Et deuxième “grande” nouvelle, en tout cas pour nous, on a acheté pour revendre cette fois…
Autant te dire que ça fait beaucoup de nouveautés, mais c’est que du positif :D
Jusqu’ici, on a uniquement acheté de l’immobilier pour en faire de l’investissement locatif.
On cherche un bien immobilier, on l’achète, on le loue, et voilà. :) Les loyers rentrent, le bien prend de la valeur, et la vie est belle! Autant en France qu’en Suisse, on vise entre 10-20% de rendement sur fonds propres avec de tels placements immobiliers.
Mais cette fois, mon réseau m’a amené une autre opportunité: acheter pour revendre!
Et plus précisément: acheter sans permis de construire (!), créer un projet, obtenir le permis de construire, mettre en vente la promotion avec contrat d’entreprise générale clés en main, et sortir du projet avec la plus-value.
N’étant pas du domaine immobilier moi-même, je me suis lancé dans ce projet avec un associé qui est du secteur. C’est super intéressant, car je suis en mode “débutant” avec tout qui est nouveau et à apprendre.
J’adore ça!
Jusqu’à présent, je partais du principe que si je m’associais avec quelqu’un pour réaliser un investissement immobilier, je créerais une SA suisse.
Sauf que là, on parle d’un placement pour une durée limitée de 12 à 24 mois au maximum.
On a donc opté pour une solution simple: la société simple.
Petit cours de droit suisse:
Une société simple en Suisse est une forme d’association entre deux personnes ou plus dans le but de mener une activité économique commune sans nécessairement devoir constituer une entité juridique distincte. Elle repose sur un accord verbal ou écrit entre les associés, sans formalités d’immatriculation au registre du commerce. Les associés sont conjointement responsables des dettes de la société.
Par exemple: si tu cultives des légumes avec une amie dans un jardin que vous avez en commun, et que vous vendez ces légumes ensemble au petit marché du coin, alors vous formez une société simple automatiquement aux yeux de la loi.
Idem pour mon associé et moi, on a décidé de choisir ce format, ainsi tu ne paies rien lors de la dissolution.
Et pour que tout soit en ordre entre nous, on a signé ce qu’on appelle un contrat de société simple (aussi connue sous le nom de convention) où on a décrit tout ce qu’on allait faire ensemble par rapport à notre projet immobilier commun.
En parallèle des discussions de formation de notre société simple, mon associé a dû signer rapidement le deal pour ne pas qu’il nous passe sous le nez…
Ne pouvant pas être chez le notaire avec lui ce jour-là, il a opté de mettre ma SA dans les nommables dans le contrat de vente à terme.
Concrètement, il aurait pu me mettre sur la première page en mode 50-50%, mais comme on n’avait pas signé la convention, il n’a pas voulu prendre ce risque (ce que je comprends totalement!)
À la place, il a mis ma SA dans les nommables. Ça veut dire que le jour de la vente définitive, j’aurai le droit d’acheter définitivement le bien immobilier avec lui. Sans cette mention dans les nommables de ma SA, on devrait repayer des frais de notaire pour m’ajouter à la transaction “en cours de route”.
Je te raconte tout ça, car même si hyper ennuyeux, ça reste intéressant de savoir comment ça se passe étape par étape en backstage ;)
Je ne peux pas te donner la localisation exacte du projet, car la vente définitive aura lieu dans le courant de ce premier semestre (on est jamais trop prudent!)
Néanmoins, je peux te dire que les futurs acheteurs auront la vue sur le lac Léman! 🤩
En ce qui concerne les chiffres:
Il y a une chance minime au vu du planning (cf. ci-dessous) qu’on revende tout avant même d’avoir signé la vente ferme et définitive. Ce qui voudrait dire qu’on n’a même pas besoin de prendre d’hypothèque!
Mais ne rêvons pas trop… et soyons conservateurs.
On part donc du principe qu’on va prendre une hypothèque pour financer l’achat du terrain:
On se donne entre 3 mois et 1.5 an pour avoir vendu l’entier des lots du projet.
Pour me faciliter la vie dans mes calculs, je vais donc faire l’hypothèse que tout sera vendu dans 1 an.
Avec des fonds propres de CHF 475'000, j’espère obtenir un rendement annualisé de:
Pour modérer l’effet WOOOW, rappelle-toi que peut-être:
Mais, en tant qu’optimiste raisonné, je crois fermement en ce placement immobilier. Et je suis très reconnaissant à mon associé de me prendre dans son bateau, prêt à affronter quelconque vague ou tsunami auxquels on pourrait faire face, ensemble.
Ou l’autre réaction que j’imagine: “T’as revendu tous tes ETFs en bourse ou bien?”
Et bien non, rien de tout ça!
Je disais donc, qu’effectivement, on ne sort pas CHF 475'000 de son chapeau.
Nan, en fait, j’ai utilisé l’effet de levier. Ce mécanisme est aussi puissant qu’il peut être “dangereux” au niveau de l’impact qu’il peut avoir sur ton patrimoine.
Concrètement, j’aurais pu vendre tous mes ETFs en bourse, et investir dans ce projet immobilier avec mon propre cash.
Mais au lieu de ça, j’ai emprunté via des prêts P2P (prêts de particulier à particulier) une partie des 475k, afin de n’avoir quasi rien à sortir de mes investissements en bourse.
Ce qui fait que je conserve les bénéfices de la bourse (via les dividendes et la croissance du prix de l’ETF), tout en profitant de la plus-value aussi du côté de l’immobilier.
La réponse: elle n’est pas obligée de le savoir. Légalement, elle doit. Mais, il n’est pas faux de dire que l’argent que tu leur donnes en fonds propres est le tien, et celui que tu as en bourse (via tes prêts P2P) ne les regarde pas.
Je ne te partage ici que mon expérience, et tu es responsable de tes propres actes, comme d’habitude :)
Tout comme avec mon compte sur marge Interactive Brokers, je suis très prudent avec l’effet de levier. Ça peut devenir addictif tellement c’est de l’argent facile, et tu peux vite te brûler les ailes.
Avec l’immobilier et les prêts P2P, c’est pareil.
J’ai donc calculé tous les avoirs liquides de mon patrimoine, c’est-à-dire ceux auxquels je peux accéder en moins de quelques jours, à savoir:
Et c’est donc le montant de la somme de tous ces avoirs que je m’autorise à prendre en prêts P2P pour utiliser l’effet de levier pour mes investissements immobiliers en Suisse.
Le principe directeur étant: LA PRUDENCE!
Voici dans l’ordre ce qui nous attend ces prochains mois:
1. Mise à l’enquête
On va entreprendre les mesures et autres relevés afin de soumettre notre mise à l’enquête à la commune. Idéalement, on se verra attribuer le permis de construire juste après la signature définitive du contrat de vente chez le notaire.
2. Souscription à une hypothèque
On va aussi devoir souscrire à une hypothèque, car on ne va pas immobiliser plusieurs millions de francs suisses ;)
Pour le coup, entre nos expériences respectives et notre réseau bien fourni, je ne me fais pas de souci pour qu’on en trouve une facilement, et avec un taux d’intérêt décent.
3. Signature du contrat définitif chez le notaire
Puis, on va signer la vente définitive afin de devenir officiellement les propriétaires du bien immobilier (prévu dans le courant de ce premier semestre 2024).
Pour info: on a convenu avec le vendeur dans le contrat de vente à terme qu’on pouvait effectuer nos relevés en vue de la mise à l’enquête.
C’est important à noter, car mon associé a déjà été bloqué sur un autre projet. En effet, cette clause n’était pas incluse, et le vendeur lui a interdit de venir autour et sur son terrain pour faire des relevés. Du coup, mon associé n’a pu débuter sa mise à l’enquête qu’une fois la vente définitive signée. Il a donc perdu plusieurs mois “pour rien”.
4. Création de la PPE
Dans tout projet immobilier suisse où tu fais plusieurs lots, c’est maintenant commun de monter une PPE, puis ensuite de passer à la mise en vente.
Effectivement, t’as pas envie de vendre à 6 copropriétaires en leur disant “Je vous laisse vous débrouiller pour constituer la PPE, en vous battant pour établir le règlement d’administration et d’utilisation des parties communes et autres droits d’usage exclusifs… 🤪”
Au contraire, tu veux mettre les bases, et comme ça les futurs acquéreurs achètent un truc clair et précis pour tout le monde.
(et, si jamais, je fais le malin avec tout ce que je te dis ci-dessus, mais je l’ai appris pas plus tard qu’hier moi-même :D)
5. Mise en vente / Promotion immobilière
On passera à cette étape une fois le permis de construire obtenu.
Mon associé a l’habitude en utilisant les plateformes de diffusion habituelles (homegate.ch, immoscout24.ch, immobilier.ch, etc.)
Mais à voir, car aussi avec notre réseau, peut-être qu’on arrivera à tout vendre uniquement via le bouche-à-oreille!
6. Négociation et préparation du contrat d’entreprise générale
Cette étape se fera en parallèle de la promotion immobilière.
On va convenir d’un contrat de construction avec une entreprise générale. Le but sera de finaliser et verrouiller les devis pour construire le projet immobilier prévu.
7. Vente finale aux acheteurs
Et enfin, on passera aux signatures chez le notaire, on recevra notre cash, et on ouvrira le champagne :)
Au final, notre but principal est de raccourcir au maximum la durée de notre implication durant chacune des étapes, pour ressortir rapidement notre investissement initial et les bénéfices en sus (afin de les réinvestir dans un autre investissement immobilier en Suisse!)
Comme tu l’imagines, je suis super heureux avec ce projet immobilier qui va augmenter la valeur de notre patrimoine.
Je te tiendrai au courant de son avancement, soit pendant le processus, soit une fois tout terminé avec les chiffres et rendements finaux pour comparer avec mes attentes initiales. Ou peut-être les deux suivant les nouvelles ;)
Quoi qu’il en soit, je te confirme que ma stratégie de développement de réseau de contacts dans le domaine immobilier (décrite dans mon programme immobilier suisse) a fonctionné et fonctionne toujours.
Car c’est certainement pas en googlant investir immobilier que tu obtiens de telles opportunités… Faut clairement être patient et persévérant (et authentique et honnête!!), mais sur le moyen à long terme, ça paie.
Pour terminer, j’aurais trois questions pour toi:
PS: certains d’entre vous m’ont demandé pourquoi je n’investis pas dans des fonds de placement immobilier ou d’autres ETF immobiliers. Le raisonnement est simple: pour tout ETF, je privilégie la diversification pour ne pas perdre de temps à choisir les bons fonds immobiliers. Et pour les actifs immobiliers en tant que tels, je privilégie l’investissement direct, car le retour sur investissement en vaut vraiment les efforts impliqués.
PS2: comme dit plus haut, je me suis d’abord concentré uniquement sur l’investissement locatif (qui peut inclure ou non de l’immobilier commercial). Mais plus j’avance, plus je m’ouvre à d’autres types de projets immobiliers comme ce modèle “acheter pour revendre” :).
]]>D’autres souhaitent acquérir leur première résidence principale en Suisse.
Et tous se demandent comment optimiser leur hypothèque au maximum en mettant en nantissement leur 3ème pilier investi en bourse… et surtout, est-ce que c’est même possible?
Du coup, je suis en train de préparer un article dédié pour répondre à ces questionnements.
Et j’aurais besoin de ton aide :)
Tout d’abord, on se met tout de suite d’accord qu’historiquement, c’est l’hypothèque en SARON qui est toujours plus avantageuse que les hypothèques à taux fixe (VZ fait un très bon job pour t’expliquer ça de manière détaillée).
Je cite aussi cet autre article de VZ:
Bon à savoir: les banques recommandent surtout les hypothèques à taux fixe, car elles y gagnent nettement plus que sur les hypothèques Saron. Les intermédiaires hypothécaires ont, eux aussi, tout intérêt à recommander des hypothèques à taux fixe de longue durée, car leur commission est alors plus élevée.
Cela étant dit, je ne jure donc que par VIAC pour mon hypothèque.
Et ce, pour trois raisons:
À ma connaissance, aucune autre banque ne t’autorise à mettre ton pilier 3a VIAC (ou finpension) en nantissement, lorsque que ce dernier est investi à 100% en bourse.
Et comme c’est HORS DE QUESTION de prendre un 3ème pilier mixte lié à une assurance-vie (plus grosse arnaque légale en Suisse), bah ça ne nous laisse pas beaucoup d’autres choix.
J’avais aussi fait un sondage pour avoir des retours d’expérience de MoneyPark à l’époque. Et comment dire, les résultats étaient plutôt… mitigés.
D’où la question ci-dessous pour m’aider avec la recherche de mon article à venir sur la meilleure hypothèque en Suisse.
Est-ce que tu connais une hypothèque compétitive (au niveau des taux) qui t’autorise à mettre en nantissement ton pilier 3a investi à 100% en bourse de chez VIAC ou finpension?
Tu peux me répondre via la section des commentaires ci-dessous, ou directement en répondant à l’email de ma newsletter.
Crédit photo en-tête: pexels.com
]]>C’est le premier mot qui me vient en commençant à écrire cet article…
J’écris de nouveau ça pour m’en rendre compte: ça fait 10 ans que mon blog mustachianpost.com existe 🤩
C’est… incroyable!
Comparé à l’année dernière où c’est toi cher blog qui as reçu un nouveau design pour tes 9 ans, cette année on va changer la donne.
Car les cadeaux seront pour toi cher lecteur :)
Pour en savoir plus, il faudra que tu sois inscrit à ma newsletter (cf. ci-dessous):
Sans trop spoiler, ça sent bon le code promo ;)
Et qui sait, peut-être la participation en tant qu’associé avec moi dans un investissement immobilier en Suisse… avec un rendement vraiment canon…
Surprise surprise :)
Je vais revenir vers toi avec ces cadeaux plusieurs fois durant 2024!
Comme d’accoutumée, on va se faire une petite revue annuelle de l’année qui vient de s’écouler.
Je commence d’abord pour les projets autour du blog, avant de conclure avec ce dernier.
À fin 2022, j’avais vendu 1'976 copies.
Et après avoir calculé le total des ventes au 31.12.2023, je t’annonce avoir atteint 2'276 livres vendus à ce jour 🎉
J’ai trop hâte d’atteindre les 3'000 exemplaires vendus pour pouvoir ajouter un bandeau “Bestseller national” sur la couverture du livre…
Oui oui je sais, ce point est purement pour mon égo ^^
Mais à part mon égo, ça me fait plaisir de lire des témoignages impactant sur la “vraie” vie des lecteurs du blog:
J’en profite pour vous remercier toutes et tous qui me soutenez avec ce projet.
Si tu débarques sur mon blog, ce programme 100% suisse pour apprendre à investir en bourse est le tout premier que j’ai créé (disponible en 3 langues).
Bien que j’ai écrit de nombreux articles sur comment investir en bourse, je continuais de recevoir des messages du genre:
“Marc, je viens de finir de créer mon compte chez Interactive Brokers *!! Par contre, j’ai pas encore acheté mon premier ETF parce que j’ai peur de faire n’importe quoi… tu pourrais m’aider?”
Du coup, j’ai créé un programme étape par étape pour tout Suisse débutant qui souhaite investir en bourse.
Le résultat: un programme ultra efficace qui te prend par la main de A-Z, sans jargon ni blabla.
Et ci-dessous, tu trouveras deux retours concrets de participants au programme:
Et pour ma part, c’est une grande fierté est que la plupart des revenus du blog viennent en bonne partie des choses que je crée (tel ce programme) plutôt que via l’affiliation. Plus de détails à ce sujet ci-après.
Puis, courant 2022, on a atteint un montant d’économies suffisant pour pouvoir se mettre à la recherche notre premier immeuble de rendement locatif en Suisse!
Après quelques rebonds, on a finalement acheté notre premier investissement locatif en Suisse. Toute l’histoire est décrite en détail dans ce blogpost.
Sachant que je voudrais sûrement en faire un programme dédié, j’ai pris beaucoup (beaucoup!) de notes sur tous mes questionnements et autres infos glanées auprès des notaires et autres banquiers.
Et au vu des échanges avec les lecteurs du blog que ça a générés, ainsi que toutes les questions reçues, je n’ai pas mis longtemps avant de m’atteler à créer ce nouveau support dédié à l’investissement immobilier en Suisse.
Résultat: 10 chapitres détaillés sur comment passer de l’idée de devenir investisseur immobilier, à le devenir pour de vrai. Avec des loyers qui tombent chaque mois 🤩
Comme d’habitude, je parle de ce que je connais et ce par quoi je suis passé.
Et autant te prévenir: c’est pas une aventure pour tout le monde, car ça demande des efforts.
Mais si t’as la motivation d’acquérir ces connaissances, le jeu en vaut la chandelle, c’est-à-dire les loyers qui tombent automatiquement chaque mois :D
À mi-2023, j’ai décidé de doubler la mise d’efforts en suivant un principe présenté par Nathan Barry: “Enseigne tout ce que tu sais”.
Ayant acheté deux immeubles locatifs en France en tant que résident suisse, je me suis dit qu’il fallait que j’en fasse un programme pour les lecteurs du blog.
J’ai beaucoup hésité, car comparé à celui pour l’immobilier en Suisse, ce nouveau programme était beaucoup plus limité niveau audience. Parce qu’il faut que tu parles français d’une part (en tout cas ça aide ^^), et surtout parce qu’il faut que tu connaisses quelqu’un de confiance en France pour monter une SCI avec lui.
Mais au final, les sujets de niche sont souvent les moins bien couverts…
Je me suis donc lancé… et je n’ai aucun regret en repensant à l’email d’un participant reçu pas plus tard que la semaine passée, et qui me disait qu’il était en train de finaliser le montage de sa SCI en France 😃
Comme d’accoutumée, pas de blabla ni de jargon, juste le minimum nécessaire et utile pour que tu puisses passer à l’action le plus rapidement possible en achetant ton premier immeuble locatif en France.
Spoiler: ça demande des efforts aussi! Surtout que comparé à la Suisse, je trouve que c’est plus rentable de gérer les locataires en direct (sauf les entrées-sorties). Et je sais que ce n’est pas fait pour tout le monde…
Mais bon, 15-20% de rendement, ça ne se gagne pas en restant assis sur ton canapé devant Netflix tous les week-ends… à bon entendeur!
J’aime de plus en plus partager en live (enfin, chaque mois) les détails de l’évolution de ma fortune.
Parce que des fois, c’est frustrant de ne pas avoir le temps d’écrire un article complet pour te dire que (SPOILER ALERT) j’ai acheté mon deuxième bien immobilier de rendement en Suisse…
Du coup, j’ai décidé de me servir de ma newsletter privée “Club MP” pour satisfaire ce besoin d’un côté, et ce qui permet aux “mécènes” du blog d’avoir un bonus exclusif supplémentaire.
J’y passe à travers chacune de mes classes d’actifs: bourse (ETFs et investissement “value”), immobilier en Suisse, immobilier en France, et mes spéculations en cryptomonnaies.
Et je partage tous mes chiffres sans filtre:
J’en profite d’ailleurs pour remercier tous les mécènes MP à ce jour! Ainsi que pour tous les échanges qu’on a en backstage :)
Encore un joyeux anniversaire cher blog!
Finis l’enfance paisible… on va rentrer dans l’adolescence apparemment… mais qu’est-ce que ça veut dire pour un blog, telle est la question. On découvrira bien ça ensemble ces prochaines années!
Quoi qu’il arrive, passons en revue les stats du blog (inclus les revenus et profits) comme c’est la coutume dorénavant chaque début d’année.
Pages vues
On commence par ce qui fait du bien à l’égo, mais qui ne dit rien sur la santé d’un business soit dit en passant, à savoir le nombre de pages vues pour 2023:
Pour les plus geeks d’entre nous: il y a 100'000 vues de moins en 2023 comparé à 2022. MAIS, je suis passé au fameux Google Analytics 4 en début d’année 2023, donc ça a peut-être eu un impact sur la manière dont les données sont capturées.
Mais bon, comme je m’en fiche ET qu’on ne parle pas d’un facteur x2 ou x10 de visiteurs en moins, ça ne me chicane pas le moins du monde.
Abonnés newsletter: +9% de croissance
5'260 inscrits fin 2022, et 5'698 inscrits à fin 2023.
Ce chiffre est cool.
Mais c’est le taux d’ouverture de mes newsletters qui m’intéresse le plus. C’est-à-dire, sur 100 personnes qui ont reçu ma newsletter, combien l’ont réellement ouverte.
En 2021, j’étais à 65%, puis en 2022 à 71%. Et en 2023, j’ai atteint 67%.
Sachant que je me fixe une fourchette de 65-75%, on est toujours bon. Ouf!
Surtout comparé au “standard” de l’industrie qui tourne autour des 17-38%…
Trafic
Je vais mettre la “décroissance” des pages vues et du nombre de visiteurs sur le compte du passage à GA4. Comme pour le reste, si l’écart avec l’année précédente n’est pas immense (genre -20 ou -50%), je ne m’inquiète guère.
Articles
Cette année, je me suis aussi amusé à mettre le nombre de blogposts écrits par année dans un graphique.
Voici ce que ça donne:
On va dire qu’on reste dans la moyenne, bien que je vise quand même plutôt 35-40 articles par année comme étant un bon objectif.
Après, en me cherchant une excuse, j’ai passé pas mal de temps à construire mon programme d’investissement immobilier en France. Temps que je n’ai passé à écrire des blogposts.
Et comme d’hab, si t’as quelconque feedback — constructif — sur le contenu et la direction que prend le blog, je suis preneur! (réponds simplement à n’importe quelle newsletter que tu reçois pour m’atteindre)
Médias
Je pensais te dire qu’il n’y avait pas eu de mise en avant du blog dans les médias en 2023… mais j’ai quand même été voir dans la section correspondante, et… je perds la mémoire!
Les médias ont parlé de mon blog MP à 5 reprises 😎
Il y a d’abord eu le blog de neon, puis la RSI, le 20 minutes, la NZZ, et Ticinonline.
En écrivant ça, je me suis fait direct la réflexion: “Le Tessin a découvert le mouvement FIRE en 2023!”
Blague à part, je suis très reconnaissant envers la RSI d’avoir accepté de m’interviewer en audio en respectant mon anonymat (et en me doublant en italien, évidemment :D)
D’ailleurs: si t’es journaliste ou membre d’une communauté (tels un journal universitaire ou tout autre média), contacte-moi via media[at]mustachianpost.com si une interview sur le sujet de l’indépendance financière en Suisse (aka FIRE) t’intéresse. Et on en cause volontiers au téléphone.
Revenus et dépenses du blog
Et enfin, LA section que tout le monde attend avec impatience, moi inclus: combien ont rapporté et coûté le blog!
Je te remets en prémices une note importante pour moi:
Un de mes potes lecteur me demandait récemment:
“Mais Marc, t’as pas peur de faire des jaloux? Et que certaines personnes ne viennent plus sur ton blog après avoir lu cet article?!”
Je lui rétorquais: “Toi, t’es jaloux en lisant ces chiffres?”
“Ah ben non, clairement pas. Au contraire, ça m’inspire et me motive de discuter avec un autre entrepreneur suisse qui pense pareil que moi!”
Ma réponse fut donc: “Voilà! C’est exactement pour ça que je suis autant transparent: pour inspirer les lecteurs. Pour leur apporter de la valeur. Et l’avantage de cette stratégie est que ceux qui restent sont les personnes avec qui j’ai envie de discuter et qui m’inspirent à leur tour (i.e. et non pas les jaloux)!”
Et place aux chiffres:
Je suis encore et toujours très reconnaissant du succès de cette aventure “projet perso” qui s’est transformé graduellement en un projet entrepreneurial pérenne.
Et en parlant de pérennité, j’ai toujours une petite voix dans ma tête qui me dit que je pourrais déjà être FIRE si je voulais… Je pourrais arrêter mon job, et mon temps libre supplémentaire me permettrait sûrement d’augmenter les revenus du blog. Et donc de pouvoir être concrètement financièrement indépendant.
Mais l’autre partie de mon cerveau (tu sais, la voix de l’entrepreneur refoulé et peureux) me dit de la jouer sans risque. Et de voir mon job actuel — que j’apprécie passablement de surcroît — comme le premier investisseur de mon aventure entrepreneuriale :)
Les dépenses quant à elles ont augmenté de 58%! Elles s’expliquent par différents investissements:
Et comme le dit si bien Warren Buffett: la distribution de dividendes (i.e. me verser les profits) devrait intervenir quand il n’y a vraiment plus aucune option pour mieux faire travailler le cash à disposition de l’entreprise ;)
Éthique business
Depuis 2020, je copie-colle ce paragraphe pour que les nouveaux venus soient au courant de ma politique à ce sujet:
“Le profit est lié au sujet de l’éthique. Autrement dit, comment ne pas tomber dans le “faire du cash à tout prix avec le blog”, et finir par perdre les lecteurs un par un.
Car qu’on soit clair, je suis le premier à me désinscrire d’un blog si je commence à voir que les avis deviennent biaisés par l’argent.
Ce sujet me tient donc particulièrement à coeur et ça se transcrit par des choses comme:
Forum
Et pour terminer cette rétrospective, voyons comment le forum a évolué en 2023:
Il semblerait qu’on ait trouvé un bon rythme de croisière ces trois dernières années :)
Encore un ÉNORME MERCI à nos deux modérateurs Julianek et Bojack pour leur implication à faire du forum un endroit de qualité.
Tout comme avec mon livre avec le mouvement FIRE suisse, je veux que mes programmes d’investissements pour la bourse et l’immobilier soient les meilleurs qui existent en Suisse.
Plutôt que de créer un nouveau produit ou service, je vais donc consacrer 2024 à la version 2 de chacun de mes programmes pour débutant (“Investir en bourse”, “Investir dans l’immobilier en Suisse”, et “Investir dans l’immobilier locatif en France depuis la Suisse”).
Et j’ai d’ailleurs déjà commencé avec la version 2 de mon programme d’investissement en bourse depuis la Suisse.
C’est aussi une des raisons de pourquoi j’ai publié moins d’articles en 2023…
J’ai échangé avec de nombreux participants pour comprendre ce qu’ils auraient aimé voir améliorer.
Et basé sur tous ces feedbacks, j’ai passé déjà pas mal de vendredis à retravailler tout le contenu, l’ordre, les détails, etc.
Mon objectif est de te fournir la qualité maximale pour que tu passes à l’action en bourse ou en immobilier, et que tu en retires tous les bénéfices financiers que ces types d’investissement permettent (et dont je bénéficie moi-même).
Même si je me suis fixé un objectif d’écrire environ 36 articles en 2024, ce n’est pas ça qui importe publiquement.
Surtout que j’ai lu récemment que de partager ses objectifs en public à l’effet pervers de te libérer de la dopamine lors de l’annonce, alors que tu n’as encore rien fait de concret… pas un bon signal pour mon cerveau.
Mais bref…
L’info que je veux partager avec toi: je veux concentrer tous mes efforts sur t’apporter de la valeur en tant que lecteur.
Donc si tu as quelconque sujet lié à l’argent qui te bloque, où situation financière que tu ne sais pas comment aborder, alors continue de m’écrire un email comme certains. Ça me donne des idées d’articles pertinentes au possible (car si t’as un problème X, y’a de fortes chances que tu ne sois pas le ou la seul en Suisse!)
Utilité et pertinence, voici mes deux mottos pour cette année.
Et d’ailleurs, je compte aussi sur toi pour me dire si je dévie de cette trajectoire (de manière constructive, comme d’hab).
Les habitués savent que j’ai eu la chance d’interviewer en 2023 le CEO d’Interactive Brokers Thomas Peterffy (!!!), puis que j’ai enchaîné avec une discussion très intéressante avec le Beat Bühlmann, le CEO of finpension.
Et pour 2024, j’ai déjà 4 interviews exclusives qui vont venir sur ma chaîne YouTube “Mustachian Post”.
Aparté: je déteste écrire “MA chaîne YouTube”, c’est un peu comme si je disais “MON compte TikTok”… soit je deviens boomer, soit je préfère juste l’écriture et sa pérennité… ou peut-être un peu des deux… bref, je m’égare :D
Je trouve ça super intéressant (et une chance inouïe grâce à la réputation du blog) de pouvoir échanger avec les fondateurs des services financiers que j’utilise le plus chaque jour!
Et je vais continuer sur ma lancée en 2024 avec la publication de deux interviews de CEOs de services que tu connais bien ;)
Je t’avoue avoir pris goût à ces échanges en profondeur… et en plus, ça change un peu de l’écriture. C’est pourquoi j’ai eu l’idée d’interviewer deux (enfin, trois!) autres personnalités que j’apprécie et respecte. Je ne t’en dis pas plus, je te laisserai découvrir ça courant de l’année.
Quoi qu’il arrive, je mets un point d’honneur à deux choses:
Forcément, comme c’est tout nouveau pour moi, ça prend plus de temps qu’un “simple” article… mais c’est super intéressant de me retrouver dans un état d’esprit “débutant”! Et je rencontre des freelancers supers pour l’édition et les sous-titres. Au top!
En parlant d’état d’esprit “débutant”…
Je te partage une anectode “marrante”, mais qui ne m’a pas fait rire sur le coup…
J’ai eu l’impression d’avoir été 20 ans en arrière, et d’avoir fait une con***** au boulot, et d’avoir dû l’assumer devant mon boss/collègue/client…
En gros, j’interviewais donc un des CEOs des produits financiers que j’adore…
Tout se passe bien… je déroule mes questions… les réponses sont super intéressantes… puis… après 20 minutes de discussion…
Je me rends compte que j’ai oublié de cliquer sur “Enregistrer”!!!
À ce moment-là, j’oscille entre:
Et entre:
Bref, j’explique ça au CEO que j’interviewe… on rigole un peu jaunes les deux.
Pour finir, il est tellement sympa (autant que son produit!), qu’il a accepté de réenregistrer ses réponses par la suite et de me les envoyer. Ouf!
Et j’ai donc cliquer sur “Enregister” avant de terminer la seconde partie de l’interview…
Tout ça pour dire: on apprend tous, chaque jour de notre vie. Et même si je suis passé pour un noooob, une fois que j’ai accepté cette erreur, je peux te dire que je me suis juré de ne plus jamais oublier de cliquer sur ENREGISTRER!!!
Ça nous fera une private joke avec ce CEO sur lequel rigoler quand on se reparlera dans le futur ^^
Je termine cette célébration des 10 ans (!) du blog en te remerciant toi, cher lecteur qui me suit depuis mes débuts ou plus récemment.
Tout ça n’aurait aucun sens sans toi…
Merci <3
Et on est partis pour une nouvelle année de fun à parler argent, FIRE, rêves, entrepreneuriat, investissements, et bien plus encore!
* Ce symbole indique où mon article contient des liens d’affiliation. Si tu suis l’un ou plusieurs d’entre eux, tu ne verras pas de différence comparée à un lien standard — mais le blog recevra une commission d’affiliation. Je te remercie pour ça. Comme d’habitude, je n’écris à propos et ne passe en revue que les choses que j’utilise dans ma vie quotidienne, ou en lesquelles j’ai confiance.
Crédit photo en-tête: pexels.com
]]>Et bien aujourd’hui, avec l’annonce de leur nouvelle fonctionnalité de placements automatiques, je te confirme qu’ils conservent leur place de courtier numéro un en Suisse ;)
Ça faisait longtemps que je l’attendais pour automatiser mes investissements, et enfin, elle est arrivée!
La fonctionnalité d’investissement récurrent d’Interactive Brokers te permet d’établir des ordres d’achat d’ETFs ou d’actions qui seront exécutés de manière automatique sur une période de temps spécifiée.
Mais pourquoi vouloir automatiser ses investissements, te demandes-tu?
Il y a quatre raisons principales selon moi:
En résumé, investir automatiquement et de manière récurrente peut favoriser ta discipline, réduire l’impact des émotions, te faire gagner du temps, et surtout maximiser l’effet des intérêts composés, ce qui est particulièrement bénéfique pour les investisseurs à long terme que nous sommes.
Si tu veux vraiment pouvoir investir de manière automatisée, tu vas devoir pouvoir acheter des “fractions” de tel ou tel ETF (ou autre action).
Car tu ne peux pas être 100% en pilote automatique si tu dis “achète-moi 4 parts d’ETF VT chaque mois”.
Pourquoi?
Tout simplement car, tu ne saurais pas quel montant il faut virer chaque mois pour effectuer une telle transaction.
Pourquoi?
Car le montant que tu dois payer pour une part d’ETF change chaque jour, selon le cours auquel cet ETF s’échange en bourse.
C’est là qu’entre en jeu le trading de fractions d’actions.
Cette fonctionnalité connue des investisseurs aguerris existe sur IBKR.
Partons du principe que tu veuilles investir CHF 400 par mois dans notre ETF VT favori.
Imagine maintenant que ce même ETF VT coûte CHF 95 par part aujourd’hui.
Et bien le trading de fractions d’actions te permet de dire: “achète-moi CHF 400 d’ETF VT par mois”, et en retour, IBKR va t’acheter 4.21 parts d’ETF VT.
Tu dois donc demander l’autorisation de faire du trading de fractions d’actions (et d’ETFs) dans les paramètres de ton compte IBKR pour pouvoir investir automatiquement.
Je te montre comment faire ça dans la section suivante.
Je ne vais pas rentrer plus en détail dans le trading de fractions d’actions, mais sache que ça ne change rien pour toi niveau dividendes et impôts (tu auras juste des parts en nombre à virgule, plutôt que des parts entières).
Passons maintenant à l’automatisation de tes investissements, concrètement :)
Une fois connecté à ton portail client IBKR, il te suffit d’aller dans la section du menu: “Transaction” > “Investissements récurrents”.
Tu arrives ainsi sur la vue liste des investissements récurrents actifs.
Comme dit plus haut, il faut maintenant activer la fonction de “Trading de fractions d’actions” Interactive Brokers en cliquant sur le lien “inscrire” dans la capture d’écran ci-dessous.
Puis, tu vas cocher “Mondial (Trader en fractions)” (et la case “Le monde entier” se coche aussi automatiquement ensuite):
Tu es maintenant prêt à créer ton premier investissement récurrent IBKR.
Voici donc comment créer un investissement automatique sur Interactive Brokers en 8 étapes simples:
En images, ça donne ça:
Et… c’est tout!
Maintenant, dans la vue liste, tu peux voir les colonnes suivantes:
Mais, il nous reste encore une chose à faire.
Car, tu dois ensuite t’assurer que chaque mois (ou trimestre, ou toute autre récurrence choisie), tu auras assez de liquidités en cash sur ton compte Interactive Brokers pour que ton ordre puisse être exécuté.
On va donc aussi automatiser ce dépôt d’argent sur IBKR.
C’est la même procédure que lorsque tu effectues un dépôt unique sur IBKR, sauf qu’il te suffit de cocher une case supplémentaire.
Va dans: “Transfer et paiement” > “Transfert de fonds” > “Déposer”.
Ensuite, tu choisis le compte bancaire avec lequel tu as l’habitude de déposer des fonds.
Tu définis le montant, et tu coches la case “Voulez-vous en faire une transaction récurrente ?”
Il ne te reste plus qu’à:
Maintenant, comme il s’agit uniquement d’une annonce de virement, il ne te reste plus qu’à aller créer ce virement automatique dans ton ebanking (pour ma part via mon compte neon).
Et voilà, tu es maintenant paré avec une stratégie d’investissement entièrement automatisé avec Interactive Brokers!
Je ne peux que te recommander de mettre ça en place, surtout si tu as un manque de discipline financière.
Ton “toi” dans 10-20 ans te remerciera lorsqu’il sera financièrement indépendant pour une décision qui lui a pris vingt minutes à mettre en place…
Et d’ailleurs, ça m’intéresse, tu investis combien automatiquement sur ton compte Interactive Brokers, et à quelle récurrence?
Tu peux choisir parmi les récurrences suivantes pour automatiser tes investissements avec IBKR:
Tu peux modifier un investissement récurrent sur IBKR en allant sur la vue liste “Transaction” > “Investissements récurrents”. Puis, clique sur le petit crayon sur la ligne que tu veux modifier, et ça t’amènera sur la vue d’édition. Ensuite, effectue ton changement et sauvegarde-le.
Tu peux supprimer ton investissement récurrent sur IBKR de deux façons:
Ensuite, il ne te reste plus qu’à indiquer soit la date de fin de ton investissement récurrent, ou, si tu souhaites l’annuler immédiatement, de cocher la case “Avec prise d’effet immédiat”.
Les investissements récurrents IBKR qui sont actifs ne sont visibles que sur le portail client (application web) d’Interactive Brokers. Ils ne sont pour l’instant pas visibles sur l’app mobile IBKR, ni sur l’app mobile IBKR GlobalTrader, et ni sur la plateforme desktop TWS.
Tu peux voir les investissements récurrents effectués par le passé sur IBKR en cliquant sur le symbole de l’horloge de la ligne de l’actif que tu souhaites voir en détail. Aussi, tu verras tes investissements récurrents effectués dans la vue “Transaction” > “Ordres & transactions”.
Les investissements récurrents expirés ou annulés sur IBKR sont visibles en dessous de la liste de ceux qui sont actifs. Il te suffit de cliquer sur le lien “Afficher les placements périodiques qui ont expiré ou ont été annulés” pour les voir apparaître.
Le prix de ton ordre d’achat récurrent pour ton ETF sera effectué au prix moyen du jour. L’ordre d’achat en tant que tel sera placé à l’ouverture de la place boursière (la bourse ARCA de New York dans notre cas de l’ETF VT).
]]>MISE À JOUR 08.2023: Booking.com n’est plus partenaire de Rabattcorner à ce jour. Mais il y a hôtels.com à la place qui peut potentiellement t’intéresser :)
Je suis (re)tombé sur un outil frugal et Mustachian récemment: Rabattcorner.
Ou comment se faire encore plus de cashback en Suisse, en sus de celui possible via notre carte de crédit préférée American Express de Cashback!
Genre récupérer CHF 50 (i.e. 3%) sur un séjour hotels.com de CHF 1'700.
Je dis pas non ;)
Je savais que Rabattcorner était populaire en Suisse allemande, mais j’avoue que j’avais pas regardé leur site depuis quelques temps.
Aujourd’hui, ils ont maintenant 90'000 utilisateurs, et ont versé plus de 2 millions de CHF de cashback en Suisse. Pas si pire ;)
Juste pour être explicite: je suis pas devenu consumériste, hein!
Car clairement, Rabattcorner est partenaire de pléthore de marques que je n’affectionne pas en tant que frugaliste (par ex.: Manor, Aliexpress, Wish, etc.)
Mais par contre, y’a quand même de bonnes boutiques.
Je te mets ci-dessous les listes que je me suis notées en parcourant le site web Rabattcorner.
Boutiques cashback Suisse MP
Boutique | Cashback | Commentaire |
---|---|---|
Europcar | 4% | |
MediaMarkt | 2% | |
STEG Electronics | 2% | |
melectronics | 1% | |
Do it + Garden Migros | 3% | |
Coop Brico+Loisirs | 2% | |
Jumbo | 3% | |
CFF | 2% | Carte cadeau CFF pour ensuite acheter abonnement de train (pas pratique pour acheter des billets car impossible via l’app mobile, faut passer au guichet ou distributeur…) |
SportXX | 2% | |
Micasa | 3% |
Boutiques cashback Suisse Mme MP
Boutique | Cashback | Commentaire |
---|---|---|
Zalando Lounge | 3% | Pour quand elle zieute les ventes privées pour les enfants |
Fnac | 1-2% | |
Maisons du Monde | 3% | |
Import Parfumerie | 3-6% | |
Marionnaud | 4% | |
Ideecadeau.ch | 3-4% |
Boutiques cashback Suisse plus rares, mais sait-on jamais le jour où on en a besoin
Boutique | Cashback | Commentaire |
---|---|---|
Hotels.com | 2% | |
Lufthansa | 1% | |
QatarAirways | 1% | Si on bouge côté oriental du monde, ça peut être intéressant |
Swiss | 1% | |
Dosenbach | 4-6% | |
Ochsner Shoes | 3% | |
Ochsner Sport | 2% | |
Avis | 5% | |
Flixbus | 2% | |
CenterParcs | 1% | |
Esprit | 4% | |
Manor | 2-5% | Les rares fois où y’a de l’électroménager qu’on veut |
Lumimart | 3-4% | |
Conforama | 3% |
Les marques de voyage sont clairement les plus avantageuses en tant que Mustachian suisse (par ex.: hotels.com, ebookers, Europcar, etc.), car les montants de ces réservations sont élevés.
Après, si tu fais souvent des achats en ligne, ça s’accumule rapidement, même pour des montants plus faibles.
On est d’accord, c’est pas non plus ça qui va te rendre millionnaire ni financièrement indépendant.
Mais bon, si ça me permet de gagner quelques centaines de francs par année, je ne crache pas dessus!
Y’a pas d’argent qui tombe du ciel, et Rabattcorner doit bien gagner de l’argent quelque part pour pouvoir t’en reverser.
Leur fonctionnement est en gros d’être un intermédiaire de marketing d’affiliation.
En gros, Rabattcorner négocie avec chaque partenaire une commission d’affiliation dès qu’ils amènent un client au partenaire. Et ensuite, Rabattcorner te reverse une partie du cashback suisse.
Donc non, Rabattcorner n’est pas une arnaque. C’est plutôt un Robin des Bois qui se sert du système marketing des entreprises, pour en faire bénéficier tout un chacun (et tout en se gardant une marge pour eux afin d’en faire leur business).
Comment marche Rabattcorner est vraiment simple:
En vidéo ça donne ça:
En analysant leur site et réfléchissant à mon usage perso, je me suis dit: “Ouais bon c’est cool, mais je suis pas sûr que je vais me rappeler de checker leur site web à chaque fois que j’achète en ligne…”
Mais ils ont bien réfléchi à leur concept, car ils ont identifié ce problème.
Et ils ont crée une extension de navigateur qui te met un gros bandeau bien vert tout en haut du site web si c’est un partenaire Rabattcorner:
Sauf que, étant un peu anti-pub et tracking, mon cerveau n’a pas pu s’empêcher de penser: “Ouais, enfin j’ai pas envie que Rabattcorner ai tout l’historique de ma navigation… non merci!”
J’ai donc été voir les petites lignes lors du téléchargement de l’extension sur mon Mac, sans grand optimisme pour être honnête… mais, surprise! Ils ont bien joué, car ils expliquent noir sur blanc:
Le respect de la vie privée est important pour nous ! Notre extension n’envoie et ne stocke aucune donnée personnelle et ta navigation ne sera en aucun cas affectée ou analysée à des fins promotionnelles.
Du coup, bah, j’ai installé l’extension :)
Évidemment, je suis tombé sur cet outil frugal suisse après avoir réservé toutes nos vacances estivales… pour une fois qu’on a décidé de lâcher un peu de lest…
Bref, un peu dég’ concernant le timing…
J’ai quand même voulu expérimenter leur service avec booking.com, en réservant un hôtel, puis en l’annulant. Là encore, j’ai été assez bluffé. Tout fonctionne comme indiqué. Même quand tu ne conclus pas la vente! — pour booking.com, tu dois avoir passé la date du séjour avant de toucher le cashback, ça serait trop facile sinon :D
Donc voilà pour mon test.
On doit réserver un hôtel pour un week-end avec nos parents dans quelques semaines, donc je vais me faire un plaisir d’utiliser Rabattcorner avec hotels.com. Et comme ça, j’aurai un dashboard qui aura plus de gueule comme celui de la vidéo démo 😄 :
Si tu veux faire un test de Rabattcorner, tu peux utiliser ce lien Mustachian Post pour t’inscrire.
Ça te créditera ton compte avec un montant de bienvenue de CHF 5.
Lien spécial Mustachian Post pour RabattCorner = CHF 5 de cashback de bienvenue
Je pense utiliser Rabattcorner sur mes gros achats genre voyages avec hotels.com, ou location de voitures avec Europcar.
Vu qu’on est une famille suisse frugale, on utilisera moins les autres partenaires, bien que MediaMarkt pour l’électroménager puisse être assez cool.
Au final, Rabattcorner est un bon outil Mustachian à garder sous le coude. Surtout si tu paies avec ton American Express ET via Rabattcorner, ça peut vite te faire 5% de réduction sur tes gros achats.
Ça m’intéresserait beaucoup d’avoir ton retour d’expérience Rabattcorner si tu as déjà utilisé ce service de cashback suisse?
Tu peux utiliser la section des commentaires ci-dessous pour ça, ou me répondre directement par email si t’es inscrit à ma newsletter.
Si ça te paraît trop beau pour être vrai, t’es pas le seul ;)
Quand j’ai reçu l’email m’expliquant ce service, je me suis dis que c’était de nouveau une de ces propositions d’articles sponsorisés (très alléchants financièrement parlant, mais non merci, pas ici!), ou un scam douteux. Je reçois pléthore de ces emails qui ne connaissent rien au monde FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”), ni de la Team MP. Les plus drôles sont ceux qui me disent qu’ils adorent mon blog, et me proposent de parler de services financiers uniquement dispos aux US ou en Asie…
Je pensais donc que cet email intitulé “Études de recherche sur les utilisateurs, exclusivement pour les investisseurs privés” que j’ai reçu la semaine passée allait finir lui aussi en spam…
Sauf que, pour une fois, la proposition était vraiment intéressante et authentique (la personne connaît mon surnom “MP” et a lu mon livre). Surtout que je l’ai déjà utilisée moi-même sans savoir qu’ils avaient une catégorie “investisseurs privés”.
Le bon plan provient d’une startup de Zürich qui s’appelle TestingTime. Leur job est de connecter des développeurs de produits qui veulent tester leurs nouveaux produits et services avec de potentiels futurs utilisateurs. En gros, imagine les employés qui développent l’app mobile e-banking d’UBS, et ben ils peuvent “commander des gens” à qui faire tester leurs produits en avant-première.
Du coup, TestingTime m’a contacté parce qu’ils ont des opportunités de test spécifiquement pour les investisseurs privés experimentés. Et en particulier, ils recherchent des investisseurs intéressés de tester de tout nouveaux outils numériques de gestion de patrimoine (avant leur lancement sur le marché), et de faire part de leurs commentaires à des entreprises comme UBS. Ils expliquent bien le process sur leur page d’accueil si jamais. Jusqu’ici, ils ont déjà réussi à “recruter” 176 investisseurs privés dans leur pool de testeurs. Et ils en recherchent toujours plus, afin d’avoir la meilleure diversité possible pour répondre aux besoins de leurs clients.
En plus de tout ça, TestingTime m’a dit que les sessions de test de ce groupe cible étaient rémunérées en moyenne à CHF 200/heure! Pas si pire pour être au courant des nouveaux trends dans le domaine fintech suisse :) Surtout que tu peux participer aux tests depuis n’importe où (tout se fait via vidéo-conf), que c’est gratuit de t’inscrire dans leur base de données, et que tu peux toujours dire que t’es pas intéressé si on te propose un truc trop ennuyeux.
En discutant avec la personne de chez TestingTime, j’ai voulu être transparent en lui demandant:
“Connaissant mon style d’investissement, tu penses pas que tous les entretiens vont se dérouler de la même manière, en tout cas avec les grandes banques peu innovantes — genre “trop cher”, “vous prenez vraiment vos clients pour des pigeons, sérieux?”, etc.)?? :)”
Sa réponse:
“Je pense pas que ce soit un problème, car les études sont diverses. Souvent, le but n’est pas seulement d’obtenir un retour sur les services en général, mais aussi sur l’UX et ton opinion sur les fonctionnalités techniques. Et au pire, si tu finis par te lasser des études, tu peux arrêter de t’inscrire aux tests à tout moment.”
Pas faux. Surtout que le plus de Mustachians donneront le même feedback, le plus ça pourra potentiellement faire changer les produits financiers suisses dans le bon sens :)
Attends voir, je te donne d’autres détails de ce qu’ils recherchent histoire que tu ne perdes pas ton temps à remplir un formulaire, pour qu’on te dise à la fin que t’as pas le bon profil…
TestingTime recherche les profils de personne très expérimentée en matière de gestion de patrimoine et/ou de placements privés. En gros, ça veut dire environ CHF 250'000 de fortune nette (d’autres de leurs clients demandent même CHF 500'000 minimum).
Ils ont environs 10 créneaux de test par mois, et la tendance va à l’augmentation. Donc les personnes qui s’inscrivent au formulaire ci-dessous auront le plus de chances d’être contactées si elles répondent au critère expliqué ci-dessus.
Un autre point important: tu devras signer un NDA (aka “Accord de non-divulgation” en français) au début des tests, expliquant que tu ne pourras rien révéler à ton entourage de ce que tu as appris durant les sessions de test (ni le nom de l’entreprise, ni ce que tu as fait).
Voilà, je crois que j’oublie rien!
Du coup, si ça te tente de gagner plus d’argent en plus de ton job, et que tu remplis les critères de profil, tu peux t’inscrire via ce lien d’inscription TestingTime.
PS: comme d’hab, je recommande que les outils que j’utilise moi-même. Tu penses bien qu’à CHF 200 de l’heure pour causer CHF et fortune, je me suis inscrit! Et par souci de transparence, si tu utilises le lien ci-dessus, le blog gagnera un peu de sous, sans que ça ne change rien pour toi — merci d’avance!
PS2: si toi aussi, tu bosses dans une boîte suisse cool qui pourrait (vraiment) intéresser les Mustachians, n’hésite pas me contacter
]]>Lequel est le meilleur marché?
Quel courtier choisir si je suis un Mustachian comme toi (aka sur la voie de l’indépendance financière)?
À force de partager mon avis par email en répondant toujours aux mêmes questions, j’ai décidé de structurer un peu mes retours afin d’en faire un article dédié :)
RAPPEL: je m’adresse dans cet article aux investisseurs résidents en Suisse. Chaque pays a sa propre régulation financière et ses propres règles fiscales, donc ce que j’écris ci-dessous n’est certainement pas applicable en Allemagne ou en France.
Si tu recherches une réponse rapide, et qu’avoir ton courtier en ligne basé aux États-Unis, alors choisis Interactive Brokers.
Interactive Brokers (alias IBKR) est tout simplement meilleur dans l’ensemble pour ton portefeuille d’investissement — meilleurs tarifs, meilleure sélection de titres disponibles, meilleure optimisation fiscale pour un Suisse, et meilleure sécurité et stabilité de l’entreprise. En gros, tout ce que tu pourrais souhaiter d’un courtier en ligne, Interactive Brokers le propose.
Mais du coup, pourquoi choisir DEGIRO?
La raison principale est pour avoir ton courtier en ligne basé en Europe. Et aussi, car certains des ETFs proposés par DEGIRO sont gratuits au niveau des frais de transaction sur les ordres.
Donc si tu commences tout juste à investir en bourse…
Et si tu veux juste tester pour voir…
Et si ça te rassure vraiment d’avoir ton courtier en ligne basé en Europe…
Alors DEGIRO peut être un bon choix.
Mais comme d’habitude, le diable se cache dans les détails. Donc allons-y avec la comparaison plus en profondeur de Interactive Brokers vs. DEGIRO.
Comme je sais qu’il y a de nouveaux lecteurs qui débarquent régulièrement sur cette page, j’ajoute juste trois paragraphes pour poser le contexte. Si tu connais déjà tout ça, tu peux simplement sauter au quatrième paragraphe ci-dessous.
Investir en bourse est le moyen de faire fructifier tes économies. Puis, ça te permet de vivre des rendements lorsque tu es FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”). Précision importante: investir en bourse pour un Mustachian signifie “acheter et conserver”, et non pas boursicoter quotidiennement.
Il faut utiliser un courtier en ligne afin de pouvoir investir en bourse. Ce rôle de courtier peut être joué par ta banque. La BCV et ZKB proposent ces services par exemple. Et il existe aussi des courtiers en ligne spécialisés dans ce domaine, tels DEGIRO ou Interactive Brokers.
En tant qu’investisseur suisse moi-même, j’ai passé pléthore d’heures à comparer les solutions de courtage disponibles. Et j’ai découvert que les deux points les plus importants pour choisir son courtier en ligne étaient: les frais et les produits disponibles sur la plateforme.
Évidemment, il faut aussi que la plateforme de courtage soit disponible pour nous en Suisse (c’est le cas pour DEGIRO et Interactive Brokers). Et évidemment aussi, il faut que ce soit une entité financière sécuritaire qui tienne la route (idem, Interactive Brokers et DEGIRO sont sécuritaires).
En bref, ce comparatif de courtier en ligne m’a amené à un top 3 qui reste identique depuis quelques années:
Dans cet article, je vais me concentrer sur le top 2, car Cornertrader est vraiment un cran derrière pour des clients comme nous (i.e. investisseurs long terme). Mais je souhaitais tout de même inclure dans mes derniers comparatifs le meilleur courtier en ligne basé en Suisse.
Interactive Brokers est le moins cher pour un investisseur suisse Mustachian. C’est à dire un investisseur qui achète un ETF par trimestre (1x mondial et 1x Suisse en alternance), et les conserve sur le long terme.
Pour rappel: les frais de courtage sont un élément important pour un investisseur.
En effet, ces derniers peuvent réduire de manière importante tes rendements si tu n’y prêtes pas attention.
Genre, certaines banques ponctionnent 1 voire 2% annuellement sur les avoirs de leurs clients!!!
Imagine si tu as CHF 100'000 d’investis en bourse, avec un courtier en ligne comme Interactive Brokers ou DEGIRO, tu paies zéro frais de garde. Par contre, avec d’autres “grandes banques”, tu vas payer entre CHF 1'000 et CHF 2'000. Par année!
Pour ma part, je recommande de choisir un courtier en ligne qui vise l’optimisation maximale des frais, et concentre son modèle d’affaires sur être le meilleur fournisseur de service et gagner de l’argent sur la quantité de clients qu’il obtient.
Très concrètement, j’utilise les critères de filtre suivants pour choisir mon courtier en ligne, notamment pour choisir entre Interactive Brokers ou DEGIRO:
Comme à chaque fois, j’utilise Mélanie et Adrian comme personnages représentatifs des lecteurs du blog.
Ces deux investisseurs sont des “buy and hold” (acheter et conserver en bon français).
Ils achètent 1x ETF mondial et 1x ETF suisse en alternance, chaque trimestre.
Leur but avec cette stratégie de placement est d’avoir un portefeuille d’investissement qui profite au maximum du potentiel des sociétés mondiales, tout en conservant une part un peu plus sécuritaire dans leur propre monnaie qu’est le franc suisse.
Et l’idée d’acheter un ETF chaque trimestre (et non pas les deux en même temps) est de minimiser les frais de transaction de tes ordres le plus possible.
Les deux seules choses qui différencient Mélanie et Adrian sont: le montant qu’ils peuvent investir chaque mois (Adrian débute dans sa carrière avec un bas salaire), et leur fortune de départ (Mélanie est plus âgée donc a plus d’économies de base).
Je te laisse volontairement les autres meilleurs courtiers (après Interactive Brokers et DEGIRO) pour que tu te rendes compte de comment les frais augmentent assez vite. Et ce, dès que tu passes au-delà du top 3 du classement.
Mais tout d’abord, voici les frais ponctionnés par les meilleures courtiers en ligne pour un investisseur résident en Suisse:
Puis, voici les 6 scénarios d’Adrian et Mélanie en fonction du montant investi chaque mois, et de leur fortune investie en bourse au départ:
Et donc, dans le tableau résumé déjà vu ci-dessous, voici comment DEGIRO et Interactive Brokers se placent:
Le résultat est sans appel: Interactive Brokers est LA plateforme de courtage la moins chère pour un investisseur suisse.
Interactive Brokers est entre 23x et 48x moins cher que le plus cher des 7 courtiers en ligne comparés ici.
Je te laisse imaginer si on y incluait toutes les banques cantonales et autre mastodonte bancaire au logo rouge :)
DEGIRO se positionne aussi très bien, puisque le broker en ligne classé après lui (Cornèrtrader) est déjà entre 1.5x et 9.5x plus cher que DEGIRO!
Doit s’acquitter du droit de timbre suisse tout investisseur suisse qui achète des titres (ETFs, actions, etc.) via un courtier en ligne basé en Suisse. Le montant de cet impôt est de 0.075% du montant de la transaction pour un titre suisse, et de 0.15% pour un titre étranger.
L’un des avantages de choisir un broker tel Interactive Brokers ou DEGIRO (tous deux basés hors de Suisse, mais faisant du business dans notre beau pays néanmoins) est que tu ne paies pas ce droit de timbre :)
Tu peux en apprendre plus en lisant mon guide d’optimisation fiscale pour investisseur suisse.
Maintenant qu’on a traité l’aspect des frais, parlons de la sécurité.
Jusqu’à 2022, mon point de vue se résumait à ça:
Interactive Brokers est plus sécuritaire et fiable que DEGIRO, car IBKR existe depuis 1978 comparé à DEGIRO qui est né en 2013. Cette différence de 35 ans d’expérience permet à Interactive Brokers d’avoir traversé plusieurs crises boursières mondiales, en étant toujours actif à ce jour.
Puis vint décembre 2022.
DEGIRO s’est fait épingler par les autorités financières allemandes (la Bafin, équivalent de notre FINMA en Suisse).
Des propres mots de DEGIRO à fin novembre 2022: "[La Bafin] a identifié des lacunes dans certaines pratiques commerciales et la gouvernance d’entreprise."
Le communiqué de presse poursuit en expliquant ses mesures prises suite à cet audit de la Bafin:
Faut savoir que la Bafin fait très gaffe à ce genre de suivi, car ils ont eu un cas de faillite d’un acteur financier et ne veulent pas que ça se reproduise.
Après, en soi, DEGIRO a vu une croissance fulgurante ces dernières années. Et qu’il faille freiner un peu pour s’assurer que tout est 200% sous contrôle est une bonne chose pour nous petits investisseurs européens.
Ça me rassure personnellement, car ça prouve que la Bafin sert à quelque chose, et qu’elle fait son job.
De plus, DEGIRO s’est vu assigner un représentant spécial de la Bafin fin février 2023. Son mandat est de garantir un suivi étroit de la mise en place des projets pour appliquer les mesures recommandées par la Bafin.
Avec en petit cadeau accompagnant ce représentant… une amende de 1'050'000€ pour avoir fait preuve d’imprudence.
En bref, étant moi-même client de DEGIRO pour le portefeuille d’investissements de mes enfants, je ne suis pas inquiet par ces nouvelles. J’y garde ces économies là-bas.
En détail: je pense que ça va jouer pour DEGIRO. Ces mesures de régulation imposées montrent simplement que leur maturité se construit encore. Après, quand tu les compares avec un Interactive Brokers fondé en 1978, et avec son fondateur toujours à la tête du navire, y’a pas photo selon moi!
Les deux brokers proposent une liste d’ETFs longue comme le bras. Mais il y a une différence clé entre leur offre: les ETFs américains ne sont pas tous disponibles chez DEGIRO.
En effet, il existe des régulations européennes (mais non-applicable encore en Suisse) qui demandent plus d’efforts pour mettre à disposition de tout investisseur européen des ETFs américains.
Sauf que ces régulations pour l’Europe ne sont pas applicables en Suisse.
Mais DEGIRO s’est simplifié la vie en mettant tout le monde au même régime, les Suisses inclus. Du coup, bah on n’a plus accès au meilleure ETF mondial qu’est l’ETF VT (dont le numéro ISIN est “US9220427424”), aussi connu sous le nom complet de “Vanguard Total World Stock ETF”.
De son côté, Interactive Brokers continue de faire la différence entre chaque jurisdiction. Donc en tant qu’investisseur suisse, on a toujours accès à ce fameux ETF VT.
Après, DEGIRO propose toujours l’excellent ETF VWRL irlandais (numéro ISIN IE00B3RBWM25).
Mais, l’ETF VT est mieux que l’ETF VWRL pour trois raisons:
Donc, si t’es un investisseur suisse en mode “acheter et conserver sur le long terme”, alors Interactive Brokers est meilleur avec son offre plus complète d’ETFs américains.
Un autre point important à prendre en considération quand tu effectues ton choix entre DEGIRO et Interactive Brokers, c’est la protection des dépôts.
Pour le coup, c’est le pays dans lequel est basé ton broker qui va édicter quelles régulations il suit en cas de faillite.
La maison mère Interactive Brokers est basé aux États-Unis. La société fait partie des membres du SIPC (pour “Securities Investor Protection Corporation”). Le SIPC est une société à but non lucratif qui protège les investisseurs depuis plus de 50 ans. Leur mission est de restituer aux investisseurs leurs liquidités et leurs titres lorsque leur société de courtage fait faillite.
De par cette adhésion d’IBKR au SIPC, tous les investisseurs qui utilisent IBKR voient leurs avoirs protégés jusqu’à 500'000 dollars US, dont une limite à 250'000 dollars US pour le cash.
De son côté, DEGIRO fait partie de la banque allemande flatexDEGIRO Bank AG. Chaque client profite donc d’une protection du cash non-investi jusqu’à hauteur de 100'000€ (grâce au système de garantie des dépôts allemand).
Maintenant, il faut bien comprendre que les titres que tu achètes en ton nom sont très souvent stockés dans un compte titres à ton nom, ET surtout séparé des comptes de ton broker. Donc si y’a une faillite, tu ne risques pas de perdre ces titres.
IBKR et DEGIRO pratiquent les deux la séparation des avoirs pour leur client.
Concernant le cash, l’avantage d’IBKR est de protéger tes liquidités jusqu’à 250'000 dollars US, contre 100'000€ “uniquement” pour DEGIRO.
Le dernier point auquel on ne pense pas forcément, c’est les langues supportées par DEGIRO et Interactive Brokers.
Sachant qu’on compte en Suisse de nombreuses personnes qui parlent plus facilement l’anglais que nos 4 langues officielles, c’est un critère qui peut devenir décisif pour plus d’un lecteur.
DEGIRO pour sa part est disponible en 4 langues pour le marché suisse: l’allemand, l’anglais, le français, et l’italien.
C’est dommage que DEGIRO ne se serve pas de sa présence dans de nombreux autres pays (et donc langues) tels le Portugal ou le finlandais. Mais bon, après, je les comprends car chaque texte est en fait spécifique pour chaque marché. Donc ça ferait beaucoup de boulot en plus pour peu de clients au final.
De son côté, IB propose ses services en 11 langues: anglais, allemand, espagnol, français, italien, russe, chinois (2 variantes), japonais, arabe, et hébreu.
Pour peu que tu parles une autre langue l’allemand, le français, ou l’italien, alors Interactive Brokers peut être plus avantageux que DEGIRO pour ta situation comme il supporte plus de langues.
Mis à part les éléments clés discutés plus haut, y’a 3 autres points que je voulais te détailler un peu.
Comme tu sais, on n’est pas des boursicoteurs sur le blog.
On achète en 30 minutes nos ETFs une fois par trimestre.
Et puis on boucle notre laptop pour retourner à d’autres occupations beaucoup plus enrichissantes :)
Du coup, que l’interface soit agréable ou pas, ou bien un poil trop complexe ou non: on s’en contrefiche!
Mais bon, avec l’avènement de l’expérience utilisateur dans le monde digital, on a vu les courtiers en ligne proposer de plus en plus des interfaces conviviales et faciles à utiliser même pour un néophyte.
IB et DEGIRO ne font pas exception.
Que ce soit pour leur application mobile ou leur plateforme web de trading, ces deux courtiers sont à égalité sur ce point de la facilité d’utilisation de leur outil de courtage en ligne.
Une des autres fonctionnalités importantes en tant qu’investisseur en bourse, c’est les rapports de portefeuilles d’investissements.
Tout d’abord dans un but de suivi de rendement (histoire de savoir comment ton portefeuille performe).
Et ensuite — et c’est certainement là où c’est le plus utile — lorsque tu fais tes impôts, avoir un outil de reporting efficace est clé (histoire de pas perdre des heures en clic et autres exports PDF).
De par mon expérience d’investisseur en ETFs américains (comme mon ETF VT préféré), Interactive Brokers est beaucoup plus poussé au niveau des rapports.
C’est super facile de retrouver par exemple tous tes dividendes étrangers et leurs impôts anticipés associés. Et ce, car tout est centralisé dans le même rapport unique et ultra complet.
Alors que sur DEGIRO, il te faut faire pléthore de clics.
Certaines parties comme les transactions sont disponibles dans l’interface web avec un filtre alors que d’autres informations ne sont disponibles qu’au téléchargement (PDF ou CSV).
Au final, Interactive Brokers s’en sort beaucoup mieux que DEGIRO concernant la fonctionnalité de rapport de portefeuille.
Un autre élément bien pratique est la disponibilité d’une app mobile et d’une application web de trading en ligne.
De tels outils permettent d’effectuer tes achats trimestriels depuis le fond de ton lit, via l’app mobile IBKR ou DEGIRO.
Et lorsque s’en vient le mois de février avec les impôts suisses, tu dégaines ton laptop avec l’app web pour pouvoir remplir avec aisance ta déclaration d’impôts.
Sur ce point spécifique, Interactive Brokers et DEGIRO sont aussi à égalité puisqu’ils proposent tous deux de bonnes applications mobiles et web.
DEGIRO est un bon choix si tu commences à investir en bourse ET que tu souhaites avoir un courtier en ligne basé en Europe. Ces frais de courtage sont très bas, et ses plateformes de trading (app mobile et web) sont faciles à utiliser pour un investisseur débutant.
Après, va chez Interactive Brokers si tu te lances dans l’investissement en bourse sur le long terme: les frais de trading les plus bas sur le marché, société existant depuis plus de 45 ans (!) et qui fut pionnière dans le courtage en ligne, et un accès aux meilleurs ETFs américains possibles en tant que Mustachian.
Et si tu veux absolument un broker en ligne basé en Suisse, alors je te recommande encore et toujours, Cornèrtrader qui est obtient la médaille de bronze de mon top 3 du meilleur broker pour investir en bourse en Suisse.
Et toi, tu t’es tourné vers quelle plateforme de trading entre Interactive Brokers et DEGIRO?
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T’as du bien rire en voyant le titre de mon article aujourd’hui!
MP qui s’intéresse aux assurances vie?!?
“Il n’a pas pu résister aux commissions indécentes des assureurs ou bien?!” t’entends-je marmonner derrière ton écran de smartphone.
J’te rassure, ce n’est rien de tout ça, je ne compte pas atteindre l’indépendance financière en Suisse à coup de bonus sur le dos des assurés, moi ;)
Qu’on soit clair: je n’ai toujours pas l’intention de souscrire à quelconque assurance vie suisse.
Au contraire, je suis toujours en train d’essayer de me dépêtrer de la mienne qui est actuellement liée à un pilier 3a… la pire erreur de ma carrière de frugaliste suisse…
Bref.
Il ne s’agit pas tant de moi dans cet article, mais plutôt de certain.e.s lecteur.rice.s du blog. Ces derniers m’écrivent pour me raconter leur histoire de vie.
Et c’est là que j’ai réalisé que ma vision Mustachian du monde des assurances vie (en résumé: tu n’en as pas besoin!) avait ses limitations.
Je m’explique.
Certains d’entre vous ont des situations familiales et/ou personnelles beaucoup plus difficiles que la famille MP.
Le dernier exemple en date est celui de Stéphanie.
Elle me racontait que oui, les assurances vie ne servent à rien si les deux conjoints bossent, et que chacun se débrouille… mais que dans son cas, en raison de soucis de santé récurrents de son conjoint (et de sa maman!), elle était un pilier pour ces deux personnes importantes dans sa vie. Et elle voulait pouvoir dormir sur ces deux oreilles en ne stressant pas chaque nuit à l’idée de ce qui arriverait à ses proches si elle venait à ne plus être de ce monde du jour au lendemain…
Ce qui m’a fait revoir ma copie: les assurances vie peuvent être utiles dans certains cas.
Dans la plupart, elles ne sont qu’un moyen pour les assurances de se faire de l’argent sur ton dos via des peurs insensées. Mais dans certains cas bien précis, ça peut s’avérer utile.
D’où la question de Stéphanie: “si t’étais dans ma situation MP, tu choisirais quelle assurance vie suisse? une assurance vie mixte avec un pilier 3a? ou bien une assurance vie pure?”
Pour toi qui lit en diagonale mes articles (pas bien! ;)), lis bien la phrase suivante et répète après moi:
Je ne prendrai JAMAIS d’assurance vie mixte liée à un pilier 3a car c’est la plus grosse arnaque jamais vue en Suisse!
Voilà, c’est dit!
Si tu veux en savoir plus, cet article de Bon à Savoir résume bien le problème des assurances vie mixtes liées à un pilier 3a.
Maintenant, voyons plus en détail quelles options existent de nos jours comme assurance vie risque pur en Suisse.
Car oui, le marché a drastiquement évolué ces 3-5 dernières années, au profit de nous, les Suisses lambda. Et les assureurs qui se faisaient une pétée de cash sur notre dos ont du souci à se faire avec les nouveaux venus sur ce marché juteux des assurances vie en Suisse.
En me renseignant pour ce type de produit sur internet que je n’utilise pas moi-même, j’ai (re)-découvert qu’une telle assurance vie en Suisse permet à tes proches et/ou toi de recevoir du cash dans deux situations:
Comme on va le voir, les meilleures assurances vie en Suisse te permettent de choisir quel(s) risque(s) tu souhaites assurer (et ça c’est pas donné par toutes les assurances :D) afin d’optimiser tes primes en fonction de tes besoins réels.
Je me suis donc mis dans la peau de Stéphanie, et ai commencé à chercher sur internet les différentes options d’assurance vie risque pur en Suisse.
Voici la liste de candidats que j’ai retenus:
Pour chacune de ces assurances vie, je vais comparer les primes en fonction d’un profil type selon les critères suivants:
Voilà donc les résultats de ce comparatif d’assurance vie en Suisse:
Comparatif assurance vie suisse pour les femmes
Comparatif assurance vie suisse pour les hommes
Comme tu peux le voir, il n’y a pas UNE meilleure assurance vie en Suisse. Le montant de la prime d’assurance vie décès dépend grandement des variables que tu insères.
On peut néanmoins ressortir quelques conclusions.
Effectivement, l’assurance vie suisse la plus avantageuse est:
Si on était dans une situation similaire à celle de Stéphanie, on choisirait une assurance vie risque pur qui ne nous engage pas.
C’est à dire que, suivant le montant qu’on souhaiterait couvrir, on partirait avec VIAC ou EmmaLife (bien que suivant la proposition d’assurance de SafeSide, si SquareLife par exemple, tu peux apparemment casser ton contrat sans frais supplémentaires chaque fin d’année).
L’idée derrière ce choix est que la vie peut tellement changer du tout au tout que tu ne veux pas signer un contrat sur 20 ans.
Par contre, dans certains cas comme par exemple avec des enfants et un parent malade, une durée fixe pourrait être plus intéressante.
Ça va vraiment dépendre de ta situation. Dans ce cas, on opterait pour SafeSide ou VIAC (cf. le tableau avec la meilleure offre en vert selon ta situation personnelle).
Assurance vie en cas d’invalidité
En planifiant cet article, je pensais faire un comparatif des assurances vie suisses décès et aussi invalidité. Sauf que, mis à part que ça prend une pétée de temps (mais ça c’est mon problème :D), le truc est que ça amène de nombreuses autres variables et ça donnerait un tableau illisible au final.
Ce que je te recommande donc si tu as besoin d’une telle assurance vie invalidité, c’est de calculer tes primes avec tes besoins réels en comparant les résultats de VIAC, EmmaLife, et SolidaVita. Selon mes tests, ce sont les trois meilleures assurances vie invalidité en Suisse (sachant que SafeSide ne propose que des assurances vie décès et pas invalidité).
SolidaVita
Aussi, sache qu’il existe une alternative uniquement germanophone: SolidaVita. De par mes comparatifs via Moneyland, elle est intéressante dans quelques cas. Mais sachant que je ne suis pas bilingue en en suisse allemand, je ne saurais te la recommander. Mais ça vaut peut-être le coup que tu y jettes un oeil si tu vis de l’autre côté du Röstigraben ;)
SquareLife
SafeSide est en fait plus un courtier indépendant et digital qui bosse avec différentes assurances, plutôt qu’un fournisseur d’assurance vie unique comme le fait VIAC via son partenaire (unique donc) Helvetia.
Et SafeSide est gagnant dans de nombreux cas grâce à son partenaire SquareLife du Liechtenstein. Par contre, sache que comparé à un VIAC/Helvetia, ils ont dizaines de questions de santé supplémentaires qui influent sur ta prime:
VIAC
Pour pouvoir souscrire à une assurance vie chez VIAC, tu dois être client d’un pilier 3a ou d’un 2ème pilier en libre passage chez eux. MAIS, la chose cool est que tu peux très bien ouvrir un compte et le laisser vide, et c’est OK pour eux (j’ai confirmé ça avec leur CEO).
Flexibilité, flexibilité, flexibilité
Je le répète ici, car ça peut avoir un sacré impact sur ton budget sur le long terme: ta vie va changer, que tu le veuilles ou non, et ce, même si tu planifies tout.
Du coup, je serais très prudent si je venais à souscrire à une assurance vie, et en prendrais très certainement une que je peux résilier chaque mois ou chaque année tout au plus.
Surtout car les primes et les acteurs sur ce marché évoluent constamment, et qu’un bon produit/prestataire aujourd’hui pourrait être mauvais dans quelques années.
Donc vérifie bien toutes les lignes de ton potentiel contrat d’assurance vie avant de le signer.
Comme bien souvent avec les fintechs, ils proposent des codes promo. Ils te permettent d’avoir un petit bonus en bienvenue qui est soustrait au montant de ta prime.
ATTENTION néanmoins, car comparé à d’autres produits comme les meilleures néo-banques suisses, je ne te recommande pas de t’engager dans un contrat d’assurance vie juste pour le bonus!
Et je répète une dernière fois: dans la plupart des cas, un Mustachian n’a généralement pas besoin d’assurance vie car il est autosuffisant et saura s’adapter aux challenges de la vie. Mais, on n’a malheureusement pas tous cette chance.
Donc allons-y pour les codes cashback de SafeSide et EmmaLife (VIAC n’en proposant pas car ils mettent tout leur budget marketing au service du produit, ce qui est une chouette stratégie aussi je trouve!), maintenant que tous ces WARNINGs sont expliqués:
Si tu as besoin d’une assurance vie, ça pourrait aider notre communauté Mustachian suisse si tu partages le raisonnement de ta décision afin d’avoir différentes situations et points de vue.
Tu peux faire ça via la section des commentaires ci-dessous.
PS: et au cas où tu es tombé sur mon blog en tapant dans Google la recherche “placement assurance vie en Suisse”, sache que NON, une assurance vie N’EST PAS un placement. Si tu veux faire fructifier ton argent en Suisse, je te conseille de l’investir en bourse ou (en immobilier) en suivant les conseils dans cet article dédié
Crédit photo en-tête: Tim Samuel via pexels.com
]]>Smile.car est pour moi la meilleure assurance auto frugale en Suisse. Elle propose les services habituels d’une assurance pour voitures: assurance accidents (casco partielle, casco complète) et assurance responsabilité civile. Elle est 100% en ligne. Et surtout: c’est l’assurance auto la moins chère de Suisse dans ma situation.
LES POUR:
LES CONTRE:
DISCLAIMER:
Si tu me lis depuis quelque temps, tu sais combien je hais le 95% des assurances.
Que ce soit pour ton assurance voiture ou pour ton assurance RC, la plupart des assurances concentrent beaucoup d’efforts à vendre de la peur et surassurer les Suisses.
Et tout ça à cause du système malsain de bonus individuels des assureurs.
Je parle en connaissance de cause, car j’étais moi-même plus que surassuré pour mon assurance auto en 2013, lorsque j’ai commencé mon aventure FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) en Suisse!
Et ne commence même pas à me parler des piliers 3a mixtes liés à une assurance vie parce que sinon je risque de sortir de mes gonds 🤯
Bref, quand une assurance comme Smile (anciennement Smile.direct) vient perturber le marché bien juteux des assurances peu scrupuleuses, ça fait du bien!
À la base, smile.direct une startup insurtech suisse qui est venue déranger le business tranquille et vieillot des assureurs en… 1994 déjà! Et ce en vendant leur assurance par téléphone (chaque époque sa révolution ^^).
Puis ils ont pris le virage du numérique avec l’avènement d’Internet en 1999.
Ils ont digitalisé et optimisé tous les processus afin de pouvoir réduire leurs coûts au minimum, et proposer des primes ultra concurrentielles.
C’est la même stratégie que la néo-banque neon free ou que le meilleur courtier en ligne Interactive Brokers: ils font de l’argent en étant les meilleurs et en comptant sur la quantité de clients.
Versus la plupart des autres assurances en Suisse qui reposent sur du marketing bien dégueu…
Avec une telle stratégie “300% de satisfaction client à tous les niveaux”, ça ne peut que fonctionner sur le long terme!
La preuve: en 2014, ils ont intégré le groupe Helvetia qui commençait à bien flipper de voir cet acteur leur piquer leur place de leader. Par chance, de ce que j’ai pu lire, Smile sont encore autant autonome qu’avant, et tant mieux!
Comme chaque année, je passe en revue mes dépenses récurrentes pour les optimiser au maximum.
Le but?
Économiser au maximum, pour investir la différence en bourse ou en immobilier, et me servir des revenus passifs créés pour être indépendant financièrement en Suisse à 40 ans :)
Et donc, qui dit dépenses récurrentes incluses mon assurance voiture.
Étant économe par nature, tout Mustachian qui se respecte optera pour une voiture frugale et fiable (comme ma bonne vieille Toyota adorée!)
Cela me permet d’opter pour cette stratégie d’assurance voiture:
Voilà, c’est plutôt rapide à appliquer :)
Chaque année, je me sers des comparateurs d’assurances auto du site web de bonus.ch (je n’aime pas celui de Comparis.ch, car il cache le nom des assureurs dans la vue liste).
Je rentre les informations de mon véhicule et celles du conducteur, ainsi que les critères de choix explicités au paragraphe précédent. Et je fais tourner la moulinette!
Et en un clin d’oeil je note les 3-4 meilleures offres d’assurance.
Puis, afin d’être sûr que le comparateur est à jour au niveau des données et informations affichées, je me rends sur le site de toutes les assurances et je refais le calcul sur leur propre site web.
Depuis début 2020, Smile a toujours été l’assurance voiture la moins chère selon mes critères mustachians.
J’ai encore vérifié l’année passée courant septembre (car souvent les contrats stipulent que tu peux résilier avec 3 mois de dédite pour la fin de l’année, sinon c’est reconductible sur une année). Smile.car était le moins cher.
Et idem aujourd’hui, comme tu le vois sur la capture d’écran ci-dessus: Smile.car est l’assurance auto la moins chère en 2024 pour un Mustachian.
En sus du prix, j’essaie toujours d’obtenir des informations à propos d’un nouveau produit possédant une app mobile en regardant ses évaluations et commentaires sur les App Stores d’Apple et de Google.
Car effectivement, les clients pas contents vont souvent utiliser ce canal de communication pour partager leur frustration.
C’est ce qui me rassure sur la prise en charge par Smile.car en cas de sinistres en voyant leur note:
Comme on est ici pour parler argent, voici ce que je paie pour assurer ma Toyota Prius chez Smile.car:
Quand je me rappelle que je payais CHF 1'680 en 2013 avant de devenir Mustachian…
Et là on est passé à CHF 321.30 par année.
Sur une décennie, en investissant en bourse cette différence chaque année, on parle d’économies réalisées de CHF 18'993!
Je me suis quand même penché sur la question des sinistres avec Smile, au cas où je doive m’en servir un jour 😅
Imaginons que j’ai eu un accident avec quelqu’un qui m’est rentré dedans dans une des côtes de Lausanne à cause du verglas…
On se serait parqué sur un parking lausannois pour faire un constat à l’amiable… sur le toit de ma Prius, par 3 degrés, les mains gelées…
Puis, en arrivant à la maison, je me serais rendu sur le site web de Smile — au chaud!
Et voilà la procédure que j’aurais suivie:
Comme tu peux voir, c’est vraiment très simple et efficace.
Après, si l’accident était plus complexe:
J’espère vraiment avoir des retours de ton côté si tu as déjà eu à gérer un sinistre avec Smile.car.
Je mets ci-dessous une courte FAQ pour les 2-3 questions que je reçois le plus souvent des lecteurs et lectrices du blog. En espérant que ça puisse t’aider :)
Le délai de résiliation d’une assurance auto est généralement de 3 mois. De nombreux assureurs ajoutent aussi une clause contractuelle de reconduction tacite annuelle de contrat. Donc si tu n’effectues pas ta résiliation avant le 30 septembre, alors tu es engagé jusqu’à la fin de l’année suivante.
L’assurance auto casco partielle en Suisse couvre les dommages causés à ton véhicule par des événements tels que le vol, l’incendie, la grêle et les collisions avec des animaux. Cependant, elle ne couvre pas les dommages causés par des accidents de la route pour lesquels tu es responsable.
La casco complète est l’assurance auto qui te couvre pour tous les dommages à ta voiture, même ceux que tu as causés toi-même lors d’un accident. Elle inclut aussi la couverture de l’assurance casco partielle, pour les dommages causés par des événements tels que le vol, l’incendie, la grêle, etc.
Depuis 2020, je suis un client satisfait par mon assurance véhicule Smile.car. Elle est pas chère et couvre tous mes besoins de conducteur Mustachian.
Si tu es aussi client chez Smile, laisse-moi savoir si tu as déjà dû gérer un sinistre, et comment tu as été satisfait (ou pas!) de leurs prestations. J’adapterai ma conclusion dépendant des retours reçus.
En attendant, si tu veux passer chez eux pour économiser sur ton assurance voiture, tu peux suivre ce lien pour obtenir CHF 50 de cashback (*):
PS: si tu es client neon ou VIAC, alors passe plutôt par leur marketplace car leurs offres partenaires sont encore plus intéressantes que la mienne ;)
(*) Ce symbole indique où mon article contient des liens d’affiliation. Si tu suis l’un ou plusieurs d’entre eux, tu ne verras pas de différence comparé à un lien standard — mais le blog recevra une commission d’affiliation. Je te remercie pour ça. Comme d’habitude, je n’écris à propos et ne passe en revue que les choses que j’utilise dans ma vie quotidienne, ou en lesquelles j’ai confiance.
]]>Aujourd’hui, c’est au tour de Beat Bühlmann, CEO de finpension.
Encore merci à lui d’avoir accepté mon invitation.
Voici donc l’interview avec le CEO de finpension:
Note importante: tu peux activer les sous-titres en français, s’ils ne se mettent pas automatiquement.
Et si tu préfères lire plutôt que de regarder la vidéo, alors voici la transcription de mon interview avec Beat.
OK, merci Marc de m’avoir invité.
Je m’appelle Beat Buhlmann et je suis le fondateur de finpension.
J’ai 40 ans, je suis marié et j’ai deux enfants, deux jeunes garçons. L’aîné a six ans, le cadet quatre, et nous avons aussi deux chiens, ce qui fait que je suis très occupé à la maison.
Si j’ai du temps libre, j’aime beaucoup courir, faire du vélo, les sports d’endurance sont donc très importants pour moi.
J’ai grandi à Kriens, à côté de Lucerne. J’ai deux frères plus âgés, des jumeaux. J’ai grandi dans un quartier où il y avait beaucoup d’enfants, c’était donc pour moi le cadre idéal pour jouer et apprendre.
Ma mère a cessé de travailler à la naissance de mes frères aînés. Et mon père avait un magasin d’optique dans la ville de Lucerne, il vendait et créait des lunettes et des lentilles de contact. Mais mes parents ont pris leur retraite entre-temps.
Moi, après l’école primaire et l’école secondaire, j’ai commencé un apprentissage de commerce à Lucerne.
J’ai ensuite commencé à étudier la gestion d’entreprise à l’université des sciences appliquées de Lucerne, en mettant l’accent sur la finance et la banque.
En 2006, j’ai eu l’occasion de rejoindre un grand groupe, l’un des plus grands hedge funds, pour y travailler. À cette époque, j’ai également commencé le programme CFA, le programme CAIO, que j’ai terminé en 2008, de mémoire.
il me manquait quelque chose… la possibilité de réaliser mes propres idées.
Je suis ensuite retourné à Lucerne, où j’ai eu l’occasion de travailler dans une banque privée dans le domaine de la recherche sur les hedge funds et de la gestion de portefeuille. Là aussi, j’ai passé de bons moments, j’ai pu apprendre beaucoup de choses, c’était très intéressant, mais il me manquait un petit quelque chose…
La possibilité de réaliser mes propres idées.
Comme tu peux l’imaginer, dans une ancienne banque privée ou dans une banque privée classique, l’environnement n’est pas très dynamique. Ainsi, lorsque je proposais, par exemple, de modifier un processus, je recevais souvent comme réponse : “Hé, nous avons fait cela pendant 20 ans, pourquoi devrions-nous le changer? C’est donc un peu l’état d’esprit qui prévaut.”
Et… j’ai dû prendre la décision de rester dans une cage dorée, avec une forte probabilité de ne pas être heureux à long terme, ou de quitter un peu ma zone de confort et de travailler sur quelque chose auquel je crois à 100 % et que j’aime vraiment. C’est ainsi que finpension a démarré en 2015.
Tu peux aussi ajouter un point supplémentaire.
Tu te demandes sans doute comment j’en suis arrivé à la finance. Je veux dire que j’étais déjà, quand j’étais très jeune, intéressé par les marchés financiers. J’ai donc commencé à acheter mes premières actions à l’âge de 14 ou 15 ans, donc très tôt.
À l’époque, il n’y avait pas de courtiers en ligne. Il faut donc s’imaginer que je suis allé à l’UBS, je suis allé au guichet, et… le problème, c’est que les frais de transaction s’élevaient à environ 80 francs par transaction!
C’est ainsi que les choses se passaient à l’époque.
Je voulais toujours acheter des actions, mais le seul moyen de gagner de l’argent était donc d’acheter des penny stocks (comme je n’avais qu’une petite somme à investir). C’est ainsi que j’ai commencé à m’intéresser aux marchés boursiers.
Quelques années plus tard, le Crédit Suisse a probablement lancé un courtier en ligne, U-Trade, et j’ai été très enthousiaste lors de son lancement. Les frais de négociation ont été ramenés à 40 francs suisses, mais ils étaient encore élevés, et puis, tous les courtiers en ligne ont émergé : Ameritrade, E-Trade, Schwab.
Et aujourd’hui, le stock picking n’en fait absolument pas partie.
C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de faire un peu plus de commerce, d’être un peu plus actif. Mais j’ai aussi appris l’existence de la bulle Internet. C’était donc mon premier véritable effondrement des marchés, si je me souviens bien.
Pour faire court, il m’a fallu quelques années pour apprendre à investir correctement. Je veux dire que j’ai payé mes apprentissages, j’ai tout parcouru. Et aujourd’hui, le stock picking n’en fait absolument pas partie.
Et je pense que ce qui compte vraiment à long terme, comme tu le sais probablement, ainsi que tes lecteurs, c’est la diversification et l’horizon d’investissement. C’est comme ça que j’investis aujourd’hui.
Voilà, c’est ça, c’est un peu mon histoire.
Je dirais que pour les affaires, Zurich Paradeplatz. Je suis un homme très structuré et j’essaie toujours d’être aussi efficace que possible. Dans les loisirs, je suis probablement plus le jet d’eau de Genève :)
Très honnêtement, je suis un peu mauvais quand il s’agit de lire, mais un livre que j’ai vraiment aimé est Principles de Ray Dalio.
Et c’est le dernier livre que j’ai offert à une amie.
Ce que j’ai un peu changé de mon côté, c’est que je cours beaucoup, en général cinq à dix heures par semaine, et j’ai commencé à écouter des podcasts, et c’est ce que je fais très souvent, j’aime beaucoup et je recommande souvent des podcasts à mes amis.
Par exemple, il y a beaucoup de bons podcasts, mais j’aime beaucoup le podcast de Tim Ferriss, puis le podcast “All In” et aussi un podcast sur l’entrepreneuriat, le podcast “How You Built This”.
C’est ce que je recommande généralement à mes amis et il est probable qu’à un moment donné, j’aurai plus de temps pour lire des livres, mais pour l’instant, j’écoute beaucoup de podcasts.
Je ne sais pas si l’on peut le dire ainsi en français, mais je dirai “Créer de bonnes habitudes”.
C’est ce que j’essaie de faire dans ma vie de tous les jours.
Créer de bonnes habitudes
Par exemple, notre bureau de Lucerne se trouve au quatrième étage. À Genève, nous avons également un bureau au cinquième ou sixième étage. Je ne prends jamais l’ascenseur, je monte et je descends toujours les escaliers. C’est l’une des habitudes que j’essaie d’intégrer dans ma routine. Et je pense que cela s’accumule beaucoup au fil du temps.
Et l’intégration dans ta routine peut se faire dans le domaine du travail, de la vie de famille, du sport, donc partout où tu peux adopter cette approche, je pense qu’elle aide beaucoup au fil du temps.
C’est une très bonne question.
Je veux dire que nous ne sommes pas intéressés par une exit, parce que travailler sur la vision que nous avons… avec l’équipe que nous avons, c’est extrêmement gratifiant pour moi.
Et ce n’est vraiment pas une question d’argent ou d’exit, il s’agit avant tout de réaliser une vision. Et nous voyons encore tellement d’opportunités dans le secteur bancaire, et nous sommes convaincus que nous n’avons fait que commencer le voyage avec finpension, qu’il y a donc encore beaucoup de chemin à parcourir, et il y a des projets très intéressants à venir.
Bonne question. En dehors des affaires, la famille passe avant tout, bien sûr.
Mais pour les affaires, pour finpension, je dirais que dans cinq ans, nous aurons la licence bancaire.
Avec une licence bancaire, nous pourrons également proposer des comptes épargne ou des comptes privé pour la solution du pilier 3a.
Je dirais alors que nous aurons plus de 10 milliards d’euros sous gestion. Nous augmentons de plus de 2 milliards par an.
Et je dirais aussi que les besoins en services bancaires de base que nous voyons, il y a environ quatre ou cinq de base que nous avons identifiés.
Quels sont ces besoins et quels sont ceux que nous considérons comme tels?
Le premier est celui des solutions de retraite, c’est ce que nous avons déjà.
Ensuite, le deuxième est probablement une solution d’investissement.
Et, troisièmement, il y a peut-être quelque chose de plus avancé comme l’épargne. Les comptes de trésorerie sont donc aussi ce dont vous avez besoin.
Enfin, le quatrième est le financement. Les hypothèques et ce genre de choses.
Et enfin, les paiements.
Ces cinq domaines sont donc probablement prévus à un moment ou à un autre sur notre feuille de route.
Et je dirais que dans cinq ans, nous devrions être en mesure de parler un peu plus en détail de ces cinq domaines.
Pas vraiment. Je veux dire que dans certains domaines, je vois un peu de risque, en particulier à travers les interventions réglementaires.
Cependant, nous sommes déjà diversifiés grâce à nos différentes offres, et je ne vois donc pas de grandes perturbations pour notre activité au cours des prochaines années.
C’est une très bonne question, mais je dois dire que non, probablement pas.
Je veux dire que c’est une très bonne chose que nous soyons en concurrence, afin de nous pousser mutuellement à trouver de meilleures solutions. Je veux dire que c’est, à mon avis, extrêmement important.
Et il faut voir que VIAC est en partie détenue par la banque WIR. Et nous voyons qu’il y a un grand avantage à être complètement indépendant des banques et des compagnies d’assurance.
Et…
Nous connaissons très bien VIAC. Nous avons donc des échanges de temps en temps avec eux.
Il y a quelques mois, mon cofondateur, Ivo et moi, sommes allés dîner avec les cofondateurs, Danny et Christian de VIAC. D’ailleurs, vous ne le savez probablement pas. Nous nous connaissons tous très bien, et nous avons déjà travaillé ensemble dans la même banque privée.
Nous connaissons très bien VIAC. Nous avons donc des échanges de temps en temps avec eux.
Ivo et Christian, mon cofondateur et l’un des fondateurs de VIAC, sont meilleurs amis. Les liens sont donc très étroits sur le plan personnel, du moins.
Cependant, Ivo et Christian sont également d’accord sur le fait que lorsqu’ils se rencontrent, ils ne parlent pas business.
Nous essayons de les séparer complètement, mais nous nous connaissons très bien et je pense que c’est une très bonne chose que nous nous poussions mutuellement à trouver une bonne solution.
C’est aussi une bonne chose d’avoir de la concurrence lorsque l’on propose de nouvelles offres.
Réponse très courte : nous n’avons aucune influence sur ce point.
Deux choses: quand je passe du temps avec ma famille et quand je fais du sport. C’est très important pour moi.
Je peux me vider la tête en pratiquant un sport d’endurance ou en passant du temps en famille. C’est ce dont j’ai besoin et cela me donne l’équilibre que je recherche.
Les deux premières années ont été extrêmement intenses. Je veux dire régulièrement plus de 100 heures de travail par semaine, c’était vraiment difficile. Et j’ai eu deux, je dirais deux défis majeurs à relever.
Le premier est la naissance de mon premier fils en 2017.
J’étais donc en train de construire l’entreprise et j’ai dû trouver un équilibre entre la vie de famille et le travail. Et ce n’était pas facile. Pourtant, tout s’est arrangé, mais c’était difficile.
Et le deuxième était… C’est quelque chose que beaucoup d’entrepreneurs connaissent, et c’est peut-être aussi une des raisons pour lesquelles les entrepreneurs échouent souvent. Je veux dire qu’il faut être très endurant. Disons qu’au bout de deux ou trois ans, tu ne perçois probablement toujours pas de revenus, mais tu as consacré beaucoup d’efforts à ton entreprise, et tu dois alors redoubler d’efforts pour atteindre un point de basculement.
C’est vraiment difficile et je pense que beaucoup d’entrepreneurs abandonnent sur cette voie, mais il faut passer par là. Et c’est ce qui s’est passé dans notre cas.
J’ai moi-même commencé en 2015 et à la fin de 2017, donc après deux ans et demi ou trois ans, nous avions un revenu d’environ 30'000 francs suisses. Je devais également payer un peu de salaire au cofondateur, ce qui a été une période difficile. Mais nous avons ensuite constaté que l’entreprise fonctionnait et que nous devions continuer à aller de l’avant et à persévérer encore plus fort. Mais c’est difficile au début, surtout, alors il faut persévérer, persévérer et persévérer.
Par rapport à aujourd’hui, cela a beaucoup changé pour être honnête.
Aujourd’hui, le travail repose sur plusieurs épaules. Lorsque j’ai commencé, s’il y avait un problème avec le site web, je devais me lever pendant la nuit pour essayer de le résoudre, et je devais donc m’occuper de tout.
Mais maintenant, j’ai tous les experts autour de moi et l’équilibre entre le travail et la vie privée est complètement différent, de sorte que nous avons maintenant une très bonne structure, avec environ 25 personnes dans l’entreprise.
La société est donc très bien établie et bien organisée aujourd’hui.
L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est également très, très bon pour moi. J’aime toujours, bien sûr, j’aime toujours travailler beaucoup, mais je ne travaille plus 100 heures par semaine. Je ne travaille plus que 60, 60 ou 70 heures par semaine.
Je connais le concept FIRE, mais pour être très honnête, ce n’est pas pour moi.
Bien que je sois une personne extrêmement rationnelle, j’aurais probablement des difficultés avec la phase de retrait, pour être honnête. Mon ambition, avec ce que je fais avec finpension, est également de me constituer un flux de trésorerie durable qui me permette de faire face à mes dépenses courantes.
C’est un concept un peu différent, mais j’ai probablement un problème, un problème mental avec la phase de retrait.
C’est aussi une sorte de concept FIRE que j’essaie d’atteindre, mais c’est légèrement différent.
J’essaie de ne pas prendre de décision sous le coup de l’émotion.
Ainsi, si j’ai quelque chose de vraiment important à décider, je vais au sport ou au moins je dors dessus, afin de pouvoir prendre une décision le lendemain.
Ce que je considère toujours comme très important et ce que j’essaie de faire, c’est d’écouter l’autre personne, d’essayer de comprendre son point de vue et, en cas dans le cas de finpension ou de toute autre décision importante, de m’accorder le temps nécessaire pour prendre une décision.
Et cela a porté ses fruits à plusieurs reprises.
Et lorsqu’il s’agit vraiment de finpension, par exemple, récemment, j’ai eu une opinion différente de celle des autres membres de l’équipe de direction, sur un nouveau produit.
Alors, j’ai essayé de comprendre leur point de vue. Je n’essaie pas d’imposer quelque chose, parce que je suis convaincu à 100% qu’ensemble, nous sommes beaucoup plus forts. J’ai beaucoup de personnes très intelligentes et très fortes autour de moi, et j’accepte donc qu’elles ne soient pas d’accord avec mon opinion.
Si j’ai quelque chose de vraiment important à décider, je vais au sport ou au moins je dors dessus, afin de pouvoir prendre une décision le lendemain.
Ensuite, nous allons de l’avant.
Et je pense que c’est ainsi que nous devons travailler. Je ne me mets pas dans une position où je dois décider. Nous sommes donc une équipe, et nous sommes beaucoup plus forts et intelligents en tant qu’équipe.
Et j’ai vraiment beaucoup de chance d’avoir une équipe aussi intelligente autour de moi.
Non, je n’ai pas eu de mentor direct. Néanmoins, il y a toujours eu des personnes que j’admirais, en particulier dans les emplois que j’ai occupés précédemment.
Il y avait un type qui avait de très bonnes compétences en matière de leadership. Un autre avait des connaissances approfondies en matière de recherche et je l’admirais.
J’ai donc essayé, et j’essaie toujours, d’absorber et d’apprendre autant que possible des différentes personnes que j’admire.
C’est la question à laquelle je voulais répondre. Je dirais qu’il faut me donner encore quelques semaines et que nous pourrons alors mettre en place la solution parfaite pour ta fille chez finpension :)
Bien sûr, je suis toujours partant pour une fondue et une bonne conversation. Je serai heureux de t’inviter!
J’aime essayer toujours de nouvelles choses, donc aussi de très petits restaurants et ils proposent très souvent de très bonnes expériences, mais il y en a un que je peux probablement recommander, il s’appelle FED, donc F-E-D.
Une équipe très créative est à l’origine de ce concept de “food sharing” (en français: partage de la nourriture). Tu commandes un menu, puis il est placé au centre de la table et tu peux partager la nourriture, tu peux essayer, tu peux goûter. J’aime beaucoup ce restaurant, qui se trouve dans le centre de Lucerne.
Si tu aimes aussi l’entrepreneuriat, je te recommande fortement le podcast “Acquired.fm”. Les deux protagonistes y racontent l’histoire des plus grandes sociétés, notamment celles de Berkshire Hathaway ou encore Amazon.
Je prends beaucoup de plaisir à les écouter durant de longue randonnées. Car effectivement, chaque épisode dure entre 2-4h et tu ne t’ennuies pas une seule seconde! Au contraire, j’en redemande ;)
Ou comment mêler développement personnel et santé.
S’il te fallait une preuve de plus que la diversification est LA voie vers la richesse sur le long terme, la voici avec l’exemple de Beat:
Pour faire court, il m’a fallu quelques années pour apprendre à investir correctement. Je veux dire que j’ai payé mes apprentissages, j’ai tout parcouru. Et aujourd’hui, le stock picking n’en fait absolument pas partie.
Comme il nous explique, il est passé par le boursicotage, y a beaucoup perdu, pour au final arriver à un portefeuille ennuyeux ET performant!
Si tu viens d’arriver sur site, considère-toi chanceux car tu vas pouvoir prendre un raccourci de plusieurs années sur ton parcours d’investisseur. À condition que tu choisisses la bonne stratégie d’investissement.
En discutant avec Beat, je me suis dit que j’allais lancé un petit pari sans aucun enjeu.
Je te parie que finpension, VIAC, et neon seront les leaders bancaires en Suisse dans 10 ans.
En 2033 donc, UBS sera en train de mourir lentement mais sûrement, en essayant de grapiller toujours quelques frais en mode “private banking”.
Il restera encore la BCV, sous perfusion du canton.
Mais toutes les autres banques auront disparues, ou feront tout autre chose que ce qu’on connaît de leurs services en 2023 (ou en tout cas, bien différemment).
On se reparle dans une décennie :D
Si tu es nouveau sur le blog, tu trouveras mon comparatif de pilier 3a sur cette page.
Tu peux utiliser le code promo finpension “MUSTBC” afin d’obtenir un crédit de frais de 25 francs suisses (à condition de transférer ou déposer au moins CHF 1'000 au cours des 12 premiers mois après la création de ton compte finpension).
Je suis moi-même client de finpension, et ne recommande uniquement les produits que j’utilise dans la vraie vie.
Et toi, tu retires quoi de cette discussion avec le CEO de finpension?
]]>Il y a environ une année en septembre 2022, j’apprenais que la BaFin (autorité de régulation des finances en Allemagne) émettait des exigences supplémentaires en matière de fonds propres au groupe détenant DEGIRO (flatexDEGIRO Bank AG et flatexDEGIRO AG).
Puis, en mars 2023, la BaFin a annoncé dans une publication:
Le 17 février 2023, l’autorité fédérale de surveillance financière (Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht — BaFin) a ordonné à flatexDEGIRO Bank AG de prendre des mesures pour s’assurer que l’institution dispose d’une organisation commerciale appropriée dans les domaines de la gestion des risques et de la prévention du blanchiment d’argent et pour limiter les risques.
Afin de garantir une bonne organisation des activités dans le domaine de la gestion des risques, la BaFin a ordonné à flatexDEGIRO Bank AG de remédier à plusieurs lacunes graves, en particulier dans ses contrôles internes, son système de rapports de surveillance et dans le domaine de la prévention du blanchiment d’argent.
Afin de contrôler la mise en œuvre des mesures ordonnées, la BaFin a nommé un commissaire spécial en vertu de l’article 45c (1) en conjonction avec le paragraphe (2) du KWG.
Dans ce contexte, la BaFin a émis le 7 février 2023 une ordonnance administrative définitive et contraignante imposant une amende d’un montant de 1'050'000 euros à flatexDEGIRO Bank AG.
L’ordonnance est fondée sur une violation des obligations en vertu de l’article 130 (1) de la loi allemande sur les violations des règlements administratifs (Ordnungswidrigkeitengesetz — OWiG) en conjonction avec des infractions punissables d’une amende en vertu de la KWG et du règlement européen sur les exigences de fonds propres (CRR).
En faisant mes propres recherches, j’ai vu que ce n’était pas alarmant.
Bien au contraire, ça prouve que le système financier a appris (un peu ^^) de ses erreurs du passé.
Mais quand même…
Ayant moi-même tout le portefeuille ETF de mes enfants chez DEGIRO, je suivais le sujet de près (comme je t’avais annoncé dans ma newsletter).
En décembre 2022, les signaux envoyés par DEGIRO étaient bons avec une extension de son management via des profils seniors, ainsi que des changements organisationnels à la tête des services de contrôle interne, de gestion des risques et de reporting réglementaire.
En septembre dernier, le commissaire spécial de la BaFin a évalué de nouveau la situation de DEGIRO (comme prévu par la loi).
À la suite de quoi, la BaFin a “approuvé la réapplication des techniques d’atténuation du risque de crédit pour les prêts sur marge de DEGIRO avec effet immédiat.”
Un peu du charabia pour moi…
Mais en lisant le communiqué de presse de DEGIRO, on lit en en-tête:
Augmentation du ratio CET1 à plus de 27 % suite à l’approbation par la BaFin de la réapplication des techniques d’atténuation du risque de crédit pour la marge DEGIRO.
- Diminution des actifs pondérés en fonction des risques du groupe d’environ 450 millions d’euros
- La structure solide du capital ouvre de nouvelles opportunités dans le cadre du processus de planification financière en cours
Le plus important dans ce texte pour moi étant le ratio CET1 qui est à plus de 27%.
Je ne connaissais pas sa signification jusqu’à aujourd’hui ^^
Comme défini par investopedia:
Le Common Equity Tier 1 (CET1) est une composante des fonds propres de catégorie 1 qui est principalement constituée d’actions ordinaires détenues par une banque ou une autre institution financière. Le CET1 est une mesure de capital qui a été introduite en 2014 comme moyen de précaution pour protéger l’économie d’une crise financière, en grande partie dans le contexte du système bancaire européen. Toutes les banques de la zone euro sont censées respecter les exigences minimales du ratio CET1 par rapport à leurs actifs pondérés en fonction des risques (RWA), telles que définies par les régulateurs financiers.
En cas de crise, les fonds propres sont d’abord prélevés sur le niveau 1.
CET1 n’est rien d’autre qu’un acronyme pour “ratio de solvabilité” pour une banque.
Le communiqué de presse de DEGIRO continue:
Sur cette base, le ratio Common Equity Tier 1 (CET1) du groupe flatexDEGIRO devrait augmenter à plus de 27% contre un ratio CET1 réglementaire d’environ 15,4%, ce qui entraînerait un excédent de capital réglementaire d’environ 100 millions d’euros.
Ces chiffres sont confirmés par ce que j’ai trouvé comme autre source de statistiques sur le web:
DEGIRO a grandi très vite sur les années 2018-2022.
Ils ont privilégié le focus sur un produit simple, clair, et efficace pour leur client. Et, selon moi, ils ont laissé un peu de côté avec la paperasse adminstrative de controlling.
Cette intervention de la BaFin montre que le système allemand d’auditing financier des institutions d’investissement fonctionne.
DEGIRO a pris ça au sérieux, en réglant les problèmes majeurs en moins de 12 mois. Autant au niveau du staffing que des réserves de cash.
Comme discuté avec la BaFin, ils ont encore 12 mois pour traiter des derniers points d’amélioration nommés par le commissaire. Ce qui est conforme avec le calendrier initial et à l’accord conclu avec la BaFin.
Je vais donc continuer à garder un oeil sur le fait qu’ils fassent bien leurs devoirs ;)
En attendant, je reste chez DEGIRO pour le portefeuille d’investissement de mes enfants.
Oui, DEGIRO est sécuritaire grâce à la ségrégation des actifs. Tout ETF que tu achètes est stocké par DEGIRO dans une entité juridique distincte, de telle sorte qu’ils ne soient pas accessibles aux créanciers de DEGIRO, même si DEGIRO était déclaré en faillite. Ça sert à protéger les investissements des clients.
Oui, le compte Custody existe toujours pour les clients qui l’avaient choisi à l’époque. De nos jours, DEGIRO ne propose plus l’option Custody aux nouveaux clients pour optimiser au maximum leurs frais. Ce qui veut dire que tes actifs (ETFs ou autres actions) peuvent être prêtés.
Mais ce n’est pas si grave, car DEGIRO couvre ces prêts d’action en cas de défaillance de l’emprunteur. Le risque se situe donc dans le cas où DEGIRO et le défaillant feraient faillite en même temps. Je considère ce risque comme minime.
Pour preuve, j’utilise moi-même ce système de prêt de titres avec Interactive Brokers (cf. mon retour d’expérience après une année sur ce lien). Et je l’utilise sciemment, car IBKR propose l’option d’avoir un compte “custody” (i.e. sans prêt de titres par défaut).
Néanmoins, je trouve dommage que DEGIRO ait arrêté de proposer un compte “Custody”. Même si je comprends leur stratégie de vouloir optimiser leurs frais au maximum, sachant qu’eux (comparé avec d’autres banques) la plupart de ces économies à leur client final sous forme d’offre très compétitive.
La BaFin est l’autorité fédérale de supervision financière en Allemagne. C’est une institution indépendante qui régule la finance allemande. Elle rapporte directement au Ministère fédéral des finances allemand. La BaFin l’équivalent de la FINMA en Suisse.
La FINMA est l’autorité fédérale de surveillance des marchés financiers en Suisse. La FINMA est l’équivalent suisse de la BaFin en Allemagne.
]]>730 jours pour être précis.
Comme beaucoup d’entre nous qui ont un projet perso à côté de notre job principal, je recherche toujours les bonnes pratiques et autres principes directeurs pour maximiser mes chances de succès avec le blog.
Et y’a à peu près deux ans de ça, je me rappelle être tombé sur un article très court qui expliquait que tu pouvais bien appliquer telle ou telle technique pour réussir ton side business, mais qu’en fait, y’avait un conseil très pertinent à suivre mais que personne ne suivait car beaucoup plus simple MAIS surtout beaucoup plus dur à suivre sur la durée…
Le conseil?
Consacrer au minimum 2 années à persévérer avec ton idée business.
Genre: “Tu te présentes à la tâche importante pour ton business tous les jours, pendant 2 ans d’affilé, quoi qu’il arrive.”
Très simple, mais beaucoup moins sexy — et surtout plus dur! — que telle ou telle stratégie de réseau social (🤢) te promettant un succès du jour au lendemain…
Parce que ça prend du temps. De l’énergie. Et de la persévérance!
Ça m’a interrogé.
Et en réfléchissant à mon propre parcours de bloggueur, je me suis rendu compte que si j’avais stoppé après ne serait-ce que 2-3 ans, je n’aurais JAMAIS vu le fruit de mon travail… qui se caractérise en plusieurs dizaines de milliers de CHF de nos jours (que mon “side business” me rapporte).
Y’a plusieurs types de métriques que tu peux mettre en place pour mesurer ton avancement avec cette persistence.
Par exemple:
Tu vois l’idée.
Le point essentiel étant d’avoir quelques choses de mesurables qui, tu sais, à un impact direct sur ton expertise (et donc ton succès) si tu le reproduis pendant deux ans, soit 730 jours (pour simplier) d’affilée.
Pour ma part, j’ai hésité entre un nombre de mots (pour mes articles de blog et autre livre) ou entre du temps passé à bosser sur le blog.
Sachant que je ne fais pas qu’écrire…
Je réponds aussi à un maximum de commentaires, je peaufine le moteur derrière le blog, je créé de nouveaux programmes, je mets à jour le forum, etc.
Plutôt que de procrastiner pendant des mois, je me suis décider de partir avec l’engagement suivant:
Passer 1h par jour à travailler sur le blog, pendant 730 jours (ouvrés) d’affilé
Et j’écris donc cet article aujourd’hui, car ça y est, je viens de passer le cap la semaine dernière! 🎉
D’ailleurs, je regarde à l’instant mon outil de tracking du temps (Toggl Track), et je vois qu’hier j’étais à 54 minutes seulement, donc je n’ai pas ajouté un +1 dans mon app mobile “Counter”, car rien ne sert de tricher avec soi-même.
Idem pour les vendredis que je consacre principalement au blog: la semaine dernière, j’ai passé 5h et 1 minute à préparer la v2 de mon programme d’investissemnt en bourse; et bien, je n’ai pas ajouter +5 à mon compteur, mais juste un +1 :)
À l’époque où je suis tombé sur ce fameux article, je me rappelle que je manquais de consistence.
Aussi, je n’étais pas à 80%, et je cherchais donc des raccourcis d’entrepreneurs.
Sauf que, les raccourcis de succès “du jour au lendemain” n’existent malheureusement pas…
Et après 730 jours…
Attends en fait, je regarde dans mon app “Counter”, car je me demande sur combien d’années en réalité j’ai effectué ces 730x 1h de focus par jour…
Outch!!!
Mon app mobile “Counter” m’indique avoir cliqué sur +1 la première fois le… vendredi 19 décembre 2019!
Je pensais que c’était en 2021, voire 2020 au plus tôt…
Mais en fait, ça va faire environ 4 ans que j’ai commencé cette routine, que je n’ai pas tenu de nombreuses fois, mais à laquelle je me suis raccrochée à chaque fois pour remonter en selle…
Je disais donc, après 730 jours où j’ai travaillé avec focus sur le blog, et bien je peux te dire que je vois effectivement une sacrée différence avec avant.
Autant en terme de production, car j’ai sorti entre temps (en plus de tous mes articles du blog):
… qu’en terme de conséquence de chiffres:
Inscrits newsletter | Revenus bruts (en CHF) | |
---|---|---|
2019 | 1'974 | 18'374.37 |
2020 | 3'706 | 98'619.36 |
2021 | 4'694 | 106'983.09 |
2022 | 5'260 | 128'782.44 |
Ici, je vais continuer avec mon app “Counter”, qui suit mon habitude de focus sur le blog 1h par jour, chaque jour qui passe.
Si toi aussi tu es sérieux avec quelconque idée de side-business, je ne peux que te recommander cette stratégie des 730 jours.
Surtout vu comme elle m’a aidé à garder le cap, avec les résultats que j’en ai tiré pour preuve.
Évidemment, tu te dois de choisir une activité qui fait du sens pour faire avancer le schmilblick! Et pas un truc superficiel comme “créer une carte de visite ou réfléchir à un nom de société”. Ce doit être une action qui, d’une part, te permette de te perfectionner dans ton activité, et d’autre part, qui ajoute de la valeur à ceux pour qui tu produis ce quelque chose.
Et toi, c’est quoi TA stratégie ou tactique pour réussir ton projet perso ou autre side business?
PS: impossible de remettre la main sur cet article… je sais que ça ne payait pas de mine, pas de page de vente ou autre, juste une réalité brute qui faisait du bien… si tu vois de quel article je parle (il était assez court comme 4-6 paragraphes max), très volontiers pour que tu me l’envoies :)
Crédit photo en-tête: pexels.com
]]>Car on doit passer par la case “téléphone mobile” pour notre plus grande ado…
Autant te dire que c’est réfléchi… depuis plusieurs années, nos deux (!) sont quasiment les derniers ou deux derniers de leur classe à ne pas avoir de natel.
Bien que les mentalités commencent à changer chez les parents, ça me rend dingue que plus de la moitié de la classe des moins de 10 ans ont tous un natel déjà… et je ne te parle même pas du contrôle parental inactif, avec des enfants laissés à eux-mêmes à regarder Squid Game (!!!) et autre dope comme Tiktok seuls dans leur chambre le soir…
Mais bref, je diverge :D
Voilà donc la question qui nous intéresse dans cet article.
Et surtout ça coûte combien ce genre d’abonnement jeune pour natel! Tu me connais ;)
Ce qu’on souhaitait principalement avec Mme MP:
Ah oui, car, petite précision: car il n’a pas droit au natel à l’école. Uniquement à la maison ou quand il part s’amuser avec des copains toute l’après-midi, ou autres activités extra-scolaires.
J’ai regardé autant les abonnements mobiles suisses spécial “jeunes” que les abonnements prepaid pas cher.
Et je me suis aussi aidé de Comparis avec leur comparateur pour “abos spécial enfants”.
Voici donc un petit aperçu des résultats de ma rercherche:
CHF 4.90 150 Mo / 4 semaines.
On s’est dit qu’il pourrait se servir de ça pour nous appeler par WhatsApp.
Mais connaissant les enfants, il aurait sûrement griller ça en vidéos YouTube en une après-midi dehors… et comme on veut éviter qu’il utilise internet hors de la maison, ça n’aidait pas non plus…
CHF 9.95 Tout illimité (appels, SMS, et internet).
Heu, non, car trop cher et beaucoup trop de choses dans cet abonnement mobile pour jeune :D
Paie ce que tu consommes. Appels illimités vers les réseaux Salt & Das Abo. Appels payants vers les autres réseaux. SMS payants. 100 Mo / mois.
On est chez Sunrise avec l’offre QoQa, donc ça ne joue pas pour nous.
Et on n’a pas envie qu’il se retrouve sans crédit pour nous appeler le jour où il a une urgence…
CHF 0.15 vers tous les réseaux de Suisse. 4.90 CHF / 500 Mo (valable 30 jours)
Idem, pas bon pour nous comme forfait mobile jeune, car risque de se retrouver sans crédit pile le jour où il veut nous appeler…
CHF 4 / 30j 40 min appel + 40 Mo surf.
Même problème que ci-dessous avec le Prepaid.
Plus on avançait, plus on se disait qu’on allait avoir le souci avec chaque abonnement ado Prepaid…
Idem que M-Budget, tous sont limités en mode Prepaid. Cool pour un adulte qui peut recharger son forfait mobile tout seul, mais pas cool en tant qu’abonnement mobile enfant.
Et on est finalement tombés sur cet abonnement mobile jeune Prepaid de Swisscom qui ne paie pas de mine…
CHF 5/mois Avec internet illimité MAIS avec une bande passante bridée à 128kbit/sec. Et aussi avec les SMS illimités.
Au début, je me suis dit “nan mais oublie, on veut pas d’internet illimité…”
Puis, en réfléchissant, je me suis rappelé la dernière fois que j’avais dépassé la limite d’un forfait internet mobile, et comment c’était LEEEEENT avec un bridage à 128kbit/sec!
Donc j’ai cherché: “est-ce que tu peux faire un appel WhatsApp avec 128kbit/sec”?
La réponse: oui!
On a donc choisi cet abonnement mobile jeune parfait pour nous.
Car pas de souci de prepaid, et notre ado qui se retrouve sans crédit en plein milieu du mois.
Pas de risque de dépassement de ouf.
Et pas de risque qu’il passe son aprèm dehors sur YouTube, parce qu’avec 128kbit/sec… 😅 bon après, on n’est pas dupe, il regarde ça sur le natel des copains du coup, mais bon.
J’étais parti dans l’idée qu’on lui prendrait un Prepaid au départ. D’une part pour qu’il soit vraiment limité, et d’autre part pour que ça ne nous coûte que quelques 1-2 CHF par mois.
Mais en discutant avec Mme MP, on s’est vite rendu compte que ça risquait de nous causer plus de problèmes que de gains, car elle risquait de tout bouffer le crédit (même par inadvertence avec une app qui tourne en arrière-plan).
Donc on a choisi cet abo mobile jeune de Swisscom (qui s’appelle Prepaid d’ailleurs!). Pour CHF 5/mois, il donne droit à:
Et toi, tu as pris quoi comme abo mobile suisse jeune? (quel prix et quelles conditions)
PS: je souhaite éviter le débat “natel ou non”, et “à quel âge”, dans cet article. Car, ce n’est pas le but premier de ce blogpost
Crédit image en-tête: pexels.com
]]>En deux mots, voici en quoi consiste ce programme:
Tu trouveras plus d’informations dans mon article initial.
Durant l’année qui vient de s’écouler, j’avais dans mon portefeuille:
Et voici ce que donne mon rapport d’activité entre septembre 2022 et septembre 2023:
Au total, pendant une année, j’ai donc gagné… CHF 4.86 en intérêts… Impressionnant :D
En y regardant de plus près, c’est mon ETF VT qui a été prêté les 95% du temps.
Donc si j’avais eu 1 million de francs suisses, j’aurais touché CHF 20 d’intérêts. Ergh.
Après, ça reste normal car les boursicoteurs s’amusent plutôt avec des actions Tesla ou Nvidia, qu’avec des ETFs VT.
Alors, légalement, je ne peux pas dire que c’est sans risque parce que tu prêtes tes titres en échange d’un collatéral.
Néanmoins, après une année d’expérimentation, je n’ai jamais fait usage du collatéral en garantie d’Interactive Brokers. Et je n’ai donc perdu aucune action ou autre ETF.
C’est dans le diable que se cache les détails…
Comme j’expliquais dans mon article l’année passée:
Quand vient le jour du paiement des dividendes, c’est celui qui possède le titre le jour J qui touchera ces dividendes. Mais pas d’inquiétude, car si ça t’arrive, IBKR te paie ce montant via une “Compensation tenant lieu de dividende” qui veut simplement dire qu’il te fait une note de crédit. Donc, tu ne perds pas le dividende. MAIS, via une “Compensation tenant lieu de dividende”, IBKR ne gère aucune demande de récupération de l’impôt anticipé… cet argent est perdu à jamais pour toi.
J’ai donc regardé en détails et effectivement, j’ai bien eu des compensations tenant lieu de dividende (visibles dans la section “Dividendes” de mon rapport d’activité IBKR):
J’ai ensuite regardé dans la section “Retenues d’impôts”, et IBKR retient aussi les impôts anticipés sur ces compensations tenant lieu de dividende:
La question qui vient ensuite est: est-ce que les impôts suisses vont accepter ces compensations tenant lieu de dividende comme des dividendes réels?
À ce jour, j’ai encore dû justifier de pas mal de documents pour 2022 envers les impôts (oh joie, le contrôle fiscal ^^). Et ils ne m’ont rien dit concernant ce point, et ont bien pris en compte tous les dividendes, y compris les compensations tenant lieu de dividende.
Mais clairement, le jour où ça pose souci niveau fiscal, je stopperai ce programme, car j’ai plus à y perdre en remboursement d’impôts anticipés US, qu’à y gagner les quelques francs suisses d’intérêts.
MISE À JOUR 24.11.2023: merci à Paolo qui vient nous éclairer à ce sujet! Effectivement, en Suisse, le prêt de titres (“securities lending” en anglais) est fiscalement traité de même façon que la détention directe des actifs financiers. Voire la lettre circulaire nr. 13 de l’AFC:
Même si c’est ridicule comme intérêts, ce programme Interactive Brokers a l’avantage de ne me demander aucun effort supplémentaire en gestion budgétaire ou de portefeuille.
Idem, je suis confiant en la société Interactive Brokers et son fondateur par rapport aux garanties qu’ils offrent en collatéral de ces prêts d’actions.
Néanmoins, j’ai un doute concernant les impôts suisses qui pourraient pinailler et décider de ne pas me donner de crédit d’impôts pour rembourser l’impôt anticipé pour ces compensations tenant lieu de dividende.
Mais vu que c’est passé tranquille cette année, j’ai décidé de garder le programme d’amélioration de rendement actif.
Je ne pense pas voir de grands changements les prochaines années concernant les intérêts qu’on touche. Mais sait-on jamais :)
Et comme d’hab, j’aime bien être “skin in the game” pour pouvoir parler concrètement de ces choses avec des vrais chiffres (et non pas de la théorie) — notamment le sujet des impôts.
Le programme d’amélioration du rendement des actions d’Interactive Brokers est intéressant pour faire travailler encore plus ton argent, sans prendre de risque inconsidéré. Néanmoins, ce programme s’adresse surtout aux investisseurs ayant un portefeuille d’actions spécifiques (comme Tesla) plutôt que d’ETFs mondiaux (comportant 8'000+ entreprises).
Même si le programme ne m’a rapporté que CHF 4.86 en une année, je vais le garder actif tout en conservant un oeil que ça ne me péjore pas niveau remboursement de l’impôt anticipé US.
Je ne pense pas devenir riche avec ça, mais on ne sait jamais de quoi demain sera fait… il suffirait que l’ETF VT devienne hype sur une semaine ^^
Je le conserve surtout par curiosité pour pouvoir en parler concrètement sur le blog.
Si tu veux tester toi-même, tu peux suivre ce lien pour savoir comment activer le programme d’amélioration du rendement des actions d’Interactive Brokers.
Et toi, t’as tiré combien d’intérêts via ce programme d’amélioration du rendement des actions d’Interactive Brokers? Et surtout, ce sont quels titres qui ont été prêtés? Et quid niveau remboursement de l’imputation forfaitaire d’impôt DA-1?
]]>J’en avais marre de passer des heures (OK, des dizaines de minutes plutôt) à réconcilier mon budget YNAB avec mes cartes de crédit suisses de Swisscard et Certo One.
Pour rappel si tu es nouveau sur le blog, je suis frugal et je n’utilise des cartes de crédit que pour le cashback qu’elles fournissent.
Sauf que tant que les banques suisses ne se seront pas décidées à ouvrir leurs interfaces (i.e. APIs) aux outils tels que mon app budget YNAB pour automatiser la réconciliation, et bien je devrai continuer de réconcilier manuellement les transactions.
Autant d’habitude, je suis à fond frugal en ce qui concerne les CHF (même si ça demande des efforts), autant là, le temps que ça me prenait sur les weekends commençait à ne plus valoir la peine comparé aux 200-300 francs suisses de cashback que je gagnais chaque année.
Après, j’ai commencé à me dire que si je faisais ça, j’allais bientôt prendre une femme de ménage pour optimiser mon ratio effort/rendement… et j’avais un peu un cas de conscience. Sauf qu’après réflexion, il y a une valeur dans ce qu’on enseigne à nos enfants (en tout cas à leurs âges) à prendre soin de son chez-soi vs. rentrer manuellement des transactions de carte de crédit.
Une fois mon cerveau convaincu par mon raisonnement (y’a du monde là-haut ^^), on a décidé de sauter le pas.
J’ai donc décidé de proposer à Madame MP qu’on bloque toutes nos cartes de crédit, et qu’on utilise plus que notre carte de paiement neon.
Effectivement, neon nous permet d’exporter toutes nos transactions au format CSV en un clic dans leur app mobile.
Puis j’adapte deux colonnes dans le fichier, et ensuite je l’importe dans mon application YNAB.
Alors clairement, on est loin de l’automatisation existante partout dans d’autres pays européens (et US évidemment), mais c’est déjà mieux que les vieux PDFs de Swisscard et Certo One!
Et je vois déjà les bienfaits en terme de rapidité et de justesse de notre solde dans notre app budget YNAB.
Et comme la frugalité est ancrée dans notre mode de vie, ça fait quelque temps qu’on ne rentre nos dépenses dans YNAB que deux fois par mois (plutôt que quotidiennement comme au début).
Histoire de ne plus se prendre la tête avec aucune transaction de carte de crédit (notamment les récurrentes tel notre abonnement mensuel de sauvegarde dans le cloud), j’ai redécouvert une fonctionnalité tellement pratique comparé à avant.
Le blocage de carte de crédit possible directement depuis mon application mobile.
Quand tu penses qu’avant il fallait faire opposition, et limite commander une nouvelle carte de crédit…
Et maintenant, il te suffit simplement de te connecter dans ton appli de carte de crédit Swisscard (ou Certo One!), et tu pèses sur “Bloquer la carte”.
Et en 3 secondes, ta carte de crédit est bloquée.
La digitalisation a quand même du bon, moi j’dis :)
Je dois aussi admettre que même si ça ne change guère notre manière de dépenser, le fait de se retrouver avec moins de 1'000 francs suisses sur notre compte neon, ça réfrène certaines dépenses…
Et si vraiment c’est une dépense essentielle, je me débrouille pour faire patienter le paiement après le versement de nos salaires le 25 du mois.
Et, si on doit vraiment payer tout de suite, alors dans ce cas je débloque notre carte de crédit, je paye avec cette dernière, et je programme un virement de mon compte neon vers ma carte de crédit une fois que les salaires seront payés.
Ah oui, parce que la stratégie des MP est simple:
Ça fait maintenant 1.5 mois qu’on a adopté ce nouveau système de carte de paiements avec Mme MP.
Et je dois dire que c’est le pied de ne pas devoir perdre du temps en réconciliation de cartes de crédit et de budget.
MAIS, je dois quand même t’avouer que, y’a deux semaines, quand j’ai dû payer un achat de plus de CHF 1'500, bah j’ai pas pu m’empêcher de ré-activer ma carte de crédit suisse Swisscard Cashback afin de choper les 1% de cashback… et pour ne pas avoir de facture de carte de crédit en fin de mois, j’ai fait un virement de mon compte neon droit derrière…
On ne se refait pas :D
En tout cas, je viens de me mettre un rappel dans 12 mois afin de te faire un débrief pour te dire si on garde ou si on rechange de système.
Et toi, cartes de crédit pour maximiser ton cashback, ou bien simplification au maximum pour optimiser le temps que tu passes à faire ton budget?
]]>Comme d’accoutumée, je me suis rendu courant octobre sur le meilleur comparatif d’assurance maladie en Suisse: le site officiel de la Confédération “Priminfo” (et non pas Comparis ou autre qui te placent des éléments sponsorisés au milieu des résultats de recherche avec lesquels tu peux vite te faire avoir).
Les lecteurs et lectrices qui suivent le blog depuis longtemps savent qu’on a été chez Assura pendant de nombreuses années.
Puis, remue-ménage en 2022, on a changé pour KPT qui était devenue l’assurance la moins chère pour l’année 2023.
C’était l’option la plus frugale qu’on ait pu trouver avec nos critères de recherche, à savoir:
Depuis début 2023, on payait donc les primes de caisse-maladie mensuelles suivantes chez KPT:
J’ai donc rentré les infos de la famille MP sur le site officiel “Priminfo” de la Confédération pour comparer les primes de caisse-maladie:
Le résultat du comparatif fut moins évident que l’année précédente:
Visana (Sana24) devient l’assurance la plus frugale pour Mme MP et moi-même en 2024.
Et, première fois pour nous, l’assurance maladie des enfants pour 2024 sera différente de la nôtre, car ils changent d’assurance maladie pour CSS en 2024!
Voilà de quoi on parle en chiffres, mensuellement:
C’est une belle claque comparé à l’année passée… on parle de 25% d’augmentation 💸
Mais, si on était resté chez KPT, on aurait payé CHF 1'005 pour toute la famille MP, soit CHF 112 de plus par mois!
Donc, en faisant ce changement d’assurance maladie en 2024, on parle d’économies annuelles de CHF 1'344 (= 112 x 12).
Et sur 10 ans, en investissant ce montant en bourse via mon courtier favori Interactive Brokers, ça nous fera CHF 19'877 de plus en poche!!!
Tout ça pour le petit effort d’envoyer un courrier recommandé pour résilier mon assurance maladie KPT, et remplir un petit formulaire pour souscrire nos assurances maladie chez Visana et CSS pour 2024!
Tout ça pour environ 1h15 de boulot, ça nous fait un beau rendement au final!
Si toi aussi tu décides de prendre ton assurance maladie LAMal chez Visana, je t’ai fait quelques captures d’écran de leur processus d’inscription (plutôt bien fichu):
Et la dernière étape:
Si toi aussi tu veux résilier ton assurance maladie LAMal (peu importe si KPT, Assura ou autre), voici un courrier type d’assurance qu’il te suffira de remplir, signer, et envoyer par courrier recommandé à ton assurance maladie avant le 30.11.2023:
Télécharger lettre modèle résiliation assurance maladie >
J’insiste sur le fait qu’il faut que tu dois dans les délais avec l’envoi de ce courrier, sinon ta demande de résiliation d’assurance de base ne sera pas prise en compte…
Ça fait bizarre de refaire tous ces changements d’assurance maladie… je suis limite heureux car j’ai l’impression de me revoir en 2013 quand j’optimisais tous mes contrats pour devenir le Mustachian que je suis aujourd’hui :)
Et sinon, petite note concernant KPT et Assura: même si j’ai résilié chez eux, je te confirme que ce n’est que pour une question de prime de caisse-maladie, car ça c’est toujours très bien passé et j’en ai toujours été très satisfait.
Et toi, tu résilies ton assurance maladie LAMal cette année? Si oui, tu vas chez qui? Avec le modèle assurance médecin de famille ou un autre? Et aussi, t’as un avis quelconque sur Visana et CSS?
]]>Et surtout son fondateur, Thomas Peterffy.
Un vrai cas d’école de “bootstrapped company” comme on dit.
Pas d’investisseur externe tels un fonds ou un VC (Venture Capital). Nada!
Et surtout, depuis la fondation d’Interactive Brokers en 1978, Thomas Peterffy n’a jamais revendu.
Durant les dernières décennies, je pense que plusieurs brokers US auraient bien aimé racheter IBKR…
Mais non!
Je m’étais toujours dit que j’aimerais vraiment parler avec ce Thomas Peterffy, pour voir qui se cachait derrière la photo officielle sur le site IBKR.
Alors imagine comment je suis content à l’heure où j’écris ces lignes…!
Car oui, j’ai eu la chance de pouvoir interviewer le fondateur d’Interactive Brokers :D
J’étais comme un gosse à Noël (sauf que c’était fin juillet).
Voici donc l’interview avec le fondateur et président d’Interactive Brokers (tu peux activer les sous-titres en français, si pas automatique):
Et si tu préfères lire plutôt que de regarder la vidéo, alors voici la transcription de mon interview avec M. Peterffy.
Je suis né et j’ai grandi en Europe, à Budapest, et à 21 ans, je suis parti rendre visite à des parents qui possédaient un chalet à Lucerne (en Suisse).
C’est donc là que je suis allé, et j’ai passé des mois là-bas avec eux, à vivre pour la première fois sans socialisme et sans peur.
C’était super.
De là, je suis allé à München, où j’ai passé quatre mois à attendre mon permis d’entrée en Amérique, puis je suis parti de là pour l’Amérique.
En Amérique, il m’a fallu beaucoup de temps pour me sentir chez moi, d’autant plus qu’au début je n’avais pas d’argent et que je vivais dans des conditions encore pires qu’en Hongrie.
De nos jours, quand je vais en Europe, je dois toujours m’avouer que je me sens plus chez moi en Amérique qu’en Europe.
Je suis plutôt Paradeplatz.
Je préfère me tenir sur un sol solide… la terre ferme et sèche!
J’ai grandi dans la Hongrie socialiste où régnait la censure, mais j’ai eu beaucoup de chance car ma grand-mère possédait une bonne bibliothèque contenant tous les classiques écrits bien avant la Seconde Guerre mondiale, et elle les a acquis avant la Seconde Guerre mondiale.
J’ai donc découvert la libre entreprise auprès de Dickens et Thackeray, de Goethe et Balzac, de Victor Hugo, de Stendhal et de Zola, et de nombreux Hongrois que vous ne connaissez pas… mais rétrospectivement, ils vont tous de pair dans mon esprit maintenant.
Ensemble, ils forment une image composite de la condition humaine et une image que j’ai trouvée vraie dans la vie.
Le besoin constant de nourriture, de sexe, de position sociale, mais aussi la façon dont les gens se rapportent au travail, à l’argent et aux affaires, l’ambition, le dynamisme, la foi et la moralité… ces traits sont tous décrits et très bien expliqués dans ces livres.
Et ces livres m’aident à naviguer dans la vie.
Je dirais de faire ce que vous pouvez aujourd’hui, et de ne pas attendre demain.
Faites ce que vous pouvez aujourd’hui, et n’attendez pas demain!
Construire IBKR a donc été pour moi l’aventure fantastique de ma vie.
Je profite de presque chaque minute.
C’est un grand plaisir pour moi de pouvoir me fixer des objectifs, d’identifier et de résoudre des problèmes, et de voir l’entreprise grandir et prospérer.
En conséquence, je ne peux rien imaginer d’autre que je préfèrerais faire ou trouver plus intéressant ou satisfaisant que de continuer sur cette voie aussi longtemps que possible.
Maintenant, lorsque vous avez de l’argent, l’argent change de caractère aux yeux d’un entrepreneur.
Au fur et à mesure que l’entreprise se développe au départ, l’entreprise prend de l’argent personnel et concentre donc une attention particulière sur les revenus et les dépenses.
Ils dominent la mission.
Au fur et à mesure que l’entreprise mûrit, les revenus et les dépenses font partie de la mission.
Et les entrepreneurs ne pensent pas beaucoup à l’argent d’un point de vue personnel. Tout tourne autour de la mission de l’entreprise ensuite.
Nous allons certainement essayer de fournir à nos clients ce qu’ils veulent.
Je pense que la réglementation dont vous parlez ne s’applique qu’à certains titres US en particulier.
Les régulateurs des ETFs examinent souvent les produits et les pratiques sous un angle différent.
Nous allons certainement essayer de fournir à nos clients ce qu’ils veulent.
Ils veulent souvent protéger les investisseurs impulsifs et mal informés au détriment des investisseurs bien informés.
Ils sont prêts à dépenser 10$ ou même 100$ pour éliminer 1$ de préjudice.
Malheureusement, ce faisant, ils mettent du sable dans les rouages de l’économie.
Ils n’y peuvent rien.
Ils sont réglementés…
Je ne pense pas que quoi que soit puisse nous perturber à ce point-là, tant que nous faisons preuve de diligence et que nous réfléchissons constamment à la manière de tirer parti des technologies et des développements futurs afin d’élargir nos services, et de les améliorer, et de les fournir de manière plus rentable.
C’est de ça qu’il s’agit.
Je commence donc chaque journée avec mes rapports de la veille.
Voir de plus en plus de clients accéder à la plateforme, constater une utilisation accrue des outils et des améliorations, une réalisation des bénéfices croissants de nos clients, tout ça m’enthousiasme et me motive.
Puis essayer de discerner quels nouveaux produits ou outils pourraient améliorer l’expérience des clients sur la plateforme, puis essayer de les créer me donne des frissons.
J’aimerais avoir encore plus de sensations fortes :)
Et j’aimerais faire plus de choses plus rapidement et mieux.
Le fait est que je n’ai jamais trouvé comment faire plus de choses en même temps, excepté en embauchant plus de personnes mais tout en restant excellent (en globalité: eux + moi).
Voilà donc mon défi: c’est difficile de développer une entreprise prospère sans la conduire à la médiocrité.
Écrire clarifie l’esprit.
Je liste tous les choix et résultats possibles sur une feuille de papier.
Ensuite, j’attribue des probabilités associées que j’essaie d’évaluer et la valeur relative de chaque résultat.
Ensuite, je multiplie la probabilité par la valeur, et le plus gros chiffre gagne.
Il s’agit d’évaluer les probabilités.
Tout comme dans les affaires, le trading ou l’investissement.
Écrire aide à clarifier l’esprit.
Je n’avais pas de mentor.
J’ai toujours été sûr de ce que je voulais faire, même si, rétrospectivement, je n’aurais pas dû l’être.
Heureusement, je suis entrée dans un domaine qui avait cruellement besoin d’automatisation et j’avais les compétences et l’ambition nécessaires pour le faire.
Des personnes formidables m’ont aidée en cours de route.
Ils travaillent tous encore avec moi aujourd’hui.
Il est vrai que j’ai onze ans de plus que mon associé le plus âgé.
Mais chez IBKR, nous prenons du plaisir à travailler.
Personne ne prend sa retraite.
Nous regardons ce que nous construisons et nous en sommes tous fiers.
Je ferai tout mon possible pour essayer de la convaincre à quel point le monde de l’investissement est fascinant et pourquoi il vaut la peine d’en apprendre davantage à ce sujet.
J’essaierais de lui expliquer et d’illustrer par des exemples que dans une économie de marché libre, tout comme les enfants à l’école, nous nous faisons tous concurrence pour savoir qui est cool.
Nous nous organisons souvent en groupes pour produire des biens et des services, et c’est bien parce que cela répond à nos besoins, n’est-ce pas?
Nous produisons des objets tels que des iPhones, des écrans d’ordinateur, des vélos électriques et des films.
Je voudrais lui montrer comment toutes ces choses se disputent son attention et son choix en tant qu’utilisateur.
Ainsi, les entreprises et les groupes de personnes proposant les meilleurs produits et les meilleurs prix se développent et les autres font faillite.
C’est une course, une compétition, c’est amusant, c’est cool et rentable de pouvoir choisir les gagnants.
Et c’est bien, car en tant que consommateurs, nous améliorons notre qualité de vie.
Je trouverais donc des produits similaires qu’elle utilise ou qu’elle choisit en magasin et je lui montrerais que par ses choix, elle participe à l’économie en tant que juge au concours avec ses achats, elle sélectionne les gagnants.
En tant qu’investisseuse, elle essaie d’avantager les gagnants en faisant grimper le cours de l’action, en donnant à l’entreprise son investissement sous forme de vote d’approbation que l’entreprise peut utiliser pour se développer et produire des produits plus nombreux et de meilleure qualité.
Les entreprises qui proposent les meilleurs produits gagneront et elle fait partie de ceux qui y aident ce dénouement à se produire.
C’est vraiment cool.
À la fin, je lui dirais qu’il serait intéressant qu’elle apprenne à investir MAIS, en attendant qu’elle le fasse, elle devrait simplement acheter l’ETF Vanguard VT.
MAIS, en attendant qu’elle s’intéresse au fonctionnement du monde de l’investissement, elle devrait simplement acheter l’ETF Vanguard VT.
Si vous pensez à la recherche, dans ce cadre, nous devons essentiellement rassembler d’énormes ensembles de données, les analyser et les distiller.
L’esprit humain n’est pas vraiment capable de le faire.
Les ordinateurs peuvent le faire.
C’est donc ce que fait essentiellement l’IA, rassemblant de nombreux points de données et déterminant où ils pointent.
Je pense donc que de plus en plus d’entreprises utiliseront l’IA pour prédire les résultats financiers de diverses entreprises et les mettront à la disposition de certains conseillers en investissement qui géreront ensuite les portefeuilles de leurs clients.
Sur cette base et sur ce que nous faisons chez Interactive Brokers, nous nous préparons à être en mesure d’offrir ce service aux conseillers financiers et aux clients individuels.
En fait, nous disposons déjà de l’un de ces outils, appelé Toggle AI, qui est mis à la disposition de nos clients, et qui évalue en permanence les titres individuels. Cette IA vous indique quelles sont les chances d’une action d’atteindre certains cours, etc.
Donc, en gros, je garde tout mon argent dans l’entreprise, presque tout mon argent.
Il est donc important pour moi que l’entreprise réussisse, non seulement de ce point de vue, mais aussi de mon héritage.
Je veux donc m’assurer que nous avons beaucoup de monde prêt à prendre la succession, en commençant par des personnes dans la vingtaine jusqu’à Milan (ndlr: Milan Galik, actuel CEO d’Interactive Brokers), qui a une cinquantaine d’années, et qu’il y ait un large éventail de personnes à prendre la relève dans les décennies à venir.
Voici ce qu’on va faire: si je vais en Suisse prochainement, car je n’y suis pas allé depuis longtemps, mais quand j’irai, je vais à notre bureau de Zurich et donc, je vous emmènerai manger une fondue Kirchwaser :)
Le proverbe est connu et peut paraître simpliste.
Ma mère me l’a assez répété: ne procrastine pas, et fais ça maintenant plutôt que de dire que tu le feras plus tard!
Mais cette fois ça a résonné en moi, car je suis en train de lire l’excellent livre “War of Art” de Steven Pressfield. L’auteur y parle de cette “Résistance” que toute personne qui crée quelque chose (auteur, peintre, musicien, sportif, etc.) doit affronter… chaque matin. Et la solution est d’abord de conscientiser que cette “Résistance” existe, puis ensuite, de simplement commencer à faire ce que tu “dois” faire sans te poser de questions ni y réfléchir.
Et une fois lancée, comme par magie, la Résistance disparaît.
C’est ce que je vis régulièrement devant la tâche de commencer un nouvel article depuis la page blanche…
Et pourtant, à chaque fois que je m’y attelle, 5 minutes après je me demande pourquoi ça me paraissait autant dur…
Comme à mon habitude ces jours lorsque je veux comprendre un concept dans son ensemble (et éviter mes “blind spots”), j’ai demandé à mon coach ChatGPT de me lister les conséquences négatives de la procrastination:
Bref, je plussoie Thomas Peterffy: arrête de procrastiner et de te poser les questions sur si/quoi/comment tu devrais faire cette tâche que ton subconscient sait important, et FAIS-LA MAINTENANT!
J’ai trouvé le passage à propos de la fortune nette et la mission de son entreprise très intéressant.
Pour ma part, jusqu’à passer le cap du million de francs suisses de fortune nette, je mettais un gros focus sur l’accroissement de notre fortune nette.
Mais depuis quelques mois (voire une ou deux années) que le blog a une certaine traction et visibilité, je commence à comprendre ce que M. Peterffy veut dire…
Ma mission d’aider chacun des lecteurs prend le dessus de plus en plus, car je sais au fond de moi que mon “volant d’inertie” (“flywheel effect” en anglais) FIRE est démarré et que je vais l’atteindre.
Du coup, mes considérations tournent de plus en plus autour de ma mission, mon pourquoi.
J’ai retiré deux bonnes nouvelles de cette partie de l’interview:
Tant que cet état d’esprit sera la clé de voûte d’IBKR, je peux te dire que je vais rester chez eux :D
“C’est difficile de développer une entreprise prospère sans la conduire à la médiocrité.”
Pour le voir moi-même dans mon entreprise et chez certains de mes clients, je ne peux que rejoindre M. Peterffy dans sa réflexion.
Si seulement plus de CEOs suivaient cette devise de maintenir l’excellence peu importe le niveau et la taille de leur société, tout le monde en bénéficierait des employés aux clients finaux.
J’ai vraiment rigolé quand le président d’Interactive Brokers est parti dans cette tirade explicative de l’investissement adressé à ma fille!
Mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était la conclusion:
En attendant qu’elle le s’intéresse au fonctionnement de du monde de l’investissement, elle devrait simplement acheter l’ETF Vanguard VT.
Si même quelqu’un d’aussi impliqué dans la finance pense que cet ETF VT est le parfait moyen d’obtenir le meilleur des deux mondes du rendement et de la simplicité, c’est que je ce que je raconte est pas si pire que ça :D
On a discuté en off de ce qu’il pensait du mouvement FIRE.
Sa réponse fut sans appel: “Désolé, mais je ne connais pas ce mouvement [FIRE]… et sachant que je ne vais jamais prendre de retraite, je crois que tu t’adresses à la mauvaise personne ^^”
D’une part, je trouve ça rassurant et cool que Thomas Peterffy ait cette mentalité (ainsi que ses employés dont le CEO d’IBKR), car c’est forcément bénéfique pour moi/nous en tant que clients d’Interactive Brokers. Effectivement, un tel état d’esprit ne les fera pas revendre à un plus gros groupe qui ne chercherait ensuite qu’à rendre profitables leur investissement sur le court terme au détriment des clients finaux.
D’autre part, sa réflexion de “je ne prendrais jamais de retraite” m’a rappelé la citation de Jean-Claude Biver (ancien CEO de la marque horlogère Hublot) lorsqu’il a annoncé lancer une nouvelle marque à 73 ans:
On ne peut pas mettre sa passion à la retraite!
Tout ça ne fait que me confirmer que ce que je souhaite dans le mouvement FIRE, ce ne sont que les deux premières lettres: Indépendance Financière! La retraite comme le commun des mortels se l’imaginent (plage et cocktails 24/7), ce n’est pas non plus pour moi!
Si tu es nouveau sur le blog, sache que j’ai créé un guide complet sur Interactive Brokers.
Il t’explique notamment comment ouvrir un compte Interactive Brokers, et comment acheter tes ETFs via la plateforme de courtage d’IBKR.
Et toi, que retires-tu de cette interview avec le fondateur d’Interactive Brokers?
Avertissement: il y a des liens d’affiliation présents dans cet article. Tu peux aussi trouver les mêmes informations en faisant une simple recherche Google Amazon. Pour rappel, je ne recommande que des produits que j’utilise moi-même dans la vie de tous les jours
]]>Si tu lis ce blog, les chances sont grandes pour que ta situation soit similaire à la sienne:
Sauf que ce type de profil comporte un risque… lié à l’impact des fluctuations de change.
Mais tranquille hein, le but n’est pas de te faire peur. Bien au contraire, on va voir dans cet article le concept de couverture du risque de change, son objectif, ainsi que ses avantages et inconvénients.
Et comme d’accoutumée, je t’expliquerai en fin d’article ce que moi je fais pour mon propre portefeuille d’ETFs en tant qu’investisseur suisse.
Le risque de fluctuation de taux de change désigne le danger que la valeur d’une devise puisse changer au fil du temps, ce qui peut influencer positivement ou négativement la valeur de tes investissements ou transactions internationales.
Prenons un exemple.
On va partir du principe que tu investis dans l’ETF VT en dollars US (USD), et que ta monnaie de base est le franc suisse (CHF).
Pour faire simple, on dira que tu achètes ton ETF VT à 95 USD. Au moment de ton achat, 1 CHF équivaut à 0.88 USD (exemple fictif, non représentatif du taux de change actuel). Donc pour acheter un ETF VT, tu vas débourser CHF 107.95.
6 mois plus tard, tu décides de revendre ton ETF, parce que maintenant il vaut 120 USD au lieu de 95 USD à l’achat 🎉
Si le taux de change est toujours le même (1 CHF = 0.88 USD), alors tu vas repartir avec CHF 136.36 (120 USD / 0.88 USD/CHF).
Pas mal, tu viens de gagner CHF 28.41 (= 136.36 — 107.95).
MAIS, imaginons maintenant que durant les 6 mois qui se sont écoulés, le taux de change n’est plus de 1 CHF = 0.88 USD, mais de 1 CHF = 1.45 USD.
Du coup, après 6 mois, en revendant ton ETF VT (acheté à 95 USD et qui en vaut maintenant 120 USD), tu ne récupèrerais plus que CHF 82.76 (= 120 USD / 1.45 USD/CHF).
Outch!
Dans ce nouveau scénario où le taux de change USD/CHF a fluctué, on voit que tu repars avec CHF 82.76 au lieu de tes CHF 107.95 d’investis. Et ce, alors même que la valeur de l’ETF VT en elle-même a augmenté…
En gros, la fluctuation du taux de change a bouffé tes gains…
Pire encore, tu y as perdu de l’argent!
C’est donc là que tu te poses la question: comment couvrir le risque de taux de change? :D
La couverture du risque de change est une manière de se protéger contre les fluctuations des taux de change entre différentes devises.
Pour faire simple: tu peux acheter une sorte d’assurance qui te garantit le taux de change (CHF/USD dans notre cas) à une date dans le futur.
Dans notre exemple ci-dessus, si tu avais utilisé une couverture du risque de change, tu aurais donc capturé l’entièreté de la plus-value, c.-à-d. CHF 28.41 (car prix d’achat = 107.95, et prix de revente = 136.36).
Techniquement, t’as trois manières de t’assurer un taux de change fixe entre deux dates:
On fait une petite pause “Retour à l’Uni” parce que tout ça est du charabia — même pour moi!
“Hmmmm, mais c’est cool ça MP comme solution!” t’entends-je déjà réagir.
Mais attends un peu! Y’a rien de gratuit dans la vie… t’as cru quoi :)
Continuons juste avec l’autre définition:
Et enfin la dernière définition du jour (argh, on se croit vraiment à l’Uni ici ^^):
Maintenant qu’on a fini le cours de finance, revenons à la réalité :D
Parce que je te rappelle un de nos objectifs ici: investir en bourse en maximum 30 minutes par trimestre.
On n’a pas que ça à faire que de passer notre temps sur des plateformes de trading (la vie vaut mieux que ça!) pour acheter des contrats à terme!
Et on est (aussi) un peu fainéant quand même ^^
Donc clairement, on ne va pas s’amuser à couvrir le risque de fluctuation du taux de change de nos ETFs à la mano!
À croire qu’on n’est pas les seuls, car, bien évidemment, le monde de la finance a déjà prévu le coup avec les ETF “hedged”. En bon français, “hedge” ça veut dire couverture (et “hedged” veut dire “couvert”).
Donc quand tu vois “hedged” dans le nom d’un ETF, ça veut dire qu’il intègre une couverture de change.
Concrètement:
Un ETF “hedged” gère automatiquement pour toi le risque de fluctuation du taux de change via (dans la plupart des cas) des contrats à terme.
Du coup, maintenant, bah la question qui tue: est-ce que ça vaut le coup de prendre un ETF hedged vs. un ETF non-hedged?
Quand tu lis mes explications ci-dessus, tu te dis que faut clairement que tu prennes cette couverture contre le risque de change.
Parce que t’as pas envie de voir tous tes gains boursiers réduits à zéro lorsque tu reconvertis tes USD en CHF…
En tout cas, c’est ce que moi je me suis dit en 2013 lorsque j’ai commencé à investir en bourse…
Sauf que j’avais bien tort :D
Parce que comme toute bonne assurance qui se vaut: bah c’est pas gratuit!
On parle d’environ 3% additionnels (en 2023) de frais d’assurance… donc sur un portefeuille de CHF 500'000, ça équivaut à un surplus de frais de CHF 15'000 par année!
Alors, effectivement, c’est pas donné. Mais bon, si ça te permet de gagner 6% de rendement par exemple, bah ça vaut quand même le coup.
J’ai donc cherché ensuite ce que les papiers de recherche économique disaient.
En résumé: pour un investisseur suisse (devise de base en CHF) qui investit sur le long terme dans un ETF mondial (ETF VT par exemple), rien ne prouve qu’une stratégie de couverture de change améliorerait son rendement ou réduirait son risque. MAIS rien ne prouve non plus que ça l’impacterait négativement. 1 2 3
Par contre, un truc qui est sûr, c’est qu’en ne couvrant pas tes investissements contre le risque de change, tu bénéficies d’une diversification supplémentaire au niveau des devises (car chaque société de ton ETF mondial est active dans sa propre devise).
Donc, dans le cas précis d’un investissement long terme dans un ETF mondial, mon choix se tourne vers les ETFs non couverts contre le risque de change (aka ETF qui n’ont pas le mot-clé “hedged” dans leur nom)
Hmmm… MP… tu attises ma curiosité là! Pourquoi dans ce cas précis? Y’a d’autres cas?
En effet! Rappelle-toi qu’on veut tous être FIRE sur ce blog. Ce qui implique qu’une partie de nos investissements sont placés dans un ETF mondial à long terme, pour le rendement.
Puis, lorsque tu deviens FIRE, tu vas avoir une autre partie de tes investissements qui sera placée dans des obligations ou autres véhicules d’investissements à rendement stable (mais moins élevé que des actions mondiales).
Pourquoi?
Bah tout simplement pour pouvoir bénéficier de revenus passifs en CHF afin de financer ta retraite anticipée :)
Lorsque je serai FIRE, je consommerai ma fortune — plutôt que de l’accumuler comme actuellement en période pré-FIRE.
Ça sera le moment d’adapter ma stratégie de couverture.
J’envisage deux scénarios.
Scénario 1:
Scénario 2:
Et quoi qu’il en soit, niveau allocation de portefeuille, je suivrai ma stratégie Bogleheads en fonction de mon âge comme détaillé dans cet article
Et comme d’accoutumée, je me tiendrai à ma stratégie de couverture de change sans changer d’un iota durant toute ma retraite FIRE, et ce peu importe les news financières.
Car c’est justement en devenant investisseur avec une “gestion active” (aka quand le cerveau humain rempli de biais comportementaux s’en mêle!) que je prendrai beaucoup trop de risques par rapport aux rendements potentiels.
Tout au long de cet article, on part du principe que tu es investisseur long terme (minimum 8-10 ans). Et que tu investis principalement dans un ETF mondial dénominé en USD (tel mon ETF VT préféré). Enfin, ta devise de base est le CHF (i.e. devise dans laquelle tu gagnes, dépenses, et investis ton argent).
Aussi, un de tes buts est de devenir FIRE. Et une fois cet objectif atteint, tu vivras ta retraite anticipée en utilisant des CHF (et pas des USD).
À la question “est-ce que ça vaut le coup de prendre une couverture de change”, on a vu qu’aucun papier économique ne permet de trancher pour un OUI clair ou un NON ferme.
Et c’est compréhensible quand tu y penses, car comme dit notre modérateur du Forum MP Julianek: “il est pratiquement impossible de couvrir le risque de taux de change correctement, avec le poids des entreprises dans l’indice changeant régulièrement et les performances des entreprises dans chaque région du monde évoluant chaque jour…”
Ma stratégie dépendra donc de chacune des deux phases de ma vie FIRE.
Pendant ma phase d’accumulation de fortune (i.e. avant d’être FIRE):
Et pendant ma phase de consommation de fortune (i.e. une fois FIRE), j’aurai deux scénarios possibles:
Et toi, hedge ou non-hedge risque de change?
PS: tout cela étant dit, un plus gros risque qu’on oublie souvent en tant qu’investisseur est les impôts sur les gains de tes ETFs US, car t’as plus à y perdre si tu ne fais pas ce qu’il faut déclarer correctement ta situation fiscale afin de récupérer tes impôts anticipés. Je te recommande pour ça la lecture de mon guide fiscal complet pour investisseur suisse.
La couverture du risque de change n’est que partiellement incluse dans le TER. Il y a certes plus de frais de gestion qui rendent ces ETFs hedged plus chers. Mais les coûts en tant que tel des avoirs (contrats à terme ou options) pour couvrir le risque de change n’est pas inclus dans le TER.
Concrètement, les variations de taux d’intérêts de ces contrats à terme ou options ne sont pas inclus dans le TER. Ce qui peut vraiment prêter à confusion lorsque tu ne compares que le TER entre un ETF non-hedged et un hedged. Il faut donc se méfier de ne pas tenir compte uniquement de cette information de TER.
Les ETF hedged sont protégés contre les fluctuations de la devise de base de l’ETF, et non contre celles de la devise de chaque actif sous-jacent de l’ETF. Donc, si tu achètes un ETF hedged en USD, tu seras couvert via un contrat à terme pour la valeur totale de tous les actifs inclus dans l’ETF.
En 2023, les coûts de couverture d’un ETF sont de l’ordre de 2 à 3 %. Cela signifie 2 à 3 % de coûts supplémentaires par rapport au même ETF non couvert. Comme indiqué ci-dessus, tous les coûts de couverture d’un ETF ne sont pas entièrement reflétés dans son TER. (source: article de la ZKB).
Lorsque tu investis sur le long terme (8+ années), la diversification est ton meilleur allié pour augmenter les rendements attendus, tout en réduisant la volatilité de tes investissements. Les papiers scientifiques en économie financière appliquée convergent tous en ce sens.
Notamment ce papier International Diversification Works (Eventually) qui explique:
La diversification internationale est bénéfique à long terme, car la courbe en dents de scie observée sur les marchés, qui est un phénomène à court terme, n’a pas tendance à s’effondrer sur le long terme, et les performances économiques à long terme propres à chaque pays sont le principal déterminant des rendements à long terme.
La devise de trading d’un ETF n’importe que peu. La devise qui importe le plus est celle dans laquelle les sociétés de ton ETF font du business — et encore plus important les devises de leurs revenus.
Prenons un exemple (merci encore, Julianek, pour les images dans le forum) avec la société Nestlé:
En tant qu’investisseur débutant, tu pourrais te dire que tu mets tous tes oeufs dans Nestlé car tu veux une action en CHF pour ne pas être exposé au risque de fluctuation du taux de change.
Sauf que, si tu y regardes de plus près, tu vois que Nestlé ne fait du business qu’à hauteur de 1-2% (!) en Suisse… alors que le tiers de son business se passe… en USD en Amérique du Nord! Merci le focus sur le CHF :)
Pour bien faire passer le message, si tu regardes la liste des revenus par pays, tu remarqueras aussi qu’en achetant une action Nestlé, tu seras plus exposé à la roupie indienne qu’au franc suisse ;)
Et c’est le même principe pour des Novartis ou autre Roche.
La devise de cotation d’un ETF en actions mondiales est très peu importante, en comparaison avec les devises dans lesquelles les sociétés dudit ETF font du business. En revanche, la devise de cotation pour une obligation (ou un ETF d’obligations) est importante, car ce type d’actif assure des flux de trésorerie prédéterminés et convenus.
C’est pour ça que dans la conclusion de cet article, je recommande la couverture du risque de change en premier lieu pour des obligations non-suisses (si ce risque de fluctuation de taux de change t’empêche de dormir, bien sûr).
Un dollar américain (USD) fort signifie que la valeur de l’USD augmente par rapport à d’autres devises, y compris le CHF. Ça signifie qu’il faut moins d’USD pour acheter une unité d’une autre devise comme le CHF.
Par exemple: imaginons que tu as un taux de change 1 USD = 0.85 CHF comme point de départ. Si le dollar américain se renforce, le taux de change peut passer à 1 USD = 0.95 CHF par exemple. Ça signifie que chaque dollar américain vaut désormais plus en termes de CHF, et qu’il faut moins de dollars américains pour acheter un franc suisse.
Et à contrario, si on dit que l’USD s’affaiblit par rapport au CHF, ça veut dire qu’avec un même nombre de dollars américains, tu obtiendras moins de CHF. Par exemple, on dit que l’USD s’est affaibli quand un jour on est à 1 USD = 0.85 CHF, et que le lendemain on est à 1 USD = 0.70 CHF.
“Toutefois, cela ne s’est pas traduit par une performance absolue ou ajustée au risque supérieur, et les ETFs couverts ont sous-performé toutes les autres catégories d’actifs (à l’exception de l’ETF DBC sur l’indice des matières premières). Les performances absolues et ajustées au risque des fonds communs de placement couverts ont été similaires à celles des ETF couverts. Sur la base de ces résultats, les investisseurs auraient été mieux lotis avec des ETF de fonds indiciels."
Source: Kanuri, S. (2016). Hedged ETFs - Do They Add Value?. Financial Services Review, 25, 181. ↩︎
“Nous constatons que les rendements moyens et les écarts types des portefeuilles mondiaux dont les devises sont couvertes au cours de la période de 15 ans allant de 1988 à 2002 étaient approximativement égaux à ceux des portefeuilles dont les devises ne sont pas couvertes."
Source: Statman, Meir & Fisher, Kenneth. (2003). Hedging Currencies with Hindsight and Regret. SSRN Electronic Journal. 10.2139/ssrn.428741 ↩︎
“La littérature sur l’utilité de la couverture du risque de change pour les investissements de portefeuille internationaux n’a pas rendu de verdict définitif. Il existe des arguments pour (Perold and Schulman [Perold, A.F. and Schulman, E.C. (1988). The free lunch in currency hedging: implications for investment policy and performance standards, Financial Analysts Journal, May/June Vol. 44, No. 3: 45–52]) et contre (Froot [Froot, K. (1993). Currency hedging over long horizons. NBER Working Paper 4355.] and Campbell et al. [Campbell, J.Y., Viceira, L.M. and White, J.S. (2003). Foreign currency for long-term investors. The Economic Journal, Volume 113, Number 486, (March), pp. C1–C25(1)])."
Source: Walker, E. (2008). Strategic currency hedging and global portfolio investments upside down. Journal of Business Research, 61, 657-668. https://doi.org/10.1016/J.JBUSRES.2007.06.041 ↩︎
“Nous estimons que les instruments à revenu fixe des marchés développés devraient généralement être entièrement couverts contre le risque de change. […] Lorsqu’il s’agit d’investissements multiactifs, l’optimalité du ratio de couverture devient également fonction des corrélations entre les actifs, ce qui conduit à des arbitrages intéressants."
Source: Iborra, R., & Chabane, I. (2020). Strategic Currency Hedging in Multi-Asset Portfolios. , 29, 31 - 57. https://doi.org/10.3905/joi.2020.1.141 ↩︎ ↩︎
(⬆️ la photo d’en-tête est la vue en soirée depuis notre appartement à Zurich — oui, on sait, on est chanceux et on en est reconnaissants!)
Salut, tout le monde :) Je suis Flo, une Française de 35 ans qui vit en Suisse depuis plus de 6 ans (oct. 2017).
Je travaille pour Google à Zurich.
Et je prévois de prendre ma retraite à 40 ans!
Avant d’arriver en Suisse, je ne connaissais rien du mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”).
À l’époque, en fait, je ne savais même pas exactement combien d’argent j’avais au total. Je n’avais qu’un chiffre approximatif en tête.
Et puisque j’ai toujours eu un mode de vie frugal et que j’économise une grande partie de mes revenus (entre 60 et 70% en général), je n’ai jamais vraiment fait attention à mes dépenses en général, parce qu’elles étaient toujours peu élevées.
Quand je suis arrivée à Zurich depuis Dublin, j’ai changé d’échelle de carrière pour un poste mieux rémunéré.
J’ai eu une très belle augmentation de salaire de la part de mon employeur, et c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je devais vraiment avoir une meilleure idée de l’argent que je possédais et de la situation financière dans laquelle je me trouvais.
À ce moment-là, je n’investissais pas d’argent par moi-même.
Comme j’ai été élevée dans une famille frugale et qui gardait son argent en sécurité, la majeure partie de ma fortune était placée sur des comptes d’épargne avec des taux de rendement variables (de 1.5 à 2.5%).
Et jusqu’à ce moment-là, j’étais plutôt contente de cette situation.
Je devrais aussi mentionner que je n’ai jamais eu de dettes (mes parents ont payé mes études), et que j’ai trouvé un emploi rapidement après l’obtention de mon diplôme.
J’ai également réalisé que mon employeur doublait mes cotisations à la caisse de pension de l’entreprise… et j’ai été choquée de découvrir que pendant les quatre années chez Google, je n’avais cotisé que le plus petit montant (4.5%) au lieu de 8.5% — que mon employeur double..
De plus, je ne m’étais jamais connecté à ce compte et je n’avais aucune idée de la somme qui s’y trouvait à l’époque.
Enfin, je savais que je recevais des actions de la société, mais je ne m’étais jamais connecté à ce compte non plus et je n’avais aucune idée de la somme d’argent que ça représentait.
À ce moment-là, j’ai décidé que je devais avoir un meilleur aperçu de mes finances personnelles.
Tout d’abord, j’ai créé un tableau avec une liste:
En dressant la liste de tous mes comptes, j’ai fait un certain nombre de choses:
Bon, je tiens également à préciser que même si j’arrive à avoir un taux d’épargne élevé (entre 60 et 70%), je ne mène pas un mode de vie hyper frugal comme certains partisans du mouvement FIRE peuvent le prôner.
Je vis dans un appartement très agréable et confortable.
Je mange au restaurant quand je veux et je me fais plaisir quand j’en ai envie.
Il se trouve tout simplement que j’ai des goûts peu coûteux en général.
Je déteste le shopping.
Je suis aussi assez minimaliste.
Et la plupart des activités que j’aime sont en généralement gratuites — comme les randonnées par exemple.
À ce stade, je ne connaissais pas encore le mouvement FIRE et je n’investissais pas non plus.
Mais dans les 3 premiers mois après mon déménagement en Suisse, j’ai rencontré mon partenaire Jan.
Il a 17 ans de plus que moi.
Et quand on a commencé à parler de notre avenir commun, j’ai réalisé que, si je voulais profiter au maximum de notre vie commune, je devrais prendre ma retraite beaucoup plus tôt.
Je veux dire: si je prends ma retraite réglémentaire à 60 ans et quelques, Jan aura déjà presque 80 ans.
Quel genre d’activités pourrait-on alors faire?
Et c’est là, que je me suis vraiment penché en profondeur dans le mouvement FIRE et les différentes façons de prendre une retraite anticipée.
J’ai commencé à agrandir ma feuille de calcul avec des formules multiples pour calculer mon chiffre FIRE et visualiser par la suite la croissance de ma fortune nette et la fortune nette prévue à différents âges pour une retraite potentielle.
C’est à ce moment-là que j’ai vraiment compris …
Avec des comptes d’épargne seulement, je n’y arriverais jamais.
Et comme Jan avait déjà de l’expérience en ce qui concerne l’investissement en bourse via Interactive Brokers (et comme IB était toujours recommandé ici et là), j’ai commencé modestement, en investissant tout d’abord CHF 20'000.
Dès le départ, je n’ai investi que dans des ETFs.
Effectivement, j’avais appris de tous les blogs FIRE qu’il s’agissait du portefeuille d’investissement par excellence.
Et comme je suis une personne plutôt averse au risque, la diversification qu’offrent les ETFs m’a beaucoup attiré.
De plus, je suis une personne plutôt paresseuse et le concept d’investissement passif dans un portefeuille d’ETFs m’a semblé être la meilleure option pour moi.
Après environ 6 mois, je me suis sentie plus à l’aise avec les hauts et les bas du marché et j’ai décidé d’investir un peu plus.
L’année passée a été une bonne année pour moi pour continuer à acheter!
Et maintenant, environ 70% de ma fortune nette est investie (y compris mes actions d’entreprise).
Ça m’a pris assez longtemps de construire mon portfolio et j’ai en fait changé sa composition l’année passée vers quelque chose qui correspond mieux maintenant à mes besoins, à mes valeurs, et à ma compréhension des frais, taxes, etc.
Comme je sais que c’est assez apprécié qu’on partage ce genre d’information ici, tu trouveras les détails de mon de portfeuille d’investissement en ETFs et son allocation ci-dessous:
Nom de l’ETF | Ticker | Répartition du portefeuille |
---|---|---|
iShares Global Government Bond UCITS ETF USD (Dist) | SWX:IGLO | 15% |
Vanguard FTSE All-World UCITS ETF Distributing | SWX:VWRL | 40% |
Vanguard S&P 500 UCITS ETF | SWX:VUSA | 30% |
iShares MSCI EM UCITS ETF EUR | IQQE | 6% |
iShares Developed Markets Property Yield UCITS ETF | IQQ6 | 6% |
Vanguard Mega Cap Growth Index Fund ETF USD | MGK | 3% |
Alphabet Inc Class C (my Google stocks) | NASDAQ:GOOG | n/a |
Comme tu peux voir, au début, j’étais très focalisée, et après, j’ai élargi ma sélection un peu 🙄 et je sais que j’ai pas mal de chevauchements entre VWRL et VUSA maintenant…
Je pense que c’est tellement important d’échanger davantage sur de tels chiffres!
Je le vois comme quelque chose d’inspirant, même si s’est ressenti un peu comme du voyeurisme :)
Je partage ici mon salaire annuel brut parce que les taxes sont différentes dans chaque pays. Cela comprend, avant impôts:
Année | Salaire annuel brut |
---|---|
2012 | 30k € |
2013 | 33k € |
2014 | 37k € |
2015 | 66k € |
2016 | 86k € |
2017 | 123k CHF |
2018 | 161k CHF |
2019 | 192k CHF |
2020 | 210k CHF |
2021 | 240k CHF |
2022 | 264k CHF |
2023 | 297k CHF |
Et ci-dessous, j’ai ajouté quelques informations sur les promotions, les lieux de travail, et les changements de poste pour donner le contexte de l’évolution du salaire.
J’ai également ajouté un montant approximatif des loyers pour chaque étape, puisque c’est toujours un poste de dépenses important et qu’il peut donner une idée de l’inflation du coût de la vie et du mode de vie.
Janv. 2012 - juin 2013
Oct. 2013 - mai 2014
Mai 2014 - nov. 2015
Nov. 2015 - oct. 2017
Oct. 2017 - oct. 2018
Oct. 2018 - Avr. 2021
Avr. 2021 - Avr. 2023
Avr. 2023 - ce jour
C’est en 2017 que j’ai déménagé en Suisse.
Et c’était la première année où j’ai noté tous mes chiffres et calculé ma fortune nette, c’est pourquoi je n’ai pas de chiffres pour les années précédentes…
Année | Fortune nette CHF | Investissements CHF | Commentaires |
---|---|---|---|
2017 | 167'557 | 42'193 | Principalement les actions Google du travail |
2018 | 272'288 | 78'580 | J’ai commencé à investir un peu à côté de mes actions Google |
2019 | 414'031 | 153'913 | J’ai commencé à me sentir plus à l’aise avec l’investissement |
2020 | 571'671 | 254'059 | |
2021 | 874'505 | 525'052 | |
2022 | 863'936 | 559'881 | |
2023 | 1'061'961 | 731'197 | J’ai atteint 1 Mio à 35 ans! C’était mon objectif depuis mon arrivée en Suisse :D |
Une chose que la planification FIRE a aussi apportée, c’est de nombreuses discussions sur la vie.
Je sens que c’est vraiment la mine d’or qui se cache derrière le mouvement FIRE: ça te pousse vraiment à réfléchir à ce que tu veux faire de ta vie.
Et en tant que femme, il n’a pas toujours été très facile de partager ce genre de choses avec mon entourage.
C’est intéressant de voir à quel point le fait de parler de planification de la vie peut perturber tant de gens!
Une partie des choix de vie qu’on a faite avec mon partenaire, et qui ont un impact direct sur ma planification FIRE, sont des choses sur lesquelles on est heureusement tombés d’accord tout de suite.
On ne compte pas se marier, car il ne semble pas y avoir beaucoup d’avantages à être marié pour deux partenaires qui travaillent en Suisse.
Aussi, mon père tenait à élever ma sœur et moi en tant que “femmes fortes et indépendantes”, qui n’auraient pas besoin d’un homme pour leur apporter un soutien financier (ou émotionnel).
Et ça m’a bien servi jusqu’à présent et c’est toujours la voie que je veux suivre, même si je suis dans une relation (tu ne sais jamais combien de temps quelque chose va durer et tu dois de toute façon être préparée à tout).
C’est aussi pour cette raison que mon plan FIRE complet est basé sur mes propres chiffres (augmentés de mes dépenses futures prévues au cas où notre relation ne durerait pas). Il s’agit en fait d’un élément clé de mes prévisions et de ma stratégie.
On n’a pas non plus de compte commun ou quelque chose de ce genre.
On partage les factures et les “dépenses liées au couple” proportionnellement à nos revenus.
Quand on mourra, notre argent sera légué à nos familles respectives et non à l’autre, ce qui est très important pour moi.
On n’a pas l’intention d’acheter une maison, que ce soit pour nous-mêmes ou en tant qu’investissement.
Alors que la propriété est prônée dans de nombreuses conversations FIRE, on n’a pas envie du travail que ça impliquerait (ai-je mentionné que je suis une personne paresseuse?!), et on n’a pas envie d’avoir une résidence principale fixe.
On apprécie le fait de ne pas avoir d’attaches physiques et de pouvoir partir quand bon nous semble.
On ne prévoit pas non plus d’avoir des enfants, pour diverses raisons personnelles.
Et c’est sûr, ça facilite encore plus la planification FIRE: dépenses très réduites et pas d’héritage (richesse générationnelle) à planifier!
On peut dépenser tout notre argent de notre vivant comme il nous plaît, sans avoir besoin de laisser quelque chose derrière nous!
Et c’est toujours l’une des conversations les plus délicates que j’ai avec les gens (principalement avec la famille élargie).
En tant que femme, c’est l’un des aspects les plus compliqués quand je parle de mon parcours FIRE ou de mon avenir en général.
C’est assez surprenant à quel point “avoir des enfants” est une attente sociétale forte. Certaines personnes m’ont parfois accusée d’être “égoïste et avare”, parce que je veux consacrer mon temps et mon argent à moi-même plutôt qu’à mes enfants.
Mais c’est un autre sujet en soi et il serait bien trop long à aborder!
Voici comment on prévoit de vivre notre retraite anticipée (enfin, plus anticipée pour moi que pour mon partenaire!)
D’abord, on aimerait rendre visite à nos familles pendant de plus longues périodes. Nos familles respectives sont à l’étranger (en France pour moi, aux États-Unis et au Brésil pour mon partenaire), et chaque fois qu’on s’y rend, ce sont des voyages de courte durée qui ne nous laissent pas beaucoup de temps pour tisser des liens profonds. On aimerait pouvoir rester quelques mois dans chaque pays pour passer plus de temps avec notre famille et nos amis.
Ensuite, on veut faire de plus longs voyages à travers le monde.
Après tout ça, l’activité qui nous tente le plus est de faire des randonnées à travers l’Europe. On a fait et apprécié la Via Alpina à travers la Suisse ces dernières années et on souhaite parcourir l’Europe en faisant des randonnées similaires.
Il y a aussi des activités enrichissantes telles que:
Bien que la plupart des activités sont des choses qu’on planifie ensemble - et que mon parcours FIRE a été initialement prévu autour de la date de quand mon partenaire prendra sa retraite, je ne peux plus m’imaginer une vie où je ne prendrai pas ma retraite à 40 ans (dans 5 ans!) et je ne ferai pas toutes ces choses, même si je serais célibataire à ce moment-là.
C’est pourquoi je continue à planifier mon parcours FIRE avec mes propres chiffres (et mon propre argent!)
FIRE est désormais plus un mode de vie qu’un objectif en soi pour moi.
En ce qui me concerne, il a eu lieu en 2013.
C’était quand on a décidé de passer à l’action et de réaliser notre rêve de devenir propriétaires.
On avait tout à coup réalisé qu’il fallait faire quelque chose pour transformer les 48 000 CHF d’économies en 160 000 CHF nécessaires à l’achat de notre propre maison.
Cette prise de conscience nous a amenés de commencer à faire un budget avec Mme MP.
Et c’est ainsi qu’on a découvert le mouvement FIRE.
Ça a été pareil pour Flo.
Quand elle a rencontré son partenaire Jan, elle s’est rendue compte que son compte d’épargne ne lui permettrait jamais de prendre une retraite anticipée avec son compagnon plus âgé.
Tout ça pour dire: il suffit d’un événement déclencheur pour que tu te lances vraiment et que tu sois ultra-motivé pour réussir à devenir FIRE.
Je suis curieux de découvrir ton histoire dans la section des commentaires ci-dessous: quel a été ton propre événement déclencheur pour te lancer dans l’aventure FIRE?
Flo n’est pas différente de toi.
Elle a réalisé qu’elle devait investir en bourse pour pouvoir prendre une retraite anticipée.
Elle savait que “avec des comptes d’épargne seulement, elle n’arrivera jamais à devenir FIRE!”
Alors, elle s’est plongée dans le sujet, a lu des blogs et s’est lancée.
Elle a investi un montant relativement petit pendant les premiers six mois. Juste pour se mettre dans le bain.
Ensuite, elle s’est sentie plus confiante et a augmenté son montant d’investissement.
Et aujourd’hui, 70% de sa fortune nette sont en train de faire des bébés francs suisses de manière automatique à chaque seconde de sa vie.
Alors, j’aimerais souligner deux choses ici:
Il suffit de commencer. Ensuite, ça deviendra une habitude toute simple. À tel point que tu te demanderas pourquoi tu n’as pas commencé plus tôt!
Merci beaucoup, Flo, d’avoir partagé ouvertement ton histoire et tes chiffres.
Tout d’abord, c’est intéressant de voir jusqu’où tu vas pour rester indépendante, et ce jusqu’aux finances de ton couple. Et je suis ravi que tu te sois sentie dans un espace sans jugement ici sur le blog. De plus, c’est exactement la raison pour laquelle on parle de finances personnelles, parce c’est personnel! (idem pour les enfants)
Il en va de même pour les chiffres relatifs à l’argent! Je sais d’expérience qu’on est tous un peu des voyeurs à propos de ça ici, et qu’on aime voir des salaires et des partages de fortunes nettes :D
Plus que le côté voyeur lui-même, je pense que ça aide beaucoup à trouver l’inspiration pour se questionner sur son propre statu quo! Peut-être que quelque chose de ce genre traverse ton esprit en ce moment:
Wow, cette femme déchire! En fait, je pourrais m’imaginer changer de carrière comme elle. Ce serait cool de gagner 1,5 fois ou même 2 fois mon salaire … Je devrais planifier les prochaines étapes pour concrétiser ça!
Dans tous mes interviews avec les journaux, j’explique que tout un chacun commence le mouvement FIRE par des chiffres.
Et ça, c’est la partie facile.
Tu commences par optimiser ton budget et réduire tes dépenses.
Et très vite, tu arrives aux discussions sur la vie et aux questions philosophiques…
Mais, en fait, qu’est-ce que je ferai quand je prendrai ma retraite en Suisse à 40 ans? Qu’est-ce que j’ai vraiment envie de faire quand j’aurai tout le temps libre du monde?
Je ne saurai trop insister sur ce que Flo a dit: FIRE est plus que des chiffres!
C’est une manière incroyablement efficace d’aborder les questions les plus importantes de la vie!
Il semble que ce soit une tendance en ce moment.
Moi aussi, ça me tente. Comme beaucoup de lecteurs que j’ai interviewés ainsi que d’autres blogueurs.
Je suis curieux de savoir s’il s’agit d’un simple phénomène de mode (comme le nomadisme numérique, qui semble s’éroder), ou si c’est quelque chose de profond qui va durer.
J’ai ma propre hypothèse.
Et j’attends d’être FIRE pour l’essayer moi-même et en parler ici sur le blog :)
Il y a une activité que toutes les personnes en quête de FIRE (moi y compris) souhaitent pratiquer davantage une fois retraitées: le bénévolat/travail d’intérêt général.
Chaque fois que j’interviewe un membre du mouvement FIRE, cette question revient sur le tapis.
Alors, ça m’a fait penser à la question du revenu de base inconditionnel 1.
L’un des objectifs du revenu de base inconditionnel est de permettre l’autodétermination.
Si le revenu de base inconditionnel est une chose que tu aimerais voir nos gouvernements mettre en œuvre (ce qui prendra des décennies s’il est un jour introduit), tu trouveras peut-être ce que tu cherches au sein du mouvement FIRE
En effet, Flo et moi-même avons choisi de mettre en œuvre notre propre version du revenu de base inconditionnel en allant chercher l’argent là où il se trouve (c’est-à-dire sur le marché boursier). Et on en récoltera les fruits (sous forme de valorisation des actions et de dividendes) en profitant de notre temps libre pour nous investir dans nos communautés locales et faire du bénévolat. Et ce, indépendamment de toute décision gouvernementale ou de tout changement de vent.
Et toi, quelle inspiration tires-tu de l’histoire de Flo?
Je ne parlerai pas de politique ici, ne le fais pas non plus dans les commentaires. ↩︎
Je reçois régulièrement des questions sur les trois sujets FIRE (Indépendance financière, Retraite anticipée) suivants:
Heureusement (pour nous!), l’histoire de Steve aborde tous ces points.
J’espère que tu apprécieras cet article autant que moi, et qu’il répondra à certaines de tes questions sur tes propres défis FIRE!
Je te passe la parole, Steve :)
Merci de m’accueillir sur ton blog, Marc, c’est un vrai plaisir!
Comme tu m’as contacté pour la première fois juste avant ma retraite officielle (fin 2021/début 2022), je t’ai donné des informations qui comprenaient mes prévisions et mes projets de retraite ainsi que quelques détails sur notre situation financière à ce moment-là.
Comme je pense que ça pourrait être intéressant, j’ai comparé la situation au moment de la retraite vs. comment les choses se sont passées près d’un an et demi après le début de la retraite.
J’aimerais aussi préciser que j’ai accepté de faire cette interview pour satisfaire mon souhait d’avoir un impact sur la vie des gens pendant ma retraite, en les aidant à réfléchir à leur propre situation financière et à leurs projets de retraite.
Et surtout s’ils ont l’intention de prendre leur retraite à l’étranger.
Je pense que ma situation est une étude de cas utile sur ce qui peut se passer si le marché s’effondre peu après la retraite (dans notre cas, en février 2022 avec l’invasion de l’Ukraine). Notre exemple montre qu’une telle situation négative n’est pas forcément dévastatrice et donne peut-être aux gens plus de confiance quant à leur propre planification.
En outre, l’article peut susciter des discussions et des questions de la part des lecteurs.
Ce qui pourrait à son tour être utile à notre famille dans les années à venir.
Si nécessaire, on pourrait envisager un article de suivi.
Bien sûr, j’ai aussi fourni mes chiffres financiers 💰 (puisque c’est probablement ce qui intéresse le plus les lecteurs du Mustachian Post :D)
Tu constateras qu’il y a des défis à relever si tu as des actifs dans différents pays et/ou si tu souhaites prendre ta retraite dans un autre pays.
Mais même les aspects non financiers de la retraite nécessitent une planification préalable pour essayer de rendre la retraite épanouie, utile et heureuse.
J’espère que mon expérience incitera les gens à réfléchir à leur propre vie et à commencer à mettre en œuvre certaines idées avant même la retraite.
Alors, je m’appelle Steve, j’ai 56 ans.
Je vis actuellement dans un appartement de location à Riehen (Bâle ville, Suisse) depuis 2004 avec ma femme (55 ans) et notre fils de 20 ans.
Je suis statisticien et j’ai travaillé dans l’industrie pharmaceutique à différents niveaux depuis que j’ai commencé en 1988, après avoir obtenu mon Master au Royaume-Uni (notre pays d’origine).
Après avoir travaillé au Royaume-Uni, on a déménagé au Canada en 2000 pour 4 ans, avant de venir en Suisse, à Bâle, en 2004, où j’ai travaillé pour une grande société pharmaceutique (avec un siège à Bâle, tu peux deviner qu’il s’agit de l’une des deux sociétés…)
En janvier 2022, j’ai officiellement pris ma retraite.
À 55 ans, je pense que ça peut tout juste passer pour une retraite “anticipée” ou FIRE :)
Ma femme continue à travailler à temps partiel dans le domaine de la garde d’enfants, mais elle a également l’intention d’arrêter son travail rémunéré quand on retournera en Grande-Bretagne.
Mon fils est en deuxième année d’apprentissage d’informaticien et souhaite rester en Suisse quand on partira.
On prévoit de rester en Suisse pour le moment pour assurer à notre fils une situation stable pendant son apprentissage, mais notre objectif est de retourner dans notre pays d’origine (le Royaume-Uni) au printemps 2024.
Notre fils est actuellement en plein processus de naturalisation pour devenir citoyen suisse, car il aimerait rester en Suisse à long terme.
En fait, il y a quelques mois, il a eu un entretien de naturalisation à la commune et il n’attend plus que le feu vert du canton et de la Confédération.
On a des permis C qui expirent en été 2024 que ma femme et moi n’allons pas renouveler.
Après notre retour au Royaume-Uni, on souhaite acheter assez rapidement une maison en Cornouailles pour 350k à 450k CHF.
On a pensé à rester temporairement dans la maison de ma belle-mère dans le nord du Pays de Galles, comme départ pour notre vie au Royaume-Uni, avant de nous installer en Cornouailles.
Mais, on n’est pas non plus opposés à la location dans un premier temps pour qu’on puisse prendre notre temps de trouver la bonne maison, au bon endroit et à un prix raisonnable puisqu’il s’agit d’une décision importante à prendre.
On est allés plusieurs fois en Cornouailles ces derniers temps et on est certains que cette région pourra nous offrir le style de vie qu’on souhaite pour notre retraite.
Ses paysages sont magnifiques, sa culture intéressante, ses habitants chaleureux et c’est un endroit idéal pour pratiquer la plupart des activités qu’on a prévues (voir la section suivante).
De plus, ce n’est pas trop cher d’y vivre si on évite les coins les plus touristiques et si on n’a pas absolument besoin d’un bien immobilier avec vue sur la mer.
La maison qu’on va éventuellement acheter ne doit pas être trop éloignée d’un aéroport (par exemple l’aéroport de Newquay), car voyager est important pour nous.
Bien sûr, ça nous fera aussi du bien de retourner dans notre culture anglophone au Royaume-Uni.
On a eu une belle vie en Suisse et avons apprécié le temps passé ici, mais on sent tous les deux qu’il est temps de rentrer “à la maison”.
Au Royaume-Uni, j’ai l’intention d’intensifier et d’étendre mes activités.
Ça devrait être plus facile pour moi dans mon pays d’origine, car j’ai toujours eu des difficultés avec la langue en Suisse (les langues étaient mes pires matières à l’école…)
Je pense que le fait de disposer de suffisamment d’argent à la retraite peut largement satisfaire les besoins physiologiques et de sécurité de base tels que le logement, la sécurité, la nourriture et l’eau en quantité suffisante, ce qui permet d’éviter l’insatisfaction.
Et puis, il y a les plaisirs et les expériences évidents qui donnent des coups de dopamine à plus court terme (nouveaux gadgets, visites de nouveaux endroits, bonne nourriture gastronomique, etc.).
En outre, je pense que le vrai bonheur à la retraite (et aussi dans la vie en général) dépend de la satisfaction des besoins dans d’autres domaines spécifiques, tels que:
(note: ce type de réflexion est similaire à la pyramide des besoins de Maslow)
Quand j’ai franchi le pas de la retraite, j’ai réalisé que mes activités pendant la retraite devaient cibler ces domaines et que je devais en particulier travailler sur mes interactions sociales, avoir plus de relations avec des amis et la famille et rencontrer de nouvelles personnes.
L’année dernière, on a dû faire face au décès traumatisant d’un proche, ce qui a tout remis en perspective…
Avoir un impact ou un objectif dans la vie est également quelque chose d’important pour moi.
En tant que statisticien dans l’industrie pharmaceutique, j’ai travaillé au sein d’équipes chargées de mettre au point et de fournir des médicaments qui sauvent et améliorent la vie des gens.
Et ça m’a aidé à gérer un environnement de travail souvent stressant et en évolution rapide.
Je pense que même à la retraite, on a toujours besoin d’avoir un objectif dans la vie et c’est donc dans cet esprit que je choisirai mes activités futures.
Des activités qui couvrent plusieurs domaines à moindre coût seraient idéales.
Actuellement, mes projets pour les années à venir sont les suivants:
On souhaite visiter de nouveaux endroits intéressants (Nouvelle-Zélande, Islande, Est du Canada) et retourner dans des endroits qu’on aime déjà (par exemple, l’Ouest du Canada).
Toutefois, si on parvient à combiner ces voyages avec des rencontres avec des amis et des membres de la famille, ça pourrait les valoriser davantage.
De plus, lors de nos voyages, des activités telles que la randonnée et le ski nous permettront d’entretenir notre bien-être physique et notre forme.
Un aspect du voyage dont je suis de plus en plus conscient est l’impact sur l’environnement et le changement climatique et je pense qu’on doit en tenir compte dans nos futurs plans de voyage.
Ça impliquera de choisir des moyens de transport ayant un impact moindre sur le climat et peut-être de choisir des options de “slow travel” (c’est-à-dire rester plus longtemps au même endroit plutôt que de faire de courts séjours dans des destinations multiples nécessitant plus de transport).
J’envisage déjà d’acheter un véhicule électrique comme prochaine voiture une fois de retour au Royaume-Uni.
Depuis que je suis à la retraite, j’ai considérablement augmenté mes voyages, mais à part les vacances familiales occasionnelles, ma priorité principale a été de rencontrer mes amis et ma famille. Je suppose que les voyages de loisirs se multiplieront quand ma femme ne travaillera plus.
J’ai intensifié mon programme de course à pied en vue de mon tout premier marathon en octobre de cette année.
Il aura lieu à Victoria (Colombie-Britannique, Canada) où on a vécu entre 2000 et 2004, ce sera donc superbe de pouvoir rencontrer de vieux amis qui vivent toujours là-bas.
J’ai en fait participé à un semi-marathon lors du même événement en 2002, ce sera donc positif d’aller encore plus loin cette fois-ci.
Victoria (et le Canada) occupe toujours une place chère dans nos cœurs et on a l’intention de continuer à visiter cet endroit à l’avenir.
Actuellement, je fais aussi beaucoup de randonnées, surtout dans la région, y compris des promenades avec notre retriever à poil plat, Molly.
En hiver, j’aime les activités typiques pour la saison comme le ski alpin et le ski de fond.
À part ça, j’espère m’inscrire dans une salle de sport quand je serai de retour au Royaume-Uni et faire plus de randonnées etc. afin d’introduire un élément d’interaction sociale.
Je fréquentais régulièrement une salle de sport d’entreprise subventionnée à Bâle, mais j’ai résilié mon abonnement au moment de la crise du COVID.
J’avais l’intention de m’inscrire à nouveau dans une salle de sport après ma retraite, mais j’ai été découragé par le coût élevé de beaucoup de salles de sport et par le fait qu’on aille de toute façon bientôt quitter la Suisse.
J’ai réfléchi à comment utiliser les connaissances financières que j’ai acquises ces dernières années pour avoir un impact sur la vie d’autres personnes.
Sensibiliser mon fils aux finances personnelles
L’une des démarches les plus concrètes est d’essayer de transmettre des connaissances en matière d’argent à mon fils, qui vient d’entrer dans le monde du travail et qui doit gérer pour la première fois l’argent qu’il a gagné lui-même.
Mon approche de l’enseignement passe en partie par l’exemple, en lui montrant à quoi j’ai abouti avec mes chiffres et la différence que le fait de savoir gérer l’argent de la bonne manière a fait dans notre vie.
J’espère qu’il pourra assimiler et appliquer lui-même les principes sans que j’aie à lui dire directement ce qu’il doit faire.
Même s’il est possible de lui donner des livres à lire ainsi que de lui montrer des podcasts et des blogs sur le sujet (ton livre sera d’une aide précieuse!), mais comme c’est le cas pour beaucoup d’autres jeunes, il manquera probablement de motivation pour prendre le temps d’utiliser efficacement ces ressources compte tenu des autres priorités concurrentes dans sa vie.
Je pense également qu’à cause du style d’apprentissage spécifique de mon fils, la lecture autonome de livres n’est peut-être pas la meilleure approche à adopter.
Informer ou assister d’autres personnes en matière de finances personnelles
Au début de ma retraite, comme je pensais avoir beaucoup de temps disponible, j’avais aussi l’intention d’élaborer du matériel relatif aux finances, par exemple des slides PowerPoint ou des vidéos sur des sujets spécifiques, voire de développer un podcast ou même quelque chose sur Youtube, avec l’aide de mon fils sur le plan technique.
J’ai pensé que je pourrais ensuite utiliser ce matériel pour transmettre des connaissances à mon fils ou pour qu’il l’utilise en cas de besoin, mais peut-être aussi le présenter à un public plus large et l’adapter pour qu’il se distingue de ce qui existe déjà.
La plupart des blogs, podcast et co. se focalisent uniquement sur l’argent. Et le bonheur vient un peu comme effet secondaire, mais je pense que j’aurais pu lier les aspects financiers à la question de savoir comment optimiser le bonheur lui-même — ce genre d’approche donnerait un meilleur cadre pour une planification à long terme et des décisions financières en général.
J’avais commencé à prendre des notes pour ce projet et à élaborer quelques premières slides, mais je me suis vite rendu compte que c’était trop ambitieux pour moi.
À la retraite, sans délais précis et avec d’autres activités concurrentes non stressantes, sans savoir si le matériel serait suffisamment bon, il était difficile de trouver de la motivation.
C’est pour ça que ce projet a été mis au fond d’un tiroir.
Au lieu de ça, j’ai essayé d’aider des amis et des membres de ma famille avec des questions de finances personnelles et c’était une bonne chose pour mon estime personnelle parce que je pense que j’ai eu un impact positif. En voici quelques exemples:
Je pense aussi qu’un article de suivi qui répondrait aux questions ou aux feedbacks pourrait être utile ou même un article dans lequel ma femme donnerait son point de vue sur le processus de retraite, si elle en a envie.
Actuellement, ma femme est très engagée dans le soutien aux réfugiés ukrainiens et j’apporte également une petite aide.
On espère que je pourrai intensifier mes activités communautaires et caritatives à notre retour au Royaume-Uni, quand on aura tous les deux plus de temps et où il sera plus facile de communiquer en anglais.
Personnellement, je souhaite également m’impliquer dans la politique locale.
Maintenant que j’ai plus de temps, j’aimerais soutenir des initiatives visant à préserver l’environnement et lutter contre le changement climatique. Pour l’instant, je fais des recherches sur le sujet et j’espère passer à des activités pratiques une fois que je serai de retour au Royaume-Uni.
En plus de ce que je viens de mentionner, j’ai l’intention de cibler des activités supplémentaires qui favorisent l’interaction sociale et d’autres domaines d’apprentissage et de développement, ainsi que l’estime de soi, etc.
Par exemple:
Mais, venons-en maintenant à ce dont on aime tous parler sur ce blog: les chiffres concernant notre argent!
Pour ceux qui sont intéressés, j’ai indiqué les chiffres à peu près au moment où j’ai pris ma retraite anticipée en janvier 2022 et j’ai ajouté des données plus récentes (entre parenthèses avec le préfixe “mise à jour 06.2023:”), de sorte que l’on puisse voir l’impact du récent ralentissement du marché et des fluctuations monétaires après qu’on ai réduit nos actifs dû à nos dépenses.
Toutes les valeurs ont été converties en francs suisses si nécessaire.
En bref:
Et ci-dessous, les détails par pays.
J’ai ajouté la manière dont j’ai déterminé les chiffres respectifs.
Certains comptes de pension offrent un accès en ligne où on peut se connecter à ses comptes pour vérifier l’état actuel et d’autres fournissent des mises à jour annuelles.
Il manque toujours quelques informations que je demande périodiquement en contactant les services d’assistance par courrier électronique et/ou par téléphone.
J’aime être au courant des chiffres actuels pour avoir une bonne idée de notre fortune nette actuelle et des paiements de pensions probables pour que je puisse vérifier si nos finances sont toujours en ordre.
Pension de retraite professionnelle de Steve
J’ai une pension professionnelle bloquée au Royaume-Uni.
Il s’agit d’un régime de retraite hybride en deux parties: (1) un compte de retraite est censé fournir un revenu garanti basé sur le dernier salaire au moment du départ de l’entreprise. La pension annuelle est censée augmenter chaque année en fonction de l’inflation, bien qu’il existe des règles complexes. On peut convertir ce compte en un capital unique si on veut le transférer ou le toucher en une seule fois, mais la conversion est compliquée et dépend des taux d’intérêt actuels, etc. (2) Il y a aussi un compte d’investissement avec de l’argent placé dans des fonds d’actifs mixtes au choix, avec des frais très bas.
Pour vérifier la valeur actuelle et les options, je dispose d’un compte en ligne. Je peux y consulter à tout moment la valeur du compte d’investissement, qui change tous les jours.
Il est plus difficile d’obtenir des informations en ligne sur le compte de retraite et les nombreuses options de conversion en capital ou de perception de rentes annuelles (pour lesquelles les deux comptes peuvent être pris en compte). Pour ça, je contacte habituellement les administrateurs des caisses de retraite, qui ont généralement besoin de plusieurs semaines (ou mois) pour effectuer les calculs et produire un rapport avec les valeurs et les options de pension possibles.
La société me donne également la possibilité de prendre deux rendez-vous séparés et gratuits avec une société de conseil financier spécifique pour discuter de mes options si j’ai besoin d’accéder à de l’argent ou d’effectuer un transfert vers un autre prestataire.
Le montant du transfert estimé est d’environ 230k CHF. (mise à jour 06.2023: 206k CHF. L’augmentation de l’inflation depuis la retraite a été contrée par la chute du marché, la baisse de la valeur de transfert due à l’augmentation des taux d’intérêt et à la diminution de la valeur de la GBP vs. CHF ^^)
Les comptes privés de retraites de Madame chez la même compagnie
Ma femme a aussi 3 comptes privés de caisse de pension, dont deux donnent des pensions annuelles de 4.3k CHF et de 1.4k CHF (non ajustées à l’inflation)(mise à jour 06.2023: inchangé en livres sterling, mais réduit en CHF — aussi moins de valeur en raison de l’inflation élevée au Royaume-Uni) et le dernier fonds sera disponible sous la forme d’une somme forfaitaire évaluée à 25 000 CHF (mise à jour 06.2023: probablement réduite, en raison de la chute du marché et de la dépréciation de la livre sterling, mais pas d’évaluation récente).
L’entreprise de prévoyance envoie des relevés réguliers (une fois par an) et on peut demander un rapport plus détaillé si nécessaire, qui est envoyé par e-mail (avec un mot de passe de sécurité).
Plan de dotation UK
On dispose en outre d’un fonds de dotation qui a été lié à une maison qu’on a achetée, puis revendue au Royaume-Uni. On a effectué de petits versements mensuels à ce fonds pendant plus de 24 ans, le dernier versement ayant été effectué en août 2022. Sa valeur actuelle est d’environ 45k CHF (mise à jour 06.2023: valeur environ 41k CHF). Il s’agit d’un fonds multi-actifs composé d’environ 60% d’actions.
Là aussi, je dispose d’un compte en ligne auquel je peux accéder avec mon nom d’utilisateur et mon mot de passe et qui me permet de vérifier l’évaluation actuelle, qui change tous les jours.
Pension de retraite UK
En outre, depuis qu’on a quitté le Royaume-Uni en 2000, on a tous les deux effectué des versements mensuels volontaires à l’assurance nationale. Ainsi, on devrait tous les deux pouvoir recevoir une pension de retraite complète du Royaume-Uni à l’âge de la retraite. À partir d’avril 2030, la valeur totale des deux pensions combinées sera de 23.8k CHF par an, sur la base du montant de janvier 2022. (mise à jour 06.2023: valeur similaire aujourd’hui — l’augmentation due à l’inflation est compensée par la réduction de la valeur de la livre sterling)
Compte bancaire
Enfin, on dispose toujours d’un compte bancaire UK d’une valeur d’environ 17k CHF. (mise à jour 06.2023: environ 9k CHF)
J’ai un REER (compte d’épargne-retraite canadien) chez Manulife dont la valeur est estimée à 39k CHF (mise à jour 06.2023: valeur réduite à environ 34k CHF).
Il est investi dans des fonds composés d’environ 70% d’actions.
Il faut noter qu’il y a des restrictions pour retirer cet argent pendant la retraite avec des pénalités fiscales possibles si on en prélève trop en une année.
J’ai un compte en ligne auquel je peux accéder avec un nom d’utilisateur et un mot de passe.
Je vais peut-être aussi recevoir une petite RPC (pension de retraite du Régime de pensions du Canada) d’une valeur d’environ 1.3k CHF par an (mise à jour 06.2023: cette valeur est plutôt incertaine puisque je n’ai pas reçu d’estimation de la part du gouvernement canadien).
2e piliers
Je suis en train de transférer l’argent de mon 2e pilier (aka LPP/argent de mon fonds de pension) vers 3 différents comptes de libre passage (mise à jour 06.2023: l’argent a été transféré facilement et rapidement, sans aucun problème):
La valeur totale de ces trois fonds s’élèvera à environ 1.25M CHF (mise à jour 06.2023: valeur d’environ 1.175M CHF).
L’argent de la SZKB est destiné à financer l’achat d’une maison quand on s’installera au Royaume-Uni.
Les fonds de pension sont des stratégies à haut risque avec 80% d’actions. (Mise à jour 06.2023: Je poursuis toujours une stratégie similaire, plutôt risquée, mais j’envisage de plus en plus d’acheter des obligations au vu de la hausse des taux d’intérêt)
Je m’étais renseigné sur les comptes de placement de libre passage possibles.
J’ai choisi finpension car ils sont plus avantageux pour les personnes qui déménagent à l’étranger. En effet, finpension a son siège au canton de Schwyz où l’impôt à la source pour les retraits des comptes des 2e et 3e piliers est généralement plus bas que dans n’importe quel autre canton.
Ceci est important dans la mesure où si on retire le capital quand on a déjà quitté la Suisse, ce sont les taux d’imposition du canton dans lequel la société a son siège qui sont déterminants et Schwyz a les taux les plus bas, quelle que soit la valeur du capital.
Voici un lien vers un calculateur que j’ai utilisé pour estimer les économies d’impôts pour différentes valeurs de capital dans notre situation de “déménagement à l’étranger”.
Ci-dessous, un exemple pour un compte de 500'000 CHF indiquant le montant total de l’impôt à la source:
Dans ta comparaison des meilleurs prestataires pour un pilier 3a tu devrais prendre en compte cet aspect, car il y a probablement certaines personnes qui auront déjà quitté la Suisse au moment de toucher leurs 2e et 3e piliers.
Il faut noter qu’il est toujours possible de transférer des fonds plus tard vers une société avec une bonne localisation par rapport à l’impôt cantonal, mais il y a parfois des pénalités si on retire l’argent peu après le transfert. Je pense que c’est pour éviter que les gens ne jouent avec le système en transférant l’argent juste avant le retrait dans un canton où les coûts sont faibles, afin de profiter des taux d’imposition à la source peu élevés.
Mon compte de libre passage auprès de la SKB est également géré dans le canton de Schwyz et contient de l’argent pour une maison quand on déménagera en Grande-Bretagne et on bénéficiera donc d’un taux d’imposition à la source également assez bas lors du retrait.
En ce qui concerne l’accès, finpension est bien connu sur ce blog pour offrir un accès en ligne facile pour l’utilisateur.
Et la SZKB envoie chaque année par courrier postal un relevé de compte indiquant le solde du compte et les intérêts accumulés.
3e piliers
Quand j’ai pris ma retraite, ma femme et moi avions des piliers 3a (d’une valeur d’environ 13k CHF, 25k CHF et 111k CHF avec une part d’actions de 75%, 50% et 80% respectivement). (mise à jour 06.2023: d’une valeur d’environ 11k, 22.5k et 96k CHF, mais maintenant chez finpension — voir ci-dessous)
Les deux premiers étaient d’abord à l’UBS et le plus grand chez finpension (où l’impôt à la source est moins élevé (mise à jour 06.2023: l’année dernière, on a transféré nos deux comptes du 3e pilier de l’UBS vers finpension). Les économies d’impôt à la source sont sans doute négligeables sur ces comptes de faible valeur, mais finpension offre un meilleur choix de fonds et des coûts nettement inférieurs. Le fait d’avoir tous les comptes du 3e pilier et les comptes de libre passage auprès d’une seule société simplifie également notre gestion financière).
Compte de bourse (pas de prévoyance)
En dehors des comptes de prévoyance, on a des investissements combinés chez Swissquote d’une valeur de 565k CHF. (mise à jour 06.2023: évaluation actuelle = environ 460k CHF après la baisse du marché et un retrait de 28.5k CHF)
Ils se composent d’environ 30 fonds et ETFs qui se répartissent comme suit:
Je devrai les vendre avant de quitter la Suisse pour éviter la taxation des plus-values à mon retour au Royaume-Uni. (mise à jour 06.2023: en raison du récent recul du marché, les bénéfices ont diminué et j’ai subi des pertes sur certains investissements)
De plus, il sera préférable de me tourner vers un courtier basé au Royaume-Uni, car les fonds actifs sont généralement beaucoup moins chers, étant donné qu’ils ne sont pas autorisés à inclure des commissions de suivi (en moyenne 0.5%) dans leurs frais courants, contrairement à beaucoup d’autres pays tels que la Suisse.
Premier pilier (aka AVS)
Quand on quittera la Suisse au début de l’année 2024, on espère avoir accumulé 20 années de retraite (complète) de l’État (AVS), ce qui équivaut à une retraite combinée de l’État suisse d’environ 20 000 CHF par an au cours d’aujourd’hui.
Il faut savoir que ma femme travaille actuellement à temps partiel et qu’elle verse le montant minimum de l’AVS pour notre couple, ce qui signifie que je n’ai pas de cotisations supplémentaires à payer. Si ma femme (et son employeur) ne versait pas au moins le double de la cotisation minimale à l’AVS, je devrais également effectuer des paiements qui tiendraient compte de la fortune.
Revenu suisse
Ma femme gagne actuellement 21k CHF par an en tant qu’employée de garde d’enfants à temps partiel, ce qui nous a beaucoup aidés pendant la période initiale de retrait des fonds.
Mon fils reçoit aussi un petit salaire d’apprenti, qui augmente chaque année. Pendant son apprentissage, on reçoit également une allocation de formation (325 CHF par mois) pour lui, tant qu’on vit en Suisse.
En ce qui me concerne, mon salaire à la retraite était d’environ 150k CHF par an, plus environ 15% de bonus liés aux résultats. J’ai reçu mon dernier salaire en janvier 2022 et je n’ai pas gagné d’autres revenus jusqu’à présent.
Cash
On a également environ 110k CHF sur un compte bancaire, qu’on utilisera pour les frais de vie de l’année prochaine, y compris une facture d’impôts pour 2021. (mise à jour 06.2023: ce montant a diminué à environ 13k CHF, même après des augmentations par la vente de placements)
On a aussi quelques petites sommes sur des cartes Revolut et Wise.
Héritage
Ma femme héritera peut-être de certains biens de sa mère, dont une maison, mais ça n’a pas été pris en compte dans nos calculs.
Mais ça diminue le risque de manquer d’argent et on peut peut-être prévoir de laisser nous-mêmes un héritage.
Il faut savoir que je ne m’intéresse sérieusement aux finances personnelles et à l’investissement dans le but de prendre ma retraite que depuis une dizaine d’années.
En effet, il y a dix ans, chez Novartis, j’ai assisté pour la première fois à une réunion d’information sur ma caisse de pension et ça m’a amené à réfléchir à mes finances en général.
À cette époque, j’étais plutôt stressé au travail et j’ai commencé à me demander à quel moment je pourrais arrêter complètement de travailler.
Des recherches sur Internet m’ont finalement conduit aux communautés FI et FIRE.
J’ai également eu des réunions avec plusieurs représentants de différentes sociétés financières, dont beaucoup m’ont contacté par téléphone sur mon lieu de travail.
J’ai été très insatisfait de beaucoup de ces rencontres parce que j’avais l’impression qu’il s’agissait avant tout de vendeurs qui n’avaient pas une compréhension profonde de la finance et/ou qui affichaient une fausse gentillesse.
En 2013, j’ai choisi Grether MacGeorge à Bâle pour gérer mes placements en dehors de la caisse de pension puisque j’avais l’impression qu’il s’agissait d’une petite entreprise bien gérée avec des frais transparents (bien que très élevés).
C’est également à cette époque que j’ai commencé à me renseigner davantage sur les finances personnelles en général et sur les investissements en particulier pour mieux comprendre ce que Grether MacGeorge faisait de ma fortune. Mes échanges avec GM m’ont aussi permis d’améliorer ma compréhension de l’investissement.
Grâce à ces recherches, j’ai également découvert des moyens de minimiser mes impôts en Suisse.
Par exemple, en versant des cotisations supplémentaires assez importantes dans la caisse de pension et les montants maximums dans le pilier 3a (aussi dans le pilier 3a de ma femme). J’ai également essayé d’investir plus en actions dans les 2e et 3e piliers, même si avec ma caisse de pension, ça n’était possible que de manière limitée.
Après trois ans, je me suis rendu compte que GM ne me rapportait pas une performance suffisante, compte tenu des frais élevés que je payais, et mon niveau de connaissances me semblait assez bon pour pouvoir gérer moi-même les investissements et me débarrasser des frais élevés.
Et c’est ce que j’ai fait.
Au début, j’ai certainement fait quelques erreurs, comme de modifier trop souvent mes investissements, une trop grande diversification dans des domaines de niche et je n’étais pas pleinement conscient des frais élevés de conversion de devises sur la plateforme Swissquote. Mais dans l’ensemble, je pense avoir fait du bon travail et ma fortune nette est probablement plus élevée aujourd’hui qu’elle ne l’aurait été si j’avais tout délégué à un conseiller financier aux honoraires élevés.
Le résultat: il y a environ une dizaine d’années, mon patrimoine net se situait aux alentours de 650k CHF.
Et en janvier 2022, il avait augmenté pour atteindre près de 2.5 Mio CHF.
J’utilise mes connaissances en statistique et mon expérience pour prendre des décisions d’investissement de manière informée.
Pour l’instant, je fais attention à une bonne diversification (actifs à faible corrélation) et à diversifier entre les régions.
J’investis également dans de grandes et petites entreprises qui ont une légère tendance à augmenter en valeur.
La majeure partie de mes investissements sont des fonds indiciels ou des ETFs, mais dans certains domaines, je vois bien les avantages des fonds actifs moins coûteux. Et en effet, certains de mes meilleurs fonds sont actifs. (Soit parce qu’ils offrent de bonnes performances après ajustement du risque, soit parce qu’ils me permettent d’investir dans des domaines qui ne sont pas suffisamment couverts par les fonds indiciels pour assurer une meilleure diversification.)
Je sais que les lecteurs de MP aiment connaître le portefeuille d’investissement de chacun, alors voici plus de détails sur mes fonds actifs qui ont bien fonctionné pour moi dans certaines périodes par le passé:
Au début de ma retraite (janvier 2022), on visait environ 100k CHF de dépenses à la retraite et jusqu’à présent, cette estimation s’est avérée en grande partie correcte.
De plus, on a dû mettre de côté un montant supplémentaire pour une facture d’impôts élevée de ma dernière année de travail (2021) — environ 26k CHF.
En revanche, on vient de payer un impôt provisoire de 1'400 CHF pour 2022, qui correspond principalement à l’impôt sur la fortune, car nos revenus combinés sont très faibles à la retraite.
Au début de ma retraite, j’avais l’intention de disposer d’au moins 12 mois de cash sur notre compte courant.
Et de les utiliser ensuite pour nos dépenses — et de nous réapprovisionner si nécessaire en vendant nos placements Swissquote, si possible à un moment où les valorisations boursières seraient encore élevées.
Finalement, quand j’ai pris ma retraite, les marchés ont commencé à chuter de façon importante en raison de l’invasion russe en Ukraine.
En conséquence, mon patrimoine net en a pris un sacré coup.
Suite à la hausse des taux d’intérêt, les parts en obligations de mon portefeuille n’ont pas pu compenser la baisse des actions, ni les fonds REIT (aka immobilier) qu’on possède également.
La réserve de cash de 12 mois que j’avais constituée s’est épuisée il y a quelques mois et j’ai dû commencer à vendre des investissements qui ne se sont que partiellement rétablis depuis la baisse de l’année dernière.
Avec le recul, j’aurais souhaité avoir accumulé une plus grande réserve de liquidités, peut-être d’une valeur de deux ans pour subvenir à nos besoins jusqu’à notre départ au Royaume-Uni.
C’était un sentiment étrange de voir notre fortune nette diminuer de centaines de milliers de CHF (réduction du marché + dépenses) avec seulement le revenu à temps partiel de ma femme qui compensait partiellement la réduction… Mon évaluation des chiffres a quelque peu calmé mes nerfs.
Je pense aussi que le fait qu’il ne nous reste que peu de temps en Suisse a aidé psychologiquement.
Le fait que l’argent qu’on a mis de côté pour l’achat d’une maison soit protégé sur notre compte SZKB, avec comme bonus une hausse du CHF par rapport à la GBP, nous a également aidés à faire face à la baisse.
D’après mes calculs, on ne risque toujours pas de manquer d’argent à la retraite, mais l’incertitude qui règne sur les marchés me fait réfléchir à deux fois avant de dépenser des sommes importantes dans un avenir proche. Même si on part d’un rendement réel constant de 0% à long terme, je pense qu’on ne sera pas à court d’argent.
(Remarque: j’ai eu un entretien rapide avec mon ancienne société de conseil financier Grether MacGeorge au cours de l’automne 2020 et ils m’ont vite confirmé à ce moment-là que je devais avoir encore suffisamment d’argent pour couvrir mes besoins. Malgré le récent ralentissement du marché, nos actifs nets ont augmenté depuis cette réunion.)
J’espère que les marchés se porteront de nouveau mieux, surtout après la récente baisse!
Toutefois, il est possible que la croissance reste timide à l’avenir, étant donné qu’on entre dans une période de transition énergétique et qu’on doit payer un coût pour gérer les problèmes environnementaux.
Il y a aussi un scénario selon lequel la disponibilité d’énergies renouvelables diversifiées et bon marché ainsi que l’intégration de l’IA dans l’économie pourraient stimuler la croissance, mais j’ai des doutes.
Quoi qu’il en soit, je pense que nos plans de dépenses sont prudents et qu’on peut même faire quelques dons de bienfaisance.
En plus, je pense qu’on peut toujours avoir une belle vie, même avec des dépenses très réduites si on concentre nos dépenses sur les choses qui comptent vraiment dans la vie.
Il est plus difficile d’estimer le niveau de dépenses nécessaire après notre retour au Royaume-Uni, notamment en raison des taux d’inflation élevés.
Les fluctuations de la livre sterling rendent les décisions de retirer des actifs suisses et canadiens en tant que revenus britanniques également plus difficiles.
On a une idée des dépenses annuelles suite à nos derniers séjours de vacances et visites familiales au Royaume-Uni, mais sans vraiment vivre dans le pays, il est difficile d’estimer précisément les besoins.
Néanmoins, on s’est fixés un objectif d’environ 60-65k CHF en assumant que la maison est payée et cette estimation n’a pas beaucoup changé depuis que j’ai pris ma retraite.
On prévoit de dépenser plus dans les premières années de la retraite et que celles-ci diminueront progressivement au cours des années suivantes.
Mon plan au moment de la retraite était de transférer une autre partie de notre fortune vers des actifs moins risqués, afin de nous protéger pour la suite et d’éviter de devoir vendre beaucoup d’actions en cas de baisse.
Cependant, la chute du marché a interrompu ce processus et, pour l’instant, je suis réticent à vendre beaucoup d’actions jusqu’à ce que le marché se soit un peu rétabli. Pour payer les dépenses courantes, je vends un mix d’obligations et d’actions tous les deux mois, selon les besoins.
On a toujours l’intention d’acheter une maison au Royaume-Uni et le compte de libre passage de la SZKB devrait être disponible à cet effet. Je pense qu’il était judicieux de protéger cet argent des fluctuations du marché.
On envisage de chercher une petite maison économe en énergie, bien située, d’où l’on peut au moins se rendre à la côte à pied ou à vélo.
En général, nos dépenses sont liées à des activités ou à des choses qu’on apprécie et qui nous rendent plus heureux (voir la section sur les activités à la retraite) et on n’a pas tendance à gaspiller l’argent.
On a l’intention de garder cette approche à la retraite.
J’aime les idées de Ramit Sethi qui croit qu’il faut dépenser de l’argent pour des choses qu’on apprécie et réduire les dépenses pour les autres choses:
Dépense sans compter pour les choses que tu aimes, à condition que tu réduises impitoyablement les coûts pour les choses que tu n’aimes pas.
(ndlr. ça correspond en fait à ma définition du frugalisme)
Je ne suis pas d’accord avec tout ce que Ramit dit, mais je suis d’accord qu’on ne devrait pas nécessairement renoncer à notre bonheur d’aujourd’hui pour plus de sécurité financière dans le futur.
Il faut trouver un équilibre qui varie selon la personne.
Je ne pense pas que ma femme et moi dépensions des sommes excessives pour quoi que ce soit (par exemple, des hôtels 5 étoiles ou des vols en première classe), car on pense tous les deux qu’il y a de nombreuses causes à soutenir dans le monde.
Par conséquent, notre argent pourrait avoir plus d’impact s’il était dirigé ailleurs.
En fait, dépenser plus d’argent pour des causes caritatives pourrait augmenter notre niveau d’épanouissement dans la vie, ce qui est donc en quelque sorte une action égoïste d’une manière indirecte.
Il est évident que dans ma situation particulière et complexe, la “règle des 4%” pour calculer si j’ai suffisamment d’argent ne convient pas, d’autant plus qu’on s’attend à recevoir plusieurs pensions de retraite annuelles dans un délai relativement court par rapport à des retraités très précoces.
Pour déterminer si j’ai accumulé suffisamment d’argent pour prendre ma retraite et avoir la certitude que je peux “appuyer sur la détente” en toute sécurité, j’ai utilisé divers outils en ligne tels que firecalc.com et cfiresim.com.
Toutefois, je sais que même les outils les plus sophistiqués peuvent avoir des défauts, par exemple s’ils n’utilisent que des données historiques américaines ou si la modélisation par simulation de Monte-Carlo est erronée, etc.
Ainsi, ils ont pratiquement tous le problème de ne pas tenir compte des conditions et des évaluations actuelles du marché dans le calcul de la probabilité de manquer d’argent et/ou dans l’estimation du taux de retrait, pour une probabilité de x% de manquer d’argent.
Par exemple après de périodes de marchés fortement haussiers, il est judicieux d’assumer un taux prévisionnel que ne prend pas en compte les conditions du marché actuelles.
J’aime bien la comparaison avec un trajet vers l’aéroport si tu veux connaître le risque d’y arriver en une heure ou pas.
Si on ne tient pas compte de l’heure de la journée, on peut dire que seuls 4% de tous les trajets n’arrivent pas à temps.
En revanche, si tu sais que tu pars à l’heure de pointe (17 heures), le risque de ne pas arriver à destination dans l’heure qui suit est beaucoup plus grand.
C’est pourquoi je prends les résultats de tous ces calculateurs avec du recul, et j’essaie de les interpréter de manière prudente quand les marchés semblent être en hausse.
Toutefois, ces outils apportent un certain degré de confort.
Comme firecalc qui a suggéré un niveau de dépenses avec 95% de chances de succès qui était bien supérieur au niveau de dépenses annuelles qu’on souhaitait.
Même si je pense que l’investissement DIY a bien fonctionné jusqu’à présent, je crois qu’on arrivera bientôt à un point où j’aurai besoin d’une deuxième paire d’yeux d’experts pour passer en revue nos finances afin de s’assurer qu’il n’y a pas de lacunes et pour m’aider à planifier une retraite réussie.
Le Royaume-Uni est assez complexe en ce qui concerne les produits financiers disponibles et les règles fiscales qui changent constamment.
Le pays applique différents taux d’imposition progressifs pour l’impôt sur le revenu, les dividendes et les gains en capital, avec différents abattements personnels. Et il existe des moyens d’atténuer ou d’éviter certains impôts en plaçant l’argent dans des enveloppes fiscales telles que les pensions de retraite et les ISAs.
Contrairement à la Suisse, les impôts sont toujours prélevés au niveau personnel (il n’est donc pas possible de remplir une déclaration d’impôts en tant que couple).
La répartition des actifs entre le mari et la femme peut donc être importante.
Par rapport à d’autres pays, le Royaume-Uni peut être un bon endroit pour éviter l’impôt sur la fortune, et notamment le placement de l’argent dans des ISAs est particulièrement avantageux pour les préretraités (ce que je décrirai plus loin).
Les règles en matière de pension de retraite sont également complexes.
Il est possible d’éviter l’impôt sur le revenu si l’on accumule de la fortune en versant de l’argent à la pension, qui augmente sans être imposable jusqu’au retrait.
Il existe plusieurs possibilités de retrait, mais en principe, l’argent peut être retiré sous la forme de capital (dont 25% sont exonérés d’impôt), ou sous la forme d’une pension régulière, qui sera considérée comme un revenu imposable.
Les pensions de retraite peuvent être particulièrement intéressantes si ton taux d’imposition marginal au moment où tu verses de l’argent dans une pension est susceptible d’être inférieur à celui au moment du retrait (par exemple, si ton revenu est inférieur au seuil de l’abattement personnel).
L’argent placé dans les pensions de retraite n’est pas soumis à l’impôt sur les successions, ce qui peut être une bonne chose pour la planification de l’héritage.
Cependant, le grand inconvénient des rentes est que l’on ne peut accéder à l’argent qu’à partir de 55 ans (et cette limite d’âge va augmenter à l’avenir), ce qui est désavantageux pour tous ceux qui veulent prendre leur retraite très tôt.
En plus, beaucoup de vielles pensions de retraite ont leurs propres règles restrictives qui peuvent être problématiques.
Par exemple: ma pension britannique prévoit des pénalités si on accède à l’argent avant l’âge de 60 ans.
Même si les ISAs n’offrent pas d’avantages fiscaux en cours de route, ils présentent quelques gros avantages par rapport aux rentes et on espère pouvoir en profiter à notre retour au Royaume-Uni.
Sur la base de mes propres recherches, je pense qu’avec une gestion prudente, il sera possible d’éviter tout impôt sur le revenu britannique jusqu’à ce qu’on reçoive les pensions de l’État.
Ceci en maintenant le revenu en dessous de nos seuils personnels respectifs.
On devrait aussi être en mesure de minimiser ou d’éviter une grande partie de l’impôt sur les dividendes et les gains en capital en exploitant les différents seuils personnels de taxation et en utilisant judicieusement les pensions de retraite et les ISAs.
Une fois qu’on obtient les différentes pensions de l’État, le niveau d’imposition global devrait encore être assez bas.
En vue d’un éventuel transfert de fonds de nos comptes du 2e pilier et du pilier 3a en Suisse, j’ai également dû faire des recherches pour savoir comment ces comptes seraient imposés au Royaume-Uni et/ou en Suisse.
Il s’agissait notamment d’examiner la convention de double imposition entre les deux États (et de s’assurer qu’elle n’avait pas été fondamentalement modifiée en raison du Brexit).
Si on quitte la Suisse, les fonds du 2e pilier et du pilier 3a peuvent être retirés de manière anticipée sous forme de capital.
Ces fonds sont soumis à l’impôt anticipé en Suisse sur la base du canton où est enregistrée la société de prévoyance, mais l’argent n’est pas imposable au Royaume-Uni par la suite.
En revanche, un paiement régulier d’une pension de retraite (p. ex. l’AVS suisse) serait soumis à l’impôt comme un revenu ordinaire au Royaume-Uni, mais n’est pas imposable en Suisse.
Pour information pour les lecteurs: si tu déménages dans un pays de l’Union europeénne, la partie obligatoire du 2e pilier doit rester dans le compte de prévoyance en Suisse jusqu’à 5 ans avant l’âge légal de la retraite.
J’ai également dû faire des recherches pour savoir comment percevoir des revenus de mon fonds de pension canadien (REER), qui a également des règles complexes et dépend du pays de résidence de la personne qui retire l’argent.
Dans le cas du REER, un montant minimum doit être versé chaque année, mais en dessous d’un seuil maximum, je ne devrais pas payer d’impôt à la source canadien. Cependant, cet argent est imposable au Royaume-Uni.
Au-delà de ce seuil maximal, un retrait serait soumis à la retenue à la source canadienne.
En raison de cette complexité, la stratégie possible pour la localisation des actifs et la répartition des retraits entre les membres d’un couple n’est pas simple.
C’est pourquoi, à notre retour au Royaume-Uni, on fera appel à un planificateur financier sur la base d’honoraires pour nous aider à optimiser notre plan financier pour la retraite.
L’une de mes préoccupations est qu’un planificateur financier basé au Royaume-Uni ne soit pas au courant des réglementations en vigueur dans les différents pays, voire qu’il soit limité par la loi pour donner des conseils.
Ça veut dire qu’il est important que je comprenne moi-même les règles et que je me tienne au courant de tous les changements au cas où je ne trouverais pas de conseiller ou que j’aurais besoin d’aider le conseiller à s’y retrouver dans les règles.
Si un jour on fait appel à un conseiller financier, on veillera à conserver un degré élevé de flexibilité afin de pouvoir adapter les dépenses, etc. en fonction des besoins.
Une dernière remarque: ces dernières années, on a essayé de trouver une entreprise de conseil financier en Suisse pour examiner nos finances et vérifier que tout était en ordre. Toutefois, cette recherche s’est avérée très difficile et on a donc abandonné cette initiative. On a par exemple reçu une offre de VZ pour un rapport de planification financière d’environ 4000 CHF.
Cependant, comme ils n’étaient pas légalement autorisés à examiner nos finances au Royaume-Uni ou notre stratégie détaillée après notre retour au Royaume-Uni, ça aurait été largement inutile pour nous.
Voici les principaux points à retenir, selon moi, sur des sujets pertinents pour un retraité (en particulier pour la version “FIRE”) qui envisage de prendre sa retraite en dehors de la Suisse et qui a peut-être aussi des actifs et/ou des pensions de retraite dans d’autres pays:
Comme d’habitude, je te rajoute mes commentaires ci-dessous concernant tous les points très intéressants mentionnés par Steve.
Tout d’abord, je remercie Steve chaleureusement car c’est pas si facile de trouver des Mustachians qui sont FIRE, et qui prennent encore le temps de répondre à des questions pour un blog.
Comme il dit, une fois que tu n’as atteint ce but, tes priorités changent.
Donc merci à toi Steve!
Je plussoie l’idée de Steve d’avoir fait valider toutes ses hypothèses pour sa retraite. Et de vouloir faire un autre checkpoint une fois arrivé au Royaume-Uni.
Le plus important est de faire ça avec une société indépendante, genre pas une banque qui va forcément vouloir te vendre ses produits…
Perso, je vois ça comme un investissement car le ROI peut être monstrueux si tu ne fais pas des erreurs de débutant facilement évitables. Ça peut t’économiser plusieurs milliers de CHF en impôts ou autres frais.
J’ai moi-même fait un tel “reality check” chez VZ à Lausanne, que je recommande toujours à ce jour.
Par contre, peu importe le conseiller financier que tu choissises, ça sera toujours à toi de récupérer toutes les infos pour avoir une vue globale de tes avoirs.
Tu pourrais mandater ton conseiller financier indépendant pour aller chercher toutes ces infos, mais pour moi, ça serait une erreur…
Car tu veux avoir le contrôle sur ces sources de données.
En plus de la gestion de budget, c’est aussi pour ça que j’adore YNAB!
Comme tu peux le voir ci-dessous, cet outil me permet d’avoir une vue globale de tous mes avoirs.
Tu me le supprimes, et je suis complètement perdu tellement il est central à ma vie financière.
Je te recommande d’avoir un tel système en place, via YNAB ou un simple fichier Excel, afin de garder le contrôle sur tes finances personelles.
En sus d’un conseiller financier basé au UK, je recommande à Steve de commencer à rechercher des blogs FIRE ainsi que des forums FIRE UK.
Le but? Trouver la même communauté FIRE suisse au Royaume-Uni afin de pouvoir discuter ses challenges avec des pairs étant dans le même contexte.
Si tu as des bons plans pour Steve à ce sujet, rajoute-les directement dans la section des commentaires ci-dessous!
Je suis tellement d’accord avec Steve concernant le focus que tout le monde met sur l’argent et les investissements dans le monde du FIRE (à l’exception de certains blogueurs).
J’en parlais encore dans mon dernier article avec mon futur ouvrage dédié à la psychologie du mouvement FIRE.
Du coup, je suis très heureux que d’autres personnes commencent à écrire du contenu sur le web pour couvrir ce sujet important!
Il se peut que je revienne vers toi Steve, pour t’interviewer dans le cadre de mes recherches pour mon futur livre :)
Et toi:
Mais je ne m’étais jamais posé la question de si c’était possible de voir les futurs dividendes de mes investissements…
Jusqu’à ce qu’Alberto, un fidèle lecteur du blog, m’écrive:
Salut Marc,
Je viens de découvrir cet onglet dans Interactive Brokers où l’on peut voir la projection des revenus des dividendes, ainsi que des intérêts des prêts sur marge dans les mois à venir.
Tu connais déjà? Si non, alors ça pourrait valoir la peine d’en parler sur ton blog.
Merci, Alberto
Donc déjà, merci à toi Alberto.
Car, effectivement, je ne connaissais pas cette fonctionnalité sur IBKR!
Comme quoi, on en apprend tous les jours :)
Il faut que t’ailles dans la partie PortfolioAnalyst pour trouver cette section.
Puis, il faut que tu scrolles tout en bas de la page.
C’est là que se situe le widget “Projection(s) du revenu” par défaut.
Je dis “par défaut”, car tu peux réorganiser les widgets de cette vue PortfolioAnalyst à ta guise.
En captures d’écran, voilà ce que ça donne:
Sur la dernière capture d’écran, voici la projection des revenus et dépenses sur les 12 prochains mois, point par point:
Du coup, après avoir découvert cette fonctionnalité grâce à Alberto, je me suis empressé de calculer le total de la projection des dividendes de nos investissements en bourse.
Car, en effet, je possède un compte de courtage IBKR perso (captures d’écran ci-dessus) ainsi qu’un compte entreprise Interactive Brokers.
Voilà donc combien on va toucher de dividendes sur les 12 prochains mois:
Si on additionne tous ces futurs dividendes sur 12 mois, on arrive à:
Ça a été un peu la grosse surprise pour moi, car je ne m’étais pas rendu compte qu’on touchait autant de dividendes annuels avec Mme MP!
Je précise ici que je ne favorise aucunement les actions ni ETFs qui versent beaucoup de dividendes.
Et je ne te recommande en aucun cas de suivre une telle stratégie avec cet article.
Car comme tu sais, lorsqu’une entreprise verse des dividendes en espèces à ses actionnaires, ses capitaux propres sont diminués de la valeur totale de tous les dividendes versés.
C’est mathématique.
Et surtout, une telle stratégie focalisée sur les dividendes te coûte des impôts sur les dividendes reçus (comme je l’explique en détails dans mon guide fiscal suisse de l’investisseur).
Pour ma part, ma stratégie d’investissement en ETFs a pour but de soutenir mon niveau de vie quand je serai FIRE.
C’est à dire qu’une fois indépendant financièrement, je compterai sur deux types de revenus provenant de la bourse:
Donc voilà: oui c’est cool de voir autant de dividendes tomber chaque année (+ de 13kCHF!!!), mais ce n’est pas une stratégie en soi.
Et toi, tu connais d’autres fonctionnalités utiles comme ça de la plateforme de trading Interactive Brokers?
Crédit photo en-tête: pexels.com
]]>Surtout que j’en ressentais le besoin depuis plusieurs mois maintenant.
Tire-toi un bon café, ou prépare-toi un bon thé, et c’est parti pour un point de situation FIRE (“Financial Independence Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) :)
Lors de mon dernier blogpost de type “journal FIRE”, j’écrivais:
Est-ce que je quitterai vraiment mon job du jour au lendemain quand j’aurai atteint mon ‘Fuck-You Number’? Quid du blog où, finalement, je n’ai que des interactions virtuelles la plupart du temps (volontaire, attention, pour des raisons d’anonymat)? Est-ce que ça comblera vraiment le vide d’intéractions sociales laissé par mon ancien job? Bref, plein de questions en suspens, et peu de réponses pour l’instant. En tout cas, je m’y prépare car je sais que l’aspect psychologique et tout aussi, voir plus selon moi, important que l’aspect monétaire du mouvement FIRE.
Jusqu’à la fin de l’année passée, je n’avais toujours que peu de réponses.
Et ce sentiment d’incertitude me pesait de plus en plus.
Incertitude concernant ma transition future (même si c’est pas demain non plus).
Incertitude aussi concernant le changement identitaire qu’une telle transition vers un mode de vie FIRE implique.
J’avais comme l’impression de chercher un chemin en plein centre-ville d’une mégapole que je ne connaissais pas, sans GPS ni autre carte…
J’ai donc décidé d’agir.
Et j’ai pris un coach.
Un coach certifié de l’ICF (Fédération Internationale de Coaching), avec un focus holistique. C’est à dire qu’il prend en compte autant le professionnel, que le personnel, tout en passant par la famille, et l’analyse de soi-même.
Lors de notre première séance, je lui ai fait un topo de ma vie et de mes questionnements quant au sujet de mon aventure FIRE, du boulot, du blog, de ma transition (mot que je commence à m’approprier!)
Et j’ai conclu en lui disant: “Un de mes objectifs avec ce coaching avec toi, c’est de trouver le ‘bon chemin’. Et de m’assurer que je dirige mon énergie sur ce ‘bon chemin’, car pour l’instant j’ai l’impression d’avoir plein de routes disponibles et que je les emprunte toutes (en parlant de toutes mes opportunités en général dans la vie — carrière, immobilier locatif, side-business avec le blog, etc.) sans prendre le temps de les prioriser, et du coup c’est un peu le flou.”
J’en suis à ma 4ème session de coaching (d’une heure chacune seulement), et j’y vois déjà BEAUCOUP plus clair!
C’est super intéressant, et aussi motivant, d’avoir cette heure mensuelle dédiée rien qu’à moi, et à mon chemin personnel.
J’ai découvert des peurs et autres plafonds de verre qu’on a pu nommer, et sur lesquels je commence déjà à agir.
Tu en découvriras déjà certains plus bas dans cet article. Et d’autres sujets viendront avec des blogposts dédiés (je garde un peu de suspense quand même!)
Quoi qu’il arrive, je te confirme ce que Liz de Frugalwoods me disait il y a maintenant 3 ans: on a tous besoin de cet effet “miroir” qu’un coach ou autre psychologue peut amener.
Et ce peu importe si tu suis le mouvement FIRE ou non.
C’est une question de santé mentale de nos sociétés.
Et selon moi, c’est encore plus nécessaire lorsque tu souhaites devenir financièrement indépendant.
Parce qu’une transition vers une vie FIRE est tout sauf commun.
Et cela engendre de nombreux questionnements.
Identitaire d’abord, car à 40 ans, tu n’es soudainement plus “Carole, Responsable RH dans telle boîte”.
Et social, ensuite.
Parce que oui c’est cool de ne plus devoir travailler pour de l’argent, mais ça se planifie.
Car ça veut aussi dire fini les collègues, les pauses café, les intéractions humaines amenées par le travail en équipe, etc.
Donc mon premier souhait pour toi après avoir lu cet article: investis en toi-même, et trouve-toi un coach (certifié) ou un psychologue avec qui ça passe bien.
Et vis en toute sérénité ton aventure FIRE!
Et oui, tu pourrais le faire gratuitement avec un ami ou un proche, mais le problème est que leur regard est biaisé et subjectif.
Et l’humain a aussi la fâcheuse tendance à projeter ses propres peurs et limitations sur les autres.
C’est pour ça que je recommande de payer (investir!) pour cela.
J’ai hésité à l’annoncer, car la timeline est encore floue…
Mais au final, un blog, ça sert aussi à partager ce genre d’infos avec toi, cher lecteur fidèle.
Du coup, la nouvelle: j’ai un nouveau livre en gestation.
Le nom sonne mieux en anglais: “Psychology of FIRE”. Mais bon, ça, c’est un détail!
Comme son titre l’indique, le bouquin parlera des défis psychologiques du mouvement FIRE (avant, pendant, et après).
Et il donnera des pistes et solutions tirées d’expériences concrètes de personnes qui sont déjà FIRE, ou qui comme moi, sont en transition plus ou moins proche.
Et j’insiste ici sur le mot “transition” qui devient de plus en plus important dans mes réflexions au sujet du mouvement FIRE. Dans le sens transition vs. point de bascule du jour au lendemain entre vie avec un job / vie FIRE.
Aussi, ce sujet n’a pas de frontières à priori.
Donc, comparé à mon premier livre FIRE “Libre à 40 ans en Suisse”, ce nouvel ouvrage ne devrait pas être réservé qu’aux Suisses.
Si jamais ce sujet de la psychologie FIRE t’intéresse, et que tu veux être tenu au courant des avancées de mon livre, tu peux t’inscrire ci-dessous pour avoir les infos en avant-première:
Et je te répète ça (car je ne veux pas me mettre la pression): je ne suis vraiment pas sûr de la timeline.
En effet, j’utilise 2023 comme année de stabilisation tant bien que mal afin de recentrer toute mon énergie du vendredi à l’écriture pour le blog, ainsi que peaufiner les aspects négligés jusqu’ici (correction des vieux liens, amélioration de la rapidité du site, etc.)
Tout ça pour pouvoir enchaîner sur des bases solides avant de commencer un grand projet tel l’écriture d’une livre, sans avoir une todolist qui déborde sans fin :)
Je me suis pas mal posé la question suivante ces derniers temps:
Est-ce que toute mon aventure FIRE que je raconte sur ce blog n’est pas biaisée du fait que je suis entrepreneur (à temps partiel) à côté de ma vie de salarié?
Genre, est-ce que tout ce que je te raconte n’est en fait possible que grâce aux revenus accessoires de l’entrepreneuriat (en sus de mon salaire suisse de salarié).
Puis, en prenant du recul, je ne vois pas ça comme un biais en fait.
Alors oui, on ne va pas tourner autour du pot: si tu augmentes tes revenues, tu seras plus vite FIRE.
C’est mathématique.
Mais personnellement, je vois plutôt ça comme une source d’inspiration pour toi, cher lecteur, afin de te montrer que c’est possible.
C’est possible de gagner plus de revenus que tu ne gagnes aujourd’hui.
Et tu peux y aller à ton rythme, en commençant tranquillement sur ton temps libre (que ce soit démarrer un shop en ligne, un blog, ou même rechercher ton premier investissement locatif pour te générer des revenus passifs complémentaires).
Puis une fois que ça commence à marcher (financièrement parlant), tu peux réduire ton temps de travail pour y consacrer plus de temps.
Après, je ne pense pas non plus que l’entrepreneuriat soit indispensable pour devenir FIRE.
La preuve en est Mr. Money Moustache ou d’autres blogueurs.
Pour ma part, j’ai choisi cet équilibre (job salarié à 80%, et entrepreneur à 20%) car ça répond à mon besoin intrinsèque d’entreprendre et de liberté. Mais j’aurais très bien pu à la place préférer gravir les échelons jusqu’à la direction de telle ou telle société, avec les gros salaires qui vont avec.
Grâce à mon coach, j’ai pu identifier et conscientiser une crainte concernant notre objectif FIRE: je n’étais pas 100% sûr qu’on était aligné sur ce que voulait dire lorsqu’on mentionnait “une vie à deux en mode FIRE”!
Car une fois que les enfants seront grands, on ne sera plus que les deux. Et il faudra bien décider de ce qu’on fait concrètement de nos journées, sans obligation aucune d’emploi du temps de famille.
Genre, combien de voyages en mode “slow travel” par an? Combien de temps dans tel pays, loin de nos (grands) enfants? Et on fera quoi en Suisse quand on ne voyage pas?!
Ou encore:
MP: “Moi, quand on sera en train de découvrir telle région nordique avec sa petite ville cosy et accueillante, je compte toujours m’occuper quotidiennement de mon blog à écrire sur nos aventures… mais du coup, pendant ce temps, toi tu feras quoi? Tu ne risques pas de t’ennuyer?”
Mme MP: “Heu, mais attends, si on part à l’autre bout du monde, c’est pas pour visiter et découvrir d’autres cultures ensemble?!? Je vais pas passer mes journées à t’attendre, ou bien?”
MP: “Ah, nan mais je veux dire 1-2h par jour les matins pour mon blog, pas plus hein!”
Mme MP: “Ah OK! Ah nan mais oui ça, ça va. Moi je pourrais lire ou m’adonner à mes hobbies que je peux faire même en voyage.”
MP: “Ah ouf! C’est cool qu’on puisse en parler tranquillement, car c’est ce genre de détails qui me stressent je me rends compte… car on n’a jamais parlé de notre vie FIRE si précisément.”
Un des points d’actions d’une de mes séances de coaching fut de nous créer du temps avec Madame MP, sans les enfants, pour parler de tout ça tranquillement sans être interrompu.
Je l’ai donc invité au resto un vendredi midi, en amoureux :)
On a beaucoup parlé de nos priorités respectives quant à ce qu’on voulait de notre vie une fois FIRE.
Et depuis ce repas, je ressens une connexion renforcée genre x100, car on continue de communiquer par rapport à tout ça.
Avant on en parlait, mais on était (enfin, j’étais!) en mode “c’est dans longtemps”, concentrons-nous pour l’instant sur augmenter nos revenus et économiser au maximum.
Sauf qu’en discutant avec mon coach, j’ai réalisé que ça me préoccupait plus que je ne pensais.
Mon coaching m’a aussi permis de réaliser que j’allais devoir faire face à un deuxième round de “reality check” budgétaire!
Bref, comme je te disais en 2021, je me suis concentré ces dernières années à augmenter nos revenus plutôt qu’à suivre notre budget frugal d’aussi près qu’au début de notre aventure FIRE.
Et mon avant-dernière séance de coaching m’a fait réaliser d’une part, que le temps avançait… et d’autre part, que j’avais un stress latent de sauter sur toutes les opportunités de générer des revenus, sans vraiment savoir si c’était autant nécessaire (et jusqu’à quel niveau).
Qu’on soit clair: je suis toujours notre progression de fortune nette mensuellement. Et je sais si on diverge ou converge vers notre objectif des CHF 2'156'000 de fortune nette pour prendre notre retraite anticipée à 40 ans.
Par contre, ce qui est beaucoup moins clair, c’est de comment concrètement on fera d’ici là car on ne compte plus que sur la bourse, mais aussi sur nos investissements immobiliers.
Et qui dit investissements immobiliers, dit revenus locatifs d’un côté, mais aussi augmentation de la valeur des immeubles locatifs. Sauf que si tu gagnes CHF 100'000 en cash ou en valeur d’immeuble, bah c’est pas pareil car l’un te permet de vivre, et l’autre n’est que virtuel tant que t’as pas revendu ton investissement locatif.
Du coup, plutôt que de me recentrer en discutant de nos dépenses mensuelles (que j’ai moins suivies dernièrement) avec Mme MP, j’ai plutôt eu fait l’autruche et me suis retrouvé un peu essoufflé à toujours réfléchir à la prochaine opportunité immobilière ou side-business…
Merci, mais non merci!
Je n’ai pas quitté une roue de hamster pour aller dans une autre!
Tout ça pour dire que j’évalue actuellement deux options pour calibrer nos efforts sur les prochaines années, afin de les vivre avec plus de sérénité:
Les deux options ont leurs avantages et inconvénients.
En écrivant ces lignes, l’option 2 me paraît la plus simple, mais aussi la plus limitante car elle ne tient pas en compte de la revente de quelconque bien immobilier.
Mais j’aime bien l’option 1 aussi, car si on la choisit, Madame MP viendra avec moi en étant dorénavant complètement alignée avec notre volonté d’être FIRE à nos 40 ans! Ce qui n’était pas du tout le cas lors de ma première visite chez VZ en 2015 (lorsque Madame MP me prenait encore pour un doux rêveur utopique!)
Bref, on va laisser mûrir ces deux options durant ces prochaines semaines.
Si t’as quelconque avis sur la question, envoie-moi un email ou écris-moi dans la section des commentaires en bas de cet article.
En tout cas, l’avantage maintenant, c’est que j’ai un coach qui me rappelle à l’ordre si je tente de repousser le plan d’action discrètement ;)
Un des autres sujets liés au point précédent est notre date FIRE.
Sera-t-on retraité à 40 ans? Ou bien 41? Ou 43.5?
Comme je t’expliquais avant, tout commence à devenir plus concret avec le temps qui passe.
Limite c’était facile ces dix dernières années, parce que ça paraissait loin, et on savait ce qu’on devait faire.
Mais maintenant que ça approche, la psychologie entre en jeu…
Sera-t-on vraiment prêt?
Ça va être bizarre de ne plus devoir travailler “pour de vrai”!
Et les enfants, on fait quoi s’ils sont encore à l’Uni? On sera peut-être bien content de rester tout le temps en Suisse pour continuer de profiter d’eux? Ou bien?
On se retrouve avec autant de questions qu’il y a de scénarios différents.
Là où on s’est arrêté pour l’instant, c’est qu’on passera en mode retraite anticipée FIRE à 100% entre nos 40 et 45 ans.
Est-ce que c’est une fourchette pour se donner plus le temps, et repousser un changement important de notre vie?
Y’a sûrement de ça!
Est-ce que mon coaching holistique va m’aider à trouver le bon chemin, et peut-être décrocher avant et passer en mode entièrement entrepreneur jusqu’à atteindre nos CHF 2'156'000?
Pourquoi pas! Je reste ouvert! Et Madame MP aussi.
En attendant, je profite de l’aventure et de nos apprentissages, car comme le dicton dit:
L’important, c’est le chemin et non l’arrivée.
J’ai parlé à mon coach de ce projet perso qu’est mon blog.
Entre ma passion pour l’écriture et le fait de pouvoir en faire un p’tit business, ce projet m’énergise toujours autant après 9 ans!
Il a voulu creuser un peu pour comprendre ce qui me passionnait autant là-dedans. Et à force de pourquoi, on est arrivé à la racine: la liberté!
Liberté de choix à propos de ce que j’écris. Liberté dans mes décisions stratégiques pour le futur du blog. Liberté de la forme de monétisation (en particulier envoyer paître ceux qui veulent “payer pour ‘juste’ coller un lien vers un site tout pourri et rien à voir avec la choucroute, allez steuuplaît!”).
Avec l’indépendance, la liberté est une des valeurs qui m’est la plus chère.
C’est pourquoi j’ai décidé de tout faire pour recentrer mon vendredi uniquement sur l’écriture… ce processus créatif tellement illimité en termes de possibilités!
Côté immobilier, on est enfin passé à l’acte avec l’acquisition de notre premier immeuble locatif en Suisse!!
Et on a aussi acheté notre second immeuble locatif en France.
Mais les choses vont changer prochainement.
Car autant mon coach que la lecture d’un livre (sur la priorisation de mettre mon énergie sur ce qui me nourrit le plus personnellement) m’ont permis d’affiner la place que je veux que l’immobilier locatif prenne dans ma vie.
J’adore l’investissement immobilier.
C’est des calculs, des évaluations, des visites. Ça mêle le côté analytique avec l’humain. Quoi qu’un peu trop d’humain à mon goût, introverti que je suis.
Mais j’aime vraiment ce domaine.
Toujours dans l’idée de voir quelles parties de ce domaine me plaisent autant, j’ai fait pas mal d’introspection.
Et pour finir, c’est plutôt le fait d’acquérir et agrandir mon parc immobilier qui me plaît. Autant pour les revenus passifs que pour le côté de vivre l’entrepreneuriat.
Du coup, comme mon temps est limité, et plutôt que de tirer dans tous les sens niveau projets persos, j’ai décidé de déléguer la recherche de nos prochains immeubles locatifs en Suisse à quelqu’un.
Le setup idéal que je vise se décompose de la sorte:
Je suis en train de faire quelques tests avec différentes personnes.
J’en ferai certainement un article une fois que j’aurai réussi à mettre ça en place, et après avoir fait ma première acquisition immobilière en Suisse via ce processus.
Côté sociétés, notre situation me fait bien marrer.
Comme je disais à un ami l’autre jour, après être passé une n-ième fois chez le notaire la veille:
J’ai l’impression d’aller chez le notaire comme d’aller chez le boulanger! 😅
Lorsqu’on a acheté notre résidence principale en Suisse, c’était stressant et impressionnant comme c’était la toute première fois pour nous.
Puis, on a dû repasser par là quand on a acquis notre premier immeuble locatif. Et encore une fois lorsqu’on a créé notre première société pour gérer nos revenus d’activités accessoires.
Bref, comme pour ton premier achat d’ETF en bourse ou ton premier investissement locatif, la règle empirique se confirme:
Fais-le une fois, puis deux, puis ça devient ta nouvelle norme!
Et concernant la mention “holding familiale” dans le titre, ça fait référence à la SA qu’on a créée pour la famille MP.
Le but de notre holding est de détenir des participations dans d’autres sociétés si on vient à acheter un immeuble locatif à plusieurs, ainsi que des biens immobiliers en direct (du coup c’est pas une “vraie” holding pour ça).
Car pour info, j’ai appris ça chez la notaire, le nom “holding” ne veut rien dire juridiquement. Ce n’est pas une entité commerciale en soi.
C’est juste la nomenclature utilisée dans le domaine pour décrire une société qui fait aucun business elle-même, et ne fait que détenir des participations dans d’autres sociétés filles.
Si ma nouvelle normale te fait “rêver”, je te recommande ma technique pour y parvenir toi aussi: entoure-toi de 5 personnes que tu souhaites devenir.
Car comme dit l’adage: tu es la moyenne des 5 personnes avec qui tu passes le plus de temps.
J’en suis la preuve vivante!
Ce qui est une bonne nouvelle pour toi qui lit ce blog, car du coup, t’as plus que 4 personnes à trouver ;)
Mon focus n’a guère changé depuis la dernière entrée de mon journal.
Je suis toujours dans la même phase de création de revenus et fortune (que je vois comme “Divergent” sur le diagramme ci-dessous), plutôt que d’optimisation de dépenses (“Convergent”).
Concernant notre budget YNAB, on est resté sur un tracking mensuel du budget, afin de toujours contrôler et garder un oeil sur nos dépenses.
Concrètement, ça veut dire que je rentre toutes nos dépenses et nos revenus dans YNAB une fois par mois, et non pas après chaque dépense comme c’était le cas lorsque j’ai rejoint le mouvement FIRE.
Donc on vit toujours frugalement par défaut, et toute notre énergie est déployée pour augmenter le cash qui rentre (via l’immobilier locatif, les nouvelles idées de business, etc.)
Si t’es nouveau sur le blog, je rappelle juste ces deux faits:
Et donc, à la question “Alors, ça fait quoi?!?”, bah, j’ai limite honte de paraître blasé en écrivant ça…
…mais ça change pas grand-chose…
Alors oui c’était cool, et on a bu une p’tite coupe avec Mme MP pour célébrer ça.
Mais honnêtement, le lendemain matin quand on s’est réveillé, bah on est repartis dans notre routine frugale et créative habituelle.
Pour paraître encore plus blasé: on n’a même pas célébrer le passage du cap des 1.1MCHF…
Idem pour le passage de la barre des 50% de notre objectif FIRE. Après, pour ça, je pense que c’est devenu trop flou et intangible à cause de notre ancien rapport VZ qui ne comportait que des investissements en bourse.
Alors que maintenant, on commence à avoir un certain montant de fortune nette bloqué dans la pierre.
Bref, retrouver de la clarté et du tangible dans notre objectif FIRE va être un des prochains axes sur lequel on va se concentrer avec Mme MP.
Et finalement, je concluerai ce chapitre en te confirmant que tout le cash du monde ne change pas qui tu es au fond de toi. Oui, ça augmente la confiance en soi et l’estime de soi (ce qui est déjà pas mal faut bien l’avouer), car tu sais que tu as été capable de réaliser ça. Mais au niveau de tes envies et de tes valeurs, ça ne change pas grand-chose.
Cette nouvelle par contre, ça me fait tripper!
C’est monstrueux!
Pour être précis, à ce jour, on a CHF 433'383 d’investis en bourse!!
Et dire que je me rappelle encore mon tout premier ordre d’achat d’ETF à moins de CHF 100…
D’ailleurs, à l’époque, je n’y connaissais pas grand-chose et j’avais choisi une plateforme de trading suisse vraiment trop dispendieuse (celle orange qui soutient le foot grâce à ses frais trop élevés ;)).
Donc ne fais pas la même erreur que moi, et choisis directement la meilleure plateforme de trading d’ETFs qu’est Interactive Brokers (*)!
Je n’étais vraiment pas pour initialement.
Je pensais que ça allait habituer nos enfants à croire que l’argent tombe du ciel.
Sauf qu’après maintes discussions avec Mme MP (qui elle y avait eu droit durant son enfance, contrairement à moi), et après m’être renseigné sur le sujet de l’éducation financière, on avait décidé de se mettre à l’argent de poche pour nos enfants en 2021 (⬅️ tu trouveras aussi sur ce lien les montants de combien on leur donne selon leur âge).
Et qu’est-ce qu’on a bien fait!
Pas plus tard que la semaine passée, on préparait un séjour dans un coin que l’un des kids MP rêve de voir depuis longtemps.
Évidemment, c’est un endroit d’où il sait qu’il va vouloir ramener un souvenir.
Jusque-là, tout est normal.
Alors qu’on discute de ce qu’on va visiter là-bas, je vois notre kid réfléchir et commencer à calculer à haute voix combien il lui reste d’argent de poche.
D’un coup, son visage se ferme, et il nous sort: “Ah mais du coup, si je m’achète tel souvenir, je n’aurais plus l’argent que j’économise pour ma PS5 dont je rêve tant?!”
“Bienvenue dans notre monde d’adultes!” lui rétorquai-je.
Évidemment, cette discussion n’aurait jamais eu lieu si nos enfants n’avaient pas l’habitude de réfléchir à la gestion de leur argent de poche.
Quant à notre second kid MP, l’argent de poche lui apprend l’art de… la négociation!!
Lui aussi souhaite mettre de l’argent de côté afin de pouvoir s’acheter un plus gros truc que de simples bonbons.
Du coup, toutes les occasions sont bonnes pour essayer de négocier une petite rallonge de CHF 1 par-ci, CHF 1 par-là!
Genre “OK pas de problème, je t’aspire le coffre de la voiture, mais tu me files CHF 2, OK?” avec un grand sourire aux lèvres.
Ma réponse: “Heu, ça c’est une tâche ménagère comme les autres, donc oui mais non merci!”
Idem, ce genre de discussions ne serait pas du même acabit sans l’argent de poche comme moteur de leur éducation financière.
Bref, aucun regret!
Je ne peux que te recommander de commencer avec l’argent de poche autour de 6-8 ans.
Plusieurs de mes lectures récentes remettent en question un principe fondamental de mon éducation financière frugale, et de comment me servir de mon argent.
Je te parle là autant de tâches administratives rébarbatives (factures, impôts, comptabilité de mes sociétés suisses), que de tâches plus complexes comme par exemple la gestion des mises à jour logicielles du forum de notre communauté “FIRE Suisse”.
Le principe proposé par ces auteurs est de concentrer toute mon énergie sur ce qui me nourrit le plus et produit le plus de valeur.
Et de déléguer tout le reste.
Parce que si je ne le fais pas, toujours selon ces auteurs, je suis égoïste, car je ne permets pas à d’autres personnes de bénéficier d’un revenu complémentaire, et aussi égoïste envers moi-même car je conserve des tâches qui me déplaisent…
Avant j’aurais fermé le livre en me disant qu’il n’était pas pour moi…
Mais là, la façon dont ça a été amené, ça m’a parlé.
Donc je suis en train d’évaluer l’option d’une assistante administrative pour certaines tâches liées au blog déjà.
Et idem pour les impôts suisses et la déclaration TVA de mes sociétés. Je suis en train de tester de les déléguer en partie à ma fiduciaire.
Je vois ça comme une expérimentation. Et si ça ne me convient pas, au pire, bah je reviendrai à comme avant.
Par contre, concernant les corvées comme le ménage, j’ai envie de les conserver pour garder une culture de l’effort auprès des enfants et ne pas qu’ils croient qu’on peut tout déléguer en un claquement de doigts. Et y’a aussi le côté matérialisme (cf. la citation ci-dessous) que je veux leur inculquer; c’est à dire de prendre soin de ce qu’on possède parce qu’on considère la matérialité de notre chez-nous.
Nous sommes trop matérialistes dans le sens quotidien du mot, et nous ne sommes pas assez matérialistes dans le vrai sens du terme. Nous devons être de vrais matérialistes, c’est à dire de réellement nous soucier de la matérialité des biens. — Juliet Schor
Voilà en tout cas un changement que je n’avais pas vu venir.
On en rediscute dans quelques mois.
Pour finir, je lis actuellement le livre “L’autoroute du Millionaire” (“The Millionaire Fastlane” en anglais) qui m’a été recommandé par l’un d’entre vous.
Tout comme mes autres lectures du moment, j’ai choisi de commencer ce livre car il va à l’encontre de certaines de mes croyances (notamment la frugalité).
C’est comme ça qu’on élargit ses horizons et qu’on ajuste notre vision du monde.
Et effectivement, niveau point de vue différent, on peut dire que je suis servi.
Mais je ne suis pas entièrement fermé à son approche, bien au contraire.
Notamment concernant le sujet de l’entrepreneuriat.
Je n’en suis qu’à un peu plus de la moitié du livre, et j’avoue que certains de mes plafonds de verre (job = sécurité, entrepreneuriat = risqué) commencent à se fissurer…
Et y’a aussi quelques pépites notamment quand au pouvoir des choix que tu fais chaque minute de ta vie.
Bref, je te dirai si je recommande cette lecture quand j’aurai terminé le bouquin. Mais en tout cas, je suis content de ne pas m’être arrêté au titre ni au pitch qui parle de Lamborghini et de show-off :)
Quoi qu’il en soit, merci à toi cher lecteur qui m’a parlé de ce livre (désolé, impossible de retrouver ton prénom dans mes emails…)
Je suis vraiment content de la situation actuelle.
Pourquoi?
Tout simplement parce que je suis actif et fais des choix conscients concernant notre futur (vs. être passif et subir ce que la vie nous impose).
D’un côté, je recentre mon aventure FIRE avec le coaching (côté convergence du processus de double diamant), afin de mettre toute mon énergie au bon endroit pour dérouler et optimiser ma voie vers l’indépendance financière à 40 ans.
L’alignement avec Mme MP est aussi une grande source de plaisir, de satisfaction, et de sérénité pour le futur.
Et d’un autre côté, j’explore (côté divergent du double diamant) de nouveaux horizons entrepreneuriaux avec mes lectures — et surtout la mise en action de ces dernières via des expérimentations qui ne sont pas irréversibles.
Quant à l’argent, l’un des sujets coeurs de mon blog, bah je dois dire que tout suit son cours. Autant niveau investissement immobilier dont la part a augmenté dans notre portefeuille d’investissement, que niveau bourse avec le prochain cap des CHF 500'000 d’investis en ETFs via notre plateforme de trading préférée (*).
Et toi, quoi de neuf sur ton chemin vers l’indépendance financière en Suisse?
(*) Ce symbole indique où mon article contient des liens d’affiliation. Si tu suis l’un ou plusieurs d’entre eux, tu ne verras pas de différence comparé à un lien standard — mais le blog recevra une commission d’affiliation. Je te remercie pour ça. Comme d’habitude, je n’écris à propos et ne passe en revue que les choses que j’utilise dans ma vie quotidienne, ou en lesquelles j’ai confiance.
]]>Que ce soit à la gare de Zürich, de Lucerne, ou d’Yverdon, je me fais à chaque fois la même réflexion:
Tu préfères vraiment 10 minutes d’adrénaline par mois, plutôt que CHF 87'268 en plus sur ton compte en banque dans 8 ans?
Ce qui me rend dingue, c’est que la plupart du temps, c’est un jeune encore en apprentissage ou qui vient juste d’obtenir son premier boulot qui brûle littéralement des milliers de francs suisses si ardemment gagnés…
Et je me rappelle à quel point j’ai eu de la chance de recevoir une éducation financière…
Et que ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde…
D’où cet article.
Réglons ce manque d’éducation financière généralisé en Suisse maintenant!!
Disons que tu veuilles t’acheter une Audi S3 (ou toute grosse bagnole qui coûte une blinde type BMW M4 ou Mercedes CLA 45 S AMG).
Une Audi S3 quasi flambant neuve (environ 3'000 kms au compteur) coûte CHF 77'890.
En leasing, tu trouves une telle Audi S3 pour des mensualités d’environ CHF 490.
Et ça, c’est sans les services ni l’assurance auto casco complète obligatoire avec un leasing.
En ajoutant tout ça, on arrive à du CHF 687/mois!
Sans oublier l’apport initial minimum de 10% de la valeur du véhicule. Et hop un ptit virement bancaire supplémentaire de CHF 7'789.
Imagine ensuite que tu gardes ton Audi S3 sur 4 ans. Et que tu continues ton leasing ensuite pour 4 nouvelles années avec la toute dernière version de l’Audi S3.
Sur 8 ans, tu auras claqué:
Rapporté en mode annuel (en divisant le total par 8 années), ça nous donne CHF 10'191/année pour rouler en Audi S3 en leasing.
Maintenant, compare ça avec ce qu’un Mustachian choisirait comme voiture:
En guignant rapidement sur Autoscout24.ch, j’ai trouvé une TOYOTA Auris 1.8 16V HSD Linea Sol (Limousine) pour CHF 11'900, avec 119'000kms au compteur (elle est encore en rodage moteur pour une Toy’!!):
Il faut ensuite rajouter à ça: l’assurance auto (casco partielle chez Smile direct à CHF 305/année) et le service chez Toyota (CHF 450 pour être large par année).
Ce qui nous donne sur 8 ans:
Tu te dis sûrement: “Ah ouais, quand même, CHF 63'590 (= 81'530 - 17'940) ça fait une blinde sur 8 ans!”
Sauf que je t’arrête direct, on ne parle pas que de CHF 63'590.
Parce qu’un vrai Mustachian, il investit en bourse chaque année pour ne plus devoir travailler dès 40 ans!
Du coup, si tu divises CHF 63'590 par 8 années, ça nous donne CHF 7'948.75 à investir en bourse annuellement.
Et avec la magie des intérêts composés (tu trouveras ici un exemple de feuille de calcul), le gaillard que tu trouvais ridicule dans sa Toyota Auris lambda, bah il se retrouve avec CHF 87'268 d’économies dans 8 ans. En cash!
Alors que toi, tu te retrouves avec CHF 0 d’économies en poche!!
Et j’ai été sympa avec mes calculs.
Car imagine la différence si on avait parié sur une Audi RS3 (si si, je te jure, je vois régulièrement des jeunes de moins de 25 ans au volant des ces bolides avoisinant les 100kCHF!)
Et mes calculs sont vraiment conservateurs, parce que je n’y ai même pas inclus la différence de prix de la taxe auto (monstre cher pour les grosses cylindrées), ni celle entre les pneus qui passent du simple au double!
Le leasing est une arnaque parce qu’il ne remplit les poches que d’une personne: ton garagiste — enfin, devrais-je dire, de la société financière qui gère le leasing derrière plutôt!
C’est une dette cachée, comme le serait un crédit à la consommation pour changer ta TV.
Et à ce que je sache, il n’y a aucun lien de cause à effet entre entre bonheur et dettes!
Selon ma propre expérience et des observations empiriques dans mon entourage, je vois ressortir deux raisons pour lesquelles quelqu’un achète une bagnole au-dessus de ses moyens via un leasing (ou autre financement automobile) en Suisse.
Le plaisir de conduite est ce qui m’avait poussé à acheter une grosse cylindrée il y a plus de dix ans.
J’avais pris un crédit auto pour ça à l’époque… la même m**** qu’un leasing voiture.
Après même pas 2 ans, je me rendais compte que j’avais fait la plus grosse connerie financière de toute ma vie.
On est toujours plus intelligent après coup!
J’avais fait mes calculs. Je m’étais rendu compte que le soi-disant plaisir de conduite ne représentait en fait que 10 minutes par mois. Et que je payais environ CHF 210 pour ça.
Chaque mois!
Ça fait cher la minute de plaisir.
Trop cher pour moi!
Je préfère muscler mon superpouvoir de “gratification différée”, afin d’être libre à 40 ans en ne devant plus travailler pour de l’argent.
Libre dans le sens de pouvoir décider chaque matin de mon emploi du temps.
Genre aller au Moléson en VTT de bon matin, et t’enfiler des descentes de dingue à CHF 0 la minute!! Voire même qui te rapporte de l’argent car ça te maintient en santé vs augmenter tes risques cardio-vasculaires à rester assis les fesses dans le siège moelleux en cuir-alcantara de ta RS3!
L’autre aspect positif SUR LE COURT TERME d’un leasing d’une belle carrosserie est l’augmentation de l’estime de soi.
Et qui dit meilleure estime de soi, dit moins de cortisol dans le sang, car réduction du stress, et donc moins de soucis physiques et mentaux résultants de ce stress.
Sauf que, mauvaise nouvelle, un leasing comble ce manque d’estime de soi uniquement lorsque tu te pavanes devant la gare pendant des heures, ou en te garant dans la cour de ton oncle qui s’extasie devant ta splendide voiture… pendant 15 secondes seulement, parce que t’es venu pour dîner chez lui et pas pour causer dehors alors qu’il fait 5 degrés.
Sauf que dès tu descends de ta monture, il ne reste plus que toi.
Et là, l’estime de soi retombe à son niveau naturel, sans fioritures.
Par contre, le leasing continue à te pomper ton fric sur ton compte en banque chaque seconde de chaque mois!!
Mais du coup, comment avoir plus d’estime de soi sans claquer CHF 87'268 chaque 8 ans?
C’est ce que j’ai cherché à savoir il y a maintenant une dizaine d’années.
Les activités saines (autant physiquement que financièrement) pour renforcer l’estime de soi tournent souvent autour de ça:
Pour ma part, en tant qu’introverti, les activités créatives (l’écriture de ce blog) et l’apprentissage de nouvelles choses (lecture, investissement en immobilier, etc.) m’ont permis d’augmenter de manière assez dingue mon estime de moi-même.
Ça va bien plus loin et en profondeur qu’un leasing, parce que je n’ai pas besoin d’avoir une bagnole proche de moi pour ressentir cette confiance en moi.
C’est aussi plus “pratique”, parce que c’est pas facile de caser dans chaque phrase de conversation que tu roules en RS3… :D
Et comme on est sur blog FIRE (Financial Independence, Retire Early) qui parle d’argent: c’est monstre enrichissant sur le plan financier.
À coup de CHF 87'268 chaque 8 ans qui passe ;)
Maintenant que t’as compris que t’avais fait un choix pourri, faut l’assumer (je suis passé par là, t’inquiète!).
Mais surtout, faut passer à l’action!!
En 6 étapes, je vais te sortir de ce bourbier financier qu’est un leasing:
Oublie pas de venir nous faire un petit rapport de ton expérience dans la section des commentaires ci-dessous ou sur le forum MP.
Histoire d’enfoncer le clou: si c’est juste pour faire le tour de la gare, tu peux t’acheter un vélo, le faire à pied, ou prendre le bus!
Et là, je te garantis que tu dépasseras les CHF 100'000 chaque 8 ans, et que dans 10-15 ans tu auras atteint l’indépendance financière.
T’as le choix entre brûler du cash chaque mois, ou atteindre la richesse dans quelques années en prenant ta vie en main
Faut juste que tu prennes la bonne décision.
Et ça se passe maintenant.
Ah, et au cas où t’as vraiment besoin d’une bagnole, et que t’es en couple, n’oublie pas la règle que j’ai détaillée dans mon bouquin: c’est UNE seule voiture uniquement par foyer! — idem, j’suis passé par là parce qu’avec Madame MP on avait chacun un véhicule à l’époque, et aujourd’hui on n’a plus qu’une voiture et on ne reviendra jamais en arrière!!
La seule manière (sur ce blog en tout cas!) de t’acheter un véhicule est d’économiser, et de te payer ce que tu peux te permettre.
Le financement de l’achat d’une voiture doit se faire par la personne qui achète le véhicule. Et non pas par une banque ou autre institut de financement qui ne fait qu’accroître tes dettes.
Je crois que tu t’es trompé de blog cher ami. Voiture et prêt sont des antonymes par ici. Le seul prêt autorisé est celui que tu fais sur tes propres économies. Et bonne nouvelle: son taux actuel (et à tout jamais) est de 0%!
Tieu, tu continues avec les antonymes là!! Un salaire ne peut pas servir à payer un leasing. Un salaire sert à économiser et construire ta richesse, pas à la dépléter…
T’es sérieux, tu oses encore te poser cette question après avoir lu cet article? :D Non, ce n’est jamais rentable de faire un leasing!!
Et non un leasing ne t’apporte ni sérénité ni sécurité, mais uniquement une mensualité de dette additionnelle à payer sur plusieurs années…
Réponse courte: non! Réponse longue: non, ça te rendra plus pauvre sur le long terme pour des gains éphémères d’estime de toi.
Que ce soit dit quelque part: le leasing peut être une option à évaluer SI ET SEULEMENT SI tu as une grande richesse, ET que tu es déjà FIRE (“Financial Independence, Retire Early” — en français: Indépendance financière, Retraite anticipée), ET que tu cherches à optimiser ta fiscalité suisse en défrayant tes frais de véhicule via une société. Mais ce n’est pas à toi que je m’adresse avec cet article.
Car tu jettes par la fenêtre CHF 87'268 sur 8 ans, et tu baisses ton estime de toi le jour où t’as plus t’a belle caisse. Tu as meilleur intérêt pour ta richesse et ton estime de toi à économiser ton argent, et à t’acheter ce que tu peux te permettre uniquement.
La première option est de marcher. La seconde est de prendre un vélo. La troisième est de prendre les transports publics. Et si vraiment tu veux une voiture, bah il te reste la solution d’économiser et de t’acheter une voiture que tu peux te permettre.
Leasing ou crédit auto ou prêt pour voiture NE SONT PAS des solutions acceptables.
Le leasing et le crédit auto sont deux types de financement pour acquérir un véhicule. Par financement, je veux dire deux types de DETTES! Ce sont donc deux choses que tu veux éviter!!
Un leasing automobile est un contrat de location à long terme où le client paie un loyer mensuel pour utiliser le véhicule pendant une période déterminée. À la fin du contrat, le client peut soit restituer le véhicule, soit l’acheter à un prix prédéterminé. Durant toute la période, le véhicule reste la propriété de la société de financement.
En revanche, un crédit auto est un prêt qui permet au client d’acheter le véhicule immédiatement en échange d’un remboursement mensuel fixe (i.e. une MAUVAISE dette!) sur une période déterminée. Le client devient immédiatement propriétaire du véhicule et doit assumer tous les coûts de maintenance.
En résumé, le leasing est une option de location à long terme avec une option d’achat à la fin (aussi appelé crédit bail), tandis que le crédit auto est un prêt qui permet au client d’acheter le véhicule immédiatement avec une responsabilité totale pour l’entretien.
Tu vas chez un concessionnaire de voitures.
Chaque voiture est à un prix que tu ne peux pas te permettre.
Tu imagines ton estime de toi-même augmenter lorsque tu feras des tours de la gare de Lausanne.
Tu signes un contrat de financement que tu ne comprends pas.
Tu te fais entuber.
C’est simple, non?!
Trois ans plus tard: tu tombes (trop tard!) sur cet article. Tu résilies ton contrat de leasing en payant les indemnités de résiliation anticipée abusives. Tu pleures quelques jours. Puis tu commences à prendre ta vie en main et à construire ton chemin vers l’indépendance financière. Et surtout: tu ne reprends JAMAIS de leasing de toute ta vie!!!
Et toi, t’as déjà fait la bêtise de prendre un leasing? Comment tu t’en es débarrassé — parce que tu ne l’as plus, on est d’accord?!
Crédit photos: Pexels.com
]]>À nous les nouveaux revenus passifs en CHF qui vont avec :D
Quelle aventure pleine de rebondissements… faut que j’te raconte!
Mon objectif l’année passée était d’acquérir notre premier immeuble locatif en Suisse.
On ne pouvait pas se le permettre y’a encore quelques années, donc on s’était tourné vers d’autres alternatives. Notamment de l’autre côté de la frontière jurassienne.
Comme tu sais, on a acheté en France un immeuble de rendement locatif en 2019. Et on a répété notre processus en fin d’année 2022 alors qu’une affaire qui ne se refuse pas s’est présentée à nous (immeuble de rapport avec un TRI de 21% !)
Mais comme je t’expliquais dans un précédent article, la France est cool avec ses possibilités d’emprunt immobilier à 100 voire 110%.
Par contre, y’a aussi des désavantages comme les impôts qui ont plutôt tendance à augmenter à chaque changement de président. Idem pour la taxation en Suisse, avec quelques nuages moches qui sont en approche dans le canton de Vaud…
Aussi, les locataires sont beaucoup moins respectueux en général en France (de notre expérience personnelle en tout cas), et le système est plutôt en défaveur des propriétaires par défaut.
En bref, on s’est toujours dit:
Dès qu’on peut financièrement acheter de l’immobilier en Suisse, on se recentrera sur notre pays, car la France est trop instable fiscalement et a un système politique trop désavantageux pour les propriétaires.
Et donc, 2022 était l’année où on allait acquérir notre premier bien immobilier de rendement en Suisse.
On avait les moyens (notamment grâce à notre changement d’hypothèque dont tu peux lire l’histoire ici).
On avait aussi acquis les connaissances nécessaires en immobilier locatif.
Et surtout, on avait commencé à se créer notre réseau romand de propriétaires et investisseurs (une étape critique du processus d’investissement immobilier, comme je le détaille dans mon programme).
On a donc commencé à enchaîner les visites.
Là c’était un peu les montagnes russes émotionnelles.
Parce que même si j’ai un processus avec des métriques ultra claires pour la prise de décision, l’excitation d’acquérir mon premier immeuble de rendement locatif suisse a fait que l’émotionnel est venu s’en mêler.
Genre dès qu’un premier bien remplissait les conditions de rendement de mon fichier Excel, c’était LE bon! ^^
Heureusement, j’ai décidé de partir avec un associé pour ce premier achat immobilier.
Du coup, quand je me projetais trop sur un immeuble car il était super bien localisé, mon associé me rappelait notre process.
Idem de mon côté lorsque lui voyait le potentiel de valorisation (via des travaux qu’il aime bien faire), je lui rappelais notre règle des 4.5% de rendement brut minimum!
On a visité 4-5 immeubles en tout avant de trouver LE bon projet d’investissement locatif.
Afin de pouvoir calculer rapidement le potentiel locatif à chaque fois, on a ratissé sur les secteurs qu’on connaissait.
C’est à dire les régions du district de Morges, du Gros-de-Vaud, et du Jura Nord vaudois.
Une belle opportunité nous a même fait sortir de notre secteur et canton, pour aller sur… Fribourg.
La rentabilité était top sur le papier. Mais au final l’opportunité d’investissement était floue et louche quand on a commencé à poser nos questions sur l’historique des travaux, des loyers, etc. Le deal était moisi pour finir!
Suivant!!
Ayant activé mon réseau immobilier romand comme un dingue durant le printemps, une première opportunité est arrivée en juin 2022.
Y’avait des travaux (clairement pas du clé en main où t’achètes et tu perçois les loyers directement), mais on a monté un dossier blindé.
On a fait une offre depuis le bord d’une piscine un après-midi de juillet. Puis… le vendeur a eu un souci avec le permis de construire pour les travaux… on a tenté de trouver des solutions, mais rien n’y a fait (et je ne te parle pas des plus value sur la partie travaux…)
Retour à la case départ.
Le réseau, le réseau, le réseau. Y’a pas moyen, c’est un élément clé de la réussite dans l’investissement locatif de ce que j’ai vu dans ma récente expérience d’investisseur immobilier.
Car c’est via ce réseau qu’on a dû se remettre en selle rapidement courant août avec un nouvel immeuble de rendement potentiel.
On a d’abord validé que l’immeuble locatif avait un rendement suffisant selon notre processus de sélection strict. C’était limite mais ça passait: check!
Puis on a enchaîné avec la visite. Idem, pas de mauvaise surprise non plus à ce moment-là.
S’en sont suivi plusieurs contre-visites pour vérifier des points techniques.
Et on est entré en phase de négociation.
Parce que même si c’était mon premier investissement locatif, le prix était plutôt dans la fourchette haute et je ne voulais pas me presser et perdre une opportunité de rendement supérieur.
La preuve était que les propriétaires n’avaient que peu de visites comme ils nous l’ont dit au fil des discussions informelles.
Pour te la faire courte: la négociation a vraiment débuté après les vacances d’été une fois que tout le monde était rentré de congés.
On est arrivé à un chiffre de rendement plus que correct autour de novembre.
Et on a enchaîné avec la paperasse: rendez-vous bancaires pour préparer le projet hypothécaire, création d’une SA suisse, rendez-vous chez le notaire, etc.
Autant te dire que la période de fin d’année fut chargée avec l’autre acquisition d’immeuble de rendement locatif en France en parallèle!
Le deal fut donc conclu en 2022, et la signature notariale s’est déroulée tout début 2023.
On est donc officiellement propriétaires d’un immeuble locatif en Suisse!!!
J’te connais bien, car je suis pareil: “On veut des chiffres, des chiffres, MP!!”
1.6 millions de CHF.
CHF 108'000 par an.
Note bien qu’on est deux dans l’affaire, donc les gains et dépenses sont à diviser par deux. Mais comme on a aussi mis moitié-moitié de fonds propres, les calculs de rendement restent identiques.
9% net de rendement sur fonds propres “cashflow”!! Ça veut dire que je ne compte pas la partie de loyers servant à rembourser l’hypothèque (i.e. cet argent reste dans mon patrimoine, mais dans la pierre, pas en cash).
Et si on calcule l’enrichissement incluant l’amortissement de l’hypothèque, on arrive à du 12.7% de rendement sur fonds propres. NET!
Tu peux nous donner toutes les charges récurrentes que t’auras à payer du coup MP stp?
Mais avec plaisir:
Je te précise aussi qu’il ne faut pas oublier les charges uniques telles:
Par chance, le précédent propriétaire avait souscrit une hypothèque à taux fixe sur 10 ans il y a quelques années. Donc, on bénéficie d’un taux d’intérêt de 1.35% pour encore un bon moment :)
Ce qui aide bien la rentabilité de cet investissement au vu des taux hypothécaires qui augmentent passablement ces derniers mois.
Oui! Et ça a toujours été le cas depuis plusieurs décennies.
C’est un de mes critères de sélection d’investissement locatif: je veux une preuve (baux à loyer et historique des transaction du compte bancaire) que chaque appartement a été loué sur les 6-8 dernières années. Au minimum.
L’investissement locatif va à priori devenir un deuxième pilier de notre stratégie FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”). Grâce à l’effet de levier des hypothèques, investir dans un immeuble permet d’augmenter le rendement sur fonds propres en échange d’un peu plus d’efforts que la bourse. (c’est clair que c’est pas du clé en main où en un clic c’est terminé!)
La bourse restera néanmoins majoritaire en termes d’allocation de cash chez les MP durant les prochaines années.
Mais potentiellement, sur le moyen-long terme, la part d’immobilier augmentera parmi nos investissements sur notre chemin vers l’indépendance financière en Suisse.
Je dis “à priori” et “potentiellement”, car ça reste le premier investissement immobilier qu’on fait en Suisse.
Et faut qu’on voie si ça peut être aussi “passif” qu’on l’imagine avec ce système où c’est une gérance immobilière qui va s’occuper de tout de A-Z.
Mais bon, je ne vois pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas, sachant qu’en France on a quelqu’un uniquement pour les entrées-sorties, et que c’est nous qui gérons les paiements des loyers, les rappels, et les interventions d’artisan au besoin (électricien, plombier, etc.) Et ça joue plutôt bien, même si ça nous prend trop de temps libre à mon goût.
Bref, je te propose de trinquer un coup à la beauté des revenus passifs. Santé!
Je te tiendrai évidemment au courant de l’évolution de ce premier projet (notamment des loyers qui tombent ;)).
Maintenant qu’on a mis en pratique notre process clair et défini, on est à la recherche d’un second immeuble de rapport.
Donc si tu vois un truc passer sur le canton de Vaud qui dépasse la barre des 5% de rendement sur fonds propres (brut), tu sais où me trouver :)
Et toi, tu t’es lancé dans l’investissement locatif? Avec succès ou pas? Dans quel canton?
T’es sérieux avec l’idée de rejoindre le club des investisseurs immobiliers?
Mais il te manque un processus clair et bien défini pour y parvenir?
Alors mon programme immobilier de rendement en Suisse pourrait t’intéresser.
C’est en mode “entre potes/amies”.
Pas de blabla.
Pas de “j’te vends du rêve inaccessible” ni de marketing à deux balles.
Uniquement l’essentiel.
Uniquement du partage de vécu.
Mon but est simple: te proposer une autoroute de connaissances plutôt que tu doives repasser comme moi par toutes les impasses et routes sinueuses avant d’arriver à un processus qui marche pour ta première acquisition d’immeuble de rendement en Suisse.
Parce qu’une fois que t’en acheté un, t’as fait le plus dur.
Et tu peux répéter le même processus autant de fois que nécessaire pour devenir FIRE en Suisse.
Après, c’est un moyen d’atteindre l’indépendance financière qui demande plus d’efforts que la bourse. Mais qui dit plus d’efforts dit aussi plus de rendements. À toi de voir si c’est un chemin qui peut de convenir.
Toutes les infos sur mon programme d’immobilier de rendement en Suisse sont sur cette page dédiée.
]]>Et vu l’intérêt général pour le développement personnel, je me suis dit que le livre “Atomic Habits” serait le bon bouquin à passer en revue.
Par le passé, j’ai passé en revue mes lectures en t’en extrayant mes points d’actions.
Cette fois, j’ai décidé de faire autrement.
J’adore pouvoir lire les notes des autres dans les marges des livres.
C’est sans filtre.
Et ça capture souvent l’essence de comment ça affecte la vie d’une autre personne, qui m’inspire à explorer d’autres manières de penser.
Du coup, je te partage ci-dessous mes notes privés.
Ça a été très dur de ne pas les retravailler ou les retoucher…
Les deux seules choses adaptées sont:
À chaque fois que j’ai eu envie de noter quelque chose dans la marge du livre, j’ai débuté ma réflexion en me disant: “ce passage du livre m’affecte car…”
Tu me diras ce que tu penses de ce type de partage, pour voir si c’est plus intéressant et/ou utile que des points d’actions.
Par rapport à mon blog et mon job professionnel, Cal Newport est l’une des personnes qui m’inspire et que je respecte le plus.
Le livre “Atomic Habits” recommande dans des situations de doute ou autre de se poser la question: “Qu’est-ce que l’une des personnes que je respecte le plus ferait?”
Pour moi, c’est donc: “Qu’est-ce que Cal ferait?”
Blog
Perso
Job
[…] se couchait tôt chaque soir […] Je me suis efforcé de garder ma chambre propre et bien rangée. Ces améliorations étaient mineures, mais elles m’ont donné le sentiment de contrôler ma vie. J’ai recommencé à avoir confiance en moi.
Ça me parle par rapport au fait que je me sens bien et zen lorsque de telles petites choses sont sous contrôle aussi :)
Les changements qui semblent petits et sans importance au début se transformeront en résultats remarquables si tu es prêt à t’y tenir pendant des années.
Ca me parle pour deux choses:
Penser long terme implique que ça capitalise exponentiellement.
Et concernant la bourse, “acheter et conserver”, et ensuite comme Warren Buffett, la fortune croît comme un truc de fou exponentiellement aussi!
Donc: pense long terme quoi que tu fasses. Court terme y’a peu de choses avec quoi c’est une stratégie payante.
L’inverse ne marche jamais.
Pour écrire un grand livre, tu dois d’abord devenir le livre.
Les éditeurs prétendaient que mon livre n’était pas assez comme-ci ou pas suffisamment comme ça.
Mais je savais au fond de moi que le Marc de 2013 aurait acheté très cher un raccourci FIRE en Suisse sous forme de livre décrivant toutes les étapes précisément.
C’est pourquoi j’ai quand même écrit mon bouquin et l’ai publié avec ma propre maison d’édition, et que c’est le succès qu’on lui connaît (en passe de devenir best-seller en Suisse à l’heure où j’écris ces lignes).
Idem pour mon “Swiss Investor Program”. Je suis passé par chaque étape et doute que je décris dans le programme. Et ça marche. Plusieurs centaines de personnes ont décidé de commencer à investir et franchir le cap de vaincre leur peur bleue de la bourse grâce à ça.
Programme investissement immobilier en Suisse: j’ai attendu d’avoir franchi le cap de l’achat avant d’avoir publié le programme car je voulais “l’avoir fait moi-même d’abord”. J’avais toute la théorie et des connaissances qui pouvaient garantir mon contenu si je l’avais publié plus tôt, mais je voulais moi-même sentir le frisson de signer pour uen hypothèque de plus de 1 million de CHF, avec tous les doutes que ça suppose.
“Skin in the game!” comme dit si bien Nicholas Taleb.
Une stratégie qu’il appelait “l’agrégation des gains marginaux”, c’est-à-dire la philosophie consistant à rechercher une minuscule marge d’amélioration dans tout ce que tu fais. Brailsford a déclaré : “Le principe de base est né de l’idée que si tu décomposes tous les éléments auxquels tu penses qui entrent en jeu dans la conduite d’un vélo, et que tu les améliore de 1 %, tu obtiendras une augmentation significative lorsque tu les réuniras tous.
Ça me parle concernant le budget et les économies réalisables sur le chemin du FIRE.
Tu te dis facilement “Mouais mais bon c’est que CHF 10 sur les 6 prochains mois, ça vaut pas trop le coup de passer du temps à changer ça…”
Certes c’est pas le plus urgent si tu ne t’es pas attaqué aux plus gros postes, mais néanmoins ça s’ajoute très vite. Et si tu économises tout ça à la place, tu te retrouves millionnaire puis FIRE plus vite que tu ne crois!
Si tu peux t’améliorer de 1 % chaque jour pendant un an, tu seras trente-sept fois meilleur quand tu auras terminé!
Ça me parle avec l’idée d’aller marcher 30 min par jour pendant 1 an, et voir ce que ça fait :)
Les habitudes sont les intérêts composés de l’auto-amélioration.
Je n’aurais pas dit mieux!
Le succès est le produit d’habitudes quotidiennes — pas de transformations uniques dans une vie.
Mon blog en 2023 est le résultat de 9 ans d’écriture, chaque jour.
Si tu es millionnaire mais que tu dépenses plus que ce que tu gagnes chaque mois, alors tu es sur une mauvaise trajectoire.
Cependant, ce travail n’a pas été gaspillé. Il a simplement été stocké. Ce n’est que beaucoup plus tard que la valeur totale des efforts précédents est révélée.
Ça me parle par rapport à tous ces blogs que j’ai lancés mais jamais fini, mais qui m’ont enseigné comment démarrer un blog.
Idem tous les articles au début de ce blog… je pensais que ça ne marcherait pas mais j’ai continué regulièrement.
Puis j’ai failli abandonné en 2015 et 2016.
Ça se voit dans ma régularité de l’époque d’ailleurs.
Puis ça a commencé à payer avec une proposition d’affiliation d’un produit que je recommandais. Je venais de dépasser le plateau du potentiel latent.
Idem pour mon job et toutes ces choses (inclus augmentations) qui viennent comme par magie sans efforts! En fait, c’est pas de la magie, c’est que tu viens de dépasser un plateau de potentiel latent.
Les objectifs concernent les résultats que tu veux atteindre. Les systèmes concernent les processus qui mènent à ces résultats.
Rêver d’écrire un livre vs. écrire chaque jour pendant 1h comme première tâche de la journée quoi qu’il arrive.
Résultat: “Libre à 40 ans en Suisse” écrit en 6-8 mois, et publié 3 mois après!
Arrête de rêver, passe à l’action, chaque jour!
Concentre-toi sur ce que tu fais en entrée, et ce qui en ressort découlera automatiquement.
Délivre des articles de haute qualité, et l’argent en découlera.
Et non l’inverse!
Les objectifs limitent ton bonheur. Une mentalité axée sur les systèmes fournit l’antidote. Lorsque tu t’éprends du processus plutôt que du produit, tu n’as pas besoin d’attendre pour te donner la permission d’être heureux. Tu peux être satisfait dès que ton système fonctionne.
Ça me parle limite en mode “Eurêka”, ou en fait, oui être FIRE ça sera cool, mais aujourd’hui avec tout le cash qu’on économise et la confiance en moi que ça génère, je me sens déjà libre.
Et je vais m’atteler à garder ce système en place et le chérir, et le passage de l’autre côté du FIRE ne sera qu’une simple étape! Car entre temps je serai passé à 80%, puis peut-être 60%, et progressivement ma liberté sera de plus en plus grande 🎉
La véritable pensée à long terme est une pensée sans but. […] Il s’agit du cycle de perfectionnement sans fin et d’amélioration continue.
Ça me parle au niveau de mon job où je me concentre sur toujours optimiser ce que je fais, le faire mieux, avec plus d’impact, et je me défais de plus en plus du salaire et des augmentations.
Ça rejoint aussi le livre “So good they can’t ignore you”, qui te rend limite déjà libre maintenant plutôt qu’à un certain montant de CHF.
Si ton identité est celle d’une personne qui consomme plutôt que celle d’une personne qui crée, alors tu continueras à être attiré par les dépenses plutôt que par les gains.
Ça me parle par rapport à la frugalité et au sujet FIRE.
On parle souvent de dépenses vs. économies.
Alors qu’en fait, et c’est aussi ce que je vis avec mon blog et ses revenus passifs, si tu te mets à créer (du contenu, des objets en bois, une tiny house, etc.), c’est une satisfaction incroyable et en plus ça te permet de gagner de l’argent.
Et tout ce temps que tu passes à créer, c’est du temps que tu ne passes pas à dépenser.
Et c’est assez puissant, car le mot “Créer” est beaucoup plus positif et motivant que de dire “Économiser”!
Alors vas-y, crée!
Changer ton identité est un processus simple en deux étapes:
1/ Decide du type de personne que tu veux être.
2/ Prouve-toi le via de petites victoires.
Idée: re-poser ça par écrit après avoir fini le livre => me lever et écrire 1'000 mots chaque matin. Attention: ne pas en faire quelque chose de trop contraignant. Je me réjouis des prochains chapitres où y’aura le détail du comment faire ça bien.
L’objectif doit toujours être de devenir ce type de personne, et non d’obtenir un résultat particulier.
Une personne en bonne santé et svelte, plutôt que perdre 4kgs.
Ensemble, ces quatre étapes forment une boucle de rétroaction neurologique — signal, envie, réponse, récompense — qui te permet finalement de créer des habitudes automatiques.
La force de chaque étape est critique.
Sans signal, pas d’habitude.
Un faible signal ne déclenche pas une envie suffisamment grande = pas assez de motivation d’agir.
Réponse difficile à effectuer = pas capable de le faire.
Récompense pas assez haute = pas de raison d’en faire une habitude.
Ca résonne en moi pour plusieurs raisons et domaines.
Le blog déjà, où écrire un article est toujours une tâche à laquelle il est difficile de s’y atteler, mais que j’ai appris à dompter.
Et puis la publication est synonyme d’accomplissement, et aussi de récompense de par les échanges et la valeur que j’apporte aux lecteurs.
Et sur le plus long terme je sais que ça soutient les revenus passifs du blog indirectement.
Un truc que je me demande est quand, par exemple, le dimanche aprèm on est tranquille à la maison et que je commence un bon bouquin, et que la sieste me fait de l’œil: comment garder la motivation de ne pas dormir et succomber à la flegme dominicale?
J’imagine que le livre va m’expliquer comment mettre en place des mini-récompenses comme par exemple poster un message aux lecteurs de ma lecture en cours pour voir ce que ça génère comme émulation.
Ou bien de créer un brouillon d’article que je mets à jour avec mes notes, et dont qu’il prend de plus en plus forme, ce qui continue à me motiver de lire? On va voir! Je me réjouis d’en savoir plus sur ce mécanisme et comment s’en servir plutôt qu’il se serve de moi ;)
Les quatre lois du changement de comportement sont un ensemble de règles simples qu’on peut utiliser pour créer de meilleures habitudes. Il s’agit de (1) rendre la chose évidente, (2) la rendre attrayante, (3) la rendre facile et (4) la rendre satisfaisante.
Le cerveau humain est une machine à prédire. Il observe en permanence ton environnement et analyse les informations qu’il rencontre. […] Avec suffisamment de pratique, tu peux repérer les indices qui prédisent certains résultats sans y penser consciemment. Automatiquement, ton cerveau encode les leçons apprises par l’expérience.
Ce passage me parle par rapport à mon job où ma longue expérience me rend plus intuitif que certains soi-disant experts plus juniors.
Ça me rappelle qu’il ne faut pas que j’hésite à avoir confiance en moi, et que l’expérience compte énormément et pas uniquement l’expertise per se.
La méthode de “Pointer-et-nommer” est utilisée dans les trains japonais pour réduire les accidents en sensibilisant les voyageurs: “Si tu veux réduire tes habitudes de malbouffe mais que tu t’aperçois que tu es en train de prendre un second biscout, dis à haute voix: ‘Je suis sur le point de manger ce biscuit, mais je n’en ai pas besoin. En le mangeant, je vais prendre du poids et nuire à ma santé.
Stratégie qui m’intéresse pour mon addiction au sucre.
C’est drôle car Mme MP joue ce rôle en m’interpellant quand elle me voit aller vers ma tablette de chocolat au lait Lindt alors que ce n’est pas l’heure du goûter ;)
Alors que quand elle n’est pas là, je n’ai personne qui ne me dit rien!
Astuce à tester en vrai!
Le processus de changement de comportement commence toujours par une prise de conscience. Tu dois être conscient de tes habitudes avant de pouvoir les changer.
Typiquement, réécrire la liste de mes habitudes et de les noter m’a effectivement refait prendre conscience de certains travers dans lesquelles j’étais retombé automatiquement.
Notamment ne me lever qu’à 7h au lieu de 5h35 les lundis matins par manque de préparation d’avoir une récompense cool et rapide avec un effort moindre en lien avec le blog, vs. le sentiment de “Oh j’ai la grosse flemme de me mettre dans un nouveau sujet d’article ce matin, je verrais ça demain.”
Alors que si je planifie de bosser sur par exemple une mini amélioration design de mon blog, facile et rapide à implémenter, ça me boostera à éviter le bouton “Snooze”!!
Les deux signaux les plus courants sont le moment et le lieu […] le format pour créer une intention de mise en œuvre est le suivant : “Lorsque la situation X se présentera, j’exécuterai la réponse Y.”
J’ai pris cette note un dimanche soir lorsque j’étais en train de refaire le nouveau design de mon site lancé en janvier 2023: “Quand la situation de lundi matin entre 5h35 et 6h40 va arriver, je vais écrire et transmettre mon brief de nouveau site web à mon futur freelancer développeur.”
C’était pour moi une tâche excitante et motivante. Et une fois dans le flow, je me suis ensuite lancé dans l’écriture d’un nouvel article.
Les personnes qui établissent un plan spécifique concernant le moment et le lieu où elles pratiqueront une nouvelle habitude ont plus de chances de s’y tenir.
Testé et approuvé par MP toute une semaine. Ça marche! Notamment le matin à 5h35 quand j’ai une petite flegmatite aiguë, la petite phrase de la veille à fait que je me suis levé néanmoins! A voir comment ça tient sur le long terme!
*Une fois qu’une intention de mise en œuvre a été définie, tu ne dois pas attendre que l’inspiration vienne. *Dois-je écrire un chapitre aujourd’hui ? Est-ce que je médite ce matin ou au déjeuner ? Lorsque le moment de l’action se présente, il n’est pas nécessaire de prendre une décision. Il suffit de suivre ton plan prédéterminé. La façon la plus simple d’appliquer cette stratégie à tes habitudes est de remplir cette phrase : Je vais [COMPORTEMENT] à [HEURE] dans [LIEU].
J’ai toujours fait ça naturellement, mais par cycle je retombais dans l’indécision.
Et depuis que j’ai repris il y a 3-4 semaines, je vois mon efficience augmenter drastiquement chaque vendredi avec telle partie de la journée où je focus sur l’écriture de mon programme d’investissement locatif en Suisse, et les autres moments réservés à l’écriture de blogposts.
La formule de cumul d’habitudes de BJ Fogg est la suivante: “Après avoir [HABITUDE ACTUELLE], je vais [NOUVELLE HABITUDE].”
L’un des moyens les plus pratiques d’éliminer une mauvaise habitude est de réduire l’exposition au signal qui la provoque.
Le p’tit carré de chocolat au lait le soir car a côté de la où je fais la vaisselle en regardant les news — essayer de supprimer le déclencheur? La vaisselle ^^? Ou bien aller me laver les dents avant la vaisselle et faire après!! A essayer demain!
Utilise la construction de la tentation : “Faire ce que tu dois faire te permet de faire ce que tu veux faire”.
Ça me parle car ça pourrait me permettre de trouver le temps de lire tout en faisant du sport:
À essayer: audiobook (ergh je suis plutôt visuel) en faisant du vélo ou en courant? Peut-être tester en français pour moins de concentration nécessaire sur mes livres en anglais?
Une famille de Pologne avec 3 filles devenant championnes d’échecs, et l’auteur qui conclut : “Les habitudes qui sont normales dans ta culture sont parmi les comportements les plus attrayants que tu trouveras.”
Ça me parle car mes parents ont toujours mis une priorité à ne dépenser que pour des choses réfléchies et pas impulsivement. Et aussi avec l’idée que l’effort dans la vie est une bonne chose et non pas quelque chose à éviter.
Les comportements sont attrayants lorsqu’ils nous aident à nous intégrer. […] L’une des choses les plus efficaces que tu puisses faire pour acquérir de meilleures habitudes est de rejoindre une culture où le comportement que tu désires est le comportement normal. […] Entoures-toi de personnes qui ont les habitudes que tu veux avoir toi-même. Vous progresserez ensemble.
Ça résonne avec le dicton que je connais déjà: “Tu es la moyenne des cinq personnes avec lesquelles tu passes le plus de temps.”
C’est une réalité. J’en suis la preuve. C’est comme ça que j’ai acquis mon premier immeuble locatif en France. Et idem (spoiler alert!!!), c’est comme ça que j’ai acheté mon premier immeuble locatif en Suisse.
Ça me donne envie de consciemment encore plus m’entourer d’investisseurs immobiliers suisses et d’entrepreneurs.
Supprime les causes de tes mauvaises habitudes en créant un rituel de motivation en faisant quelque chose que tu aimes immédiatement avant une habitude difficile.
Si je formule vingt idées d’articles que je veux écrire, c’est une dynamique. Si je m’assois vraiment, et que j’écris un article, c’est de l’action. […] C’est la première leçon à tirer de la 3ème loi : tu dois juste faire tes pompes.
Ça me parle en tant que blogueur, car ça serait bien mon style de tout bien planifier avant de démarrer avec une nouvelle habitude. “Just do it!”
La durée [21 jours, 30 jours, 3 mois] pendant laquelle tu as pratiqué une habitude n’est pas aussi importante que le nombre de fois où tu l’as pratiquée.
Exemple de l’agriculture qui s’est répandue deux fois plus vite en Europe et aux États-Unis qu’en Afrique en raison de la facilité de changement de comportement grâce au même climat d’Est en Ouest vs. du Nord au Sud => “Rends tes habitudes si faciles que tu les feras même quand tu n’en as pas envie”.
Ça me parle avec les mini-exercices de renforcement musculaires que je faisais pendant 10-15 minutes chaque matin, puis abandonnés.
Puis repris là, grâce à un mode de 6x 30 secondes seulement pendant que mon thé chauffe le matin :)
Prépare ton environnement pour une utilisation future.
Ça me parle car ça reflète la manière dont je finis chaque journée sur mon laptop: toute fenêtre est fermée, je n’ai aucun fichier restant sur mon “Bureau”, et toutes les apps sont closes.
Comme ça, le lendemain je démarre depuis une page blanche, avec ma todolist triée la veille avec la ou les 2 actions les plus prioritaires pour ma journée.
Et je ne me fais pas avoir de rouvrir mon laptop le matin pour commencer à bosser, et retomber sur la vidéo YouTube ou page web non terminée de la veille… et ne commencer à bosser que 45 minutes après avoir allumé mon ordi…
Lorsque tu commences une nouvelle habitude, cela devrait te prendre moins de deux minutes.
Plutôt que “lire avant d’aller au lit chaque soir” => “lire une page chaque soir.”
C’est clair que dit comme ça c’est plus facile :)
Et effectivement, comme James Clear le dit bien, quand tu es dans le flow c’est facile. Mais le plus dur c’est de démarrer. Et cette technique est comme le starter sur les vieilles voitures pour donner un coup de pouce au démarrage du moteur :)
Lorsque tu as du mal à respecter une habitude, tu peux utiliser la règle des deux minutes. C’est un moyen simple de rendre tes habitudes faciles.
Ça me parle pour la prochaine fois où j’ai une baisse de motivation qui me fait arrêter mon renforcement musculaire du bas du dos à la maison, pour remonter en selle rapidement sans pression!
Rendre le comportement satisfaisant augmente les chances qu’un comportement soit répété la prochaine fois. […] On recherche une satisfaction immédiate en tant qu’humain.
Ça me parle typiquement avec l’écriture d’un livre, d’un blogpost, ou d’un message aux supporters du blog.
Écrire un livre est dur car la satisfaction de la publication est lointaine.
Avec le blogpost, on passe de plusieurs mois à quelques jours entre l’écriture et la publication.
Et avec un message en direct, on a la gratification instantanément.
Afin de réussir à terminer l’écriture de mon livre, j’ai utilisé cette technique de la gratification immédiate en demandant à 10 lecteurs qui voulaient absolument lire mon livre en premier de payer maintenant et recevoir chaque chapitre dès qu’il était fini d’écrire (en mode brouillon). Et d’un coup ma motivation fut reboostée!
8 mois après, tu tenais mon livre finalisé dans tes mains :)
“Une habitude doit être agréable pour qu’elle dure.”
J’ai toujours eu tendance à penser que cette phrase était pour ceux qui n’ont pas de motivation…
Et que moi j’arrive à créer des habitudes sans récompense immédiate car j’ai été éduqué comme ça depuis mon plus jeune âge.
Mais en fait, c’est une clé que je vais explorer pour certaines nouvelles habitudes (notamment le sport) pour lesquelles je n’ai pas reçu d’éducation.
La règle cardinale du changement de comportement : Ce qui est immédiatement récompensé est répété. Ce qui est immédiatement puni est évité.
Le cycle “tout ou rien” du changement de comportement n’est qu’un des pièges qui peuvent faire dérailler tes habitudes.
Ça me parle car quand je casse une chaîne une fois, je suis démotivé et ça ne m’encourage pas de recommencer le lendemain car la chaîne est cassée.
Mais effectivement la première fois c’est OK, mais c’est à la seconde fois où on se remet en selle qu’on reconnaît un winner!
Tu casses une chaîne? C’est la vie! Rien n’est parfait.
Donc tu enchaînes avec le début de la chaîne suivante.
Comme Michael Phelps dans la piscine ou Hicham El Guerrouj sur la piste, tu veux jouer un jeu où les probabilités sont en ta faveur.
Ça me parle avec le fait que je ne creuse pas plus le coaching par vidéo, et que je privilégie le medium écrit où je suis comme un poisson dans l’eau.
Les gènes ne déterminent pas ton destin. Ils déterminent tes domaines d’opportunités.
J’adore cette formulation. Pas de victimisation, uniquement du positivisme!
Plus nous comprenons notre nature, plus notre stratégie peut être efficace.
Ça me parle car depuis plusieurs années je lis des choses autour de la psychologie et des traits de personnalité, et ça m’a aidé à mieux me connaître et aussi à identifier comment sont les autres.
Ce qui me permet d’améliorer mes relations, notamment professionnelles, et par effet de bord d’augmenter mon salaire régulièrement :)
En résumé, l’une des meilleures façons de s’assurer que tes habitudes restent gratifiantes à long terme est de choisir des comportements qui correspondent à ta personnalité et à tes compétences. Travaille dur sur les choses qui te sont faciles. Les gènes n’éliminent pas le besoin de travailler dur. Ils le clarifient. Ils nous disent sur quoi il faut travailler dur.
L’une des conclusions les plus constantes est que le moyen de maintenir la motivation et d’atteindre des niveaux de désir maximaux est de travailler sur des tâches d’une “difficulté tout juste gérable”.
Intéressant mais comment savoir où tu trouves sur l’échelle entre trop facile et trop dur?
Lorsque tu commences une nouvelle habitude, il est important que le comportement soit aussi simple que possible pour que tu puisses t’y tenir même lorsque les conditions ne sont pas parfaites.
Ça me parle car quand tu planifies une nouvelle habitude, t’as toujours tendance à imaginer le scénario idéal.
Genre si tu veux commencer à te lever à 5h du matin tous les jours, c’est facile de s’imaginer que toutes les journées se ressemblent.
Sauf que rapidement tu te rends compte que tu vas rentrer plus tard tel soir du boulot, ou que tu vas tomber malade, etc.
Sans variété, on s’ennuie. Et l’ennui est peut-être le plus grand vilain dans la quête de l’amélioration de soi.
Vrai en business, mais aussi dans la vie de couple :D
Tenir debout et ne rien lâcher quand c’est ennuyeux, douloureux ou épuisant de le faire, c’est ce qui fait la différence entre un professionnel et un amateur.
Ça me parle car avec mes blogs précédents c’est ce qui s’est passé. J’ai lâché durant les moins cools. Et avec mon blog Mustachian Post ça a changé, car j’ai la motivation intrinsèquement.
L’inconvénient des habitudes est que l’on s’habitue à faire les choses d’une certaine manière et que l’on cesse de prêter attention aux petites erreurs.
Ça me parle concernant notre budget familial. Maintenant que tout est en place et optimisé depuis des années, on vit avec une sorte de status quo (bien que j’ai mes rappels automatiques annuels pour revérifier les dépenses récurrentes les plus dispendieuses).
Point d’attention pour le futur cher MP!
Conserve une petite identité […]. Si tu es un vegan et que tu développes un problème de santé qui t’oblige à changer ton régime alimentaire, tu vivras avec une crise d’identité sur les bras.
Ça me parle car FIRE est une partie très importante de mon identité. Que se passera-t-il si à 40 ans pile, j’ai bien envie de continuer de bosser?
Après, je suis rassuré car le blog est vraiment un bon vecteur pour partager mon évolution, et non pas un status quo.
Tout est impermanent. La vie change constamment, tu dois donc vérifier périodiquement si tes vieilles habitudes et tes vieilles croyances te servent encore.
Depuis quelques années ça me fatigue mentalement de toujours devoir faire des reviews annuelles, simplement parce que je me suis dit à un moment dans ma vie que c’était une bonne chose.
Relire le pourquoi derrière cette idée me fait voir ça de nouveau comme un élément positif vs. qqchose qui me fatigue. À méditer!
Et toi, t’as lu le livre “Atomic Habits” de James Clear? C’est quoi l’élément qui a le plus changé ta vie?
]]>Sur les 6 derniers mois, c’était la troisième fois de suite que mon pote Mathew me disait ça lors d’une soirée entre amis autour d’une bonne raclette.
Il avait ouvert son compte Interactive Brokers Suisse (*) l’année passée, mais n’y avait toujours transféré d’argent ni acheté quelconque ETF.
L’interface de l’application mobile Interactive Brokers appelée “IBKR Mobile” lui faisait peur par son côté “trading” et financier.
En entendant encore que c’était le statu quo, je lui ai sorti: “Mais t’as pas vu l’app GlobalTrader d’Interactive Brokers?!”
Je faisais genre, mais en fait je ne l’avais découverte que quelques jours auparavant alors que je cherchais une autre info sur le site d’Interactive Brokers 😅
Je continuais:
En gros, elle contient les mêmes fonctionnalités dont on a besoin en tant qu’investisseur suisse Mustachian, mais elle est beaucoup plus simple d’utilisation!
L’application mobile IBKR GlobalTrader a été conçue pour les clients débutants et intermédiaires d’Interactive Brokers. Contrairement à l’app IBKR Mobile et ses nombreuses fonctionnalités avancées, IBKR GlobalTrader se concentre sur l’achat et la vente d’actions et ETFs globaux. La conversion de devises est aussi beaucoup plus simple!
Comme je l’ai fait avec mon ami Mathew, je vais te montrer les fonctionnalités d’IBKR GlobalTrader nécessaires à tout Mustachian pour investir en bourse en Suisse.
Tu peux voir combien d’argent tu as sur ton compte titres en temps réel (c’est à dire la valeur de toutes tes actions + ton cash) directement quand tu ouvres ton application mobile IBKR GlobalTrader.
Juste en dessous, tu vois la valeur en CHF et en pourcentage de la variation de la valeur de ton portefeuille depuis les 7 derniers jours.
L’un des trucs qui m’ont “choqué” est la facilité de changer des devises sur IBKR GlobalTrader, quand tu compares avec ce que tu devais faire avant…
Avant (en 2017)
Voilà à quoi ça ressemblait (si tu veux rigoler en voyant les 147 étapes au total, regarde cet article):
Aujourd’hui (en 2023)
Et voilà comment ça se passe à ce jour sur l’app IBKR GlobalTrader d’Interactive Brokers:
Et c’est tout! C’est tellement plus convivial à utiliser!!
Idem pour acheter notre ETF VT favori, il suffit de peser sur le bouton “Trade”, et de suivre les étapes suivantes:
Et pour déposer de l’argent sur ton compte titres IB, c’est tout aussi simple et direct que pour le reste.
La fonctionnalité est accessible depuis l’écran d’accueil:
Puis comme d’habitude, tu choisis ensuite “Obtenir les instructions de virement” afin de récupérer l’IBAN Interactive Brokers suisse sur lequel envoyer ton argent.
Je te mets ci-dessous les autres fonctionnalités d’IBKR GlobalTrader qui me sont utiles de temps à autre:
Nr. 1 - Historique transactions (ordres, transactions, transferts)
Nr. 2 - Vue “Portefeuille”
Nr. 3 - Résumé de ton compte
Nr. 4 - Actualités liées aux titres en ta possession
Pendant longtemps, je me suis demandé où suivre les nouvelles économiques mondiales de manière rapide et efficace.
Je voulais un truc assez simple, avec une vue macro où je pouvais juste voir si y’avait des grosses nouvelles, genre un krach boursier.
Je ne voulais surtout pas passer 30 minutes par jour à ça.
Et justement, IBKR GlobalTrader propose cette fonction d’actualités dans l’app mobile où tu ne vois que les nouvelles liées à ton portefeuille boursier (notamment mon ETF VT favori).
Alors clairement il y a du bruit, mais l’avantage c’est que tu verras rapidement ce qui est le plus critique mis en avant dans le bandeau supérieur:
En discutant avec Mathew, on s’est demandé pourquoi est-ce qu’Interactive Brokers proposait deux apps plutôt qu’une seule.
J’ai donc posé la question à mon contact Interactive Brokers, dont voici la réponse:
IBKR GlobalTrader est conçue pour être simple et facile à utiliser. L’app fait l’impasse sur un grand nombre des fonctionnalités d’IBKR Mobile que les utilisateurs apprécient. L’accent est également mis sur la négociation d’actions internationales.
Le public cible de GlobalTrader est différent de celui d’IBKR Mobile. GlobalTrader est plus simple, elle s’adresse donc davantage aux utilisateurs débutants ou intermédiaires qui souhaitent se lancer dans l’investissement boursier et le trading.
Je te conseille de te référer à ces tableaux, pour une comparaison du niveau d’expérience et des fonctionnalités par plateforme:
Ci-dessous je t’ai mis en évidence en rouge les fonctionnalités Interactive Brokers qui ne sont pas présentes dans l’app mobile IBKR GlobalTrader alors qu’elles le sont dans l’app IBKR Mobile:
En résumé: il n’y a rien qui manque dans l’app mobile IBKR GlobalTrader d’Interactive Brokers pour un investisseur avec une stratégie passive d’investissement en ETFs.
Mon pote Mathew me disait que c’était dommage que les “Obligations” (“Bonds” en anglais) ne fussent pas supportées sur GlobalTrader. Sauf que, comme je lui expliquais, on achète des ETFs d’obligations, et ces derniers sont considérés comme des actions. Car comme pour les actions, on ne veut pas se prendre la tête à choisir une par une nos obligations pour notre portefeuille Bogleheads.
La seule fonctionnalité qui n’est pas dans l’app IBKR GlobalTrader est celle de “SmartRouting”. SmartRouting est un algorithme “made in Interactive Brokers” pour optimiser ultra-précisément l’achat de titres afin de payer le moins de frais possible. Selon moi, cette fonctionnalité est cool, mais peu utile pour nous investisseurs en ETFs. Elle peut s’avérer utile pour les investisseurs “value” où là, les fluctuations sur une seule action peuvent varier rapidement et tu as envie que ton ordre soit traité le plus vite possible.
La nouvelle application mobile GlobalTrader d’Interactive Brokers est vraiment canon. Elle est super facile à utiliser. J’aime surtout les raccourcis les plus utilisés disponibles depuis l’écran d’accueil. Idem pour les actualités liées à mon portefeuille.
Après, je me suis pas mal habitué à IBKR Mobile depuis le temps.
Donc j’ai décidé de garder les deux apps Interactive Brokers sur mon natel. Aussi parce que j’achète et vends toujours des actions “value” selon le processus des Daubasses.
Au final je me retrouve à utiliser les deux apps. Mais la majeure partie du temps, je me sers de chacune de la sorte:
IBKR GlobalTrader
IBKR Mobile
Petite piqûre de rappel pour les nouveaux venus sur le blog: Interactive Brokers est le meilleur courtier en ligne 2023 pour tout investisseur suisse Mustachian qui se respecte.
C’est le compte titres suisse le moins cher qui existe, et qui est basé sur une société qui existe depuis 1978.
Et le fondateur est toujours le CEO de la boîte.
Tu peux lire en détail mon avis sur Interactive Brokers Suisse dans ce guide complet.
Et toi, t’utilises IBKR GlobalTrader ou bien l’app IBKR Mobile pour gérer tes investissements placés sur Interactive Brokers suisse?
(*) Ce symbole indique où mon article contient des liens d’affiliation. Si tu suis l’un ou plusieurs d’entre eux, tu ne verras pas de différence comparé à un lien standard — mais le blog recevra une commission d’affiliation. Je te remercie pour ça. Comme d’habitude, je n’écris à propos et ne passe en revue que les choses que j’utilise dans ma vie quotidienne, ou en lesquelles j’ai confiance.
]]>Ça fait deux ans que j’ai publié mon premier rapport de performance de mon portefeuille d’investissement!
Je crois que c’est temps d’y remédier, et d’enfin reparler un coup d’argent et de plus value sur ce blog! :D
Comme je te disais à l’époque, investir est un des piliers de toute stratégie de retraite anticipée FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”).
Effectivement, tu pourras vivre sans avoir besoin de travailler pour de l’argent grâce aux rendements de ton portefeuille qui te fournira les revenus passifs nécessaires.
Investir est une chose, mais investir en générant des rendements en est une autre.
Donc voyons voir ce que tous mes investissements suisses et étrangers m’ont rapporté jusqu’à ce jour.
Pour rappel pour les nouveaux — et même pour moi car ça commence à prendre une ampleur c’t’affaire — voici la liste exhaustive de mes investissements à la fin de l’année 2022:
Véhicule d’investissement | Montant CHF | Pourcentage du total |
---|---|---|
— | — | — |
Bourse | 534'583.95 | 97% |
ETF VT | 320'674.03 | 58% |
ETF VWRL | 55'393.83 | 10% |
Actions “value investing” | 35'573.36 | 6% |
Actions suisses | 31'386.60 | 6% |
3ème pilier Mme MP | 55'608.34 | 10% |
3ème pilier M. MP | 19'919.40 | 4% |
ETF VWRL enfants MP | 16'028.39 | 3% |
— | — | — |
Immobilier | 11'617.41 | 2% |
Immeuble locatif France #1 | 33'584.97 | 6% |
Immeuble locatif France #2 | -21'967.56 | -4% |
— | — | — |
Casino | 5'643.34 | 1% |
Cryptomonnaies | 5'643.34 | 1% |
— | — | — |
TOTAL | 551'844.70 | 100% |
Nos actions “value investing”, nos 3ème piliers, et les ETFs des enfants contiennent tous des actions mondiales et suisses.
Je te propose du coup de mettre un coup de projecteur sur mes actifs boursiers uniquement, ce afin de voir la répartition entre investissements en actions suisses et actions mondiales.
C’est assez simple car en regardant la fiche d’information de l’ETF VT et VWRL, j’y vois que:
Mon sous-portefeuille Daubasses lui ne contient qu’une action suisse à hauteur de CHF 500, donc je ne la prend même pas en compte.
Et enfin, nos deux 3ème piliers 3a VIAC en stratégie Global 100 eux contiennent 38% d’actions suisses.
Voilà donc un récapitulatif de mes actifs boursiers à fin 2022, classés par géographie (actions mondiales ou actions suisses):
Actifs boursiers | Montant CHF | Pourcentage du total boursier |
---|---|---|
Monde | 429'442 | 80% |
Suisse | 105'142 | 20% |
TOTAL BOURSE | 534'584 | 100% |
Le ratio monde/Suisse est un peu trop conservateur pour mon profil de risque 8-9/10, en tant qu’actionnaire Mustachian que je suis…
Je me verrais plutôt avec 90-95% d’actions monde!
Néanmoins, ça va dans le bon sens car je n’achète quasi plus d’actions suisses de ma société, et mon ETF VT grandit plus vite que nos 3ème piliers VIAC avec Mme MP :)
Bon, et maintenant, passons au plus intéressant: le rendement de tous mes investissements à fin 2022!
Pour rappel, j’utilise le “Rendement pondéré du coût de l’argent” quand l’info est disponible.
Comme je l’expliquais dans mon guide Interactive Brokers:
Depuis octobre 2016, j’investis tous mes avoirs via un compte titres chez le courtier en ligne Interactive Brokers (*) en tant qu’investisseur suisse.
J’ai commencé et continue principalement à acheter mon ETF VT favori.
Puis, je me suis lancé dans l’investissement “value” via les Daubasses avec une petite partie de mon portefeuille en bourse.
+23.14% de rendement depuis la création de mon compte Interactive Brokers, pas si pire!!
Ça c’est donc pour la partie “privée” de mes investissements.
Car j’investis en bourse également via mon entreprise suisse depuis novembre 2020, et aussi via le courtier en ligne Interactive Brokers (*).
Je ne possède que l’ETF VT sur ce portefeuille boursier de ma société suisse.
Voici son rendement:
Et si tu te demandes: “Oui je dors sur mes deux oreilles avec un rendement de -8.66% 😱, car je suis dans cette partie qu’est la bourse pour le long terme! Ou comment investir en bourse avec succès sans se soucier des fluctuations!”
J’ai acheté moins d’actions de mon entreprise suisse que par le passé.
Néanmoins, ça représente toujours une partie non-négligeable de mon portefeuille boursier.
Comme d’hab, j’ai utilisé le calculateur de rendement de Moneyland.ch.
J’arrive à un rendement annualisé de +5.72% sur les actions de ma société suisse.
Pour rappel, Mme MP a passé son pilier 3a chez VIAC en juin 2018.
Et on peut dire que la performance de son portefeuille est plus qu’honorable avec un beau +30.87% de rendement depuis sa création :)
Aussi, VIAC ne propose le calcul du rendement que sous la forme “rendement pondéré dans le temps” (et non pas celui que je préfère: “rendement pondéré en fonction de l’argent”).
Ça fait tellement plaisir de pouvoir effectuer un rapport sur ce 3ème pilier VIAC, après avoir pu résilier mon 3ème pilier mixte lié à une assurance vie 💪
Et même si ce changement est récent, on a bénéficié d’une performance de +7.43% avec mon portefeuille VIAC Global 100. Joli!
On investit ces économies des enfants via un compte titres chez DEGIRO pour bien le séparer de notre fortune personnelle, et voir son évolution tout en testant en profondeur cet autre courtier européen DEGIRO.
Autant te dire que je ne regrette pas d’être parti de la BCV avec leur compte épargne à 0.60% de taux d’intérêt (et ce que jusqu’à CHF 25'000, car au-delà c’est 0.05%…)
Cet immeuble suit son cours avec des loyers qui rentrent, des charges qui sont payées, et un crédit immobilier qui se rembourse progressivement. Un bel investissement à succès jusqu’ici!
On table toujours sur un taux de rendement interne de 14-15% après revente à 10 ans via l’outil Horiz.io (anciennement rendementlocatif.com) *:
On a acquis un second investissement locatif en fin d’année 2022. Tous les détails sont dans cet article.
Les projections s’annoncent encore meilleures que notre premier immeuble.
En effet, cet immeuble a toujours été loué depuis plus de 15 ans. Et sa localisation est encore mieux que notre premier immeuble locatif.
On vise un rendement de +21.18% après revente à 10 ans.
On ne pourrait pas terminer notre rapport de performance sans parler de notre petite allocation “casino” :)
Mon portefeuille est toujours composé de Bitcoin, Ethereum, et Litecoin.
J’ai acheté ça au pire moment (i.e. bulle crypto)… deux fois de suite! :D
Ce qui nous donne un magnifique rendement de -7.5%.
Tu trouveras plus d’infos sur comment j’ai créé mon portefeuille (à l’époque, ça a pas mal bougé depuis!) sur ce lien.
Comme j’aime à dire, je conserve ce portefeuille crytomonnaies sur le long terme pour deux raisons:
Véhicule | Date création | Rendement annualisé |
---|---|---|
ETF VT, ETF VWRL, et actions “value” (compte privé) | 2016 | +23.14% |
ETF VT (compte entreprise) | 2020 | -8.66% |
Mes actions suisses | 2014 | +5.72% |
3a VIAC Mme MP | 2018 | +30.87% |
3a VIAC M. MP | 2022 | +7.43% |
ETF VWRL enfants MP | 2016 | +5.14% |
Immeuble France 1 | 2019 | +14.96% |
Immeuble France 2 | 2022 | +21.18% |
Cryptomonnaies | 2017 | -7.5% |
Je te partage ci-dessous les réflexions que je me suis fait à propos de mon portefeuille d’actifs en écrivant cet article.
Je prends volontiers tes remarques dans les commentaires en bas de l’article.
Lors de mon dernier rapport de performance de bourse, j’avais pu trouver sur mon compte IBKR le rendement par type d’actif (et ce, depuis la création de mon compte titres en 2016).
C’est à dire que je pouvais voir le rendement séparé de mes ETFs d’un côté, et de mes actions “value” de l’autre.
Il semblerait que cette séparation n’existe plus (j’ai demandé au support d’Interactive Brokers et j’attends leur retour).
C’est dommage car je trouve très intéressant de pouvoir voir la performance de chacun de ces types d’actifs.
Comme je te disais plus haut, mon profil de risque est autour de 8-9 sur 10.
Ce qui veut dire que quand mon portefeuille boursier perd 20-30% de sa valeur comme l’année passée: et bien je dors sur mes deux oreilles. Car je suis dans cette aventure pour le long terme. Et de telles variations font partie du jeu.
Du coup, je vais continuer à concentrer mes futurs investissements dans mon ETF VT afin d’augmenter ma part d’actions mondiales dans mon portefeuille.
La performance du marché boursier US est passablement reflété dans l’ETF VT qui est composé de 62.10% d’actions américaines.
Néanmoins, au vu des performances historiques, je me tâte à accentuer mon exposition aux États-Unis (via un ETF S&P500).
Ce n’est pour l’instant qu’une réflexion.
Je te tiendrai informé le premier si je devais adapter mon portefeuille.
Faut aussi dire que j’aime beaucoup la simplicité d’investir uniquement dans mon ETF VT… ;)
Le second immeuble de rendement locatif acheté en France n’était pas prévu au programme.
L’opportunité était juste trop bonne.
Mais, sauf opportunité similaire, nous n’allons pas chercher activement de nouveau bien français pour les raisons suivantes:
Après notre première acquisition d’immeuble locatif en Suisse (SPOILER: on a signé tout récemment, un article s’en vient), on y voit une grosse opportunité d’augmenter notre fortune par grands paliers.
Quand je dis grands paliers, je veux dire quelques centaines de milliers de CHF à la fois.
Et notamment via les mécanismes suivants:
Mon passage à temps partiel à 80% n’y est pas pour rien non plus.
Ce temps dégagé de toute contrainte professionnel me permet d’avoir plus d’énergie pour gérer ce type de projet d’immobilier locatif en Suisse.
De nouveau, c’est le plan pour le futur proche, et on verra comment on l’adapte en fonction de mon retour d’expérience.
Affaire à suivre!
Je vais me répéter mais tu peux pas imaginer comment je suis content d’avoir enfin pu me débarasser pour de bon de mon ancien 3ème pilier mixte lié à une assurance vie!
Quel plaisir d’avoir tout cet argent dans un des meilleurs produits 3a de la place!
Tu sais à quel point je tiens à tester ce que je te recommande.
La seule exception à ce jour est le 3ème pilier finpension.
En effet, à part un compte de démo, c’est tout ce que j’ai testé chez eux. Mais je le recommande quand même comme étant ex-aequo avec VIAC dans mon classement du meilleur 3ème pilier de Suisse pour nous les Mustachians.
Donc c’est décidé, cette année je vais y mettre ne serait-ce que CHF 100 pour pouvoir observer comment la plateforme fonctionne dans la vraie vie (pour les bons comme pour les mauvais côtés), et te partager mon point de vue dans un article dédié.
Si tu n’as pas commencé à investir en bourse pour quelconque peur irrationnelle, rappelle-toi une chose:
Le premier meilleur moment pour commencer à investir était hier. Le second meilleur moment est aujourd’hui!
Donc ne bave pas devant le succès de mes investissements, et passe à l’action!!
P’tit coup de projecteur: je te rappelle que j’ai créé deux programmes pour te prendre par la main, et répondre aux questions récurrentes que je reçois:
Le premier programme t’accompagne pour commencer à investir en bourse en Suisse. Si tu n’y connais rien et à une peur bleue de la bourse, alors tu es exactement dans la cible!
Mon second programme a pour but de t’accompagner de A-Z dans l’investissement locatif en Suisse.
Quoi de neuf de ton côté niveau rendement de portefeuille boursier et immobilier?
(*) Ce symbole indique où mon article contient des liens d’affiliation. Si tu suis l’un ou plusieurs d’entre eux, tu ne verras pas de différence comparé à un lien standard — mais le blog recevra une commission d’affiliation. Je te remercie pour ça. Comme d’habitude, je n’écris à propos et ne passe en revue que les choses que j’utilise dans ma vie quotidienne, ou en lesquelles j’ai confiance.
]]>On s’est donc posé la question avec Mme MP de détenir ce bien immobilier en direct ou via une société (Sàrl ou SA).
Sachant qu’on souhaite en acquérir plus d’un, et qu’on pense sur le long terme (i.e. jusqu’à la succession à nos enfants), on s’est dit que le plus simple serait de créer une société qui détient tous nos immeubles en Suisse.
Comme ça, le jour où on ne sera plus là, il ne s’agira que de répartir des actions d’une entreprise entre nos enfants, plutôt que de devoir diviser des objets immobiliers.
On a donc décidé d’ouvrir une entreprise en Suisse.
Comme d’hab, j’ai documenté toutes les étapes du processus de création d’entreprise, dans l’idée d’en faire un guide pour le blog ;)
N.B. mon retour d’expérience de création de société se base sur le canton de Vaud, même si les étapes et grands principes sont les mêmes pour toute la Suisse.
Le type de société s’appelle forme juridique. Les 4 types de société en Suisse les plus courants sont: l’entreprise individuelle, la société en nom collectif, la société à responsabilité limitée (Sàrl), et la société anonyme (SA). Le principal élément différentiateur est l’engagement de ta responsabilité de façon illimitée ou limitée.
Pour faire simple, avec l’entreprise individuelle et la société en nom collectif, les associés répondent solidairement de façon illimitée de tout problème avec ladite structure, notamment au niveau financier.
Alors qu’avec la société à responsabilité limitée et la société anonyme, la responsabilité des associés se limite au montant du capital social (respectivement un minimum de CHF 20'000 pour la Sàrl et de CHF 100'000 pour la SA).
Pour Mme MP et moi, futurs entrepreneurs en herbe, c’était clair qu’on voulait une structure à responsabilité limitée.
Il a fallu ensuite choisir entre une Sàrl et une SA.
Les 3 éléments différentiateurs principaux pour nous étaient:
Société à Responsabilité Limitée | Société Anonyme | |
---|---|---|
Capital minimum | CHF 20'000 | CHF 100'000 |
Registre du commerce | Tous les associés apparaissent | Uniquement l’administrateur apparaît |
Légitimité (perception) | + | +++ |
Au final, on a choisi de fonder une société anonyme.
On allait de toute façon avoir besoin de plus de CHF 100'000 de fonds propres pour notre premier immeuble.
Et, même si ce n’est qu’une histoire de perception, ça fait son effet de ré-assurance auprès de banques et entrepreneurs quand tu viens avec une SA, comme tu as dû poser CHF 100'000 sur la table lors de sa fondation.
Une fois ta forme juridique choisie, il faut passer à l’action.
Pour notre première société (Sàrl pour les activités du blog), on était passé par un notaire pour la création d’entreprise.
Mis à part pas mal de papiers à signer, y’avait pas grand chose de bien sorcier. Bon, OK, fallait quand même savoir quoi mettre dans les statuts, et aussi comment envoyer tout ça au registre du commerce.
Mais du coup, on était déjà passé par là, et on se sentait moins newbie que la première fois.
J’ai donc commencé à regarder si on pourrait faire ça en ligne pour gagner du temps.
Et, à ma bonne (grande!) surprise, il existe des services pour créer son entreprise en Suisse entièrement online (tout automatisé ou avec conseils via un juriste si besoin).
Les deux principaux sites les plus sérieux pour moi étaient: startups.ch et entreprendre.ch.
Puis, tu me connais, en tant que frugaliste avéré, j’ai commencé à faire un petit comparatif des coûts de création d’entreprise pour chacune des solutions (y compris comparé avec plusieurs notaires de la place).
Je précise que pour être juste, chaque ligne comporte la partie fondation (définition des statuts) et l’authentification notariale de signature. Les frais du registre du commerce viennent à part (non inclus dans le tableau ci-dessous), avec une facture en direct à ton nom (dans le canton de Vaud, pour une SA, faut compter entre CHF 500 et CHF 600).
Voici le résultat:
Créer une entreprise SA via: | Coûts |
---|---|
Entreprendre.ch | CHF 490 |
Startups.ch | CHF 549 |
Notaire Montreux | CHF 2'550 |
Notaire Yverdon | CHF 3'200 |
Notaire Echallens | CHF 3'500 |
On était donc bien motivés de partir avec entreprendre.ch.
Je les ai appelés en expliquant qu’on voulait créer notre entreprise en Suisse, afin de faire de l’immobilier. La dernière partie de ma phrase a coupé court à notre conversation: entreprendre.ch ne crée pas de sociétés pour de la détention de biens immobiliers…
Je me voyais déjà être obligé de passer par un notaire et payer le double du tarif… mais je me suis dit que j’allais quand même appeler startups.ch pour vérifier s’ils avaient les mêmes limitations.
Et bien non! Ils étaient d’accord ET habitués à la création d’entreprise active dans le domaine immobilier.
Par contre, on devait choisir pour ça leur “Pack Business” afin d’avoir un entretien téléphonique avec un juriste pour définir correctement nos statuts, et s’assurer ainsi que tout serait en ordre lors de l’inscription au registre du commerce.
Voici donc mon comparatif mis à jour des coûts pour créer une entreprise en Suisse dans le domaine immobilier:
Créer une entreprise SA via: | Coûts |
---|---|
Entreprendre.ch | n/a |
Startups.ch | CHF 928 (CHF 899 de pack business + CHF 29 authentification signature) |
Notaire Montreux | CHF 2'550 |
Notaire Yverdon | CHF 3'200 |
Notaire Echallens | CHF 3'500 |
On a donc décidé de fonder notre entreprise suisse avec startups.ch, en économisant plus de CHF 2'500 comparé avec le notaire le plus cher!
On a choisi d’ouvrir une SA en Suisse via Startups.ch, mais c’est quasi le même processus pour ouvrir une Sàrl (excepté que tu ne devras amener que CHF 20'000 de capital social).
Toutes les étapes sont très bien expliquées sur startups.ch avec des bulles d’aide partout où c’est nécessaire.
Aussi, startups.ch est disponible en français, allemand, anglais, et italien.
Le processus du site startups.ch débute par le calcul de ton offre.
Une image vaut mille mots, donc voici les écrans en quelques slides:
Ensuite commence la partie intéressante :)
C’est ici que tu dois choisir ta raison sociale (aka le nom de ton entreprise). Tu dois aussi définir dans tes statuts quelle type d’activité va pratiquer ta société (aussi appelé “but”).
Comme tout est bien expliqué sur startups.ch, je te mets rapidement la liste des autres éléments à prévoir:
Et les slides qui vont bien pour que tu vois le processus dans son entier:
Félicitations quand tu arrives à la fin de cette partie, car c’est elle qui prend le plus temps!
Dans les 24-48h, t’as ensuite un juriste de startups.ch qui te contacte.
Son but est de vérifier et te fournir des conseils sur les statuts de la forme juridique choisie pour ton entreprise. Et tu vois que c’est des experts direct, car elle te pose des questions très pertinentes sur:
Elle te demande aussi si tu comptes avoir des employés afin de prévoir les questions liées aux assurances sociales et assurance chômage. Heureusement, on ne compte pas avoir d’employés, et on se distribuera les quelconques bénéfices via dividendes ou autres. Enfin, d’abord, on ré-investira un maximum, et quand on sera FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”), alors là on en tirera des dividendes!
Dans la même semaine suivant l’appel avec la juriste, on a reçu les documents via courrier.
Petit aparté au sujet du courrier d’ailleurs.
Startups.ch a même écrit la phrase en MAJUSCULES car de nombreux clients subissaient un temps de retard considérable: il faut inscrire le nom de ta future compagnie sur la boîte aux lettres du siège social. Car sinon, les courriers de startups.ch ne te parviendront pas!
Il nous a suffit de tout signer, parapher, puis de renvoyer tout ça sur Genève à startups.ch.
Les instructions étaient très claires, et en plus tu reçois à chaque étape une notification email pour te dire que ton dossier a avancé. J’ai été bluffé par la qualité du service!
À cette étape de ton projet, tu vas devoir ouvrir un compte bancaire suisse pour société.
Et ce, chez la banque Suisse la moins cher pour les entreprises, évidemment!
À ce jour (et comme en 2020 lors de la fondation de ma première Sàrl), c’est toujours la banque Migros qui est la plus frugale pour un compte entreprise en Suisse.
Tu peux vérifier ça sur moneyland.ch.
Conseil de pro: il faut prendre en compte les frais uniques pour le compte de consignation ET les frais de tenue de compte récurrents sur le long terme. Car UBS et Crédit Suisse sont malins, et baissent les frais uniques au maximum, mais t’allument sur le long terme en frais récurrents.
Alors que la banque Migros te facture certes des frais uniques à hauteur de 0,5% du capital versé (min. CHF 300, max. CHF 2000), soit CHF 500 pour CHF 100'000 de capital, mais ensuite, c’est CHF 3/mois de frais de gestion de compte.
Un compte de consignation en Suisse est un compte bancaire créé lors de l’inscription d’une entreprise au registre du commerce. Il permet le dépôt du capital social sur un compte bloqué, afin que le notaire (de startups.ch) puisse procéder à la demande d’inscription au registre du commerce.
Le processus complet de création d’un compte bancaire pour entreprise se déroule comme ça:
Et donc, comme je disais: la meilleure banque suisse pour entreprise est la Banque Migros.
Une fois que t’as envoyé ton attestation de compte de consignation à startups.ch, le processus continue avec la prochaine phase.
C’est à ce moment-là que je me suis fait la réflexion: “On est quand même dans un chouette pays!”
Pour 29 francs suisses (payés directement à startups.ch), tu peux obtenir une authentification notariale de ta signature. En ligne!
Ça m’a littéralement pris 1 minute et 49 secondes d’appel Zoom! (tu peux aussi choisir via WhatsApp si tu préfères)
Le notaire de startups.ch (basé à St. Gall) t’appelle.
Il t’indique que l’appel est enregistré pour des raisons d’archives légales.
Puis il te poste quelques questions pour vérifier que c’est bien toi et pour la bonne compagnie.
Ensuite, il te demande de mettre ton passeport à côté de ta tête pour vérifier ton identité. Et après il te montre les documents que tu as signé afin que tu confirmes que c’est bien ta signature.
Et puis… c’est tout!
Il te félicite car tu viens de finaliser ta société, et tout va maintenant partir au Registre du Commerce. Et il te souhaite une bonne journée!
Tout ça, en 1 minute et 49 secondes!!!
C’est finalement cette étape la plus longue, merci les institutions publiques suisses…
L’inscription au registre du commerce suisse prend en moyenne 2-3 semaines.
Tu n’as rien à faire qu’à attendre. Tu trouveras la date prévue d’inscription dans le dashboard de startups.ch (histoire de pas faire comme moi et vérifier sur zefix.ch toutes les 5 minutes si y’a eu du mouvement!)
Ne jamais oublier la danse de la joie!
Car tu viens de rentrer dans le cercle fermé des personnes fondatrices d’entreprises!
Après toutes ces étapes, il faudra songer au choix de ta fiduciaire pour en tout cas effectuer ton bouclement de compte chaque année. Et potentiellement pour qu’elle s’occupe aussi de faire ta comptabilité et ta déclaration d’impôts si tu souhaites déléguer ces tâches.
Pour te donner un ordre de grandeur, car l’estimation dépend de ton chiffre d’affaires, ça me coûte entre 1'000 et 2'000 francs suisses de fiduciaire par année pour la comptabilité, le bouclement annuel des comptes, et la déclaration d’impôts.
Pour créer mon entreprise en Suisse (une SA) avec startups.ch, j’ai déboursé au total:
Je me réjouis de démarrer cette nouvelle aventure avec Mme MP! On a passablement de projets de couple ensemble, mais celui-là va avoir un goût particulier car c’est pour du business.
J’espère en tout cas que ce guide t’inspirera à lancer une ou plusieurs entreprises de ton côté!!
Suite du parcours: je te tiens au courant de l’avancée de notre investissement locatif suisse tout prochainement :)
Startups.ch fait partie de ces sociétés en ligne modernes, et propose donc un programme de recommandation. Comme d’habitude, je n’en parlerais pas si je n’avais pas utilisé leur service moi-même.
Et comme j’en suis très satisfait, je te partage mon code de parrainage:
8TUSXVQQ
Il te permet d’obtenir une réduction de CHF 50 lors de la commande d’une création d’une société de capitaux (Sàrl ou SA) via startups.ch.
Profite bien!
]]>Tu me procures un plaisir immense lorsque je te nourris de contenu et que je maintiens tes ton serveur et autres fonctionnalités.
Et c’est sans parler de toute la valeur des informations que tu rends accessibles aux Suisses et Suissesses!
Ça valait bien un cadeau d’anniversaire à la hauteur de tes loyaux services: un nouveau design pour tes 9 ans! 🎉
Pour toi qui lis ces lignes, le précédent design me convenait bien. Sauf que quand l’idée de lancer une édition limitée d’une certaine carte de crédit avec un design “by MP”, j’ai eu besoin d’éléments d’identité visuelle.
Une discussion en entraînant une autre avec ma designer… et nous voilà dans le courant du second semestre 2022 avec des ébauches de nouveau design pour mon blog..
J’hésite… un nouveau projet qui ne prend pas que 1-2 semaine, surtout vu tout le contenu à migrer… en 3 langues qui plus est…
Mais bon… le nouveau design potentiel était trop canon. Et l’idée d’avoir une vraie identité niveau logo et tout me plaisait bien.
Du coup j’ai franchi le pas!
Et comme je ne voulais pas que ça réduise trop mon temps d’écriture, j’ai aussi décidé de déléguer la partie code du nouveau site. Pas facile pour un geek ;)
Mais voilà, nous y sommes, après plusieurs mois de travail, voici le nouveau design en ligne!
N’hésite pas à me dire si tu vois quelconque coquille sur mobile ou ordinateur.
Et encore un joyeux 9ème anniversaire à toi mon cher blog! <3
Passons maintenant aux sections plus habituelles de ma revue annuelle.
Comme l’année passée, je commence par les projets autour du blog avant de conclure avec ce dernier.
Je viens de regarder les chiffres de vente.
Et quelle chouette nouvelle: on s’approche gentiment des 2'000 copies!
1'976 pour être très exact :)
Encore 1'000 exemplaires supplémentaires en circulation pour répandre la bonne parole FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”), et je pourrai enfin rajouter la pastille “Bestseller en Suisse” pour gratifier un coup mon égo ^^
Bien mieux que mon égo, ça me fait quelque chose de voir qu’un projet lancé en 2020 a toujours autant d’impact dans la vie des lecteurs et lectrices 3 ans après:
Donc un grand merci à vous tous et toutes qui m’avez et me soutiennent avec ce projet.
“Bonne nouvelle Marc: je viens de finir de créer mon compte chez Interactive Brokers *!! En revanche, je n’ai pas encore effectué de transaction de peur de faire un peu n’importe quoi…”
Je recevais régulièrement ce genre de message jusqu’à fin 2021.
Les lecteurs de mon livre et du blog allait jusqu’à la création de leur compte de courtage, et se retrouvait bloqués psychologiquement au moment d’acheter leur premier ETF mondial en bourse…
C’est ce qui m’a motivé à lancer mon programme “Swiss Investor” début 2022 en français.
Au vu de la demande des lecteurs anglophones et germanophones, j’ai passé plusieurs mois à le faire traduire en anglais et allemand.
Il est maintenant ouvert aux inscriptions depuis plusieurs mois, et les retours sont enthousiasmants.
Surtout les captures d’écran — que je demande dans le dernier chapitre — que les participants m’envoient à la fin du programme avec un certain niveau d’émotion et de fierté!
Investir dans l’immobilier en Suisse a toujours été sur ma liste après l’immobilier en France (intéressant, mais pas top fiscalement et pas à côté).
Puis, au second trimestre 2022, j’ai enfin réussi à trouver une solution pour me débarrasser de mon 3ème pilier lié à une assurance vie.
La conséquence: on a pu aussi changer de partenaire hypothécaire pour notre résidence principale.
Avec l’effet de bord qu’on a pu dégager du cash (avec la condition de le dédier à un projet immobilier) suite à la ré-évaluation de notre bien immobilier et aussi grâce à la prise en compte de nos 3ème piliers VIAC investis en bourse (aucune autre banque que VIAC/banque WIR n’accepte ça habituellement!)
Du coup, on ne pouvait pas laisser dormir toutes ces dizaines de milliers de francs suisses sur un compte…
Mme MP et moi nous sommes donc décidés à investir en immobilier en Suisse.
Et de là, tout a été très vite avec un projet d’investissement locatif signé en septembre, mais avec quelques surprises, donc repoussé de quelques mois (on passe chez le notaire tout soudain!)
J’ai pris un maximum de notes durant tout le processus.
Et tout ça est devenu le “Swiss Real Estate Program”, lancé fin septembre 2022 en 3 langues!
Je savais que beaucoup d’entre vous étaient intéressés par l’immobilier locatif en Suisse, mais pas à ce point!!
Le lancement fut un beau succès.
Encore merci à tous les participants jusqu’ici pour votre confiance.
J’avais créé un compte Patreon il y a quelques années afin que les lecteurs souhaitant soutenir mon blog puisse le faire via un montant mensuel, en échange de contenus exclusifs réguliers.
Mais plus le temps avance, plus j’essaie de réduire le nombre de plateformes que j’utilise pour avoir le maximum de temps pour ce qui me plaît le plus: écrire des articles.
J’ai donc changé de système, et ai aussi remanié les contenus exclusifs pour simplifier le tout.
Je te laisse découvrir tout ça en cliquant sur ce lien si ça t’intéresse.
Le seul défaut du nouveau système et que c’est minimum CHF 5 (USD en fait, mais bientôt en CHF de base) par mois, alors que j’aurais voulu un montant un peu plus bas. Mais du coup, j’ai contourné le système avec cette proposition:
Passons maintenant à la star du jour: le blog!
Encore joyeux neuvième anniversaire d’ailleurs 🎂
“On veut des chiffres MP, on veut des chiffres!!!” entends-je crier les geeks et voyeurs que nous sommes tous un peu.
Voici les stats du blog (inclus les revenus et profits!)
Page vues
Comme on est dans le voyeurisme qui ne sert à rien dans un side-business, mis à part satisfaire l’égo, c’est parti pour le nombre de pages vues sur 2022:
Newsletter: +13% de croissance
4'694 inscrits fin 2021, et 5'260 inscrits à fin 2022.
Mais par dessus tout, c’est le taux d’ouverture de mes newsletter qui m’intéresse le plus, parce qu’il me montre l’intérêt (ou non!) des lecteurs et lectrices du blog. Et 2022 fut vraiment une belle année, car le taux d’ouverture est passé de 65% à 71%! Merci à toi pour ta confiance.
Trafic
La croissance de 2% de page vues est assez normale. Si le temps me le permet, je devrais pouvoir publier un peu plus d’articles en 2023, et donc augmenter cette métrique.
Par contre, c’est intéressant de voir le gain de 174% en visiteurs. En investiguant un peu, ce pic est arrivé surtout en décembre, quand le Blick a publié un article sur le mouvement FIRE.
Articles
Le rythme fut plutôt bon avec 37 blogposts écrits en 2022, contre 32 en 2021.
Néanmoins, j’en ai fait certains plus courts pour répondre rapidement à des questions récurrentes de lecteurs. Ce format est sympa et change un peu du rythme des articles de fond.
Mais, je dois dire: je préfère quand même les articles de fond :)
Idem, je remercie les lecteurs qui m’ont alerté quand je commençais à trop parler d’outils pour gagner quelques dizaines de francs comme Rabattcorner, vs. parler de sujet plus long terme.
Je prends bonne note.
Tout comme l’envie de certains de reprendre une bonne dose de motivation grâce à mes articles de “Mise à jour de fortune nette et de taux d’épargne” qui me paraissait moins intéressant, mais qui semblait bien utile au final pour certains sur le cheminement vers l’indépendance financière en Suisse.
En conclusion: je suis preneur de tout feedback concernant le contenu et la direction que prend le blog — tant que c’est constructif!
Médias
En 2022, le blog a été mis en avant 3 fois dans les médias suivants: Bilan, Raiffeisen Magazine, et Blick.
Le point intéressant à relever est que c’est la deuxième année consécutive qu’une banque suisse établie parle de l’indépendance financière (l’année passée c’était UBS avec son blog pour les jeunes). Preuve que le sujet devient de plus en plus mainstream chez la nouvelle génération? On verra bien dans quelques décennies :)
Si tu es journaliste ou membre d’une communauté (tels un journal universitaire ou tout autre média), contacte-moi via media[at]mustachianpost.com si une interview sur le sujet de l’indépendance financière en Suisse (aka FIRE) t’intéresse. Et on en cause volontiers au téléphone.
Revenus et dépenses du blog
Ah, voilà, on arrive au plus croustillants pour nous les voyeurs monétaires :D
Comme l’année passée, je te remets cette note que je trouve importante:
Un de mes potes lecteur me demandait récemment:
“Mais Marc, t’as pas peur de faire des jaloux? Et que certaines personnes ne viennent plus sur ton blog après avoir lu cet article?!”
Je lui rétorquais: “Toi, t’es jaloux en lisant ces chiffres?”
“Ah ben non, clairement pas. Au contraire, ça m’inspire et me motive de discuter avec un autre entrepreneur suisse qui pense pareil que moi!”
Ma réponse fut donc: “Voilà! C’est exactement pour ça que je suis aussi transparent: pour inspirer les lecteurs. Pour leur apporter de la valeur. Et l’avantage de cette stratégie est que ceux qui restent sont les personnes avec qui j’ai envie de discuter et qui m’inspirent à leur tour (i.e. et non pas les jaloux)!”
Trêve de blabla, place aux chiffres!
2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Revenus | 4'671.05 | 18'374.37 | 98'619.36 | 106'983.09 | 128'782.44 |
Dépenses | 415.38 | 8'413.92 | 27'274.58 | 21'098.14 | 21'560.35 |
Profits | 4'255.67 | 9'960.45 | 71'344.78 | 85'884.95 | 107'222.09 |
Deux commentaires cette année:
Éthique business
Depuis 2020, je ré-insère ce paragraphe pour que les nouveaux venus soient au courant de ma politique à ce sujet:
“Le profit est lié au sujet de l’éthique. Autrement dit, comment ne pas tomber dans le “faire du cash à tout prix avec le blog”, et finir par perdre les lecteurs un par un.
Car qu’on soit clair, je suis le premier à me désinscrire d’un blog si je commence à voir que les avis deviennent biaisés par l’argent.
Ce sujet me tient donc particulièrement à coeur et ça se transcrit par des choses comme:
Forum
Et on n’oubliera pas notre chère communauté FIRE suisse qui se retrouve sur le forum.
Voici les statistiques mises à jour de ce dernier:
2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | Total 2016-2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Utilisateurs | 210 | 344 | 951 | 843 | 2'066 | n/a |
Posts créés | 5.2k | 6.9k | 17.7k | 22.4k | 15.3k | 68.7k |
Visites uniques | 15.6k | 30.1k | 50.9k | 70.4k | 71.3k | 245k |
Pages vues | 691k | 1.1M | 2.3M | 3.5M | 3.4M | 11.4M |
J’en profite pour remercier de nouveau nos deux modérateurs Julianek et Bojack pour leur implication qui fait du forum un endroit de qualité. Encore plus avec les discussions houleuses qui ont eu lieu en 2022. MERCI!
Je t’ai déjà expliqué comment mes premiers vendredis à 80% étaient jouissifs.
Et bien je te confirme que c’est toujours le pied!
2022 fut au nom de “l’équilibre” afin d’atteindre une certaine sérénité entre famille, job, projets perso.
2023 sera sous le signe de l’épanouissement en profitant à fond de ce 80%, à passer mes vendredis à écrire des articles de blog, analyser des opportunités immobilières, ou encore m’amuser avec l’optimisation des performances de mon blog.
Je suis reconnaissant de cette situation. Mais comme on dit: “On a la vie qu’on se crée!”
La refonte du design du site implique aussi un changement de moteur dans les coulisses.
Mon but avec ça est de faire le deuil de mon setup de geek, pour passer à un outil d’édition de contenu plus appréhendable par le commun des mortels.
Notamment de ma traductrice en allemand, qui s’occupe aussi de la relecture!
Tout ça devrait me permettre d’automatiser passablement de choses au niveau publication, et donc de me libérer le maximum de temps pour ma passion primaire: l’écriture :D
Je prévois aussi de lancer mon programme d’immobilier locatif pour l’acquisition de bien en France.
Je connais bien ce marché après y avoir acquis un premier immeuble locatif en 2019, et un second immeuble en fin d’année 2022.
Par contre je ne me mets pas de pression, et prévois de le sortir plutôt pour la seconde partie de l’année. Mais ça devrait le faire, car j’ai déjà une bonne base de structure de slides avec la version pour la Suisse.
Enfin, je termine la célébration de ce neuvième anniversaire par toi, cher lecteur, sans qui tout ça n’aurait aucun sens et n’existerait pas. MERCI, sincèrement!
C’est parti pour une nouvelle année!
* Ce symbole indique où mon article contient des liens d’affiliation. Si tu suis l’un ou plusieurs d’entre eux, tu ne verras pas de différence comparé à un lien standard — mais le blog recevra une commission d’affiliation. Je te remercie pour ça. Comme d’habitude, je n’écris à propos et ne passe en revue que les choses que j’utilise dans ma vie quotidienne, ou en lesquelles j’ai confiance.
(crédit image en-tête: pexels.com)
]]>Ça c’était moi y’a quelques mois en arrière.
Et puis une opportunité immobilière est venue de nulle part — enfin pas tant que ça, car elle est arrivée via notre réseau immobilier construit en 2019.
Une connaissance nous a envoyé un e-mail pour nous dire qu’il s’était décidé à vendre un de ses immeubles.
Et qu’il s’était rappelé qu’à l’époque on lui avait dit qu’on serait peut-être intéressés.
En plus d’être non-prévu, cet immeuble était situé à l’étranger (en France) alors que notre focus dorénavant est sur le marché suisse.
Mais bon, comme c’était des connaissances, et que leur bien était rénové et en bon état, j’ai quand même pris le temps d’analyser tout ça.
Comme d’habitude, j’ai utilisé le calculateur de Horiz.io (anciennement rendementlocatif.com) pour sortir le rendement sur fonds propres.
Habituellement, je table sur une fourchette de 10-15% de rendement sur fonds propres. Là, comme on était vraiment pas enclin à ré-investir dans ce pays, on allait être encore plus strict et viser le 15-20%.
Pour parvenir à ça, on a d’abord dû négocier le prix de vente à la baisse de 15'000€.
Deux e-mails plus tard, les vendeurs étaient OK, car ils nous connaissaient et savaient qu’ils n’auraient pas de mauvaises surprises avec les banques ou lors de la signature chez le notaire.
Pour être au plus proche des 20% de rendement sur fonds propres, on devait ensuite s’attaquer au financement.
Comme c’était pas du tout prévu qu’on achète un second immeuble locatif en France, on y a vraiment été sans peur de perdre l’affaire.
On a écrit à notre banquier du deal précédent, en expliquant qu’on avait un bien en vue, mais qu’il fallait qu’il nous suive à 110% pour que ça vaille vraiment la peine.
Et que si ce n’était pas possible pour lui, on comprendrait, mais qu’on ne donnerait pas suite.
Petite pause pour les lecteurs aux yeux effarés: “Mais pourquoi tu emprunterais 110% de la valeur du bien de rendement locatif?!?”
Un prêt immobilier à 110% sert à financer le bien immobilier à 100%, et à utiliser les 10% restants pour payer les frais de notaire et autres frais bancaires. Cela permet à l’acheteur de ne débourser aucun fonds propres lors d’une acquisition en France.
Donc en gros quand tu achètes un bien de rendement locatif en France via un financement à 110%, ca veut dire que tu sors littéralement 0€ de ta poche.
Joli effet de levier!
Le directeur de notre banque en France a changé depuis 2019.
Il est beaucoup plus motivé et au taquet que le précédent.
Il nous a dit que le financement a 110% était plutôt une exception que la règle, mais qu’il allait tenter de le faire passer en commission interne.
On a convenu ensemble qu’on ne serait pas trop gourmand sur le taux (qui a augmenté d’environ 1.6% à plus de 2.2% en 6 mois en 2022…)
Idem, il pouvait garder les frais de dossier habituels sans rabais (et unique!) où il se fait sa marge.
Une semaine après, on recevait un accord de principe.
Et on envoyait donc notre offre formelle d’achat à notre connaissance qui l’accepta.
En immobilier comme dans d’autres business, le plus dur c’est la première fois. Tu fais face aux inconnues du domaine, sans parler du jargon bancaire et fiscal. Tu trouves des solutions au fil de l’eau. Et lorsque la deuxième fois se présente, tout semble tellement facile et connu d’avance.
C’est exactement ce qu’il s’est produit dans notre cas.
En une semaine et demie, on avait signé une offre d’achat ferme à 250'000€ avec peu d’émotions ni de de craintes. Même pour Mme MP c’était comme si on avait acheter une nouvelle armoire chez IKEA: “Déjà vu, déjà fait… quel ennui!”
Même lorsqu’on a signé le contrat de vente à terme ainsi que le contrat de vente final chez la notaire, on a quand même ouvert une bouteille de champagne… mais plus par principe pour conscientiser l’achat que pour le célébrer 😅
Si je dis ça c’est pas pour faire mon blasé, mais surtout pour te montrer comment tout devient facile une fois que tu casses tes plafonds de verre concernant tel ou tel sujet.
Ça devient une compétence que tu maîtrises.
Et autant te dire que comme pour tout sujet d’investissement (bourse ou immobilier), c’est la répétition et le réflexe de faire travailler ton argent qui engendre la machine que sont les intérêts composés.
L’investissement immobilier demandant plus d’effort qu’un investissement en bourse dans un ETF, c’est bien normal que cela soit mieux récompensé. J’attends de la bourse un rendement de 6-8% sur le long terme (>10 ans), et je vise entre 10-15% minimum pour de l’immobilier en France.
Et roulement de tambours, pour cet immeuble imprévu, on va arriver à un taux de rendement interne sur fonds propres (après une revente à 10 ans) de… 21.18%.
Soit un enrichissement net d’environ 72'000€ en une décennie, sans sortir un seul CHF de notre poche :)
Comme on a d’autres projets d’investissement immobilier dans le viseurs (cf. section ci-dessous), ce nouvel immeuble à l’étranger devait être sans travaux.
Sur le papier en tout cas ^^
En gros, sur tous les appartements, un seul est à refaire (un bon coup de peinture et un changement de chauffage et ça sera bouclé!)
Tous les autres ont déjà été refaits à neuf.
Et l’autre point important pour nous: tous les appartements sont loués, ET ont été loués sans interruption durant les 15 dernières années!!!
L’opportunité était juste trop belle pour passer à côté.
Et pourtant, on a essayé de trouver toutes les excuses pour ne pas le prendre tellement on voulait se concentrer sur la Suisse.
Ce qui m’amène au point clé suivant si tu cherches à acheter dans l’Hexagone toi-même.
La France a mis en place un nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) en 2021. Ce document légal implique que tout logement classé G+ (conso > 450 kWh par m² et par an) ne pourra plus être mis en location dès le 01.01.2023. Idem pour les logements classés G en 2025 et pour les F en 2028, et les E en 2034.
Alors qu’on était en pleine évaluation de ce potentiel nouvel immeuble locatif, on a appris l’existence de ce changement légal français au niveau DPE.
On a donc demandé des DPEs à jour (car les anciens étaient vierges, ce qui n’est plus autorisé à ce jour).
Et là, idem, pas de passoires énergétiques… tous les apparts étaient au-dessus de E…
Tous les voyants étaient vraiment au vert. On ne pouvait pas ne pas acheter :D
Ceux qui ont suivi le lancement de mon programme immobilier Suisse sont au courant: on veut acquérir un premier immeuble de rendement en Suisse avec Mme MP.
C’était prévu pour septembre passé, mais les règles business de la construction/immobilier en ont décidé autrement.
Bref, après quelques rebondissements, on est à bout touchant.
SPOILER ALERT: la signature chez le notaire est prévu courant du premier trimestre 2023 — enfin, si pas de nouveau changement d’ici là!
Le premier point qui me vient en tête est de ne jamais dire “jamais” 🤣
Ensuite, ce qui me plaît dans l’immobilier c’est qu’il y a cet effet de levier via les hypothèques qui sont très bien encadrées au niveau légal (i.e. les lois sur les finances empêchent de faire de grosses bourdes en s’endettant ou en prenant des risques inconsidérés).
Et c’est sans parler des rendements bien supérieurs à la bourse, qui plus est quand tu prends en compte les potentielles revalorisations de bien après quelques années, qui peuvent te permettre de dégager du cash via une augmentation d’hypothèque pour investir dans de nouveaux immeubles!
Alors oui c’est plus de boulot, mais avec mon temps partiel à 80%, ça me plaît d’y consacrer quelques heures les vendredis car je vois pas ça comme du boulot :)
Et ça nous permet de diversifier nos placements.
Donc à ce jour, notre stratégie est de continuer à investir régulièrement notre cash en bourse via ce bon vieil ETF mondial, et de commencer à construire notre patrimoine immobilier en Suisse pour accroître nos rendements et les revenus plus stables que ceux boursiers (et sauf grosse nouvelle opportunité, on devrait rester à deux immeubles en France — mais bon… je ne jure plus de rien!)
Et chez toi, c’est quoi les nouveautés pour 2023? Tu commences à investir en immobilier en Suisse ou à l’étranger? Ou en bourse? Ou les deux?
PS: j’ai bien reçu toutes les demandes pour que je sorte mon programme d’investissement immobilier aussi pour la France. Si tout va bien, il devrait être disponible courant 2023. Si tu veux être informé de son avancement avant tout le monde, tu peux t’inscrire via le formulaire ci-dessous:
]]>Les chiffres, les budgets, les investissements, les calculs de rendement, etc. Tout ça, c’est la partie la plus facile, car c’est rationnel.
Mais la psychologie, le sentiment de quitter la famille du travail, se demander comment son entourage va réagir, que vont penser “les autres”, etc. Ça, c’est le plus compliqué, car c’est du pur émotionnel.
Alors quand je croise quelqu’un qui a osé franchir le cap de devenir FIRE, qui plus est en Suisse, tu peux imaginer comment son histoire m’intéresse ;)
Dror Allouche a eu une carrière dans les ventes pendant 23 ans. Il a toujours su qu’il s’arrêterait de travailler à 40 ans. Avec 6 ans de “retard”, il a sauté le pas et est devenu FIRE en Suisse. Depuis 1 an, il jongle entre le plaisir de cette liberté financière et les doutes qu’elle amène.
J’ai rencontré Dror via le blog (encore une bonne raison pour toi d’en démarrer un!)
On a sympathisé car on a quelques points en commun notamment notre domaine professionnel et la tranche d’âge de nos enfants.
Quand il m’a proposé il y a une année de partager son expérience sur le blog, je lui ai dit que ça m’intéressait, mais plutôt après 6 mois voire une année. Mon but étant d’avoir du concret, du vécu.
Nous voilà donc fin 2022, tout pile une année après le début de sa retraite anticipée.
Et il nous fait le plaisir aujourd’hui de partager son retour d’expérience FIRE en 6 points.
Je te passe le clavier Dror :)
Ça y est. Voici un an que j’ai adopté mon nouveau style de vie et embrassé l’indépendance financière.
En novembre 2021, j’ai quitté ma carrière “corporate” avec l’idée de vivre de mes investissements en Suisse, en suivant la méthode FIRE classique. Mes dépenses annuelles multipliées par 25, investies majoritairement sur un fond mondial (ETF) qui réplique l’indice du marché.
J’ai appris différentes choses résumées en 6 points ci-dessous.
Investir sur les marchés de manière passive est un exercice de calme mental. Il faut être capable de continuer, voir augmenter ses investissements quand tout va mal. J’ai appris à le faire pendant 20 ans et ça été une de mes clés de réussite.
Mais vivre de ses investissements est une compétence différente, plus complexe. On aime être en contrôle. Dans la première partie, j’intervenais en augmentant mes investissements quand les marchés baissaient.
Dans ma nouvelle vie, je n’ai même plus cet outil 😀.
Et quand les marchés baissent (une grande partie de cette dernière année) et que vos dépenses continuent, c’est un autre niveau de calme que vous devez atteindre.
Alors si vous rêvez de cette vie, assurez-vous de travailler cette compétence.
Il y a un lien entre créativité et temps de qualité. Si votre agenda est très rempli, vous étouffez votre créativité.
Si vous avez du temps de qualité (rendez-vous avec vous-même), elle se développe naturellement.
Ne vous demandez pas si vous êtes créatif, créer les conditions pour la laisser s’exprimer.
Dans le mouvement FIRE, il y a deux grandes parties (Financial Independance/Retire Early), j’ai bien réfléchi à la deuxième partie, et je pense que…(attention: affront au mouvement 😀)
C’est devenu une évidence…
J’ai quitté une carrière “corporate” et j’en embrasse une nouvelle de “solopreneur”.
J’ai toujours été attiré par l’indépendance financière pour ce qu’elle offre “la liberté de faire ce que je souhaite sans pression financière”, mais je ne suis pas/plus attiré par la partie retraite pure.
Il n’existe pas de solutions miracle pour tout le monde. Les choix sont individuels et situationnels. Ce n’est pas soit cela, soit cela… Ça peut être aussi un tout, à différents moments de sa vie.
J’ai aimé ma carrière d’exécutive jusqu’au dernier jour. J’ai fait des rencontres exceptionnelles, appris énormément, et me suis développé… Mais je ne me voyais pas continuer encore 20 ans.
Et c’est ici que l’indépendance financière entre en jeu.
Si je n’avais pas de sécurité, j’aurais sauté sur le premier job.
L’indépendance financière m’a permis de créer un contexte pour libérer ma créativité.
En le faisant, j’ai trouvé ce qui me fait vibrer et qui risque de le faire jusqu’à mon dernier jour.
Chercher à devenir la meilleure version de moi-même et aider les gens qui partagent cette envie.
L’écriture et le coaching sont mes véhicules.
Ils m’épanouissent intellectuellement et me font rencontrer des gens incroyables.
Ajoutez l’autonomie et la liberté. Je gère mon agenda et les gens avec qui je travaille.
Vu comme cela, pourquoi arrêter ?
Malgré ces avantages, je conserve bien en tête le point suivant.
En créant récemment mon entreprise de coaching, j’ai été très intentionnel et mis en place quelques principes tel:
Et là encore, ma vision sur ce point a évolué (décidément 😀).
Ma vie devient un tout entre personnel et professionnel. Je fais (majoritairement) des choses qui me plaisent. J’ai beaucoup d’opportunité de maximiser le temps avec les gens que j’aime.
Alors si j’ai besoin de sprinter pour lancer une nouvelle offre (ce que je fais actuellement), je me l’autorise. Je crée un déséquilibre que je compense ensuite par une phase plus cool. Sprint et jogging léger.
Qu’importe ce que vous faites. Pour faire une différence, vous devez trouver des clients. Et c’est une des grandes difficultés que je vois pour les entrepreneurs et encore plus pour ceux qui se vendent comme une marque personnelle.
C’est plus facile de faire du bruit autour de son produit que de soi-même.
Vous pouvez avoir un excellent service, être très bon, mais si personne ne le sait, ça ne fonctionnera pas.
La technologie permet aujourd’hui de multiplier son exposition. Mais il faut quand même prendre son courage et le faire. Sortir de sa zone de confort. En parler à son réseau. Créer du contenu.
La peur est souvent liée à de fausses croyances.
“Ce n’est pas moi.”
“Je ne sais pas me vendre.”
“Quand on me dit non, on me rejette.”
Si vous rêvez d’une autre vie, que l’entrepreneuriat en fait partie, attaquez vous à ces fausses croyances avant de faire tout ce qui est dans votre zone de confort.
Mais au final qu’importe ce que vous faîtes, salariat, entrepreneuriat, ou rien (FIRE puriste), assurez vous…
Si vous avez été dans le corporate, vous avez entendu cela partout.
“Notre mission, nos valeurs, nos objectifs.”
Et parfois, vous en gardez un goût amer. C’est relativement facile de les placarder au mur et plus difficile de les vivre.
Et c’est encore plus vrai dans nos vies. C’est facile de parler de la vie, et c’est difficile de la vivre.
Mais là vous n’avez plus d’excuses. Vous ne dépendez pas de votre boss, de votre entreprise. Vous êtes en charge. 😀
La majorité des gens ne le font pas.
Et c’est pour cela que les études qui suivent les gens en fin de vie arrivent souvent aux mêmes conclusions.
Dans le célèbre livre “The top five regrets of the dying”, l’auteur Ware Bronnie, qui s’occupait de patients dans les 12 dernières semaines de leur vie, a résumé les 5 regrets comme suit:
Il existe des tas de méthodes pour vous aider à faire un des exercices les plus importants de votre vie.
Mais aucune ne peut le faire pour vous. Il faut s’accorder du temps de réflexion.
J’aime l’approche simple mais complète de Marshall Goldsmith dans son livre “The Earned Life”.
Le triple A
Aspiration: mon pourquoi. Il n’y a pas de date de fin. En vous accordant du temps, vous le développez et l’affiner tout au long de votre vie.
Ambition: mes objectifs. Ils ont une date de fin. Et idéalement vont dans le sens de votre aspiration.
Action: ce que vous faites tous les jours. Sans réflexion, elles ont tendance à devenir une réponse automatique à toutes les demandes et distractions de nos journées. Sans s’en rendre compte, on finit par passer sa vie à les réaliser.
Si vous arrivez à gagner de la clarté sur ces trois axes et à dissocier votre bonheur du résultat, vous maximisez votre satisfaction et limitez vos regrets.
Je ne crois pas aux recettes miracle qui fonctionnent pour tout le monde, mais je crois que chacun peut en retirer quelque chose pour améliorer sa vie et préparer son FIRE :)
Quoi que vous fassiez, mettez l’intention au cœur de vos actions.
Bonne route.
PS: pour ceux qui veulent toute l’histoire derrière ma retraite anticipée, c’est par là que cela se passe.
En lisant le texte de Dror, ça m’a d’abord rappelé ma review du livre “The ONE Thing” (le point 5), où l’auteur explique l’importance de l’équilibre entre vie privée (famille, sport, etc.) et vie “professionnelle” (projets perso, activités créatives, etc.)
Je plussoie donc son analyse de comment gérer ça, i.e. ne pas faire un sprint-marathon pendant 1 an en oubliant toute ta vie familiale!
L’autre point qui m’a interpellé en discutant préalablement avec Dror, c’est qu’en fait on semble vraiment tous être des entrepreneurs refoulés et peureux dans la communauté FIRE!
Comme j’écrivais:
Choisir le chemin du FIRE plutôt que celui de l’entrepreneur est donc plus un choix psychologique que financier.
Dror confirmait aussi ce point que l’indépendance financière libère ta créativité, et te laisse l’espace nécessaire pour tenter de nouvelles aventures entrepreneuriales 1.
Enfin, tout cet article m’a confirmé que le plus dur dans le mouvement FIRE, c’est la psychologie! Et je crois que de réduire progressivement mon temps de travail (comme j’ai commencé à le faire) va être ma façon de passer à la retraite anticipée.
Note à moi-même: je suis sûr qu’il existe des livres sur “comment bien appréhender sa retraire” mais je n’ai jamais googlé jusqu’ici, car c’était encore loin mais bon ça s’approche faudra que j’y songe!
Et toi, ça t’inspire quoi ce retour d’expérience FIRE?
Crédit photo en-tête: Bouvier Maxence, Stoos - Frontalpstock - Klingenstock
Dror a tout son temps pour tester de nouveaux business ces derniers mois, dont le coaching basé sur ses 23 ans de dirigeant. Comme le courant est bien passé (c’est quelqu’un de posé, humble et honnête), j’ai accepté de lui filer un coup de pouce en parlant de ça ici. En échange, il propose aux lecteurs et lectrices MP intéressés ce qui suit:
“J’offre aux cinq premiers arrivés une séance de coaching complète de deux heures en tête-à-tête avec moi. Voici la procédure à suivre.
Envoie un courriel à dror@optionstogrow.com avec le titre “Je suis intéressé (via MP)”. Et une courte présentation de toi-même.
Tu recevras ensuite un lien vers son agenda (pour les 5 premiers lecteurs uniquement donc) avec deux dates:
- Première date: 20 min. Evaluer si on peut travailler ensemble (des deux côtés)
- Deuxième date: 2 heures de coaching complet gratuit.” ↩︎
J’écris ces lignes un vendredi en début d’aprèm.
Il est 13h47.
Et tu devineras jamais ce que j’ai fait jusqu’à maintenant?!?
Le truc fou c’est que c’est le 3ème vendredi que j’ai ce sentiment!
Je voulais attendre d’être sûr de réaliser et de voir si je m’y adaptais bien.
Je suis passé à 80%!!!
C’est un truc de dingue.
Je blogue depuis ce matin 8h. C’est du pur bonheur!
J’avais peur que Mme MP croie que je sois en congé et qu’elle me demande toutes sortes de choses (genre “Au fait chéri je voulais te parler de …”, ou encore “T’aurais le temps de passer chercher MP kid #2 à son activité toutal?”).
Mais non, elle fait comme si c’était une journée de boulot normale. Elle assure!
Idem, les kids MP sont à l’école du matin jusqu’à 15h45.
J’te jure c’est incroyable comme sentiment.
J’ai l’impression de vivre une nouvelle vie.
Je m’étais dit que j’allais tester ça vraiment à fond pour 6 mois afin de voir ce que ça donne. Et qu’au pire, je pourrais toujours m’arranger avec mon employeur (à qui j’ai expliqué que je voulais juste faire un essai) pour remonter à 100%.
Mais comment te dire…
Je ne reviendrai jamais en arrière!!!
J’ai l’impression d’être déjà en retraite anticipée.
Les semaines de 4 jours passent à toute vitesse, alors que je n’ai soustrait qu’une journée.
Et les week-ends. Oh purée, les weekends!
Le vendredi est dédié au blog et ses activités connexes. Et comme je suis à la maison, je fais des pauses durant lesquelles je range un peu par-ci par-là, je paie les dernières factures reçues, je les scanne. Et hop, les quelques corvées sont faites, et je retourne bloguer. Toute la journée!
Puis vient le samedi. Où y’a juste qu’à profiter avec ma petite famille. Rien d’autre à faire.
Et je ne te parle pas du dimanche où j’ai entièrement déconnecté du boulot, et ai l’impression d’avoir un week-end à rallonge…
Et c’est ce sentiment chaque semaine!
Je croyais que ça allait s’estomper après l’effet de nouveauté passé. Mais non, c’est juste un rythme de vie incroyable.
Je crois que j’ai trouvé l’équilibre parfait jusqu’à la retraite anticipée complète. Et comme je t’avais déjà dit, mon job professionnel me plaît bien aussi. Du coup, j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé 7 jours sur 7.
Je suis clairement chanceux d’avoir atteint un tel stade, et en suis très reconnaissant.
Ce changement de rythme m’a permis de réfléchir à nouveau à ma transition vers une vie 100% FIRE.
J’ai toujours certaines inquiétudes concernant la transition psychologique et la solitude sociale associée qu’une retraite anticipée à 40 ans peut générée.
Surtout après avoir vécu le COVID durant lequel je me suis rendu compte de l’importance de ces cafés et autres “jeudredis” avec les collègues-amis au boulot.
Je crois que mon modèle FIRE va être de descendre mon taux de travail crescendo (vs stopper complètement du jour au lendemain), afin de m’approprier progressivement ces jours de liberté.
Par exemple: avec ce nouveau jour entièrement à ma disposition, j’en ai profité pour aller manger avec un autre entrepreneur (dans l’immobilier locatif pour sa part) vendredi passé. C’est un peu bizarre, car ça fait comme si j’avais un nouveau réseau, mais en parallèle de ma vie professionnelle habituelle.
Donc voilà, je me questionne. Mais sans non plus me prendre la tête: j’y vais y aller pas à pas, et je vais voir ce que ça donne.
Le plus bizarre et “dur” dans tout ça, c’est de me dire que c’est OK de ne pas gagner 100% de salaire, mais uniquement 80%. Je dis ça du point de vue du frugaliste qui veut optimiser au maximum ses revenus.
Histoire de diminuer ce sentiment de “regret” de ne pas gagner d’argent au maximum possible pour mon plan FIRE, je me suis fixé comme objectif d’essayer de combler ces 20% grâce aux revenus de mon livre et de mes programmes. Mais tu penses bien que si j’y arrives certains mois, un coin de mon cerveau vient quand même me niaiser en me disant que si je bossais à 100% je gagnerais encore plus… ^^
Comme on dit, c’est le cheminement qui est le plus intéressant, pas ce qu’il y a au bout!
C’est tellement la vie le temps partiel à 80%!
Si t’as la chance de pouvoir tester, je ne peux que te recommander de franchir le pas!!!
Je vis actuellement ça comme un avant-goût délicieux de ma future retraite anticipée FIRE.
Et toi, t’as toujours bossé à 100%? Ou bien t’as déjà goûté aux joies du temps partiel? Quid de l’impact sur ton plan FIRE en ce qui concerne le financier et le psychologique?
]]>Pour les nouveaux venus: True Wealth est l’un des plus anciens robo-advisors de Suisse. Je n’en parle peu car en matière de gestion de fortune, on est plus du style DIY qu’automatisé sur ce blog — afin d’optimiser nos frais de gestion au max ;) Ils sont néanmoins sérieux et sécuritaires puisqu’ils s’appuient sur une des deux banques de dépôt suivantes au choix pour stocker tes avoirs de prévoyance: la Banque Cantonale de Bâle-Campagne (BLKB) ou Saxo Bank (Suisse) SA.
Mais tout début novembre, True Wealth a annoncé son offre de pilier 3a qui vient bousculer la compétition des fonds de prévoyance classiques (tant mieux pour nous les Mustachians!) avec l’une des meilleures offres du marché de prévoyance libre — sur le papier en tout cas.
En effet, leur annonce a fait son effet car ils vendent ça en mode “0.0% de frais True Wealth”.
Alors effectivement, True Wealth ne prélève aucun frais en son nom sur les avoirs de ton pilier 3a.
Mais comme pour toute solution d’investissement, les produits eux-mêmes ont des frais.
Donc en réalité, pour un type de profil risqué (99% actions) comme la communauté MP, on est à 0.14% de TER (“Total Expenses Ratio”, ou ratio des frais totaux en français).
Puis, en creusant un peu, je me suis rapidement aperçu que leur solution de prévoyance est effectivement exempte de frais de True Wealth, mais par contre ils investissent majoritairement via des ETFs 1…
Ce qui implique qu’il faut ensuite ajouter les droits de timbres au TER. Ceci a son désavantage en comparaison avec des solutions de pilier 3a comme celle de finpension ou de VIAC qui elles, investissent majoritairement via des fonds indiciels sans ces droits de timbre à payer.
Et enfin, il faut ajouter les frais de transaction et les frais de change de devises.
Au total, on arrive autour des 0.20-0.22% environ.
Mais du coup, 0.22% est toujours plus bas que les 0.39% de finpension ou les 0.39-0.41% de VIAC.
On pourrait donc dire que le pilier 3a True Wealth est le nouveau meilleur 3ème pilier de Suisse! 🎉
Sauf que…
True Wealth sont très transparent dans sa FAQ que je te recommande de lire ici.
Ils indiquent concernant leurs frais de 0%:
Le règlement des coûts de la Fondation de prévoyance 3a indique que le conseil de fondation pourrait introduire des frais de gestion d’un montant maximal de 0.225 pour cent par an sur la part de titres.
Néanmoins, en vertu d’un accord contractuel entre True Wealth et la fondation de prévoyance, aucun frais de gestion ne sera prélevé sur les avoirs de prévoyance jusqu’à nouvel ordre. Si, contre toute attente, le conseil de fondation de prévoyance décide d’introduire des frais de gestion au début d’une année civile (le cas échéant, au plus tôt début 2024), nous en informerons nos preneurs de prévoyance vieillesse au mois de juillet de l’année précédente.
Idem, sur le forum MP, un employé de True Wealth vient confirmer que leur stratégie a toujours été d’aller vers une diminution des frais depuis 10 ans qu’ils existent. Cette diminution sera possible grâce à l’augmentation de la part des fonds indiciels dans leur solution de prévoyance.
Néanmoins, il y a quand même un doute qui plane.
Que faire donc si tu es en train de choisir ton nouveau pilier 3a afin d’y placer une partie de ta fortune?
Pour l’instant, ma décision est de patienter avant de changer mon pilier 3a de chez VIAC ou finpension.
Je vais effectivement me mettre un rappel à fin juillet 2023 pour voir ce qu’il se passe.
Si True Wealth reste avec 0% de frais de gestion comme annoncé (et je leur fais assez confiance vu que je les suis depuis leurs débuts en 2013 déjà), alors je les nommerai comme le meilleur pilier 3a en Suisse, et y ouvrirai mon compte.
S’ils rajoutent les frais de la fondation de prévoyance 3a de 0.225%, alors ils resteront quand même dans le top 3 des meilleurs 3e piliers.
On se revoit au 31.07.2023 pour faire le point :)
Même si tu ne choisis pas (encore) TrueWealth pour ton pilier 3a, c’est encore temps de réaliser des économies d’impôts pour 2022, et de remplir au max ton pilier 3a (6'883 CHF cette année) pour faire fructifier tes économies ET économiser environ CHF 1'000 d’impôts auprès de l’administration fiscale chaque année!
Tu trouveras tous les détails de mon comparatif du meilleur pilier 3a dans cet article.
PS: en sus de l’incertitude des frais qui augmenteront peut-être, la stratégie d’investissement proposée par la solution 3a de TrueWealth est loin d’être optimale pour nous investisseurs Mustachians qui souhaitons être exposé globalement aux actions. En effet, le pilier 3a de TrueWealth est limité à un maximum de 65% d’exposition aux devises étrangères qui est trop bas pour mon profil de risque.
True Wealth indique sur son site et sur le forum MP qu’ils vont graduellement proposer de plus en plus de fonds indiciels plutôt que des ETFs pour leur stratégie d’investissement du pilier 3a. ↩︎
Le titre de mon article fait vraiment clickbait, et pourtant c’est pas faute d’avoir essayé de le tourner autrement ^^
M’enfin, tant que ça fonctionne et que ça permet de faire grossir notre fortune nette de quelques dizaines de CHF, on ne va pas se priver :)
Je profite de remercier ici Sidonie qui m’a partagé cette astuce: merci, t’assures!
Je t’avais déjà expliqué dans un précédent article que j’utilises régulièrement la plateforme de cashback de Rabattcorner pour récupérer du cashback sur mes achats en ligne en Suisse (environ une centaine de francs par année) via leurs boutiques partenaires.
Et comme Sidonie l’a remarqué, Rabattcorner a un partenariat avec le casino en ligne suisse Jackpots.ch
Pour gagner ces CHF 70, voilà comme ça marche:
Comme d’habitude avec nos économies, chacun de nos CHF 70 à Mme MP et moi-même seront directement investis en bourse (via notre courtier Interactive Brokers) afin qu’ils fassent des bébés.
Et grâce à la magie des intérêts composés, ces CHF 140 vaudront CHF 312 dans 10 ans :) À toi de jouer!
Si t’as d’autres bons plans de la sorte via un système de cashback en Suisse, je suis volontiers preneur (réponds à n’importe quel de mes e-mails pour me partager ça).
En attendant, je te souhaite une bonne récolte de tes CHF 70 sur Rabattcorner :D
]]>Salut, je suis Linda, 36 ans, deux enfants (9 et 4 ans), pas mariée mais vivant en concubinage avec le père de mes enfants dans la ville de Zurich.
J’ai grandi dans une famille prolétaire en Romandie.
Mon père travaillait dans le secteur industriel tandis que ma mère était femme au foyer avec trois enfants.
On n’avait pas d’argent de poche, pas de vacances, pas de passe-temps ou d’activités coûteuses. Mais j’ai quand même eu une enfance agréable.
On devait travailler si on voulait gagner de l’argent.
Du coup, à 14 ans, j’ai commencé à travailler 2 heures par jour (pendant les vacances scolaires) dans une pharmacie qui me rapportait CHF 4.50 de l’heure.
Après une semaine, j’ai gagné CHF 45.00, j’étais tellement heureuse!
Je me suis acheté une bague en argent que je voulais depuis si longtemps :) Je l’ai gardée en souvenir de mon premier salaire!
A 16 ans, j’ai pu être embauchée comme caissière chez Carrefour. J’ai donc commencé à travailler tous les mercredis après-midi, les jeudis après l’école (c’était les “nocturnes” jusqu’à 20 heures) et les samedis.
Je gagnais CHF 16.45 de l’heure, et j’étais financièrement indépendante de mes parents.
Je pouvais m’offrir de nouveaux vêtements, un abo mobile, et même des vacances avec mes amis.
Ensuite, pendant mes études, j’ai toujours eu un job d’étudiant pour pouvoir financer mes dépenses:
La chose la plus importante était d’être financièrement indépendante, ce qui signifiait pour moi à cette époque : pouvoir financer mes dépenses moi-même (parce que mes parents ne le pouvaient pas).
La jeune moi n’a pas économisé d’argent malheureusement.
J’ai toujours tout dépensé, après avoir payé toutes les factures d’abord.
J’aurais aimé que mes parents me donnent des conseils comme " Économise un peu d’argent chaque mois pour les occasions spéciales".
Mais je pense qu’ils n’avaient pas du tout reçu d’éducation financière eux-mêmes…
C’est la chance qui m’a poussé à me pencher sur la gestion de l’argent et les finances personnelles.
En effet, j’ai commencé à me former aux finances personnelles lorsque j’ai commencé à travailler dans la gestion de plusieurs fonds de pension.
C’est à ce moment-là que j’ai compris le système suisse typique des “3 piliers”, et comment l’argent de la retraite est calculé.
Mes parents n’ont rien prévu pour leur retraite (pas de pilier 3a, ni de cotisation volontaire au 2ème pilier).
Ils recevront le strict minimum.
Mon père a perdu son travail à 60 ans, bien qu’il n’ait jamais été malade et qu’il ait fait un travail impeccable — c’est même lui qui formait les nouveaux arrivants.
Ma mère a été une femme au foyer toute sa vie.
Elle pense que je suis trop anxieuse à propos de l’avenir, et que je devrais me détendre.
Ils ont de la chance parce qu’ils ont confiance en l’avenir et prennent la vie comme elle vient.
Je veux être multimillionnaire.
Je veux quitter mon emploi en entreprise.
Je veux laisser mon argent travailler pour moi, pendant que je passe du temps à apprécier mon environnement.
Ensuite, je passerais mon temps à lire des livres (ma liste de lecture est si longue !), à aller à des festivals de cinéma, à me promener au bord de la plage et dans la forêt. Nager une fois par semaine. Prendre le train en semaine pour aller nulle part, et visiter un village au hasard. Visiter plus souvent la Suisse romande.
La “Slow Life” en quelque sorte!
Mon objectif plus réaliste est d’avoir assez d’argent pour vivre une vie décente (comme maintenant), et de ne pas avoir à me soucier de l’argent lorsque je serai à la retraite.
J’ai deux enfants.
De ce fait, c’est assez difficile d’économiser de l’argent, mais on peut toujours optimiser.
Voici comment nous avons réussi à réduire nos dépenses et à avoir un mode de vie minimaliste:
Ça nous donne donc ça comme budget mensuel:
Catégorie | Montant (CHF) |
---|---|
Loyer | 2'143 |
Nourriture, mode de vie | 1'100 |
Assurance maladie | 1'250 |
Garde d’enfants | 650 |
Internet / mobile | 85 |
Transports publics | 42 |
Assurances (responsabilité civile, auto) | 80 |
Taxe auto | 50 |
Essence | 200 |
Donation | 70 |
Vacances | 300 |
Budget total mensuel | 5'970 |
Actuellement, j’économise un “petit magot” afin d’atteindre l’équivalent d’un an de salaire sur notre compte d’épargne.
J’ai déjà économisé 11 salaires jusqu’à présent :)
C’était pas facile. Il m’a fallu 3 ans!
Cet argent est uniquement destiné aux besoins urgents de survie. Ce qui signifie qu’il n’est PAS destiné à des vacances, NI à une nouvelle voiture, NI à quoi que ce soit.
Il est destiné aux frais imprévisibles comme une facture élevée de dentiste, une réparation urgente, ou en cas d’incapacité de travail.
Quant aux enfants, nous avons un compte d’épargne pour chacun d’entre eux. Et l’objectif est de leur donner CHF 15'000 lorsqu’ils auront 18 ans.
Je n’avais pas de compte d’épargne quand j’étais enfant, mais je voulais en créer un pour les enfants et j’espère qu’ils l’utiliseront à bon escient.
Lorsque mon objectif d’épargne salariale d’un an sera atteint (normalement d’ici la fin de 2022), je commencerai alors à investir.
Ma stratégie d’investissement sera:
En ce qui concerne le 3ème pilier, j’ai un compte pilier 3a chez VIAC, et un chez Frankly.
Malheureusement, j’ai un pilier 3a mixte chez une assurance vie (depuis 2016) qui est investi dans un fonds. Je ne l’ai pas encore résilié car je vais perdre de l’argent. J’attends d’atteindre le seuil de rentabilité pour le résilier. D’ici là, je dois y verser mensuellement 400 francs….
Ensuite, dès que j’aurai 40 ans, je ferai des achats annuels dans mon plan de fonds de pension.
Ceci afin d’augmenter mon revenu de retraite et d’économiser des impôts. J’ai déjà augmenté l’épargne retraite au maximum en passant sur le plan de retraite supérieur de mon entreprise.
En tant que femme, je pense que les femmes ne devraient jamais cesser de travailler !
Je travaille à 80% depuis que j’ai terminé mes études.
Et bien que j’aie des enfants, je continue de penser que toute femme devrait travailler au minimum à 60 % (sauf si vous êtes déjà libre financièrement).
La raison est que la pauvreté des personnes âgées est une affaire de femmes.
Crois-moi, j’ai vu combien les femmes et les hommes reçoivent comme salaire de retraite, et l’écart entre les sexes (précisément l’écart entre les temps partiels) est énorme!
Le risque de pauvreté est encore plus grand lorsque tu es un parent isolé.
Toute personne qui travaille à temps partiel a un trou dans son revenu de retraite.
C’est sympa de passer plus de temps avec ses enfants, mais la garde des enfants doit être répartie entre les deux parents. Et pour être honnête, souhaites-tu que tes enfants aient à te soutenir financièrement quand tu seras un senior?
Et enfin, laisse-moi répondre à la question complémentaire que MP m’a posée:
Lorsque tu rencontres une amie qui n’est pas au courant des questions de retraite ou de finances personnelles, que lui conseilles-tu ou l’incites-tu à faire? (et agissent-elles en conséquence?)
Pour être clair: mes amies sont souvent dépassées par les sujets liés à la retraite et à la finance..
Soit leur mari/partenaire s’occupe des finances, soit elles sont célibataires et sont un peu perdues.
Lorsqu’elles se rendent compte que je comprends le sujet, elles m’apportent l’état financier de leur fonds de pension (aka “certificat de prévoyance”), et je leur explique comment interpréter tous ces chiffres et nous vérifions ce que leur contrat stipule.
Par exemple, certains de mes amies ont eu plusieurs employeurs et n’ont pas transféré leur montant de libre passage à la nouvelle caisse de pension, car elles supposaient que cela fonctionnerait automatiquement.
On écrit donc d’abord à toutes les caisses de retraite précédentes, et enfin, pour être sûr, on demande à la centrale du 2e pilier s’il reste quelque chose pour cette personne.
Ensuite, on transfère tout à la caisse de retraite actuelle de mon amie.
De même, je dis à ceux qui vivent en partenariat (c’est-à-dire sans être mariés) d’annoncer leur partenaire afin qu’il soit enregistré dans le système de fonds de pension et qu’en cas de décès, mon amie reçoive une rente de veuve.
C’est très important de le faire pendant que tu es encore en vie (sinon ça peut être très compliqué).
C’est donc ça pour le deuxième pilier.
Ensuite, j’aborde généralement avec elles le sujet du pilier 3a.
Je leur conseille toujours de mettre le maximum sur leur pilier 3a (produit bancaire et non assurance!!!). J’insiste donc sur une solution VIAC Global 100.
Enfin, certaines de mes amies sont bonnes pour économiser chaque mois.
Mais, comme beaucoup de gens (pas seulement mes amies), elles n’investissent pas l’argent… il reste sur un compte bancaire normal.
Souvent, elles ne savent pas par où commencer… et il y a aussi un manque d’intérêt.
Pour celles qui veulent investir sans le faire par elles-mêmes, je leur recommande l’application “Findipendent” car elle est claire à comprendre, et facile à mettre en place.
Mais elles restent très sceptiques.
Et la plupart s’en tiennent à leur compte d’épargne prudent…
J’aime beaucoup ce genre d’histoires.
Je les trouve inspirantes pour les lecteurs qui n’ont pas encore commencé leur parcours en matière de finances personnelles.
Ce que j’apprécie aussi particulièrement, c’est la confrontation avec la réalité de ce qui bloque les gens: la psychologie — alors que je me concentre trop souvent sur le “comment” sur ce blog.
Mais la plupart des blocages sont dans le cerveau, pas dans la façon de faire les choses…
Note prise pour moi-même de me plonger davantage dans ce spectre des finances personnelles à l’avenir!
J’ai eu la chance d’avoir une solide éducation financière. Pas tant sur le comment que sur l’état d’esprit: économiser, ne pas faire de folies, planifier l’avenir, travailler pendant l’été si tu veux avoir de l’argent, et ce genre de choses.
Et même si mes parents géraient bien leur argent, ils nous ont élevés dans des limites financières.
Cette technique a été la plus efficace lorsque je suis passé du secondaire à l’université hors de ma ville natale.
Mon père avait calculé une allocation mensuelle que je recevrais. Et ce serait tout.
Ça payait le loyer et la nourriture de base. Pas d’extra ni rien…
C’était nul à l’époque 😅
Mais ce fut la partie la plus cruciale de mon éducation financière.
Ça m’a rendu affamé.
Cette faim m’a poussé à chercher des jobs d’étudiant qui ne payaient pas très bien… comme ça craignait, ça m’a poussé à être créatif et à commencer mes premiers jobs en freelance.
Le chemin n’était pas facile, mais il fut très instructif.
C’est pourquoi je m’identifie beaucoup à l’histoire de Linda.
Et c’est aussi ce genre d’histoire qui me motive à écrire sur le blog chaque semaine : pour éviter que d’autres Suisses ne comptent sur la chance (d’avoir un emploi dans la finance comme Linda) pour mettre de l’ordre et reprendre le contrôle de leurs finances personnelles.
Quand j’ai lu ce que Linda fait pour ses amies au sujet de leur 2e pilier, c’est-à-dire rechercher tous leurs capitaux acquis pour les ramener en un seul endroit, je me suis dit:
Ne connais-tu pas kala.ch?!
En effet, ce service — qui est encore gratuit pour les utilisateurs privés à l’heure où j’écris ces lignes — fait exactement la même chose que ce que Linda a fait avec ses amies…
Sauf que cela ne prend que 3 minutes ^^
Si tu es dans la même situation, je te recommande de consulter mon avis détaillé sur Kala.
Oh boy, j’adore ce sujet :D
Tout d’abord, la première chose que je dirais à Linda serait: tu peux optimiser encore plus ton système de piliers 3a en termes de frais.
Il te suffit d’échanger frankly avec finpension, et tu auras tout bon avec les deux meilleurs 3ème piliers qui existent, à savoir finpension et VIAC. Si tu as besoin d’être convaincu par des chiffres, consulte mon article de comparaison des 3ème piliers (avec des codes de bienvenue).
Ensuite, un de mes combats permanents sur le blog : ces satanés 3ème piliers mixtes!
Je conseille FORTEMENT à Linda de revoir ses calculs, car je suis convaincu que son pilier 3a mixte n’est pas différent du mien, et qu’il n’y a rien de tel qu’un seuil de rentabilité avec ces arnaques….
Vérifie une nouvelle fois ce point à l’aide de mon article détaillé sur le thème de la résiliation du pilier 3a mixte, car la somme d’argent en jeu est souvent importante.
Je remercie Linda d’avoir partagé son expérience avec ses amies qui sont bloquées par le monde de l’investissement.
Premièrement, ça m’a montré que Linda n’était pas au courant que mon “Swiss Investor Program” pour les débutants existait en allemand (en plus de l’anglais et du français). Maintenant, elle le sait — et toi aussi :)
Deuxièmement, ça m’a confirmé que tout le monde n’est pas prêt à investir par soi-même dès le premier jour (c’était en fait aussi mon cas il y a des années), et que je devais écrire davantage sur les étapes initiales du parcours de tout investisseur en herbe.
Car, en effet, des solutions comme findependent.ch ont tout leur sens si on les compare à un compte épargne suisse ou même un compte privé. D’autant plus quand tu épargnes beaucoup d’argent!
C’est un sujet que je n’aborde pas souvent ici, étant moi-même un homme.
Mais je trouve l’angle adopté par Linda très intéressant, quand on pense que l’écart entre les revenus de retraite peut être énorme. Et même si toutes les femmes qui travaillent ne finissent pas par divorcer à la retraite, je pense aussi comme Linda que chaque femme suisse devrait avoir le contrôle total et la tranquillité d’esprit en ce qui concerne ses finances personnelles.
Et ce, afin d’être indépendantes et de vivre une vie où elles n’ont pas à travailler éternellement à cause d’une mauvaise planification financière, et en comptant sur quelconque chance qui ne viendra peut-être jamais.
Et toi, comment l’histoire de Linda t’inspire-t-elle?
]]>Les questions qui reviennent le plus étant:
Voici le copier-coller de ma réponse à chaque fois ci-dessous.
La première chose à noter est que les fonds ne font pas partie du bilan de Crédit Suisse — il s’agit d’actifs distincts qui ne font pas partie de la masse de la faillite (si une faillite du Crédit Suisse devait se produire, ce qui n’est pas le cas à ce jour).
Aussi, il faut noter que l’entité dont on parle pour nos piliers 3a est l’entité “Credit Suisse Switzerland”, et non le groupe.
Comme me l’expliquait Daniel Peter, CEO de VIAC: “L’unité suisse tomberait également sous le coup de la règle ’too big to fail’ et serait sauvée.”
De plus, les fonds sont uniquement conservés par la banque sur une base fiduciaire. Ce qui veut dire que si le Crédit Suisse devait fermer ses portes, une autre institution bancaire reprendrait cette partie de fiduciaire des fonds, et ça ne changerait rien pour nous les investisseurs dans ces fonds via notre 3ème pilier.
Enfin, un autre point de ré-assurance: il y a VIAC et finpension qui utilisent ces fonds Crédit Suisse, mais aussi beaucoup d’autres fonds de pension de pilier 3a. Du coup, cette unité du Crédit Suisse a une très grande importance pour la stabilité du système de retraite suisse, ce qui renforce le soutien politique si le Crédit Suisse devait s’approcher de la faillite.
Pour ma part, et ce ne qu’est l’avis d’un gars sur Internet qui a fait ses propres recherches, je ne vais rien changer du tout.
En tant que Mustachian, je continue de recommander une stratégié à 100% en actions en utilisant soit finpension soit VIAC, qui sont selon moi les deux meilleurs piliers 3a de Suisse à ce jour!
En traitant cet article, je me suis penché sur les différences de frais entre les fonds de Crédit Suisse et ceux de Swisscanto.
La principale différence est en faveur de Swisscanto. En effet, tous leurs produits sont à 0% de TER, alors que pour le Crédit Suisse, il y a un de leurs produits qui est à 0.09% de TER. Mais bon, vu qu’il ne représente que 10% du portefeuille “Actions 100”, c’est pas énorme.
Après, si j’ouvrais un pilier 3a chez finpension aujourd’hui, je partirais quand même avec Swisscanto pour cette mini-raison.
Si tu ne l’as pas déjà fait pour 2022, il est encore temps d’ouvrir un 3ème pilier pour faire fructifier tes économies ET économiser environ CHF 1'000 d’impôts chaque année!
Et toi, tu vis comment ce risque de faillite du Crédit Suisse?
]]>Et bien m’en a pris!
En effet, Zak a annoncé tout récemment qu’ils intégraient un système de cashback via le site shopmate.
Le cashback avec Zak fonctionne différemment du système que j’utilise avec mes cartes de crédit, avec lequel j’obtiens des CHF en retour sur chacun de mes achats.
Le système choisi par Zak repose sur un acteur tiers du monde du cashback: shopmate.
Concrètement, ça fonctionne comme ça:
shopmate est une boîte partenaire de la banque Zak.
C’est une société basée en Allemagne.
C’est elle qui se charge de négocier les meilleurs rabais pour ses clients, dont toi et moi profitons ensuite via l’app Zak.
Concrètement, tu pourrais aussi te créer un compte directement sur shopmate. Mais y’a deux avantages a le faire via Zak:
Quand Zak m’a informé en avant-première de la fonctionnalité, je me suis dit que c’était une bonne nouvelle pour nous les clients Mustachians.
Direct j’ai été voir le site de shopmate et là…
Argh, le site n’est qu’en allemand…
J’étais limite en train de me dire que je n’allais pas en parler sur le blog parce que c’est vraiment pas cool, etc.
Mais en fait, tout est beaucoup plus simple que je pensais car Zak s’occupe de toute la création du compte de manière automatisée. Y’a vraiment juste lors de la création qu’il faut avoir quelques bases d’allemand (t’inquiète je t’ai fait des captures d’écran), et ensuite pour les menus mais ils sont assez intuitifs.
Bref, en images, comme d’hab, ça donne ça l’activation du cashback dans l’app Zak:
Une fois la fonctionnalité activé dans ton app Zak, il te suffit de suivre les étapes suivantes pour par exemple effectuer ton premier achat avec cashback chez MediaMarkt:
Et voilà, une fois ton achat effectué, il te suffira de patienter quelques semaines pour que shopmate et Zak se synchronise, et que tu recoives ton cashback sur ton compte Zak :)
Consulter la FAQ de Zak cashback ici. Elle est bien fichue, et répond à toutes les questions que je me posais initialement.
Une des questions que tu te poses peut-être, c’est de savoir quel système de cashback utiliser entre le cashback de Zak ou bien Rabattcorner?
Les deux mon colonel!
En effet, au moment où j’écris ces lignes, le cashback Zak pour une commande sur booking.com est de 5%, alors qu’il est de 3% seulement chez Rabattcorner.
Par expérience, ces montants changent régulièrement.
Du coup, avant de passer une commande d’un montant important, je yeute toujours entre le cashback de Zak et Rabattcorner pour voir lequel des deux est le plus avantageux, et je choisis ce dernier.
Je trouve cool que Zak suive ce chemin d’apporter de la valeur ajoutée à ses clients, plutôt que d’uniquement penser à eux comme d’autres banques qui augmentent encore leurs frais indécents de nos jours…
Si tu souhaites ouvrir un compte Zak, tu peux utiliser le code du blog ci-dessous:
Et toi, tu utilises quel système de cashback? Un seul? Plusieurs? Aucun?
]]>En effet, finpension a décidé de la jouer plus transparent avec son marketing de pricing, en incluant la TVA dans leur frais.
Jusqu’à présent, ils vendaient un 0.39% aguicheur, mais qui était hors taxes… donc au final avec la TVA ça revenait à du 0.42003%.
Mais depuis le 1er octobre 2022, le conseil de fondation de finpension a décidé que ce serait 0.39% de frais, TVA incluse!
finpension était déjà mathématiquement le meilleur 3ème pilier de Suisse (cf. mon comparatif 3ème pilier détaillé ici, dont la fameuse question “VIAC ou finpension”), et ils renforcent ainsi leur position.
Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, finpension a aussi rajouté les fonds Swisscanto à sa liste de produits d’investissements (pour rappel, ils ne travaillaient qu’avec ceux du Crédit Suisse jusqu’à présent).
Ça leur permet d’être moins dépendant du bon vouloir d’une seule institution, et ça, en business, c’est pas si pire! :)
Pour ma part, je reste encore chez VIAC, notamment en raison de leur offre d’hypothèque vraiment cool.
Mais si tu cherches un 3ème pilier dans lequel investir tes économies avant la fin de l’année (et économiser environ CHF 1'000 d’impôts!), alors finpension reste le meilleur choix si pour toi ce sont les frais les plus bas qui sont le plus important.
Et toi, t’as choisi quel pilier 3a en tant que Mustachian suisse?
]]>Et pas en une devise improbable, ni même en euros qui fond comme neige au soleil ces jours…
Non non, on est bien millionnaires en CHF!!!
J’arrive pas à y croire, et c’est peut-être dû à la manière dont c’est arrivé…
Je repense encore à cet article que j’écrivais en avril 2015: ma liste de tâches pour devenir millionaire.
Et nous voilà 7 ans plus tard, avec un million de CHF de fortune nette dans la famille MP.
Le plus drôle dans cette annonce, c’est que je suis limite déçu de comment c’est arrivé.
Tu me connais, en bon Mustachian, j’aime que toute augmentation de fortune soit le fruit d’un effort long terme, et non pas juste du hasard.
Mais là, ça a été tout le contraire.
Le premier élément qui a fait faire un bond à ma fortune nette fut l’augmentation de la valeur de notre résidence principale de CHF 87'000, couplé à la possibilité d’un financement à 100% grâce à la banque WIR.
Bon, après, si tu y réfléchis bien, ça c’est quand même le fruit d’un effort sur le long terme, car on a mis du temps à devenir propriétaire, et on n’est pas du style à changer de maison chaque 5 ans, donc on profite de la plus value graduelle dûe à l’évolution du marché immobilier suisse.
Je me réjouis d’ailleurs de ré-investir ces nouveaux fonds dans un investissement locatif en Suisse. Mais ça c’est une autre histoire.
Le second élément vraiment dû au hasard est un événement triste dans notre entourage, qui a eu pour conséquence une augmentation de capital financier imprévisible.
Pour des raisons de confidentialité, je ne m’étalerai pas sur le sujet.
Enfin voilà, c’est aussi ça la vie… on ne peut pas tout planifier via un fichier tableur… aussi bon Mustachian qu’on puisse être.
Donc oui, je suis un peu déçu de ne pas avoir eu à compter chaque CHF jusqu’au million, en attendant patiemment chaque remboursement d’assurance maladie et autre cashback de ma carte de crédit pour pouvoir enfin faire péter le champagne :)
Je me suis toujours demandé ce que ça ferait “le jour où je serai millionnaire”…
En vrai (comme disent les jeunes), au moment où je t’écris ces lignes, je suis dans un Regio en route pour le job.
J’ai toujours deux bras, deux jambes, deux mains, deux yeux. Et les mêmes doutes et motivations que la veille.
Mais y’a quand même quelque chose qui change.
Et j’ai remarqué ça déjà depuis qu’on a franchi le demi-million de CHF.
Le changement est psychologique.
Il concerne prinpalement mon job.
Je me sens beaucoup plus à l’aise de challenger certaines choses, car je sais que dans le pire du pire des cas, j’ai un coussin de sécurité suffisamment gros pour pouvoir me retourner.
Après, je ne suis ni impoli ni irrespectueux, mais j’ai beaucoup moins cette pression de me dire “Oh mon Dieu, si je dis ça on pourrait me virer”.
Et le plus drôle, c’est que ce nouveau comportement qui ose plus de choses, et qui challenge le status quo, et bien ça paie en augmentations de salaire :)
Comme j’en discute souvent durant nos randonnées avec un ami proche, le premier million est le plus dur. Et tout semble plus facile ensuite.
Notamment au niveau des opportunités qui viennent vers toi (et encore que, je suis biaisé avec la chance que j’ai d’avoir ce blog), et aussi au niveau de l’effet de levier que tu peux avoir grâce au compte sur marge d’IBKR et aux montages hypothécaires via les banques avec qui il m’est beaucoup plus facile de négocier qu’à l’époque.
Maintenant, je me réjouis d’une chose…
Vu que ça m’a pris 8.5 ans pour passer de CHF 48'500 à CHF 1'044'205, j’ai hâte de voir en combien d’années j’atteindrai les CHF 2'000'000!
Surtout que 2 millions chez les MP, ça signifie FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”). Enfin, soyons précis: CHF 2'156'000 exactement.
Je me tente à parier que dans 4 ans on y sera (n’hésite pas à parier toi aussi via les commentaires ci-dessous).
Les mécènes connaissent bien ce tableau que je leur envoie chaque mois en exclu.
Mais aujourd’hui étant spécial, et parce que moi même je serais curieux de connaître le détail d’une fortune nette d'1 million de CHF, je vais partager mon tableau en public exceptionnellement:
Et toi, ça va te prendre (ou t’a pris) combien d’années pour atteindre ton premier million de CHF?
]]>Je ne sais pas par où commencer tellement c’est du lourd!
En très bref:
Je relisais pour la n-ième fois l’e-mail d’un lecteur qui me remerciait pour mon analyse détaillée de savoir s’il fallait qu’il stoppe l’hémorragie de son 3ème pilier suisse mixte lié à une assurance vie, ou bien qu’il se résigne à le garder car c’était trop tard…
Dans sa situation, les chiffres étaient clairs! Il était encore grand temps de stopper l’hémorragie financière générée par l’arnaque que son assureur, soi-disant empathique, lui avait fait signer une décennie plus tôt.
Chose qu’il a fait en transférant sa valeur de rachat chez VIAC dans une stratégie Global 100. Bon, avant de sabrer le champagne, il a du sécher ses larmes en voyant qu’il avait financé environ CHF 27'000 de bonus à son cher assureur bien-aimé… prime de risque mes f*****!
Bref, j’étais content pour lui.
Mais moi, j’étais toujours bloqué avec ce satané 3ème pilier mixte qui était en gage de mon hypothèque à taux fixe. Et il me restait encore à tirer jusqu’en 2025…
Où comment perdre des dizaines de milliers de CHF en opportunité si j’étais chez VIAC ou finpension…
Comme j’avais un peu de temps ce jour-là, je me suis dit qu’il devait bien y avoir un moyen légal de casser ce pilier 3a…
Je me suis donc replongé dans le contrat cadre de mon hypothèque, et toutes les annexes de mise en gage.
Car au final, c’était l’hypothèque qui me bloquait techniquement avec la résiliation de mon pilier 3a mixte.
Car si je n’avais que ce 3ème pilier lié à une assurance vie sans lien avec quelconque hypothèque, j’aurais pu le résilier il y a fort longtemps!
En analysant mes contrats, je me suis rappelé que cette assurance avait créé une sous entité à qui elle déléguait tous ses contrats hypothécaires.
J’ai même retrouvé le courrier m’indiquant ô combien ça allait encore plus améliorer ma relation avec eux grâce à des gens dédiés ET ultra compétents ET super méga gentils.
Comme le contrat cadre de cette sous-entité remplaçait entièrement le précédent (tu sais, de cette assurance “Suisse”), j’ai décortiqué chaque ligne.
Chaque mot.
Chaque tournure de phrase.
Et là… surprise!
Je n’y ai pas cru au début. Je pensais me planter.
J’ai relu la trentaine de pages de contrat 3 fois pour vérifier que je n’avais pas raté une petite ligne.
Mais non…
Il y avait bien une faille contractuelle!
Pour rappel, à cette époque, on est donc en février 2022. C’est important pour le fil de l’histoire, et que tu comprennes pourquoi ça bouillonne autant en moi, encore à l’heure où j’écris ces lignes.
Mon contrat cadre indiquait littéralement:
Les dispositions relatives à l’amortissement du prêt hypothécaire sont fixées dans une convention de produit séparée. Pendant la durée ferme du taux, seul l’amortissement convenu peut être effectué.
Puis, dans la convention de produit relative au contrat cadre régissant le prêt hypothécaire, voilà ce qui était mentionné:
Amortissement indirect relatif au contrat cadre régissant le prêt hypothécaire: CHF 6'768.00 par année
Avec cette dernière phrase, je tenais ma faille!
J’ai relu et relu le document, mais il n’y avait aucune mention que le produit utilisé devait être mon fameux 3ème pilier mixte lié à une assurance vie de mon cher assureur “Suisse”!
Aucune mention signifiant légalement que n’importe quel 3ème pilier suisse pouvait faire l’affaire!
T’imagine comment j’avais la banane en trouvant cette faille dans leur contrat.
J’étais rempli d’espoir. Et heureusement quand j’y repense, car je ne m’attendais pas à la suite…
Courant février, j’ai donc envoyé un e-mail à mon assurance “Suisse” pour demander la résiliation de mon pilier 3a lié à une assurance vie, et le remplacement de mon amortissement indirect par un 3ème pilier VIAC.
À la base je n’avais pas pour ambition de résilier aussi mon hypothèque, car elle me convenait et le taux était correct.
Suite à mon e-mail, mon “conseiller” m’explique que je ne peux pas changer de mode d’amortissement.
Je lui réponds qu’il a raison, et que je souhaite garder mon amortissement indirect. Mais que je veux changer le produit, et que mon contrat me le permet.
Le “conseiller” me téléphone donc pour me redire la même chose que par e-mail, et que ce n’est pas la politique de l’assurance “Suisse”. Chose à laquelle je m’oppose… de nouveau.
Il me dit que son directeur peut me rappeler.
Allons-y, car j’ai trop de temps à tuer c’est bien connu…
Le directeur me rappelle le lendemain après-midi.
Là, il essaye de comprendre mon problème. Comme la direction change tous les 3-5 ans dans ce genre d’assurance, je lui explique qu’on m’a vendu un produit 3ème pilier mixte dont le prédécesseur avait minimisé les inconvénients, voire les avait omis, et que leur produit était une arnaque légale.
Et là, tout d’un coup une porte s’ouvre:
Ah mais si c’est le type de pilier 3a qui vous dérange, on peut discuter pour le changer par un autre 3ème pilier normal sans assurance vie, mais il faut que ça soit un produit de notre assurance “Suisse” pour votre hypothèque.
Heu… merci, mais non merci!
Mais on avance:
On est déjà autour du mois de mars là…
A la fin de l’appel, j’insiste auprès du directeur que je sais que je suis dans mon droit légalement et que je veux casser mon 3ème pilier mixte.
Et là, on passe en mode grosse, mais alors très GROSSE blague!
Le directeur m’explique que l’assurance “Suisse” sous-traite ses hypothèques depuis quelques années. Et qu’il faut j’appelle une de leurs “Credit Officer” car c’est elle qui pourra me dire si c’est OK pour eux de faire une “exception”…
Mais une “exception” à quoi bor***?!? C’est dans votre contrat!!!
Bref.
J’appelle donc la “Credit Officer” de la société fille de “Suisse” qui gère leurs hypothèque.
Je tombe au début sur une personne assez sympa.
Je lui explique vouloir changer de 3ème pilier tout en respectant mon contrat qui dit que je dois amortir indirectement CHF 6'768 par année.
Elle semble OK avec l’idée. Mais elle mentionne que je devrai laisser ma valeur de rachat de mon 3ème pilier mixte actuel en nantissement.
Il faudrait aussi une assurance vie en nantissement.
“Pas de problème!” me dis-je en pensant à VIAC Life.
Franchement, je n’en suis plus à ça près si je peux au moins stopper l’hémorragie de devoir payer les bonus des assureurs de “Suisse” via mes primes de 3ème pilier.
Je lui mentionne donc VIAC comme 3ème pilier, et toujours pas de contre-indication au téléphone.
Ça commence néanmoins à mal partir car elle tente de me convaincre de rester avec mon 3ème pilier lié à une assurance vie qui est “quand même un bon produit, et qu’au pire je le garde encore 3 ans et après je pourrais changer. Car au final, c’est pas long 3 ans?”
Naaaaan, pas du tout, et ni les CHF 12'500 que je vais jeter par les fenêtres. Nan mais t’as raison, je sais pas pourquoi je m’embête avec de telles futilités cher Credit Officer… Tu pourrais pas me les filer du coup ces CHF 12'500, juste comme ça, entre toi et moi?!?
Une fois le téléphone raccroché, je lui envoie un e-mail résumant ma demande, ainsi que la fiche technique du 3ème pilier VIAC Global 100.
Et là, premier LOL!
En fait, ce n’est pas possible.
Pas moyen de mettre en nantissement un 3ème pilier investi en titres, même si complété avec une assurance risque vie pure.
Limite je n’étais pas surpris…
Mais j’étais énervé d’avoir perdu plus de 1.5 mois pour en revenir au même résultat.
Suite à ce premier échec, je me suis mis en pause 2-3 jours pour laisser retomber l’énervement et rester concentrer sur mon unique objectif: SORTIR DE CE 3ÈME PILIER MIXTE DE M**** quoi qu’il arrive!
72h plus tard, je reprends donc mon clavier (merci le blog pour l’entraînement d’écriture de prose!), et ré-explique en termes très légaux que leur réponse n’est pas valide légalement selon notre contrat.
Et que je réitère donc ma demande de clôturer mon 3ème pilier et de remplacer ce dernier par un autre comme gage de mon hypothèque.
Évidemment, je me prends un répondeur automatique par e-mail m’indiquant que la personne en charge de mon dossier est en vacances pour… 15 jours…
Poli comme je suis, j’attends patiemment deux jours après le retour de vacances de la Madame Credit Officer, afin de lui laisser le temps d’atterrir.
Puis je lui écris un petit email vraiment cordial pour savoir ce qu’il en est de mon dossier.
J’attendrai encore 1 semaine entière pour enfin avoir une réponse.
Et quelle réponse!
Nous ne pouvons répondre favorablement à votre demande, et donc, vous devrez avaler la couleuvre de 10 mètres qu’est votre 3ème pilier lié à une assurance vie.
Bref.
Toujours en restant poli et irréprochable dans mes propos, je réponds à cette chère Credit Officer de “Suisse” de m’indiquer le point de notre contrat auquel elle fait référence pour refuser ma demande.
On est donc rendu à mi-avril.
Je patience encore deux semaines sans aucune réponse… je relance.
Et là, je reçois un pavé résumant la situation (au cas où je sois amnésique) qui me mentionne le contrat que j’ai relu une dizaine de fois:
“Seul l’amortissement convenu peut être effectué… Cordialement. Tcho bonne, on ne rentre pas en matière.”
En lisant cet email, mon cerveau se dit: “Oh punaise, elle ne sait pas à qui elle se frotte cette chère Madame…”
Je rentre donc dans son jeu contractuel.
Je lui explique que je suis entièrement d’accord avec sa lecture du contrat. Et que comme stipulé, l’amortissement convenu est: “Amortissement indirect relatif au contrat-cadre régissant le prêt hypothécaire: CHF 6'768 par année”. Et que donc je souhaite légalement en changer.
Je patiente évidement 1.5 semaine de plus pour avoir une réponse. Réponse qui ne vient évidemment pas…
On est mi-mai.
Lassé, je demande à parler à quelqu’un de plus haut placé, ou en tout cas quelqu’un ayant l’autorité de décision sur mon dossier afin qu’on avance car là, je commence à vraiment bouillir — ça fait 3.5 mois!!!
Réponse inattendue en un jour: la madame me dit qu’elle prend les appels en semaine de telle heure à telle heure (sous-entendu qu’elle peut décider elle-même, et qu’elle ne me passera pas son boss).
Je te raconte pas mon niveau de motivation à cet instant-là pour ne pas sortir de l’appel sans une solution acceptable!
À ce moment-là, j’avais parlé avec Mme MP que je pensais écrire à la direction pour leur expliquer à quelle point leur gestion de relation commerciale était des pires que j’ai connue en deux décennies de vie active.
Mais bon, j’aurai mieux à faire une fois mon 3ème pilier clôturé me disais-je… comme te décrire toute cette histoire rocambolesque pour que ça te donne les forces de te battre si tu étais dans la même situation que moi…
D’ailleurs, je te remercie ici cher lecteur de me suivre depuis le début. Car le fait de savoir que je pourrais tout te partager sur le blog une fois tout terminé, et ben ca m’a fourni les boosts de motivation nécessaires afin que je n’abandonne pas en cours de route.
Je disais donc.
On est mi-mai.
Je suis en partance pour le job, dans mon train régional avec peu de monde à bord.
Je me sens déterminé comme jamais, et prêt à passer un coup de fil pas agréable, avec la ferme intention de ne pas raccrocher tant que je n’aurais pas gain de cause.
Et là, tiens-toi bien car ça relève limite de la science fiction (en tout cas ma lettre à la direction de la Madame dans quelques semaines sera bien réelle, elle!)
La madame Credit Officer, au début pourtant sympathique, décroche.
Poliment, je lui demande si je ne la dérange pas car j’appelle de bon matin.
Ah, oui, monsieur MP, vous me dérangez.
En bon Suisse, je m’excuse, et lui demande quand est-ce que je peux la rappeler.
Et là………..
“Ah non, je veux dire, vous me dérangez en général avec tous vos e-mails depuis des semaines. J’ai beaucoup de travail et de dossiers à gérer, vous savez.”
Voilà à quoi je ressemble à ce moment-là:
Je parviens toujours à garder mon calme et à me concentrer sur mon objectif.
Je lui réitère ma demande, en précisant que contractuellement, “Suisse” n’est pas dans son droit, et que je pense qu’on a tous deux intérêt à trouver une solution à l’amiable pour s’éviter les tribunaux.
Et là, elle commence à monter sur ses grands chevaux. Que je la dérange au téléphone, que la pauvre Madame a une vingtaine (!) d’e-mails à traiter par jour. Qu’elle m’a déjà répondu à ma question et que non, ce n’est pas la politique de “Suisse” que de changer les 3ème piliers en nantissement, et que…
STOP!
Tu as poussé le bouchon trop loin Marcelle!
Tu viens de réveiller le mec pas trop sympa avec les assurances et les banquiers qui se cachait au fond de moi.
Je lui coupe la parole.
Mon ton est soudain beaucoup plus autoritaire et très énervé.
Je lui dit que maintenant elle va m’écouter. Que ça fait des mois que cette histoire dure, et que sa société n’est pas dans son droit légalement parlant. Que j’en ai déjà parlé avec un ami avocat, et que ça va vraiment pas aller si on ne trouve pas de solution aujourd’hui même.
Et là, deux choses se passent.
Comme par magie, elle va pouvoir parler avec quelqu’un de la direction générale de “Suisse” (soi disant en tout cas), pour soit me proposer de tout clôturer chez eux (3ème pilier ET mon hypothèque à taux fixe) avec des pénalités évidemment, ou soit changer de pilier 3a.
La seconde option est pour le moins inattendue dans la manière dont elle est formulée…
Car elle vient avec des menaces:
Je vous préviens, si vous choisissez cette option d’uniquement changer de 3ème pilier, on va repasser tout votre dossier en revue, et je ne suis pas sûr que vous souhaitiez ça.
Sous entendu: “Tu pourrais perdre ton droit hypothécaire chez nous."
C’est à ce moment-là que le point de non retour fut atteint.
Des menaces.
Là, ouais, on a effectivement atteint le summum…
Puis, elle me somme de bien y réfléchir et de lui redire par e-mail quelle décision je prends.
Je raccroche d’un ton sec et ferme: “Merci, j’ai bien compris le message, au revoir.”
Ma décision était maintenant prise: je voulais sortir de cette relation commerciale à tout prix.
Mais le doute m’envahi soudain.
Quid si elle avait raison, et que “Suisse” me blacklist ou que sais-je. Et que se passerait-il si on n’a plus d’hypothèque du jour au lendemain?
J’en parle avec Mme MP le soir en rentrant du boulot, et on est d’accord qu’il faut qu’on s’assure que la situation ne se retourne pas contre nous.
Par chance, j’ai une connaissance qui bosse dans une banque (mais il est sympa, lui, si si ça existe ^^).
Je lui expose la situation et lui demande si on pourrait se retrouver à la rue sans hypothèque?
Il me répond que non, car si je ne peux casser mon hypothèque qu’avec des pénalités, il en irait de même pour l’assurance “Suisse” qui devrait me payer cher pour stopper soudainement mon hypothèque.
Me voilà rassuré, et reboosté à bloc!!!
On est déjà autour de fin mai à ce moment-là.
J’envoie donc un e-mail à Madame “Credit Officer” expliquant que oui on veut aller de l’avant et changer de 3ème pilier, et qu’on accepte volontiers que notre dossier soit révisé par la même occasion.
Tout d’un coup les choses commencent à aller plus vite.
Après 3 jours, je reçois un e-mail de la Madame.
Elle a soi-disant présenté mon dossier à sa direction, et voilà les options qui me sont proposées:
Je forward immédiatement cet mail a Mme MP avec ce message: “On a gagné!!!!!!!”
Je réponds à la madame que je voudrais m’assurer de quelques détails, notamment:
10 jours passent… pas de retour.
Je relance…
Le lendemain (autour du 10 juin), je me fais remettre à ma place de nouveau: “On répond à nos clients par ordre d’arrivée!”
Et en dessous, j’ai la confirmation que tout est bien TTC, et qu’une fois l’hypothèque transférée chez ma nouvelle institution financière, mon 3ème pilier lié à une assurance vie sera libéré du paiement des primes, et que je pourrais le clôturer!
Pendant les deux semaines qui suivirent, j’ai enchaîné les soirées à jouer avec des fichiers Excel pour vraiment être sûr de choisir la bonne option rationnellement.
Je ne voulais surtout pas me laisser envahir par l’émotionnel qui n’avait qu’une envie: lui montrer un certain doigt virtuellement en clôturant tous mes contrats chez cette assurance “Suisse”!
Et surtout, j’ai aussi utiliser ces deux semaines pour m’assurer que je pourrais bien obtenir une hypothèque VIAC.
En gros, j’ai posé les deux scénarios suivants côte à côte:
Scénario 1 — Clôture de mon 3ème pilier uniquement:
Scénario 2 — Clôture de mon 3ème pilier suisse ET de mon hypothèque à taux fixe:
Et voilà donc les résultats des deux calculs (dis-moi si tu vois une erreur ou une variable manquante — j’espère pas… ^^).
Je m’attendais à ce résultat qui confirme la puissance magique des intérêts composés.
Les 3 ans restants de mon hypothèque bloquée à taux fixe suffisaient à faire toute la différence sur le long terme.
Et ce, grâce au fait que je puisse réinvestir le cash nouvellement généré par la réévaluation de notre résidence principale.
À fin juin, j’ai donc annoncé ma décision finale à la pire employée commerciale jamais vue chez une assurance.
J’allais donc résilier mon 3ème pilier mixte assurance vie (VICTOIRE!!!), et AUSSI résilier mon hypothèque à taux fixe :D
Depuis le 31.08.2022 (délai de dénonciation de 1 mois oblige), je suis donc ENFIN chez VIAC pour mon 3ème pilier, et j’ai ENFIN une hypothèque entièrement en SARON qui est historiquement le choix le plus économe!
Champagne!!!
Au passage, cette hypothèque VIAC via la banque WIR est vraiment géniale.
J’ai rempli le dossier en moins de 30 minutes.
Je l’ai envoyé par e-mail.
Et dans la même semaine, j’avais une réponse et un accord de principe!!
Mais comme je souhaitais avoir un financement à 100% (en nantissant nos 2ème et 3ème piliers) et non pas 80% comme c’était le cas avec mon assurance “Suisse”, et pouvoir utiliser mon cash nouvellement généré après la ré-évaluation de la valeur de notre résidence principale, cela ne passait pas dans le modèle d’hypothèque standardisé de VIAC.
Heureusement, les deux conseillers de la banque WIR que j’ai eus sont vraiment très compétents, et comprennent le vrai sens du job de banquier (i.e. fournir un service plutôt que vouloir t’arnaquer le plus possible!)
Voici donc les nouvelles conditions proposées par la banque WIR pour ma nouvelle hypothèque de notre résidence principale en Suisse:
1. Ré-évaluation valeur bien immobilier
Lorsque tu renouvelles ton hypothèque en Suisse, toute banque va effectué une réévaluation de ton bien immobilier.
Bonne surprise dans notre cas: notre prix d’achat initial était en dessous des CHF 700'000 en 2016, et la banque WIR nous a évalué le bien à CHF 783'000 à ce jour!
Ce qui nous fait une croissance de 12.5% en 6 ans :)
Après, ça reste virtuel car finalement, tant qu’on n’a pas revendu notre appartement, on ne voit pas la couleur de ce cash…
Sauf si… attends, on en parle dans un point ci-dessous ;)
2. Hypothèque banque WIR
La banque WIR m’a proposé une hypothèque de type SARON avec engagement contractuel de 3 ans pour obtenir le taux d’intérêts de 1.07%.
C’est plus que les 0.68% de VIAC, mais ça me va très bien vu le dernier point de cette liste :D
3. Nantissements
La banque WIR nous a demandé les nantissements suivants (i.e. si on n’arrive plus à payer nos intérêts ou amortissements, ils taperont dans ces réserves d’argent):
4. Amortissement
Le plus beau avec la banque WIR c’est qu’ils n’ont pas essayé de me vendre une assurance vie, ou pire encore un 3ème pilier lié à une assurance vie mixte pourrie!
Et surtout, le truc génial c’est que je peux amortir indirectement mon hypothèque WIR via mon 3ème pilier VIAC investi à 100% en actions!!!
Aucune autre banque suisse ni assurance suisse n’a jamais été d’accord avec ça.
On s’est mis d’accord sur un montant d’amortissement indirect de CHF 7'400 par année, réparti en deux paiements de CHF 3'700 sur nos 3èmes piliers VIAC respectifs.
Ce qui nous permettra d’avoir amorti la 2ème tranche de notre hypothèque (valeur de CHF 111'000) sous 15 ans, comme demandé par le cadre légal en Suisse.
5. LA nouvelle: augmentation de notre hypothèque!!!
Toi l’ancien lecteur du blog, tu te souviens que notre hypothèque initiale était d’environ CHF 550'000 pour un bien valant en-dessous de CHF 700'000.
Soit 80% maximum de notre appart financé par une hypothèque comme la loi l’impose.
Grâce à la réévaluation de notre résidence principale à CHF 783'000 par la banque WIR, et au fait qu’ils prennent en nantissement nos 3èmes piliers VIAC et nos 2èmes piliers, voilà ce qui se passe:
Hypothèque à 100% possible!!! 🎉🍾
Ce qui nous donne en détails:
Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis content de publier ce blogpost!
Je me suis ENFIN débarrasser du pire produit financier légal de Suisse qu’était ce 3ème pilier mixte lié à une assurance vie 🍾🍾🍾
Ensuite, et ça c’était pas prévu au programme, je dégage quasi 175kCHF de la pierre qui vont me permettre d’investir dans un bien immobilier de rendement locatif en Suisse :)
Et enfin: je vais pouvoir écrire une lettre factuelle, mais très très salée, à la direction générale de mon ancienne assurance “Suisse”.
Et pour toi qui vient d’arriver sur ce blog, l’information LA PLUS IMPORTANTE a retenir:
Ne prend JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS de 3ème pilier chez un assureur. JAMAIS!!!
La corollaire de ça, c’est aussi de ne JAMAIS Ô GRAND JAMAIS prendre une hypothèque chez une assurance, car ces dernières proposent des taux plus bas alléchants grâce à leurs produits qu’ils t’imposent (tel mon 3ème pilier mixte lié à une assurance vie), et ça te revient au final beaucoup plus cher que si tu étais parti avec une banque et un taux un poil plus élevé.
Un autre point important à vérifier quand tu conclus une hypothèque avec quelconque institution est de toujours avoir une close de sortie de contrat d’hypothèque à taux fixe même si ça implique des pénalités. Car pour le coup, dans mon cas je ne l’avais pas, donc c’était au bon vouloir de l’assureur de me laisser sortir. La seule résiliation extraordinaire possible était si je vendais ma résidence principale. Mais là, au final, ils ont fait un “geste commercial” j’imagine pour laisser partir un client mécontent qui leur générait beaucoup trop de travail en posant toutes ses questions ;)
Et enfin, si tu te vois comme un Mustachian en devenir, ne prends non plus jamais d’hypothèque à taux fixe sur une longue durée, mais toujours du SARON qui a fait ses preuves d’être la solution la plus économe sur les dernières décennies en Suisse!
Sur ces bonnes paroles, je vais commencer ma lettre salée (et constructive!) au directeur de l’assurance “Suisse”. Puis je passerai à la suite, beaucoup plus intéressante, qu’est la recherche de notre premier investissement locatif en Suisse :D
Crédit photo en-tête: Oleksandr Pidvalnyi (via Pexels)
]]>L’annonce est donc officielle ce jour: neon supporte aussi Garmin Pay avec sa carte de crédit Mastercard dès aujourd’hui.
Pour utiliser la carte Neon avec Garmin Pay, tu dois disposer d’une montre Garmin compatible avec Garmin Pay, et d’un compte dans l’application Garmin Connect.
La connexion se fait de la manière suivante:
neon continue de proposer le code promo suivant aux lecteurs du blog:
Le code promo neon “mustachian” te donne droit à CHF 10 de bonus de bienvenue — à bien entrer durant l’enregistrement car pas possible après
Merci d’avance si tu l’utilises, car ça permettra au blog de recevoir une commission en retour.
Et toi, tu utilises quel système de paiement sans contact? Via une smartwatch? Un smartphone? Ou y’a que le cash dans ta vie?
PS: dis-le pas trop plus loin car c’est pas tant frugal, mais franchement, l’Apple Watch pour ma part me tente très fortement depuis plusieurs années. Je résiste jusqu’à maintenant, mais ça fait plusieurs fois que cet outil numérique revient sur ma liste des “Attends 30 jours et voit si ça t’intéresse toujours”. Affaire à suivre ^^
]]>Bref. Des excuses, toujours des excuses ;)
En gros, ce programme d’Interactive Brokers est une option que tu peux activer pour augmenter le rendement des titres que tu possèdes.
Le concept est plus simple qu’il n’y parait:
Effectivement, ça parait limite trop beau pour être vrai de pouvoir augmenter ton rendement en un clic.
Comme toi, j’ai cherché à comprendre les risques qui se cachent derrière ce programme (pour le coup IBKR est vraiment transparent et les explique en détails).
Le premier risque est que l’emprunteur de ton action ne te la retourne pas pour quelconque raison.
Et il faut savoir que le SIPC (Securities Investor Protection Corporation, une institution qui garantit notamment le portefeuille d’actions chaque investisseur via un courtier américain à hauteur de 500k USD) ne garantit pas les pertes potentielles liées à ces prêts d’action via le programme d’IBKR.
Ce risque est donc bien réel.
Et le SEC (autorité de régulation des marchés financiers américains) oblige donc Interactive Brokers à avoir un plan B si jamais un emprunter ne peut pas te redonner les actions que tu lui as prêtées.
Ce plan B d’Interactive Brokers est simple: chaque prêt de X montant d’actions est couvert par le même montant en cash ou en obligations de l’État américain par Interactive Brokers.
Ça veut dire que si tu prêtes CHF 100 via ce programme, Interactive Brokers doit posséder CHF 100 en cash ou en obligations US au cas où l’emprunteur ne les rembourse pas, pour que tu sois garanti de retrouver ton argent.
Tu peux donc dormir sur tes deux oreilles!
Sauf que, il y a un autre risque qui en découle…: qu’Interactive Brokers fasse faillite.
Et ne soit donc plus en mesure de te rembourser ces actions que tu as prêtées et qu’on ne t’a pas remboursées.
Et c’est ce risque qui est bien réel.
La manière d’atténuer ce risque est d’analyser la santé financière d’IBKR et son risque d’être en faillite.
Je ne suis pas un spécialiste en “due diligence”, mais voici les raisons qui me donnent confiance en IBKR (et pas que pour ce programme d’amélioration du rendement):
Basé sur ces faits, ainsi que la réputation d’IBKR construite inlassablement depuis 1977 (!!!), j’ai décidé de leur faire confiance (de nouveau).
Je vais donc tester leur programme d’amélioration du rendement des actions avec mes propres 300k+ CHF d’investis en bourse.
J’ai trouvé l’activation vraiment très facile comparé à d’autres actions dans l’interface utilisateur d’Interactive Brokers.
T’as juste besoin d’aller dans les paramètres de ton compte, de cliquer sur “Programme d’amélioration du rendement des actions”, puis d’activer la fonctionnalité en cochant la case, et de soumettre le formulaire. C’est tout!
En images, ça donne ça:
Puis ensuite, t’attends patiemment quelques jours (un seul dans mon cas), et tu reçois un email de la sorte quand le programme est activé pour ton compte:
Après, tu peux vérifier le lendemain que tout roule bien en contrôlant tes relevés d’activités. Tu ne peux pas le faire le jour-même car le relevé d’activités n’est disponible que pour le jour précédent au plus tôt.
Comme tu peux voir dans la capture d’écran ci-dessous, le programme PARA a bien été activé, et on voit que pour l’instant aucune de mes actions ni ETFs n’a été prêtée:
Et voilà, ton compte Interactive Brokers est prêt à recevoir ses premiers intérêts issus du programme d’amélioration du rendement des actions :)
C’est important de comprendre que quand tu prêtes un ETF ou une action via ce programme d’amélioration du rendement des actions d’IBKR, le titre est en mains de quelqu’un d’autre.
Et donc, quand vient le jour du paiement des dividendes, c’est celui qui possède le titre le jour J qui touchera ces dividendes.
Pas d’inquiétude, car si ça t’arrive, IBKR te paie ce montant via un “Payment in Lieu” qui veut simplement dire qu’il te fait une note de crédit. Donc, tu ne perds pas le dividende.
Par contre, le diable se cache dans les détails.
Car via un “Payment in Lieu”, IBKR ne gère aucune demande de récupération de l’impôt anticipé… cet argent est perdu à jamais pour toi.
MAIS, parce qu’il y a un MAIS.
IBKR a justement prévu ça, et les actions qui sont prêtées sont généralement rappelées à l’emprunteur avant la date d’expiration afin de capturer le dividende et d’éviter les paiements en lieu et place de dividendes (aka “Payment In Lieu”). Mais des fois, ça arrive que tu reçoives un PIL, et perde l’option de pouvoir réclamer l’impôt anticipé.
Bref, pour ma part, j’ai décidé de tester pour voir comment ça se passe concrètement et me faire ma propre opinion de si je vais continuer ou pas avec ce programme.
Je vais maintenant attendre patiemment quelques mois pour voir ce que ça donne.
Et au plus tard dans une année, je te ferai un débrief de si ça vaut le coup, et si je continue ou pas de participer à ce programme d’amélioration du rendement des actions d’Interactive Brokers.
MISE À JOUR 03.11.2023: et voici ce que je pense de ce programme SYEP d’IBKR une année après >
Et toi, t’as déjà testé ce programme d’Interactive Brokers? Si oui, ça a donné quoi?
]]>16h40. Tu réalises que le week-end se termine bientôt.
C’est souvent dans ces moments-là qu’on se rend compte avec Mme MP que le temps passe trop vite avec nos enfants…
On se dit qu’il faut qu’on profite encore plus de chaque moment pour emmagasiner de chouettes souvenirs ensemble.
C’est la déprime quoi…
Enfin, ça, c’était avant.
En discutant des dimanches soirs avec mon Kid MP #2, une idée nous est venue.
Chaque dimanche soir, on pourrait instaurer un plateau TV devant un seul et unique écran.
Ce qui aurait l’avantage de nous faire partager la même chose, d’en discuter pendant et après. Ce qui renforcerait la cohésion familiale et nos souvenirs.
Mais ça, c’est pas le plus novateur.
En sus du “plateau TV familial chaque dimanche soir”, on ajouté la règle suivante: on choisit chacun notre tour le programme. Et les autres n’ont ni le droit de râler, ni le droit d’aller se coucher, ni le droit de prendre leur natel!
Les enfants sont comme des dingues, car ils peuvent enfin nous faire visionner Les Minions ou des séries d’ados sur Netflix (qu’est-ce que c’est mielleux… c’est pas possible, on ne regardait pas ça avant… rassure-moi stp!)
Mme MP est aussi comme une dingue, car quand c’est son tour t’es sûr qu’elle nous choisit une comédie bien francophone…
Quant à moi, ben je m’eclate à proposer des documentaires genre “Échappées Belles” ou même “Into the Wild” (gros fail, on l’a loué en… version allemande… donc j’ai du trouvé un plan B mais ce n’est que partie remise!)
Au final, Mme MP s’est pris au jeu et maintenant, si on rate un dimanche soir car on n’est pas à la maison, bah elle nous trouve un jour de remplacement durant la de semaine!
Ce qui fait qu’on partage sur plein de sujets divers et variés entre adultes, et aussi avec nos enfants.
Et rien ne peut acheter de tels souvenirs!
Et toi, c’est quoi ton meilleur plan pour créer les meilleurs souvenirs en famille à moindre frais ET avec du fun?
Crédits photos: Pexels (August de Richelieu), Universal Studios, Paramount/Vantage
]]>Tout n’a pas commencé par hasard avec le sujet FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”), il s’est fallu d’un événement.
Avec mon conjoint, nous sommes propriétaires d’une maison et nous parlions depuis quelques temps de construire un garage pour nos voitures. Et franchement, ce n’est pas un luxe, car nous habitons en montagne et vu la neige qu’il tombe…
Nous avons donc demandé un prêt à la banque, et tu sais comment ça se passe…
Entre les vacances d’été de notre conseiller, les vacances de l’administration communale…
Les autorisations se sont faites attendre.
Mais il fallait qu’on prenne les décisions, les matières premières pour notre construction prenaient 12% chaque semaine. Nous avons donc confirmé la commande, et il a fallu avancer de gros montants.
Nous avions de l’argent d’épargné, presque assez pour payer le garage en entier sans prêt. Mais nous n’aurions plus eu aucun franc de côté, et nous voulions éviter cette situation au cas où nous aurions dû faire face à une situation imprévue.
Mais on a dû avancer tellement d’argent, que nous nous sommes effectivement retrouvés à zéro… enfin, presque.
En septembre dernier, en tout début de mois, chacun de nous n’avait sur son compte plus que 70.- CHF…
Certes, ce n’était que pour quelques temps, car nous savions que nos salaires allaient tomber à la fin du mois. Mais nous travaillons tous les deux à presque 1h de route de la maison, donc il faut bien payer l’essence.
Par “chance”, j’ai été malade ce mois-là.
Une grippe.
Et vu les symptômes, mon employeur ne me permettait pas de retourner au bureau, j’ai donc pu télétravailler pendant 2 semaines (et hop, quelques économies).
Nous avons ensuite réfléchi à l’utilisation de tout cet argent qui “dort”, les chèques Reka pour l’essence, les points Coop et Cumulus, les bons cadeaux, la limite de crédit de notre compte commun, et en dernier recours la carte de crédit.
C’est là que je me suis mise à faire des recherches sur internet, de comment économiser, le truc tout con.
Je suis tombée sur pleins de blogs vraiment intéressant, dont le tien 😉. Plus j’en lisais, plus je voulais en savoir!
J’ai commencé à appliquer pleins d’astuces, dont la première concerne les menus de la semaine, établis en avance. Nous avons pu ainsi réduire nos achats alimentaires au minimum, ainsi que d’autres dépenses.
Non pas que nous étions de grands dépensiers, au contraire, qui peut se vanter d’être devenue propriétaire à 23 ans!… 😉
Mais nous avons su encore plus couper dans nos dépenses. On a toujours vécu simplement, nous sommes tous deux issus de familles nous ayant appris la valeur de l’argent. Mes parents ne m’ont jamais donné d’argent de poche, et j’ai trouvé des petits jobs dès l’âge de 14 ans.
J’avais perdu l’habitude de cuisiner nos repas du midi, mais maintenant, c’est (re)devenu un réel plaisir, et c’est surtout motivant en sachant les économies que nous réalisons. Je me challenge à trouver des recettes avec les ingrédients du placard, ça en devient presque un jeu! Même si je suis pour le partage des tâches, je ne laisse que rarement ma place en cuisine la semaine!
Après avoir reçu nos salaires de septembre ainsi que le prêt de la banque, nous avons continué d’appliquer nos petites astuces frugales afin d’économiser un max, et encore aujourd’hui d’ailleurs.
Mon conjoint n’est pas très impliqué dans la gestion financière des comptes, non pas par manque d’intérêt, disons qu’il sait que je m’occupe de tout, je gère tout depuis quelques années, (tu sais, mon petit côté employée de comm’).
En parcourant ton blog de long en large, cette petite graine a germé dans ma tête, J’avais aussi envie de sortir de cette routine infernale métro-boulot-dodo.
Pouvoir diminuer mon taux de travail serait déjà top, bien que cela paraisse bizarre d’en parler si tôt. À 27 ans!
Je me suis donc renseigné sur la bourse, et j’ai ouvert mon compte DEGIRO 😄.
Et j’adore ça!
J’ai continué sur ma lancée en ouvrant un troisième pilier chez Finpension!
Bon la période n’est pas très propice, et j’ai directement mis mes nerfs à rude épreuve en accusant baisse sur baisse. Mais sur tous les bons conseils que je lis, je ne revends surtout rien, et au contraire, je profite du prix des actions plus bas!
J’ai également créé mes petits tableaux excel pour calculer mes dépenses, mes recettes et ainsi calculer mon pourcentage d’économie mensuel (42.5% au mois de mai, un record!).
Je gère aussi le compte commun de cette manière. Nous avions toujours tendance à descendre en négatif, et devoir compenser ensuite.
Mais maintenant, avec cette manière de gérer, on arrive à économiser chaque mois pour anticiper les grosses factures pour les charges de la maison.
Concrètement, on verse chacun une somme fixe (identique chaque mois), en fonction de nos salaires. Le but est bien entendu de ne pas avoir besoin de remettre chaque mois.
Mais par exemple, nous aurons très prochainement à payer une grosse facture pour l’entretien d’un véhicule, et l’argent initialement mis ne suffira pas à payer. Je divise donc le montant de la facture en deux et chacun verse la somme déterminée en plus.
C’est un moyen que nous utilisons pour les factures extra-ordinaires. Pour l’entretien courant de la maison, il n’y aura plus besoin de procéder comme ça vu qu’on arrive gentiment à faire de l’épargne sur ce compte.
J’ai aussi trouvé comment obtenir quelques sous en plus, en répondant à des sondages en ligne, via Rabattcorner, myHelsana (qui me récompense pour le sport que je fais), mon employeur qui me rembourse une partie de mon abonnement de sport, etc. Tous les moyens sont bons!
Quelques affaires inutilisées dormaient dans nos placards, je leur ai offert une 2ème vie en les vendant. Hop, dans le pot commun.
Bon, c’est vrai, mon conjoint me traite souvent de bobo, et me trouve à coup sûr parfois trop radicale, mais je vois que ma manière de réduire mes dépenses l’incite à faire de même.
D’ailleurs, n’était-il pas content quand je lui ai dégoté un T-shirt 2ème main de sa marque préférée pour 1.40 CHF?
Je sais que je dois apprendre à lâcher du lest et comprendre qu’il gère son argent comme il l’entend, mais quand même? C’est quoi toutes ces petites dépenses sur le compte commun? haha!
Qu’on soit clair, je ne touche pas le compte de mon conjoint, il ne veut pas s’aventurer sur le même chemin que moi (pour l’instant peut-être), et c’est son choix.
Ces derniers temps, je réfléchi de plus en plus.
Mon travail devient parfois lassant, même si j’aime ce que je fais.
Mais le fait de travailler pour un autre patron que soi me turlupine, et j’en peux plus de cette routine.
Nous passons souvent nos soirées à réfléchir à un projet d’entreprise, et je pense qu’il s’agira là de notre prochaine étape.
D’ici la fin de l’année, je devrais atteindre ~100k CHF de fortune nette, sauf si d’autres travaux dans la maison se profilent.
Ça augmente gentiment, mais je suis contente en prenant en compte l’hypothèque de la maison d’arriver à ce montant.
Dans le détail, ma fortune nette (uniquement la mienne) est répartie comme ça à fin mai 2022:
En me repenchant dans mes calculs, je vois que le calcul pour la maison était faux, du coup je me retrouve déjà à plus de 100k CHF!
On se reparle dans 2-3 ans pour voir si j’aurai dépassé le demi-million de CHF! :D
Mélanie suit le même modèle que dans la famille MP: un meneur, et un co-pilote.
De ce que j’ai pu voir depuis 2014, c’est souvent une des deux personnes d’un couple qui prend le sujet par les cornes au niveau des finances personnelles. Et rarement les deux.
Au vu des complémentarités nécessaires pour qu’un couple tienne sur le long terme, je me dis que c’est peut-être totalement normal d’un point de vue psychologique.
En tout cas, si tel est ton cas, je te rassure que tu n’es pas le ou la seule dans ce cas!
Et si au contraire dans ton couple vous êtes deux pilotes du sujet, alors ça m’intéresse d’avoir ton retour d’expérience.
Je me suis fait la réflexion suivant en lisant l’histoire de Mélanie:
Wow, c’est impressionant! 27 ans, nouvellement débarquée en bourse en plein dans un krach, et elle achète sans ne rien revendre. Aucune panique.
Franchement, je dis chapeau. Car quand tu investis 4% de toutes tes économies en bourse, et que ces dernières fondent comme neige au soleil, je peux te dire qu’il y en a plus d’un qui aurait tout stoppé.
En tout cas, elle a adopté le bon état d’esprit. C’est les soldes durant un krach boursier, donc on achète autant que possible. Et on ne revend RIEN!
Mélanie fait aussi parfait usage de l’exemplification avec son conjoint.
Elle dit: “mais je vois que ma manière de réduire mes dépenses l’incite à faire de même”
Ça m’a rappelé l’un des traits humains psychologiques qui peut te rendre riche ou pauvre: “Tu es la moyenne des 5 personnes qui t’entoure.”
Car l’humain est une machine à mimiquer. Donc si ton conjoint voit que tu effectues quelque chose régulièrement, il va avoir tendance à t’imiter sur le long terme.
Montrer l’exemple (plutôt que dire “fais ci ou fais ça”) est la meilleure stratégie pour amener ton conjoint sur le chemin de l’indépendance financière et de la richesse.
Enfin, j’ai fait le lien avec mon dernier article lorsque Mélanie m’expliquait qu’elle n’était plus à l’aise de travailler pour un patron. Et qu’elle aimerait justement bien être sa propre patronne.
Une de plus qui confirme l’adage que tout Mustachian qui se respecte est bien souvent un entrepreneur peureux et refoulé ;)
Et toi, ça t’inspire quoi l’histoire de Mélanie?
]]>L’idée était (et est toujours) de permettre aux lecteurs qui le souhaitent de soutenir le blog et le forum, et de recevoir du contenu exclusif en contrepartie. Le système fonctionne bien. J’ai environ une 40-50aine de mécènes. Et franchement ça fait tellement plaisir d’avoir ce type de soutien en direct, car je vois directement qui devient mécène. C’est vraiment valorisant.
L’autre alternative était de ne pas avoir ce système en place, et de vendre l’âme du blog à l’annonceur qui paie le plus cher. Autrement dit, bye bye l’indépendance du blog, et bonjour les pubs à outrance qui clignotent de partout.
Non merci! Je hais les pubs. Et je hais encore plus ne pas être indépendant :D
Bref, je disais donc, j’avais choisi Patreon à l’époque car leur plateforme est bien fichue avec paiement automatique mensuel, possibilité de tchatter avec les mécènes en direct, etc.
Sauf que, depuis peu, mon outil de newsletter propose aussi un tel système.
Donc histoire de simplifier mon setup (qui devient complexe avec le temps), j’ai décidé de dire bye bye à Patreon, et de tout transférer sur mon propre système.
J’ai aussi voulu simplifier le modèle de mécénat avec une seule option maintenant (contre 3 avant).
Tu peux soutenir le blog et forum à hauteur de 5 USD/mois (je voulais mettre 3 USD mais impossible avec mon outil, sans doute à cause des frais de cartes de crédit), ou 29 USD/an (= 2.42 USD/mois). En échange, tu recevras en exclu:
Voilà, et pour l’inscription si t’es intéressé c’est par ici:
Dis-moi en commentaires ou via retour email si y’a quelconque bonus que tu aimerais bien avoir en tant que mécène (j’te promets rien, mais je réfléchirai à chaque proposition!)
PS: la monnaie CHF n’est pas encore supportée par mon système, mais ça va venir dans quelques mois ;)
]]>J’avais précieusement gardé ma liste d’eBills à l’époque où j’avais changé de compte bancaire suisse en passant de la BCV à Zak.
Le moment est enfin venu d’en faire bon usage!
Pour info, j’utilise moi-même Zak comme banque de secours secondaire et neon comme banque suisse principale. Et j’avais promis à tous ceux qui sont avec Zak comme banque principale de leur faire ce tutoriel.
Le truc cool est que ça va me permettre de répondre à la question: est-ce qu’on peut utiliser eBill avec deux comptes bancaires différents?
Si tu étais parti sur une autre planète (ou juste dans un autre pays) pendant très longtemps, le système eBill suisse te permet de recevoir tes factures de manière digitale directement sur ton e-banking, et de les payer en un clic!
Fini les factures papiers à archiver. Et monstre gain de temps pour effectuer tes paiements.
En gros: c’est que du bonus!
Et voici comment ça fonctionne avec Zak.
Tout d’abord, on va aller activer la fonctionnalité eBill dans l’app mobile Zak:
Une fois cette étape passée, on va maintenant passer à l’inscription eBill elle-même.
Sur cette page du système eBill, tu vas pouvoir soit (1) te connecter avec tes infos de login si t’es déjà inscrit sur eBill, ou (2) te créer un compte eBill si tu n’en possèdes pas encore un.
Comme je possède déjà un compte eBill, je vais cliquer sur le lien ci-dessous encadré en orange:
Et voilà, ta configuration de Zak eBill est déjà terminée!
Et comme tu l’as deviné via le dernier écran, on peut effectivement se servir d’eBill avec deux comptes bancaires différents (de ce que j’ai compris, tu peux même utiliser eBill avec plusieurs comptes — i.e. plus que deux).
Je trouve ça bien pratique, surtout si tu es en couple et que tu souhaites n’utiliser qu’un unique compte eBill pour deux.
Te voilà donc dans ton espace eBill, vide pour l’instant, car tu n’as choisi aucun émetteur de facture:
À ce moment-là, j’ai donc ressorti ma liste d’eBills afin de rechercher tous mes émetteurs de facture eBill de l’époque. Prenons l’exemple de mon assurance maladie suisse Assura:
Et j’ai continué cette manipulation pour tous les émetteurs de facture de ma liste. Puis, j’ai vérifié sur mon application de budget YNAB mes transactions des 2-3 derniers mois. J’y ai trouvé et rajouté quelques factures récurrentes qui n’avaient pas eBill à l’époque.
Maintenant que tout est configuré, tu n’as plus qu’à attendre de voir cette notification dans l’app mobile Zak pour payer ta première facture eBill:
Et voilà, tu peux maintenant dire bye bye aux factures papier et au scan de bulletin de versement, et aller vaquer à tes occupations pendant que tes factures arrivent automatiquement sur ton app mobile Zak!
Liz, du blog FrugalWoods, a décidé avec son mari et ses filles de tout plaquer dans la ville de Boston où ils résidaient, afin d’aller s’installer dans une immense propriété privée de 66 acres en plein milieu de la nature dans le Vermont, aux États-Unis. Elle continue de bloguer (ce qui lui rapporte de l’argent), ainsi que d’écrire des articles en freelance. Son mari a aussi continué son job dans l’IT jusqu’il y a peu. Il a officiellement pris sa retraite anticipée en 2021 à 37 ans, et partage son temps entre membre du conseil d’administration de deux associations à but non-lucratif, participation à des projets de volontariat pour la communauté de sa ville, être parent, et s’occuper de leur propriété (fabrique du sirop d’érable, abattage des arbres, couper du bois de chauffage, réparer leurs nombreuses machines agricoles, faucher leurs champs, cueillir des baies, etc.)
Comme MMM, ce couple ne compte pas se poser sur son porche durant 16h par jour en sirotant des cocktails, et en n’en glandant pas une.
Plus proche de toi, en Suisse, il y a mon pote de longue date Mr RIP qui a quitté un énorme salaire d’ingénieur logiciel. Quasiment FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”), il avait juste un énorme besoin de changement de vie, et navigue encore entre quelles seront ses futures activités. Mais clairement, tu ne le retrouveras pas en train de passer nombre de ses heures sur une plage du Costa Rica, mais plutôt à faire des vidéos sur le sujet des finances personnelles sur YouTube en italien! Et je peux t’assurer que ça prend de l’effort et du temps.
Et il y a aussi mon exemple: je vais passer à 80% en septembre si tout va bien, afin de consacrer 20% de mon temps à ce blog et ses projets connexes que j’affectionne tant. Une fois FIRE, je continuerai certainement dans cette lancée avec d’autres projets liés à l’écriture.
J’arrête ici pour les exemples, car je pourrais en écrire un bouquin!
Toutes ces histoires de vie m’amènent donc à un questionnement: est-ce que nous tous, Mustachians en quête d’être FIRE, ne somme-nous finalement pas juste des entrepreneurs refoulés et peureux?
Car, au final, un entrepreneur n’est autre qu’une personne qui agit en toute indépendance et n’est pas placé sous la subordination juridique d’une autre personne. C’est ce qui le distingue du salarié.
Mais être entrepreneur vient avec des responsabilités, que certains verront comme des risques, notamment financiers. Car à contrario du salarié, l’entrepreneur est responsable de se créer son salaire. Avec toutes les angoisses qui vont avec. Notamment la peur ne pas gagner assez chaque mois pour soutenir son niveau de vie et payer ses factures.
Alors que quand on est FIRE, toute cette peur disparaît. Car on sait qu’on a toujours ce coussin FIRE qui est là. Et on peut donc vaquer à toute sorte d’occupations sans se soucier du revenu qu’elle va générer.
Mais dans la réalité, c’est souvent avec ce sentiment de totale liberté et de sécurité financière que les projets persos et passion rapportent assez rapidement un flux de cash non-négligeable.
Le sujet de l’indépendance financière est donc bien plus lié à notre psychologie qu’à notre fortune nette.
À contrario, imaginons un entrepreneur au début de la vingtaine, tel Pasquale, ce multimillionnaire suisse qui nous a partagé son aventure récemment.
Il a décidé de se mettre à son compte avant de devenir FIRE.
Il ne pouvait pas attendre une potentielle retraite anticipée pour vivre avec la liberté que procure l’entrepreneuriat.
Il avait un besoin vital de cette liberté.
Et ce besoin fut plus fort que toute potentielle sécurité financière (même s’il s’est lancé prudemment dans un domaine connu, et où il y avait de la demande).
Cette réflexion démarrée il y a quelques mois n’avait pas pour but de devenir un article, surtout que je ne savais pas quoi en conclure.
Mais l’exercice de poser ces lignes par écrit m’a permis d’y voir plus clair.
Un Mustachian sur la voie de l’indépendance financière (aka FIRE) est un entrepreneur refoulé, pour qui la sécurité financière est plus importante que la liberté. Il a besoin de la première pour expérimenter la seconde.
Un entrepreneur, quant à lui, possède une plus grande sensibilité à sa liberté, et sa psyché vivra bien (ou en tout cas tolérera) l’insécurité financière pour y parvenir.
Choisir le chemin du FIRE plutôt que celui de l’entrepreneur est donc plus un choix psychologique que financier.
Effectivement, même si je possédais 1.62M de francs suisses de fortune nette à ce jour (i.e. la moitié du montant nécessaire pour que je me déclare FIRE en Suisse), je ne pourrais personnellement pas arrêter mon job actuel pour ne vivre que du blog et autres projets persos. Car, psychologiquement, j’aurais toujours cette insécurité financière qui planerait au-dessus de ma tête, et ne pourrais ressentir cette liberté totale. Ce qui est purement une vue de l’esprit, on est d’accord :)
Je l’assume donc: je suis un Mustachian, autrement dit, un entrepreneur refoulé et peureux!
Et toi, qu’est-ce que ces pérégrinations cérébrales t’inspirent? Si tu vois quelconque lien avec des sujets, livres, ou modèles mentaux que je n’ai pas sur mon radar, je te serais très reconnaissant de m’en faire part via les commentaires ou par simple retour d’e-mail. Merci!
Crédit photo en-tête: Tatiana Syrikova via Pexels
]]>Après la fermeture de tous mes comptes BCV pour passer chez Zak, j’avais pu obtenir les frais les plus bas pour une banque en ligne suisse. Mais à ce moment-là, j’avais perdu la fonctionnalité bien pratique de l’eBill.
J’avais donc bien pris soin de noter ma liste d’eBills de l’époque, afin que ce soit le plus facile de les transférer quand la fonctionnalité serait disponible dans ma nouvelle banque suisse pas cher (cf. mon PS en bas d’article).
Et voici donc comment se passe la configuration de l’eBill avec neon. Toutes les captures d’écran sont en anglais, mais comme d’habitude avec l’app mobile neon, tu peux passer en français ou allemand selon ta langue maternelle.
La première chose à faire est d’aller dans la section “Profil” de ton app mobile neon, puis de cliquer sur le bouton “eBill”.
Depuis cet endroit, tu vas pouvoir accepter les conditions contractuelles eBill, et lancer le processus d’inscription eBill via neon (si tu possèdes déjà un compte eBill — comme c’est mon cas — c’est la même procédure):
Une fois que tu as accepté les conditions contractuelles neon eBill, tu vas être redirigé sur ton navigateur web dans l’espace eBill.
Sur cette page web eBill, tu vas pouvoir faire l’une des deux choses suivantes:
Dans mon cas, ayant déjà un compte eBill (option 2), je clique donc sur le lien qui dit “J’ai déjà un compte eBill”:
Et voilà, la configuration neon eBill est déjà terminée!
Voici à quoi ressemble ton espace eBill neon lorsque tu n’as choisi aucun émetteur de facture:
Puis, il m’a suffit de rechercher mes émetteurs de facture eBill en me basant sur la liste que j’avais précieusement conservée. Voici ce que ça donne avec l’exemple de mon assurance maladie Assura:
Une fois tous les émetteurs de facture de ma liste rajoutés, je suis passé à travers mon application de budget YNAB pour voir mes transactions des 2-3 derniers mois. J’ai trouvé quelques factures récurrentes qui n’avaient pas eBill à l’époque, et que j’ai donc pu rajouter aussi.
Et ensuite, j’ai passé un moment à regarder les catégories d’émetteurs de facture pour voir si je n’avais rien raté:
Une fois que tout est configuré, tu n’as plus qu’à attendre de voir cette petite pastille dans l’app mobile neon qui t’informe que tu as une nouvelle eBill.
Et en quelques clics, c’est payé!
Et voilà, tu es fin prêt pour aller vaquer à tes occupations pendant que tes factures arrivent automatiquement sur ton e-banking, sans papier ni scan de bulletin de versement!
PS: pas d’inquiétude si tu es resté sur Zak, le même tutoriel est en préparation présentement ;)
si tu étais sur une autre planète ces 10 dernières années, le système eBill suisse te permet de recevoir tes factures de manière digitale directement sur ton e-banking, et de les payer en un clic! ↩︎
C’est une source annuelle de sagesse et de pragmatisme bienvenue pour nous les investisseurs Mustachians.
Elle me rappelle à chaque fois comme c’est important de partager des faits qui peuvent te sembler évidents, car ces derniers sont souvent ignorés au profit d’analyses plus poussées et complexes, mais pas forcément plus utiles ni remplies d’enseignement…
Le premier passage de la lettre annuelle aux actionnaires 2021 de Warren Buffett qui nous intéresse se situe à la page 11, alors que Buffett se remémore ce qu’il enseignait à ses premiers étudiants en finance il y a 70 ans:
“J’ai insisté pour qu’ils cherchent un emploi dans (1) le domaine et (2) avec le genre de personnes qu’ils choisiraient, s’ils n’avaient pas besoin d’argent. Les réalités économiques, je le reconnais, peuvent entraver ce type de recherche. Malgré tout, j’exhorte les étudiants à ne jamais abandonner cette quête, car lorsqu’ils trouveront ce type d’emploi, ils ne “travailleront” plus.
Charlie [Munger] et moi, nous avons suivi cette voie libératrice après quelques trébuchements au début. Nous avons tous deux commencé comme employés à temps partiel dans l’épicerie de mon grand-père, Charlie en 1940 et moi en 1942. On nous confiait des tâches ennuyeuses et on nous payait peu, ce qui n’était certainement pas ce que nous avions en tête. Charlie s’est ensuite lancé dans le droit, et moi dans la vente de titres. La satisfaction au travail continuait à nous échapper.
Finalement, à Berkshire, nous avons trouvé ce que nous aimons faire. À quelques exceptions près, nous “travaillons” depuis plusieurs décennies avec des personnes que nous apprécions et en qui nous avons confiance. C’est une joie de vivre que de s’associer à des dirigeants tels que Paul Andrews ou les familles de Berkshire dont je vous ai parlé l’année dernière.”
Ce passage m’a interrogé.
Est-ce que Buffett a raison avec sa quête du domaine du travail qu’on aime, afin de ne pas avoir l’impression de travailler? Ou bien est-ce Cal Newport est plus juste dans son livre “So good they can’t ignore you”, où il explique qu’on ne trouve pas sa passion, mais qu’elle se crée avec l’expérience et la maîtrise progressive du métier?
Aussi bizarre que ça me paraisse d’écrire ça, je pense que Buffett fait fausse route, et que Cal est plus juste.
Car oui, c’est important de trouver un domaine professionnel qui nous attire intrinsèquement (par exemple les chiffres plutôt que la mécanique pour Buffett), mais ce n’est pas le plus important pour avoir une satisfaction sur le long terme.
De ce que je connais de la vie de Warren Buffett, ce qui lui donne l’impression d’aimer son job à ce point, c’est qu’il est devenu et resté un artisan du monde de l’investissement pendant des décennies — le fameux capital “carrière” dont parle Cal, qu’il a emmagasiné des compétences rares, ce qui lui permet par conséquence aujourd’hui d’avoir le contrôle de son propre temps — aussi connu sous le nom de l’autonomie.
En revanche, je suis d’accord avec le second précepte de l’oracle d’Omaha concernant les personnes avec qui tu travailles (i.e. de les choisir comme si tu n’avais pas besoin d’argent). C’est applicable pour sûr si tu es le boss de ton entreprise, ou bien que tu as un pouvoir décisionnel dans le recrutement dans ton entreprise, mais moins si tu es plus bas dans l’échelle hiérarchique. Mais tu peux quand même appliquer ça en choisissant pour quelle équipe tu veux bosser, ou avec quel type de manager tu veux collaborer.
Mais revenons deux secondes au domaine dont Warren parle.
En tant que Mustachian qui cherche à être FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) à 40 ans en Suisse, ça me parle pour la partie “retraite anticipée” de ma vie.
Effectivement, le blog que tu lis ici est devenu mon domaine de prédilection depuis 2014. Et même s’il ne me rapportait pas d’argent (ce qui a été le cas pendant les 5-6 premières années), je continuerais à l’écrire.
Et trouver ce genre de domaine avant que tu deviennes FIRE est essentiel si tu ne veux pas tomber en dépression lorsque tu n’as plus de sens dans ta vie du jour au lendemain via ton job habituel.
Je te recommande de lire “So good they can’t ignore you” de Cal Newport pour trouver ton domaine à toi pour ta vie post-FIRE, via des séries de petites expérimentations où tu apprends de tes échecs et réussite, petit à petit — vs. chercher ta passion en vain.
Warren Buffet continue à écrire dans sa lettre aux actionnaires:
Dans notre bureau à domicile [Omaha, aux États-Unis], nous employons des personnes décentes et talentueuses — pas d’abrutis. Le turnover est en moyenne d’une personne par an.
Au détour du petite phrase, Buffett distille du bon sens qui n’est malheureusement pas donné à tout le monde.
La décence, aka le respect de ce qui touche les bonnes mœurs, ainsi que la retenue dans les relations humaines, est quelque chose qu’on ne prend pas toujours en compte lorsqu’on dit OUI ou NON à un potentiel nouveau collègue. On se focalise souvent trop sur les compétences pures qui elles, peuvent être apprises et améliorées. Mais la décence provient généralement de ton éducation dès le plus jeune âge, et est difficile à changer.
Mais quoi de plus dangereux pour une entreprise que d’embaucher un employé toxique avec un égo surdimensionné qui prend plaisir à diriger les gens comme s’il était l’un de leurs parents?
Pour avoir vécu ça moi-même, le point de Buffett est une bonne piqûre de rappel.
Et encore plus la seconde partie de sa phrase: ne pas s’associer avec des abrutis! C’est dit :)
Le dernier point de sa lettre qui m’a interpellé se trouve dans ce passage:
J’aimerais cependant souligner un autre élément qui transforme notre travail en plaisir et en satisfaction: travailler pour vous. Il n’y a rien de plus gratifiant pour Charlie et moi que de bénéficier de la confiance d’actionnaires individuels à long terme qui, depuis plusieurs décennies, nous ont rejoints en espérant que nous serions un dépositaire fiable de leurs fonds.
Évidemment, nous ne pouvons pas sélectionner nos propriétaires, comme nous pourrions le faire si notre forme d’exploitation était un partenariat. N’importe qui peut acheter des actions de Berkshire aujourd’hui avec l’intention de les revendre bientôt. Il est certain que nous avons quelques actionnaires de ce type, tout comme nous avons des fonds indiciels qui possèdent d’énormes quantités de Berkshire simplement parce qu’ils sont tenus de le faire.
Cependant, Berkshire compte parmi ses propriétaires un très grand nombre d’individus et de familles qui ont choisi de nous rejoindre avec une intention proche de “jusqu’à ce que la mort nous sépare.” Souvent, ils nous ont confié une part importante — certains pourraient dire excessive — de leurs économies.
Berkshire, ces actionnaires le reconnaissent parfois, est peut-être loin d’être le meilleur choix qu’ils auraient pu faire. Mais ils ajouteraient que Berkshire figurait en bonne place parmi ceux avec lesquels ils se sentaient le plus à l’aise. Et les personnes qui sont à l’aise avec leurs investissements obtiendront, en moyenne, de meilleurs résultats que celles qui sont motivées par des titres, des bavardages et des promesses en constante évolution.
Les propriétaires individuels à long terme sont à la fois les “partenaires” que Charlie et moi avons toujours recherchés et ceux que nous avons constamment à l’esprit lorsque nous prenons des décisions chez Berkshire. Nous leur disons : “C’est agréable de ’travailler’ pour vous, et nous vous remercions de votre confiance.”
Ce passage me parle, car c’est comme ça que je vois la relation que j’entretiens avec toi via mon blog 1. En tout cas le “toi” que j’imagine lorsque j’écris mes articles.
Un jour, tu es arrivé par hasard sur mon site (enfin sûrement grâce à Google), et depuis 2014, tu n’en es jamais reparti.
Car tu sais que je pense de façon long terme. Autant pour mes propres investissements que pour toute chose que j’entreprends. Et que même dans 10 ou 20 ans, ce blog sera toujours ta boussole dans le monde des finances personnelles en Suisse.
Je vois mon blog comme ces petites affaires familiales chez qui on aime tant passer dire bonjour le samedi matin en faisant son marché, même si on n’y achète pas à chaque passage. On s’y sent comme si on était de la même famille, et on sait que ce genre d’échope est là pour rester.
On s’y plaît, car ce n’est pas un business quelconque, mais une relation humaine entre deux personnes; pour notre cas, entre un inconnu suisse sur l’internet mondial (moi ^^) et toi, cher lecteur.
Comme dit Buffett, c’est tellement gratifiant d’avoir cette relation direct entre ce que je tape à cet instant sur mon clavier, et toi qui lit ces mots à l’écran juste maintenant.
Pas de “middle-manager”. Pas de sponsor qui m’impose une ligne éditoriale. Rien que nous deux, ici, à partager et à grandir ensemble au niveau de nos finances personnelles en Suisse.
Et pour cet état d’esprit long termiste, je te dit: MERCI.
Et toi, t’en as retiré quoi comme enseignements de la lettre aux actionnaires 2021 de Warren Buffett?
c’est comme ça que je pense que tout business devrait être, et le monde s’en porterait beaucoup mieux à tous les niveaux. ↩︎
J’espère que tu passes un bon week-end?
Je t’écris parce que j’aurais besoin de tes conseils…
Il y a 2 ans, j’ai découvert ton blog qui a confirmé que ma direction vers le FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) était la bonne, et même que l’ETF VT était le meilleur investissement pour m’y amener.
Sauf que ces derniers jours, je vois mes économies fondre comme neige au soleil avec ce dernier krach boursier en date… je sais que tu as déjà traité de ce sujet dans ton livre, mais est-ce vraiment la même chose que d’habitude en ce moment? Est-ce que les règles de comportement de l’investisseur suisse en temps de crise boursière n’ont pas changé?
Amicalement,
J.
Ces jours, je reçois de nombreux messages comme celui de Mme J. ci-dessus.
En même temps, faut avoir le coeur bien accroché quand tu vois la chute vertigineuse de notre ETF VT préféré durant ces dernières semaines de krach de la bourse:
Mon portefeuille est le même que Mme J.
Il n’est en rien épargné…
Je suis passé en quelques jours d’environ CHF 360'957 de fortune investie en bourse à… CHF 317'000. Ça fait une belle chute d’environ CHF 45'000… C’est Mme MP qui commence à râler 😱
“Mais, du coup, que faire lors d’un krach boursier avec mes ETFs?!?” se demandent les investisseurs suisses les plus juniors d’entre nous…
Petit rappel pour les nouveaux: un krach boursier ou crise boursière, c’est quand la valeur d’un titre (ETF ou action) perd plusieurs pour cent de sa valeur en quelques jours. Par exemple, si tu passes d’une valeur d’ETF VT de 107 USD à 87 USD, bah ça c’est un bel exemple de crash de la bourse :)
Et ma réponse de comment réagir à toute crise boursière est simple:
Et puis voilà.
“C’est tout? Mais, heu, vraiment? Du coup je ne revends rien pendant une crise boursière? Jamais?”
Oui. C’est tout. Et non, tu ne revends rien. Jamais.
En tout cas, tant que tu suis ma stratégie d’investissement en bourse sur le long terme.
Sur ce blog, on investit en achetant et conservant nos ETFs/actions/obligations/immobilier pour les prochaines décennies. Pas pour les prochains jours, ni prochains mois, ni prochaines années. Mais bien pour les prochaines décennies.
Ah oui, et juste avant que tu me demandes: oui, toutes les crises sont différentes, et oui, le comportement à adopter et toujours le même. Donc je ne vais pas publier un tel article à chaque krach boursier, mais uniquement t’y référer la prochaine fois, avec la même liste à 4 puces :)
Sur ce, profite bien de cette belle journée qui commence!
Crédit photo en-tête: Andrea Piacquadio de Pexels
]]>Avant de te partager les enseignements que j’ai tirés de cette interview forte intéressante des CHF 25 millions, je tiens d’abord à remercier tou.te.s les lecteurs.rices qui m’ont envoyé leurs questions pour cette interview. Vous êtes au top!
Ceci étant dit, voici les 14 leçons que je retire de cet échange avec Pasquale. Leur ordre n’indique pas leur importance; j’ai simplement repris l’interview du début à la fin et y ai appondu mes notes.
Pasquale a fait le choix de prioriser sa vie à tous les niveaux, ce qui la amené au niveau de succès financier où il est aujourd’hui.
Son choix de carrière tout d’abord. Après mûre réflexion, il a gardé le football comme hobby, et a tout misé sur la maçonnerie. La “règle des 10'000 heures” a fait le reste.
Idem pour sa famille. Plutôt que de papillonner, il a trouvé sa partenaire de vie qui fut un élément crucial dans sa stabilité mentale (cf. point 6 ci-dessous).
Et enfin il y a ses investissements. Il a concentré ses efforts sur un seul véhicule d’investissement — l’immobilier en Suisse — plutôt que de s’éparpiller à tester tout.
Ajoute à cela le fait qu’il a été prudent de par son éducation, et aussi économe.
En écoutant parler Pasquale, je me suis rendu compte qu’il était Mustachian depuis son plus jeune âge sans s’en rendre compte :)
Quand Pasquale m’a expliqué que l’appétit venait en mangeant, et que sa passion pour l’immobilier s’était développée au fur et à mesure qu’il l’avait pratiquée, ça m’a tout de suite fait penser à un livre: le bestseller de Cal Newport “So Good They Can’t Ignore You”.
Dans son ouvrage, il explique que le conseil de suivre sa passion est l’un des pires conseils qu’on peut te donner pour réussir dans ta carrière professionnelle (quitte à contredire Steve Jobs, ou en tout cas regarder sa citation célèbre sous un angle nouveau).
Car effectivement, personne ne naît avec une passion. Elle vient à travers un cheminement:
En me replongeant dans le sommaire de ce bouquin, c’est comme s’il capturait l’essence du succès de Pasquale en un seul livre. Je te le recommande chaudement!
De mon côté, c’est bien ce même chemin que j’emprunte depuis plus de 8 ans avec ma “passion” pour l’écriture qui a débuté avec ce blog que tu lis, puis mon livre, puis mon premier programme d’investissement pour débutant. Et je compte bien continuer à capitaliser sur ce “capital carrière” moi aussi!
Je suis 100% d’accord avec Pasquale sur ce point. Si tu me suis depuis longtemps, tu te rappelleras mes mésaventures lors de l’achat de ma résidence principale… tout d’abord la tentative de vente quasi illégale du conseiller d’une banque cantonale au logo vert. Puis comment je me suis finalement fait avoir par mon assureur concernant mon 3ème pilier lié à une assurance vie… deux fois d’affilées…
Ma recommandation lorsque tu achètes de l’immobilier en Suisse (ou partout ailleurs) est d’y aller en étant pas trop juste au niveau des fonds propres, afin d’avoir un certain pouvoir de négociation. Sinon, ces banquiers et/ou assureurs te bouffent tout cru…
Je me revois encore hocher de la tête lorsque Pasquale m’a expliqué ce que son père lui répétait étant jeune concernant l’argent. Car effectivement, c’est exactement mot pour mot ce que mes parents m’ont toujours dit aussi…
Ça me paraissait tellement logique avant de l’entendre de la bouche de quelqu’un d’autre, que je n’aurais jamais pensé en faire un article de blog. Mais en fait, ça a été toujours logique dans mon cerveau, car on me l’a rappelé durant des années.
Ça n’a jamais été inné en fait.
Du coup, aussi simpliste que ce soit, ça fait tout son sens de rappeler ici une stratégie qui fonctionne niveau éducation — Pasquale et moi-même en sommes la preuve vivante.
Cette stratégie consiste à répéter (et à implémenter dans les actes) cette petite phrase régulièrement à tes enfants dès leur plus jeune âge. Ça ne te coûte rien financièrement parlant, et pourtant, ça aura un impact bien plus important que le simple fait de créer un compte épargne pour tes descendants.
Dans la même veine que le point 4, c’est en écoutant Pasquale parler que je me suis rendu compte que ma capacité concernant la gratification différée n’était pas innée non plus…
Cette capacité vient aussi de mon éducation. Et on peut dire que jusqu’à présent, ça m’a réussi. La preuve la plus concrète étant ma fortune nette qui est passée de CHF 48'000 à plus de CHF 800'000 en moins de 8 ans. Le fameux test du marshmallow avait vu juste.
Mes parents m’ont toujours appris de ne pas être gourmand dans la vie à vouloir tout, et tout de suite. Aussi bien par les paroles, mais surtout aussi par les actes. Ils n’ont jamais effectué un achat impulsif et irréfléchi.
Tu sais ce qu’il te reste à dire et à montrer à tes enfants chaque jour maintenant :)
Je me suis aussi reconnu dans le point de Pasquale où il expliquait l’importance de la stabilité personnelle (famille, amis, entourage) dans sa réussite financière.
Si bien que quand il m’a expliqué ce principe, je lui ai montré la première page de mon livre:
Même Warren Buffett en parle: “Tu veux t’associer à des gens qui sont le genre de personne que tu aimerais être. Tu évolueras ainsi dans la même direction. Et la personne la plus importante, et de loin, à cet égard, est ton.ta conjoint.e. Je ne saurais trop insister sur son importance.”
Je ne sais plus où, mais il avait aussi écrit un truc du genre: “Garde la même femme et la même maison toute ta vie, et la richesse sera au rendez-vous automatiquement!”
Le secret le plus méconnu quant à comment devenir riche n’est donc pas tellement financier, mais au contraire humain… trouver la stabilité sur le plan familial et de ton entourage est donc ton prochain objectif.
Travailler dur est la première base solide pour perfectionner tes compétences et maîtriser ce que tu fais. C’est ce que j’ai pratiqué pendant la première décennie de ma carrière professionnelle et d’investisseur. Puis j’ai compris et appliqué le principe de l’effet de levier.
Tout d’abord dans mon job, en apprenant à impliquer plus de personnes dans mes projets, afin d’avoir un impact qui dépassait ce que je pouvais accomplir seul.
Puis en tant qu’investisseur. J’ai d’abord utilisé la bourse pour que les employés de 8'000 sociétés travaillent pour moi pendant que je dors ou vaque à mes occupations. Je suis ensuite passé à l’étape supérieure, qui consiste à faire travailler de l’argent que je n’ai pas, via l’achat de notre premier immeuble de rapport à l’étranger. On a réitéré la pratique avec de l’immobilier de rendement en Suisse récemment, comme décrit dans cet article.
Tout ce que tu as à faire, et ce peu importe quel est ton domaine, c’est de travailler dur pour perfectionner tes compétences. Et une fois toutes les bases acquises, il ne te reste plus qu’à chercher les effets de levier pour en décupler les impacts. Monter ta propre boîte? Investir? Engager ton premier assistant virtuel? Il existe pléthore d’effets de levier. Quel sera le tien?
Pasquale trouve que si t’as CHF 1'000/mois à investir à l’âge de 40 ans (avec deux enfants), le mieux est d’ouvrir un compte pour tes enfants afin qu’ils aient un “beau plus” quand ils commenceront dans la vie.
Je ne suis pas d’accord sur ce point-là. Et ce, pour deux raisons.
La première est que je préfère faire un autre cadeau à mes enfants pour quand ils commenceront leur vie d’adulte (cf. le point 9 ci-dessous). Mais en tout cas ne pas leur mettre une cuillère en argent dans la bouche, sans qu’ils n’aient rien à faire. C’est d’ailleurs un point qui rejoint une leçon de vie de Pasquale: en ne me donnant pas de “petit coup de pouce” pour démarrer dans la vie, mes parents m’ont donné faim. Et j’ai dû me battre moi-même pour arriver où j’en suis aujourd’hui.
La deuxième raison pour laquelle je ne suis pas d’accord avec Pasquale est que tu peux commencer à investir à 40 ans même avec uniquement CHF 1'000 par mois. Car à 40 ans, tu as encore un long avenir en tant qu’investisseur — c’est en tout cas 20-25 ans où tu pourras investir en bourse les économies faites sur ton salaire. Et en suivant une stratégie Mustachian telle la mienne, tu peux espérer atteindre quasi CHF 600'000 après 20 ans, et pratiquement CHF 1'000'000 après 25 ans.
Merci la magie des intérêts composés!
Comme je dis souvent: la plus grande richesse qu’on peut léguer à ses enfants, c’est l’éducation.
La plus grande richesse qu’on peut léguer à ses enfants, c’est l’éducation.
L’éducation inculquée à tes enfants est le meilleur cadeau que tu puisses leur léguer. Ils sont des éponges, et absorbent tout ce que tu leur enseignes entre 0 et 10 ans. Et je parle bien d’inculquer via des actes, et non par de la théorie.
Donc oui, même si tu as du mal à faire joindre les deux bouts en fin de mois, tu peux léguer un immense héritage à tes enfants. Dès aujourd’hui. Et ce, sans devoir dépenser aucun CHF.
“Il y a une opportunité dans chaque échec”, m’expliquait Pasquale après ses déboires boursiers à cause d’un intermédiaire.
Un tel état d’esprit positif te mènera plus loin que n’importe quel montant de CHF! Car aucune peur ne pourra t’arrêter grâce à ça.
Je ne dis pas que tu n’auras plus peur, je dis que, quelle que soit la peur, tu sais que tu pourras la surmonter. Autant dans le business que dans tes relations, un tel état d’esprit t’amènera abondance et richesse car tu seras inarêtable et te relèvera toujours.
J’ai été positivement surpris d’entendre Pasquale vanter les services VZ (qui ont des bureaux à Lausanne si jamais), car c’est aussi vers eux que je me suis tourné il y a plusieurs années pour faire valider mon plan FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) à 40 ans comme expliqué en détail dans mon livre.
Et clairement, de par mes expériences avec les banques et assurances suisses, je ne peux que te recommander de payer pour un service indépendant, plutôt que de croire que les banquiers et assureurs font ça gracieusement, alors qu’en fait le coût de leurs services est caché dans les frais de leurs produits. Et in fine, ça te coûtera des dizaines de fois plus cher, plutôt que de te payer quelques heures de consulting d’un conseiller financier tel VZ.
Tu as besoin d’indépendance par-dessus tout dans le domaine du conseil financier.
Petit coup de projecteur assumé: ce blog est indépendant et à vocation à le rester. Tu peux contribuer à ce qu’il le reste sur le long terme en le soutenant via ce biais gagnant-gagnant.
Je ne peux que plussoyer la recommandation de Pasquale de mettre de l’ordre dans tes affaires personnelles au cas où il t’arriverait quelque chose. C’est pas fun à faire, mais une fois réglé, tu te sens plus léger et tes proches plus sereins.
J’ai récemment écrit mon testament afin qu’il soit valide selon les directives officielles suisses. Et j’en ai aussi profité pour créer mon mandat en cas d’inaptitude. Tu trouveras plus d’infos concernant ces deux sujets dans cet article.
Je ne m’attendais pas à la réponse de Pasquale lorsque je lui ai demandé contre quoi il échangerait toute sa fortune.
Certains disent que les riches sont des gens vénaux qui vivent dans un autre monde. Cette discussion leur prouvera peut-être que nous sommes tous égaux devant la mort et les questions de santé. Et que même un multimillionnaire suisse a les mêmes soucis et priorités fondamentaux que quelqu’un qui touche CHF 3'500/mois.
Pasquale disait à propos de l’une de ses erreurs financières: “Investir mon argent via un intermédiaire [fut une mauvaise décision]. J’avais pourtant énormément confiance en cet intermédiaire, mais ça n’a pas suffi. La bonne chose à faire pour moi c’est d’investir mon argent moi-même [,et de comprendre les tenants et aboutissants].”
Je ne peux que renchérir sur ça.
Car c’est ce que j’ai fait avec la bourse durant les 8 dernières années. J’aurais pu aller voir un banquier, et me faire refiler des produits avec des frais de plus de 1% en commissions et autres. À la place, (très) lentement mais (très) sûrement, j’ai appris toutes les bases par moi-même, et je maîtrise maintenant le sujet.
Je comprends ce que je fais quand j’investis mes économies en bourse. Sans aucune boule au ventre.
C’est d’ailleurs mot pour mot le sous-titre de mon “Swiss Investor Program” pour les débutants, car à moi aussi ça me semble crucial: “Commence à investir tes CHF en bourse (en comprenant ce que tu fais!)”
Tout ça me fait dire que Pasquale a effectivement beaucoup de traits en commun avec les principes directeurs d’un Mustachian:
Et toi, qu’est-ce qui te parle dans cette histoire de vie? T’es d’accord avec quoi? Y’a des points où tu vois les choses autrement? T’aurais d’autres questions pour Pasquale?
Comme je t’indiquais récemment dans ma newsletter, tu trouveras ici mon programme payant spécifiquement dédié à l’investissement immobilier suisse pour débutants.
Si tu préfères les rendements locatifs à l’investissement en bourse, et que tu es complètement débutant avec l’immobilier en Suisse, alors ce programme devrait t’intéresser.
T’as retenu quoi de cette interview des CHF 25 millions? Partage tes retours avec nous dans la section des commentaires ci-dessous ⬇️.
Voici donc la suite de notre interview avec Pasquale, ce Suisse qui approche de la cinquantaine avec une fortune nette d’environ CHF 25 millions de CHF. Aujourd’hui, on va lire les réponses aux questions des lecteurs du blog concernant ses techniques pour construire sa fortune, les impôts et caisse de pension, la psychologie et philosophie de l’argent, et enfin, ses erreurs de parcours et leçons apprises.
MP: “Tu as commencé avec combien dans la vie lors de ton passage à l’âge adulte (i.e. plus dépendant de tes parents)?”
Pasquale: Je suis arrivé à mes 20 ans avec CHF 40'000 d’économies tant qu’ouvrier maçon. J’économisais CHF 1'000 par mois depuis mon apprentissage. J’ai continué comme ça en vivant chez mes parents, ce qui m’a permis d’accumuler CHF 80'000 à 24 ans, et de les injecter dans mon entreprise de maçonnerie.
MP: “As-tu reçu un héritage qui a facilité ton accès au premier million? Si non, comment as-tu atteint ton premier million (via quelles activités, laps de temps que ça a pris)?”
Pasquale: Aucun héritage financier! Uniquement l’amour de ma famille (mes parents et ma soeur), ainsi que leur confiance. Et ça, ça vaut tout l’or du monde comme héritage, vraiment.
MP: “Peux-tu nous dire en combien de temps tu as atteint tes premiers 10k? 100k? 1M? 10M? 25M?”
Pasquale: Ouais c’est assez facile, car j’ai la mémoire des chiffres:
Mon premier million a résulté du fruit de mes mains via mon entreprise de maçonnerie que j’ai créée à 24 ans. J’ai pu obtenir CHF 200'000 par année de salaire sur 5 ans.
Et à ce jour, ma fortune peut se résumer de la sorte:
MP: “Par quoi as-tu commencé pour développer ta fortune? Autrement dit, quel a été l’élément déclencheur qui t’a mis sur la bonne voie pour devenir riche? Était-ce un livre, une personne inspirante en particulier (comme un mentor), une situation, un événement?”
Pasquale: Je dirais que ça a été certaines personnes que j’ai rencontrées dans le cadre de mon travail. J’ai toujours été naturellement attiré par les gens ayant 10-15 ans de plus que moi, que j’écoutais afin de tirer parti de leur expérience.
Et il y a aussi eu les bases éducatives de mon père.
MP: “Quand on a une fortune de CHF 25 millions, c’est relativement ‘facile’ de l’augmenter d'1 million par année. Mais quand on à une fortune de CHF 100'000, quelle est la clé pour la faire évoluer exponentiellement?
Pasquale: Le temps.
MP: “Tu as commencé à construire ta fortune il y a 26 ans. C’était avant le crash des dot com, avant le crash de 2008 — dans un monde différent, donc. Dans quelle mesure penses-tu que tes expériences sont applicables à quelqu’un qui commence aujourd’hui? Si tu devais recommencer sans aucun capital aujourd’hui, comment penses-tu que tu pourrais le faire?”
Pasquale: Aujourd’hui ça serait difficile, mais faisable. Et ça serait reproduisible en ayant du temps, en y allant petit pas après petit pas, en prenant le temps de capitaliser sur son expérience, en apprenant par la pratique, et en prenant des risques calculés. Il n’y pas de recette magique en immobilier.
Ah oui, et il faut se méfier des banquiers! Certains, c’est des vrais connards!
MP: “Donc si on copie ta méthode aujourd’hui, on peut espérer les mêmes gains dans 26 ans selon toi?”
Pasquale: Oui. Même si ça a été difficile, ça serait possible de suivre le même chemin si tu as la chance d’avoir un entourage qui te soutient (parents, époux.se), que tu es prêt à être au taquet dans ton job, et que tu as l’esprit libre (i.e. serein, sans maladie dans ta vie ou chez un de tes proches).
Par exemple, le moment de ma vie où la construction de ma fortune a été le plus difficile fut le moment de souffrance que fut ma séparation.
Pour moi, la stabilité sur le plan humain et familial est un élément clé de toute réussite financière.
Et, dans tous les domaines, un point important pour ton succès est d’apprendre à écarter les connards de ta vie (les personnes nocives à ton bien-être).
Pour moi, la stabilité sur le plan humain et familial est un élément clé de toute réussite financière.
MP: “Quel rôle la chance a joué ta la construction de ta fortune en Suisse? Est-ce que ta voie pourrait être la bonne si elle était répétée plusieurs fois?”
Pasquale: Je dirais que oui j’ai eu de la chance concernant la famille que j’ai eue et que j’ai construite. Ce fut et c’est toujours ma base. Concernant le business, je dirais que j’ai provoqué la chance en bossant beaucoup plus que les autres.
MP: “Quelles furent tes habitudes les plus importantes qui ont permis à ta fortune d’augmenter (et de continuer de le faire)?”
Pasquale: J’en ai trois: la patience, prendre le temps d’analyser, et ne pas me concentrer que sur le résultat. Mais la patience est de loin la vertu la plus importante dans les affaires. Et la prudence aussi.
MP: “Ergh, donc moi, j’ai 64 ans. Tu me conseillerais de faire quoi pour augmenter ma fortune?”
Pasquale: Ça dépend si t’as une famille ici. Si pas, alors je partirais de la Suisse pour avoir un train de vie plus élevé qu’ici en baissant tes dépenses de la vie quotidienne.
Et pour ce qui est de te lancer en immobilier, limite ça irait plus vite de te “mettre une balle”, car aucun banquier ne te suivra…
MP: “Faut-il mieux mettre ses efforts sur ce qu’on gagne, ou ce qu’on épargne?”
Pasquale: Les deux. Faut les deux. Et faut veiller à ne pas perdre ce que t’as acquis. Et il faut être économe, mais sans se priver.
MP: “Tu connais ton taux d’épargne, et comment il a évolué entre tes débuts et aujourd’hui?”
Pasquale: À mes débuts, j’économisais environ 5-10%. Et à ce jour, j’économise 70% de ce que je gagne. Il y a environ CHF 100'000 de revenus mensuels qui tombent, et je vis avec CHF 30'000 [note MP: par mois!]. Même si c’est énorme — et j’en suis conscient — la croissance de ma fortune nette fut exponentielle, car mes revenus ont augmenté plus que mon train de vie.
D’ailleurs, puisqu’on parle de mon niveau de vie actuel, je tiens à te dire que j’ai atteint la sérénité financière bien avant ce jour. Je dirais que c’était à partir de mes 35 ans lorsque ma maison était entièrement payée sans hypothèque, que j’avais quelques investissements immobiliers, et que ma famille était (et est toujours, par chance!) en bonne santé.
Aussi, je n’imagine pas mon train de vie augmenter indéfiniment en cramant toujours plus d’argent dans des grosses voitures (sauf si pour un investissement) ou voyages toujours plus luxueux. Mon père et ma mère m’ont toujours dit d’être humble, et de faire attention aux gens. Et grâce au foot, j’ai appris que c’est pas parce que tu gagnes 3-0 à la 88e minute que le match est gagné [sur un match de 90 minutes], et que le vent ne peut pas tourner… faut toujours être alerte, et ne jamais se relâcher (inclus pour les dépenses qui, même si hautes, sont sous contrôle).
MP: “Qu’est-ce qui est possible en 10 ans pour un homme de 40 ans avec deux enfants en bas âge? Comment procéderais-tu à ce stade si tu ne pouvais n’investir que CHF 1'000 par mois?”
Pasquale: Je dirais qu’avec ce montant d’économies mensuel, c’est trop tard pour se lancer en immobilier. Ce que je ferais si j’étais lui, c’est que je contracterais une assurance vie pour mes enfants afin qu’ils aient un “beau plus” quand ils commenceront dans la vie à l’âge adulte.
MP: “Et si tu commençais à planifier ta retraite uniquement aujourd’hui (sans grosse fortune donc), à ton âge — i.e. 49 ans, en sachant tout ce que tu a appris depuis l’âge de 23 ans, tu ferais quoi?”
Pasquale: Ergh, 49 ans, ça serait vraiment la date limite pour commencer en immobilier. Mais je me lancerais. Tout comme si toute ma fortune devait disparaître en une nuit, et qu’il ne me reste plus que CHF 100'000 sur mes CHF 25'000'000, alors je sais que je serais capable de rebondir grâce à ce capital et mon réseau. Je m’en sortirais.
MP: “Tu aurais un livre en particulier à me recommander pour construire ma fortune de zéro?”
Pasquale: “Père riche, père pauvre” de Robert T. Kiyosaki.
MP: “En accroissant ta richesse, tu as dû perdre de l’argent en cours de route, non? Si oui, pourrais-tu décrire cette partie de ton parcours — comment ça s’est produit, pourquoi, et comment tu as gardé ton calme quand c’est arrivé?”
Pasquale: Ben, en fait, non. L’immobilier est assez régulier pour ça si tu ne fais pas de choix hâtifs ou avec des risques inconsidérés.
Mais en y réfléchissant, effectivement, j’ai déjà eu perdu un peu d’argent. À chaque fois c’est quand j’ai fait confiance à des personnes bossant dans des grandes banques suisses, mais comme je dis toujours: “Il y a une opportunité dans chaque échec”. Et l’opportunité dans ces cas fut de comprendre qu’il y a plus de connards que je pensais. Et du coup, depuis, je gère mes affaires avec mes propres mains et ma propre tête.
Il y a une opportunité dans chaque échec.
MP: “Tu penses quoi des blogs comme celui du Mustachian Post qui promeuvent frugalité pour atteindre l’indépendance financière?”
Pasquale: Je suis partagé. Je trouve qu’il faut vivre sans privation, car sur le long terme, ça amène de la frustration et ça n’est jamais bon. C’est comme avec l’alimentation quand tu fais un régime, et que tu vois un copain manger une super bonne tarte, mais toi tu dis que tu ne peux pas — alors que ton cerveau lui n’est pas convaincu…
[Je lui explique en détail le concept de frugalité pour nous les Mustachians]
Après ton explication, je m’en rends effectivement compte que mon style de vie fut assez frugal, si on part du principe qu’un Mustachian ne se restreint pas sur les choses qui apportent de la vraie valeur à leur vie, mais coupe toutes les autres dépenses drastiquement sans aucun sentiment de sacrifice.
MP: “Comment fonctionne la fiscalité en Suisse lorsque tu ne comptes que sur les revenus de tes investissements? Je suppose que tu n’es pas un trader professionnel, donc en théorie tu devrais payer 0 impôt (0 impôt sur les investissements, puisque c’est comme ça que ça marche en Suisse, et aucun impôt en général, puisque je suppose que tu n’as pas d’emploi)?”
Pasquale: Le système fiscal suisse est avantageux selon moi. Car oui je paie passablement d’impôts sur mes revenus locatifs (i.e. je suis dans la tranche la plus haute), mais en contrepartie on a un système global (routes, écoles, etc.) qui est sain et fonctionne bien.
MP: “Y a-t-il des choses à faire ou à ne pas faire, notamment en ce qui concerne les impôts et l’AVS / la caisse de pension? (l’AVS est obligatoire jusqu’à la retraite et, en cas d’inactivité, elle est proportionnelle à la fortune)”
Pasquale: Pour ma part, je suis salarié de mon entreprise et indépendant. Ce que je recommande à mon entourage est surtout de faire gaffe avec l’AVS pour les couples mariés qui arrivent à la retraite. En effet, la rente maximale d’un couple marié est 150%, et non pas 200% comme le voudrait la logique. C’est important de s’informer à ces sujets financiers le plus tôt dans sa vie auprès d’organismes indépendants comme VZ (ils ont des bureaux à Lausanne).
MP: “Quelconque astuce à partager afin d’optimiser sa fiscalité quand on est à ton niveau (choix du canton ou autre)?”
Pasquale: C’est difficile, car tu es taxé là où se trouve l’immeuble. Et comme je ne connais pas bien des régions comme Schwytz où la fiscalité y est plus avantageuse, je ne vais pas m’y aventurer juste pour les impôts. Du coup je me concentre sur ce que je peux optimiser, à savoir entretenir mon parc immobilier pour bénéficier de déductions fiscales, et par conséquent augmenter la valeur de mes biens sur le long terme.
MP: “T’as un conseil particulier à proposer concernant la gestion successorale de ta fortune, une fois que tu auras passé l’arme à gauche?”
Pasquale: “Il vaut mieux régler les choses à froid quand on est chaud, qu’à chaud quand on est froid.” C’est bien le seul conseil utile que j’ai reçu d’un banquier :) Donc mon conseil, c’est de régler tout ce qui est testament et mandat d’inaptitude (via l’aide d’un notaire de confiance si t’es pas à l’aise de leur faire toi-même).
MP: “Actuellement, d’un point de vue plus psychologique, mènes-tu une vie discrète? Tes enfants/amis sont-ils au courant de ta richesse et de la façon dont tu vis en toute décontraction? As-tu peur des escrocs, des kidnappeurs ou d’autres personnes malsaines?”
Pasquale: Je suis plutôt à suivre le proverbe “Vivons heureux vivons cachés.”
Mes enfants savent presque tout de ma fortune, je leur explique tout. Si bien que lorsque ma fille n’avait que 6-7 ans, et qu’une copine lui a dit “T’as de la chance de vivre dans une belle maison comme ça!”, elle lui a rétorqué: “C’est pas de la chance, c’est juste que mon papa a beaucoup travaillé!” — ça me met les larmes aux yeux rien que d’y repenser. Je suis tellement fier d’avoir pu lui transmettre cet état d’esprit.
"C’est pas de la chance [qu’on a une si belle maison], c’est juste que mon papa a beaucoup travaillé!”
Concernant les jalousies par rapport à ma fortune, je n’ai pas trop peur des escrocs, mais je reste en alerte. Je fais difficilement confiance à un gars qui débarque dans ma vie du jour au lendemain. Mon instinct a eu 50 ans pour s’affûter, et je dirais que sur 100 personnes, je ne me suis trompé que 2 fois jusqu’ici.
Et pour ce qui des histoires de kidnapping, je sais que la réussite peut créer des jalousies, mais tant que je suis en Suisse je me sens en sécurité à cet égard.
MP: “As-tu réussi à garder tes relations amicales et familiales comme avant l’acquisition de ta richesse, ou certaines ont été perdues à cause de l’argent?”
Pasquale: Oui, j’ai gardé toutes mes relations. Ou en tout cas, si j’en ai perdu, c’est que ce n’était pas de bons amis… Mais c’est drôle ta question parce qu’il m’arrive régulièrement de demander à mes amis les plus proches: “Est-ce que j’ai changé?!”
MP: “As-tu peur de perdre ta fortune du jour au lendemain (crise boursière ou immobilière)?”
Pasquale: Nan, j’ai pas peur de ça. Ça m’embêterait quand même, mais je me dis que c’est pas si important que ça. J’ai beaucoup plus plus peur de perdre quelqu’un de ma famille, même si je m’attache à mes biens, car je les ai construits de mes mains.
MP: “Tu dirais que c’est quel trait de caractère ou personnalité qui te rendait différent de tous les autres au début de ton parcours?”
Pasquale: Encore une très bonne question de la part de tes lecteur.rice.s! Je dirais que c’est l’appréciation et le respect mutuel dans toutes mes relations. Si quelqu’un t’apprécie, tu auras de meilleurs résultats que si quelqu’un te craint. Je n’aime pas les personnes qui jouent avec la crainte, car de toute façon tôt ou tard elles recevront un couteau dans le dos.
L’autre axe auquel je pense en y réfléchissant, c’est la displine et le sérieux. Ma mère m’a toujours dit: “Sois poli avec les gens, salue les gens, soit respectueux, ne vole pas, etc.” Ce sont des bases qui me sont restées et ont transpiré à travers toutes mes actions professionnelles et personnelles.
MP: “On dit que l’argent rend heureux. Est ce que tes valeurs profondes ont évolué avec cette certitude matérielle?”
Pasquale: Alors clairement, on va pas se mentir, obtenir la sécurité économique en tant que père de famille t’amènes plus de sérénité. Mais, non, ça n’a pas changé mes valeurs profondes, bien que ce soit plus facile quand tu gagnes que quand tu perds.
Et oui, si c’était possible, j’échangerais mes CHF 25'000'000 contre quelque chose…
MP: “Qu’as-tu obtenu en construisant toute cette richesse? Le bonheur? La liberté? La sécurité? Sachant où tu en es maintenant, tu ferais quelque chose de différent? Échangerais-tu ta richesse contre quelque chose — si oui, quoi?”
Pasquale: Oui, ma fortune m’a apporté la liberté, et donc le bonheur. Et oui, si c’était possible, j’échangerais toute ma fortune contre quelque chose: de pouvoir vivre jusqu’à 120 ans avec les personnes que j’aime tous en bonne santé.
MP: “Tu penses t’arrêter de bosser un jour? Si oui, ça te fait peur? Si non, pourquoi, et tu continueras à faire quoi?”
Pasquale: J’espère avoir de l’ambition pour quelque chose jusqu’à mon dernier souffle, que mon moteur soit toujours enclenché pour jardiner ou toute autre activité même non liée à du business. Je souhaite que le jour où j’arrêterai de respirer, je me dise: “J’ai fait ce que j’ai aimé jusqu’au bout!”
MP: “Que considérerais-tu comme une bonne utilisation de tes 25 millions de francs suisses aujourd’hui?”
Pasquale: Ce serait de pouvoir offrir la sérénité à mes descendants. Et aussi de faire profiter mes amis, sans non plus les arroser. Car je n’aimerais pas me sentir supérieur à eux. Des fois, je me dis aussi que je pourrais me barrer au fin fond de l’Afrique avec CHF 500'000 en poche afin de changer la vie de quelques personnes — et le faire moi-même, sans passer par quelconque association pour être sûr que l’argent aille où il faut.
MP: “Pourquoi augmenter encore ta fortune nette? Pour quoi économises-tu? Quel est ton but dans la vie maintenant? Je pense que si je gagnais autant de revenus passifs, je dépenserais probablement presque tout pour de bonnes causes, et ne garderais que ce dont j’ai vraiment besoin. Qu’en penses-tu?”
Pasquale: Je ne fais aucune de mes activités actuelles pour augmenter ma fortune, car ce que j’ai aujourd’hui me suffit. Je fais ce que je fais i.e. immobilier en Suisse, car j’aime ça.
MP: “L’augmentation de ta richesse est-elle toujours un élément moteur ou un effet de bord de ce dont tu disposes aujourd’hui?”
Pasquale: Ça a toujours été un effet de bord, jamais un moteur.
MP: “D’un point de vue général sur la vie, tu dirais quoi au toi de 23 ans s’il était là devant toi aujourd’hui?”
Pasquale: Je lui dirais “Bravo Pasquale, faut rêver! Rêve, vas-y à fond, et ne gâche pas les instants. Fais ce que tu aimes À FOND, en t’amusant avec tes copains quand c’est le moment. Le temps passe tellement vite. Et à un certain âge, tu te dis “Pourquoi je l’ai pas fait?”
Sachant qu’à ce jour, je suis chanceux, car je ne regrette rien des 49 dernières années.
MP: “Quelles sont les 5 principales leçons tirées des plus grosses erreurs que tu as commises en cours de route?”
Pasquale: Il n’y en a qu’une, et c’est de savoir faire confiance aux bonnes personnes.
MP: “Pendant ta belle ascension, y’a sûrement eu des moments chauds où tu aurais pu déraper et te faire mal (financièrement, niveau relationnel, etc.) — as-tu 1-2 exemples flagrants à nous expliquer?”
Pasquale: Alors franchement, et sans paraître prétentieux, je te répondrais que non. J’ai toujours été un gars prudent, et j’ai fait mon bonhomme de chemin étape par étape.
MP: “Si tu devais refaire quelque chose dans ton parcours, qu’est-ce que tu changerais? Et plus spécifiquement dans ton début de parcours?”
Pasquale: Rien.
MP: “C’est quoi la plus grande idée fausse que tu aies eue? Par exemple, tu pensais peut-être que faire X ou Y serait une mauvaise chose, mais tu l’as quand même fait, et il s’est avéré que c’était une bonne chose au final.”
Pasquale: Investir mon argent via un intermédiaire. J’avais pourtant énormément confiance en cet intermédiaire, mais ça n’a pas suffi. La bonne chose à faire pour moi c’est d’investir mon argent moi-même.
MP: “C’est quoi ton plus gros ‘win’ dans ta vie?”
Pasquale: La relation avec mes enfants. Et si je dois être réducteur et répondre au niveau financier, alors je dirais la construction de mon premier immeuble avec mon pote!
Dans le dernier chapitre de cette série des CHF 25 millions, je te présenterai les 14 leçons que je retire de cette interview avec Pasquale.
Crédits photos: Pexels (Kampus Production)
]]>Sachant que Zak est officiellement devenu notre banque secondaire suisse de backup en cas de pépin avec neon, mon côté cerveau Minimalismo s’est dit qu’on allait clore un de nos deux comptes Zak (le mien), afin qu’on ne garde que celui de Mme MP.
Mon côté Documentalisto a ressenti un vent de panique: “Attends une seconde, on se calme l’ami! Quid de tout l’historique de nos transactions bancaires si jamais on veut investir dans l’immobilier suisse demain, et que notre prêteur hypothécaire nous demande nos relevés bancaires sur les 3 derniers mois? Haha, on fait moins le malin M. Minimalismo qui veut tout supprimer sans réfléchir!”
Et Minimalismo de rétorquer: “Alors de un, on a tout notre historique de transactions bancaires dans notre fantastique app de budget YNAB, et de deux, tous nos salaires et grosses dépenses se déroulaient sur le compte bancaire Zak de Mme MP. Donc tout va bien, tu te calmes!”
Alors que les deux continuaient de se chamailler sur la souveraineté de mes données stockées dans le nuage, je me disais que Documentalisto pointait là un point intéressant.
Où puis-je trouver tous mes documents contractuels Zak et autres relevés?
Je n’avais jamais trop regardé cette partie de l’app, mais tu trouves ça super facilement:
Ensuite, ce que je me suis demandé, c’est si valait vraiment la peine de les télécharger — moi qui suis sans-papiers depuis plus de 7 ans…
J’ai d’abord contacté Zak pour leur poser trois questions en prévision de cet article.
MP: Tous mes documents stockés dans l’app mobile de la banque Zak sont-ils disponibles aussi longtemps que mon compte est ouvert? Ou y a-t-il une durée maximale pendant laquelle ils sont conservés, puis supprimés s’ils sont antérieurs à cette date? (je demandais ça car c’était le cas dans mon ancienne banque suisse old school…)
Zak: Tous les documents restent disponibles tant que le compte existe. Une fois le compte annulé, les documents ne sont plus disponibles pour l’ex-client. Ça ne signifie pas que les documents sont supprimés, mais qu’en tant qu’ex-client vous n’y avez plus accès.
MP: De plus, lorsque je supprime mon compte Zak, tous ces documents sont-ils zippés et me sont envoyés par email? Ou dois-je les télécharger manuellement?
Zak: Les documents ne vous seront pas envoyés, vous devez donc télécharger et sauvegarder les documents dont vous avez besoin.
MP: Ah OK, et existe-t-il un moyen de télécharger tous les documents en un seul fichier zip ou autre, au lieu de les télécharger un par un?
Zak: Il n’y a pas d’option permettant de compresser tous les fichiers. Les documents que vous souhaitez conserver en dehors de l’application doivent donc être téléchargés individuellement.
MP: Bon, OK… mais si jamais ça serait bien pratique comme future fonctionnalité de l’app Zak :)
Au final, parce que mon côté Minimalismo gagne souvent ces derniers temps, et surtout car mon compte Zak n’était pas utilisé pour nos dépenses quotidiennes, j’ai décidé de ne télécharger que mes contrats d’ouverture de compte, les justificatifs fiscaux, et les trois derniers mois de relevés bancaires.
Si on avait décidé de clôturer le compte Zak de Mme MP, j’aurais alors pris mon mal en patience et téléchargé un à un chaque document par sécurité.
D’ailleurs, côté app Zak de Mme MP, je fais confiance à nos banques suisses pour ne pas perdre nos données (sachant que les banques en Suisse sont tenues de conserver les données pendant un certain temps), donc je ne télécharge rien en sauvegarde. C’est un parti pris avec lequel je peux dormir sur mes deux oreilles. Surtout que j’ai YNAB comme sauvegarde de toute ma vie financière!
Documentalisto est revenu me chuchoter à l’oreille: “Mais MP, tu sais combien de temps conserver ses documents, notamment ses relevés bancaires en Suisse?! Sauf erreur y’a une durée de conservation des documents de banque que tu dois respecter légalement!”
Une recherche rapide sur Google, et me voilà rassuré par l’Ombudsman des banques suisses. Notamment cet article expliquant comment une personne n’ayant plus ses relevés de comptes a pu demander à sa banque de les lui sortir des archives. Le texte spécifie que les banques elles-mêmes doivent conserver toutes leurs archives pendant dix ans au minimum. Me voilà sain et sauf!
Aparté rien à voir: t’en penses quoi que je m’autodéclare Ombudsman des Mustachians en Suisse, et que mon premier papier (que j’enverrai à toutes les assurances? ou la FINMA :D?) soit à propos d’une interdiction des piliers 3a liés à une assurance vie?!? Ça enverrait du bois j’trouve!
Et toi, t’as opté pour quelle stratégie d’archivages de tes documents bancaires suisses?
]]>Aujourd’hui, on continue l’interview de Pasquale, ce multimillionaire suisse. On va parler de son style de vie et de ses investissements.
MP: “Es-tu FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) aujourd’hui?”
Pasquale: Oui, largement. J’aurais pu m’arrêter à 35 ans avec mon projet des deux immeubles, et m’attribuer un salaire de 2-3x supérieur au salaire moyen suisse. Et ce uniquement via mes rendements passifs immobiliers en Suisse.
MP: “Est-ce que tu as mené une vie frugale à tes débuts? Est-ce toujours le cas aujourd’hui?”
Pasquale: Non, je ne dirais pas que je suis frugal. Je me décrirais plutôt comme un économe “normal”. Je ne me suis jamais trop privé. Un autre adjectif qui me définit bien est “prudent”.
Aujourd’hui, je considère mon train de vie comme plus élevé que la moyenne. Pas au maximum de ce que je pourrais me permettre, mais élevé.
MP: “À quels moments de ta vie es-tu sorti de ta zone de confort?”
Pasquale: À 16 ans lorsque j’ai commencé mon apprentissage. C’était plus de la rigolade là, c’était la vraie vie. L’autre fois où je suis sorti de ma zone de confort, c’est quand j’ai lancé mon entreprise à 24 ans, en bossant toute la semaine y compris le samedi et dimanche. Mais j’aimais ça.
MP: “Comment as-tu trouvé ta passion/voie? Quand tu as commencé, étais-tu animé par une passion pour quelque chose ou simplement par un raisonnement financier?”
Pasquale: “L’appétit vient en mangeant” comme on dit. Ma passion/voie pour l’immobilier s’est développée au fur et à mesure que je l’ai pratiquée.
Comme expliqué plus haut, j’ai choisi cette carrière après avoir su qu’un poste de footballeur en Suisse ne m’aurait pas permis d’y vivre toute ma vie… et aussi par solidarité avec mon père, car je voulais être avec lui et le soutenir dans notre projet immobilier familial (construction de la maison familiale de mes parents).
MP: “C’est quoi la semaine typique d’un multimillionaire suisse, du lundi matin au dimanche soir?”
Pasquale: Ahaha, on ne me l’avait jamais posée celle-ci! Alors, laisse-moi réfléchir. En fait, c’est assez simple.
Du lundi au jeudi inclus, je fais acte de présence dans l’entreprise. Je m’occupe des tâches qui ne me prennent pas la tête. Car je ne m’imagine jamais aller à la retraite comme le commun des Suisses la considère. Je ne pourrais pas tenir plus de deux jours! J’ai trop peur de me faire ch***, j’ai besoin de faire du business, d’avoir un but concret, de construire des choses.
Et du coup, du vendredi au dimanche soir, c’est que des trucs plaisir/passion (restos entre copains, massage, balades).
Et puis au cours de l’année, je prends quelques jours de vacances par-ci par-là. C’est un des privilèges que j’ai toujours recherchés, cette liberté de pouvoir partir quand je le souhaite. Par exemple, dernièrement, on s’est organisé une excursion entre copains à la dernière minute pour aller faire un bout du GR20 en Corse! :)
MP: “Explique-nous l’aspect des femmes dans ta vie pendant ta vingtaine et trentaine. Étais-tu marié ou mettais-tu le focus sur ton business? Ça vaut la peine de se marier avant d’atteindre son objectif financier?”
Pasquale: Dans la vingtaine, c’est très important (en tout cas pour moi!) d’avoir une femme comme compagne, avant même de créer une famille. Le fait d’être en couple te donne un équilibre, et t’évite de perdre ton temps avec des futilités. Un autre conseil de mon expérience, c’est d’avoir des enfants après 30 ans, et pas avant. Car sinon, tu limites ta prise de risque dans la vingtaine, et donc les opportunités qui peuvent se présenter à toi.
En résumé, un homme devrait foncer de 20 à 30 ans pendant qu’il n’est responsable que de lui-même, et prendre tous les risques (mesurés!) à ce moment-là de sa vie.
De mon côté, j’étais donc en couple dans la vingtaine avec la femme qui m’a donné de beaux enfants. Néanmoins, je me suis séparé à 44 ans. Même si ce n’est pas directement lié à mon job, ça a joué un rôle, car quand même, tu prives ta famille de certains moments. Et trop travailler peut distancier un couple.
MP: “Comment as-tu fait pour concilier ta vie de famille et loisirs, avec ton job et la construction de ta fortune? D’un point de vue temps à y consacrer, et aussi argent à y allouer (re. sentiment de privation)?”
Pasquale: On s’est privé par rapport à des choses qu’on n’a pas pu faire parce que je bossais. Par contre, on ne s’est jamais privé de vacances. On en a même pris plus que la normale, comme j’étais patron de ma propre boîte. Et on s’est clairement permis plus de choses, non loin du luxe. C’était un choix de vie conscient.
MP: “Quel conseil donnerais-tu à la jeune génération souhaitant devenir propriétaire en Suisse?”
Pasquale: De pas avoir peur, mais de se méfier des banquiers. Même si t’as pas le choix que d’aller les voir. Mais je recommande de ne pas y aller en étant limité sur les liquidités pour avoir un certain pouvoir de néogotiation, car sinon ils te bouffent tout cru! Et un autre conseil: il ne faut pas que l’accession à la propriété en Suisse résulte en de nombreuses privations de la vie de tous les jours, sinon c’est même pas la peine d’y penser, tu ne seras que malheureux sur le long terme.
MP: “Est-ce que ton appréciation de l’argent / des dépenses a changé? Par exemple, as-tu beaucoup changé ton mode de vie entre ton premier million et le 25ème?”
Pasquale: Avoir de l’argent te rend clairement plus serein. Je voyais ça comme un outil avant, mais la société de consommation fait que t’es toujours en train de calculer quand même. Limite maintenant, je calcule tout le temps, car j’aime ça.
Mais je dirais que ce qui a changé entre maintenant que j’ai 25 millions de CHF de fortune, et avant quand je travaillais, c’est que je freine plus facilement mes dépenses maintenant qu’avant. Avant, j’étais dans le job, j’accumulais du cash sans souci de par mon travail, donc je ne réfléchissais pas trop au potentiel manque d’argent. Alors que maintenant que je freine mon élan de travail, ça m’oblige à freiner le reste, ou en tout cas à y faire plus attention.
"Économise quand t’as les poches pleines, pas quand tu les as vides…" me répétait mon père
MP: “As-tu reçu une éducation financière spécifique? Beaucoup d’explications de concepts dans ton environnement familial? Ou bien tu as vécu la ‘misère’, et n’as pas voulu de ça pour ta vie?”
Pasquale: Zéro éducation. Enfin si, en fait. Mon père m’a toujours dit “Économise quand t’as les poches pleines, pas quand tu les as vides…” Il ne m’a jamais conseillé d’investir. Mais économiser, ça oui, en mode fourmi pour toujours avoir du cash pour manger dans les moments difficiles. Aussi, mon père m’a toujours enseigné que les dettes c’était mal: “Si t’as [de l’argent], t’achètes, sinon, t’achètes pas!” Ce n’est que plus tard que j’ai compris le jeu de l’argent et des dettes, et l’effet de levier possible grâce à la dette hypothécaire en particulier pour l’immobilier.
Si t’as [de l’argent], t’achètes, sinon, t’achètes pas!
MP: “Peux-tu nous lister tous les outils financiers dans lesquels tu investis actuellement? Immobilier? ETFs? Autres? Et avec quels rendements pour chacun? Et dans quelles proportions?”
Pasquale: Mon véhicule d’investissement numéro 1 est l’immobilier en Suisse. Après, j’ai quelques pour cent de ma fortune avec lesquelles je “joue au casino”. Comme par exemple quand j’ai acheté du pétrole en voyant qu’il était à 13USD, et que je l’ai revendu 2 mois plus tard en réalisant 35% de profits.
J’ai bien tenté de diversifier mon portefeuille en allant du côté de la bourse. Sauf que, n’y connaissant pas grand-chose, je suis à chaque fois passé par un intermédiaire. Et les trois fois où j’ai tenté l’aventure, j’ai perdu. Donc maintenant, je n’investis que dans ce que je peux contrôler moi-même sans l’aide d’une tierce personne. Pour ma part, ça veut dire construire des biens immobiliers!
MP: “Est-ce que tu t’es formé spécifiquement dans ces domaines? Si oui, comment?”
Pasquale: Mon apprentissage de l’immobilier s’est fait sur le tas. J’ai appris le maximum en côtoyant toujours des gens plus âgés que moi. J’ai une soif d’apprendre insatiable. Et là où j’ai finalement le plus appris, c’est sur le chantier, en écoutant des gars de 20 ans de plus que moi me racontant les erreurs qu’ils avaient faites, et m’expliquant comment ne pas reproduire les mêmes!
MP: “Où stockes-tu tout argent qui n’est pas dans l’immobilier? Banque? Courtier en ligne pas cher? Banque suisse privée? Tu diversifies, si oui dans combien d’institutions différentes?”
Pasquale: J’ai pas beaucoup de liquidités! :D — car, au fur et à mesure que de l’argent rentre, j’achète de l’immobilier pour le placer. Et aussi des voitures en mode placement (50%), et l’autre moitié en mode plaisir, car j’aime certains véhicules. J’ai juste assez de liquidités pour tourner avec mes dépenses régulières. Si demain, mes revenus locatifs suisses ne rentraient plus, je pourrais tenir une année avec mon mode de vie. Et toutes ces liquidités sont stockées chez une banque suisse “standard”.
MP: Quel est (ou sont) ton investissement le plus éthique et le plus rentable?
Pasquale: L’immobilier.
MP: “Tu te rappelles dans quoi tu as investi dans chaque tranche; i.e. de de zéro à 10k (aka ton tout premier investissement, et avec combien de capital), puis 10k à 100k, puis 100k à 1 million, puis 1 million à 25 millions?”
Pasquale: J’ai investi mon premier capital entièrement dans le terrain pour mon entrepôt de maçonnerie, puis dans le terrain pour ma maison (CHF 120'000).
J’ai investi ensuite CHF 250'000 dans ce projet d’immeuble dans l’Est vaudois. Puis après c’était à chaque fois dans de nouveaux projets immobiliers selon les opportunités.
Et entre chaque investissement, je gardais tout en économies à la banque.
MP: “Niveau gestion du risque à tes débuts, t’étais plutôt du style agressif ‘all-in’, ou bien assez conservateur?”
Pasquale: J’ai toujours été conservateur, réfléchi, et prudent. Quand j’ai acheté mon premier terrain, c’était avec du cash que j’avais. Et quand je prends des risques, ils sont mesurés afin qu’aucun ne puisse me mettre à la rue.
MP: “As-tu adapté la répartition de tes investissements en vieillissant (moins de risque)? Si oui, comment? Si non, prévois-tu de le faire un jour, et si oui, comment?”
Pasquale: Jusqu’à aujourd’hui, j’ai continuellement investi en immobilier en prenant hypothèque sur hypothèque. Mais l’année prochaine, ça va changer, car je vais passer la barre des 50 ans. Je ne ferai plus de placements immobiliers pour du rendement, mais uniquement de la promotion immobilière afin que tout l’argent que je mets, je le récupère à court terme.
Aussi, l’autre axe d’adaptation de ma stratégie de gestion de fortune va être de diversifier toutes mes sources d’hypothèque, afin d’avoir au final un immeuble par établissement financier. Car je ne répèterai jamais assez que certains banquiers sont des connards, et il ne faut jamais avoir tous tes oeufs dans le même panier, car sinon ils ont trop de moyens de pression — pour ne pas dire impoliment qu’ils te tiennent par les co******.
MP: “Quel est l’investissement le plus risqué que tu as fait et qui a vraiment donné une impulsion exponentielle à ta fortune nette? Est-ce que c’est comme le “petit prêt d’un million de dollars” de Donald Trump qu’il a trouvé sur le chemin de son indépendance financière?”
Pasquale: C’était mon premier immeuble à 35 ans, acquis grâce aux CHF 254'000 de fonds propres que j’avais gagnés avec la sueur de mon front!
MP: Question du lecteur suivant. “Avec le recul, quelle est la décision ou technique qui a fonctionné le plus dans ses investissements (si t’en as plusieurs, te gêne pas)? Et celle qui a été la pire?”
Pasquale: Ma technique d’investissement qui a fonctionné le plus est d’y avoir été pas après pas. D’avoir construit de l’immobilier doucement mais sûrement. Je calculais, construisais, voyais que ça marchait, et du coup je continuais régulièrement ensuite. Il ne faut surtout pas être gourmand et vouloir tout, tout de suite.
Ma pire technique d’investissement fut de spéculer sur la valeur d’un terrain proche de chez moi, en étant trop confiant qu’un écart d’offre d’achat de “seulement” CHF 50'000 ne pourrait pas jouer en ma défaveur… Au final, j’ai perdu l’offre contre un acheteur moins têtu, alors que je ne voulais pas laisser passer l’occasion. Donc si tu veux vraiment quelque chose, car c’est une bonne affaire, prends du recul, et saisis l’opportunité.
Ma meilleure technique d’investissement? Y aller pas à pas, sans être gourmand, et laisser le temps faire le reste.
MP: “Si tu recevais entre CHF 10'000 et CHF 100'000 aujourd’hui en tant que trentenaire cherchant une indépendance financière à long terme, où investirais-tu? Et où n’investirais-tu pas? (i.e. dans la conjoncture de 2022)”
Pasquale: Je me lancerais dans l’immobilier de rendement en Suisse, et uniquement en Suisse, car on y a la sécurité politique et une certaine stabilité monétaire. Je n’investirais pas dans les cryptos, car, à mon avis, sans compétence ou délit d’initié, c’est trop risqué pour moi.
Pour t’expliquer pourquoi je n’achèterais pas ailleurs qu’en Suisse, c’est que j’ai tenté l’aventure de l’immobilier en Italie. Et j’ai été victime du taux de change et du pouvoir d’achat des gens qui ne pouvaient pas acheter… Donc pour moi, la valeur sûre c’est l’immobilier en Suisse.
MP: “Tu dirais que ça t’a pris (et encore aujourd’hui) combien de temps par jour/semaine pour gérer tes investissements? Tu le fais toujours uniquement par toi-même?”
Pasquale: Je sous-traite toute la gestion des mes immeubles à une agence immobilière. Et le reste de la gestion de mes investissements — qui consiste à contrôler le paiement des loyers sur mon compte principalement — ne me prend qu'1/2 journée par semaine.
MP: “Tu prends combien de temps pour décider d’un nouvel investissement (analyse, gestion du risque)? Comment tu t’y prends concrètement?”
Pasquale: Avec l’âge et l’expérience, rapidement. Je peux voir si une opportunité d’investissement immobilier en Suisse est bien après y avoir jeté un oeil entre 30 secondes et 15 minutes. Si ça paraît bien, je creuse.
Concrètement, c’est un mix à 50% d’expertise de calcul de rendement, d’expérience, de savoir-faire, et de compétence (type de terrain, que construire dessus), et les autres 50% sont liés à ma connaissance du marché immobilier de la région où l’opportunité se situe.
MP: “As-tu déjà investi en te servant de système financier d’effet de levier (prêt Lombard, hypothèque, etc.)?”
Pasquale: Oui, j’investis uniquement via hypothèque. J’emprunte à 1%, et ça me donne un bras de levier de 30% au minimum.
En moyenne, par opération, je vise du 15-20% de rendement sur fonds propres.
Par contre, je parle bien de mes investissements ici. Car mon côté conservateur fait que ma maison où je vis n’a aucune hypothèque, car je veux être libre. Après, si l’un de mes enfants m’expliquait qu’il comprend les risques d’une hypothèque sur son domicile privé, et qu’il veut se servir d’une hypothèque pour ne pas bloquer son cash et profiter des taux bas actuels pour faire fructifier ses économies ailleurs, alors je le laisserais faire.
MP: “Tu penses quoi des cryptomonnaies? DeFi? Tu investis dedans? Si oui, dans quelles proportions?”
Pasquale: Je pense que sur 100 personnes, y’en a un qui s’y connaît, et que les 99 autres sont des pigeons.
Mais j’aime bien cette idée de finance décentralisée, surtout si ça peut me permettre de dégager le banquier qu’il y a au milieu!!!
Dans la prochaine partie de l’interview avec Pasquale, on va aborder les techniques pour construire sa fortune, les impôts et caisse de pension, les aspects psychologiques et philosophiques de l’argent, et enfin ses erreurs de parcours et les leçons apprises.
C’est pourquoi je me suis dit qu’il fallait que je te partage le boost d’inspiration qu’est l’histoire de Pasquale.
“Mais c’est qui ce Pasquale?”, t’entends-je demander, toi qui tu viens d’arriver sur ce blog.
Pasquale, c’est la fameuse personne dont j’ai parlé à ceux.celles qui sont inscrit.e.s à ma newsletter. Il a 49 ans, et a accumulé CHF 25 millions de fortune nette.
Je l’ai rencontré dans la vraie vie; il est monstre chill, et il aime partager son histoire si ça peut aider d’autres à en tirer des leçons de vie, et aussi à éviter ses erreurs.
Prêt.e?
MP: Hello Pasquale. On arrive enfin à trouver le temps de faire cette interview. Je te remercie de m’accueillir chez toi pour qu’on soit libre de parler chiffres, sans s’inquiéter de la table d’à côté!
Pasquale: Avec grand plaisir Monsieur MP. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre, mais allons-y :)
MP: Ce que j’ai appris en analysant la carrière d’autres personnes, c’est qu’on voit tous notre vie d’un point de vue trop subjectif, trop biaisé. Du coup, je te demanderai de nous décrire ta vie depuis ta naissance jusqu’à aujourd’hui de manière objective et journalistique. Sans essayer d’en tirer quelconque conclusion ou postulat. Après ça, je te poserai des questions plus précises où là, tu pourras être autant subjectif que tu souhaites. Ça joue pour toi?
De 0 à 10 ans
Pasquale: OK, alors, voyons voir… je suis donc fils d’immigré. Je suis né dans une commune de l’Est lausannois.
À l’âge de 4 ans, ma famille et moi sommes rentrés dans le sud de l’Italie. La mère de mon père était malade, et ce dernier lui avait toujours promis d’être auprès d’elle pour la fin de ses jours…
Mon père étant maçon, il a donc lancé son entreprise sur place lorsque nous sommes arrivés.
De mon côté, de 4 à 10 ans, j’ai vécu les plus belles années de ma vie en tant qu’enfant grâce à la liberté que les villages du Sud te procurent.
Néanmoins, d’un point de vue purement économique, ces années étaient dures dans le sud de l’Italie. Mon père avait du mal à se faire payer ses travaux de maçonnerie. C’était un gentil gars… Je me rappelle de sa souffrance de ne pas arriver à tirer suffisamment parti de son entreprise, alors que c’était un sacré bosseur… En l’observant, je me disais que je ne voulais pas devenir comme lui. Je me disais: “Pasquale, quand tu seras grand, tu ne feras pas confiance aveuglément aux gens.”
Si y’a bien un truc que je retiens de ma période de 0 à 10 ans, c’est que j’ai appris à reconnaître les connards!
Voir mon père trimer et ne pas être payé m’a appris à reconnaître les connards!
Ça ne veut pas dire que je ne fais confiance à personne, attention. Car je trouve que je suis foncièrement un “bon type”, c’est juste que j’ai grandi en affûtant mon détecteur d’ondes négatives ;)
De son côté, ma mère était femme au foyer. Elle a pu nous éduquer (à mon avis) de la meilleure manière possible, moi et ma soeur, sans aucune pression de résultats scolaires ou autre. Avec toute cette famille m’entourant, j’ai reçu tout l’amour dont un enfant peut rêver, et j’en suis très reconnaissant encore aujourd’hui.
De 10 à 20 ans
Après 6 ans de galère avec sa propre entreprise de maçonnerie en Italie, nous sommes revenus en Suisse, car la situation économique devenait trop dure.
J’ai développé ma passion pour le foot durant ces années. Si bien que je voulais en faire carrière. Mon rêve se réalisa lorsqu’un club professionnel suisse me proposa un premier contrat de stagiaire! Mais, avec le sérieux qui me caractérisait, je me suis renseigné auprès d’un copain qui lui avait déjà commencé son stage… c’est là que j’ai appris qu’il gagnait moins qu’un apprenti en maçonnerie…
Ma mère avait vu mon père tellement trimé en tant que maçon… elle ne voulait pas que je suive cette carrière. Mais elle ne m’en a pas empêché. Mais pour moi, c’était soi le football, soit la maçonnerie pour pouvoir bosser avec mon père. La raison m’a poussé vers ce métier manuel. Au fur et à mesure de mon apprentissage, j’ai aimé de plus en plus ce job. Mais c’était dur.
J’avais rejoint la même entreprise que celle où mon père bossait en tant qu’employé. On bossait comme des dingues. Et alors que la crise immobilière battait son plein en Suisse au début des années 1990, mon père et moi avions pris le risque de construire notre propre maison. Les taux hypothécaires sont montés jusqu’à 7.75% à l’époque, c’était fou! Mais on a travaillé et travaillé, tous les samedis et les dimanches, et on a pu conserver notre maison. C’était une époque pas facile, mais ça m’a forgé.
De 20 à 30 ans
Après m’être fait la main et avoir appris le métier de maçon, j’ai décidé de faire l’école de contremaître maçon. J’ai obtenu avec succès mon brevet fédéral de contremaître maçon à l’âge de 24 ans (note MP: pour ceux qui ne sont pas du domaine, un contremaître est comme un chef de chantier qui gère et supervise un chantier de construction de A à Z).
Ensuite, c’est là qu’un premier élément déclencheur de ma future fortune est apparu. La vie a fait que je me suis retrouvé hiérarchiquement sous le fils de mon employeur. À part le pouvoir conféré par son titre, ce gars-là n’était pas compétent dans son domaine. Un jour, on s’est engueulé fortement par rapport à un projet.
Je suis rentré chez moi le soir (j’habitais encore chez mes parents), et je me souviens avoir dit à mon père: “Si ce con peut être entrepreneur et gérer une boîte, alors nous aussi on peut!”
Mon père avait alors 48 ans à l’époque, et moi j’avais passé les 25 ans.
Quelques mois après cette engueulade, on a démissionné les deux, et on a monté notre boîte de maçonnerie ensemble!
On ne comptait pas nos heures. On travaillait environ 14-18h par jour, inclus le samedi et dimanche. J’avais la chance que ma femme comprenne ce côté “bosseur” et me soutienne avec ce rythme. Mais au fur et à mesure du temps, de mes expériences, et de mes rencontres professionnelles, j’ai compris que ce n’était pas en travaillant comme un fou de tes mains que tu te pouvais faire fortune.
Néanmoins, c’est grâce au seul travail de mes mains qu’à 28 ans (dans les années 2000 donc) que j’ai pu acheter mon premier terrain, où on y a construit nos dépôts de maçonnerie. Et ça, sans avoir à demander quelconque prêt à la banque — car les banques ne te prêtent pas quand t’es maçon indépendant avec “juste” tes revenus…
De 30 à 40 ans
J’ai ensuite accumulé d’autres fonds propres grâce, d’une part, aux prestations de mon entreprise et, d’autre part, aux économies que je faisais sur certains mandataires, car je gérais les chantiers moi-même. Car oui, les banques reconnaissaient ces heures de mandataires (direction de travaux) comme apport de fonds propres. C’est ce qui m’a permis de construire deux maisons. Une pour y vivre avec ma famille (i.e. mes enfants et moi), et une autre que j’ai louée.
La machine à rendements passifs et récurrents était lancée.
J’ai aussi repris les parts de mon père dans notre entreprise de maçonnerie. Ça l’arrangeait, car il approchait de la retraite, et ça lui a aussi permis une fin de carrière plus sereine. Et moi ça m’arrangeait d’être le propriétaire, niveau nom et réputation pour le relationnel avec mes clients.
C’est à mes 35 ans que le réel élément déclencheur de ma fortune est arrivé…
De par mon métier, je baignais dans l’immobilier jour et nuit. Avec mon père, nous avons construit notre propre entrepôt de maçonnerie, et ensuite, j’ai construit mes deux maisons.
À l’aube de mes 35 ans en 2007, un copain architecte (le même qui nous avait encouragé et fait confiance lorsqu’on s’est mis à notre compte) m’a proposé de rejoindre un consortium de 4 entrepreneurs pour construire deux immeubles dans l’Est Vaudois.
Lorsqu’une opportunité se présente, et qu’elle est intéressante, j’ai tendance à y aller à fond. J’ai donc accepté la proposition de consortium de mon ami, à une condition/proposition: qu’on se lance uniquement à 2 entrepreneurs. Lui et moi. Et non pas à quatre.
Il a accepté.
Tout le monde autour de nous nous disait qu’on était fous de construire dans une région si “reculée” de Suisse romande, que ça ne se louerait jamais, etc.
Mais on était confiant, on avait fait nos recherches et analyses du marché local. On a trouvé un banquier pour nous suivre.
On n’a pas porté attention aux médisants parce qu’on savait ce qu’on faisait. On a construit les deux immeubles. Et on a tout loué en seulement quelques semaines.
En plus, mon copain architecte avait 15 ans de plus que moi, donc je voulais tirer parti de cette opportunité pour apprendre un maximum de son expérience. C’était un mentor en quelque sorte, voire un grand frère (nous sommes encore très amis aujourd’hui).
Ce fut l’élément déclencher qui m’a fait changé d’état d’esprit concernant ma fortune. Travailler comme un dingue, c’est bien. Ça t’apprend la réalité du terrain. Mais une fois que t’as compris ça, alors le passage à l’effet de levier des hypothèques est le prochain cap.
La machine était lancée. Depuis ce premier projet immobilier de rendement en Suisse, on a pu hypothéquer et réhypothéquer. C’est le premier million quin te fait décoller. Ensuite, les banques sont d’accord de te suivre, car tu peux mettre tes immeubles en garantie. D’ailleurs, toutes mes hypothèques sont liées à mes immeubles, et rien n’est lié à mon entreprise afin de ne pas la mettre en danger.
C’est le premier million qui te fait décoller. Après, ça devient facile [avec les banques].
De 40 à aujourd’hui (i.e. 49 ans)
Entre la fin de ma trentaine et jusqu’à mes 45 ans, j’étais à fond dans mon entreprise en tant qu’administrateur/directeur.
Et en parallèle, j’ai continué de construire des immeubles avec un effet boule de neige sur mes rendements locatifs mensuels.
Si ça ne tenait qu’à moi aujourd’hui, je ne ferais plus que de la promotion immobilière. Et plus de chantiers. Mais mes employés sont un peu comme ma famille, et je ne peux pas m’imaginer fermer la boîte. Donc je la garde.
Par contre, depuis 5 ans, je suis beaucoup plus passif dans ma société. Je m’occupe principalement des mes immeubles à titre privé, et d’amener mon côté relationnel et business à ma société au niveau du contact avec nos clients. Et je recentre notre métier sur des projets où on fait la promotion globale des biens, car c’est là où il y a encore possibilité de faire de la marge.
En pensant à tout ce qu’on vient de discuter, la seule chose que je voudrais mettre en exergue c’est que oui, j’ai une fortune théorique d’environ 25 millions de CHF aujourd’hui, et que oui, je brasse du cash qui fait certainement rêver. Mais tout ce cash, à la base, il vient de mes mains de maçon. C’est pas arrivé du jour au lendemain sur un plateau.
MP: Wow, quel parcours de vie!! J’aurais quelques enseignements à tirer de toute cette histoire, mais je les détaillerai en fin d’article. En attendant, passons aux questions des lecteurs.rices., que j’ai groupées par thème.
MP: “Quelle est ta profession et penses-tu qu’actuellement, si quelqu’un entre dans la même profession, il sera capable d’avoir la même fortune que toi à ton âge?”
Pasquale: Avec le recul que j’ai, être maçon et/ou administrateur est très difficile, pour trois raisons:
MP: “Connaître le français et/ou l’allemand fut clé dans ta réussite, ou bien?”
Pasquale: La langue n’a pas joué, non.
Par contre, ce qui a joué un rôle clé à ce niveau fut mes compétences en communication et en relations humaines. C’est beaucoup plus important dans mon métier que les langues que tu parles.
D’un point de vue plus personnel, l’anglais me manque socialement, car pour moi c’est un signe “d’ignorance”. C’est ce sur quoi j’aimerais travailler un jour.
MP: “À quel moment as-tu décidé d’arrêter de travailler pour une entreprise (alors qu’avant, tu avais besoin d’un salaire garanti)?”
Pasquale: C’est la vie qui m’a fait suivre ce chemin via un conflit avec le fils de mon patron de l’époque. C’était une personne qui voulait être chef, mais n’en avait pas les compétences. Il avait été forcé par son père à reprendre l’entreprise familiale… sans le bon état d’esprit entrepreneurial qui va avec. Le clash avec cette personne a fait que j’ai lancé mon entreprise.
MP: “As-tu pu faire fortune entièrement en Suisse, ou as-tu également dû compter sur le commerce/clientèle à l’international?”
Pasquale: Uniquement et entièrement en Suisse oui. Et uniquement via le bras de levier de l’immobilier.
MP: “As-tu lancé ton entreprise avec l’intention de la faire croître jusqu’à atteindre plusieurs millions de francs suisses?”
Pasquale: Pas du tout! Je n’avais pas d’objectif spécifique. J’ai tout fait au fur et à mesure du temps et des opportunités. L’argent n’a jamais été mon but premier. J’aimais construire des trucs, et laisser une trace. Je ne me suis jamais dit: “Mon objectif dorénavant est de faire un maximum d’argent!”
Enfin, si j’y repense, j’avais quand même un objectif dans mon subconscient. Je recherchais l’indépendance pour cette liberté qu’elle t’apporte. C’est ce que je répète à mes enfants depuis leur plus jeune âge: “La vraie richesse, c’est la liberté!”
La vraie richesse, c’est la liberté!
MP: “As-tu rencontré de nombreux obstacles pour faire des affaires en Suisse? Si oui, lesquels? Lequel fut LE plus important, et comment l’as-tu surmonté?”
Pasquale: Hmmm, bonne question. Je dirais que le plus dur fut d’être fils d’immigré italien, mais c’était peut-être aussi ma force. Beaucoup de vieux vaudois “de souche” se tardaient de pouvoir rigoler que je me plante. J’ai surmonté ça en bossant dur et en étant plus sérieux que les autres.
Dans la prochaine partie, on va aborder le style de vie et les investissements de Pasquale.
Crédits photos: Pexels & Google Maps
]]>Mais tou.te.s hésitent en voyant qu’ils vont y perdre des milliers ou des dizaines de milliers de CHF en clôturant leur 3ème pilier assurance vie…
Ayant été victime de cette arnaque (désolé, je peux pas appeler ça autrement!) à deux reprises… je ne peux que comprendre leurs énervements et questionnements.
Ça commence toujours comme ça:
Salut MP! J’ai une question concernant ma police d’assurance vie que j’ai avec Helvetia. Il s’agit d’un plan de garantie, prévoyance liée (pilier 3a). J’ai commencé à investir CHF 6'768 par an depuis 2016, et le contrat se termine en 2051. Une partie du contrat est investie dans des produits dérivés incompréhensibles, mais au moins tout ne dort pas sur un compte épargne ne rapportant rien.
La garantie en cas de vie s’élève à CHF 173'020. Selon tes conseils, j’ai demandé quelle serait la valeur de rachat et voici ce qu’ils m’ont transmis: “Valeur de rachat = CHF 15'378.87, et avoir du compte d’encaissement = CHF 564.00 (versement total en cas de rachat: CHF 15'942.87)”
Vu que j’ai déjà versé CHF 40'608, ça voudrait dire que je perdrais plus la moitié du montant investi… du coup je me pose la question si ça vaut vraiment la peine de clôturer ce 3ème pilier, et de transférer la valeur de rachat sur un compte pilier 3a VIAC avec la stratégie Global 100. T’en penses quoi?
Et ma réponse est toujours la même: fais uniquement confiance aux maths et aux données, et surtout pas à ton aversion humaine à la perte d’argent.
Par chance, l’assurance du lecteur ci-dessus lui a fourni un document montrant différents scénarios possibles de la valeur de rachat de son 3ème pilier assurance vie à terme (i.e. en 2051):
Je précise que ces chiffres sont valables tant que la prime du 3ème pilier assurance vie de CHF 6'768 est payée chaque année jusqu’en 2051.
L’autre option de notre lecteur est de casser son contrat Helvetia, de récupérer uniquement la valeur de rachat, et d’investir ce montant (ainsi que toutes les futures primes) dans un 3ème pilier VIAC investi en ETFs mondiaux (via la stratégie VIAC Global 100).
Si on pose les chiffres, on obtient:
Je mets toutes ces données dans mon tableur “Calcul d’intérêts composés”, et voici ce que ça nous sort en prenant les mêmes rendements boursiers que la simulation du pilier 3a Helvetia:
[1] S’il te reste vraiment CHF 0 en 2051, c’est que tu auras d’autres préoccupations genre une troisième guerre mondiale, et que plus rien ne tournera rond. Dans ce cas, je ne pense pas que ton 3a sera un grand souci. Dans un monde plus équilibré où tu aurais économisé CHF 212'214.87 (15'942.87 + 6'768 x 29), et où tu partirais à la retraite en 2051 en plein milieu du plus gros krach boursier du 21ème siècle, on pourrait imaginer que ton 3ème pilier VIAC ne vaille plus que la moitié voire le quart (dans le pire des cas) de ton montant investi, soit environ CHF 111'000 (si divisé par 2), ou CHF 53'000 dans le scénario catastrophe divisé par 4.
La réponse à la question “clôturer mon 3ème pilier assurance vie ou pas” est limpide à mes yeux en regardant ce tableau:
Données en 2051 | 3ème pilier assurance vie Helvetia | 3ème pilier VIAC Global 100 | Différence si choix VIAC |
---|---|---|---|
Garanti | CHF 173'020 | CHF 0 (ou plutôt CHF 53'054) |
-CHF 119'966 |
Rendement 5.38% | CHF 497'532 | CHF 797'074 | +CHF 299'542 |
Rendement 6.35% | CHF 612'052 | CHF 1'002'005 | +CHF 389'953 |
Rendement 7.06% | CHF 714'627 | CHF 1'188'489 | +CHF 473'862 |
Si j’étais le lecteur qui m’a envoyé l’email plus haut, je passerais dès aujourd’hui chez VIAC avec pilier 3a investi en stratégie Global 100, et résilierais avec un grand sourire mon 3ème pilier Helvetia “Plan de garantie — Prévoyance liée”.
Je te précise un point important tout de même: je prendrais cette décision car mon profil de risque est assez élevé, et que je peux très bien dormir avec tout mon 3ème pilier investi à 100% en bourse. Ceci en sachant qu’au pire des cas je pourrais toujours compter sur mon 1er et 2ème pilier, et surtout (!), sur ma capacité à rebondir et générer de nouveaux revenus.
Et je peux comprendre que ce n’est pas le cas de tout le monde, et que certain.e.s ont besoin de plus de garanties concernant l’argent de leur épargne privée pour leur retraite.
Et toi, tu t’es déjà fait avoir en prenant un 3ème pilier mixte lié à une assurance vie? Si oui, tu vas faire quoi après la lecture de cet article?
Crédit photo en-tête: Mikhail Nilov de Pexels
]]>Lors de ma dernière publication concernant la meilleure banque suisse gratuite, un lecteur — merci Jimmy! — a vu que ça me dérangeait un peu de ne pas pouvoir déposer du cash gratuitement avec neon.
Du coup, il m’a répondu en commentaire:
Il est possible de déposer son cash gratuitement sur ton compte neon! Il suffit d’acheter une recharge Twint à la Coop => transfert d’argent vers ton compte neon => c’est sur ton compte neon en quelques heures voir 1 jour maximum ;)
Joli hack!
Et surtout, ça rend la solution encore mieux que toute autre banque, car les Coop sont environ 3x plus présentes sur le territoire suisse que tout autre banque suisse :)
Et en creusant la FAQ de TWINT, je me suis rendu compte que le réseau est encore plus étendu que les simples Coop, car on peut acheter ces recharges TWINT (aussi appelés codes de crédit TWINT) à la Poste suisse, dans les supermarchés Coop, chez Coop Brico+Loisirs, et aussi chez Coop City (alimentaire et non alimentaire).
La nouvelle de Jimmy tombait bien, car j’avais une visioconf de prévue avec l’un des co-fondateurs de neon pour échanger sur leurs futures fonctionnalités. Je lui ai parlé de ce hack, et sa réponse fut rapide:
Trop bien! C’est super intelligent comme manière d’utiliser le système TWINT pour contourner le fait que le dépôt d’espèces sur ton compte neon soit payant via la Poste normalement! Je vais en parler à mon équipe qui gère la FAQ afin de voir si on pourrait pas rajouter une ligne à ce sujet :) Merci à Jimmy en tout cas!
En discutant plus longuement de cette solution, il m’a indiqué que je devrais tout de même vérifier la limite d’argent maximum que quelqu’un peut déposer, car il devait bien y en avoir une si TWINT voulait rester dans les règles contre le blanchiment d’argent.
Jimmy à la rescousse de nouveau: “Hello MP :) J’ai Twint Prepaid, et j’avais pu recharger maximum CHF 2500/jour dessus, mais sur leur site la limite semble être passée à CHF 1'500/jour. Et il y a aussi un plafond à CHF 5'000/année (cf. la FAQ TWINT) pour les recharges. Ainsi qu’une autre limite de CHF 5'000/année de déversement de ton crédit TWINT (argent qui peut venir de tes propres recharges, ou bien d’autres personnes qui t’ont payées via TWINT) vers ton compte bancaire.”
C’est toujours mieux que rien! Et ça devrait être largement suffisant pour nos besoins avec Mme MP.
Je vais donc de ce pas aller modifier mon comparatif de la meilleure banque suisse online gratuite, et rajouter ce point bonus pour neon :)
Et encore merci à toi Jimmy pour ton commentaire très utile pour la communauté Mustachian suisse!
]]>Dis MP, que penses-tu de MoneyPark pour une nouvelle hypothèque ou pour un renouvellement?
Alors écoute, à l’époque où ils s’appelaient encore DL, j’avais été les voir pour notre achat immobilier en Suisse. Mais comme j’avais déjà été voir plusieurs banques moi-même auparavant, le conseiller m’avait dit qu’il était préférable que je continue mes recherches seul. Car le risque était que mes dossiers soient présentés deux fois à la même institution, mais pas forcément à la même personne, et ça risquait de créer des doublons et autres confusions.
Du coup, je ne les ai jamais utilisé moi-même. Mais le rendez-vous que j’avais eu à l’époque m’avait bien plu en terme de compétences du conseiller.
Et comme je vais devoir renouveller mon hypothèque suisse dans quelques années, je commence déjà à préparer le terrain. Et plutôt que de garder toutes ces informations précieuses pour moi-même, je me suis dit que j’allais demander aux lecteur.rice.s du blog s’ils avaient des retours d’expérience, et en faire un article consolidé. Je te partagerai mon avis sur Moneypark en fin d’article.
Mon achat concerne une maison de 200 m2 en Argovie pour CHF 750'000 sans les frais de notaire.
C’était une nouvelle hypothèque, prise en novembre 2016.
Les coûts de MoneyPark furent de CHF 0, sans utilisation d’offre spéciale comme celle de neon ou autre.
J’ai pris une hypothèque suisse de durée fixe sur 10 ans (MoneyPark ne m’a pas conseillé du LIBOR/SARON). Le taux hypothécaire final obtenu fut de 1.05%, alors que le taux hypothécaire moyen du marché suisse était d’environ 1.9% à l’époque.
Mon hypothèque est en 2 tranches sur 10 ans chacune.
Enfin, MoneyPark m’a proposé une seule offre (la plus avantageuse).
J’ai retiré mes 2ème et 3èmes piliers pour l’achat.
Et j’ai choisi un amortissement indirect via un pilier 3a lié à une assurance vie (c’était la condition de Allianz Suisse).
Mon prêteur hypothécaire était Allianz Suisse.
Comme nous avons signé notre contrat pour le prêt hypothécaire en 2016, je ne peux pas vraiment dire si les coûts que MoneyPark facture étaient les mêmes qu’aujourd’hui.
Je sais que le courtier de notre maison avait un accord avec MoneyPark, et pour cela ils ne nous facturaient pas de frais.
Mais nous avons également demandé à MoneyPark si nous devions les payer pour leurs services. Et ils ont dit “Non” parce qu’ils reçoivent une commission d’Allianz Suisse pour l’apport de nouveaux clients. Nous nous sommes donc dit que c’était la façon dont leur modèle économique fonctionnait.
Il serait peut-être utile de demander à MoneyPark comment cela fonctionne aujourd’hui. Je suis presque sûr qu’ils reçoivent toujours une commission pour la recommandation de nouveaux clients.
J’ai acheté deux appartements en deux fois, respectivement de 135 m2 et 115 m2, dans le canton de Vaud.
C’était à chaque fois des nouvelles hypothèques. Mes achats ont été réalisés en juin 2015 et janvier 2021.
J’ai eu un prix préférentiel de CHF 500 seulement chez MoneyPark grâce à ma société (Nestlé).
Concernant le montage, un peu complexe, il s’est fait via 8 (!) différentes tranches pour chaque achat, mais essentiellement en taux fixe sur 10 ans (MoneyPark ne m’a pas conseillé du LIBOR/SARON).
Les taux hypothécaires finaux obtenus furent de 1.87% et 0.97% (les taux du marché étaient assez similaires).
Et MoneyPark nous a proposé qu’une seule offre hypothécaire chaque fois, la plus avantageuse.
J’ai retiré mon 2ème pilier pour les achats.
Pour l’amortissement, j’ai choisi l’amortissement indirect via un pilier 3a lié à une assurance vie. Pour les deux appartements. Malgré tes conseils, j’ai préféré choisir l’assurance vie pour mon mari aussi, car s’il arrive quelque chose à l’un ou à l’autre, une personne ne pourra pas payé les hypothèques pour les deux biens. Après de longues réflexions et débats argumentés avec notre conseiller financier, j’ai choisi la solution PAX pilier 3a de Crédit Agricole next bank.
Au final, je recommande MoneyPark à 100%, car c’est une équipe de confiance et très pro. Le coût de leurs services te fera gagner énormément de travail, et tu obtiendras probablement de meilleures conditions que si tu allais voir les banques toi-même.
J’ai acheté une maison de 170 m2 à Vernayaz en Valais. Le prix d’achat sans les frais de notaire était de CHF 820'000 + CHF 25'000 pour l’installation de panneaux solaires.
C’était donc pour une nouvelle hypothèque. Mon achat s’est déroulé en septembre 2021. J’ai payé les services de MoneyPark CHF 490 grâce à l’offre partenaire de la néobanque suisse neon.
Mais pour finir, je n’ai pas souscrit mon hypothèque via MoneyPark… je te partage tous les détails ci-dessous.
L’hypothèque que j’ai obtenue via un contact privé était à 1.05%, comparé à 1.11% avec l’unique meilleure offre que pouvait me fournir MoneyPark — le tout auprès de la même banque!
J’ai retiré tout mon 3e pilier suisse, et j’ai du insister pour retirer une partie de mon 2e pilier, et mettre le reste en gage afin de diminuer le coût mensuel pour un faible impact sur ma retraite.
Je suis donc un tout nouveau propriétaire suisse. J’ai contacté Moneypark pour faire mon hypothèque et mon expérience à plutôt été mauvaise dans son ensemble.
Il y a eu 4 phases chez eux:
Phase 1
Février 2021: prise de contact pour estimer le montant du bien que je pouvais m’offrir. Bon contact et j’ai appris plein de chose auprès de ma conseillère.
Phase 2
Septembre 2021: on a trouvé le bien de nos rêves. Je recontacte donc MoneyPark pour qu’il confirme à l’agent immobilier que le bien était bien dans le budget. Là aussi, ils ont été très efficace et en moins de 24h le bien était définitivement réservé auprès de l’agent immobilier. C’est après que ça a commencé à se se dégrader.
Phase 3
Toujours en septembre 2021: pour la recherche d’hypothèque, je lui précise bien que je n’aimerai pas faire d’assurance vie mixte pour le pilier 3a d’amortissement indirect (j’ai bien relu la page 302 de ton livre plusieurs fois!) Je suis également arrivé avec un plan d’amortissement bien précis (mélange de pilier 3a et d’amortissement direct). La conseillère n’a plus été très à l’écoute à partir de ce moment-là. Elle a fortement insisté sur les bienfaits des assurances vie mixte… Ensuite elle m’a trouvé une hypothèque. Ce fut un certain soulagement, car notre capacité financière n’était que de 35% et peu d’établissements acceptent un taux si haut. Les conditions de sa proposition hypothécaire suisse étaient:
Comme il s’agit d’un gros sujet, j’ai également contacté la cousine de ma compagne qui travaille dans l’immobilier. Elle m’a également trouvé une hypothèque, meilleure que celle de Monepark, aux conditions suivantes:
Je tiens à préciser que ces 2 offres sont auprès de la même banque (!), à savoir, la banque cantonal du Valais.
Et tu vois le taux de 1.11%? Et bien le 0.01%, à mon avis, c’est le bonus pour MoneyPark…
Phase 4
Donc clairement, je choisi l’offre de la cousine. Lorsque je préviens MoneyPark que je ne choisi pas leur offre, la conseillère me dit que je vais devoir payer des pénalités (WTF!). Je lui ai renvoyé les conditions du contrat, et elle a finalement décidé de ne pas entré en conflit avec moi. A ce jour je n’ai toujours pas reçu la facture de frais de base non plus (50% de rabais en passant par neon).
Voila pour mon expérience. Je vais également publier un article plus détaillée sur mon blog jefaisconstuire.ch, mais clairement mon expérience aura plus d’impact sur ton blog :) (encore merci pour ce dernier d’ailleurs!)
J’ai effectivement de l’expérience avec Moneypark. Et je n’ai jamais conclu avec eux pour les raisons suivantes:
J’ai acheté un appartement de 120 m2 à Freienbach dans le canton de Schwytz. Le prix de vente sans frais de notaire était de CHF 1'190'000.
L’hypothèque prise était une nouvelle (i.e. pas un renouvellement). C’était en avril 2020. Et j’ai payé environ CHF 2'000 de frais à MoneyPark (je n’ai pas utilisé d’offre promotionnelle).
J’ai choisi une hypothèque à taux fixe sur 10 ans, avec un taux hypothécaire de 0.79% (MoneyPark ne m’a pas conseillé du LIBOR/SARON). À l’époque, la moyenne du marché était d’environ 1.10%.
MoneyPark m’a proposé deux offres, et j’ai choisi celle qui me paraissait la meilleure.
J’ai opté pour un 50-50 entre amortissement direct et amortissement indirect. Pour ce qui est de l’amortissement indirect, je suis parti avec un pilier 3a lié à une assurance vie chez SwissLife.
L’institution financière chez qui on a pris notre hypothèque est la caisse de pension ALSA PK.
Au final, j’ai été satisfait de MoneyPark. Ils ont été compétents et disponibles.
Je suis en plein dans le renouvellement d’hypothèque. Pour moi c’est un peu différent, car maintenant j’ai quitté la Suisse pour m’établir à l’étranger. Et j’ai pas mal de problème pour trouver une banque qui est d’accord de renouveler mon hypothèque. J’ai contacter MoneyPark et HypoPlus de Comparis. HypoPlus avait de meilleures propositions si je restai en Suisse.
Le bien immobilier suisse dont on parle est un un appartement en PPE de 78 m2 à Promasens dans le canton de Fribourg. Je l’ai payé CHF 350'000 hors frais de notaire.
C’était donc pour un renouvellement en octobre 2021 dernier que j’ai contacté MoneyPark.
Je ne les ai pas payé, car on n’a pas trouvé de solution.
Ma demande était pour une hypothèque à taux fixe sur 10 ans. La proposition de taux hypothécaire de MoneyPark était de ~1%, et HypoPlus de Comparis me proposait 0.80%.
Au final, je compte me dirigé vers la proposition d’HypoPlus de Comparis qui me recommande la Banque du Léman (avec laquelle je suis en discussion actuellement).
J’ai acheté une maison de 120 m2 dans le canton de Saint-Gall avec un prêt hypothécaire de plus de CHF 400'000.
Il s’agissait d’un renouvellement d’hypothèque suisse dans mon cas. C’était en janvier 2018. J’ai payé environ entre CHF 200 et CHF 400 de frais uniques à MoneyPark.
Je souhaitais une hypothèque à taux fixe sur 10 ans. MoneyPark ne m’a pas recommandé d’hypothèque LIBOR/SARON.
Pour finir, le taux hypothécaire que j’ai obtenu était de 1.5%. C’était une offre très compétitive pour l’époque. C’était pour une hypothèque avec une seule tranche sur 10 ans (MoneyPark ne m’a pas conseillé du LIBOR/SARON).
J’ai demandé plusieurs variantes à MoneyPark (remboursement annuel, annulation facile, etc.). Au final, j’ai choisi le modèle recommandé par MoneyPark (plus de détails ci-dessous).
Je n’ai pas retiré mon 2e pilier ni mon pilier 3a.
Pour l’amortissement, MoneyPark m’a convaincu de signer 3 contrats: 1 pour le prêt hypothécaire, 1 pour un contrat d’assurance vie, et 1 pour une assurance ménage et vie privée. Cette combinaison de 3 contrats a permis d’obtenir ce taux attractif.
On a signé chez Allianz Suisse.
Pour conclure, mon expérience avec MoneyPark fut mitigée:
Fort de cette expérience, si je devais recommencer ce processus aujourd’hui, je préfèrerais aller vers un service de comparaison de crédit “pur” (HypoPlus, hypotheke.ch, …) et me concentrer davantage sur les options que je veux vraiment avoir. Car en fin de compte, tu échanges la commodité avec ls contrats à long terme, vs. plus de travail pour des renouvellements constants avec des contrats à court terme.
J’ai acheté un appartement (sur plan) en PPE pour une livraison prévu durant cet été 2022. Il fait 120 m2, se situe à La Neuveville (canton de Berne), et m’a coûté CHF 850'000 hors frais de notaire.
C’était donc pour une nouvelle hypothèque que j’ai fait appel à MoneyPark en septembre 2021 dernier. J’ai payé un forfait fixe de CHF 980 (je n’ai pas utilisé d’offre promotionnelle).
Mon but était de trouvé une hypothèque à taux fixe sur 10 ans. MoneyPark ne m’a pas conseillé du LIBOR/SARON.
J’ai obtenu un taux hypothécaire de 1.06% via MoneyPark. Le taux hypothécaire moyen du marché était de 1% à l’époque.
MoneyPark m’a proposé 3 offres.
J’ai seulement nanti mon 2e pilier à hauteur de CHF 40'000 pour cette acquisition. Et je suis parti sur un amortissement indirect via un contrat de pilier 3b chez Allianz, lié à une assurance vie. Et j’ai pris mon hypothèque à la Raiffeisen.
Je n’ai pas eu le choix dans le montage du dossier concernant le pilier 3b, pour qu’il soit viable d’un point de vue risque décès!
Le produit d’Allianz est Balance Invest, et la prime périodique est scindée en 2:
Je suis conscient que cette assurance vie est le point négatif du montage financier par le fait que je sois lié, mais le calcul long terme et les avantages fiscaux par le nantissement de ma LPP (qui me permet de conserver tout ce que j’ai acquis à ce jour pour la retraite et l’économie fiscale), et pas besoin de toucher non plus à mes piliers 3a ont un impact fort; ce montage me permettra aussi d’acquérir un second bien ou une résidence principale plus grande à échéance dans 5 ou 10 ans, tout en conservant ce bien.
Au final, j’ai trouvé un très bon service et accompagnement de DL MoneyPark Neuchâtel. Ce fut un gain de temps, car ils vont là où le dossier passera, et négocie pour toi à la banque.
J’ai acquis une ancienne maison de 200 m2 à Sion dans le canton du Valais. Je l’ai payée CHF 1'950'000 hors frais de notaire.
L’achat s’est déroulé en avril 2020. J’avais besoin à l’époque d’une nouvelle hypothèque.
J’ai consulté MoneyPark, mais je ne suis pas parti avec eux au final, car ma banque (le Crédit Suisse) m’a proposé une meilleure offre. MoneyPark, si je me souviens bien, m’a mis en contact avec la BKB (Berner Kantonalbank) qui avait une bonne proposition (l’unique présentée par MoneyPark d’ailleurs), mais pas aussi bonne que le CS. C’est évident qu’il est beaucoup plus facile de traiter avec des personnes qui te connaissent — i.e. le Credit Suisse dans mon cas — et c’est sûrement la raison pour laquelle la proposition était meilleure dès le début de la discussion. Et je n’ai donc payé aucun frais à MoneyPark.
Concernant l’hypothèque au CS en tant que telle, j’ai pris une tranche fixe sur 10 ans, et une autre fixe sur 5 ans. Le Crédit Suisse m’a proposé un contrat à 0.69% pour l’hypothèque à taux fixe sur 10 ans, et 0.67 pour l’hypothèque à taux fixe sur 5 ans. En comparaison, les taux hypothécaires du marché tournaient entre 0.80% et 1.00%.
Je n’ai pas retiré mon 2e pilier ni mon pilier 3a. Et j’amortis mon hypothèque directement en effectuant un versement annuellement.
Si j’avais un conseil à donner à toute personne qui se lance dans l’achat d’un bien immobilier en Suisse, c’est de faire le tour du marché, ne pas avoir plus de 50 ou 55 ans, et de n’être jamais retraité ;) Ta capacité de remboursement étant jugée par tes revenus (et leur régularité).
Il y a dix ans, j’ai acheté un appartement en PPE de 115 m2 à Assens (Vaud). Le prix d’achat ne veut plus dire grand-chose, car le marché est bien monté en 10 ans. Mais pour les curieux, j’ai payé cet appartement CHF 710'000 en 2012.
Je suis justement en train de renouveler mon hypothèque, et je pense choisir MoneyPark mais rien n’est encore signé.
Leurs frais sont normalement de CHF 490, mais merci pour l’info, je viens de m’inscrire chez neon, et je vais demander le rabais de 50% chez MoneyPark! Merci pour le tuyau, je te dois une pizza sur ce coup-là :)
Je pense partir sur une hypothèque à taux fixe sur 10 ans. J’ai déjà eu un 1er entretien gratuit avec eux, et ils ne poussent pas le SARON. C’est moi qui ai demandé, mais ils ne le conseillent pas dans mon cas. En revanche, ils font un point sur la prévoyance (ce qui est très bien) et proposent des optimisations fiscales avec une assurance vie liée, ou des rachats LPP (dans mon cas, ça sera sans).
Pour l’instant, le taux hypothécaire proposé par MoneyPark est de 0.94% sur 10 ans, avec nantissement de mes piliers 3a existants, et amortissement maximum de façon indirecte via un pilier 3a bancaire. En comparaison, pour une hypothèque fixe sur 10 ans, UBS me propose 1.30% et la Raiffeisen 1.24% (tu sais ceux qui roulent en Porsche ^^). VZ quant à eux me proposent 1.10% et environ 0.70% en SARON.
Je suis encore en cours de discussion avec eux actuellement, mais la décision va se prendre tout bientôt car je dois renouveler mon hypothèque en 2022.
Comme dit plus haut, pour ce renouvellement, je ne retire ni mon 2e ni mon 3e pilier. Par contre, je dois nantir mes piliers 3a. Mais bon, c’est mieux qu’en en 2012 où j’avais eu droit à la totale… pilier 3a lié à une assurance vie. Je sais, c’est pas bien, mais t’avais pas encore ton blog à l’époque… Mais le but est de la faire sauter l’assurance vie liée une fois le renouvellement hypothèque fait. J’avais signé (et suis donc encore sous leur contrat) avec l’UBS en 2012…
J’ai acheté un appartement nouvellement construit dans une PPE à Nyon dans le canton de Vaud. L’appart est un 3.5 qui fait environ 100 m2, avec 16 m2 de balcon. Je l’ai payé CHF 945'000.
C’était notre toute premier achat, donc toute première hypothèque. On a fait appel à MoneyPark de mai 2020 (contrat signé avec Moneypark) à mai 2021 (facture reçue de Moneypark). On a emménagé dans notre nouvel appartement en mai 2021, qui était aussi le mois où notre hypothèque a commencé. On a payé MoneyPark CHF 980 TTC. Ce montant comprend environ 30 à 40 emails et/ou conversations téléphoniques avec mon conseiller, et 3 ou 4 réunions d’environ 1 heure chacune.
On a fini par choisir une hypothèque à taux fixe sur 10 ans à 0.92%, en une seule tranche. Comme les taux hypothécaires sont bas, le conseiller a recommandé un prêt à terme fixe plutôt que du LIBOR/SARON, ce que j’ai accepté sans réserve.
Au moment où nous avons fixé le taux à 0.92%, le taux hypothécaire moyen du marché (10 ans à échéance fixe) se situait entre 1 et 1.10% (comme indiqué sur le site “Bon à Savoir”).
Le truc cool est qu’on a reçu plusieurs offres de la part de MoneyPark:
A l’époque, nous n’avions pas de 3ème pilier, et nous n’avons pas retiré notre 2ème pilier. Il y a cependant un gage de CHF 35'000 sur mon 2ème pilier au cas où nous ne pourrions pas payer nos amortissements. La banque a également demandé une assurance vie de minimum CHF 120'000 pour moi, afin que ma femme puisse garder l’appartement avec son salaire.
On a donc choisi une stratégie d’amortissement indirect via le 3ème pilier de La Baloise pour un montant de CHF 10'500 / an. Le montant maximum restant d’environ CHF 3'266 (6'883 x 2) a été placé dans un 3ème pilier VIAC. J’ai refusé de signer un pilier 3a lié à une assurance vie, car je n’étais pas à l’aise avec les produits. J’ai pris une assurance vie privée avec La Vaudoise qui coûte environ CHF 350 / an pour couvrir CHF 200'000 en cas de décès.
Si ça t’intéresse, voici les détails de notre amortissement:
La banque émettrice de notre hypothèque est la SoBa Bâloise Bank.
Si à ce jour je devais donner un conseil à un ami concernant MoneyPark, je lui dirais que lorsque nous avons décidé d’acheter notre appartement, nous savions que nos ressources financières étaient bonnes mais loin d’être excellentes. Nous disposions des 20% (+ 5% pour les autres frais) requis pour l’achat de notre nouveau logement, et d’un salaire combiné de CHF 190'000 brut (ce qui était largement suffisant). Cependant, à l’époque, ma femme était en contrat à durée déterminée, et les banques ont refusé de prendre en compte son salaire. Ma propre banque (BCV) a accepté un prêt de CHF 650'000… on avait donc un manque d’au moins CHF 100'000.
Comme nous devions assurer l’appartement que nous voulions dans un court délai (nous n’avions pas beaucoup de temps pour cela, et nous n’avions pas de confirmation de prêt à ce moment-là), un de mes collègues m’a recommandé son propre conseiller chez Moneypark que j’ai appelé. Après avoir examiné nos ressources, le conseiller m’a dit qu’il était en mesure de trouver le prêt requis en tenant compte uniquement de mon salaire, mais à un mauvais taux (il m’a annoncé à l’époque un taux entre 1.4 et 1.5%). Il était cependant confiant de trouver un meilleur prêt si on lui donnait plus de temps (nous avions 1 an pour trouver de meilleures conditions). En moins d’une semaine, afin de sécuriser notre réservation auprès du promoteur immobilier, notre conseiller Moneypark a pu trouver un prêt de première confirmation auprès de la BCV (c’était assez drôle que ce soit auprès de la BCV…). Il a ensuite trouvé des conditions plus intéressantes auprès d’autres banques et nous avons pu acheter notre appartement à un bon taux (nous avons finalement pris un prêt de CHF 780'000 à 0.92%).
Sans l’aide de ce conseiller, nous n’aurions pas acheté l’appartement dans lequel nous vivons maintenant (et je dois dire que nous ne regrettons pas du tout notre choix). Pour les personnes ayant des ressources financières limitées ou peu de temps, passer par un courtier est une aide précieuse qu’il faut explorer. En ce qui me concerne, je recommande totalement les services de DL Moneypark à Nyon.
Si on fait le calcul, on a 11 retours d’expérience. Sur les 11, y’en a 2 qui n’ont pas pris d’hypothèque chez MoneyPark. Et donc, sur les 9 restants qui ont reçus une proposition, 6 d’entre eux se sont vus proposer un pilier 3a mixte lié à une assurance vie.
Qu’on soit clair, payer pour de la commodité est TOTALEMENT OK pour moi. Même si je suis souvent du côté DIY en tant que Mustachian, je peux comprendre et il m’arrive de payer pour de la commodité lorsque je veux mettre mon temps et mes efforts ailleurs. Mais, et c’est un grand MAIS, payer un service (ici, les frais de recherche de MoneyPark) ET recevoir (voire se faire imposer) des produits aussi pourris que les piliers 3a liés à des assurances vie: NON MERCI!
De nouveau, ce n’est que mon avis personnel, et sûrement que chaque conseiller chez MoneyPark est différent (la preuve avec le dernier conseiller de Nyon), mais bon, dans la majorité des exemples, on finit avec du pilier 3a lié à une assurance vie…
En me basant uniquement sur ce point, je ne recommanderais pas MoneyPark à un Mustachian.
Même si je fais confiance aux gens par défaut, le fait qu’Helvetia possède 70% du capital de MoneyPark me gêne concernant l’indépendance de ces derniers… Car au final, les intérêts des deux sociétés sont dirigés par un seul et même groupe derrière.
C’est un deuxième warning qui me fait ne pas recommander MoneyPark.
Le jour où je vais devoir renouveler notre hypothèque en Suisse, je vais m’y prendre de la sorte:
Ah oui, et évidemment, je ne resignerais SURTOUT PAS pour un pilier 3a lié à une assurance vie, quoi qu’il arrive!
…tu es dans la même situation que Stefan de Nyon ci-dessus: tu ne veux pas rater le bien de tes rêves, et ton dossier est limite. La seule chose à laquelle tu dois faire attention est de forcer ton conseiller MoneyPark à accepter TON plan de financement avec, pour sûr AUCUN pilier 3a mixte lié à une assurance vie, et tout au plus une assurance vie seule (qui coûte beaucoup moins chère sur le long terme que ces piliers 3a mixte liés à une assurance vie!!!)
Une des lectrices m’a contacté suite à ma demande de retour d’expérience. Elle m’a indiqué qu’elle devait payer des frais de dossier de sortie lorsqu’elle a voulu changer de prestataire d’hypothèque suisse. Et elle n’a pas eu le choix, car c’était inscrit dans son contrat initial. Dans son cas, on parle de CHF 500. C’est donc quelque chose à laquelle je vais porter attention. Parce que quand tu signes pour 10 ans, tu ne regardes pas forcément ce genre de petit montant (à tort!), mais je suis sûr que c’est négociable facilement.
Bien qu’étant très critique à l’égard de MoneyPark, je reste quelqu’un d’ouvert d’esprit. Donc si y’a un ou plusieurs conseillers.ères qui sont lecteur.rice.s du blog, et qui ont donc un état d’esprit en phase avec nous les Mustachians suisses, alors ça m’intéresse d’en savoir plus si vous pouvez adapter votre stratégie facilement sans avoir de soucis avec votre direction (en favorisant du LIBOR/SARON qui historiquement se trouve être le plus avantageux, ou proposer des hypothèques fixes avec le minimum d’assurance vie, et surtout pas liée à un pilier 3a :)).
Si tel est ton cas, tu peux me contacter en répondant à n’importe quel email reçu via ma newsletter.
Quel est ton expérience avec MoneyPark et/ou toute solution pour trouver ta première hypothèque ou renouveler ton hypothèque en Suisse?
Tu peux nous partager ça via la section des commentaires ci-dessous (ou par retour d’email).
]]>Cette aventure, qui n’était qu’un petit projet perso au tout début, est devenue une partie intégrale de ma vie. Et je l’adore!
Comme d’habitude, on est partis pour une petite rétrospective de tout ce qui s’est passé, et on enchaînera avec mes perspectives pour 2022.
Avant de s’attarder sur le coeur de mon projet perso qu’est mon blog, passons en revue ses petits frères et soeurs qui ont vu le jour au fur et à mesure du temps:
J’ai publié mon livre en novembre 2020. Et quel chemin parcouru depuis!
Courant 2021, il est devenu bestseller en Suisse romande en dépassant les 1'000 copies vendues.
À l’heure où j’écris ces lignes, on en est à 1'621! C’est assez incroyable, et gratifiant.
Le prochain stop que je vise, sans trop me mettre la pression car c’est pas un objectif en soi, c’est de pouvoir rajouter une pastille “Bestseller en Suisse” sur la couverture lorsque j’aurai dépassé les 3'000 copies vendues.
Une autre bonne nouvelle est arrivée il y a quelques semaines: mon livre va être en vente dans une librairie d’un groupe connu de Suisse romande ;)
Si tu es propriétaire d’une librairie indépendante ou similaire, contacte-moi si ça t’intéresse aussi.
Et ce qui me fait le plus plaisir avec ce projet, c’est l’impact qu’il a sur les lecteurs:
La moyenne de toutes les 158 évaluations est de 4.6 étoiles sur 5!
Je remercie aussi celui ou celle qui a ajouté mon livre sur goodreads. Ça fait bizarre car la première chose que j’ai ressentie est ce syndrome de l’imposteur en tant qu’auteur… mais une fois passé, c’est vraiment cool, donc merci!
Je te mets ci-dessous quelques-uns des commentaires qui font que ma motivation est toujours intacte 8 ans en voyant tant d’impact dans la vie des lecteurs:
Message de Rha:
Commentaire de David:
Le feedback de Melchior:
Et enfin, voici le retour de Judit:
Même après tous mes articles et mon livre consacré au sujet d’investir en Suisse, je recevais toujours des emails de lecteur.rice.s.
Émilie m’écrivait l’été passé:
J’ai une peur bleue de la bourse Marc. Tu ne veux pas faire une exception pour mon cas et m’accompagner en coaching privé? Je suis vraiment trop inquiète de faire une bourde avec mes économies, car je suis une débutante de chez débutante en investissement.
Effectivement, je ne souhaite plus faire autant de coaching privé qu’en 2020-2021, car ça me prend trop d’énergie — comparé à l’écriture.
J’ai donc proposé à Émilie de condenser toutes mes notes et slides créés pour mes séances de coaching en un seul programme. Elle a adoré. Et surtout, elle s’est finalement lancée à investir en bourse!
Convaincu du besoin, j’ai donc effectué deux cohortes alpha et bêta de mon “Swiss Investor Program” en français uniquement, avec environ une vingtaine de lecteur.rice.s.
Ces deux petits groupes m’ont permis de finaliser tous les détails de ce programme fait pour les Suisses, par un Suisse.
La promesse du programme (payant) est de permettre à tout “débutant de chez débutant suisse” avec zéro connaissance en bourse de commencer à investir ses CHF en bourse — en comprenant ce que tu fais! Et ce en 6 semaines.
Et donc, c’est comme ça que j’ai lancé la première cohorte publique du Swiss Investor Program il y a deux semaines. Je me réjouis de voir les prochains retours comme celui de David en décembre passé:
Histoire de me garder le maximum de temps pour l’écriture de blogposts, je pense ouvrir les inscriptions en janvier et septembre chaque année pour la version française.
Si t’es intéressé à en savoir plus, tu peux voir tous les détails du Swiss Investor Program sur cette page.
Enfin! Parlons du coeur de cet anniversaire: mon blog!
“On veut des chiffres MP!!!”
Pour les geeks et voyeurs que nous sommes tous un peu, voici les stats du blog (inclus les revenus et profits!)
Commençons par la métrique qui ne sert à rien en tant que tel, mais qui fait toujours plaisir pour l’égo: le nombre de pages vues sur l’année.
3'706 inscrits à fin 2020, et 4'694 inscrits à la fin 2021.
Le taux d’ouverture a lui aussi augmenté pour passer de 60% à 65%. C’est surtout ce dernier chiffre qui est important à mes yeux, car il reflète le réel intérêt des lecteur.rice.s.
2020 fut une année assez dingue niveau visibilité avec le reportage sur TTC. En 2021, on voit un ralenti — tout à fait normal — car je ne compte pas passé à la TV ni radio de si tôt.
Mais l’augmentation de +44% de visiteurs et +6% de pages vues reste tout à fait respectable pour une année “normale” niveau médias.
Comparé à 2020 et ses 49 articles, je n’ai écrit “que” 32 blogposts en 2021. Après, je focalise toujours mon attention sur la qualité plutôt que la quantité.
Les deux explications que je vois sont moins de temps à disposition en début d’année en raison de mon job, et en fin d’année avec la sortie de mon “Swiss Investor Program”.
Je suis toujours à l’écoute de nouveaux besoins concernant les sujets que j’aborde. Donc n’hésite pas à m’écrire en répondant directement à l’une de mes newsletter!
Comme je te disais plus haut, le blog a été mis en avant que 4 fois en 2021, respectivement dans kath.ch, Le Temps, Aargauer Zeitung, et… le blog “UBS Young” :D (cf. ma page médias pour en savoir plus).
Si tu es journaliste ou membre d’une communauté (tels un journal universitaire ou tout autre média), contacte-moi via media[at]mustachianpost.com si une interview sur le sujet de l’indépendance financière en Suisse (aka FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”)) t’intéresse. Et on en cause volontiers au téléphone.
On arrive au plus croustillant! En tout cas, c’est mon avis lorsque je visite d’autres blogs ou sites e-commerce :)
“Mais combien ça rapporte un blog en Suisse?!?” me demandais-je il y a 8 ans. Mon ancien futur moi serait content de lire cet article :D (et peut-être aussi découragé en voyant le temps que ça a pris et que ça prend toujours chaque semaine ^^).
Avant de te dévoiler tous les chiffres en mode “open business”, une petite précision.
Un de mes potes lecteur me demandait récemment:
“Mais Marc, t’as pas peur de faire des jaloux? Et que certaines personnes ne viennent plus sur ton blog après avoir lu cet article?!”
Je lui rétorquais: “Toi, t’es jaloux en lisant ces chiffres?”
“Ah ben non, clairement pas. Au contraire, ça m’inspire et me motive de discuter avec un autre entrepreneur suisse qui pense pareil que moi!”
Ma réponse: “Voilà! C’est exactement pour ça que je suis aussi transparent: pour inspirer les lecteur.rice.s. Pour leur apporter de la valeur. Et l’avantage de cette stratégie est que ceux.celles qui restent sont les personnes avec qui j’ai envie de discuter et qui m’inspirent à leur tour (i.e. et non pas les jaloux.ses)!”
Sans plus de blabla, les chiffres du blog:
2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|
Revenus | 4'671.05 | 18'374.37 | 98'619.36 | 106'983.09 |
Dépenses | 415.38 | 8'413.92 | 27'274.58 | 21'098.14 |
Profits | 4'255.67 | 9'960.45 | 71'344.78 | 85'884.95 |
Concernant l’éthique, je te remets le même paragraphe que j’avais écrit en 2020. Il est plus valide que jamais:
“Lié au profit est le sujet de l’éthique. Autrement dit, comment ne pas tomber dans le “faire du cash à tout prix avec le blog”, et finir par perdre les lecteurs un par un.
Car qu’on soit clair, je suis le premier à me désinscrire d’un blog si je commence à voir que les avis deviennent biaisés par l’argent.
Ce sujet me tient donc particulièrement à coeur et ça se transcrit par des choses comme:
Et n’oublions pas notre fantastique communauté Mustachian/FIRE suisse qui se retrouve sur notre forum. Je te partage ci-dessous quelques statistiques intéressantes:
2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2016-2021 | |
---|---|---|---|---|---|
Utilisateurs | 210 | 344 | 951 | 843 | 1'794 |
Posts créés | 5.2k | 6.9k | 17.7k | 22.4k | 55k |
Visites uniques | 15.6k | 30.1k | 50.9k | 70.4k | 175k |
Pages vues | 691k | 1.1M | 2.3M | 3.5M | 8M |
Vous êtes sérieusement des grands malades! T’imagine, 8 millions de pages vues depuis 2016!!!
J’en profite pour remercie de nouveau nos deux modérateurs Julianek et Bojack pour leur implication qui fait du forum un endroit de qualité. Merci!
Et merci aussi à toi qui participes et fais vivre cette chouette communauté FIRE suisse!
Comme chaque année, je remercie tous les mécènes du blog via Patreon: Johanne, Amalie, Charif, Yuè, Raphael, RaC, Ștefan, Cenk, BRO, Rúben, Nicolas, Christian, Raphael, Paolo, Ferdinando, Martin, Nicolas, David, Pranav, Matteo, Alain, Bocherens, Gordan, linlin, Jean-Claude, tcies , Célien, MrCedFre, Simon, Fabrice, Andrei, Timo, Adrian, Cédric, Patrik, Przemek, Roddy, et Alberto.
Mon mot-clé pour 2022 va être “équilibre”. Équilibre au niveau de mon style de vie pour atteindre une sérénité entre famille, job, projets perso.
Équilibre aussi pour le blog en termes de sujets que j’aborde afin que ça reste intéressant pour tous.tes les lecteur.rice.s.
Et enfin équilibre au niveau alimentation, sommeil, sport afin de remettre ma santé au centre.
Ce qui m’amène au grand changement perso que je t’ai annoncé en titre d’article.
Ça fait longtemps que l’idée me trotte dans la tête…
Imagine: travailler du lundi au jeudi, puis avoir tout mon vendredi dédié au blog et ses petits frères et soeurs. Ça serait le paradis, non?
J’en ai beaucoup parlé avec J. Money et Thomas de Sparkojote lorsque je les ai interviewés pour mon livre. Les deux me conseillaient de tenter l’aventure, et que je ne reviendrais pas en arrière… ça a fini de me convaincre.
Après discussion avec Mme MP, je vais sauter le pas en septembre prochain si tout va comme prévu au job.
D’un côté je suis monstre excité et impatient, et d’un autre je me dis que je vais perdre plusieurs milliers de francs par année. Mais je me rassure en me disant que j’aurais plus de temps pour me concentrer sur le blog, et faire que mon 20% en moins au job soit compensé par mon projet perso — voire plus.
Y’a aussi l’inquiétude de savoir si ça va retarder notre FIRE. Mais le seul moyen de le savoir c’est de tenter l’aventure!
J’ai vraiment trop hâte!!!
Quoi qu’il arrive, tu seras le.la premier.ère au courant de mes pérégrinations via ma newsletter :D
Au vu du besoin du lectorat francophone du blog d’un coup de pouce pour oser se lancer en bourse en Suisse, j’ai décidé de traduire le SIP en anglais ET en allemand aussi.
Je pense lancer le “Swiss Investor Program” en anglais courant du mois de février, et la version germanophone en mars.
Pour rappel: si tu investis déjà en bourse, ce programme (payant) n’est pas fait pour toi.
Par contre, si tu n’as jamais osé appréhender la bourse, mais que l’idée de faire travailler ton argent pendant que tu dors te botte bien, alors je pense que tu es dans la cible.
Comme pour la version française, je proposerai une promo de lancement de -30% sur le prix futur standard.
Tu peux t’inscrire à la liste d’attente via le bouton ci-dessous afin d’être averti.e de l’ouverture des inscriptions:
Tu trouveras aussi derrière le bouton ci-dessus une FAQ avec toutes les questions qu’on m’a posées depuis le lancement du programme (et si tu en as d’autres, tu peux me les envoyer à contact [at] mustachianpost.com).
Voilà pour ce nouvel anniversaire du blog! Je ne pourrai pas terminer sans te remercier toi, cher.chère lecteur.rice qui lit ces quelques lignes. Toi qui partage mes écrits avec ton entourage. Sans toi, tous ces projets n’auraient aucun sens. Donc MERCI, du fond du coeur!
Sur ce, je m’en vais souffler mes 8 bougies! 🎂
]]>“J’t’avais bien dit que je finirais par gagner!” s’empressa de lancer Minimalismo à Frugalisto.
“Ouais, bon, certes ça fait un point partout. Mais si on considère le temps qu’MP va gagner grâce à cette nouvelle stratégie bancaire et de cartes de crédit suisses, on pourrait limite dire que c’est ex-aequo. Car oui c’est une décision minimaliste, mais frugale aussi!” rétorqua Frugalisto, avec un poil de mauvaise foi…
“Niet! Ça fait 1-1, la balle est de nouveau au centre l’ami!” conclua Minimalismo, pas peu fier de lui!
Pour les nouveaux, ces deux protagonistes sont les deux personnes dans mon cerveau (ouais y’a du monde là-haut! :D) qui se battent pour savoir si c’est mon côté frugaliste ou minimaliste qui l’emportera. Ils se niaisent plus qu’ils ne se détestent, car au final, ils sont d’accord sur une chose: l’efficience est l’une des plus belles choses qui existe sur notre planète.
Pour les nouveaux Mustachians, je rappelle que le suisse moyen dépense CHF 300 en frais bancaire par année pour son foyer.
En choisissant une banque suisse gratuite tout aussi fiable et sécuritaire, tu peux donc te permettre d’avoir CHF 300 de plus à investir annuellement, ce qui représente une accumulation de fortune de CHF 4'440 en 10 ans. Et ce, juste pour faire l’effort unique de changer de prestataire financier.
“Je signe où ?!” fut ma réaction la première fois que j’ai fait mes calculs.
Depuis 2019, je suis un fervent utilisateur de la néobanque suisse Zak. C’est ma banque suisse frugale principale. Et neon était jusque-là ma banque secondaire suisse de backup, au cas où la primaire aurait un souci (app non-accessible, blocage de transfert, etc.)
En sus de ces deux comptes bancaires suisses, j’ai mis en place un système de carte de crédits suisses optimisé pour maximiser le cashback qu’on empoche chaque année.
C’est sur ce point que Frugalisto avait gagné l’année passée. Car notre système se composait de 5 cartes bancaires suisses… pas très minimaliste tout ça.
Jusqu’à fin 2021 on avait ces cartes de crédit suisses:
J’étais plutôt en mode exploration à l’époque. Et je suis en train de repasser en mode consolidation et simplication maintenant.
Mais tout d’abord, laisse-moi t’expliquer pourquoi je change de banque suisse principale.
Chez les MP, 2022 va être l’année de l’efficience et de la simplication!
Avant de te lister les choses qui m’ont poussé à effectuer ces changements, voici un rappel de mon comparatif me faisant choisir Zak plutôt que neon comme banque primaire auparavant:
Critères Mustachian | Zak | neon |
---|---|---|
Gratuite | ✅ | ✅ |
En ligne+mobile | ✅ | ✅ |
Sécuritaire | ✅ | ✅ |
Transferts en Suisse gratuits | ✅ | ✅ |
Transferts zone Euro (SEPA) gratuits | ✅ | ✅ |
Maestro gratuite | ✅ | 🚫 |
Retraits bancomat gratuits | ✅ (banque Cler) | ✅ (2x) |
Dépôt cash gratuit | ✅ | 🚫 |
Paiement via BVR / QR code | ✅ | ✅ |
Support eBill | 🚫 | ✅ |
Pignon sur rue | ✅ | 🚫 |
Téléchargement relevés en PDF | ✅ | ✅ |
Notifications push live | ✅ | ☑️ (SMS) |
Apple Pay/Google Pay/Samsung Pay | ✅ | ✅ |
(comparatif meilleure banque suisse gratuite 2021)
Puis, il y a eu les événements suivants courant 2021. J’ai donc ré-évalué la situation pour voir si mon setup était toujours le plus optimisé pour notre situation avec Mme MP.
Le critère principale qui me faisait rester chez Zak était leur carte Maestro. Car à la campagne, cette dernière passait partout dans les petits magasins et épiceries, comparé à la carte de débit Mastercard de neon.
Sauf que la donne a changé il y a quelques mois, et toutes les banques stoppent progressivement la Maestro au profit des cartes de débit. Et les marchands s’adaptent et, pour ma part, acceptent maintenant tous les cartes de débit.
Zak n’avait donc plus que les deux avantages de pouvoir déposer du cash gratuitement, et avoir un réseau d’agences physiques (celles de la banque Cler, qui propose la solution d’app mobile Zak).
Concernant le dépôt de cash gratuitement possible via Zak, et possible via neon mais payant car via la Poste Suisse, là aussi il y a eu du changement. Ou devrais-je dire il s’en vient. Car neon va arriver tout soudain avec une extension de ce service via un partenaire très répandu en Suisse. Mais ça sera toujours payant…
Comme d’habitude, j’en ai touché deux mots à Mme MP qui m’a répondu: “Premièrement, on n’a moins de cash qui rentre qu’avant avec notre autre side business, et deuxièmement, comme tu veux garder Zak comme banque suisse de backup, on pourra toujours l’utiliser pour déposer du cash, non?”
Réglé! Comme quoi, faut toujours causer avec Mme MP :)
Je faisais une petite rando avec un ami dans une forêt environnante, quand on s’est mis à discuter de mon avis entre Zak ou neon. Je lui expliquais mon point concernant les agences physiques. Et il m’interrompait rapidement pour me demander pourquoi je n’appliquais pas la même règle pour mon courtier en ligne. Ou pour mon assurance auto…
“Bien vu!” m’exclamais-je. “Surtout que j’ai beaucoup moins de souci à me faire avec mes banques suisses, vu que j’en ai une primaire et une secondaire en cas de pépin.”
Il me répondit: “Oui, et surtout, pour avoir testé leur service client par téléphone — en français et basé en Suisse qui plus est! — je peux t’assurer que c’est même plus pratique que de devoir te rendre dans une agence physique! Ils répondent rapidement et efficacement par téléphone du lundi au vendredi de 8h à 17h, et par email aussi le samedi.”
J’en ai parlé avec Mme MP, qui fut du même avis que mon ami. Tant qu’on conservait Zak comme banque secondaire avec un peu de cash dessus, elle était aussi pour passer à neon si ça simplifiait la gestion de nos finances personnelles suisses.
J’ai donc cassé mon propre plafond de verre à ce sujet (enfin, à moitié, car on garde quand même Zak en plan B avec ses agences physiques de la banque Cler).
J’adore l’équipe Zak, et leur tentative de transparence via leur roadmap publique. Sauf qu’après maintes demandes à leur équipe produit, je ne sais toujours pas si c’est reporté pour cause de stratégie interne à la banque Cler, ou bien de problème technique d’intégration, ou que sais-je encore.
Compare ça avec neon qui propose déjà l’eBill, ET qui me partage des infos sensibles sur leur roadmap en toute confiance, et tout ça a fini par m’amener à cette idée:
“Zak ou neon? neon ou Zak? Au final, je commence vraiment à préférer neon comme potentielle néobanque principale suisse…”
Car franchement, je commençais à souvent pester contre ces factures papier ou par email (vs. la simplicité d’eBill).
Il aura fallu un simple email du co-fondateur de neon pour que je décide de sauter le pas, et de faire de neon ma banque primaire.
Il m’expliquait dans son email qu’ils allaient enfin pouvoir proposer les notifications push en live (plutôt que les SMS un old school), avec leur nouvelle carte Mastercard! En effet, jusque-là, c’était leur futur ex-fournisseur de cartes qui n’était pas très à jour technologiquement parlant :D
En fait, j’avais aussi zappé que Zak était monstre pratique pour la réconciliation de mon compte bancaire suisse avec mon budget YNAB… j’ai donc récris droit derrière au co-fondateur de neon, qui m’a indiqué que la fonctionnalité arrivait entre fin décembre 2021 et janvier 2022… OK, donc là, c’était sûr, je changeais de banque principale pour neon!
neon sera ma banque suisse principale dès 2022.
Et Zak, qui est toujours un produit très cool, devient ma banque suisse secondaire de backup.
Voici donc mon nouveau comparatif de la meilleure banque suisse gratuite pour 2022:
Critères Mustachian | neon | Zak |
---|---|---|
Gratuite | ✅ | ✅ |
En ligne+mobile | ✅ | ✅ |
Sécuritaire | ✅ | ✅ |
Transferts en Suisse gratuits | ✅ | ✅ |
Transferts zone Euro (SEPA) gratuits | ✅ | ✅ |
Carte de débit gratuite | ✅ | ✅ |
Retraits bancomat gratuits | ✅ (2x + Sonect) | ✅ (banque Cler) |
Dépôt cash gratuit | 🚫 | ✅ |
Paiement via BVR / QR code | ✅ | ✅ |
Support eBill | ✅ | 🚫 |
Pignon sur rue | 🚫 | ✅ |
Téléchargement relevés en PDF | ✅ | ✅ |
Système de pots pour sync YNAB | ✅ | ✅ |
Notifications push live | ✅ | ✅ |
Apple Pay/Google Pay/Samsung Pay | ✅ | ✅ |
Ce changement de Zak vers neon m’a aussi permis d’optimiser mon système de carte de crédit suisse. Comme on allait toujours avoir du cash sur notre compte neon (vu que c’était notre nouveau compte bancaire suisse principal), on allait aussi pouvoir se servir régulièrement de leur carte de débit Mastercard.
MISE À JOUR 01.09.2022: la dernière version de ma stratégie de cartes de crédit suisses se trouve dans cet article.
Pour rappel, mes objectifs sont:
C’est là que Frugalisto en a pris un coup…
Mais bon, comme il racontait plus haut à Minimalismo, il n’a pas tout tort sur le fait qu’il a quand même un peu gagné aussi!
Car en sus du fait de ne pas devoir réfléchir entre 5 cartes, il y a surtout le temps que je passais à faire mes comptes en devant regarder 5 plateformes bancaires différentes.
En repensant au comparatif Monito (cf. image ci-dessus), et au fait qu’on ne dépense pas tant que ça en devises étrangères, j’ai pris la décision de changer pour un système à 3 cartes de crédit suisses, quitte à perdre quelques CHF par année.
Voici donc — dans l’ordre — comment je minimise mes frais de cartes de crédit suisse, et optimise mon cashback:
Paiements en Suisse en CHF
Paiements à l’étranger ou en devise étrangères
Retraits de CHF
Et pour le jour où j’ai de gros montants à changer entre CHF et une autre monnaie, je conserve toujours mon compte Wise. Bien que par défaut, si on parle de gros montants, je passerai en premier lieu par Interactive Brokers pour mes opérations de change avec les frais les plus bas.
neon et Zak continuent de proposer les codes promos suivants aux lecteurs du blog:
Si c’est la première fois que tu ouvres un tel compte bancaire en ligne en Suisse, tu trouveras un tutoriel détaillé de comment créer un compte bancaire suisse neon (et Zak aussi) avec captures d’écran à l’appui dans cet article du blog.
Zak (banque suisse de backup de MP): le code promo “Y06JPR” te donne droit à CHF 25 de cash de bienvenue (on m’a dit que l’app indique des fois CHF 25 quand tu mets le code, mais tu auras bien droit à CHF 50!)
Si tu veux en savoir plus sur mon opinion concernant la banque néon, lis cet article.
Et pour résumer, voici donc le système suisse Mustachian que je te recommande dorénavant:
Mes comptes bancaires suisses gratuits
Mes cartes de crédit suisses
a. Paiements en CHF en Suisse
b. Paiements en devise étrangère et/ou à l’étranger
c. Retraits de CHF
Et toi, t’as quoi comme setup bancaire en Suisse à ce jour?
PS: si tu demandes pourquoi je ne parle pas de Yuh, BCV, Crédit Suisse CSX, ou encore la Raiffeisen, c’est que mon avis n’a pas changé à leur égard. Ces banques ne sont pas suffisamment Mustachians :)
PS2: si tu es en couple, je te recommande la lecture de cet article pour gérer tes finances de couple sans compte joint suisse de manière sereine
]]>Le but du papier est d’évaluer l’impact réalisé lorsqu’on décide de se désinvestir de certaines sociétés ne satisfaisant pas à des critères ESG. Sociétés jugées comme “mauvais élèves”.
“Est-ce qu’investir dans des ETFs ESG n’est pas une forme de greenwashing pour investisseur privé?” me suis-je demandé après l’avoir lue…
C’est ce que semble confirmer cette étude:
“L’exclusion des entreprises répréhensibles par les investisseurs viserait deux objectifs principaux: d’une part, altérer les pratiques de l’entreprise en la sevrant de financement et en renforçant le mouvement de stigmatisation, et d’autre part, diminuer les risques et d’améliorer la performance du portefeuille de l’investisseur.
L’efficacité de l’exclusion, notamment à travers les incitations managériales et la stigmatisation, semble limitée, variable et fonction de différents facteurs. Deux conditions sont essentielles au fonctionnement de ces deux premiers canaux: il faut que d’une part, que l’investisseur déclare publiquement son intention de désinvestir et, d’autre part, que le montant désinvesti soit assez, voire très important. Ces deux conditions sont nécessaires pour créer une pression suffisante sur les prix laquelle pourrait inciter la direction à améliorer les pratiques de l’entreprise et sensibiliser les parties prenantes.”
Le rapport conclut:
J’explore personnellement de plus en plus à l’investissement à impact. Et je trouve intéressant de prendre prendre conscience que pour avoir de l’impact, il ne faut pas voir le monde en noir ou en blanc. Car par exemple, mieux vaut faire de l’actionnariat actif et faire changer un gros mastodonte ne serait-ce que de deux pourcents (i.e. impliquant le comportement de milliers d’employé.e.s), plutôt que de l’exclure en pensant que ça va l’effacer du monde en un claquement de doigts…
D’où ma question initiale: est-ce qu’investir dans des ETFs ESG à stratégie d’exclusion ne sert en fait que la conscience de l’investisseur (et les frais des fonds un peu plus cher pour payer les analystes)?
J’ai plaisir à discuter et à challenger le status quo sur ce genre de sujets. Tu peux argumenter ton opinion — de manière constructive comme d’habitude! — dans la section des commentaires ci-dessous.
PS: si ce genre de sujet t’intéresse, je te recommande cet article “Consommateurs ou investisseurs, qui a le (vrai) pouvoir de changer le monde?” que j’ai écrit il y a quelques mois
]]>Je reçois cette question de nombreux.ses lecteur.rice.s. Car effectivement, Zak et les autres néobanques suisses ne fournissent pas encore de comptes joints pour couples en Suisse.
Ma réponse est toujours la même à ce jour: ce n’est pas un problème pour nous, car on utilise l’app de budget YNAB pour gérer nos finances de couple — et ce peu importe notre nombre de comptes bancaires suisses, joints ou non.
On a donc qu’un seul compte bancaire principal suisse chez Zak, au nom de l’un de nous deux.
La principale fonctionnalité bien utile de Zak qu’on utilise est leur système de pots, qui facilite grandement la réconciliation de nos transactions de compte bancaire suisse avec notre budget YNAB — cf. ma vidéo à ce sujet ci-dessous.
Concrètement, tout l’argent qu’on reçoit va dans un pot par défaut. Et une fois que la transaction est rentrée dans YNAB, on transfère cette dernière dans notre pot appelé “YNAB” dans l’application mobile Zak. De cette manière, si notre pot Zak par défaut a une balance de CHF 0, c’est qu’on est à jour dans notre tenue de compte YNAB.
Si notre méthode t’intéresse, tu peux lire dans cet article comment j’ai embarqué Mme MP sur ce système de budget commun, et comment on le gère concrètement.
Mais aujourd’hui, ce n’est pas tant de technique dont je veux te parler, mais plutôt de gestion du risque en cas de gros pépin avec ton conjoint, tel un décès, un accident ou encore une maladie grave et subite.
Comme dit, seul un de nous deux possède légalement notre argent sur un compte bancaire suisse (Zak pour notre part) pour la gestion de nos finances personnelles.
Même si je suis de nature optimiste, et sais que l’humain est capable de trouver des solutions à toute problématique, je préfère me prévenir contre les gros pépins (pour ceux qui sont prévisibles en tout cas).
Quand je parle de gros pépin, je parle de trucs graves. Genre, notre compte bancaire suisse “joint” est uniquement au nom de Mme MP. Puis, (je touche du bois là tout de suite!) elle vient à décéder, ou bien se retrouve dans le coma après un terrible accident, ou que sais-je encore comme scénario macabre (vraiment sympa de parler de ça à 5h56 du mat’…)
Dans une telle situation, en sus d’être dans état inimaginable, la dernière chose que je souhaiterais, c’est d’être embêté (pour rester poli) par des considérations administratives suisses qui font que je n’ai plus accès à notre argent.
Voici donc les 3 choses qu’on a mises en place pour résoudre ce problème.
Dans le scénario où le compte Zak est au nom de Mme MP, ça veut dire que je possède aussi un compte suisse Zak à mon nom.
“Ouais, cool, mais ça te sert à quoi s’il est vide!?” t’entends-je marmonner.
D’une part, il n’est pas vide, car on y laisse “traîner” toujours 1'000 ou 2'000 CHF. C’est l’avantage de gérer notre budget avec l’app YNAB, car avec ce système ça n’a guère d’importance là où l’argent se situe.
Et d’autre part, même s’il était vide, l’avantage d’avoir mon propre compte bancaire suisse à mon nom, c’est que s’il arrive un truc grave, je peux demander à ma société de changer l’IBAN sur lequel ils versent mon salaire. En écrivant ces lignes, je me dis que je pourrais leur demander de verser mon salaire sur mon compte, puis de mettre en place un transfert récurrent vers notre compte bancaire “joint” au nom de Mme MP. Mais bon, comme ma société est assez réactive, je ne l’ai pas encore fait (et aussi parce que je suis optimiste, peut-être à tort sur ce coup-là ^^).
Donc ça, c’est pour la partie structure de notre système frugal de comptes bancaires en Suisse.
Après, y’a deux autres considérations légales bien utiles à connaître en Suisse.
C’est toujours le genre de chose qu’on repousse, et souvent c’est trop tard quand on en besoin. Dans notre cas concret sans compte bancaire joint suisse, l’idée est que chacun indique dans son testament que l’autre conjoint reçoit l’entier du patrimoine sans aucune réserve — incluant notre compte bancaire “joint” Zak.
Il y a des règles de loi suisse à respecter afin d’avoir un testament en bonne et due forme. Comme par exemple l’écrire de façon manuscrite (aka testament olographe), et pas par ordinateur puis signé.
Je te recommande cet article de VZ sur comment rédiger son testament en Suisse. Il est clair, concis, et répond aux questions les plus importantes.
Je pensais être bon après avoir effectué ça.
C’était jusqu’à ce qu’il y ait un cas d’incapacité de discernement dans mon entourage…
Comme le dit bien VZ sur son site: “Si vous n’êtes plus capable de discernement, l’Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA) décide des sujets importants vous concernant. Au moyen d’un mandat pour cause d’inaptitude, vous prenez les devants.”
Ce mandat est applicable si tu te retrouves incapable de discernement suite à un long coma après un accident, ou que tu es victime de sénilité ou démence.
Oui ça fait flipper d’en parler, mais mieux vaut être couvert, sachant que ça ne prend qu’une page A4 à écrire, et puis après t’es tranquille.
Ni une ni deux, j’ai googlé “mandat pour cause d’inaptitude modèle” 1 et ai téléchargé plusieurs gratuits de différentes entités bancaires et d’assurance. Et j’ai ensuite rédigé ça avec Mme MP.
Donc voilà, avec tout ça en place, je suis vraiment serein qu’on n’ait pas de compte joint à proprement parlé (et dans la vraie vie c’est un peu comme si on avait un compte joint suisse gratuit). Et même si tu en possèdes un, ces actions clés restent importantes à effectuer, pour être paré à toute éventualité — autant que faire se peut — et profiter pleinement de ta vie.
Question pour toi: est-ce que je passe à côté d’un point légal/juridique important? T’as déjà écrit ton testament suisse et mandat pour causer d’inaptitude selon la loi suisse — si oui t’as utilisé quel modèle?
PS: pour les nouveaux venus sur le blog, Zak t’offre CHF 25 de bonus de bienvenue avec le code de parrainage du blog “Y06JPR”. Le blog touchera aussi une rémunération d’affiliation, et je t’en remercie d’avance. Pour rappel, je ne recommande que des produits que j’utilise moi-même dans la vie de tous les jours.
PS2: si tu bosses chez VZ, et que tu connais quelqu’un au marketing qui serait intéressé de faire un partenariat d’affiliation ensemble, ça me botterait bien car j’adhère à votre politique de conseil financier indépendant, donc payant!
Photo de cottonbro provenant de Pexels
Je ne mets volontairement pas de lien vers des modèles, car premièrement, les sites de ces institutions changent régulièrement (sans mettre le liens à jour…). Et deuxièmement, car la loi suisse peut évoluer donc mieux vaut que tu cherches et obtiennes des infos à jour. ↩︎
Quand tu regardes vraiment en détail, c’est en fait pas tant pour de la transparence que pour nous forcer à investir dans des placements “Made in Europe” et éviter de placer notre argent dans des ETFs US… pas si cool que ça au final…
Cette régulation est entrée en vigueur en 2018 dans tous les pays européens, et ça devrait être le cas pour les courtiers étrangers actifs en Suisse dès début 2022. Dont Interactive Brokers.
Le problème est que personne sur la toile n’est certain de ce qui va arriver dans quelques semaines. La grosse question étant: pourrai-je encore acheter mon ETF US préféré avec Interactive Brokers en tant que citoyen suisse?
J’ai donc tenté d’avoir l’info à la source: chez Interactive Brokers :)
Voilà ma discussion avec le support d’Interactive Brokers:
Bonjour,
Suite à la réglementation PRIIPs, il se dit que les citoyens suisses ayant un compte via IBKR UK ne pourront plus acheter d’ETFs américains (comme mon ETF préféré Vanguard VT) à partir de janvier 2022. D’autres sites Internet affirment que cela ne changera rien.
Pourriez-vous préciser si, en tant que citoyen suisse et client d’IBKR, je pourrai continuer à acheter mon ETF VT comme d’habitude après le 01.01.2022?
Merci d’avance pour votre réponse.
Première réponse du support Interactive Brokers:
Cher Monsieur MP,
En ce qui concerne la possibilité pour les résidents suisses de négocier des ETF américains, vous pouvez noter qu’actuellement, les résidents suisses devraient être en mesure d’ouvrir de nouvelles positions dans les ETF américains.
Cependant, après le 1er janvier 2022, certaines restrictions pourraient leur être imposées en ce qui concerne l’ouverture de nouvelles positions dans les ETF américains.
Par conséquent, nous vous demandons de bien vouloir vérifier avec nous à partir de cette date afin que nous puissions vous fournir les informations pertinentes.
Nous vous remercions d’en prendre bonne note,
XYZ
Services clients IBKR
Heu, ouais, super… merci beaucoup… je suis vraiment avancé là!
J’ai donc insisté un coup:
Bonjour XYZ,
En effet, je sais qu’il est encore possible de négocier des ETF américains de nos jours.
Puis-je vous demander pourquoi on ne sait pas encore ce qui se passera après le 1er janvier 2022? Si c’est la réglementation, il devrait être facile d’obtenir une déclaration OUI/NON, n’est-ce pas?
Merci d’avance pour votre soutien!
Réponse:
Cher Monsieur MP,
Veuillez noter que nous ne sommes malheureusement pas en mesure de vous fournir des informations à ce sujet. Si des restrictions sont mises en place après le 1er janvier 2022, une annonce sous forme de communication électronique vous sera envoyée.
Cordialement,
XYZ
Services clients IBKR
Faudrait pas trop prendre de risques dans les réponses cher Interactive Brokers…
Du coup, bah je vais prendre mon mal en patience, et attendre le 3 janvier 2022 pour tenter de passer un ordre de mon ETF VT préféré via Interactive Brokers.
Je mettrais cet article à jour avec une capture d’écran si ça a fonctionné. Dans le cas contraire, pas d’inquiétude, j’écrirai aussi à propos de comment j’adapterai mon portefeuille ETF en tant qu’investisseur Mustachian suisse :)
Bonne nouvelle, c’est toujours possible d’acheter des ETFs US en 2022 en Suisse 🎉
La preuve en image:
Est-ce que tu as eu d’autres infos de source sûre de ton côté concernant le fait de pouvoir acheter des ETFs US en tant qu’investisseur suisse en 2022?
Crédit photo en-tête: Kevin Durango de Pexels
]]>Je sais pas si c’était ton cas, mais durant mes études en Suisse, j’ai vraiment eu du mal à trouver des bons plans pour obtenir un job étudiant sur Lausanne et Vaud… j’aurais tellement aimé savoir où chercher (blogs, forums, ou autres…)
Au début d’Internet, il y a eu Ados Job, qui existe d’ailleurs toujours. Maintenant, ils ont même une autre association soeur qui s’appelle Ados Pros qui propose un coaching individuel et un service d’aide au placement. Comme ils l’écrivent: “Les étudiants et les jeunes peuvent ainsi profiter d’un suivi de qualité dans la rédaction de leurs dossiers de candidature et trouver un petit job en parallèle à leurs études.”
Mais ce qu’il me manquait à cette époque, c’était d’avoir des retours d’expérience concrets de vrais gens. Et aussi de connaître les salaires de ces jobs étudiants.
C’est pourquoi j’ai fait appel aux Mustachians qui suivent ce blog (merci à vous tous.tes!), histoire que ce soit le plus exhaustif et représentatif d’un maximum de cantons suisses.
Je vais mettre à jour cet article au fur et à mesure que je reçois de nouvelles réponses. Donc envoie-moi un email (en répondant à une de mes newsletters) pour partager ton bon plan de petit job en Suisse en parallèle de tes études!
Sans plus de blabla, voici la liste de 11 jobs étudiants en Suisse, avec leurs salaires révélés!
Comme on est sur un blog devant de montrer le chemin vers le FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) en Suisse, je te rappelle le pourquoi c’est intéressant de gagner de l’argent tout en étant étudiant, et surtout comment s’en servir pour créer ta fortune:
Maintenant que ça c’est dit, on peut passer au croustillant 💰!
Dans quelle ville ou canton?
Bussigny-près-Lausanne (Vaud).
Nom de l’entreprise?
Felix Construction.
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
Je m’inscrivais toujours dans les agences de placement pendant les vacances d’été durant mon apprentissage, puis pendant mes études.
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
Peu d’étudiants ont le permis poids lourd, je trouvais facilement du job durant les vacances. Comme j’étais astreint à faire l’armée, j’ai fait le nécessaire pour faire mon permis durant l’armée.
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
Malheureusement la société est en liquidation aujourd’hui…
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
Je ne sais plus, mais beaucoup plus que les autres étudiants qui travaillaient comme intérim à l’atelier durant les vacances d’été. De plus, ce job de chauffeur était très sympa, car je sillonnais dans toute la Suisse romande.
Pendant mes études, j’ai eu divers jobs de tutorat à l’université. C’était il y a longtemps (années 2010!), mais ces emplois étudiants existent encore, car les études n’ont pas beaucoup changé ces dernières années.
Dans quelle ville ou canton?
Zürich (Zürich).
Nom de l’entreprise?
Université de Zürich.
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
L’association étudiante de psychologie (www.faps.ch) gère une liste de diffusion. C’est là que les tutorats ont été mis au concours. Certains emplois étudiants ont été proposés par les professeurs eux-mêmes, qui les ont mentionnés pendant les cours magistraux.
Ils ont également été publiés sur Facebook dans les groupes de psychologie ou sur le site web de l’université.
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
L’un de mes tutorats a été le suivi de la plateforme d’apprentissage en ligne OLAT, l’enregistrement des cours et le soutien des enseignants avec ces plateformes. J’ai travaillé à l’origine comme web designer, et j’ai pu y apporter mon expertise.
D’autres tutorats étaient pour ainsi dire des cours de rattrapage pour des étudiants plus jeunes.
Je devais assister aux cours (ou regarder les enregistrements), et approfondir la matière avec les étudiants lors du tutorat.
Pour info, il existe des tutorats dans lesquels des étudiants plus âgés enseignent aux plus jeunes. Ils enseignent et revoient la matière du cours magistral. Il faut bien sûr avoir compris le cours soi-même (c’est pourquoi je n’ai jamais suivi un tel cours, j’en ai fait un :-)).
Une autre activité comptabilisée comme tutorat était la participation à l’assemblée générale de l’institut. Tous les professeurs se réunissaient à cette occasion, 3 à 4 fois par semestre. Étaient également présents 4 représentants du corps intermédiaire (doctorants, chercheurs, etc.) et des étudiants.
J’étais à l’époque membre de l’association étudiante de psychologie, et donc représentante des étudiants.
Il existe des postes similaires, par exemple dans la commission d’éthique ou la commission de la cantine. Il faut simplement ouvrir l’œil et s’intéresser un peu au contenu.
Souvent, l’association étudiante est aussi directement sollicitée par la direction de l’institut pour savoir s’ils peuvent envoyer quelqu’un.
On peut donc écrire à l’association pour lui dire qu’on est intéressé par ce genre de choses si jamis il y a des postes à pourvoir.
La charge de travail était extrêmement variable. Pour la plupart, je devais lire les procès-verbaux et les documents, et
me concerter avec mes collègues. Un tutorat de soutien scolaire demande bien sûr beaucoup plus d’engagement.
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
Association étudiante de Psychologie de l’Université de Zurich (www.faps.ch).
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
A mon époque, je recevais environ CHF 1500 par semestre pour chaque tutorat.
Le décompte se faisait toujours en janvier et en juillet.
On ne peut certainement pas en vivre, mais c’est un bon coup de pouce! On apprend beaucoup et on peut se créer des réseaux précieux pour la suite de sa carrière professionnelle.
J’espère que ma contribution aidera les lecteurs.rices étudiant.e.s à se rendre compte que l’on peut aussi gagner de l’argent tout en étant à l’université, et que ça permet aussi d’acquérir des expériences intéressantes tout en étant rémunéré.
Ayant passé de longues années à l’université, j’ai eu beaucoup de jobs étudiants, la plupart en lien avec ce que j’étudiais. J’ai toutefois également eu un petit boulot ouvert à toutes et tous, qui pourrait intéresser tes lecteurs. Je précise que j’ai quitté ce poste il y a 3 ans, mais qu’il est toujours possible de postuler. Des offres d’emploi spécifiquement pour les étudiants sont publiées sur internet à intervalles réguliers.
**Heu, ça veut dire quoi “Opérateur-synthés”?
Très concrètement, il s’agit d’un poste dans l’audio-visuel dans lequel tu es responsable d’incruster tous les éléments d’habillage des images qui passent en direct à l’antenne: textes, noms, sous-titrages, schémas, score, etc.). J’ai surtout travaillé sur des émissions sportives (p. ex. Sport Dimanche) ou des directs de football, de hockey sur glace, des jeux olympiques.
Dans quelle ville ou canton?
Genève (Genève).
Nom de l’entreprise?
Radio Télévision Suisse (RTS), Service des Sports.
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
Via la plateforme d’offres d’emploi de l’Université de Genève (https://emploi.unige.ch) accessible aux étudiants de l’Université. Ma copine m’avait transmis l’offre. A ma connaissance, l’offre d’emploi était aussi publiée sur d’autres plateformes et auprès d’autres institutions (universités, hautes écoles).
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
J’ai obtenu le poste grâce à mes connaissances en matière de sport. Avant tout entretien, il a fallu en effet passer un test de connaissances générales sur le sport d’environ 1h, sans aide.
Les questions étaient soit très précises (i.e. qui a été champion du monde de ski en descente en 2020?) ou générales (i.e. à quel intervalle sont organisés les jeux olympiques d’été?), avec des niveaux de difficultés variables.
Personnellement, j’ai donc obtenu le poste, car j’ai obtenu le meilleur résultat au test sur tous les candidats présents.
Je précise toutefois qu’après être entré en fonction, je me suis rendu compte que beaucoup de mes collègues n’avaient pas obtenu de résultats fantastiques au test, mais avaient été engagés tout de même par réseautage ou piston. La RTS est en effet une entreprise assez “familiale”, dans le sens qu’elle apprécie d’engager des personnes ayant des liens avec des collaborateurs déjà en place. Bon nombre de mes collègues étaient donc des fils/fille, neveu/nièce, cousin/cousine, etc. de journaliste, réalisateur, ingénieur-son employés par la RTS.
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
Je ne peux malheureusement pas donner de contact dans l’entreprise. Il faudra réviser ses connaissances sportives pour être engagé-e ;-)
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
Le poste était payé à l’heure, avec des taux variables en fonction du type d’émission (direct ou émission studio), du moment de diffusion (week-end, direct durant la nuit, etc.) et du lieu de réalisation (studio, sur place au stade, etc.).
Les taux d’occupation variaient également de mois en mois en fonction de nos indisponibilités que nous pouvions toujours indiquer. Il y a donc des mois où j’ai travaillé sur une dizaine d’émissions dans le mois et ai gagné l’équivalent de CHF 1000.- net et d’autres mois où j’avais du temps et ai pris tous les directs que je pouvais (week-end, soirées, nuits tous confondus) et ai gagné CHF 3500.- net.
Le taux horaire net est donc un peu difficile à calculer précisément, mais je l’estimerais à CHF 35.-, ce qui était une belle somme pour un étudiant. A cela s’ajoutaient un forfait repas du soir de, sauf erreur, CHF 40.- si nous devions réaliser l’émission à l’extérieur, plus un forfait nuit de CHF 80.- que nous touchions si nous devions rentrer plus tard que minuit (ce qui arrivait relativement fréquemment durant la saison de hockey quand nous devions aller suivre les matchs à Fribourg, Zurich, Zoug, etc.)
Je prends ma retraite à la fin de cette année et j’aimerais te proposer des jobs d’étudiant au sein de l’association que j’ai dirigée. Il s’agit d’une association scolaire intercommunale.
Nous cherchons régulièrement des jeunes pour les devoirs surveillés ou comme moniteurs auxiliaires de camps de vacances. Tu peux accéder à notre page web consacrée aux postes vacants de jobs étudiants en Suisse ici.
Dans quelle ville ou canton?
Morges et Vallée de Joux (Vaud).
Nom de l’entreprise?
Association scolaire intercommunale de Morges et environs (ASIME).
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
J’ai créé ces postes de jobs étudiants :)
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
Postulation.
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
Directeur administratif : Vincent Hacker.
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
Remplaçant.e aux devoirs surveillés env. CHF 33/heure, moniteur.trice auxiliaire de camp de vacances env. CHF 80/jour (nourri-logé).
Dans quelle ville ou canton?
Sur le canton de Genève (pendant 3 ans), et sur le canton de Vaud (pendant 1 an).
Nom de l’entreprise?
Club de natation local (GE), une chaîne de cliniques (VD).
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
Un membre de ma famille a vu une annonce.
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
J’ai d’abord commencé en tant qu’assistant de l’entraîneur (avec un salaire inférieur) le temps d’obtenir la certification de natation “Jeunesse & Sport”, puis j’ai entraîné seul des enfants âgés de 5 à 14 ans.
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
Il.elle devrait plutôt demander à son club de natation local, ou tout autre club sportif où il.elle pourrait obtenir un J+S (un bon niveau de pratique est requis, mais pas nécessairement un niveau compétitif, du moins je ne l’ai jamais fait).
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
J’ai commencé à CHF 32.-/heure (assistant), puis j’ai obtenu CHF 42.-/heure (avec J+S) sur le canton de Genève. Quand j’ai déménagé dans le canton de Vaud, j’ai fini par donner des cours particuliers (1-2 enfants) pour CHF 60.-/heure (temps effectif, pas de préparation incluse, mais quand même un bon salaire à 20 ans).
Pendant 1.5 ans, j’ai eu ce job étudiant de livreur de colis e-commerce. Je l’ai fait à temps perdu (horaires très flexibles) pendant mes études 2018-2020. J’aimais conduire dans la ville et recevoir occasionnellement un petit pourboire de clients satisfaits. Avec ce travail, j’avais un certain sentiment de communauté comme je faisais partie d’une équipe, ce qui me rendait quelque peu heureux du petit job en dehors de la raison évidente — le salaire.
Dans quelle ville ou canton?
Zürich (Zürich).
Nom de l’entreprise?
notime AG.
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
Pub sur Instagram (via une story Instagram).
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
J’ai juste demandé, et ai passé un test de conduite facile. Ensuite, j’ai suivi un cours subventionné pour le permis de conduire A1.
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
Oui, il suffit de leur envoyer un e-mail (notime AG). Ils sont à la recherche de nouveaux chauffeurs pour les fêtes de fin d’année (Black Friday inclus).
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
CHF 21.-/heure net.
J’ai travaillé dans la même entreprise pendant six ans durant mes études, voici mes réponses:
Dans quelle ville ou canton?
Zürich (Zürich).
Nom de l’entreprise?
Je ne peux pas nommer l’entreprise. C’était une société de lunettes qui se lançait.
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
J’en ai entendu parler par un ami qui a obtenu le même emploi par le biais d’une plateforme en ligne.
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
C’était une startup. Je n’ai même pas eu d’entretien d’embauche, j’ai juste commencé. Je n’avais pas besoin d’expertise pour mon travail, je ne faisais que nettoyer le produit, mais au bout de quelques semaines, j’ai réussi à trouver d’autres tâches, et j’ai fini par aider en tant qu’opticienne.
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
Non, désolé. Surtout que je n’y travaille plus, et qu’ils n’engagent plus d’étudiants pour le travail que je faisais.
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
J’ai commencé à gagner CHF 22.50/heure, et quand je suis partie, je gagnais CHF 26.50/heure.
J’ai une entreprise qui offre des emplois aux étudiants en Suisse.
C’est un job étudiant de logistique où il faut s’occuper de l’envoi et de la réception d’appareils photo et d’objectifs à louer.
Dans quelle ville ou canton?
Berne (Berne).
Nom de l’entreprise?
Rentalens GmbH.
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
Je distribue des flyers à l’Université de Berne.
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
Connaissance du travail de bureau, de l’informatique et de la logistique. De préférence, connaissance de la photographie.
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
Oui, envoie un email via la page de contact du site web Rentalens.
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
CHF 20.-/heure au départ, puis +CHF 1.- par semestre.
J’avais un job très flexible et avec un salaire élevé. Par contre, je n’étais pas payé durant les vacances scolaires car elles étaient comprises dans le salaire.
Dans quelle ville ou canton?
Canton de Vaud.
Nom de l’entreprise?
État de Vaud.
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
Amis.
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
Envoi de dossier aux établissements, et inscription sur Mireo.
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
Tous les établissements scolaires sont des possibilités.
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
A la sortie du gymnase, j’étais payé CHF 65.- brut pour 45 min, et avec un Bachelor CHF 78.- brut pour 45 min.
Et le travail est préparé par le professeur. De temps en temps, il s’agissait de regarder un film pendant 2 périodes, donc pas mal comme boulot ;)
Dans quelle ville ou canton?
Canton de Vaud.
Nom de l’entreprise?
App App (Appuis aux apprentis).
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
J’ai utilisé leurs services quand j’étais moi-même apprenti.
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
Bonne qualifications pour donner des cours d’appuis aux apprentis.
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
Oui (contacte MP par email, et il me transférera ta demande).
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
CHF 31/heure, à raison de 4 heures par semaines.
Il y a quelques années, j’étais étudiant à Lausanne et j’avais trouve un job étudiant d’assistant au sol pour des vols en montgolfières. Je sais que l’entreprise tourne toujours et qu’ils cherchent régulièrement des nouveaux assistants, mais je ne suis pas sûr du salaire actuel.
Dans quelle ville ou canton?
Lausanne (Vaud).
Nom de l’entreprise?
Ballons du Léman.
Comment as-tu entendu parler de ce job étudiant la toute première fois (famille, amis, communauté online, etc.)?
Amis.
Comment as-tu réussi à obtenir ce job étudiant en Suisse (expertise, réseautage, connaissances spécifiques)?
Ils demandent ce type de profil:
Est-ce que si un lecteur.rice est intéressé.e, tu peux lui donner un contact dans cette entreprise?
job@ballons-du-leman.ch
Combien gagnais-tu par mois net? (ou de l’heure net)
Rémunération forfaitaire par vol et temps de travail évolutif. On parle d’environ CHF 120 pour 6 heures de travail.
Tu peux trouver la dernière annonce publiée sur Facebook en suivant ce lien.
En sus de tous ces bons plans pour trouver un petit job en Suisse, en parallèle à une formation, j’ai aussi reçu deux autres pistes intéressantes:
Vincent: En tant qu’étudiant, je me suis servir de la plateforme Ados Job. Ils ne semblent plus trop actifs, car il semble qu’il s’agisse principalement d’annonces pour d’autres sites web maintenant, alors que j’avais trouvé un poste de moniteur de camp sur ce site il y a longtemps.
Plus pertinent: coople.com. Il s’agit d’une agence de placement, mais contrairement à Adecco ou Manpower, elle se concentre sur les “missions” à court terme, allant de quelques semaines à quelques heures seulement. Ils sont très actifs dans la partie allemande de notre pays, mais ils ont également un bureau à Lausanne et attirent beaucoup de nouvelles entreprises. J’ai travaillé avec eux sur une centaine de missions dans des domaines qui ne demandent pas d’éducation spécifique (i.e. travail physique, manutention, etc.). La rémunération varie de CHF 24 à CHF 27 par heure avant déductions. C’est super facile de s’inscrire auprès d’eux, et de postuler ensuite aux ouvertures de postes.
Cris: Il y a aussi des jobs étudiants postés sur les sites des universités comme sur le site web de l’Université de Bâle. Un autre bon plan pour trouver un petit job étudiant en Suisse: regarder ceux proposés par d’autres étudiants sur le groupe WhatsApp de la promotion en cours.
Et toi, c’est (ou c’était) quoi ton job étudiant sur Lausanne ou Zürich ou n’importe où d’autre en Suisse? Tu gagnais combien de salaire?
Comme dit en début d’artice: je vais mettre à jour cet article au fur et à mesure que je reçois de nouvelles réponses. Donc n’hésite pas à m’envoyer un email (en répondant à une de mes newsletters) pour partager ton bon plan de petit job en Suisse en parallèle de tes études!
Crédits photo en-tête: Par Mediacom EPFL — Travail personnel, CC BY-SA 4.0
]]>Comme tu peux imaginer, ça veut dire que j’utilise ce qu’on appelle un effet de levier en faisant fructifier plus d’argent que je n’en possède.
Je t’entends déjà dire que je t’avais dit qu’il ne fallait jamais faire ça, et qu’en tout cas, moi je ne le ferais jamais…
T’as tellement raison! :)
Sauf que comme d’hab, quand tu apprends les mécanismes derrière ce qui te fait peur (comme investir en bourse pour la première fois), le côté émotionnel disparaît gentiment au profit du rationnel.
C’est ce qu’il s’est passé avec mon premier prêt sur marge chez Interactive Brokers.
L’un des seuls blog que je lis encore à propos du sujet FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) est celui de Mr. Money Mustache. Je le trouve cool parce qu’il est très critique sur chaque sujet qu’il aborde, et transparent comme j’aime sur ses propres lacunes.
Il a publié un article en janvier à propos des prêts sur marge chez Interactive Brokers, qui m’a fait découvrir un nouveau monde des possibles en terme d’investissement. Au début je l’ai lu en me disant “Ah, intéressant que MMM joue avec ça, puis j’ai archivé l’article, car ça me paraissait complexe et pas nécessaire vu ma situation”. Puis en discutant immobilier avec un ami, j’ai vu le potentiel et me suis replongé dedans.
Je me suis ensuite renseigné sur d’autres sites du domaine pour voir ce qui se pratiquait dans la communauté Mustachian concernant le fait d’emprunter de l’argent pour l’investir.
En gros, un prêt sur marge n’est rien d’autre qu’un prêt standard où tu empruntes de l’argent à un courtier.
Si on prend un exemple avec mon courtier en ligne Interactive Brokers (aka IBKR), ça donne ça:
En gros, ce joujou de compte sur marge peut vite devenir dangereux financièrement parlant. Car en plus de pouvoir tout perdre plus vite, tu peux aussi t’endetter plus vite en cas de crash monumental.
Par contre, si tu t’en sers de manière réfléchie et prudente, cet outil peut te permettre de générer du cash à partir d’argent qui n’est pas le tien.
En lisant divers articles sur le sujet, et en comprenant qu’il est très très peu probable (i.e. ça peut quand même arriver!) qu’un crash boursier divise par 4 la valeur de mes avoirs, je me suis fixé une limite maximale conservatrice de prêt sur marge de 25% de mes actifs boursiers.
Comme ça, le pire qui puisse m’arriver est que je me retrouve avec CHF 0 de fortune en bourse. Mais pas de dettes.
Est-ce que c’est un jeu dangereux? Oui, clairement. Est-ce que je peux dormir sur mes deux oreilles avec cette limite? Oui. Si ce n’est pas ton cas, tu peux fermer cette page et garder ton compte IBKR en mode “Trésorerie” (i.e. sans marge).
Pour ma part, je garde cet outil financier pour les choses suivantes:
Grâce au prêt sur marge, je peux toujours être investi en bourse au maximum de mes capacités. Mon argent travaille donc encore plus pour moi.
Et c’est donc grâce à cet outil que j’ai pu saisir l’opportunité d’investir dans l’immobilier suisse l’été dernier. Quelques clics, et j’avais CHF 70'000 sur mon compte bancaire suisse!
Ce qui me permet de récolter CHF 3'850 par année (7% de rendement garanti — les 1.5% des intérêts de prêt d’IBKR) sans n’avoir dû revendre aucun de mes ETFs.
Un point important: cet effet de levier n’est pas gratos! Mais son prix défie toute concurrence chez IBKR comparé aux autres corutiers en ligne.
En-dessous de CHF 90'000, ça te coûte 1.5% d’intérêts annuels. Et de CHF 90'000 à CHF 900'000, on est plus qu’à 1%.
Et le meilleur de l’histoire, c’est que ça ne te prend que 5 minutes en ligne pour obtenir un tel prêt. Pas de formulaire ou de conseiller bancaire à satisfaire. Le processus est simple comme bonjour, et entièrement automatisé.
Et voici comment tu peux transformer ton compte Interactive Brokers en fournisseur de cash pour opportunités à ne pas rater:
Ensuite, il m’a simplement suffit de faire un retrait depuis IBKR vers mon compte bancaire privé suisse. Les fonds étaient disponibles dès le lendemain.
Et voilà comment mon prêt sur marge apparaît ensuite dans IBKR:
Toi qui lit ces lignes, et qui en connaît beaucoup plus que moi en terme de prêt sur marge, est-ce que mon plan est complètement foireux? Tu me conseillerais autre chose que ce que j’ai décrit? (de manière constructive stp, comme d’hab sur ce blog)
PS: je te répète une dernière fois que tu dois vraiment comprendre ce que tu fais avant de te lancer dans de telles aventures avec ton argent. C’est dit!
]]>Si tu es abonné à ma newsletter (cf. bas de chaque article), tu sais que je recherchais il y a quelques mois une nouvelle opportunité d’investissement dans la pierre en Suisse. Je dis nouvelle, car je venais de terminer un investissement immobilier suisse qui m’avait rapporté 55% de rendement annuel.
J’ai donc suivi ma règle qui fonctionne à tous les coups pour trouver de nouvelles opportunités d’investissement: parler du fait que je recherche une opportunité d’investissement. Chaque jour, à une nouvelle personne au minimum.
Après quelques semaines de patience, une lectrice m’a contacté pour me proposer un investissement à 7% de rendement garanti, en Suisse.
Concrètement, sa proposition fut:
Sortant d’un investissement similaire à 55%, j’ai passablement hésité à attendre de trouver mieux.
Comment trouver un investissement immobilier en Suisse?
En parler chaque jour à une nouvelle personne!
Sauf que deux points sont entrés dans l’équation en parallèle.
Uno: je n’avais aucune autre opportunité plus intéressante, mis à part la bourse. Cette dernière étant beaucoup plus diversifiée (8'000 sociétés vs. une seule personne), et proposant des rendements assez décents sur le long terme… mais rien de garanti.
Deuxio: je venais de prendre le temps de comprendre un concept financier que j’avais toujours laissé de côté jusqu’à présent. Un concept qui me permettait de placer de l’argent sans bloquer le mien…
Le deuxième point m’intriguait suffisamment pour que je veuille la jouer “skin in the game”. Mais je ne suis pas dingue non plus, donc je voulais quelque chose de garanti pour tester la chose. On est bien d’accord que le ratio rendement/risque avec un prêt de particulier à particulier est très grand. Mais comme d’hab, j’ai effectué ma due diligence en traçant la vie de cette personne, puis en la rencontrant avec Mme MP et son esprit critique.
Résultat: fin août dernier, on a signé un contrat de prêt à 7% de rendement garanti pour un investissememt immobilier en Suisse. Et ce, avec de l’argent qui n’est pas le nôtre, techniquement parlant (je te garde l’explication de ce mécanisme financier pour le prochain article).
De surcroît, on a rencontré une nouvelle personne fort sympathique, avec qui j’espère bien tester d’autres opportunités business dans le futur.
Je te ferais un update l’année prochaine sur cet investissement, et on verra si je reçois bien mes intérêts, ou bien si je suis en procédure de poursuites pour récupérer mes CHF 70'000. YOLO comme les djeuns disent!
Et toi, t’as trouvé des opportunités intéressantes d’investissement dans l’immobilier en Suisse dernièrement? Avec quel rendement annuel?
PS: je recherche toujours un investissement à environ 15%+ minimum de rendement pour 2022, autre que la bourse. Si tu as une opportunité à me proposer, tu peux m’écrire à l’adresse email avec laquelle je t’envoie ma newsletter
]]>Si tu te rappelles, j’avais mis du temps à commander l’Amex de Cashback parce que je croyais que les cartes de crédits American Express n’étaient acceptées quasiment nul part en Suisse.
En discutant avec certains lecteurs via les commentaires du blog et le forum, je me suis rendu compte que je n’étais plus à jour…
Car effectivement, je suis surpris encore maintenant de voir le haut taux d’adoption à l’Amex en Suisse.
L’Amex de Cashback est donc devenu notre carte de crédit par défaut pour tous nos paiements en CHF en Suisse et en ligne (et on utilise la Cumulus Mastercard lorsque l’American Express n’est pas acceptée). Tout ça dans l’optique d’optimiser le cashback qu’on peut obtenir en simplement changeant quelle type de carte de crédit on utilise.
Je précise aussi que c’est une carte de crédit 100% gratuite la première année, mais toutes les suivantes aussi (comme la Cumulus Mastercard).
Résultat des courses: CHF 338.10 de cashback après cette première année d’utilisation. Ça fait plaisir!
Si tu te demandes comment ça marche concrètement ce cashback, c’est tout simple.
Swisscard indique sur chaque facture mensuelle le montant de CHF que tu as cumulé, et à quelle date il te sera crédité.
Puis, le moment venu (une fois par année, donc), tu vois sur ta facture de carte de crédit une petite nouvelle ligne en “-” comparé à toutes tes autres dépenses en “+”. En image ça donne ça:
Si tu veux suivre cette même stratégie frugale de carte de crédit, tu peux commander ton Amex Cashback gratuitement via ce lien.
Et toi, tu utilises quelle carte de crédit pour tes achats en CHF en Suisse et online? Et surtout, pourquoi (avantages, cashback, etc.)?
N.B. l’unique raison d’utiliser une carte de crédit en tant que Mustachian suisse, c’est pour ce cashback. Ce qui implique la règle intransgressible: tu paies toujours entièrement tes factures dès que tu les reçois. Si tu ne t’en sens pas capable, archive cet article tout de suite et passe au suivant!
]]>Elle me répondait: “Vraiment? Moi j’en avais étant jeune, et je trouvais ça cool pour apprendre à gérer mon argent, et pour me responsabiliser. J’allais m’acheter des bonbons, et je comprenais que je ne pouvais pas acheter plus que l’argent que je possédais.”
“Ouais, mais bof… je trouve que c’est les habituer à recevoir de l’argent sans rien faire… j’suis pas trop fan…”
“Hmmm… OK, ben réfléchis-y, mais ça me tient à coeur qu’on le fasse.” concluait Mme MP.
On se retrouvait dans une impasse, et aucune décision n’était prise pour l’argent de poche des enfants.
Je me suis tâté à écrire un article du type “Question aux lecteurs” pour avoir vos avis.
Mais, comme souvent, j’ai d’abord commencé par Google.
J’ai lu plusieurs articles intéressants sur comment apprendre à un enfant à se servir d’un budget.
Fun fact: j’ai notamment appris que les suisses allemands commencent à éduquer leur enfant à propos de l’argent plus tôt que les suisses romands… Et aussi que les enfants en Suisse alémanique reçoivent plus que les romands.
Mais surtout, plus j’ai lu, plus j’ai dû faire un travail d’introspection afin d’accepter que mes parents n’avaient peut-être pas fait tout juste… Et que donner de l’argent de poche n’est peut-être pas à voir comme de l’argent facile. Et que bien au contraire, ça peut être un outil top pour mettre ses enfants sur la bonne voie, et aussi apprendre à en parler sans tabou dès le plus jeune âge.
Une phrase en particulier a fini de me convaincre qu’il fallait que je revois ma copie.
Elle provient de l’association faîtière Budget-conseil Suisse: “C’est uniquement en ayant de l’argent à disposition qu’on apprend à le gérer.”
Une fois que j’ai compris l’utilité, mon cerveau Mustachian s’est tout de suite mis en route en se disant: “Euuuh, mais du coup, va falloir lâcher du cash en plus de notre budget?!”
Mais combien concrètement?!
C’est comme ça que je suis tombé sur les recommandations de Budget-conseil Suisse:
Âge de l’enfant | CHF par mois |
---|---|
6 | CHF 4 |
7 | CHF 8 |
8 | CHF 12 |
9 | CHF 16 |
10 | CHF 25 |
11 | CHF 25 |
12 | CHF 30 |
13 | CHF 30 |
14 | CHF 40 |
15 | CHF 50 |
16 | CHF 50 |
17 | CHF 50 |
18 | CHF 50 |
J’apprenais aussi un élément important niveau éducatif: ne pas se servir de la restriction d’argent de poche comme punition. Pro Juventute l’explique bien: “Habituellement, les enfants affichent deux types de réaction: soit cela leur est égal parce que le montant de l’argent de poche n’est pas élevé, qu’ils n’en ont pas besoin pour les nécessités de la vie et qu’ils en économisent peut-être la majeure partie de toute façon. Soit parce qu’ils ne changent leur comportement que par peur et non par discernement, ce qui ne fait que renforcer les relations de pouvoir entre parents et enfants. Ni l’un ni l’autre n’est favorable.”
En sus de ces recommandations, en tant que bon Mustachian, j’ajouterai évidemment la règle du jeu suivante:
Paie-toi en premier, à hauteur de 50% de toute rentrée d’argent.
C’est à dire que tout montant qu’on leur verse devrait être divisé en deux: une partie directement sur le compte épargne, et l’autre partie pour faire ce qu’ils veulent.
Comme on avait annoncé à nos enfants durant l’été qu’on réfléchissait à leur donner de l’argent de poche ou non, ils n’arrêtaient pas de nous demander si c’était OUI ou bien NON du coup…
De mon côté, j’avais enfin cassé mon plafond de verre éducatif… et annoncé à Mme MP qu’elle avait raison pour le coup… (ah les petites guéguerres de qui aura le dernier mot ;))
“Est-ce que l’argent de poche est bien ou pas?” — je pense dorénavant que c’est un bon outil de finance personnelle.
En temps que bon geek de la finance personnelle, j’avais déjà imaginé ouvrir un compte bancaire à chacun de nos enfants, avec l’option d’une carte Maestro.
L’idée derrière ça était de former nos enfants au principe que payer par carte est l’une des meilleures façons pour avoir des soucis d’argent car tout est virtuel. Et que le meilleur moyen de palier à ça, bah c’est d’y être confronté tout en étant accompagné par ses parents.
Surtout car de nos jours, avec les achats en ligne et le COVID (bouh l’argent c’est sale), on est souvent forcé de payer par carte.
Sauf que… Mme MP a mis les pieds au mur! Pour elle, c’était du cash ou rien.
Car elle aussi, elle avait ses propres croyances liées à sa propre éducation.
La clé de tout couple qui dure étant la communication, on en a pas mal discuté. Et après lui avoir expliqué mon point de vue concernant le danger du “virtuel” des cartes bancaires, elle a aussi changé d’avis. Même si elle trouve que le sentiment d’avoir du cash est plus cool. Mais comme les kids pourront retirer de l’argent au bancomat, ça lui a convenu au final.
Mais avant de pouvoir annoncer la bonne nouvelle aux enfants concernant leur futur argent de poche, il fallait que je trouve la banque suisse pour enfants la plus frugale et Mustachian!
Mon premier réflexe fut de regarder si Zak ou Neon, mes deux banques gratuites favorites en Suisse, proposaient des comptes pour des enfants si jeunes. Mais malheureusement, ce n’était pas le cas… (si jamais vous lisez ces lignes chers départements produits de ces banques, ça nous serait super utile à nous les Mustachians!)
C’est comme ça que je me suis retrouvé à comparer les offres des banques classiques… oh joie!
Le choix s’est vite réduit dû à l’âge du dernier kid MP sous la barre des 10 ans. Les offres intéressantes étaient proposées par nul autre que… UBS, Crédit Suisse, et la BCV…
Rien que l’idée de devoir retourner dans l’une de ces banques ne m’enchantait guère… mais bon, l’éducation financière des enfants en Suisse n’a pas de prix!
Après une inspection minutieuse de chaque fiche de produit, la BCV s’est révélée la plus avantageuse avec sa formule Juniors 100% gratuite comprenant:
Pour ceux qui me suivent depuis longtemps, j’ai dû apprendre à dissocier les problèmes personnels de l’entreprise BCV en elle-même (cf. cet article pour les détails croustillants).
On a donc pris rendez-vous dans une agence locale de la BCV, afin d’ouvrir les deux formules Juniors de nos bambins. Et après avoir dû signer une dizaine de formulaires chacun (c’est pas une blague!), leurs comptes étaient ouverts!
Pour le coup, même si je préfère 100 fois plus le digital pour ouvrir un compte en banque, j’ai trouvé ça cool qu’on le fasse en agence pour le côté “solennel” du moment où nos enfants ont passé un cap niveau autonomie — comme quoi, y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis!
Mais j’ai déjà prévenu mes enfants qu’ils passeraient chez une néo-banque suisse dès qu’ils seraient en âge de le faire — et qu’à ce moment-là, ils pourraient le faire depuis leur chambre, en moins de 5 minutes!
Depuis le temps, tu commences à me connaître.
J’avais déjà fait le coup des slides à Mme MP quand je voulais qu’on mettre toute notre vie financière en commun.
J’ai donc fait de même pour présenter correctement le concept d’argent de poche suisse à nos enfants, afin qu’ils prennent ça au sérieux, et non pas leur expliquer ça à l’arrache entre deux parties de Switch.
En passant à travers ces slides, l’un de mes kids MP nous a demandé: “Mais on peut s’en servir pour quoi et quand du coup de nos économies?!”
On a donc pu leur expliquer le concept d’économiser pour s’acheter quelque chose de plus gros comme une nouvelle trotinette freestyle de dingue, ou un voyage, ou tout autre chose. Histoire de ne pas les perturber trop vite quant au standard suisse, on ne leur a pas (encore!) parler de FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) :) chaque chose en son temps.
Une autre question qui m’a montré le pouvoir de l’éducation financière via l’argent de poche fut: “Mais si je dépense pas toute ma moitié d’argent de poche? Il se passe quoi? Je perds l’argent ou je le garde pour le mois d’après?!” Ce a quoi j’ai répondu qu’évidemment il le gardait, et qu’on ne lui diminuait pas son allocation le mois suivant! Mais qu’un truc intelligent était justement de toujours dépenser moins que ce qu’on gagne, et de le mettre sur le compte épargne s’il en reste en fin de mois.
Je suis franchement impressionné par comment nos enfants ont pris le pli, et accepté cette règle des 50% de “Paie-toi toi-même en premier”.
C’est le cadeau le plus précieux qu’on puisse leur faire pour toute leur vie future — bien plus que quelconque héritage ne pourrait faire.
Donc voilà, je me réjouis de pouvoir te partager la suite des aventures des kids MP avec l’argent. La prochaine étape sera de les faire investir en bourse!
Mais d’ici là, ça m’intéresse de savoir comment toi tu gères l’argent de poche et l’éducation financière de tes enfants en Suisse? Tu en donnes? Si oui, combien et comment? Et comment tu leur apprends à le gérer?
]]>Mais ça y est: on est trois quarts de millionnaire en CHF, et on a dépassé les CHF 300'000 d’investis en bourse!
Je te laisse lire la suite pour tous les détails.
Pour les nouveaux ici: j’aime bien ce format de journal, car ça me permet de traiter de sujets rapidement sans devoir attendre que j’atteigne ledit sujet dans ma (très) longue liste d’articles à écrire.
C’est un peu comme si on allait se balader ensemble, un dimanche après-midi ensoleillé d’automne, dans une de nos forêts vaudoises, et que je te faisais un topo de ma vie d’aspirant FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”).
Cette fois c’est acté, on a passé la barre des CHF 750'000 de fortune nette (pour rappel, tu peux utiliser ma méthode pour calculer la tienne).
On me l’avait prédit, mais tant que tu ne l’as pas vécu, t’as du mal à le croire. Mais effectivement, les intérêts composés engrangent un effet boule de neige incroyable.
Du coup, ben, rien de plus à rajouter si ce n’est que le prochain arrêt sera pour le million de CHF!
Ces derniers mois, je suis plus en mode “augmentation de mes revenus” qu’en mode “frugalité absolue”.
La bonne nouvelle, c’est que ça a permis à Mme MP et moi-même d’avoir une augmentation!
Mais j’avais du mal avec ça il y a quelques temps. Je culpabilisais de ne pas savoir gérer le deux focus en même temps.
Puis, il y a de ça un an, j’ai discuté de ce point avec Philip Taylor (celui qui organise la FinCon aux US) lorsque je l’ai interviewé pour mon livre. Il est un peu plus âgé que moi, et a donc plus de bouteille à propos de nombreux sujets. Il m’expliquait que lui aussi, fonctionnait en cycles. Et que c’était tout à fait OK.
Focus sur augmenter ses revenus pendant une année. Puis, frugalité à fond pendant 3-6 mois en repassant à travers toutes ses optimisations budgétaires. Et ainsi de suite.
Comme beaucoup de sujets dans la vie, ça m’a rassuré que je n’étais pas le seul avec cette problématique. Et maintenant, je l’accepte — sans non plus dilapider tout notre cash lorsque je suis concentré sur l’augmentation de nos revenus — car, au final, tout ce qui compte est de creuser le fossé de notre taux d’épargne entre dépenses et revenus.
En parlant de ça, juste pas que tu crois que je ne tiens plus de budget: j’effectue toujours mon suivi mensuel pour vérifier qu’on reste bien dans les 8.5kCHF de moyenne de dépenses par mois.
Sauf que dernièrement, on a eu passablement de grosses dépenses. Mais au moins, grâce à notre budget, on en est conscient, et on peut agir dessus pour rectifier le tir.
Ça, c’est la deuxième grande annonce du jour!
Ce qui est vraiment bizarre, c’est que quand j’ouvre mon application mobile Interactive Brokers, ça ne me fait aucun effet…
Je ne me dis pas: “Oh mon Dieu, c’est tellement cool, imagine, je pourrais aller dans un garage Lamborghini et m’acheter 2 ou 3 voitures (d’occasion, faut pas rigoler non plus)!”
Comme quoi, le dicton qui dit qu’on s’habitue à tout est vrai.
Quoi qu’il en soit, bah c’est une belle étape au niveau économies investies en bourse jusqu’ici. Surtout que, quand tu y réfléchis, on est passé d’environ CHF 0 d’économies investies en bourse en 2014, à CHF 300'000 en 2021. Et ça, ça me file plus le sourire que de penser à une Lamborghini ou à une Ferrari :D
On a ENFIN investi dans un nouveau projet immobilier en Suisse d’une manière très intéressante.
Teaser avant un article détaillé: on a placé CHF 70'000 à 7% de rendement garanti. C’est beaucoup moins que 55% (cf. cet article), mais tout de même pas si pire!
Sinon, notre investissement en France suit son bonhomme de chemin avec un immeuble rempli de locataires qui tourne bien. Et oui, je sais, je te dois toujours plus de détails à ce propos… ça vient, ça vient ;)
Ma Sàrl aussi tourne bien niveau paperasse et comptabilité (j’utilise Bexio et en suis pleinement satisfait — si tu penses t’ouvrir un compte chez eux, redis-moi car je crois que je peux avoir un code d’affiliation avec le blog, ça aide toujours ;)).
En tant que personne qui adore apprendre toujours de nouvelles choses dans de nouveaux domaines, je suis servi! Notamment avec le registre du commerce suisse, le système de TVA suisse, et plein d’autres joyeusetés. C’est vraiment intéressant.
J’ai longuement échangé sur ce sujet avec un lecteur qui est psychologue, ainsi qu’avec Liz de Frugalwoods lors de son interview pour mon livre.
Plus j’avance dans mon aventure FIRE, plus je me rends compte que l’aspect “calculs mathématiques et budgets” est en fait le plus facile. Et aussi le plus couvert sur tous les blogs FIRE.
En revanche, on ne parle que très peu de ce qui se passe dans notre cerveau. Car c’est beaucoup plus complexe à appréhender — pour moi inclus! Mais entre haut et bas niveau dépenses et revenus, puis dépression et deuil de son ancienne vie pré-FIRE lorsqu’on passe le cap, jusqu’à l’expérience à la vie post-FIRE, et ben tout ça, ça se prépare!
Et ça arrive à tout le monde. Par exemple, J.D. Roth (le célèbre blogueur de “Get Rich Slowly”) m’expliquait qu’il était sujet à de très grandes remises en question sur quoi faire avec sa vie. Alors oui, c’est un problème de riche, mais ça reste un problème à gérer, et qui peut-être très dur à passer si ça te fait tomber en dépression.
Pour ma part, le confinement m’a fait aussi me poser pas mal de questions.
“Est-ce que je quitterai vraiment mon job du jour au lendemain quand j’aurais atteint mon ‘Fuck-You Number’?”
“Quid du blog où, finalement, je n’ai que des intéractions virtuelles la plupart du temps (volontaire attention, pour des raisons d’anonymat)? Est-ce que ça comblera vraiment le vide d’intéractions sociales laissé par mon ancien job?”
Bref, plein de questions en suspens, et peu de réponses pour l’instant. En tout cas, je m’y prépare car je sais que l’aspect psychologique et tout aussi, voir plus selon moi, important que l’aspect monétaire du mouvement FIRE.
Et pendant toutes ces réflexions, je vis de plus en plus ma vie en mode: profite de la vie maintenant, en conservant le même niveau frugal de dépenses, et en voyant tout ça comme une aventure.
J’essaie d’appliquer le dicton qui dit que dans bien des domaines, c’est le cheminement le plus intéressant, et non pas la destination finale.
D’ailleurs, ça me fait penser à une histoire.
L’autre jour, j’étais à la station Eni/Agip du Mont-sur-Lausanne. Je faisais la queue pour payer mon plein d’essence. Et y’avait un jeune devant moi qui, en plus de son pain, a demandé un ticket EuroMillions.
Je me suis dit intérieurement: “En fait, je crois que je serai limite déçu si je gagnais à l’EuroMillions aujourd’hui. Car uno, je n’aurais pas la satifaction d’avoir gagné mon premier million moi-même. Et deuxio, je ne pourrais plus tellement partager mon aventure sur le blog, tellement elle serait biaisée et irreproduisible…”
Au final, ça change pas grand chose, parce que je ne joue jamais à l’EuroMillions :D
Du coup, voilà où j’en suis, à osciller entre FIRE et “Coast FIRE” comme on dit dans le domaine. C’est à dire que oui j’ai ma deadline de ne plus travailler à 40 ans, mais elle est beaucoup moins “deadline” que par le passé, car j’ai créé les conditions maintenant qui font que si c’est à 43 ans, bah ça sera tranquille aussi. Je me mets moins de pression, mais quand même toujours en mode “frugal badass”, juste avec le stress en moins! Faut pas déconner non plus, MP reste MP ;)
Nos enfants grandissent (naaan!), et ils nous posent de plus en plus de question sur l’argent (yeahh!). D’ailleurs, ils sont même fans du jeu de “La Bonne Paye” car ils se sentent “comme des grands”, et nous, ça nous ramène en enfance car autant Mme MP que moi-même y jouions plus jeunes!
Et c’est vrai que ce jeu de société est top pour leur expliquer des concepts aussi simples que “t’as de l’argent en début de mois (i.e. ton salaire), et que si tu grilles tout durant les deux premières semaines, bah y’a pas de magie tu peux pas payer tes factures en fin de mois… ou bien tu es dans le rouge au niveau de tes comptes bancaires…”
Et mes enfants de répondre: “Mais papa, dans la vraie vie ça ne nous arrive jamais, hein dit?”
Heu…
“Bah si! C’est juste que nous, avec maman, on met de côté pour ne pas avoir de soucis. Mais imagine, si tu prévois de l’argent pour tes courses et tes factures de natel. Tout va bien durant le mois. Puis, le 23, ton lave-linge tombe en panne. Comment tu fais pour payer? Bah dans notre cas, on a des sous de côté pour pouvoir gére ces cas d’urgence. Mais y’a pas de magie, l’argent ne tombe pas du ciel :)”
Toutes ces discussions récentes nous ont amené à parler d’un sujet sur lequel on n’était pas d’accord avec Mme MP: argent de poche ou pas argent de poche?!
On a fini par s’entendre (elle avait raison, de nouveau… ^^). Et donc, je suis en train d’écrire un blogpost pour t’expliquer comment on va gérer l’argent de poche pour nos enfants MP — quel montant d’argent de poche, comment le gérer, quel compte bancaire suisse pour enfants, etc.
Je t’expliquerai aussi en détails le pourquoi je ne voulais pas de ça, mais que Mme MP a fini par me convaincre, et que j’ai dû casser certaines de mes propres croyances éducatives à ce propos :)
Y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis!
Le lectorat du blog est toujours plus diversifié.
Ça va de ceux qui n’ont aucune idée de comment investir en bourse en Suisse, comme Nathalie qui m’écrivait: “C’est teeeeellement du chinois pour moi, que je meurs de peur de perdre les petits sous que je gagne avec tant d’efforts… ma ligne de départ est le zéro raplapla (parce que le négatif n’existe pas en connaissance)”
Et à l’autre bout du spectre, y’a ceux qui sont experts et qui m’en apprennent tous les jours en terme de macro-économie et tout le toutim.
Force est de constater que mon impact est grand avec ces personnes débutantes qui en sont exactement là où j’en étais quand j’ai commencé mon aventure FIRE en 2013…
Et, clairement, cette opportunité win-win s’aligne bien avec ma volonté de monétiser un peu mon temps passé sur le blog de manière intelligente (i.e. en faisant autre chose que d’accepter les dizaines de propositions de blogposts externes sponsorisés très intéressantes monétairement parlant, mais ennuyeux et marketeux à mourir pour toi comme pour moi!)
Plutôt que d’y réfléchir et d’hésiter, je me suis lancé. Le cours dure environ 6-8 semaines. Il est actuellement en fin de version alpha avec un premier groupe test, et uniquement en français pour le moment. Je vais passer tout soudain en mode beta (i.e. le contenu sera quasi figé) ouvert à plus de lecteurs. Si ça t’intéresse d’être au courant de l’évolution de ce dernier, tu peux cliquer dans le lien que tu as reçu via ma newsletter.
Voilà pour les news de mon cheminement FIRE. Et toi, t’en es où? Fortune nette, taux d’épargne, projets cool dans ta vie? Partage tout ça avec nous dans la section des commentaires ci-dessous!
]]>Lorsque j’ai reçu son email pour la première fois, et que j’ai parcouru sa chaîne YouTube, je me suis dit : “Ouais, sympa ton histoire l’ami, mais non merci. Je n’aime pas moi-même que les gens mettent en avant les outils qui rapportent le plus de revenus d’affiliation comme Bluehost. Je ne présenterai donc pas ton histoire sur mon blog.”
Quelques mois plus tard, je suis tombé par hasard sur une de ses vidéos. Puis, j’ai pris le temps de la regarder en entier. Et j’ai ressenti une réelle authenticité dans sa critique. J’ai réalisé qu’il était plus tôt que moi dans son parcours, et que pour ses besoins, ce qu’il recommandait était mon propre choix pour d’autres projets il y a des années en arrière.
“Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis” comme dit le proverbe :)
Voyons donc ce que tu peux tirer de son expérience afin de générer à ton tour des revenus accessoires en Suisse — et peut-être en vivre un jour.
MP: Salut Simon! Bienvenue et merci d’avoir accepté de participer à cette interview. Peux-tu te présenter en deux-trois phrases niveau démographique, localisation?
Simon : Ciao MP :) Merci de m’avoir invité! J’ai actuellement 27 ans (presque 28). Pas encore de famille, mais j’ai une merveilleuse petite amie, avec qui je passe beaucoup de temps. Et j’habite à Wallisellen, ZH.
MP: Merci pour l’intro. Et du coup alors, explique-nous: ton side gig il consiste en quoi concrètement?
Simon: Il s’agit essentiellement de ma ou mes chaînes YouTube (Metics Media & Collection Crypto). J’ai mis en ligne ma première vidéo en mars 2018. À l’époque, ça ne m’a pas rapporté beaucoup d’argent.
Mais je me suis vite rendu compte que les vidéos YouTube peuvent rester pertinentes pendant des années. Cela signifie qu’une fois qu’une vidéo est uploadée, et indexée dans les résultats de recherche, elle peut générer des revenus passifs pendant des mois et des années. Je gagne encore aujourd’hui de l’argent grâce à des vidéos que j’ai réalisées il y a plus de 2 ans.
Les revenus proviennent principalement des recettes publicitaires de YouTube, et des commissions d’affiliation.
Je crée principalement des revues, des vidéos explicatives ou du style tuto, ce qui est le type de contenu parfait pour le marketing d’affiliation. Ainsi, chaque fois que quelqu’un utilise mon lien d’affiliation (aka lien de parrainage) dans la description de la vidéo, je recevrai une commission si ce visiteur qui a cliqué devient un client.
Par exemple: j’ai créé une vidéo sur la façon de mettre en place l’automatisation du marketing par email à l’aide de la plateforme getresponse.
Lorsque les gens tapent “getresponse” ou “getresponse tutorial” dans YouTube, ma vidéo apparaîtra en tête. Ensuite, si les gens utilisent mon lien dans la description de la vidéo, et deviennent un client payant, je recevrai une récompense de 100 $.
Et ci-dessous, une capture d’écran de mon compte d’affiliation getresponse: 11 comptes payés jusqu’à présent en septembre, donc 1'100 $ de commissions d’affiliation. Les gains en attente sont plus élevés parce que je dois attendre environ 3 mois jusqu’à ce que les commissions soient payées via PayPal.
MP: Je ne vais pas te surprendre avec ma question suivante, puisqu’on est ici pour parler d’argent (!): tu te fais combien de francs suisses par mois environ depuis que tu as commencé? Ça a évolué au fil des ans? Et ça va continuer d’augmenter dans le futur?
Simon: Non, je ne suis pas surpris haha! Quand j’ai commencé, je ne gagnais pas d’argent avec les revenus publicitaires, car il faut avoir au moins 1'000 abonnés et 4'000 heures de visionnage sur une période de 12 mois pour pouvoir postuler au YouTube Partner Program. Cependant, je gagnais quelques commissions avec les liens d’affiliation, peut-être quelques centaines de francs suisses par mois.
Lorsque j’ai atteint les exigences et que j’ai été accepté dans le programme de partenariat YouTube, j’ai gagné 90 francs suisses dès mon premier mois (février 2019). En août 2021, cette même chaîne a gagné un peu plus de 10'000 francs suisses grâce aux revenus publicitaires de YouTube. À côté des revenus publicitaires, elle a également généré environ 8'000 francs suisses de commissions d’affiliation.
Donc, actuellement, je gagne environ CHF 18'000 via ma chaîne principale, et environ CHF 3'000 via ma nouvelle chaîne que j’ai commencé en mars 2021. Donc, actuellement, je me fais environ CHF 21'000 par mois grâce à mon activité en ligne globale; environ 50% viennent des revenus publicitaires et 50% des commissions d’affiliation.
Donc oui, ça a beaucoup changé au fil des ans, et ça a définitivement le potentiel pour aller beaucoup plus haut si j’y consacre encore plus de temps.
MP: C’est un sacré travail d’appoint que tu as ici! Félicitations!
Tu peux nous décrire à quel moment dans ta vie l’idée t’est venue de devenir YouTuber? Et comment elle t’est venue? Et pourquoi (besoin de plus de cash, besoin de changer d’air par rapport au job, autre)?
Simon: J’étudiais pour obtenir ma licence en aviation, et devenir pilote. Je voulais travailler et gagner un peu d’argent à côté, mais je ne trouvais pas de travail tout de suite. J’ai donc commencé à chercher des emplois en ligne, et des idées sur la façon de gagner de l’argent en ligne.
La première chose qui a fonctionné a été de construire des pages thématiques Instagram, et de les monétiser soit en vendant des postes de promo, soit en vendant le compte entier. Donc je commençais juste des comptes Instagram et repostais du contenu viral dans différentes niches comme le voyage, le fitness, le luxe, les voitures, etc.
En fonction du nombre de followers des comptes, je demandais 30 à 100 dollars US par post de promotion. Et j’ai vendu les comptes qui avaient entre 30'000 et 500'000 followers pour 200 à 3'500 USD par compte. Mes revenus fluctuaient beaucoup d’un mois à l’autre. Certains mois, je gagnais 1'000 $ US et d’autres plus de 5'000 $. Mon meilleur mois pendant cette période a été de 20'000 USD lorsque j’ai vendu quelques gros comptes.
Pendant ce temps, j’ai réalisé des vidéos pour mes clients sur la façon dont ils peuvent continuer à faire croître le compte qu’ils viennent d’acheter chez moi.
Après quelques mois, j’ai réalisé que je pouvais également gagner de l’argent sur YouTube, et que c’était beaucoup plus passif que mon activité Instagram initiale. À un moment donné, j’ai abandonné mon activité sur Instagram, et j’ai commencé à me concentrer uniquement sur YouTube. C’est comme ça que je suis tombé dedans.
MP: Mais du coup, raconte-nous comment tu as commencé, étape par étape, de l’idée à la première fois, et surtout en parallèle avec ton travail?!
Simon: Mes études et mon travail ont toujours été ma priorité. J’ai donc investi mon temps libre pour construire mon entreprise. Heureusement, j’ai eu beaucoup de temps libre et d’interruptions entre mes études. Même maintenant où je devrais travailler à plein temps en théorie, en raison de la crise du COVID, je n’ai pas pris l’avion pendant plus d’un an, ce qui m’a laissé beaucoup de temps pour travailler sur mon entreprise.
Ce qui est bien avec le type de contenu que je crée sur YouTube, c’est qu’il est plutôt “evergreen”. Ça signifie que je n’ai pas besoin de respecter un calendrier pour m’assurer de ne pas perdre de vues sur ma chaîne. Par exemple, maintenant que je vole à nouveau depuis juillet 2021, je n’ai pas uploadée une seule vidéo mais mes vues et mes revenus sont restés les mêmes (et ont même un peu augmenté).
MP: Et dans le futur, c’est quoi tes prochaines étapes avec ce projet perso (développement, arrêt car ça prend trop de temps, autre)?
Simon: La création d’une entreprise en ligne m’a définitivement ouvert les yeux sur ce qui est possible dans l’entrepreneuriat par rapport à un emploi régulier. Actuellement, je vole à nouveau et mon temps pour travailler à la création de plus de contenu est limité. J’envisage de faire une pause dans mon travail pour me concentrer pleinement sur mon entreprise et voir jusqu’où je peux aller.
MP: Enfin, que recommanderais-tu à mes lecteurs qui hésitent peut-être à se lancer dans une activité complémentaire? Et en particulier comment démarrer une activité en parallèle de leur job sur YouTube?
Simon: Créer une chaîne YouTube ou toute autre entreprise prend du temps. Au début, tu ne vois pas de résultats. C’est le moment le plus difficile à mon avis, et c’est là que la plupart des gens échouent. Tu devras donc t’engager à un certain temps où tu continueras, même si tu ne vois pas de gros résultats.
Je recommande également de trouver des personnes qui ont déjà réussi ce que tu essayes d’accomplir. Étudie-les et trouve des modèles. Essaye de comprendre pourquoi ils réussissent. Adopte ce qui fonctionne et essaye de le rendre encore meilleur.
En ce qui concerne spécifiquement YouTube, il existe de nombreux types de chaînes différentes qui ont du succès sur YouTube. Il existe également de nombreuses façons différentes de monétiser une chaîne. Je pense qu’il est important d’avoir un plan, de le mettre en œuvre, puis de le réajuster en fonction des retours que tu obtiens. Ne continue pas à faire quelque chose qui ne fonctionne pas, mais redouble d’efforts sur ce qui fonctionne. C’est ainsi que j’ai progressé sur YouTube et dans le business en ligne en général.
Pour ceux d’entre vous qui voudraient démarrer une chaîne YouTube, voici une de mes vidéos qui pourrait aider. Il s’agit essentiellement de décomposer mon processus sur comment je fais pour avoir des vidéos classées en top position dans la recherche YouTube.
C’est une histoire incroyable. Je veux dire, 21kCHF/mois, ce n’est même plus un job accessoire!
Donc, si tu entends maintenant un autre parent dire à son fils / sa fille que YouTuber n’est pas une entreprise viable, tu peux les renvoyer sur cet article :D
J’ajouterai, pour les jeunes lecteurs ici, que cela est vrai si, et seulement si, tu le fais avec authenticité et la volonté d’amener de la valeur à la vie des gens sur le long terme. Cela inclut de ne pas accepter les propositions monétaires très (très!) intéressantes de certaines marques douteuses. Sinon, ça s’appelle du blabla marketing inutile!
Pour terminer, je m’identifie beaucoup à Simon quand il dit que c’est au début que la plupart des gens échouent. Parce qu’ils pensent à court terme au lieu de penser à long terme. Je pense que c’est l’apprentissage le plus important que tu devrais en retenir si tu veux suivre un chemin similaire.
Enfin, si tu es toi aussi intéressé à participer à cette série de “Comment gagner de l’argent en complément de salaire via un petit boulot en Suisse?”, alors tu peux me contacter via l’email suivant: contact [at] mustachianpost.com
]]>Mais ça y est, j’ai bien reçu le total des CHF 16'500 d’intérêts pour mon placement de CHF 30'000 sur une année!
Je te l’ai déjà dit à plusieurs reprises, et c’est le conseil le plus “simple” qu’on puisse imaginer, mais il fonctionne.
Le secret?
Parler de ton envie d’investir au plus de personnes autour de toi, et ce, sans relâche. Ton boulanger, ton coiffeur (ah non, mince, on s’coupe les cheveux nous-mêmes les Mustachians), ton petit commerçant du village, le copain de ton cousin qui est électricien, ou ton oncle qui connaît plein de gens dans le bâtiment. Bref, t’as compris, à chaque occasion, tu parles de ton envie d’investir.
Histoire d’augmenter tes chances, tu précises le montant genre “J’ai 10-30kCHF à faire fructifier, tu connaîtrais pas quelqu’un dans l’immobilier, ou avec des bons plans sérieux?”
Et en parallèle, tu patientes. Et tu ne te précipites pas sur le premier projet foireux ou avec beaucoup trop de frais, mais tu analyses les propositions de manière purement rationnelle.
Pour preuve que ça fonctionne, je viens d’ailleurs de l’utiliser avec succès de nouveau en août dernier, et ai signé un autre investissement à 7% de rendement annualisé garanti contractuellement (c’est pas 55%, mais c’est pas si pire non plus ^^).
En début d’hiver 2020, j’ai fait connaissance avec un lecteur qui travaille dans l’immobilier dans le canton de Vaud. On a échangé comme avec bon nombre d’entre vous à propos du mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”), des investissements, etc.
Et il a vu passé un de mes articles où je disais être intéressé à investir dans l’immobilier en Suisse.
Ce qui m’a valu cet email:
Salut MP!
Potentiel investissement possible sur projet à petite-ville-suisse-xyz. 2 villas jumelles en vente sur plan.
Soit pour achat, soit pour vente sur plans à des tiers.Financement nécessaire d’ici 2 mois.
55'000 fr. au total pour bloquer opération. Durée env. 1an. Bon rendement, 30'000 fr. à la clé. Tu peux aussi ne mettre que 30'000 fr. pour une première si tu préfères, avec 16'500 fr. à la clé.Est-ce que cela peut potentiellement t’intéresser?
Si oui, je peux te présenter le projet et te donner tous les détails.
Je dois me positionner pour bloquer le terrain d’ici 8 jours.
Redis-moi!
J’apprenais plus tard qu’il m’écrivait rapidement depuis sa voiture entre deux RDVs, et que c’est pour ça que l’email sonnait comme une petite annonce saccadée à tendance un peu arnaqueuse… — de mon point de vue de blogueur, ne le prends pas mal l’ami, si tu lis ces lignes :D
Et je t’avoue qu’un délai de 8 jours me stressait pas mal, pour quelqu’un que je ne connaissais que via Internet…
Je lui répondais donc assez cash:
Ça me paraît trop beau pour être vrai ce 55% de rendement. C’est quoi le montage financier derrière?
Aussi, on a quoi comme “contrat” qui nous lie qui m’assure que tu n’es pas un arnaqueur, et que tu te barres avec le cash?
Et tu peux m’envoyer ton extrait du registre du commerce et de poursuites de la boîte, et tout autre doc qui peut montrer qu’on est vraiment en confiance? (j’ai un bon feeling, mais ça reste l’internet hein :))
Il m’expliquait donc une des clés de comment c’est possible d’avoir un tel rendement: ça ne représentait “que” 10% de rendement dans sa tête. Effectivement, il allait se faire environ CHF 165'000 de bénéfice sur l’opération, et il lâchait 10% (aka CHF 16'500) pour rétribuer l’investisseur qui lui apporterait les 30kCHF manquants.
Dans son optique, sans cet apport de fonds, il ne pouvait pas se positionner sur le projet, et sans se positionner, il gagnerait CHF 0. Donc normal pour lui de rémunérer tel quel.
Concernant le contrat, il était aussi d’avis de passer devant chez un notaire pour régler tout ça. Je peux te dire que ce point-là m’a rassuré, car le notaire vérifierait la moindre son identité.
Au début, on avait parlé que je prendrais part aux risques du projet.
Le plus gros étant que le permis de construire ne soit pas accepté, et donc que l’opération tombe à l’eau. On parlait d’un risque à CHF 20'000 pour les frais engagés avec le géomètre, le thermicien, etc. pour la mise à l’enquête du dossier. On s’était mis d’accord de partager ce risque avec un ratio à définir. Mais il avait vérifié auprès de la commune niveau LAT (Loi sur l’Aménagement du Territoire), et c’était en ordre donc le dossier passerait, oppositions ou pas.
L’autre risque était que les villas ne se vendent pas, et donc qu’il n’ait pas le cash flow pour me rembourser les intérêts. Dans ce cas, il les mettrait en location. Avec des calculs conservateurs, on arriverait à un rendement de 9.8% sur mes CHF 30'000 d’investis. Y’a pire comme investissement ;)
Au final, pour tester une première collaboration et me rassurer — et aussi car il avait parlé avec le Syndic en direct qui lui avait confirmé que ça passerait, il m’a proposé de dégager toute la partie “Partage de la prise de risques” du contrat pour ne pas complexifier le deal. Preuve qu’il était sûr que les villas se vendraient sans aucun problème avec leur prix bien aligné sur le marché — ce qui s’est passé dans la réalité.
D’autres éléments m’ont rassuré. Comme lorsqu’il a répondu à ma question sur son extrait de registre du commerce et de poursuites (que j’ai en fait commandé moi-même en parallèle sur le site du canton de Vaud pour CHF 18):
Aucun problème, je pourrai me mettre à nu. Après franchement il faut se rencontrer pour en parler en détail et voir le feeling. Pour le moment c’était une proposition. Si éventuellement tu es intéressé à donner suite sérieuse, on doit se voir entre 4 yeux
Après sache que je n’ai pas envie de griller ma réputation, je suis en nom propre comme beaucoup d’architecte, et une poursuite à titre professionnel à un impact sur ma famille. Je n’ai pas une SA qui fait tampon à ce niveau là, donc je fait très attention à ce que je fait. Ensuite, je suis membre de plusieurs réseaux dans le domaine sur Vaud avec banques, avocats, notaires et compagnie. Si je fait une connerie je plante plus un clou dans le canton :)
Ces deux signaux ont fini de me rassurer quant au fait qu’il était sérieux, et pas un arnaqueur (ou bien c’en était un bon :D). Car quelqu’un qui valorise la rencontre entre 4 yeux, et qui tient plus à sa réputation qu’à l’argent qu’il pourrait perdre, ça pose de bonnes bases (selon mes valeurs).
Pour te donner une idée, le deal s’est déroulé selon le calendrier suivant:
Si tu te lances dans de tels investissements en mode 1-1, je ne peux que rajouter un paragraphe de “WARNING” ici, car c’est vraiment risqué. Et 55% n’est pas si cher payé, car là tu places toutes tes billes sur une personne privée, vs. dans 8'000 entreprises privées régies par les règles du commerce lorsque tu investis dans un ETF mondial.
Du coup, voici le minimum du minimum de “due diligence” que je te recommande avant de tester ce genre d’investissement:
Ton but est d’être ton propre détective privé. Tu veux trouver tout truc suspicieux avant de signer.
Si tout te semble en ordre, c’est à ce moment-là que tu peux envisager de prendre le risque. Car finalement, tout investissement ne vient pas sans risque.
T’es prêt à te bouger pour trouver de tels deals?
Alors voilà l’exercice que je te recommande. Pas compliqué, et terriblement efficace:
Voilà donc pour les détails de cette aventure humaine et business incroyable.
Maintenant, j’ai trois questions pour toi (tu peux y répondre dans les commentaires ou par retour d’email):
J’embarque dorénavant toujours Mme MP dans ce genre de projets d’investissement. D’une part, car c’est aussi son argent. Mais surtout, car elle arrive à détecter des choses que je ne vois pas (ça doit être un truc masculin vs. féminin), et dans tous les cas, quatre yeux et deux instincts valent mieux qu’un :) Enfin, elle seule a le pouvoir de calmer mes ardeurs quand je vois le positif d’un investissement, alors qu’elle, elle ne sent pas la personne. ↩︎
Ma première réaction fut: “Arghhh, et comment je vais faire, moi, pour payer à l’épicerie du coin maintenant?! Je devrais toujours avoir du cash sur moi?”
Et je ne suis pas le seul à vivre à la campagne avec cette contrainte il semblerait, vu les emails de lecteurs que j’ai reçus lorsque Zak a annoncé récemment qu’ils remplaçaient leur carte Maestro Zak par une nouvelle carte de débit VISA.
En investiguant toute cette histoire depuis plusieurs mois, j’ai appris une pléthore de nouveaux trucs intéressants, en tout cas pour tout bon geek de la finance personnelle qui se respecte ;)
Jusqu’avant le COVID, mon épicier pratiquait cette politique:
Les cartes de crédit prélèvent environ 2% de frais pour chaque transaction. Par exemple, CHF 0.60 pour une transaction de CHF 30
Alors que la carte Maestro ne prend “qu’un” montant forfaitaire de CHF 0.26 par transaction. Du coup, je n’accepte que les cartes Maestro ou le cash pour ne pas trop y perdre en frais.
Mais le COVID est passé par là, et avec lui, de plus en plus de personnes désireuses d’acheter des trucs sur internet. Sauf que la carte Maestro, ben elle est pas souvent accepté pour les paiements en ligne.
Du coup, une banque après l’autre, on a vu de plus en plus de carte de débit arriver.
Si bien que depuis 2020, beaucoup s’accordent à dire que la carte Maestro va disparaître.
Sauf que, en tant que joyeux résident de la campagne, ça m’a posé souci…
En effet, mon commerçant local suisse m’a expliqué: “La carte Maestro reste le top pour nous, car le montant forfaitaire de CHF 0.26 par transaction est “raisonnable”. Mais les banques sont vraiment sans gêne avec leur nouvelle carte de débit qu’ils poussent à utiliser, car ils en ont profité pour introduire de nouveaux frais:
Il continuait de m’expliquer avec des exemples:
Transaction de CHF 30
Carte | Frais commerçant en CHF |
---|---|
Maestro | 0.26 |
Mastercard Debit | 0.25 |
Visa debit | 0.39 |
Transaction de CHF 15
Carte | Frais commerçant en CHF |
---|---|
Maestro | 0.26 |
Mastercard Debit | 0.17 |
Visa debit | 0.24 |
“Pour les petits montants qui représentent une grande partie de mon chiffre d’affaires, c’est passablement intéressant.”
Mais imagine pour mon cousin qui possède un magasin d’électronique vers Fribourg… pour un montant important comme par exemple une transaction de CHF 1'000, ça te donne ça:
Carte | Frais commerçant en CHF |
---|---|
Maestro | 0.26 |
Mastercard Debit | 5.00 |
Visa debit | 9.70 |
On est vraiment chanceux en Suisse, quand on voit comment on est bien défendus en tant que consommateurs comparé à d’autres pays où corruption et monopoles font la loi.
Selon Wikipédia: "La Surveillance des prix est l’office fédéral suisse chargé d’étudier et de relever les éventuels abus sur les prix des biens et des services. Il est fondé en décembre 1972 et dépend du Département fédéral de l’économie.”
L’article continue:
"‘Monsieur Prix’ est le titre le plus utilisé pour désigner le ‘surveillant des prix’, responsable de l’office. Son rôle est de vérifier l’évolution des prix sur le marché suisse, de relever les cartels qui pourraient s’y développer et d’en informer la population. Ses tâches sont régies par la loi fédérale concernant la surveillance des prix (LSPr). Il peut, dans le cas d’une augmentation ou d’une diminution abusive du prix d’un bien ou d’un service, faire pression afin de le ramener à un niveau antérieur. En 2007, le travail de ‘Monsieur Prix’ aurait permis d’économiser à la population 290 millions de francs suisses grâce à ses interventions."
Monsieur Prix a donc fait de son cheval de bataille de ramener Worldline/Six Payment Services SA (aka SIX) — prestataires de services de paiement principaux en Suisse — à la raison.
Et il a réussi, comme annoncé dans sa dernière newsletter du 19.08.2021 (page 8):
“Afin de limiter l’augmentation significative des frais pour les opérations de paiement de grandes valeurs, le Surveillant des prix a pris des mesures et est parvenu à conclure un règlement à l’amiable avec SIX pour un plafonnement des frais (CHF 2.- pour la Mastercard Debit et CHF 3.50 pour les cartes Visa Debit et VPAY). Cela permet, par exemple, de protéger les commerçants vendant des biens plus coûteux comme les vélos ou des appareils électroménagers contre des frais excessifs.”
Il y précise aussi:
“Il s’agit cependant de préciser que la majorité des opérations concernent des montants relativement faibles. En 2019, 50% des opérations portaient sur un montant inférieur ou égal à 30 CHF. Durant la pandémie, il est même probable que cette part de petites opérations, qui bénéficient de ce nouveau modèle, soit devenue plus élevée. Le Surveillant des prix estime que ce nouveau modèle rendrait moins cher environ 75% des opérations par nouvelle carte de débit Visa et plus de 50% des opérations concernant la carte de débit Mastercard.”
Du coup, depuis cette annonce, mon commerçant m’a expliqué que lui est tous les indépendants qu’il connaît acceptent maintenant sans rechigner la carte de débit. Ouf!
En tant qu’utilisateur assidu de la Maestro de Zak, j’ai donc eu quelques sueurs froides lorsqu’ils ont annoncé l’arrêt de cette dernière.
Mais après mon analyse en profondeur, et mes discussions au magasin du village, me voilà rassuré. Je n’aurais pas besoin de chercher une nouvelle banque :)
Et toi, t’as eu des refus de carte de débit depuis que les frais sont plafonnés?
PS1: pour info, la nouvelle carte de débit VISA de Zak remplace les deux précédentes — bien pratique si tu utilisais leur Maestro et leur carte de crédit digitale. Comme chez de nombreuses banques en 2021, leur nouvelle carte de débit ne ponctionnent pas de frais sur les transactions à l’étranger, et est utilisable avec Apple Pay, Google Pay ou Samsung Pay.
PS2: comme d’hab, je ne recommande que les produits que j’utilise vraiment. Et pour Zak, t’as toujours accès à CHF 25 de bonus de bienvenue en utilisant le code du blog “Y06JPR” (insère bien le code en majuscules pour que ça fonctionne)
]]>La correction de texte est depuis longtemps un job complémentaire de cette passionnée des langues. C’est d’ailleurs via ce medium que l’idée de cet article est survenue, car c’est elle qui a fait la correction finale de mon livre en allemand (je la recommande les yeux fermés si t’as besoin de relecture DE) — encore merci à toi!
Voyons donc ce que tu peux tirer de son expérience afin de générer à ton tour des revenus accessoires en Suisse — et peut-être en vivre un jour.
MP: Salut Nicole! Je te souhaite la bienvenue et te remercie d’avoir accepté de participer à cette interview. Peux-tu te présenter en deux-trois phrases niveau démographique, localisation?
Nicole: Hello Marc, merci à toi! Âgée de 27 ans, je suis originaire du canton de Saint-Gall et j’habite depuis le début de mes études en langues et littératures dans le canton de Fribourg. J’ai été prof d’allemand, et ensuite relectrice/correctrice et directrice de projet dans une maison d’édition suisse.
MP: Merci pour l’intro. Et du coup alors, explique-nous: ton side gig il consiste en quoi concrètement?
Nicole: Depuis huit ans, je corrige des textes pour mon entourage. Dans la maison d’édition, j’ai pu affiner mes compétences, avant de fonder ma propre entreprise de relecture pour l’allemand, Lektorat Odermatt. Donc le side gig est devenu mon main gig. Je relis des livres, textes traduits, magazines, travaux scientifiques, des candidatures, sites web, etc.
MP: Je ne vais pas te surprendre avec ma question suivante, puisqu’on est ici pour parler d’argent (!): tu te fais combien de francs suisses par mois environ depuis que tu as commencé? Ça a évolué au fil des ans? Et ça va continuer d’augmenter dans le futur?
Nicole: Au début, je ne demandais pas d’argent. Ensuite, c’était très irrégulier et selon les demandes, 50 francs par-ci et 600 francs par-là. Pris au sérieux, le revenu était d’environ 1000 francs par mois. Maintenant, nous en sommes à plusieurs milliers par mois. J’espère bientôt gagner cinq chiffres pour pouvoir embaucher du personnel, et mettre plus d’argent de côté.
MP: Tu peux nous décrire à quel moment dans ta vie l’idée t’est venue de devenir relectrice/correctrice? Et comment elle t’est venue? Et pourquoi (besoin de plus de cash, besoin de changer d’air par rapport au job, autre)?
Nicole: J’ai toujours eu du plaisir à peaufiner les textes de mes proches. Après mes études, je voulais m’y approfondir en optant pour un stage en relecture/correction. C’était passionnant de découvrir la production des livres et de connaître les autrices et auteurs. On m’a engagé après cinq mois.
Malheureusement, au fur et à mesure, je faisais de plus en plus de marketing et vente. Entre autres à cause de la pandémie du Covid-19, il y avait moins de travail dans mon domaine préféré. Voici comment l’idée m’est venue de devenir relectrice à mon propre compte. C’est aussi ton livre ‘Libre à 40 ans en Suisse" qui m’a motivé à réfléchir sur ce que je voulais vraiment faire, ce que je ferais si je n’étais pas obligée à gagner de l’argent.
MP: Mais du coup, raconte-nous comment tu t’es lancé concrètement, étape par étape de l’idée à la première fois!?
Nicole: Après quelques projets relativement grands (livre, travail de master, etc. à 1000+ CHF chacun), j’ai senti que je pourrai vivre de cette activité indépendante. J’ai acheté tout le matériel nécessaire: moniteur, livres et logiciels. J’ai suivi un petit cours de création d’entreprise chez Amon Consulting à Bulle, j’ai créé moi-même un site web, fait de la pub et reçu des demandes.
MP: Par curiosité, tu t’es mis un montant minimum que tu dois gagner pour pouvoir vivre? Si oui, combien? Et tu y es parvenu jusqu’ici?
Nicole: Oui, inspirée par ton livre, j’ai bien sûr fait plein de calculs ^^ Il me faut 3'000 francs pour vivre. J’ai aussi dû puiser dans mes économies, surtout pour les investissements dans le business. Côté chiffre d’affaires, je vise vers CHF 9000/mois en moyenne. Ce montant comprend toutes les dépenses de l’entreprise, mon salaire, les cotisations de sécurité sociale, les vacances, etc. Donc impossible de comparer avec un salaire d’employé-e!
MP: Aussi, avant de te lancer, tu as attendu d’avoir économisé X mois de salaire d’avance, ou pas du tout? Si oui, combien exactement?
Nicole: Non, j’ai une approche un peu différente de la plupart des adeptes FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) — bien que l’indépendance financière reste importante pour moi. J’avais évidemment épargné pas mal, mais j’ai décidé de me lancer avec un certain risque financier. Je préfère m’épanouir déjà maintenant. Si j’avais eu un emploi à plein temps qui me plaisait et des enfants, j’aurais probablement décidé différemment.
MP: Et dans le futur, c’est quoi tes prochaines étapes avec ce projet perso (développement, arrêt car ça prend trop de temps, autre)?
Nicole: J’aimerais me faire connaître plus, croître, engager du personnel, travailler moins et profiter plus de la vie. Au niveau financier, je veux économiser ce que je ne pouvais pas pendant la création d’entreprise. Concrètement, j’essaierai de verser au minimum 1000 francs par mois dans mon troisième pilier — à mon avis la prévoyance idéale pour les non-salarié-e-s.
MP: Encore merci à toi pour ta participation dans cette série en tout cas! Et tout de bon à toi avec ta nouvelle société!
Je dois dire que l’histoire de Nicole m’a impressionné lorsque j’ai lu avec quel naturel elle a osé se lancer. Après, comme elle dit, c’est plus facile dans la vingtaine sans enfants ni hypothèques. C’est certainement une leçon que j’ai vécu moi-même: plus on attend pour se lancer dans un grand projet, plus les potentielles excuses s’accumulent. À bon entendeur ;)
L’autre point que je veux mettre en avant est sa méthode de calcul pour créer sa propre indépendance. Elle a simplement lister ses dépenses essentielles (CHF 3'000), et c’est son objectif à atteindre chaque mois, tout en faisant ce qu’elle aime et ce dans quoi elle est douée.
C’est un bon plan si tu trouves (comme moi des fois) que l’objectif de devoir atteindre X millions de CHF est impressionnant.
Enfin, si tu es toi aussi intéressé à participer à cette série de “Comment gagner de l’argent en complément de salaire via un petit boulot en Suisse?”, alors tu peux me contacter via l’email suivant: contact [at] mustachianpost.com
]]>Sachant que, jusqu’ici, je recommandais DEGIRO pour les investisseurs suisses ne pensant pas atteindre ce cap des 100kCHF avant quelques années, j’ai logiquement reçu de nombreux emails pour savoir quelle était la manière la moins chère et la plus facile pour transférer ses ETFs de DEGIRO à Interactive Brokers.
Avant de te partager mon point de vue, je rappelle pour les nouveaux venus sur le blog que:
Pour ma part, je suis chez Interactive Brokers depuis quasi 5 ans maintenant, et c’est le courtier en ligne que je recommande à tous les lecteurs suisses peu importe leur fortune à investir.
Après, concernant la localisation aux US, chacun est libre d’en penser ce qu’il veut. Les finances personnelles portent bien leur nom: elles sont personnelles!
Il existe deux manières de transférer tes ETFs d’un ancien courtier vers un nouveau courtier:
À priori, la méthode automatique est plus intéressante. D’une part, car ça semble plus facile. Et d’autre part, car tu ne risques pas de vendre à un prix X, et de racheter à un prix Y plus cher — si la bourse a augmenté entre temps.
Sauf que la méthode de transfert d’ETFs a un coût. Et aussi, elle n’est pas si automatique et facilitée que ça si j’en crois les infos partagées dans le forum MP.
Comme d’hab, laissons quelques petits calculs nous donner la réponse :)
Pour simplifier la lecture, je vais parler en CHF sans prendre en compte quelconque taux de change.
Imaginons que tu possèdes un portefeuille d’ETFs chez DEGIRO tel:
Les coûts côté DEGIRO sont de CHF 10 par position (1 position = l’ETF VWRL, donc peu importe le nombre de parts de cet ETF que tu as, c’est CHF 10).
Ensuite, les bourses prennent aussi des frais de transfert qui te sont répercutés. Ils oscillent entre CHF 40 et CHF 100. J’avais trouvé une image sur imgur listant tous ces frais par place boursière, mais impossible de remettre la main dessus. On va donc prendre CHF 50 de moyenne pour faire simple.
Voilà donc ce que nous coûterait un transfert de portefeuille d’ETFs de CHF 34'910.54:
Au niveau du délai que ça prend, Interactive Brokers annonce entre 4 et 8 jours pour du FOP. Par contre, les histoires sur reddit et le forum MP de notre communauté FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) suisse parlent plutôt de 4 à 8 semaines suivant les cas où DEGIRO a pris du temps à répondre à Interactive Brokers.
Du coup, la question est de savoir maintenant si cette patience peut payer comparé à un transfert manuel, ou bien si ça ne sert à rien d’attendre.
Je n’ai aucune idée de comment sera la bourse demain. Donc je pars du principe qu’on sera malchanceux avec le scénario pessimiste qu’on vendra à un certain prix, et qu’on devra racheter à un prix plus cher, car le marché aura augmenté entre temps.
Histoire de coller à la réalité, j’ai pris les valeurs les plus conservatrices dans l’historique de nos deux ETFs sur les derniers mois. Ça nous donne un scénario tel:
Note: je ne prends pas en compte les frais de transactions côté Interactive Brokers, car ils sont tellement minimes que ça ne changerait pas ma conclusion.
Au début de l’article, je me disais qu’un transfert manuel serait beaucoup plus simple et rapide. Mais je ne pensais pas qu’il pourrait y avoir une telle différence en cas de marché haussier.
Je te recommande donc de choisir l’option de transfert automatique de positions si tu dois changer de DEGIRO vers Interactive Brokers en tant qu’investisseur suisse.
Effectivement, on parle d’économiser CHF 933.82 en… ne faisant rien, si ce n’est être patient, et remplir quelques formulaires :)
Et oui, on pourrait aussi essayer de faire du “market timing” en attendant le bon moment pour racheter. Sauf que le bon moment peut venir dans longtemps (plusieurs semaines, mois, ou années), et que ce laps de temps possède un coût d’opportunité de rendement potentiellement énorme.
Si tu choisis de changer de courtier en ligne, je te résume les étapes optimales d’un transfert automatique d’ETFs:
Et évidemment, en attendant que la procédure se termine, tu peux continuer à investir régulièrement, mais avec ton nouveau compte Interactive Brokers — donc tu te fiches que ça prenne du temps pour le transfert au final :)
Et toi, t’as déjà eu à changer de courtier en ligne, et devoir transférer tes positions? Si oui, ça m’intéresse de connaître ta méthode et ton point de vue dans les commentaires ci-dessous.
N.B. je n’ai pas fait mes captures d’écran habituelles, car je n’ai moi-même pas eu à transférer mon portefeuille ETF des enfants chez Interactive Brokers. En effet, après réflexion, et vu les petits montants investis, je me suis dit que j’allais garder ce compte de courtage DEGIRO afin de continuer à tester par moi-même ce que je recommande aux investisseurs suisses souhaitant garder un courtier européen.
]]>Pour la petite histoire, je suis un jeune homme de bientôt 32ans, marié, nous avons un petit garçon de 2 ans et nous habitons Genève (au secours les loyers!)
En sortant de l’école il y a 14 ans, j’ai rejoint une banque locale, et depuis j’y suis resté.
Ces dernières années, j’ai été amené à traiter des mandats qui sortaient complètement du conseil à la clientèle, et suite à une fusion entre bureaux, j’ai eu l’opportunité de rejoindre une équipe back-office où j’ai mis les pieds dans le domaine fascinant de la comptabilité. Cela tombait plutôt bien puisque à la même période, je découvrais YNAB, quel régal!
Comme on dit: “Les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés…” Tout d’abord, l’inconscience de la jeunesse m’a fait ouvrir (beaucoup trop) tardivement un 3e pilier, et il m’a fallu encore de nombreuses années avant de franchir le pas pour l’investir en fonds (la moitié… via la banque où je bosse… on a quand même tendance à rester “secure”).
Du point de vue budget de famille, mon épouse a connu un début compliqué dans la vie professionnelle (employeur ne payant pas plusieurs salaires, quelques périodes de chômage çà et là). Nous avons tourné quelques années avec des cartes de crédit chargées à bloc (payant les acomptes au mieux, et surtout des intérêts!), ainsi qu’un crédit à la consommation pour boucler les derniers frais de notre mariage (c’est maintenant, en posant par écrit ces lignes, que je me rends compte avec de grands yeux étonnés, par quel mic mac nous sommes passés!)
L’arrivée de notre fils fut l’élément déclencheur: nous ne voulions plus vivre à crédit. Heureusement, dans nos déboires, nous avions une certaine rigueur mensuelle d’épargne afin de prévoir les échéances annuelles importantes (merci à ma maman de m’avoir appris cela). Nous avons donc pioché là-dedans, on a remboursé l’ensemble des dettes, et on a finalement retrouvé des fins de mois beaucoup moins stressantes. Inconsciemment, nous avions utilisé les règles 2 et 3 de YNAB… c’est à partir de là que nous avons commencé à utiliser l’application pour le suivi régulier de notre budget (et la gestion de la couverture des cartes de crédit!!!)
Je me retrouve pourtant bloqué, alors que j’ai la possibilité d’ouvrir facilement un compte titres pour des investissements. Mais aujourd’hui, je ne détecte pas dans mon budget un montant d’épargne qui pourrait y être alloué (one shot ou régulièrement)…
Que recommandes-tu dans ce genre de situation?”
Quel parcours! Avant tout: bravo pour être venu à bout de vos dettes de cartes de crédit, et d’avoir repris le contrôle sur vos finances avant la naissance de votre premier enfant!
Ensuite, je vais répondre à ta question en deux temps.
Comme souvent, le secret est simple — faut-il encore passer à l’action!
Voilà ce que tu dois définir — en commun avec ta partenaire:
En effet, quand tu as vu l’hérésie que c’était de payer des intérêts sur une carte de crédit, tu t’es inconsciemment créé un but avec un montant précis, et, comme par miracle, vous avez pu l’atteindre avec ta femme.
Définis le pourquoi, et le comment suivra.
Alors que durant plusieurs années vous ne vous préoccupiez pas de tout ce cash que vous payiez dans le vent.
Comme dit le dicton: “Définis le pourquoi, et le comment suivra.”
Un exemple parlant est mon objectif FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”): “Je veux avoir atteint CHF 2'156'000 de fortune nette à 40 ans pour être financièrement indépendant.”
Compare ça avec le contre-exemple suivant: “Je vais commencer à mettre de côté un peu chaque mois, car un jour, j’aimerai bien m’arrêter de bosser avant l’âge officiel de la retraite si je peux.”
T’as compris le truc.
Et qu’on soit d’accord: mon objectif d’épargne est très ambitieux, mais ça fonctionne tout aussi bien avec des montants plus bas comme le besoin de changer ta voiture pour environ CHF 8'000, ou l’envie d’acheter une maison à la campagne avec ses CHF 200'000 d’apport nécessaires.
Maintenant que la stratégie est posée, il va falloir que tu mettes ça en pratique.
Ton but est d’économiser de l’argent chaque mois, quoi qu’il arrive, pour atteindre votre objectif mensuel d’épargne.
La partie importante de la phrase ci-dessus, c’est bien le “quoi qu’il arrive”.
Pour ça, je ne ré-invente pas la roue, et te recommande la méthode décrite dans le livre “Père Riche Père Pauvre”: paie-toi en premier.
En résumé, si tu ne te paies pas en premier, alors tu passeras toujours en dernier après tes factures, tes impôts, tes sorties imprévues entre ami.e.s, etc.
Car comme le demande Robert Kiyosaki dans son livre, tu vas flipper plus si c’est les impôts qui te courent après, ou bien si ce sont tes remords de ne pas épargner? Effectivement, on est d’accord, les impôts sont plus effrayants. Et c’est là toute la puissance de sa méthode. Si tu te paies en premier, et qu’il te manque CHF 100 pour payer tes impôts, tu feras tout ce qu’il faut (heures supp’, petit boulot) pour pouvoir trouver cet argent. Alors que si tu avais payé tes impôts en premier, et qu’il te manquait CHF 100 pour ton objectif d’épargne, 99 fois sur 100, tu te dirais que c’est pas si grave, et te trouverais des excuses comme quoi c’est pas facile, que la vie est dure en Suisse, et bla bla bla…
Cette tactique est imparable.
Pour la mise en application, tu vas avoir besoin de deux comptes bancaires (gratuits!). Je te recommande Zak et neon, comme expliqué dans cet article (avec mes codes promos du blog te permettant de gagner respectivement CHF 25 et CHF 10).
Une fois que tu as deux comptes bancaires, voici ce que tu vas faire:
Et le même diagramme avec des montants concrets en CHF:
Cette méthode est top si tu n’arrives pas à épargner de l’argent, car tu ne vois pas le cash disponible sur ton compte bancaire A, et en plus tu n’y as pas du tout accès facilement.
Et toi, c’est quoi ta méthode imparable pour économiser de l’argent chaque mois?
]]>Salut MP,
Je t’écris pour te remercier pour tous tes articles et ton livre que j’ai adoré! J’ai commencé à mettre plusieurs conseils en pratique et le CHF commencent à s’accumuler :)
Par contre, j’avais une question: mon chéri me dit que oui c’est cool les ETFs mondiaux pour nous, petits investisseurs suisses du dimanche, mais il me dit que la fintech prend de plus en plus d’ampleur ces dernières années, et que ça vaudrait le coup d’investir dans un ETF spécialisé fintech. T’en penses quoi? (il m’a aussi parlé d’ETFs canabis mais bon je trouve ça trop bizarre… :D)
Merci d’avance pour ton retour!
Mis à part lui réexpliquer le principe de la diversification et des frais les plus bas possibles, et que personne ne peut prédire comment évoluera tel ou tel marché spécifique, je n’avais pas d’autres données concrètes et récentes sur le sujet.
Sauf qu’entre temps, je suis tombé sur le papier économique “Competition for attention in the ETF space” (dont l’un des auteurs, Francesco Franzoni, vient de Lugano — hello à toi si tu passes par ici, et merci!) datant de ce début d’année.
Le titre est peu révélateur, mais le contenu est très intéressant. Les chercheurs souhaitaient analyser la compétition pour obtenir l’attention des investisseurs dans le domaine des ETFs.
Ils écrivent:
“Étant donné que la plupart des ETF sont des véhicules d’investissement transparents qui reproduisent passivement des indices, les fournisseurs d’ETF ne peuvent pas vanter les performances passées et les compétences des gestionnaires de portefeuille (comme dans les fonds de placement) ou s’appuyer sur l’opacité du produit pour promettre des rendements élevés et masquer le risque (comme dans les produits structurés).”
On a donc vu naître les ETFs en 1993.
Leur objectif était simple: diversification maximum en répliquant des indices mondiaux, et ce à bas coût pour l’investisseur.
Puis, le monde des ETFs s’est industrialisé avec l’ampleur que les investisseurs du dimanche lui ont donnée en se ruant sur ces derniers.
Logiquement, tous les acteurs financiers ont voulu leur part du gâteau. Mais dans un domaine très compétitif avec peu de marge à la base, il faut être créatif pour vendre.
On a donc assisté à une transformation du monde simple et Mustachian des ETFs en une jungle de nouveaux produits spécialisés avec des frais élevés pour permettre aux acteurs financiers de continuer à faire des profits. Tout ça saupoudré de marketing comme on aime…
En analysant les données d’ETFs US entre 1993 et 2019, l’équipe derrière ce papier économique indique:
Ces deux types d’investissement sont valides. Si moins je paie moins de frais, mais avec moins de performance, et que les parieurs paient plus de frais, mais ont plus de gains, ça revient au même.
La suite du papier explique que ce n’est pas la réalité. En effet, les ETFs spécialisés performent moins bien que les ETFs très diversifiés après leur lancement. Cela s’explique facilement: les ETFs spécialisés sont sous le feu des projecteurs lors de leur lancement pour leur côté “hype”. Ça implique du coup une surévaluation car tous les investisseurs parieurs se ruent dessus. Puis, la performance n’est pas au rendez-vous, et les parieurs revendent pour acheter autre chose, ce qui leur fait perdre de l’argent à cause de leur trading excessif comparé aux investisseurs Mustachians conservant leurs ETFs diversifiés sur la durée.
La conclusion de l’article est claire:
“Les ETFs originaux, qui sont des produits à base large au niveau diversification, sont des plateformes d’investissement avantageuses, car ils réduisent les coûts de transaction et offrent de la diversification. Les ETFs spécialisés surfent sur la même vague d’innovation financière [que sont les ETFs]. Cependant, ces produits se disputent l’attention des investisseurs non avertis qui courent après les performances passées et négligent les risques liés aux portefeuilles sous-diversifiés. Les ETFs spécialisés ont, en moyenne, généré des performances décevantes pour leurs investisseurs.”
Source à l’origine de cet article: Competition for attention in the ETF space (PDF), par Itzhak Ben-David, Francesco Franzoni, Byungwook Kim, et Rabih Moussawi
]]>La base de données ETF du Financial Times:
Mais juste histoire d’être sûr de ne pas être passé à côté d’un nouveau service cool en 2021, ça m’intéresse de savoir quelle base de données ETF tu utilises pour rechercher dans quoi tu investis?
Tu peux répondre via les commentaires ci-dessous, ou par retour d’email directement, comme tu préfères.
]]>Néanmoins, j’ai reçu dernièrement plusieurs emails me demandant mon avis sur Yuh, la nouvelle néobanque suisse par PostFinance et Swissquote. J’avais vu l’annonce de sa sortie, mais n’y avais pas prêté plus attention que ça car, comment faire mieux que Zak, efficace et gratuit? :)
Mais en creusant un peu le site web de Yuh, j’ai vu quelques fonctionnalités comme le multidevises qui pourraient me permettre de simplifier mon système bancaire.
Du coup, plutôt que de copier-coller ma réponse par email, je me suis dit que ça serait plus utile pour tout le monde que j’en fasse un article dans ma série “Réponse rapide”.
Avant d’aller plus loin, je te précise que je ne vais comparer que la partie bancaire ici.
En effet, en sus des paiements et de l’épargne, Yuh propose une fonctionnalité d’investissement. Sauf que les tarifs sont trop chers pour un Mustachian avec 0.5% de frais de transactions.
Alors qu’avec Interactive Brokers ou DEGIRO, si tu investis par exemple CHF 10'000 dans un ETF, tu ne paies que quelques dollars voire même rien du tout — comparé à CHF 50 (= CHF 10'000 x 0.5%) avec Yuh.
Idem pour les cryptomonnaies: ça te coûte 1% de frais de transaction, comparé à Coinbase Pro qui ne ponctionne que 0.5%.
Et c’est pareil pour les transactions en devises étrangères. C’est l’un des trucs qui m’a fait immédiatement me dire que Yuh pourrait peut-être remplacer mes différentes solutions Wise, anciennement TransferWise et Revolut.
Sauf que, Yuh ponctionne 0.95% de frais sur chaque transaction en devises étrangères… Dommage!
Ensuite, je te remets ici la liste de critères que j’utilise pour choisir ma meilleure banque suisse:
Voilà donc ce que Yuh donne en comparaison avec ma banque suisse actuelle Zak:
Gratuite ✅ (Zak = ✅)
Pas de frais d’ouverture ni de frais de tenue de compte.
En ligne et mobile ✅ (Zak = ✅)
La banque Yuh est entièrement en ligne, et leur app mobile a vraiment l’air très léchée. Ça fait le job.
Sécuritaire ✅ (Zak = ✅)
Avec PostFinance et Swissquote derrière, Yuh est sécuritaire. De plus, elle utilise la licence bancaire de Swissquote qui protège tes avoirs jusqu’à CHF 100'000.
Transferts bancaires en Suisse gratuits ✅ (Zak = ✅)
C’est gratis, en CHF et en EUR.
Transferts bancaires dans la zone Euro (via SEPA) gratuits ✅ (Zak = ✅)
Idem, gratis.
Carte de débit Maestro gratuite 🚫 (Zak = ✅)
Yuh propose une carte de débit Mastercard gratuite.
Je sais que c’est un sujet de discorde parmi les lecteurs, car nombre d’entre vous n’ont pas l’utilité d’une Maestro. Mais c’est aussi le but de mon blog d’apporter un point de vue personnel et concret. Et avec la vie à la campagne où on a régulièrement des magasins qui n’acceptent que la Maestro, ça reste un critère pour nous pour l’instant.
Retraits aux bancomats gratuits ✅ (1x/semaine) (Zak = ✅)
Je mets un ✅ car 4 retraits par mois sont suffisants dans notre situation.
Par contre, la limite journalière de retrait est de CHF 1'000 et celle mensuelle de CHF 10'000, et ça, ça pourrait nous déranger dans certaines situations.
Dépôt de cash gratuit aux bancomats 🚫 (Zak = ✅)
Je n’ai trouvé aucune information concernant ce point, donc je pars du principe que tu ne peux juste pas déposer du cash via les bureaux de PostFinance. Et qu’il faut donc utiliser un bulletin postal (payant) comme avec neon.
Paiement via scan BVR et/ou QR code ✅ (Zak = ✅)
L’application mobile de la néobanque Yuh supporte cette fonctionnalité.
Support eBill 🚫 (Zak = 🚫)
Pas de support eBill pour le moment.
Pignon sur rue 🚫 (Zak = ✅)
Comme je disais plus haut, Yuh n’a pas de lien direct avec PostFinance et ses bureaux. Dommage, ça aurait pu être un bon argument pour Yuh.
Téléchargement relevés de comptes au format PDF ✅ (Zak = ✅)
N’ayant pas ouvert de compte Yuh (j’en ai déjà trop!), je ne suis pas sûr de ce point (si tu es client chez eux, ça m’intéresse de savoir). Mais de ce que j’ai pu lire via leur chatbot, il y a une section “Mes documents” dans l’app Yuh, donc j’assume que tu peux y trouver tes relevés. À confirmer.
MISE À JOUR 21.07.2021: confirmé, ça existe, merci à Xavier pour l’info!
Notifications push en live ✅ (Zak = ✅)
Idem que le point ci-dessus, toutes les vidéos de démo que j’ai regardées ne parlent pas de ce point. À confirmer.
MISE À JOUR 21.07.2021: confirmé, ça existe aussi, et merci aussi à Xavier pour l’info!
En sus de mes critères habituels, je te mentionne aussi que l’app mobile Yuh ne supporte pas les virements permanents ni les virements non-SEPA pour l’instant.
Aussi, le modèle de prix de Yuh va changer en 2022 mais rien n’est très clair encore sur qui devra payer quoi…
Yuh est une néobanque gratuite qui vient concurrencer les Zak, neon, et autres Yapeal et CSX. Et c’est tant mieux pour nous en tant que clients car une telle concurrence ne peut nous être que bénéfique.
Idem, j’aime bien l’idée de Yuh d’avoir la fonctionnalité multi-devises dans la même app que ma banque principale.
Par contre, les points suivants font que je ne vais pas franchir le pas d’ouvrir un compte Yuh:
Pour ma part, je vais donc rester avec mon système basé sur une banque primaire — Zak, et une secondaire de secours — neon, comme expliqué dans cet article détaillé.
]]>Même si j’aime bien cette image, cette idéalisation présente le risque que toi, cher lecteur, tu te sentes coupable si tu n’arrives pas à suivre ou mettre en place telle ou telle pratique frugale.
C’est pourquoi, même si ça me stresse chaque année de publier cet article, je m’assure de publier toutes nos dépenses afin que tu te rendes compte que je suis loin d’être parfait. Et que personne ne l’est. Et que donc, tu peux respirer et prendre toute ce truc FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) un peu plus chill.
Cela étant dit, comme je te l’avais expliqué l’année passée, j’ai changé mes catégories de budget en 2020 afin de pouvoir plus facilement comparé mes dépenses avec les statistiques suisses.
Si tu es nouveau ici, et que tu te demandes comment c’est possible de pouvoir connaître toutes ses dépenses annuelles avec tant de détails, ne cherche plus! La réponse s’appelle YNAB.
Trève de blabla, c’est parti pour la mise à nu:
Catégorie | Montant 2020 (CHF) | Montant 2019 (CHF) | Commentaires |
---|---|---|---|
Nourriture | 21'126.60 | 18'043.89 | Détails ci-dessous |
- Courses | 17'941.27 | 13'971.15 | Je mets cette augmentation sur le compte du COVID: on a mangé beaucoup plus à la maison, les enfants consomment aussi plus avec l’âge, et on s’est un peu plus lâché post-confinement… |
- Restaurants | 2'748.63 | 2'637.65 | On reste dans les mêmes chiffres, avec une stratégie “C’est l’exception plutôt que la règle” |
- Repas midi au boulot Mme MP | 313.60 | 771.55 | Merci le COVID :) |
- Repas midi au boulot M. MP | 123.10 | 663.54 | Merci le COVID :) |
— | — | — | — |
Logement | 17'860.22 | 17'676.06 | Détails ci-dessous |
- Intérêts hypothécaires | 9'328.80 | 9'328.80 | |
- Entretien et réparation | 427.20 | 393.60 | |
- Conciergerie | 451.20 | 416.60 | |
- Electricité | 744.95 | 749.15 | |
- Eau | 163.80 | 152.15 | |
- Assurances bâtiment | 574.20 | 528.35 | |
- Abonnement entretien appareils | 590.40 | 543.20 | |
- Taxes bancaires | 36.00 | 35.00 | Si seulement on pouvait passer chez Zak :) |
- Fond de rénovation | 492.00 | 454.00 | |
- Administration PPE | 754.20 | 694.35 | |
- Chauffage et eau chaude | 1'933.8 | 1'781.4 | |
- Taxes d’épuration et d’eau | 590.00 | 648.50 | |
- Taxe poubelles | 300.00 | 100.00 | |
- Impôt foncier | 464.80 | 464.80 | |
- ECA | 34.50 | 40.60 | |
- Ameublements | 412.82 | 1'211.41 | |
- Autres frais uniques | 561.55 | 882.65 | Paiement d’un surplus de charges de l’année précédente |
— | — | — | — |
Télécoms et outils | 3'512.23 | 1'538.58 | Détails ci-dessous |
- Abos mobiles et internet maison | 2'033.40 | 1'346.40 | Cf. notre setup dans cet article. Aussi, on a renouvelé nos natels après d’âpres négotiations, et les coûts sont inclus dans nos abos |
- Service de sauvegarde informatique en ligne | 72.00 | 72.00 | |
- Logiciels, abos en ligne (e.g. YNAB), etc. | 117.83 | 120.18 | |
- Nouveaux laptops et natels | 1'289.00 | 0.00 | Changement d’ordinateur planifié dans le budget :) |
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Transports | 4'649.60 | 9'945.46 | Détails ci-dessous |
- Assurance auto | 323.30 | 323.30 | On a changé d’assurance auto l’année passée pour économiser CHF 2'253 supplémentaires sur dix ans. Tous les détails dans cet article |
- Taxe auto | 103.10 | 103.10 | L’avantage de rouler avec une voiture telle que la nôtre |
- Vignette autoroute suisse | 0.00 | 20.00 | Vignette “gratuite” l’an passé grâce à une offre chez Nestlé si on achetait pour un certain montant de courses |
- Expertise | 0.00 | 130.00 | |
- Frais et réparations voiture | 541.75 | 3'435.16 | |
- Essence | 1'485.04 | 1'757.40 | Merci le COVID, mais on a quand même passablement roulé (et les activités des enfants n’aident pas — ils ont bon dos t’as vu ;)) |
- Péages et parkings | 363.31 | 1'284.72 | Ça, ça fait plaisir! D’où l’intérêt de voyager en Suisse et pas à l’étranger ;) |
- Transports en commun | 1'833.10 | 2'891.78 | Merci le COVID! |
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Médical | 18'158.40 | 17'879.58 | Détails ci-dessous |
- Assurance maladie LAMal | 9'014.40 | 8'745.60 | Notre assurance de base pour les quatre chez Assura, comme recommandée dans cet article |
- Assurance maladie complémentaire LCA | 642.80 | 622.80 | Complémentaire pour médecine alternative, et assurance dentaire pour les enfants (heureusement qu’on l’a pris pour l’orthodontie comme recommandé par tous les parents dans notre entourage!) |
- Docteurs et pharmacies | 8'500.80 | 8'511.18 | Quasi identique à l’année passée c’est marrant — pour rappel, tous ces frais sont dûs à d’orthodontie pour nos enfants (dont une grande partie a été remboursée, mais on compte quand même ça dans les dépenses car on a dû sortir le cash) |
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Dépenses personnelles M. et Mme MP | 7'332.00 | 2'385.57 | Détails ci-dessous |
- Vêtements et chaussures Mme MP | 976.03 | 573.69 | Pas merci le COVID, avec plus de temps à surfer en ligne… |
- Beauté et soins Mme MP | 2'329.21 | 446.03 | Comme noté par beaucoup de lectrices, l’âge avançant, les dépenses dans ce poste augmentent |
- Sport Mme MP | 317.00 | n/a | Inscription à une activité de groupe car besoin d’être avec du monde! |
- Budget “Liberté” Mme MP | 2'875.09 | 1'204.10 | Toutes les infos sur cette catégorie sont détaillées dans cet article |
- Vêtements et chaussures M. MP | 560.87 | 161.75 | Renouvellement de chaussures été et hiver, ainsi que de rando. On devrait être bon pour au moins 2-3 ans pour les premières, et 10 ans pour la rando |
- Sport M. MP | 32.00 | n/a | Casque de vélo |
- Budget “Liberté” M. MP | 241.80 | n/a | Des nouveaux écouteurs pour le télétravail, et du Netflix pour quand y’a une série qui me bottait (pas merci le COVID :)) |
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Cadeaux | 2'229.74 | 1'017.16 | Détails ci-dessous |
- Cadeaux | 2'229.74 | 1'017.16 | Si on enlève un gros cadeau pour fêter un événement spécial pour Mme MP et moi, on a quand même passablement dépensé plus dans cette catégorie. Est-ce l’effet déconfinement et tout le monde chez qui on a été invité entre les deux vagues? |
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Anniversaires | 1'840.48 | 2'156.75 | Détails ci-dessous |
- Cadeaux d’anniversaires | 1'840.48 | 2'156.75 | Plus ou moins stable. Parfait :) |
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Noël | 1'068.87 | 989.65 | Détails ci-dessous |
- Cadeaux de Noël | 1'068.87 | 989.65 | Plus ou moins stable. Parfait :) |
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Enfants | 7'488.82 | 9'760.53 | Détails ci-dessous |
- Garde d’enfants | 3'982.45 | 6'353.35 | Merci le COVID! |
- Habits et chaussures enfants | 873.22 | 700.04 | Plus ou moins stable. |
- Fournitures et sorties scolaires | 23.25 | 415.01 | |
- Activités et fournitures extra-scolaires | 2499.90 | 2'257.13 | Les activités respectives des bambins, avec les fournitures nécessaires pour chacun |
- Coiffeur enfants | 110.00 | 35.00 | Ça augmente (trop à mon goût ;)) |
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Divertissements et vacances | 5'470.55 | 9'151.55 | Détails ci-dessous |
- Loisirs et tourisme (musées, bains, etc.) | 2'546.58 | 1'425.4 | On a fait plus de sorties durant les week-ends que de grandes vacances |
- Divertissements (films, livres, Teleboy, etc.) | 183.97 | 189.00 | |
- Billag/Serafe | 365.00 | 365.00 | |
- Vacances | 2'375.00 | 6'050.97 | Des vacances moins grandes et moins loin, mais tout aussi cool! |
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Impôts | 19'114.80 | 20'275.25 | |
- Impôts | 19'114.80 | 20'275.25 | |
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Divers | 3'810.11 | 2'486.66 | |
- Divers | 3'613.61 | 2'292.96 | Frais exceptionnels administratifs ainsi qu’un événement privé. Sans ça, on était dans les mêmes chiffres que 2019 donc ça joue |
- Assurance vie privée | 196.50 | 193.70 | |
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TOTAL CHF | 113'662.42 | 113'306.69 | Le montant de 2019 est à prendre avec des pincettes comme j’ai changé de catégorisation, donc il est possible que certaines transactions ne soient pas comptées (comme par exemple la formation professionnelle exceptionnelle). Pour 2020, on est encore trop haut par rapport à ma limite psychologique des 100kCHF, mais ma foi, les chiffres ne mentent pas! (même si sans orthodontie on arrive autour de 108k, mais avec des “mais” on referait le monde ;)) |
Après avoir créé tout ce tableau résumé, voilà ce que j’en retire:
Et plutôt que de me prêter au jeu de ce qu’on aurait pu ne pas dépenser ça et là, ça m’intéresse plus d’avoir tes feedbacks sur les catégories où je t’inspire; et inversement, là où tu as des idées d’améliorations drastiques comparé à actuellement. Le tout de manière constructive comme d’habitude stp ;)
Je me réjouis de te lire dans les commentaires ci-dessous!
Et sinon, pour toi, ça a donné quoi l’année 2020 en terme de dépenses?
]]>Après une bonne dizaine d’années à bosser assis à un bureau, mon dos a commencé à se plaindre parce que je ne l’ai pas assez entretenu durant tout ce temps…
Pour moi c’est surtout le côté droit de ce qu’on mon ostéo appelle les “sacro-iliaques”. Tu sais ce truc en bas du dos qui est bien douloureux quand tu te lèves du canapé ou du lit après y être resté un bon moment.
C’est là que j’ai réalisé que ma vingtaine était derrière moi… :D
Moi qui étais le premier à me moquer de mes grands cousins qui me disaient “Tu verras dans cinq ou dix ans, on en reparlera ;)”
Du coup, qu’est ce que tu fais quand t’as mal au dos?
Ostéo!
La première fois, ça te soulage monstre, et tu promets à ton praticien que “Oui oui, tu vas faire plus de sport”. Et tu tiens deux ou trois jours. Puis tu rates “juste une fois”… et, en fait, au bout d’une semaine, tu as tout arrêté…
En tout cas, c’est comme ça que ça s’est passé pour moi!
Jusqu’au jour où mon côté frugal s’est réveillé.
Effectivement, ça coûte vite une blinde d’aller chez l’ostéo chaque mois. Et surtout, je veux avoir une santé de fer pour parcourir le monde quand j’aurais 40 ans. Hors de question de déjà me sentir vieux, et encore moins une fois la liberté financière atteinte!
Je remercie mon ostéo, car c’est lui qui m’a donné ces trucs et astuces plutôt que de simplement me dire “À dans 1 mois ;)” en pensant au cash qu’il allait se faire avec un client récurrent!
Le truc très cool avec ces exercices de renforcement musculaire, c’est que ça commence en douceur. Du coup, ça me rebute moins. Je dirais même que ça me motive, car je sais que c’est facile au début. Et puis une fois que ça devient plus tendu (tout est relatif pour les plus sportifs d’entre vous!), je suis déjà lancé donc ça va tout bien.
Avant de dévoiler quels sont mes exercices, il y a quelque chose de clé dans la réussite.
C’est le moment de la journée où tu vas faire ces deux enchaînements d’exercice.
Si tu veux réussir, faut que ça se passe le matin. Et il y n’y a aucune excuse valable (enfants, job, blabla). Tu te lèves 12-15 minutes plus tôt, et c’est tout.
Pourquoi le matin?
C’est tout simple.
Le matin, tout comme ta batterie de smartphone, ta volonté et ta motivation sont rechargées à 100%. Donc c’est garanti que tu auras suffisamment de force pour te motiver à faire ton sport.
Alors que si tu planifies ça plus tard dans la journée, tu n’as aucune idée du niveau de motivation qu’il te restera dépendant de ce qui se sera passé dans ta journée.
L’habitude est ancrée chez moi. Mon premier objectif de chaque journée est de faire mon sport. Car toute richesse est inutile sans la santé.
Mais revenons aux exercices en question.
Il y a 3 ans, je t’avais expliqué que je m’étais mis au programme sportif de 7 minutes.
Sauf qu’après plusieurs mois de pratique, j’avais des douleurs aux épaules chroniques.
J’en ai donc parlé à mon ostéo qui m’a recommandé le programme sportif “anti-mal de dos” suivant:
Exercice 1: échauffement des épaules
Je commence par:
Une astuce de Mme MP qui m’observait un matin: concentre tes efforts sur quand ton bras redescend/se referme/se replie en faisant le mouvement lentement (plutôt que lors de l’étirement), car comme ça, tu retiens l’élastique et c’est là que tes muscles bossent le plus — et effectivement ça chauffe plus!
Exercice 2: renforcement abdos ventraux et dorsaux “profonds”
Après avoir les épaules échauffées, j’enchaîne les 8 exercices suivants 30 secondes chacun, avec 10-15 secondes de repos entre:
Depuis que je fais ça chaque matin, miracle, je n’ai plus mal en bas du dos!!! La clé étant dans la répétition journalière.
Ça paraîtra sûrement évident (et très léger comme “entraînement”) aux lecteurs sportifs, mais quoi qu’il en soit, moi, ça m’a changé la vie. Et c’est bien ça le plus important!
Mais ça n’est pas la seule chose qui a amélioré mon bien-être dorsal.
Une des premières choses que tu te dis quand tu commences à avoir mal au dos, c’est qu’il te faut absolument une nouvelle chaise de bureau plus ergonomique!
Parce que c’est logique, si tu as une chaise bien confortable, tu auras forcément moins mal au dos après 8h sans bouger.
J’étais prêt à claquer CHF 1'000 dans une chaise de compét’ tellement je voulais moins souffrir.
Mais heureusement, mon fameux ostéo est venu à ma rescousse.
Il m’expliquait que le corps humain est fait pour bouger, et non être immobile pendant des heures devant un écran (ça paraît tellement évident de l’écrire, mais ça ne l’était pas à l’époque pour moi).
Et il me sortit un gros ballon de derrière son bureau en me disant: “C’est ça qu’il te faut. Ça va régler tes problèmes de dos.”
Ce genre de ballon ergonomique est parfait pour maintenir une posture tonique, car tu es obligé de bien te positionner pour pouvoir travailler confortablement. Et le mieux, c’est qu’il contient un système “d’alarme automatique” pour te faire bouger qui est imparable… je parle ici de tes abdos “profonds”. Lorsqu’ils commencent à souffrir, ça veut dire que tu es resté trop longtemps sans bouger, et qu’il est temps de faire une pause et d’aller marcher et d’étirer.
Combiné avec mes exercices de renforcement musculaire, c’est la solution qui a résolu tous mes problèmes de bas de dos!
Je te recommande chaudement la marque VLUV (modèle STOV pour notre part) qui vend des ballons ergonomiques stylés (vs. ceux en plastique transparent qu’on voit dans les salles de yoga). Si tu peux patienter un peu, QoQa en propose régulièrement.
Aussi, prends bien le temps de lire le guide des tailles pour choisir l’une des deux dimensions proposées — c’est très bien expliqué sur tous les sites revendeurs de VLUV.
Il y a encore un outil que j’utilise pour ne plus avoir de douleur dans le bas du dos.
Comme indiqué par mon ostéo plus haut, notre corps humain est fait pour bouger. Selon lui, on devrait être en mouvement chaque 10 minutes au minimum. Étant geek et discipliné (on ne se refait pas!), je me suis dit que je ne devais pas être le seul à avoir ces problèmes de mal de dos… j’ai donc cherché une application pour mon laptop qui pourrait m’alerter de faire des pauses.
C’est comme ça que j’ai découvert Strechly.
C’est une app toute simple qui te rappelle de bouger chaque 10 minutes pendant 30 secondes, et chaque 30 minutes pendant 5 minutes.
Alors oui, c’est un peu triste de devoir avoir une app pour ça, mais en tout cas, moi ça m’aide.
La bonne nouvelle avec tout ça, c’est que ta santé va mieux se porter, mais ton portemonnaie aussi!
Niveau investissement, ça nous donne:
Et niveau rendement, si on compte que tu évites d’aller chez l’ostéo une fois par mois, à raison de CHF 120/séance, ça nous fait CHF 1'440/an d’économies.
Et comme tu ne laisses pas dormir cet argent sur un compte en banque, mais que tu l’investis pour qu’il fasse des petits pendant que tu vaques à tes occupations, ça te fait CHF 22'539 de plus chaque décennie grâce aux intérêts composés!
Et toi, tu fais quoi pour avoir un dos (et le reste du corps) en pleine forme?
]]>Avant de t’expliquer en détail notre méthode (simple et efficace au possible), il faut que je te raconte d’où on vient en termes d’économies pour nos enfants.
À la naissance de nos enfants, Mme MP et moi avons voulu faire les choses bien en tant que nouveaux parents responsables. On a donc ouvert un compte bancaire spécial “enfant” dans une banque de la place vaudoise. Quand je dis spécial “enfant”, c’est parce que ce genre de compte est généralement ouvert de la naissance de l’enfant jusqu’à ses 18 ans, donc la banque t’offre généreusement un énorme 0.10% en sus en intérêts… vraiment, merci!
Et donc, sur chacun de ces comptes bancaires enfants, Mme MP et moi nous étions mis d’accord d’y verser CHF 50 par mois 1. Et on y stockerait aussi tout argent qu’ils recevraient de la part de proches pour des anniversaires ou Noël ou autres.
Et puis, je suis tombé dans le mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”).
Quand j’ai compris qu’on pourrait faire fructifier les économies de nos bambins à 6-8% de rendement plutôt que 0.25%, t’imagines ce qu’il s’est passé…
J’ai appelé la banque en leur expliquant que je voulais clôturer les comptes bancaires de nos enfants :)
Sauf que, ça n’a pas été aussi facile. Car la banquière m’a répondu un truc du style: “Ah, mais Monsieur, ça n’est pas possible. Les comptes sont au nom de vos enfants, et afin de les protéger de certains parents pas très corrects qui se servent sans leur accord, et bien vous ne pouvez pas toucher à cet argent sauf sous certaines conditions!”
Moi: “Pardon!?! On est le 1er avril ou bien?”
Moi après dix secondes: “Heu, très bien. Et c’est quoi les conditions spéciales pour pouvoir néanmoins retirer ce cash et clôturer ces comptes du coup? (en pensant au plus profond de moi-même: tu crois vraiment que je vais laisser une banque me bloquer mon argent, et croire qu’il y a une loi qui t’autorise vraiment à faire ça!?!)”
La banquière m’expliqua: “Alors il nous faut une explication valable par écrit que vous allez vous servir de l’argent de vos enfants pour acheter quelque chose qui est pour eux (avec justificatif d’achat idéalement).”
Et moi de penser intérieurement: “Mais bien sûr! Donc je stocke du cash dans votre banque, et ensuite il faut que je vous explique pourquoi je veux le retirer…”
Si je suis constructif et moins râleur, je peux effectivement comprendre que la banque fasse ça, car c’est vrai que certains parents agissent tout sauf dans l’intérêt de leurs enfants. Mais bon, ça reste trop d’ingérence à mon goût.
Quoi qu’il en soit, on avait par chance un réaménagement de chambre prévu chez IKEA, donc on a pu sortir les quelques centaines (un millier tout au plus) de francs. Et on a clôturé les comptes dans la foulée.
Si je te raconte tout ça, c’est pour que tu comprennes notre choix de type de système de compte de courtage pour nos enfants.
Suite à cet épisode bancaire, on a donc décidé que, quels que soient le type de compte et l’institution qu’on choisirait pour investir l’argent de nos enfants, on le ferait de la manière suivante:
L’idée derrière ce système étant simple: qu’on garde le contrôle total sur l’argent de nos enfants jusqu’à leur majorité — vs. les banques ou je ne sais quelle loi financière qui pourrait tomber.
S’en sont suivi les fameuses questions que tout investisseur suisse se pose (peu importe son âge ^^):
Le cas de mes enfants correspond aux mêmes critères de ma propre situation d’investisseur suisse, à savoir: investissement pour au moins 10-15 ans, capable de supporter un risque de 7-10 (10 étant le plus risqué), maximum 15-30 minutes de gestion par trimestre, et pas besoin de cet argent (aka ça serait pas cool si on perdait tout mais pas gravissime non plus car on n’en dépend pas).
Du coup, je n’ai rien changé et leur applique la même stratégie d’investissement que pour notre propre situation avec Mme MP:
Comme je te disais en introduction: simple, et efficace.
Si tu mets de l’argent de côté pour tes enfants, ça m’intéresse de savoir:
On doit encore clarifier la stratégie qu’on adoptera pour leur donner/offrir/transférer ce cash afin que nos enfants en fassent le meilleur usage. On est d’accord que ce ne sera pas pour s’acheter le dernier smartphone ou je ne sais quel truc inutile. Mais il faut encore qu’on définisse précisément à quel âge ils pourront y toucher, est-ce qu’on leur autorise de ne retirer que les dividendes pour leur apprendre ce qu’est un investissement, ou bien on les laisse se planter en retirant tout, etc. On a encore le temps de voir venir donc ça va :) ↩︎
Afin que l’historique complet soit présenté: j’ai d’abord investi l’argent pour nos enfants en bourse via mon 3e courtier favori Cornèrtrader (courtier basé en Suisse). Mais après qu’ils aient introduit des frais d’inactivité, j’ai décidé de transférer les investissements des enfants chez DEGIRO (étape que j’ai décrite en détail dans cet article)
Néanmoins, si aujourd’hui tu me demandes quel courtier suisse je recommande (car tu n’es pas prêt à en choisir à l’étranger pour quelconque raison), Cornèrtrader reste ma recommandation ↩︎
Aujourd’hui, je te partage l’histoire de la “Biquette et son biquet” comme ils se présentent sur la toile.
La trame de fond reste ma frugalité adorée, mais la forme est différente. C’est d’ailleurs pourquoi je trouvais intéressant de te présenter leur histoire, car ça te donne un autre point de vue sur le sujet.
Et, chose rare sur le blog, on va passer de l’autre côté de la frontière aujourd’hui pour s’évader du côté des Pyrénées françaises.
Bonne lecture!
Le hasard m’a conduite sur ton blog (enfin non, c’est plutôt l’algorithme de YouTube que le hasard qui m’a proposé une vidéo dans laquelle il était question de frugalisme et de ton blog…)
Je suis tombée dedans et, piquée par la curiosité, je me suis mise à lire les articles les uns après les autres, pas tous, il y en a tellement!
J’ai alterné entre enthousiasme, déception, idées à prendre, points communs et différences. Cette découverte récente (fin mai 2020) m’a conduite à regarder derrière moi, et à voir le chemin que j’avais moi-même parcouru. Je n’avais jamais vraiment regardé en arrière auparavant… Et pour ça, merci beaucoup, je suis rarement satisfaite et là, j’ai pris un shoot d’autosatisfaction!
Je ne suis pas suisse, je suis à ma manière frugale, et ne cherche pas à devenir riche d’euros, mais plutôt de connaissances, de partages et de bonheurs.
Je me suis reconnue dans une partie de ton introduction, et j’ai eu envie de partager mon histoire qui débute de la même manière (j’ai eu une enfance, de ce que je perçois, proche de celle de M. MP). La suite prend une voie parallèle, qui peut-être file dans la même direction, enfin celle que j’espère atteindre: le bonheur individuel, familial, mais aussi collectif, ainsi que l’envie de partager ce qui nous rend heureux pour aider d’autres personnes à le devenir.
Mon cher époux, que je définis comme l’élément social de notre couple: c’est lui qui a les idées de sortie, qui invite du monde spontanément un soir de semaine, qui développe notre réseau en allant vers les autres (de tous âges, classes sociales, origines…), qui s’intéresse à des sujets auxquels je n’aurais jamais pensé réfléchir un jour, et cherche les différents points de vue pour se faire sa propre opinion en se laissant le droit de changer d’avis. Il est plutôt “impulsif” et “relationnel”. C’est le geek de la maison (toujours sur son PC à développer de nouveaux outils dans le monde du libre), mais ça n’est pas le roi de l’organisation pratique même s’il s’améliore.
Pour ma part, je suis quelqu’un d’émotionnel et pragmatique. Je suis reconnaissante d’avoir rencontré mon Biquet de mari qui amène ce côté social dans ma vie (qui m’a permis de rencontrer un tas de monde à qui je n’aurai jamais adressé la parole sinon, car je suis plutôt timide), même si j’apprécie d’avoir un ou deux week-ends où l’on reste tranquilles afin de se ressourcer. Dans notre couple, j’assume une bonne partie de la “charge mentale”, je gère (enfin depuis que j’ai lu “Comment embarquer votre partenaire sur un budget commun”, le terme “gérer” ne me semble pas le plus adapté ;) — maintenant je dirais plutôt “je jette un coup d’œil sur”) le planning, le budget, je rappelle les priorités… “Organisette” comme il m’appelle. Moins impulsive et allant moins à la confrontation, c’est moi qui m’implique dans notre village. J’adore également avoir de petites attentions pour faire plaisir aux autres.
On aime tous les deux cuisiner et on le fait plutôt bien! Car quoi de mieux qu’un bon repas pour partager du temps de qualité en famille ou entre amis.
Côté job, on a tous les deux la chance d’avoir un travail stable pour l’instant, plutôt plaisant, motivant et d’utilité publique, avec des horaires flexibles, on télétravaille une partie de la semaine (enfin, maintenant, on télétravaille à 100 % “grâce” au COVID). Après, tout n’est pas rose non plus, et on espère quand même réduire au maximum notre temps de “salariat” voire même arrêter, sans certitude, et en envisageant de nouvelles activités. Peu importe que c’est dernières soient bénévoles, entrepreneuriales, ou rémunératrices, mais en tous cas on souhaite qu’elles soient créatrices de valeurs (à minima morales) et de joie autour d’elles.
Nous n’avons pas (encore) d’enfants, mais nous nous y préparons sérieusement: un petit garçon est en cours de route pour juillet 2021! Et du coup, ça change un peu la donne, je prévois de prendre un congé parental (à priori 3 ans, mais je verrai comment ça se passe) pour m’occuper du petit, et rechercher de nouvelles activités plus proches (géographiquement, mais aussi de mes valeurs).
Nous avons tous deux grandi au vert (en France près de la frontière suisse!). Pour nous aussi, élever des enfants nécessite d’être en pleine nature, ainsi que d’avoir des contacts plus proches et profonds avec les gens (vs. le côté souvent individualiste et superficiel des villes, et encore plus les villes françaises près de la frontière suisse). C’est face aux Pyrénées que nous avons trouvé la nature, le terroir et la mentalité qui nous plaisent.
Pendant mon enfance, j’ai eu la chance d’être bien éduquée à propos de l’argent par ma mère.
Elle m’a montré assez tôt l’importance d’épargner.
Je me rappelle également de ce petit carnet vert que j’avais reçu à l’ouverture de mon premier compte en banque (d’ailleurs je l’ai encore dans un carton, je crois). Comme M. MP, je n’ai moi non plus jamais eu d’argent de poche, je faisais les vide-greniers pour vendre les jouets et vêtements que je n’utilisais plus, je vendais du muguet avec mon frère les premier mai au bord de la route devant chez nous. Et dès que j’ai pu, j’ai fait des petits boulots d’été.
J’ai toujours été très prudente avec l’argent, ma mère se moquait gentiment de mon attitude les quelques fois où l’on achetait un ticket à gratter. C’était un petit plaisir coutumier dans ma famille, mais très occasionnel. Ma mère lors d’une journée shopping (souvent en Suisse), nous offrait à mon frère et moi un ticket à gratter. Lorsque mon ticket était gagnant (ce qui était souvent le cas, car je suis, enfin j’étais, car je ne joue plus, plutôt chanceuse), je rejouais juste le montant du ticket acheté au départ. C’était un principe que je m’étais fixé sans trop savoir pourquoi, tandis que mon frère m’incitait à rejouer car lui ne gagnait que rarement…
J’ai aussi un vague souvenir d’avoir utilisé un logiciel de compta pour faire mes comptes étant adolescente, je gardais les tickets de carte bancaire et les saisissaient une fois par mois dans le logiciel mais ça n’a pas duré longtemps…
J’ai délaissé mon carnet de compte et la récupération des tickets de carte bancaire assez rapidement lorsque j’ai quitté la maison de mes parents pour le suivi bien plus léger (ma mémoire uniquement…) de mon unique compte en banque sur lequel tombait mon salaire. Étant très peu dépensière, mon épargne a lentement mais sûrement grossi, sans y faire attention.
J’ai ensuite appris (trop tard à mon goût!) la définition du mot “dette” en comprenant le mécanisme de création monétaire, et désormais, je conçois la dette comme intrinsèquement mauvaise y compris pour acheter une maison!
À la lecture des articles de la série “Comment embarquer votre partenaire sur un budget commun”, je me suis rendu compte que je ne m’étais jamais posé de questions sur ce sujet, ni à propos de la gestion de l’argent dans notre couple, ni des autres façons de faire possibles. Je sais que beaucoup de gens gèrent leurs finances séparément avec ou sans compte commun, mais je ne m’étais jamais questionnée sur la façon dont ils s’y prennent au quotidien!
Et au fur et à mesure de la lecture de l’histoire de M. et Mme MP, je me suis rendu compte de la chance que j’avais, qu’avec le biquet, on ait fonctionné comme ça: dans notre couple nous n’avons JAMAIS fait les comptes entre nous!
On a commencé à vivre ensemble au bout de quelques mois, mais en colocation avec deux autres amis. À ce moment là, on a mis en place un système très simple: une boîte où on mettait tous la même somme en cash en début de mois, et une feuille de papier à côté où on écrivait ce que l’on dépensait. Au fil des mois, on a ajusté la somme que l’on mettait en début de mois, car on avait surestimé au début (la vie à plusieurs coûte moins chère que la vie en solitaire). Et quand on a arrêté la coloc’, on a partagé en 4 ce qu’il restait dans la caisse! On a ensuite fait plusieurs autres colocations ensemble et séparément, qui ont fonctionné plus ou moins comme ça.
Puis en emménageant ensemble, on alternait (approximativement) le paiement des factures mais sans faire les comptes ni même en parler. Du coup on n’a aucune idée de qui a payé plus que l’autre et on ne saura jamais… Depuis, on a toujours chacun notre compte, et on continue à payer les factures alternativement (de manière totalement approximative) et à faire un point tous les deux mois environ pour savoir combien d’épargne on a.
C’est au moment de trouver l’endroit où s’installer pour fonder une famille (il y a maintenant 9 ans) que je me suis mise à faire le point global sur nos épargnes et dépenses régulières dans l’objectif de ne pas avoir recours à la dette.
Pour ça, j’ai fait le bilan de notre épargne depuis ma rencontre avec le Biquet (somme de toutes nos fiches de paie comparée au solde de nos deux comptes en enlevant les apports respectifs de départ).
Ce fut LA grande surprise!
Sans nous restreindre et sans même nous en rendre compte, nous mettions systématiquement 50% de nos revenus de côté chaque mois. J’ai refait les calculs plusieurs fois tellement ça me paraissait impossible. Je me suis alors lancée dans l’estimation de nos dépenses à venir pour estimer le budget que l’on pouvait espérer pour construire la maison. Et en effet, je tombais là encore sur 50 % de nos salaires.
Le budget prévisionnel sur 5 ans était d’environ 200'000 euros. Finalement, petit à petit, je me suis rendu compte que l’on épargnait plus que prévu, car j’avais surestimé nos dépenses du fait qu’à cette période nous nous sommes beaucoup intéressés et initiés au minimalisme (que je préfère appeler “sobriété heureuse et volontaire”, ou “faire soi-même”).
Nous avons mis longtemps à trouver notre lieu de vie (3 ans de recherches et de paperasses) mais cela nous a permis d’augmenter notre épargne et de mûrir notre projet: autoconstruire nous-mêmes notre maison sur un terrain de 3 hectares.
Avec comme devises:
Ce fut un projet risqué, et on en avait bien conscience… n’étant pas du métier, n’ayant jamais tenu d’outils, et au vu des statistiques de divorce dans les couples se lançant en autoconstruction… C’était pas gagné d’avance.
Mais on peut désormais le dire, le projet a abouti, la maison est finie, et nous nous sommes mariés pour fêter ça.
Avec le recul, je pense qu’il fallait un grain de folie pour se lancer dans cette aventure et ne pas avoir conscience de tout ce que ça impliquait. Avoir fait un budget à la louche avec des marges importantes et pas trop détaillées nous a permis de nous lancer. A contrario, un budget très détaillé peut empêcher de se lancer.
L’énergie la plus propre, c’est celle que l’on ne consomme pas
Un exemple pour illustrer: le poste carrelage. Que ça soit en termes de main-d’œuvre, de temps et de budget, nous n’avions pas en tête que la pose du carrelage nécessitait autant d’étapes: une chape, un ré-agréage car la chape n’est jamais parfaite surtout quand c’est la première que l’on fait, le transport du carrelage, son stockage, la pose elle-même (avec la colle), puis des plinthes, le nettoyage, les joints, à nouveau le nettoyage… Si on en avait fait la liste exhaustive avant, on aurait eu peur et on ne l’aurait peut-être pas fait. Là, on a découvert par nous-mêmes au fur et à mesure… un peu comme ce côté plaisant en rando où on découvre au dernier moment la montée raide qu’il faut gravir pour voir le joli lac derrière…
La construction de cette maison nous a beaucoup appris sur ce que nous étions capables de faire de nos mains, de notre argent, avec les autres, ensemble.
J’ai suivi notre budget construction d’assez près via un tableur listant les dépenses passées, prévues et à prévoir pour la maison par poste (y compris factures eau, électricité, pleins d’essence, bières et repas offerts à ceux qui nous ont aidés).
J’ai tenu à jour ce tableau tous les mois environ, et je vérifiais que c’était en accord avec les montants présents sur nos comptes en banque pour les mois à venir.
L’objectif premier de ce suivi était d’arriver au bout, le second, qui m’a amené à rentrer dans le détail, était de répondre à une question qui revenait souvent de la part de notre entourage et de nos rencontres: combien ça coûte d’autoconstruire sa maison? Ou à combien revient une maison autoconstruite au mètres carrés?
Et en fait, il n’y a pas une réponse à cette question mais autant de réponses que d’interlocuteurs. Ça dépend des choix des autoconstructeurs, ça peut aller du simple au double voir plus. Et c’est aussi possible de faire une maison pour vraiment pas cher… cf. le blog Sauve Qui Paille
Nous, nous avons privilégié bien souvent les ressources et les artisans locaux, l’achat d’occasion, sans jamais négocier les prix (on déteste faire ça l’un comme l’autre), mais en s’intéressant à la part qui revenait à l’artisan, à la manière dont il travaillait, où il se fournissait, de temps en temps en troquant des services…
Et on a eu une quantité d’aide (en main d’œuvre) de nos amis, familles, collègues et même des inconnus qui sont maintenant des amis, comme on ne l’aurait jamais imaginé… Plus de 100 personnes différentes sont venues nous aider au moins une journée sur les 5 ans de chantier! Mon père, pas convaincu au départ, s’est beaucoup investi dans cette construction et y a pris du plaisir, en acharné du travail, il nous a mis le pied à l’étrier (on est plutôt des “travaille tard” que des “lève tôt”).
La maison nous a finalement coûté plus cher que prévu, car on a fait un sous-sol et acheté 2 hectares supplémentaires qui n’étaient pas dans le budget…
Ce qui nous a conduits, à contrecœur, à avoir recours à des prêts au cours de la construction:
La maison, désormais “finie” et payée, nous diminuons progressivement notre temps de travail.
Dès le début de la construction d’ailleurs, nous sommes passés à temps partiel, 80% pour avoir plus de temps pour pouvoir faire nous-mêmes).
Nous comptons bien poursuivre sur cette lancée.
Voici le bilan financier de notre auto-construction de maison:
Postes de dépenses autoconstruction maison France | Prévu € (CHF) | Réel € (CHF) |
---|---|---|
Achat terrain + notaire + taxes + réseaux + énergie | 80'000 (88'224) | 77'900 (85'909) |
Outillage | 10'000 (11'028) | 8'200 (9'047) |
Terrassement + Fondations | 5'000 (5'512) | 6'500 (7'166) |
Sous-sol | 10'000 (11'028) | 24'000 (26'468) |
Ossature + Charpente + Couverture + Bardage | 50'000 (55'147) | 72'000 (79'411) |
Menuiseries | 25'000 (27'573) | 24'000 (26'468) |
Planchers + Sols | 10'000 (11'028) | 14'000 (15 443) |
Cloisons + Paille + Enduits | 10'000 (11'028) | 15'000 (16 546) |
Électricité | 10'000 (11'028) | 3'500 (3 861) |
Plomberie | 10'000 (11'028) | 2'900 (3'199) |
Aménagement + Cuisine + SdB | 15'000 (16'545) | 8'400 (9'266) |
Chauffage + Ventilation | 10'000 (11'028) | 7'200 (7'943) |
Aménagements extérieurs + Phyto + WC | 8'000 (8'825) | 5'000 (5'516) |
Main d’oeuvre (nourriture, hotels) | 20'000 (22'063) | 11'000 (12'135) |
Total | 273'000 (301'212) | 279'600 (308'494) |
Progressivement, grâce à l’autonomie de notre maison, on est montés à un taux d’épargne de 75% de nos revenus chaque mois (qui sont constitués exclusivement de nos deux salaires: 5000 euros à 2). Ce qui va me permettre dans les prochains mois d’arrêter de travailler! On fera le point dans un an pour voir comment on s’en sort avec un habitant de plus à la maison, et un salaire en moins.
On a de diverses possibilités envisageables selon l’état de nos finances et du ressenti de ce changement. Le Biquet pourrait prendre ma place et moi retourner au travail, ou je pourrais trouver une autre activité à temps partiel ou en saisonnier, ou encore le Biquet pourrait si tout se passe très bien diminuer lui aussi son activité voire l’arrêter temporairement, ou pas!
La lecture du blog MP m’a donné envie d’aller plus loin dans ma quête d’autonomie en estimant les ressources financières “incompressibles” qui vont nous être nécessaires à l’avenir. Cela nous permettra d’avoir une idée de budget pour de nouvelles activités, et de savoir dans quelle mesure nous pourrions les faire bénévolement, ou alors s’il faut qu’elles soient rémunératrices. Notamment nous souhaitons pour poursuivre notre investissement dans le monde rural qui nous entoure. Ce dernier nous a fait découvrir les souffrances et difficultés rencontrées par beaucoup d’agriculteurs et d’éleveurs. On a aussi pu remarquer leur sobriété financière et de confort qui ne sont en général pas choisies… mais qui font tout de même d’eux des gens souvent heureux, solidaires, et généreux.
L’économie la plus importante, c’est l’argent que l’on ne dépense pas pour des choses que l’on peut faire soi-même
Laisse-moi te décrire nos dépenses du quotidien (en plus des assurances et des impôts):
La bouffe
C’est notre plus grosse dépense, mais qui est en grande partie annualisée (engagement à l’année, avec paiement à l’avance) car on fonctionne avec une AMAP qu’on gère et qui nous permet d’avoir chaque semaine un panier de légumes, du pain, du fromage, occasionnellement de la viande et prochainement des œufs, du miel et peut-être des fruits. Du coup, plutôt que de faire un menu et de faire nos courses en fonction, on fait notre menu en fonction de ce qu’on a dans notre panier et au jardin… Ce qui nous conduit à être inventifs en cuisine!
Et pour l’avenir on devrait encore réduire les dépenses car on a planté il y a 5 ans un verger (une trentaine d’arbres fruitiers de différentes variétés, certaines précoces, d’autres tardives, permettant d’étaler les récoltes).
On fait aussi notre potager. Sans y passer énormément de temps, on arrive déjà à récolter assez pour parfois devoir faire quelques conserves ou donner aux voisins pour ne pas gaspiller.
Ce qui nous reste à faire, c’est de passer le cap de l’élevage, faire grandir des animaux, et être capable de les tuer pour les manger.
Pour les autres produits, on achète le plus possible local (souvent bio) et en direct des producteurs ou au marché (farine, fruits, huiles, fruits secs, vin, bières, jus de fruits). Reste quelques produits (papier toilette, laits végétaux, vinaigre blanc, bicarbonate et soude, sucre, chocolat, poisson, argile blanche, etc.) qu’on achète en supermarché ou magasins bio, mais une piste pour l’avenir serait de les acheter en groupement d’achats.
Pendant la construction de la maison, ayant moins de temps, on a acheté plus de produits transformés. Avant je faisais notre lessive, produits ménagers, dentifrice, produits de beauté, levain pour les pâtes à pizza et à tarte, gâteaux, couture… et depuis que la maison est “finie”, je m’y remets doucement, pas aussi vite que je voudrais. Je n’ai par exemple pas encore refait de dentifrice, produits de beauté et ménagers et j’ai beaucoup de raccommodage en retard, tâche que je n’apprécie pas trop… à la place je me suis mise à fabriquer des cadeaux de naissance pour les enfants d’amis, des sacs à pain, lingettes réutilisables, parure de lit. Et la perspective de fabriquer des tenues pour le petit qui va arriver m’attire bien plus.
Les matériaux bruts
On achète notre bois chez le scieur ou le menuisier selon l’essence souhaitée. Concernant les cordes, clous, visses, agrafes, et autres tissus, on les achète souvent chez le revendeur de matériau du coin à qui on a acheté tous les matériaux de construction de la maison ou presque, ou sur internet sur les sites dédiés, ou encore sur leboncoin.fr pour les trucs d’occasion. On est plutôt du style à boycotter Amazon et Cdiscount… mais on se sert quelques fois dans les grandes enseignes du bricolage.
Essence et réparations auto
Nous avons 2 vieilles voitures (1995 et 2006) d’occasion (dont un van aménagé pour partir en vacances) avec le moins d’électronique possible pour faire nous-mêmes les réparations les plus simples. Mais maintenant, le Biquet y a pris goût, du coup il se met même aux trucs plus compliqués! Et grâce au télétravail, la dépense en essence a été grandement réduite (nous habitons à 60km de notre lieu de travail, nous nous arrangeons pour avoir des horaires communs).
Électricité
On a privilégié un fournisseur “éthique” et on est plutôt raisonnable dans notre consommation (peu de matériel électrique: ni volet, ni alarme, ni lave-vaisselle, ni sèche-linge, ni TV…), on coupe ce qui consomme de l’énergie lorsque l’on s’en va… Et on est en train de regarder pour acheter un ballon d’eau chaude avec des panneaux solaires thermiques (si possible sans fluide caloporteur avec le principe du thermosiphon) pour se séparer de notre ballon électrique de 15 litres (de récup qui a déjà plus de 15 ans de fonctionnement), et que l’on branche 15 minutes avant la douche et la vaisselle et que l’on éteint après.
Eau
On récupère l’eau de pluie pour l’arrosage du jardin et on a installé des toilettes sèches. On vient d’acheter un filtre à eau pour l’eau potable et on compte creuser une marre pour avoir plus de stockage d’eau de pluie (et je négocie dur avec le Biquet pour y associer une piscine naturelle car je crains la chaleur et adore l’eau).
Bois de chauffage
Pour les premières années, on s’est fait livrer 6 stères de bois en plus des chutes de la construction de la maison (on a dû en consommer 3 en 2 ans pour le chauffage et les barbecues). Pour l’avenir, on participera à des coupes communales (bois gratuit en échange de participation à la coupe) ou on achètera une parcelle de bois pour se le faire.
Restos et bars
Notre loisir “payant” préféré, une fois par semaine (voire plus), souvent dans des lieux culturels, associatifs privilégiant des produits locaux, accessible à tous financièrement (parfois même en participation libre). Bon, faut avouer que 2020 nous a permis de faire des économies là-dessus!!! Enfin, pas temps, car on a essayé de les soutenir en achetant des repas en avance ou, ce qu’on ne faisant jamais avant, des plats à emporter.
Cadeaux aux amis et la famille
On ne se limite pas pour faire plaisir, mais on a tendance à faire nous-mêmes.
Abonnement internet et téléphone
On passe par la 2 et la 3G uniquement. On n’a pas de smartphone mais un routeur 3G pour internet à la maison. Du coup ça nous coûte 30 euros par mois pour internet (100 Go), et 3 petits forfaits de téléphones portables (dont un pour mon père).
Livres et jeux
Beaucoup de récup’ et d’occasions, ou alors du prêt avec des amis.
Vacances
On n’en a pas pris beaucoup récemment… et celles de 2020 (notre voyage de noces) sont repoussées à une date inconnue. Nous devions partir 3 semaines en van pour aller jusqu’en Andalousie… À la place, on est parti une semaine en van avec location d’un voilier 2 jours (150 euros nuit comprises) vers Collioure.
Sport
La construction de la maison était notre sport quotidien. Un sport qui rapporte beaucoup!
Maintenant que c’est fini, il va falloir que je trouve une solution car, disons que les kilos s’accumulent…
Je ne conçois pas de dépenser mon énergie dans le vent, du coup je réfléchis à des idées d’activités physiques pour m’entretenir: une machine à laver à pédale, un vélo d’appartement qui rechargerait des batteries ou moudrait du grain, ou alors changer de métier pour quelque chose de plus physique! Mon Biquet, lui n’est pas fait pareil, il se porte toujours à merveille…
Puériculture
On se rend compte qu’il faut un minimum quand même… On a la chance d’avoir plusieurs amis qui ont déjà des enfants et qui nous ont prêtés ou donner beaucoup de choses, nos parents (enfin nos mères surtout) avaient gardé pas mal de choses de notre enfance aussi et le reste, on le trouve très facilement et pour pas cher sur leboncoin. Du coup, ce qui nous paraissait être un budget à prévoir ne l’est pas vraiment…
Voilà ce que ça donne en capture d’écran de mon tableur:
Notre grosse dépense de ces 10 dernières années (autre que la maison) a tout de même été le mariage. Mais là, c’est une autre longue histoire.
Dans notre quête d’autonomie, nous expérimentons aussi la piste de la monnaie libre qui s’appuie sur la théorie relative de la monnaie permettant d’échanger des biens et des services localement, indépendamment de la monnaie dette qu’est l’euro (ou le franc suisse bien sûr). Pour l’instant, ça nous a surtout permis de rencontrer des gens très enrichissants (là encore, je ne parle pas d’argent mais de connaissances).
En 2013-2014, je me suis moi aussi mise à écrire (y a beaucoup plus de photos que de textes, donc écrire est un grand mot…) pour partager notre projet avec notre famille et nos amis à distance, et aussi pour aider ceux qui se lancent car les quelques blogs sur lesquels on était tombé nous ont bien aidés!
Note MP: je trouve que Biquette résume parfaitement ce qui me fait adorer la finance personnelle et la frugalité (avec tout ce qu’elles permettent à tout un chacun de réaliser) lorsqu’elle dit “La suite [de chacune de nos vies à MP et moi-même Biquette] prend une voie parallèle, qui peut-être file dans la même direction, enfin celle que j’espère atteindre: le bonheur individuel, familial, mais aussi collectif, ainsi que l’envie de partager ce qui nous rend heureux pour aider d’autres personnes à le devenir.”
Encore merci à toi Biquette pour ce partage d’expérience. Inspirant!
]]>Et puis, les gens aiment tellement acheter de la m**** sur Wish ou sur Alibaba, ils vont forcément adhérer, et tu vas forcément devenir le prochain milliardaire une fois que tu auras revendu ta boîte à Facebook (à qui d’autre…!)
Du coup, tu en parles à deux-trois potes que tu convaincs en 5 secondes, et tu te retrouves avec CHF 50'000 de capital.
Deux semaines après, un lundi matin à 9h pour être précis, tu ouvres ton site e-commerce vendant tes sacs de vent en version 1kg et 3kg.
Lundi matin, 9h01. Aucune vente. Bon OK, les gens commencent juste leur semaine de boulot et n’ont pas encore la tête à acheter du vent à cette heure. Tu patientes.
Lundi 14h, toujours rien.
Tu te dis que t’aurais dû lancer le mardi, car ça marche mieux ce jour-là.
Mardi midi, toujours rien.
Les soucis commencent à venir, car tu as cramé tous les CHF 50'000 de capitaux avec la production des sacs plastiques pour contenir le vent, et dans la création de ton site web e-commerce.
Et d’un coup, t’as une illumination:
Mais punaise, j’suis con, les acheteurs de vent, ils passent forcément leurs journées à chercher des articles qui servent à rien, le soir, sur Google. Il faut que je place des pubs suffisamment bien ciblées, et le tour est joué! Le seul hic, c’est qu’il faut que je trouve CHF 15'000 pour mon marketing de ouf!
Ni une ni deux t’appelles quelques membres de ta famille, et c’est plié.
Le soir même, tu lances ta campagne marketing qui vend du vent!
Avance rapide une semaine après, et… toujours 0 vente.
Tu te dis que t’as dû mal juger tes acheteurs potentiels, et qu’en fait, tu crois savoir qu’ils sont de nos jours plus sur Facebook et Insta (il paraît que ça fait vraiment genre de dire Insta plutôt que de dire Instagram, donc je m’adapte ^^) que sur Google. Il te faut de nouveau du cash, parce que bon, t’as déjà cramé tes CHF 15'000 chez Google toi!
Cette fois, tu harponnes des gens un peu plus loin dans ton entourage en leur expliquant que ton idée de génie va cartonner! Sauf que, ils te demandent combien de sacs tu as déjà vendus…
Heu…
OK, bref, s’ils ne comprennent rien au business, c’est pas de leur faute. Du coup, tu demandes à tes collègues, puis tu vas même jusqu’à faire du démarchage d’incubateurs de startups. Mais tu te prends toujours la même porte en pleine poire…
Mais à force de factures impayées pour produire ton vent en sacs de 1kg et 3kg, tu te retrouves aux poursuites, et préfères mettre la clé sous la porte en déclarant faillite.
Faut croire que le monde n’était pas prêt. Et tu décides donc de partir vers ta nouvelle idée de startup de dingue, en te rassurant que même Steve Jobs était incompris à ses débuts…
Oui, nous les investisseurs, on a un rôle et une responsabilité à jouer en filant du cash aux sociétés dans lesquels on investit pour faire faire des bébés à nos CHF. Mais sur le long terme, ceux qui ont le (réel) pouvoir de faire changer quelles sociétés existent dans ce monde, ce sont les consommateurs (qui s’avèrent aussi être nous-mêmes d’ailleurs). Car sans consommateur, y’a pas de cash qui rentre, et les investisseurs (ainsi que les indices boursiers que nos chers ETFs mimiquent) ne vont pas garder longtemps une telle société qui vend du vend sous perfusion de cash. Au contraire, ils vont vite passer leur chemin, et donner la place à une autre société qui répond à un réel besoin avec des vrais clients.
Et c’est ça la clé de comment pousser le monde dans la bonne direction (i.e. la bonne étant celle que tu juges alignée avec tes valeurs): en consommant toi-même de telle ou telle manière, et en montrant l’exemple aux personnes autour de toi.
L’idée de cet article m’est venue alors que je me demandais si j’influençais plus le monde avec un investissement dans un ETF VT, ou bien via mes achats en tant que consommateur.
Ma conclusion est que mon plus grand pouvoir pour influencer quelles sociétés composent notre monde (selon ma vision et mes valeurs) réside principalement dans ma consommation, ainsi que dans ce que j’enseigne à mes enfants et via ce blog concernant la frugalité et le fait de consommer consciemment.
Parce qu’au final, sur le long terme, les sociétés qui vendent du vent finiront par disparaître d’elles-mêmes des indices dans lesquels j’investis, car elles seront à court de clients, et donc de cash. Alors que celles qui auront toujours des clients continueront à tourner (même sans investisseurs).
Après, c’est vite se déculpabiliser que de fermer les yeux sur les entreprises moins alignées avec nos valeurs dans un indice. Car bien qu’on en soit pas consommateur, on en reste leur fournisseur de perfusion de cash pendant encore un moment. Mais jusqu’à y’a pas si longtemps, c’était soit complexe soit trop cher de placer son argent dans des investissements durables dit ESG (pour Environnement, Social, et Gouvernance). Sauf que les choses changent, et dans le bon sens dans ce domaine. Et ça devient enfin intéressant d’un point de vue purement investisseur donc je compte en parler plus en détail dans le futur.
Et toi, t’en penses quoi du partage du pouvoir entre consommateur et investisseur? (restons constructifs dans les commentaires car je sais que ça peut vite devenir subjectif tout ça :) — pour info, tout commentaire politique sera supprimé)
PS: et surtout, en sus de ton avis, ce qui m’intéresserait c’est de trouver des papiers économiques de recherche sur le sujet avec des données expliquant si mon raisonnement “consommateur > investisseur” est quantifiable d’une quelconque manière que ce soit
]]>Surtout quand tu vas savoir que tu pourrais aussi faire faire des bébés à cet argent qui t’appartient :)
“Heu MP, désolé de t’interrompre dans ta lancée, mais tu me rappelles vite fait ce que c’est un libre passage stp?”
Ah oui, bonne question! Parce que moi-même je savais pas ce que c’était quand on a reçu un courrier après un changement de job il y a quelques années de ça.
En gros, quand tu es salarié, tu cotises à la LPP (aussi connu sous le nom de 2ème pilier) avec ton employeur. L’argent que tu y accumules est pour payer ta retraite quand tu y arriveras (la “vraie”, pas notre FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) hein :D).
Et quand tu changes d’employeur, où que tu passes par la case chômage, ou que tu prends un congé sabbatique, ou encore que tu quittes la Suisse pour un moment, et ben tout l’argent de ta LPP va sur un compte transitoire qu’on appelle compte de libre passage. Les autres noms que t’as peut-être aussi entendus et qui réfèrent au même argent sont: prestations de sortie, ou prestations de libre passage.
Et si après tu reprends un emploi de salarié, c’est ta responsabilité de faire la demande de transfert de tes avoirs libre passage pour qu’on les mette chez la caisse de pension LPP de ton nouvel employeur.
La première question que tu te poses ensuite, c’est de te demander à quoi ça te sert de savoir si tu as un tel montant d’argent en libre passage, parce qu’au final, c’est de l’argent bloqué pour ta retraite non?
Je te répondrais que d’abord, ça reste intéressant à connaître quoi qu’il arrive pour le calcul de ta fortune nette. Parce qu’en temps qu’aspirant FIRE, c’est important de connaître le montant de tous tes avoirs pour que tes calculs soient au plus justes.
Ensuite, ça pourrait aussi t’intéresser d’être au courant que t’as de l’argent en libre passage pour les quatre raisons suivantes:
Parce que oui, ce sont quatre conditions où tu peux toucher à ton cash qui est dans la LPP.
Mais la raison qui me pousse à te parler de ce sujet aujourd’hui, c’est surtout pour t’expliquer que cet argent en libre passage est mis automatiquement sur un compte bloqué auprès de la Fondation Institution supplétive LPP de la Confédération (aka caisse supplétive) après deux ans sans nouvelles de ta part — c’est genre le dernier filet de sécurité suisse pour ne pas que ces avoirs soient perdus/oubliés à jamais.
Et autant te dire qu’en général, les avoirs LPP sont investis de manière conservatrice (et c’est normal, c’est pour ta retraite après tout), mais alors quand ils finissent à la caisse supplétive, alors là, tes rendements vont être vraiment pas top… (voir négatifs si tu regardes certaines années précédentes). Pour te donner un exemple concret, le taux de 2021 de cette caisse supplétive était de 0.01% de rendement…
L’alternative à ça, c’est que dès que tu sais que tu as de l’argent en libre passage, bah tu le transfères chez VIAC ou chez valuepension afin de l’investir (un prochain article s’en vient au sujet de quelle plateforme choisir selon ta situation), et lui faire faire des bébés pendant que toi tu vaques à tes occupations.
Parce qu’imaginons que tu changes de job à 32 ans, avec CHF 40'000 de libre passage, et que l’âge de la retraite officiel en Suisse soit toujours à 65 ans d’ici là, ben voilà la différence de rendement si ce capital est placé à 0.01% (caisse supplétive) ou bien à 6.5% (via VIAC ou valuepension):
Donc, la morale de cette histoire, c’est que oui, ça t’intéresse soudainement à fond de savoir si t’as des avoirs de libre passage qui traînent quelque part pour commencer à les faire bosser pour toi au plus vite!
Après avoir réalisé le cash que tu perds à ne pas investir ton libre passage, tu te demandes naturellement:
Mais comment je peux savoir si j’ai des avoirs de libre passage que j’ai oublié de récupérer, hein dit, MP?
La réponse jusque fin 2020, c’était: “Va sur le site de la Centrale du 2e pilier (l’institution qui assure le lien entre caisses de pension LPP et assurés), qui effectuera les recherches pour toi. C’est presque simple, suffit d’envoyer un courrier!”
“Un courrier? En 2020? Sérieux?”
Sauf que, depuis le 01.12.2020, y’a une équipe de gaillards du Jura (le fondateur est du même réseau que Icanfly, ça doit avoir un truc avec l’air pur de la région ^^) qui a vu un potentiel de business derrière ce beau vieux site web des années 2000 et ses processus via formulaires papier.
Pour te la faire courte, l’équipe de Kala a créé une application mobile qui te permet de rechercher tes fonds libre passage dans les plus de 1'500 instituts de prévoyance en Suisse, et ce, littéralement en 3 minutes (si t’as ta carte d’identité et numéro AVS sous la main). Les captures d’écran (cf. plus bas dans l’article) de ma demande en sont la preuve.
Et c’est gratuit.
Trop beau pour être vrai?
C’est ce que je me suis demandé aussi car je voulais pas rentrer des infos aussi confidentielles que ça dans la première app venue.
Ni une ni deux je check sur LinkedIn qui est dans cette société. Et là, outch, le fondateur et directeur bosse chez Swiss Life Select. Méga gros warning dans mon cerveau en mode “Swiss Life Select = assurance = 3èmes piliers que j’aime pas du tout” :)
Et mon cerveau qui enchaîne “Ouais donc c’est sûr, ils vont revendre les données aux assurances, donc, non merci! Tchô bonne!
Après quelques pérégrinations sur le site web de kala.ch (notamment leur FAQ), je vois que non, ils ne vont pas vendre les données.
Aussi, en creusant un peu plus le CV de Diego sur LinkedIn, il s’avère ne pas être “juste un assureur”, mais plutôt un serial entrepreneur avec un job à côté :)
Intrigué, mon cerveau rationnel me dit que ça serait intéressant de creuser encore plus, en posant directement mes questions au fondateur directement.
Je te mets son profil LinkedIn ici si tu veux voir son parcours en détail.
Mes aprioris concernant Diego et Swiss Life Select sont tout de suite tombés tellement c’est un gars cool, du Jura (j’adore c’te région :))
Du coup, je n’y ai pas été par quatre chemins, et ai été assez cash avec lui. Je te mets la transcription résumée de notre discussion Zoom ci-dessous:
MP: C’est quoi votre business model puisque c’est gratuit pour le client final? Vous vous faites de l’argent comment? Vous revendez les données à des assurances et autres joyeusetés?
Diego: C’est marrant car c’est toujours la même première question qu’on me pose.
En gros, notre business model n’est pas basé sur le B2C (i.e. pour les clients comme toi ou tes lecteurs). On ne gagne pas d’argent avec cette version de Kala. C’est un investissement en fait, mais j’texplique ça après.
D’abord, je réponds à ta question. En fait, le business model de Kala est basé sur le B2B, qui est une version pro pour les courtiers, banquiers, assureurs, fiduciaire, et autres études d’avocat. Car en Suisse, nos estimations nous montrent qu’il y a 65'000 demandes faites à la Centrale du 2ème pilier chaque année, dont 50'000 demandes faites par des pros. Leurs besoins à eux sont pour faire de la planification financière ou de retraite, ou lors de décès avec la gestion des successions, ou encore des divorces.
Et sachant que ce genre de travail de demande à la Centrale prend entre 6-8 semaines de suivi de dossier, bah y’a passablement de conseillers qui ne le font pas car c’est long et pénible.
C’est donc en vendant Kala aux pros qu’on va faire du business.
MP: OK cool, ça me rassure. Mais du coup, pourquoi vous rendez cette app accessible au grand public?
Diego: Comme je te disais avant, en fait, on voit ça comme un investissement.
On a rendu cette app accessible au grand public pour deux raisons:
MP: OK, mais du coup, ça va rester gratuit à vie ou bien?
Diego: Alors écoute, pour le moment, je peux te garantir que jusqu’à fin juillet 2021, oui ça sera gratuit.
Après ça, suivant comment ça avance avec les professionnels, on stoppera potentiellement l’app grand public. Ou bien on demandera une petite contribution financière à l’utilisateur. On ne sait pas encore.
Du coup, le seul conseil que je te donne ainsi qu’à tes lecteurs, c’est de tester ça maintenant ;)
Ah, et puis, pour être totalement transparent, une fois que tu as reçu ta réponse de la centrale (via une notification push dans l’app Kala, et aussi par courrier directement de la Centrale), on a un employé qui va t’appeler pour savoir si t’es content du service, et que si oui, si tu peux nous noter sur les stores d’application. En aucun cas il ne te forcera la main au niveau de quelle note tu mets, mais c’est pour nous aider au niveau marketing.
MP: Intéressant, et merci pour l’honnêteté, on apprécie ça chez la Team MP. Question idiote peut-être, mais pourquoi ne pas vous financer en proposant des libres passages cool (et en touchant une commission d’apporteur d’affaires) si jamais tu vois que la personne a effectivement de l’argent?
Diego: héhé, on y a effectivement pensé. Et on a même commencé à activer cette fonctionnalité dernièrement. Pour l’instant, une fois que tu sais que tu as des fonds libre passage, tu vas te voir proposer de les investir via des fonds de placement Mirabeau et Gonet, et ça, en 3 clics. Alors je sais que toi tu préfèrerais du VIAC ou autre, mais pour le moment, nous ne sommes pas encore partenaires avec eux.
Et Mirabeau et Gonet sont des banques privées avec des centaines d’années d’expérience derrière elles, et surtout ce sont les premières qui nous ont approchés et qui ont été d’accord de complètement digitaliser le processus d’adhésion. Et qu’on s’le dise, c’est toujours beaucoup mieux que les rendements proposés par la caisse supplétive :D — par exemple avec le fonds Gonet le plus utilisé par nos clients privés, qui est assez “sécuritaire” (30% actions, le reste en obligations et immobilier) et ne coûte “que” 0.73% de TER, ce qui n’est pas si mal comparé à la compétition (et surtout, de nouveau, comparé à la caisse supplétive! :D)
MP: Tieu vous pensez à tout :) Après t’as raison, on préfère VIAC sur mon blog, mais rien n’empêche les lecteurs qui retrouvent des fonds de faire la demande de transfert manuellement. Autre question qui me reste à l’esprit: tu me garantis donc que vous ne vendez jamais les données à des tiers?
Diego: Yep, 100% garanti. Si on fait ça, on se tire une balle dans le pied, parce qu’en 2021, les gens ne se font plus avoir, surtout avec de telles données et un produit gratuit.
Donc non, on ne revendra JAMAIS les données qu’on a.
Je rajoute même que tout est stocké en Suisse (Hostpoint), et qu’on est compliant avec la RGPD.
Et pour ce qui est de la sécurité, toutes les communications entre l’app et le serveur sont sécurisées via SSL. Et au niveau des données, les photos de la carte d’identité et la signature sont encryptées.
MP: Ah parfait, tu m’as devancé avec mes questions liées à la sécurité. Si on continue dans la technique, comment vous faites pour interroger 1'500+ instituts de prévoyance? Vous avez beaucoup de stagiaires?! :D
Diego: Ahah, nan t’es dingue. On n’interroge pas toutes ces institutions manuellement. En fait, ce qu’on fait, c’est qu’on utilise le service proposé au citoyen par la Centrale du 2ème pilier, et c’est elle qui se charge de faire tout le scanning. Nous on a “juste” automatisé la partie visible de l’iceberg pour l’utilisateur final avec la saisie et l’envoi des demandes.
Et pour te dire comme ça marche fort; on a lancé le service le 01.12.2020, et au 26.02.2021, on avait déjà traité 3'331 demandes!
MP: Ah ouais, pas mal! Ça décolle bien ton truc. Et si je fais ma demande après qu’on boucle, ça prend combien de temps pour que je reçoive les infos de la Centrale du 2ème pilier?
Diego: Alors, en temps normal, on disait environ 2 semaines. Mais depuis qu’on a lancé Kala, la Centrale du 2ème pilier s’est retrouvée submergée de nouvelles demandes… ahah… du coup, maintenant on indique 25 à 40 jours ouvrables pour avoir la réponse dans l’app.
Et comment ça se passe, en fait c’est simple:
Après cet échange avec Diego, ça m’a bien rassuré et franchement, c’est assez cool comme idée et comme système.
Même si je sais que j’ai (normalement :D) pas de libre passage perdu, j’ai pas pu résister à tester l’app Kala. Et aussi comme ça, ça m’a permis de te faire des captures d’écran comme tu aimes tant :)
Et effectivement, je te confirme que si t’as ta carte d’identité sous la main, ainsi que ton numéro AVS (dispo sur ta carte d’assurance maladie), alors ça prend vraiment que 3 minutes :)
La preuve en images:
J’étais assez sceptique avant de parler avec Diego, mais maintenant je suis 100% rassuré comme je comprends leur business model.
Je te recommande donc vivement de faire ta propre demande via leur app mobile pendant que c’est encore gratuit (jusqu’à fin juillet 2021 pour rappel).
Et si tu retrouves des avoirs LPP perdus, et ben:
Tu peux économiser jusqu’à CHF 4'440 par décennie en faisant le bon choix pour ta banque suisse en ligne.
Ça vaut la peine de se pencher sur la question.
Comme chaque année, je refais un tour des solutions qui existent afin d’optimiser mes frais bancaires le plus possible. Et aussi, afin de répondre aux nouvelles questions que je reçois des lecteurs du blog.
“Zak ou Neon?”
“Neon ou CSX?”
“Quid de Yapeal, c’est bien ou pas MP?”
Mes réponses ci-dessous!
Mais d’abord, voyons les critères que j’utilise pour choisir ma meilleure banque suisse en 2021:
Un point qui ne m’importe que peu est le paiement via mobile Apple Pay, Google Pay ou Samsung Pay. Néanmoins, c’est de plus en plus important pour certains d’entre vous, donc je vais l’ajouter comme critère supplémentaire dans les tableaux ci-dessous.
Un point important à noter est que je ne parle pas des cartes de crédit dans cet article. En effet, tu peux beaucoup plus optimiser tes frais, ainsi que tes gains en cashback, en choisissant deux institutions différentes pour ta banque suisse et ta carte de crédit suisse. Tu trouveras toutes les infos concernant mon setup de cartes de crédit suisses sur cette page.
Mon but n’est pas de devenir le Comparis de la finance personnelle, mais bien de t’aider à aller droit au but dans ton choix de la meilleure banque suisse pour un Mustachian.
Éiminons donc les solutions payantes (et sans valeur ajoutée en contrepartie) en premier lieu:
Du coup, il nous reste les suspects maintenant habituels depuis quelques années: Zak, neon, Raiffeisen, et aussi la BCV (pour le canton de Vaud).
Voyons comment chacune d’entre elle répond à nos critères Mustachian.
Critères Mustachian | Zak |
---|---|
Gratuite | ✅ |
En ligne+mobile | ✅ |
Sécuritaire | ✅ |
Transferts en Suisse gratuits | ✅ |
Transferts zone Euro (SEPA) gratuits | ✅ |
Maestro gratuite | ✅ |
Retraits bancomat gratuits | ✅ (Banque Cler only) |
Dépôt cash gratuit | ✅ |
Paiement via BVR / QR code | ✅ |
Support eBill | 🚫* |
Pignon sur rue | ✅ |
Téléchargement relevés en PDF | ✅ |
Notifications push live | ✅ |
Apple Pay/Google Pay/Samsung Pay | ✅ |
[*] Si t’es un utilisateur habitué de Zak, tu sais que l’eBill est vraiment leur point noir. Ça fait plus d’une année qu’ils l’annoncent mais il y a du retard à chaque fois…
MAIS, il y a de la lumière au bout du tunnel, car l’équipe produit a répondu sur leur board trello (là où ils annoncent la roadmap produit de Zak) début février que ça devrait arriver dans les 2-3 mois environ. On croise les doigts!
Critères Mustachian | neon |
---|---|
Gratuite | ✅ |
En ligne+mobile | ✅ |
Sécuritaire | ✅ |
Transferts en Suisse gratuits | ✅ |
Transferts zone Euro (SEPA) gratuits | ✅ |
Maestro gratuite | 🚫* |
Retraits bancomat gratuits | ✅ (gratuit 2x/mois) |
Dépôt cash gratuit | 🚫 (via bulletin postal) |
Paiement via BVR / QR code | ✅ |
Support eBill | ✅ |
Pignon sur rue | 🚫 |
Téléchargement relevés en PDF | ✅ |
Notifications push live | ☑️ (via SMS) |
Apple Pay/Google Pay/Samsung Pay | ✅ |
[*] neon ne propose pas de carte Maestro. Ce qui peut être entièrement OK pour certaines personnes, ou embêtant pour certaines personnes qui vivent en village où certains shops n’acceptent que ce moyen de paiement.
Pour rappel, la Raiffeisen fait partie de mon classement des banques suisses frugales grâce à leur programme sociétaire qui, quand tu t’y affilies, te donne accès à leur programme de fidélité MemberPlus très intéressant au niveau culturel avec plus de 500 musées gratuits. Et idem pour les châteaux suisses, des rabais sur les billets de train, et d’autres discounts sur des événements.
Qui plus est, cette offre est intéressante car la gratuité s’applique à l’adule client de la Raiffeisen, mais aussi à trois enfants qui l’accompagnent.
Pour bénéficier de l’offre, il te faut:
Si tu es un fan de culture et de musées, mis à part les quelques centaines de CHF d’immobilisés, cette offre vaut la peine car les CHF 40 de frais annuels sont vite rentabilisés.
Critères Mustachian | Raiffeisen (compte sociétaire) |
---|---|
Gratuite | 🚫 (CHF 200 à CHF 500 pour devenir sociétaire) |
En ligne+mobile | ✅ |
Sécuritaire | ✅ |
Transferts en Suisse gratuits | ✅ |
Transferts zone Euro (SEPA) gratuits | 🚫 (CHF 1/virement) |
Maestro gratuite | 🚫 (1ère année gratuite, puis CHF 40/année) |
Retraits bancomat gratuits | ✅ (aux bancomats Raiffeisen) |
Dépôt cash gratuit | ✅ |
Paiement via BVR / QR code | ✅ (via une seconde app mobile…) |
Support eBill | ✅ |
Pignon sur rue | ✅ |
Téléchargement relevés en PDF | ✅ |
Notifications push live | ☑️ (via email, ou SMS…payant!) |
Apple Pay/Google Pay/Samsung Pay | 🚫 |
Finalement, le dernier avis de banque suisse est la BCV. Je ne fais pas le tour de toutes les banques cantonales, mais je suppose que d’autres proposent aussi des offres attractives de la sorte.
Pour la petite histoire, nous étions à la BCV pour nos comptes familiaux MP jusqu’à il y a encore quelques années.
On profitait de leur offre de “frais de gestion gratuit dès que tu as au moins CHF 10'000 chez eux” au lieu de payer les CHF 3.5/mois.
Sauf que lors de notre achat de notre résidence principale, on a pu voir leurs pratiques commerciales (toute l’histoire ici au point “1/ Forte pression de la part du conseiller)… Et comme Zak et neon arrivait sur le marché au même moment, on a bouclé tous nos comptes et ils ne nous reverront plus jamais.
J’ai aussi entendu d’autres histoires dont je ne peux pas parler publiquement sur le blog, mais qui me confirment que je n’y retournerais pas.
Et en plus de ça, je n’aime pas avoir 10kCHF de bloqués car il m’arrive de descendre en dessous de ça sur mon compte.
Mais afin d’être le plus juste et objectif possible, je les inclus dans notre comparatif banque suisse 2021.
Critères Mustachian | BCV |
---|---|
Gratuite | ☑️ (dès 10kCHF sur ton compte, sinon CHF 3.5/mois) |
En ligne+mobile | ✅ |
Sécuritaire | ✅ |
Transferts en Suisse gratuits | ✅ |
Transferts zone Euro (SEPA) gratuits | ✅ |
Maestro gratuite | ✅ |
Retraits bancomat gratuits | ✅ (aux bancomats BCV) |
Dépôt cash gratuit | ✅ |
Paiement via BVR / QR code | ✅ |
Support eBill | ✅ |
Pignon sur rue | ✅ |
Téléchargement relevés en PDF | ✅ |
Notifications push live | ✅ |
Apple Pay/Google Pay/Samsung Pay | 🚫 |
Si on remet côte à côte les quatre banques en ligne suisses gratuites qu’on vient de voir, voilà ce que ça nous donne:
Critères Mustachian | Zak | neon | Raiffeisen | BCV |
---|---|---|---|---|
Gratuite | ✅ | ✅ | 🚫 | 🚫 (gratuite dès 10kCHF) |
En ligne+mobile | ✅ | ✅ | ✅ | ✅ |
Sécuritaire | ✅ | ✅ | ✅ | ✅ |
Transferts en Suisse gratuits | ✅ | ✅ | ✅ | ✅ |
Transferts zone Euro (SEPA) gratuits | ✅ | ✅ | 🚫 (CHF 1) | ✅ |
Maestro gratuite | ✅ | 🚫 | 🚫 | ✅ |
Retraits bancomat gratuits | ✅ | ✅ (2x) | ✅ | ✅ |
Dépôt cash gratuit | ✅ | 🚫 | ✅ | ✅ |
Paiement via BVR / QR code | ✅ | ✅ | ✅ | ✅ |
Support eBill | 🚫 | ✅ | ✅ | ✅ |
Pignon sur rue | ✅ | 🚫 | ✅ | ✅ |
Téléchargement relevés en PDF | ✅ | ✅ | ✅ | ✅ |
Notifications push live | ✅ | ☑️ (SMS) | ☑️ (email) | ✅ |
Apple Pay/Google Pay/Samsung Pay | ✅ | ✅ | 🚫 | 🚫 |
Si tu me suis depuis quelques temps maintenant, mon avis n’a pas changé depuis l’année passée.
Ma stratégie est d’utiliser Zak comme banque suisse primaire, et neon est ma banque suisse secondaire au cas où la première aurait un bug avec son app mobile (vu que ce sont toutes deux des banques mobile et en ligne par défaut).
Mes raisons d’opter pour Zak restent les mêmes:
Comme les années précédentes, j’ai des codes promo pour les membres de la Team MP en 2021:
Le code promo “Y06JPR” te donne droit à CHF 25 de cash de bienvenue
Le code promo “mustachian” te donne droit à CHF 10 de bonus de bienvenue — à bien entrer durant l’enregistrement car pas possible après.
Pour rappel, je t’ai écrit un tutoriel détaillé de comment créer un compte bancaire suisse Zak et Neon avec captures d’écran à l’appui dans cet article du blog.
Pour résumer mon comparatif meilleure banque suisse, et déclarer quelle est la meilleure banque suisse gratuite 2021, voilà ce que ça donne:
Position | Banque suisse gratuite |
---|---|
1 | Zak |
2 | neon |
3 | Raiffeisen |
4 | BCV |
Zak te conviendra si tu souhaites le côté “sécurité” d’une banque suisse établie depuis quasi 100 ans, mais avec toutes les fonctionnalités d’une banque mobile — ou presque, espérons que l’eBill arrive bientôt — ainsi que les options de base tels le dépôt de cash au bancomat et une carte Maestro.
Si tu couples ça avec ma stratégie de carte de crédit suisse avec cashback maximisé, alors tu obtiendras le système bancaire le plus frugal de suisse qui te permettra d’économiser les fameux CHF 4'440 sur la prochaine décennie.
Pour ce qui est de la Raiffeisen, on n’est pas des assez gros consommateurs de musées/culture pour leur offre. Et aussi, on ne veut pas se sentir “obligé” d’y aller juste pour rentabiliser le tout. Mais ça reste une très bonne option frugale si c’est ton cas.
Enfin, la BCV propose une solution frugale avec sa “Formule Directe”, mais sachant que j’ai d’autres options avec Zak et neon, je vais m’abstenir tant que ce sera le cas au vu de notre expérience passée avec eux! Qui plus est parce que je ne veux pas devoir bloquer CHF 10'000 chez une banque :)
Et toi, t’es chez quelle banque suisse gratuite (ou en tout cas frugale)?
N.B. si tu choisis d’ouvrir un compte chez Zak ou neon, je recevrai le même montant de rétribution que ton cadeau de bienvenue — sans que tu ne paies rien en plus évidemment. Je le note de manière transparente pour qu’il n’y ai aucun malentendu entre nous. Ce genre de partenariat est ce qui permet de financer une partie des frais et surtout de mon temps que je passe à écrire le blog. Je t’en remercie d’avance! Et comme déjà expliqué à maintes reprises, sâche que je ne partage que les services et outils que j’utilise personnellement dans la vraie vie. Je les recommande en espérant qu’il t’apporteront autant de valeur que c’est le cas pour moi.
Rappel pour être en ordre niveau légal: les informations sur Zak sont destinées exclusivement aux personnes domiciliées en Suisse. Un compte Zak ne peut être ouvert qu’avec un domicile en Suisse.
]]>Je viens d’une famille de la classe moyenne inférieure, avec un père immigré italien. J’ai une formation universitaire niveau Master à laquelle s’ajoute un brevet d’avocat. J’ai toujours été attiré par la nature et par les modes de vie frugaux, parfois à la limite de l’ascétisme. C’est principalement pour des motifs écologiques que je limitais ma consommation en général.
J’ai appris tôt à travailler pour gagner ma vie, parce que mes parents ne pouvaient pas me financer intégralement. J’ai travaillé à la chaîne dans la métallurgie, dans une cimenterie, j’ai fait des ménages, bref tous les petits boulots possibles et imaginables pour subvenir à mes besoins.
Mes parents ont toujours eu une conscience aiguë de la valeur de l’argent et une aversion au risque en général. Ils savaient ce que signifie l’argent durement gagné. Ils ont réalisé peu d’investissements, sauf des achats immobiliers comme résidence principale qui se sont avérés très rentables (ils ont profité d’une conjoncture particulièrement favorable).
Donc je dépensais peu mais je n’avais aucune base de gestion financière. Ma limite était le négatif de mon compte en banque. J’avais une vague idée de ce qui rentrait (salaires, revenus) mais aucune idée de ce que je dépensais et dans quoi. Tant qu’il me restait assez d’argent pour partir en vacances et payer la caïpirinha du vendredi soir, c’était bon.
Avec mon métier, j’ai été contraint de réfléchir à la gestion des intérêts patrimoniaux d’autrui, notamment financiers (le droit immobilier étant mon domaine de prédilection).
De fil en aiguille, cela a amorcé une réflexion plus profonde sur la gestion de mon patrimoine.
J’ai essayé d’en discuter un peu autour de moi.
Mais j’ai réalisé le désintérêt abyssal des gens sur ces questions. À part les fameux “Fais un 3ème pilier pour le déduire de tes impôts” ou, pire, “Parles-en à ton conseiller financier à ta banque”, c’était le néant…
J’ai alors sorti ma casquette d’autodidacte et je me suis retroussé les neurones en passant des heures et des heures à lire des blogs et regarder des vidéos sur le sujet.
C’est là que je suis tombé sur le blog de MP où j’écris maintenant ces lignes en tant que lecteur invité :)
En fait, à l’époque je cherchais un courtier en ligne, et j’étais sur le point de me faire détrousser par les plateformes de trading type “e-banking” ou Swissquote. Et là, j’ai lu l’article de MP sur le sujet, et je suis passé sur DEGIRO.
Ce fut la meilleure décision de ma vie sur ce plan, vu les capitaux que j’avais à investir.
Ça a été un game changer.
J’ai ensuite lu les autres articles du blog de MP (et aussi celui de Mr RTF).
Je ne voyais pas toutes les petites fuites financières qui vidaient mensuellement mon patrimoine, véritables tonneaux des Danaïdes. J’ai donc décidé de calfeutrer ces ouvertures pour limiter le débit de mes dépenses. Voici une liste non exhaustive de quelques mesures que j’ai prises:
Ce qui nous donne au total CHF 51'825 au total dans 10 ans:
Économies en CHF | Par mois | Par année | Par décennie |
---|---|---|---|
Frais bancaires | 20 | 240 | 3'762 |
Abo mobile | 16 | 192 | 3'010 |
Loyer | 60 | 720 | 11'272 |
Abo internet | 30 | 360 | 5'638 |
Lunch les midis | 150 | 1'800 | 28'167 |
Total | 276 | 3'312 | 51'825 |
Note MP: pas si mal comme rendement pour “juste” lire un blog!
Bref, la lecture du blog de MP m’a donné le courage de “poser mes cou%^&@# sur la table” pour être dans le franc parler, et commencer à me prendre en main financièrement.
Et le Graal du frugalisme: j’ai commencé à faire un budget de TOUS mes revenus et de TOUTES mes dépenses, avec un calcul du taux d’épargne mensuel.
Ça a radicalement changé ma vie.
SAVOIR c’est POUVOIR.Raphaël
Quand tu as accès aux données, cela te permet de prendre des décisions plus chirurgicales.
Et tenir un budget avec des objectifs permet aussi de créer une “accountability” envers toi-même. Quand t’as enchaîné un ratio d’épargne de 40% durant 3 mois, il y a une “douleur” à retomber à 25% ou 35% le mois d’après.
Etant très compétitif avec moi-même, ça a créé une discipline vertueuse incroyable dans ma vie, me forçant à être toujours plus créatif pour soigner mon taux d’épargne.
Le processus s’est fait sur de longs mois. Mais il y a eu une évolution graduelle et itérative presque magique qui s’est mise en place.
Prendre en mains mes “petites finances” a affûté mes réflexes intellectuels, et a mis en place des principes de gestion et d’investissement.
Créer un budget a mis en place une rigueur et une sorte de responsabilisation de mes finances.
J’ai commencé à tenir un budget en début d’année 2020. J’avais un ratio d’épargne de 30% en janvier.
En février j’avais 41%, en mars 42%, en avril 76% (mais il faut compter le bonus), en mai j’atteignais un rythme de croisière de 50% d’épargne. Cela fait tout de même une augmentation de 20% de mon taux d’épargne par rapport au début d’année, sans me priver de rien mais en colmatant simplement les brèches financières.
En calculant mon taux d’épargne et en tenant à jour mes finances, j’ai réalisé que j’économisais pas mal et que cet argent “dormait” sur un compte épargne qui perdait de la valeur chaque année à cause de l’inflation.
J’ai investi en bourse et dans divers actifs financiers grâce aux articles “rassurants” de MP sur le sujet.
Voyant l’ampleur de l’épargne que j’avais, et ne voulant pas tout investir dans la finance, j’ai décidé de me diversifier en investissant dans l’immobilier comme résidence principale. J’ai pu le faire, car je savais ce que j’avais et, surtout, combien je dépensais et j’économisais chaque mois.
Je vis actuellement dans un petit studio (1.5 pièce) au centre de Lausanne. Pas cher. Centré. Mais très bruyant et ancien.
J’ai trouvé un 2.5 pièces à acheter en périphérie de la ville, en étant à la campagne et au calme, mais à 20 min de Lausanne en vélo, et à 10 min en train. Etant célibataire et sans enfant, je me suis dit que c’était parfait pour ma période de vie. Et si je rencontre un jour une Madame qui veut partager mon quotidien, je pourrais toujours louer ce bien qui est très bien situé.
En faisant mes calculs, j’ai réalisé que mon loyer (intérêts, charges, et entretien compris) serait de CHF 700/mois. Imbattable. Actuellement, je paie CHF 1'000/mois pour un appartement deux fois plus petit et 30 fois plus ancien.
Bon j’avoue, ce calcul ne tient pas compte des droits de mutation, frais de notaire, intérêts intercalaires, valeur locative, etc.
Mais compte tenu que je désirais bouger dans un appartement plus grand de 2.5 pièces (voire 3.5 si j’étais en couple), mon loyer serait aux alentours de CHF 1'500 à 2'500 selon l’emplacement.
Même en tenant compte de charges immobilières de CHF 800 ou 900 voire même CHF 1'000 par mois, on est bien loin d’un coût locatif.
D’ailleurs, j’ai fait les projections sur Moneyland.ch, et le calculateur me dit que je suis gagnant avec l’achat, à partir d’une période de conservation de mon bien immobilier de 4 ans. En tenant compte du fait que j’entends ensuite le louer lorsque mon statut civil sera différent, je prends peu ou pas de risque.
Cette baisse de “loyer” aura aussi pour but de limiter mes charges en vue de débuter une activité indépendante, afin de diversifier mes entrées de revenus.
Que du bonheur.
Le frugalisme m’a appris ou plutôt conforté dans des valeurs centrales: la responsabilisation et la discipline.
Ces valeurs sont intimement couplées à une autre: l’autodidactisme. Avec suffisamment de temps et de disponibilité mentale, on peut trouver toutes les solutions du monde. On peut gérer ses finances, sa retraite, sa fiscalité, etc.
Et même si certains investissements s’avèrent par la suite peu fructueux, on aura toujours réalisé le meilleur investissement: soi-même.
Se prendre en main c’est se former, c’est entrer dans le processus d’amélioration perpétuelle et itérative. L’important ce n’est pas le but du voyage, mais ce que l’on apprend au cours du voyage comme le dit si bien Ray Dalio.
J’avais déjà naturellement un mode de vie très frugal, mais les conseils de MP ont permis de m’ouvrir les yeux sur les capacités d’investissement que j’avais, et surtout de faire le pas d’investir dans l’immobilier et en bourse notamment.
Ce qui a été le plus impressionnant, ce ne sont pas réellement les économies qui en ont résulté (même s’il y en a eu, et des belles!) mais surtout les petits principes fondateurs qui m’ont permis de prendre conscience de la valeur de mon capital et de ma puissance d’investissement.
Et surtout: oser. Oser basculer dans le concret!
PS: cher MP, je tenais à te remercier pour tout le temps que tu as investi dans ce blog et dans tes recherches. Cela a un effet bénéfique exponentiel dont j’ai moi-même bénéficié.
D’ailleurs, j’ai lu les 5 premiers chapitres de ton livre et je trouve que c’est un excellent manuel pour débuter dans la vie. On devrait le faire lire à chaque petit écolier suisse. C’est des principes si simples, mais tellement essentiels!
Chaleureuses salutations à toi, Mme MP et aux petits MP, Raph
Si tu souhaites toi aussi partager ton parcours inspirant avec les membres de la Team MP, envoie-moi un email à contact [at] mustachianpost.com
]]>En fait, ses deux emplois complémentaires!
Il est fan du blog, originaire de Toronto, au Canada (😍!), et il vit maintenant dans le canton de Vaud et travaille comme enseignant.
Pour augmenter ses revenus dans l’espoir d’une retraite anticipée, il a pris deux emplois supplémentaires, l’un comme arbitre de hockey sur glace et l’autre comme professeur particulier.
En plus de son travail, Tom gagne entre CHF 800 et CHF 1500 par mois.
Voyons donc ce que nous pouvons apprendre de son expérience afin de générer nous-mêmes des revenus supplémentaires en Suisse aussi!
MP: Salut Tom! Bienvenue et merci d’avoir accepté de participer à cette interview. Peux-tu te présenter en deux ou trois phrases niveau démographie, célibataire ou famille, localisation?
Tom: Salut Marc! Bien sûr. Ça fait 10 ans que je travaille à l’étranger maintenant en tant qu’enseignant. Je suis originaire du Canada, et je vis maintenant dans le canton de Vaud avec ma femme et mon chien. Nous sommes en Suisse depuis 5 ans maintenant et nous espérons y rester encore longtemps, nous aimons cet endroit.
MP: Merci pour l’introduction. Alors, explique-nous: en quoi consistent concrètement tes deux petits boulots?
Tom: En tant qu’enseignant, je peux proposer mes services de professeur particulier et j’ai actuellement deux élèves qui ont besoin d’une aide supplémentaire en maths. Nous nous rencontrons deux à trois fois par semaine et je les aide à faire leurs devoirs ou à comprendre d’autres concepts qui leur posent problème.
J’arbitre également des matchs de hockey sur glace dans toute la région de Romandie (pré-COVID) dans la deuxième ligue de la SIHF.
MP: Sympa! Je ne vais pas te surprendre avec ma question suivante, puisqu’on est ici pour parler d’argent (!): pour chaque petit job, combien de francs suisses gagnes-tu par mois depuis que tu as commencé? Est-ce que ça a changé au fil des ans? Et tu penses que ça va continuer à augmenter à l’avenir?
Tom: Ce revenu n’est pas stable, et il est totalement saisonnier, ce qui me plaît.
Pendant les mois d’automne et d’hiver, il y a beaucoup de matchs de hockey et ils ont besoin d’arbitres. Je pourrais être occupé tous les soirs de la semaine si je le voulais, mais je peux établir mon propre horaire et je gagne généralement environ CHF 200 par match. Ça couvre certains frais de carburant et le temps que je passe à faire le trajet entre ma maison et la patinoire.
En outre, je ne donne des cours particuliers que lorsque les élèves sont à l’école et je peux facturer CHF 85 par heure pour ce service. Au total, j’ai probablement un revenu supplémentaire d’environ CHF 1'200 en moyenne de septembre à avril.
MP: C’est de sacrés petits jobs que tu as là! Félicitations!
Pour chaque activité complémentaire, peux-tu décrire quand dans ta vie tu as eu pour la première fois l’idée de devenir arbitre de hockey et prof particulier? Et comment ça t’es venu? Et aussi pourquoi (besoin de plus d’argent, besoin de voir autre chose que ton travail actuel, autre)?
Tom: J’ai commencé à arbitrer le hockey à 14 ans, et c’était uniquement pour avoir un revenu supplémentaire.
J’étais payé 15 dollars pour un match d’une heure et, à l’adolescence, c’était bien d’avoir de l’argent en plus.
En améliorant mes compétences d’arbitre, j’ai commencé à être mieux payé par match. J’ai continué à arbitrer à l’université pour gagner un peu plus d’argent.
J’ai aussi commencé à apprécier le fait d’être sur la glace à un autre titre que celui de joueur.
Et c’est aussi une profession très sociale, qui me permet de rester en forme!
Le tutorat est venu plus tard, et je n’ai commencé à le faire plus fréquemment que lorsque j’ai pu faire payer plus d’argent. Certaines personnes préfèrent engager un professeur expérimenté comme tuteur pour leur enfant et ce n’est qu’une fois que j’ai acquis plus d’expérience que j’ai commencé à obtenir plus de postes de tutorat.
MP: Du coup, pour chaque travail complémentaire, dis-nous comment tu as commencé, étape par étape, de l’idée à la première fois, et surtout en parallèle de tes études à l’époque!?
Tom : Là où j’ai grandi au Canada, il y avait toujours un besoin d’arbitres.
Je voulais gagner un peu d’argent supplémentaire, alors je me suis inscrit à un cours qui me permettait d’être assigné à des matchs. Chaque année, tu suis un cours de perfectionnement et tu t’inscris pour arbitrer à nouveau chaque année.
Puis, il y a dix ans, j’ai déménagé en Angleterre et j’ai contacté la ligue de hockey sur glace pour voir si elle avait besoin d’arbitres. Bien sûr, ils en avaient besoin, et le processus était très similaire à mon expérience au Canada. La seule différence, cette fois, c’est que j’ai dû conduire beaucoup plus loin et de l’autre côté de la route!
Lorsque j’ai déménagé en Suisse, la SIHF a été très accommodante pour moi et m’a permis d’entrer assez rapidement dans leur système d’arbitrage. J’ai commencé à arbitrer en 4e ligue et je suis maintenant arbitre en 2e ligue. Ici, on suit un cours annuel et on s’efforce toujours d’améliorer nos compétences en tant qu’officiels. On a des plateformes en ligne pour entrer nos disponibilités, et je peux être assigné à des matchs partout, de Genève à Fribourg en passant par Raron. Pour certains joueurs de hockey, la transition vers l’arbitrage est tout à fait naturelle et peut être un moyen pour beaucoup d’entre eux de poursuivre leur carrière de hockey à un autre titre.
Quant au tutorat, j’ai commencé à le faire au lycée, gratuitement, parce que je ne savais pas si je voulais être professeur ou non.
J’ai passé un an à donner des cours particuliers à quelques étudiants et j’ai commencé à prendre tellement de plaisir à les aider que j’ai poursuivi mes études à l’université. Bien sûr, le tutorat s’intègre bien à l’enseignement; et dans chaque école où j’ai travaillé, ils ont réussi à mettre en relation des étudiants qui ont besoin d’une aide supplémentaire avec des professeurs qui sont prêts à donner des cours particuliers.
En général, on te demande tes disponibilités et tu conviens d’un moment pour te rencontrer.
Je suis prof de maths, il y a donc toujours des étudiants qui cherchent à obtenir une aide supplémentaire et il n’y a jamais de pénurie d’étudiants pour moi. Je dois généralement refuser des élèves parce que je suis trop occupé. Ça me convient également car je peux donner des cours particuliers aux élèves après le travail et dans ma classe, ce qui évite de perdre du temps entre mon horaire de travail et mon horaire de cours particuliers.
MP: Et à l’avenir, quelles sont tes prochaines étapes avec ces deux projets parallèles (les développer davantage, s’arrêter parce que ça te prend trop de temps, autre)?
Tom: J’aime vraiment travailler avec la SIHF et arbitrer le hockey. Ça devient parfois gênant quand j’ai d’autres choses à faire, ou quand on m’assigne un match à Genève un mercredi soir (plus de 4 heures en voiture pour CHF 200…)
Ce n’est pas vraiment une question d’argent, puisque nous ne sommes pas beaucoup payés, mais je ne le ferais certainement pas gratuitement.
J’aimerais bien arbitrer professionnellement, mais mon temps est passé, donc pour l’instant je vais continuer à faire des matchs tant que j’ai le temps. Je suis sûr qu’un jour je ne pourrai plus l’intégrer dans mon emploi du temps et que je devrai réduire le nombre de matches, mais je ne pense pas que j’abandonnerai complètement. Je veux rester en contact avec le jeu et redonner à la communauté du hockey qui a eu tant d’influence sur ma vie.
Le tutorat est également quelque chose que je continuerai à faire à l’avenir.
En ce moment, j’ai deux élèves et j’en suis très heureux. J’en ai eu plus dans le passé (quand j’économisais pour payer mon mariage), et c’est devenu trop pour moi.
C’est un travail agréable dans le sens où je peux ajouter des clients supplémentaires selon mes besoins et, si ça devient trop, je peux modifier mon emploi du temps en fonction de mes besoins personnels.
Je pense que dans les deux cas, la raison pour laquelle mes activités annexes fonctionnent aussi bien est que je peux choisir mon propre horaire et que je peux tout faire à mes propres conditions. Je n’ai pas besoin de m’engager à respecter certaines heures et je n’ai pas non plus besoin de rendre compte à un quelconque patron.
D’une certaine manière, je suis un travailleur indépendant et je peux gagner autant ou aussi peu que je le souhaite.
Je pense que la clé pour essayer de gagner de l’argent en plus de ton travail est de trouver quelque chose qui te passionne et que tu sais faire, afin que tu puisses apprécier le temps supplémentaire que tu mets dans ce petit boulot.
Pour moi, l’arbitrage et le tutorat sont tous deux très gratifiants et la partie financière est un bonus supplémentaire.
Merci beaucoup Tom d’avoir partagé ton parcours inspirant. Continue à profiter de la liberté et de la flexibilité de ces deux activités accessoires, ainsi que du revenu mensuel supplémentaire que tu gagnes :)
Si tu y réfléchis: Tom gagne en moyenne CHF 1'150 par mois. Ça signifie que chaque année, il gagne CHF 13'800 supplémentaires. Et s’il investit cet argent au cours de la prochaine décennie, ça va ajouter CHF 215'915 supplémentaires à sa fortune nette!
Ça motive tout de suite à entreprendre quelque chose de similaire :)
Un autre élément implicite important que je voudrais souligner est ce que Tom a fait pour commencer ses deux activités accessoires: parler de sa volonté de bosser à côté de son travail. Comme je l’explique dans le chapitre 7 de mon livre, c’est l’une des clés pour voir les opportunités abonder. Ça peut sembler stupide, mais au moment où tu commences à parler de cette volonté de gagner de l’argent par le biais d’emplois supplémentaires, tes effets de réseau commencent à se démultiplier comme par enchantement.
Enfin, un autre fait intéressant de l’histoire de Tom est qu’elle confirme que la passion est créée par l’artisanat et le “deep work”, et non l’inverse. Car lorsque tu analyses son parcours, tu constates qu’il a d’abord accepté le poste d’arbitre pour de l’argent, puis qu’il est devenu si bon dans ce métier que c’en est devenue une passion significative pour lui. Et c’est ce même cheminement pour le tutorat qui l’a conduit à son poste de professeur (en plus de son travail à ses côtés). Si tu souhaites en savoir plus à ce sujet, je te recommande vivement la lecture du livre “So Good They Can’t Ignore You : Why Skills Trump Passion in the Quest for Work You Love” de Cal Newport.
Si toi aussi, tu veux commencer à gagner plus de CHF en plus de ton salaire actuel, voici un petit exercice pour non seulement t’inspirer de l’histoire de Tom, mais aussi pour la mettre en pratique:
Enfin, si tu es toi aussi intéressé à participer à cette série de “Comment gagner de l’argent en complément de salaire via un petit boulot en Suisse?”, alors tu peux me contacter via l’email suivant: contact [at] mustachianpost.com (que tu sois employé ou encore étudiant)
]]>Pour rappel, avant cet article, je ne possédais qu’un seul pilier 3a chez VIAC avec la stratégie Global 100.
Il m’a donc fallu ouvrir 4 nouveaux contrats de pilier 3a chez VIAC. Et ce fut beaucoup plus simple que ce que je n’aurais cru.
Un portefeuille VIAC correspond à un contrat de pilier 3a distinct.
Après quelques clics, je me suis donc retrouvé avec mes cinq piliers 3a comme souhaité:
Un vrai jeu d’enfant! Ça m’a pris plus de temps de faire des captures d’écran que de créer les portefeuilles :D
Une fois l’ouverture de mes nouveaux piliers 3a VIAC effectuée, j’ai été récupérer les infos pour effectuer les versements d’argent sur chacun d’entre eux:
L’équipe de VIAC a vraiment fait un bon boulot de simplification de l’interface. Tu trouves toutes les infos là tu les cherches.
Comme expliqué dans cet article, je vais maintenant remplir mes quatre nouveaux piliers 3a VIAC avant de ne reverser quoi que ce soit dans mon actuel. Et ce, afin d’optimiser ma fiscalité suisse au maximum.
Ma prochaine étape fut donc de supprimer mon virement permanent existant qui se chargeait de verser de l’argent depuis mon compte bancaire suisse Zak vers mon portefeuille de pilier 3a VIAC actuel:
Ça, c’est fait!
Passons maintenant à l’étape suivante.
Ensuite, il ne me restait plus qu’à créer quatre nouveaux virements permanents dans mon app mobile ebanking de Zak vers chacun de mes quatre piliers 3a VIAC.
Pour info, c’est en fait uniquement le numéro de référence du BVR qui change entre chaque portefeuille; le reste des informations reste identique.
Note: j’ai déjà effectué un versement de CHF 568 en janvier 2021. Comme légalement le montant maximum pilier 3a en 2021 est de CHF 6'883, j’ai donc pris le montant restant CHF 6'315 (= 6'883 - 568) que je divisé en onze mois, puis en 4 portefeuilles, ce qui me donne les CHF 143. Dès 2022, je referais la même opération mathématique, mais sur 12 mois.
Et c’est tout :)
Me voilà donc prêt pour économiser plusieurs milliers de CHF sur mes impôts lorsqu’on retirera ce pilier 3a de chez VIAC!
Pour rappel, cette méthode fonctionne avec n’importe quel pilier 3a. Donc assures-toi de la mettre en place au plus tôt dans ta vie pour optimiser ta fiscalité suisse au maximum ;)
]]>L’année passée, j’ai détaillé toutes mes déductions fiscales suisses dans cet article — merci encore à Jani pour ses deux astuces supplémentaires en bas d’article. Je remercie aussi Mihnea qui m’a expliqué que dans sa déclaration d’impôts de Lucerne, il déduisait un montant de francs suisses qu’il envoie à une personne de sa famille dans le besoin dans un autre pays (une sorte de déduction de cotisation sociale).
Tout allait bien dans le meilleur des mondes.
Mes optimisations fiscales étaient réglées comme une horloge.
Je n’avais plus qu’à copier mon fichier VaudTax d’année en année, et ça irait très vite.
Pour 2020 en revanche, on va bien se marrer — en tout cas pour le canton de Vaud…
En effet, dans les grandes lignes, je vais ré-utiliser les mêmes déductions d’impôts que pour 2019 (cf. lien ci-dessus).
Mais dans les petites lignes, avec ce fichu COVID, je vais bien me marrer à devoir compter le nombre de jours que Mme MP et moi-même étions ou non en télétravail… (cf. cet article parlant la situation). Faut qu’on voit aussi si on éligible aux frais de bureau à domicile avec la pièce qu’on y dédie désormais.
Par contre, si tu as la chance de vivre sur Fribourg, en Valais, ou sur Zürich, ça ira bien plus vite car tu pourras tout déclarer comme si tu allais au job comme d’habitude.
Que vas-tu déduire de tes impôts suisses 2020? (spécifie le canton, car y’a vraiment de sacrés différences)
Réponds si possible dans la section des commentaires ci-dessous, afin que tous les membres de la Team MP puissent tirer parti de tes astuces fiscales suisses
]]>Cette optimisation fiscale bien connue des Suisses est encore plus valable depuis quelques années, car on peut dorénavant investir cet argent du pilier 3a en actions à 100%. C’est ce que je fais depuis plusieurs années en utilisant VIAC, et plus précisément leur stratégie de portefeuille dénommée “Global 100”.
Mais ce qui est moins connu, c’est que tu peux économiser des dizaines de milliers de CHF en impôt lorsque tu t’apprêtes à retirer ce cash (car oui, tu dois payer des impôts lorsque tu retires ton argent d’un pilier 3a…)
Mais pour ça, il faut mettre en place une stratégie dès que tu commences à cotiser pour ton pilier 3a.
Grâce à la technique du retrait échelonné de ton argent du pilier 3a, tu peux économiser plusieurs dizaines de milliers de CHF en impôts! En pourcentage, on parle d’économies d’impôts suisses allant jusqu’à 70%, c’est assez dingue!
Et le plus incroyable, c’est que c’est légal tout ça (je te donne les détails plus bas, car les règles diffèrent selon les cantons, évidemment)! Mais personne ne te l’apprend à l’école pourtant…
Toute l’astuce repose sur deux points.
Le premier point est que la loi suisse dit actuellement que le retrait de ton argent du pilier 3a doit être retiré au plus tôt cinq ans avant d’atteindre l’âge normal de la retraite. C’est à dire à 59 ans pour une femme, et à 60 ans pour un homme.
Le second point est que l’impôt que tu vas payer sur le retrait de ton pilier 3a suisse est progressif en pourcentage. Imagine que ton capital 3a soit de CHF 273'040, et que tu le retires d’un coup, alors ton impôt va être de 8% par exemple (pour un homme de célibataire, sans enfants, et vivant à Zürich). Mais si au contraire tu retires cet argent en quatre fois (i.e. 4x CHF 68'260), et bien, le taux d’imposition ne sera plus que d’environ 5%.
L’idée est donc de faire un échelonnement du retrait de ton pilier 3a sur plusieurs années afin de bénéficier de ce rabais fiscal suisse.
VIAC l’explique si bien en image que je te mets leur graphique ici:
L’avantage fiscal entre un retrait échelonné et un retrait unique est de CHF 7'823. Et ça, sans ne faire aucun effort mis à part ouvrir quatre comptes à la base :)
Comme on parle d’augmentation d’imposition en pourcentage, ça veut dire que plus ton capital du pilier 3a est gros, plus l’économie d’impôt suisse va être substantielle.
Genre sur CHF 750'000 de pilier 3a, si tu paies 8% d’impôt via un retrait unique ça te donne CHF 60'000 d’impôts, alors que si tu ne paies que 5% via quatre retraits, ça te donne CHF 37'500. Ça te fait donc CHF 22'500 d’économisé grâce à un échelonnement du retrait!
Et on ne s’arrête pas là! Car comme nous, en tant que bon Mustachian, on investit tout notre pilier 3a en bourse, on peut encore plus optimiser sur notre facture fiscale!
Comme tu commences à le savoir, plus tu commences à investir tôt dans ta vie, plus un capital initial va être gros grâce à la magie des intérêts composés.
Imaginons que tu as un horizon de placement de ton pilier 3a de 40 ans.
Si tu remplis quatre piliers 3a (tous investis en bourse) à la suite les uns des autres chaque 10 ans, ton premier pilier 3a sera plus gros à la fin car les intérêts composés auront eu plus d’années (i.e. 40 ans) pour “faire des bébés” (via les dividendes et l’augmentation en capital des actions dans lesquels tu investis).
Ton second pilier 3a ouvert 10 ans après le premier va donc avoir eu moins de temps de vie (i.e. 30 ans) pour profiter des intérêts composés. Et idem pour tes troisièmes et quatrièmes piliers 3a.
En image ça donne ça:
Entre un retrait échelonné et un retrait unique du pilier 3a investi en bourse, l’optimisation fiscale présentée ci-dessus se monte à CHF 68'433. Et ce, toujours grâce à une simple ouverture de quatre comptes différents (i.e. au maximum 1h de boulot, sympa le ROI!!!)
Et comme l’imposition sur le pilier 3a est progressive en pourcentage, tu vas donc payer plus d’impôts sur le retrait de ton premier pilier 3a, un peu moins sur le deuxième, etc.
Mais de nos jours, c’est devenu tellement facile d’ouvrir des piliers 3a en un clic dans une app que rien ne t’empêche d’optimiser encore plus cette économie fiscale sur ton pilier 3a.
La clé de l’optimisation fiscale maximale d’un pilier 3a investi en bourse est donc de diviser le versement annuel sur ton pilier 3a en cinq parts égales (cinq étant le nombre légal maximum autorisé de piliers 3a).
Résultat: tu te retrouves après 40 ans avec exactement le même montant dans chacun de tes piliers 3a. Et donc tu as optimisé au maximum ton imposition comme montré sur cette image:
La loi suisse indique qu’on peut commencer à retirer son capital en pilier 3a au plus tôt cinq ans avant l’âge de la retraite officielle suisse (respectivement 65 et 64 ans pour les hommes et les femmes en 2021).
L’autre loi à respecter est que tu ne peux pas retirer ton capital d’un pilier 3a partiellement. Donc si tu as deux piliers 3a avec CHF 30'000 chacun, tu ne peux pas retirer 15kCHF de l’un d’entre eux. Tu dois légalement retirer soit 1x 30k, ou 2x 30k.
C’est pourquoi tu entends souvent dire qu’il faut créer au maximum cinq piliers 3a suisses pour maximiser ta fiscalité lors du retrait de ces derniers.
La question que je me suis posée après avoir compris qu’il me fallait au minimum cinq piliers 3a, c’était:
Mais je crois avoir lu quelque part que le canton de Vaud est plus sévère en matière d’évasion fiscale, et limite le nombre de retraits de 3a à seulement deux durant les cinq ans précédant la retraite, c’est vrai?
Mis à part dans des documents de banques et assurances, je n’ai pas pu trouver une seule source légale confirmant ces dires sur le site du canton de Vaud.
Du coup, j’ai écrit à l’Administration cantonale Vaudoise des impôts :)
Leur réponse m’a surprise — encore une belle preuve qu’il ne faut pas croire ce que les gens disent sur Internet :D
Tout d’abord, ils m’ont indiqué qu’ils ne sauraient se prononcer sur la législation du pilier 3a dans plusieurs décennies car ça va sûrement changer entre aujourd’hui et d’ici là.
Ensuite, ils m’ont littéralement dit que “pour le moment il n’y a pas de limite fixée par le Canton de Vaud quant au nombre de comptes de pilier 3a.” Mais qu’il ne faut pas s’amuser à trop jouer avec ce genre de comptes, au risque que ce soit considérer comme de l’évasion fiscale.
Sachant que d’autres cantons sont plus cool par rapport à cette règle, et qu’on ne sait pas dans quel canton on vivra avec Mme MP quand on passera l’âge légal de la retraite suisse, on va donc créer 5 comptes de pilier 3a au minimum. Et au pire, si on reste sur Vaud, on retirera 2 piliers sur une année, et les 3 autres sur une autre année, et ça sera considéré comme 2 retraits comme il semblerait que ce soit la règle implicite qui est autorisée et appliqué par le fisc vaudois.
J’ai “découvert” cette astuce fiscale suisse durant mes recherches pour mon livre. J’en avais déjà entendu parler auparavant, mais je n’avais jamais pris le temps de comprendre en détail, et surtout d’agir.
Sauf qu’on moment où j’ai voulu mettre ça en pratique la semaine passée, je me suis retrouvé devant un autre souci…
Le pilier 3a VIAC de Mme MP ne comporte qu’un portefeuille (i.e. 1 portefeuille = 1 compte de pilier 3a chez VIAC), qui se monte déjà à 41kCHF à l’heure où j’écris ces lignes…
J’ai donc demandé à VIAC si je pouvais diviser mon pilier 3a en cinq, à tout hasard? Mais non, ce n’est pas possible.
Ma solution va donc être de créer quatre nouveaux portefeuilles sur mon compte VIAC, que je vais remplir à parts égales chaque année jusqu’à ce que mes quatre nouveaux portefeuilles aient le même montant que mon pilier 3a actuel.
Je zieute actuellement la compétition de VIAC et il se pourrait que je veuille tester Finpension ou un autre pilier 3a investi en bourse en 2021.
Mais est-ce possible si j’ai déjà cinq contrats de pilier 3a en cours chez VIAC?
La réponse est oui!
Comme on l’a vu plus haut, il n’y a aucun nombre maximum légal de combien de piliers 3a tu possèdes en Suisse. Tu peux en ouvrir autant que tu veux. Même si tu n’y mets que CHF 5 pour tester un service.
Là où la loi entre en jeu, c’est lorsque tu veux retirer cet argent au moment de la retraite officielle. À ce moment-là, il faudra simplement que tu fermes plus d’un pilier 3a au cours d’une année, et c’est le total de ces fermetures qui formera la base de calcul pour ton impôt sur ton capital de pilier 3a cette année-là.
C’est aussi simple que ça :)
Voilà ce qu’on vient d’apprendre:
Comme d’accoutumée, j’ai pris des captures d’écran de chacune des étapes lorsque j’ai mis en place cette stratégie d’optimisation fiscale suisse de pilier 3a avec VIAC (via plusieurs portefeuilles Global 100). Et j’en ai fait un tutoriel :)
Et toi, est-ce que tu appliques déjà cette méthode d’économies d’impôts via le pilier 3a en vue de l’échelonnement du retrait de ces avoirs 3a?
]]>Je venais de lui lire le rappel qu’on s’était mis 6 mois après avoir adapté notre système de budget de couple, qui disait “Discuter si niveau frustration descendu/disparu (budget liberté Mme MP)”.
Comme je l’ai déjà expliqué par le passé sur le blog, nous avons mis en place une catégorie de budget appelée “Liberté” au sein de notre budget de couple.
On a pris l’idée du fondateur de YNAB (tu sais, mon logiciel favori qui nous a amené de 50 à 600k en 7 ans).
Lui et sa femme avaient un souci à l’époque: comme ils avaient toutes leurs finances en commun, ils se sentaient obligés de se justifier l’un l’autre leurs dépenses; même lorsque l’un d’entre eux ne s’achetait ne serait-ce qu’un café ou un magazine à moins de CHF 5.
Ils avaient donc mis en place une catégorie de budget appelée “Liberté”. Ils allouaient 50 USD par personne dans chacune des catégories “Liberté - Madame” et “Liberté - Monsieur”. Et chacun d’entre eux pouvaient dépenser ces 50 USD sans aucune justification à l’autre personne.
On a donc décidé il y a 6 ans de mettre ce système en place avec Mme MP, après que je lui ai fait ma présentation PowerPoint pour la convaincre de mettre toutes nos finances en commun aussi.
On a beaucoup discuté pour savoir quel montant on s’allouait.
De mon côté, j’avais annoncé CHF 50 par personne, sachant que moi-même je n’allais jamais utilisé ce budget. Car le peu de choses que j’achetais comme des livres ou services en ligne, je les budgétais à l’avance.
Mme MP votait pour CHF 100 en invoquant la cherté de la Suisse. Elle m’expliquait:
Avec CHF 50, je me fais un lunch avec une copine sur Lausanne, et puis j’ai plus rien pour le mois!
Nos points de vue différaient, mais pour budgéter en couple, il faut faire des compromis si on veut avoir une chance que ça fonctionne sur le long terme 1.
On est donc parti avec CHF 100/mois de budget “Liberté” pour Mme MP.
En début d’année passée, je sentais toujours quelques tensions concernant la flexibilité budgétaire allouée à Mme MP, mais je n’abordais pas le sujet fâcheux (grossière erreur de ma part que de jouer l’autruche! — je ne suis pas parfait malheureusement ^^)
Alors que plusiers de mes articles sur le blog mentionnaient ce budget “Liberté” de Mme MP à CHF 100, le message d’une des lectrices en particulier a attiré mon attention. Elle disait en gros: “Moi je vote pour une hausse du budget Liberté de Mme MP. CHF 100, ce n’est clairement pas assez pour une femme en Suisse!”
J’ai blagué sur le sujet en disant à Mme MP que des lectrices la soutenaient.
Et c’est là qu’elle m’a expliqué à coeur ouvert que ça lui pesait, et qu’elle se sentait frustrée régulièrement…
Ses deux points principaux étaient:
De mon côté, je me rendais à l’évidence.
Je ne voulais pas que Mme MP ressente ce niveau de frustration pendant encore des décennies car, même une fois FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”), il faudrait qu’on respecte notre niveau de dépenses fixé.
Et surtout, car je suis le premier à prétendre que le chemin FIRE via la frugalité ne doit pas signifier privation. Mais c’est ce qu’elle ressentait.
Ce fut dur pour moi de l’admettre, mais on a dû envisager d’augmenter ces postes de dépenses (“Liberté” et “Soins de beauté”).
Je voulais vraiment la jouer “ouvert d’esprit” et ai demandé à Mme MP ce qu’on pourrait tester pour diminuer sa frustration, tout en restant raisonnable (c’était ce dernier point qui me faisait peur de rediscuter de cette catégorie de budget, car j’avais peur que ça augmente beaucoup trop).
Après plusieurs discussions sur le sujet, on est tombé sur la proposition suivante:
Le cartésien que je suis rapportais ça en CHF: une augmentation d’environ CHF 2'000 par année, soit CHF 20'000 sur dix ans (sans les intérêts composés).
La pilule fut dur à avaler.
Mais en prenant du recul, ces 20kCHF ne représentaient que 1% de notre fortune nette de CHF 2'156'000 pour que Mme MP vive notre projet commun de manière plaisante sur le long terme.
On a donc décidé de tester ce nouveau budget sur 6 mois.
Et pour y mettre toute ma bonne volonté, j’ai dit à Mme MP qu’on allait se mettre un rappel 6 mois après dans notre calendrier familial, afin de vérifier que ça allait mieux. Aussitôt dit, aussitôt fait!
Un dimanche matin, alors qu’on débarrassait la table du petit déjeuner, j’ai dit à Mme MP avec une certaine appréhension: “Ah, au fait, ça y est ça fait 6 mois qu’on teste le nouveau montant de ta catégorie de budget ‘Liberté’ et plus de fois chez le coiffeur. On s’était mis ce rappel pour savoir si ta frustration avait diminué, tu te souviens. T’en penses quoi du coup?”
Roulement de tambours avec tous les scénarios possibles qui défilent dans mon cerveau: du “Ce n’est pas assez, il faut augmenter à CHF 1'000…”, ou encore “Ras le bol de cet objectif FIRE, je veux qu’on arrête tout. Et qu’on arrête de budgéter surtout!”
La réponse de Mme MP: "Mon niveau de frustration quant à notre budget et nos finances a entièrement disparu. Je te remercie, et surtout pour le fait de ne pas imputer les soins de beauté supplémentaires sur mon budget Liberté. Car ces derniers sont importants pour moi. Et franchement, si ces points-là restent comme ça, en ce qui me concerne, on peut économiser et investir autant que tu veux :)"
J’étais sur le c**.
Tellement que je lui ai demandé: “OK. Quelle bonne nouvelle! Mais du coup, de 0 à 100, tu ressens quelle niveau de frustration maintenant par rapport à notre budget de couple?”
“Zéro”, me répondit-elle.
Ma réaction:
Tu n’imagines pas mon soulagement de savoir que Mme MP n’a plus aucune frustration, et qu’elle est maintenant 100% alignée avec notre budgétisation en vue de pouvoir arrêter de travailler les deux à 40 ans.
En résumé, voilà ce que j’ai fait pour améliorer la gestion de budget au sein de notre couple:
Cette méthode de budget en couple via une catégorie “Liberté” a fonctionné pour nous. Et je pense qu’elle peut fonctionner pour beaucoup d’autres car les risques sont moindres vu qu’on ne parle ici que de “discuter de budget en couple” :) En tout cas c’est la clé de notre succès dans la famille MP!
Et toi, est-ce que tu gères ton budget de couple en commun? Si oui, comment vous gérez ce type de dépenses “Liberté”? N’hésite pas à partager tout exemple de budget de couple, ou toute méthode que tu utilises!
Pour les nouveaux sur le blog, le projet de devenir FIRE en Suisse à 40 ans est venu de moi à la base. Sauf que je ne me voyais pas arrêter de bosser alors que Mme MP aurait encore 25 ans à tirer, car ça veut dire qu’on ne pourrait pas faire de voyages au long cours ou ce genre de choses. Du coup, j’ai décidé d’embarquer ma chère et tendre sur ce projet FIRE un peu dingue. Elle a toujours du mal à visualiser ce que ça donnera, mais en voyant notre fortune nette évoluer de mois en mois, ça n’est plus une utopie pour elle maintenant. Ça semble plausible mathématiquement ^^ ↩︎
J’avais proposé de partir avec ce “2x/an au coiffeur” au début où on a commencé à budgéter. Mais au final, je n’avais jamais osé rouvrir la boîte de Pandore en demandant si ça jouait ou pas… Mme MP râlait quelques fois mais je me disais que ce n’était pas si grave… ouais ouais, je sais, gros carton rouge pour moi sur ce coup… ↩︎
Non, cette année, je dois admettre que je me sens confiant que ce projet va durer encore un petit bout de temps (au moins jusqu’à ce qu’on soit FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) à 40 ans je pense). Je suis tellement passionné par l’écriture, le partage, et l’enseignement des finances personnelles en Suisse, que ce n’est plus une surprise que cette habitude de bloguer soit maintenant bien ancrée.
Je parle souvent de “mon projet de blog”. Mais dorénavant, ça inclus tellement plus de choses avec la sortie de mon livre, le coaching 1-1, et tous les échanges que j’ai à côté avec les lecteurs. Mais commençons par le plus impactant en premier.
Je nous revois encore en train de nous (Mme MP et moi) faire interviewer par une anthropologue (salut Fanny!) pour son livre dédiant un chapitre complet au frugalisme.
C’était il y a tout juste une année, en janvier 2020.
Sur le point de partir, Fanny me sortit après que je ai lui parlé de mon projet de livre en pause: “Franchement, ton point de vue sur le mouvement FIRE en Suisse vaut la peine d’être lu par le plus grand nombre. Et si c’est pas toi qui l’écrit, quelqu’un d’autre le fera à ta place. Et à ce moment-là tu regretteras de ne pas avoir fait le pas.”
Ce fut l’élément déclencheur.
Je pensais qu’il n’y aurait qu’une centaine (au plus!) de lecteurs du blog qui voudraient me faire plaisir et achèteraient mon livre. Au vu de la tâche titanesque qu’un tel projet représente, je me demandais si ça valait le coup que j’y consacre autant de temps, d’énergie, et d’investissement financier.
Puis je me suis rappelé de ma situation en 2013, quand je cherchais un guide de A-Z sur comment devenir FIRE en Suisse à 30-40 ans. J’aurais payé cher pour avoir un tel bouquin entre les mains.
Je me suis donc lancé.
J’ai annoncé la mise au ralenti du blog jusqu’à fin août. Ça aura été jusqu’à fin septembre au final.
Mais onze mois plus tard, c’était en novembre dernier, mon livre (avec un vrai ISBN et tout) était disponible à la vente.
“Mais du coup, t’en as vendu combien Marc?!” t’entends-je murmurer derrière ton écran.
J’ai du mal à réaliser, mais… 717! C’est incroyable.
Pierre Novello, l’écrivain suisse renommé dans la finance personnelle et journaliste pour Bilan, m’expliquait que pour un premier ouvrage, quelques centaines de copies vendues serait déjà beaucoup. Il continuait en me détaillant quelques statistiques d’auteur en Suisse: “On considère qu’un livre est un best-seller en Suisse romande dès 1'000 copies vendues, et pour toute la Suisse c’est 3'000 exemplaires qui doivent être vendues.”
Ces chiffres m’aident à réaliser le résultat de ce petit projet perso. T’imagines sérieux, avoir écrit un “best-seller” ne serait-ce qu’en Suisse romande? Ça serait classe! :)
Je profite d’ailleurs de cet instant pour remercier tous les supporters de la première heure de ce projet de bouquin, ainsi que tous ceux qui l’ont acheté. Sincèrement, merci du fond du coeur pour votre confiance.
Depuis plusieurs années maintenant, je propose du coaching financier personnel. C’est un bien grand mot pour simplement dire que j’essaie de partager un maximum de ma propre expérience pour que des personnes transforment à leur tour leurs finances personnelles (budget, investissement, passage à l’action, etc.)
J’adore le moment où je vois le déclic apparaître dans les yeux d’une personne que je coach. C’est transcendant. Et comparé au blog, je vois l’impact direct avec des résultats concrets (vs. les analytics bien tristes et sans âme…).
Mais après plusieurs discussions avec des amis proches, et séances d’introspection avec moi-même, je me suis rendu compte que ce type d’accompagnement me prenait passablement d’énergie. Du coup, depuis la fin de l’année passée, je ne prends pas de nouvelle personne.
Je vais voir si c’est passager ou bien si j’arrive à trouver un nouveau canal de transfert de mes connaissances d’une manière autant personnalisée (cf. mon nouveau projet pour 2021 décrit ci-dessous).
Bien que les deux projets ci-dessus sont excitants au possible, mon blog reste le coeur de mon projet perso. J’adore écrire, publier, avoir des retours de vrais gens vivant en Suisse qui ont de meilleures idées que moi, les tester, améliorer ma propre situation, changer la vie d’autres personnes. C’est un cercle vertueux de dingue!
Voyons ensemble comment il a évolué durant l’année passée via quelques chiffres clés.
Ah nan, en fait, attends. Il y a un chiffre que je voudrais te partager en tout premier! Un chiffre qui ne veut pas dire grand chose quand tu évalues la qualité d’un blog. On l’appelle même “vanity metrics” en anglais, ou mesure de la vanité tellement il ne fait que gonfler ton égo, mais ne reflète ni la profondeur de tes blogposts, ni quelconque gain que tu pourrais en retirer.
Mais on s’en fout. J’ai décidé qu’on allait autoriser un petit moment de plaisir à notre égo adoré:
“Voilà, ça y est, t’es content chère partie émotionnelle du cerveau?!” interjecte mon cerveau cartésien.
“Voui monsieur le râleur!” lui répond mon cerveau émotionnel, pas peu fier ;)
Et donc, voici les autres chiffres pour 2020:
1'974 inscrits à fin 2019, et 3'706 inscrits à la fin 2020.
Et ça, avec la même moyenne de taux d’ouverture de 60%. C’est surtout ce dernier chiffre qui m’importe, et me guide pour savoir que je ne spam pas mes lecteurs.
L’augmentation en 2020 a été assez significative avec +140% de visiteurs et +249% de page vues:
J’ai recentré passablement de mon attention disponible sur l’écriture l’année passée. Ça s’est traduit par 49 articles en 2020, contre 28 en 2019. Néanmoins, comme je dis à chaque fois, la qualité prévaut toujours sur la quantité en ce qui me concerne.
L’année 2020 fut assez incroyable en terme de couverture médiatique du mouvement FIRE et frugaliste en Suisse.
Le truc fou a été pour ma part le passage du blog à la TV dans l’émission TTC de la RTS il y a un an. Je remercie encore leur équipe, et plus particulièrement Corinne pour sa compréhension de ma volonté de vouloir garder l’anonymat.
En ce qui concerne les journaux et sites web, ce ne fut pas moins de 14 interviews et mentions du blog MP. Et tu peux en rajouter 10 de plus si on compte la re-publication de l’article du Tages Anzeigner dans dix autres journaux locaux de suisse allemande!
Comme je le disais plus haut, j’inclus dans mon projet “Blog” tout ce qui va autour comme le coaching 1-1 (qui rapporte du cash, je ne vais pas m’en cacher), les ventes de mon livre, et les liens d’affiliation.
J’ai toujours la même position que l’année passée à propos des profits de tout projet perso: “Il y a une corrélation directe entre la valeur que tu ajoutes à tes lecteurs, et les profits que tu peux tirer de ton projet perso. Pas d’intermédiaire, pas de cycle de vente de deux ans ou ce genre de choses.”
Sauf que cette année ayant été très fructueuse pour le blog et co, je trouve que ça en devient un sujet délicat — pas pour moi ni pour toi qui comprend mes motivations, mais pour la police suisse du mouvement FIRE!
Car, autant quand tu gagnes quelques centaines de CHF avec ton nouveau projet, tout le monde t’applaudit et t’encourage. Et ça fait plaisir car ça semble légitime au vu de tous tes efforts.
Mais quand un projet perso commence à vraiment décoller et à un business au niveau des pertes et profits, des lecteurs (surtout ceux qui passent juste superficiellement sur le site) commencent à poser des questions (je ne leur en veux pas car on ne se connaît depuis peu), et à se demander si ce site est vraiment authentique…
À ces lecteurs qui ressentent de la jalousie monter, je leur propose simplement de changer leur état d’esprit et de prendre ça comme une source d’inspiration. Car à la base, j’étais comme eux, à admirer et/ou être jaloux du succès de blog ou autres services en ligne. Puis un jour, au lieu de ruminer, j’ai agi. Ça m’a pris 7 ans pour en arriver là, et des centaines d’heures de passion par année (les soirs, les week-ends, durant les vacances).
Quoi qu’il arrive, je reste à l’aise dans mes bottes en annoncant un tel chiffres d’affaires car je n’ai jamais tenté de refiler tel produit ou service par pur intérêt financier.
Et je compte sur toi pour me rappeler à l’ordre si tu vois quelconque dérive :D
Car finalement, entre les amis proches que je me suis fait via le blog, et tous les lecteurs qui m’écrivent, je peux te dire que j’ai un advisory board qui me permet de ne pas faire partir ce projet de blog en vrille à cause de l’avidité.
Sans plus de blabla, voilà les chiffres qui me surprennent encore moi-même après avoir fait mes calculs d’apothicaire:
2018 | 2019 | 2020 | |
---|---|---|---|
Revenus | 4'671.05 | 18'374.37 | 98'619.36 |
Dépenses | 415.38 | 8'413.92 | 27'274.58 |
Profits | 4'255.67 | 9'960.45 | 71'344.78 |
Concernant l’éthique, je te laisse lire le paragraphe de ma revue de 2019 qui reste ma ligne de conduite actuelle.
Au cas où tu es nouveau sur le blog, toute la communauté FIRE suisse se retrouve sur notre forum (il y a une section francophone qui n’attend que toi!)
Voici les statistiques de ce dernier:
2018 | 2019 | 2020 | 2016-2020 | |
---|---|---|---|---|
Utilisateurs | 210 | 344 | 951 | 1'295 |
Posts créés | 5.2k | 6.9k | 17.7k | 32.8k |
Visites uniques | 15.6k | 30.1k | 50.9k | 105k |
Pages vues | 691k | 1.1M | 2.3M | 4.5M |
Un grand merci à Julianek et Bojack, nos deux modérateurs, pour leur implication dans cette chouette communauté.
Et je te remercie toi, cher lecteur, qui fait que cette communauté vit et est utile à chaque nouvel arrivant dans la Team MP.
Je profite de cette rétrospective annuelle pour remercier tous les mécènes du blog via Patreon: Adrian, Alain, Alberto, Andrei, Andrey, Bocherens, BRO, Cédric, Célien, Chris, Christian, Daniel, David, Dominik, Fabrice, Ferdinando, Franchin, Gordan, Jean-Claude, Julien, Kevin, KP, Krzysztof, Laurence, Laurent, linlin, Marco, Margaux, Martin, Matteo, MrCedFre, Nicolas, l’autre Nicolas :), Paolo, Patrik, Pranav, Przemek, Renārs, Roddy, Rúben, Sam, Sebastian, Simon, tcies, Thomas, Timo, et Zik.
Votre soutien signifie beaucoup pour moi.
Mon année 2021 va être rythmée par deux mots-clés, et un nouveau projet.
J’ai vu cette idée sur un autre blog de choisir un mot-clé comme focus de ton année. J’ai trouvé ça intéressant, et je m’y essaie donc. J’en ai choisi deux au final.
Le premier: lifestyle.
En 2021, je souhaite définir plus consciemment le lifestyle (“mode de vie” en français, ça sonnait juste moins fun ;)) que je souhaite avoir, et ne laisser que la place restante à mon job et mes projets persos. Plutôt que l’inverse.
Les deux principales actions en rapport avec ce mot-clé vont consister en:
Mon second mot-clé pour 2021: complétion.
Ça va principalement consister à finir les guides commencés, et remettre de l’ordre et terminer plusieurs brouillons d’articles avant d’en commencer d’autres.
Et… parce que bon, je m’ennuierai si je n’avais pas un bon gros projet motivant :D
Le projet a débuté durant l’été 2020, et il va voir le jour en 2021.
Depuis toujours, j’avais souvent du mal à comprendre comment certains lecteurs avaient des blocages qui, pour moi, n’avaient aucune raison d’exister…
Je comprenais bien que chacun a sa propre histoire. Mais quand je donnais une recette détaillée suite à mon expérience pour budgéter ou investir, qu’est-ce qui empêchait quand même quelqu’un de se lancer?
Je savais que ce type de problématique était lié à l’état d’esprit (aka mindset) de ces personnes. Mais je ne savais pas comment procéder à une transformation de ce mindset.
Mais, grâce à la magie des rencontres faites via le blog, une lectrice (Anela) est venue m’éclairer. Facile pour elle, car c’est son job à plein de temps de casser des croyances, des blocages, et autres plafonds de verre.
Après de nombreux échanges durant l’été 2020, l’idée nous est donc venue de “synergiser” nos compétences.
Que se passerait-il si on mixait ma connaissance approfondie (7 ans quand même!) des finances personnelles à une expertise de transformation personnelle?
Et BIM! Notre projet de programme en ligne “Budget Investissement Mindset” 100% Suisse était née.
Pour répondre aux questions que j’ai reçues le plus souvent après en avoir parlé informellement:
Pour être encore plus précis, cet programme est pour toi si ces deux types d’email que je reçois te parle. Le premier: “Salut Marc, ton blog est génial. J’ai à peu près compris comment faire un budget, mais malgré mes efforts je n’arrive pas à économiser. Et pour être honnête, je finis souvent les mois dans le rouge, j’en ai ras le bol. Tu me conseilles de faire quoi?”
Ou encore: “Hey Marc, franchement c’est génial ton blog et surtout tes conseils pour commencer à investir. Je comprends tout ce que tu écris! Mais… je n’ai toujours pas ouvert mon compte de courtier en ligne ni n’ai acheté un ETF. Je ne sais pas comment l’expliquer mais j’ai une peur bleue de la bourse qui m’empêche de me lancer. Mais merci pour ton blog, c’est une mine d’or!”
On va donc commencer par une première volée pilote qui ne sera qu’en français. Et quand ça cartonnera, alors on passera certainement à l’anglais et l’allemand plus tard.
Les places seront limitées pour la première édition afin qu’on voit comment on arrive à tenir la charge (alerte spoiler: car en sus des vidéos et de tout le contenu écrit, il y aura des sessions en live!)
J’avais deux gros blocages moi-même à l’idée d’offrir ce type de programme:
Et surtout, ce dont je suis sûr, c’est qu’on va changer des vies. Sachant que c’est ce qui se passe déjà avec mes articles sur le blog (merci encore pour vos retours d’expérience inspirants), un tel programme personnalisé ne pourra qu’excéder mes résultats actuels.
Je me réjouis vraiment de démarrer 2021 avec tout ça!
Je vais maintenant aller négocier un gâteau fait-maison à la der’ avec Mme MP histoire que je souffle cette septième bougie avec celle qui est l’un des trois piliers de ma vie (les deux bambins MP ne connaissant pas encore l’existence du blog).
Mais avant ça, je te remercie encore. Toi, le lecteur fidèle de ce blog depuis 7 années déjà. Ou toi, le tout nouveau lecteur qui se passionne pour le mouvement FIRE en Suisse et qui est heureux d’avoir trouver une communauté avec le même état d’esprit.
Sans toi, tous ces projets autour du blog n’auraient aucun sens. Donc sincèrement, MERCI!
]]>Le mois dernier, Heiko, un lecteur du blog, m’a fait part d’un conseil frugal sur la location en Suisse que je ne pouvais pas garder que pour moi.
MP: Bienvenue sur le blog, Heiko. J’ai entendu dire que tu connaissais une astuce pour baisser ton loyer suisse dans les villes avec un faible taux de logements vacants?
Heiko: Hey, salut MP, quel super blog et bons conseils que tu as là.
En effet, lorsque nous avons déménagé en Suisse il y a deux ans, nous avons découvert une jolie petite astuce sur les loyers qui peut te faire économiser une tonne d’argent! (ce fut le cas pour nous)
MP: Je ne peux qu’être d’accord sur les économies à réaliser sur une telle dépense, comme la location fait partie des dépenses du club des trois 1 sur lesquelles il faut se concentrer le plus. En effet, son impact est récurrent, et donc l’effet composé peut être énorme sur toute une vie. Dis-nous en plus Heiko!
Heiko: C’est en fait assez simple. Lorsque tu déménages, et que dans ta ville il y a moins de 1.5% d’appartements/maisons libres, le propriétaire est légalement tenu de te remettre un document indiquant le loyer que le locataire précédent a payé, de t’informer de ton droit de demander une baisse de ton loyer, et la procédure exacte à suivre.
Ça semble un peu ridicule, mais on l’a fait. Cette simple méthode a permis de faire passer notre loyer (juste après (!) avoir signé notre contrat de location) de CHF 3'500/mois à CHF 2'950/mois.
Ce droit du locataire est expliqué sur cette page du site d’Asloca.
Tu peux trouver le statut de ta ville (à propos de la limite de 1.5%) sur le site de l’Office Fédéral de la Statistique. Il dispose d’une excellente carte qui te permet de visualiser le statut de n’importe quelle ville ou village suisse. Voici le lien vers cette carte en français.
MP: Wow! Si on passe tes chiffres dans le calculateur des intérêts composés, on parle d’une économie de CHF 103'267 sur 10 ans (en les investissant pour les faire fructifier), c’est énorme! Peux-tu nous détailler le processus s’il te plaît?!
Heiko: Bien sûr :)
D’abord, nous avons signé notre contrat de location.
C’est important de ne pas parler du fait que tu veux demander la baisse du loyer à l’avance, car ils choisiront alors quelqu’un d’autre à qui louer l’appartement.
Dans notre cas, nous vivons à Zürich. Et comme il y a moins de 1,5% de loyers libres, notre propriétaire a dû nous donner ce formulaire. Nous avons vu que le locataire précédent payait 26% (!) de moins que nous.
Nous avons donc rejoint l’association des locataires — mieterverband.ch (asloca.ch en Romandie) — qui coûte CHF 100 par an. Ils ont analysé le dossier et ont dit que nous avions 99% de chances de gagner. Ils nous ont ensuite expliqué comment procéder et nous ont donné les modèles de lettres à envoyer au propriétaire. (Il nous suffisait de remplir nos noms.)
MP: Courte pause ici. Recommanderais-tu à quelqu’un qui tente cette astuce de passer par l’association des locataires? Et pourquoi?
Heiko: Je ne peux que t’encourager à le faire, oui.
Tout d’abord, tu n’as qu’une fenêtre de 30 jours pour commencer ta bataille. Imagine que tu envoies la lettre de façon erronée, simplement à cause d’une erreur technique. Tu envoies la lettre et il est évident que le propriétaire prend beaucoup de temps pour la traiter. Au bout du compte, tu pourrais perdre le délai de 30 jours et payer chaque mois (!) des centaines de francs de plus.
Et deuxièmement, l’association des locataires (Mieterverband/Asloca) ne peut faire son travail que si elle perçoit sa cotisation. Ça inclut également l’effort à plus long terme de pousser l’agenda politique à être plus favorable aux locataires (et plus ou moins 2/3 des habitants suisses sont des locataires). Cela permettra à la plupart d’entre nous en Suisse d’être mieux lotis.
Penses-y: le fait que tu puisses réduire ton loyer comme décrit ici est basé sur cet effort. Donc oui, je considère la cotisation comme un investissement, qui me permettra d’économiser davantage à l’avenir :-)
MP: OK, je vois. Continue, s’il te plaît. Comment ça s’est passé concrètement?
Heiko: Après avoir envoyé notre lettre, le propriétaire nous a offert environ CHF 3'400 au lieu de CHF 3'500.
L’association des locataires nous a avertis que c’était la procédure habituelle et que nous devrions faire pression sur eux, car nous avions le droit de voir leurs rapports de revenus, qu’ils ne nous donneraient jamais.
On a donc insisté.
Puis ils nous ont demandé combien on voulait de moins. Nous avons dit au moins CHF 550 par mois (c’était un jeu de pure négociation, car on a pris un chiffre qu’on pensait trop élevé).
Ils ont immédiatement accepté, et maintenant nous sommes tous les deux heureux.
On économise CHF 6'600 supplémentaires par an, ce qui nous fait CHF 103'267, comme tu l’as expliqué précédemment.
Mais on est aussi un peu tristes, car on aurait dû demander plus…
MP : J’adore ça. Mais une inquiétude me vient à l’esprit. Ne risques-tu pas qu’ils vous mettent dehors parce qu’ils ne gagnent pas autant d’argent qu’ils le pourraient dans une si grande ville?
Heiko : Non! C’est la meilleure partie de l’histoire. Parce que même s’ils t’accordent une réduction de 1 centime par mois, ça compte comme une “victoire” et donc, tu es protégé contre le fait qu’ils te mettent dehors pendant 3 ans (!!!). C’est ce qu’on appelle la protection contre les représailles.
MP : Merci beaucoup d’avoir partagé ton histoire frugale sur le blog. Si tu en as d’autres, tu sais où me trouver ;)
Heiko : C’était un plaisir, MP. D’autant plus si ça peut aider d’autres Suisses à économiser davantage, et à atteindre plus rapidement leur objectif FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”)!
Et toi cher lecteur, as-tu déjà essayé cette astuce? En connais-tu d’autres sur les loyers suisses (à part celle-ci que j’ai déjà décrite dans un article précédent)?
comme je l’ai détaillé dans mon livre, le club des trois sont ces trois dépenses récurrentes qui ont un impact non-négligeable sur tout budget, à savoir la nourriture, le logement et le transport ↩︎
Zak est ma banque suisse primaire depuis maintenant une année. Comme expliqué dans mon comparatif de la meilleure banque suisse 2020, j’ai choisi Zak pour trois raisons principales:
Comme toutes ces néo-banques, il n’y a qu’une app mobile avec Zak. Si elle plante, il n’y a pas d’alternative web. C’est pourquoi j’ai fait de Neon ma banque secondaire.
Ce setup nous convient bien.
Et ce qui est clair, c’est qu’on n’a pas regretté un seul instant d’avoir quitté la BCV et les pratiques douteuses de certains conseillers avec leurs clients (cf. notre expérience hypothécaire).
Néanmoins, tout n’est pas rose chez Zak, et ils pourraient encore améliorer bien des choses. Voici donc les 4 choses positives et les 4 négatives que j’ai observées après 1 an d’utilisation.
Étant un grand fan de mon logiciel de budget YNAB, j’ai besoin de réconcilier les transactions de ma banque avec celles de YNAB. Réconcilier voulant dire avoir le même montant dans YNAB et Zak.
Dans YNAB, c’est assez facile de faire le suivi car je peux marquer chaque transaction avec un petit “C” (pour “Clear”, en français “Marquer comme effectuée”). Sauf que dans de nombreuses apps et e-banking, il n’y a pas cette fonctionnalité de “marquer” une transaction.
Sauf avec Zak.
En effet, j’ai détourné leur système de pots pour répondre à ce besoin. Toute nouvelle transaction (crédit ou débit) qui se passe sur mon compte Zak vient automatiquement dans le pot “Vie quotidienne”. Dans mon système, ce pot correspond aux transactions qui n’ont pas encore été rentrées dans YNAB.
Quand je réconcilie mes deux systèmes, voici donc ce que je fais:
Que tu utilises YNAB ou un fichier Excel comme système de budget, ce mécanisme de pots te sera utile. C’est vraiment pratique!
De même, si tu commences juste dans ta vie active, et que tu n’as qu’un seul compte Zak (et donc pas de budget en tant que tel), tu peux très bien te servir du mécanisme de pots pour en faire ton système de budget principal. C’est au final assez similaire à YNAB où tu assignes tes CHF à chaque catégorie de dépenses, et où tu sais ce qu’il te reste dans chaque catégorie à tout instant.
Honnêtement, ça commençait à devenir pénible de devoir “demander à Papa (aka Zak)” quand j’avais des virements qui dépassaient la limite de CHF 5'000/jour ou CHF 10'000/semaine.
Ça ne m’arrivait qu’une fois chaque 2-3 mois quand par exemple je voulais par exemple virer nos économies pour les investir via Interactive Brokers, ou bien quand on avait nos intérêts hypothécaires à payer en sus de tous nos autres paiements mensuels récurrents.
“Allo Papa, oui c’est Marc, tu pourrais m’autoriser mon virement qui dépasse les CHF 5'000 stp?” — non merci!
Selon Zak, comme cette néo-banque visait en particulier les jeunes, ils pensaient qu’une telle barrière de sécurité à 5-10kCHF était amplement suffisante. Ce que je peux concevoir. Sauf que depuis qu’une grande partie de la communauté Mustachian FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) suisse a un compte chez eux, je pense qu’ils en avaient marre de recevoir des coups de fil sans cesse ;)
Bref, depuis plusieurs mois maintenant, la limite est passée à CHF 25'000 par semaine. Et je n’ai plus jamais eu à les rappeler. Ô joie!
Ça fait un peu bizarre d’écrire ça en 2020, quand toutes les apps mobiles que j’utilise dans mon quotidien propose cette fonctionnalité…
Mais au final, si tu compares à Neon (qui envoie encore les notifications via SMS — gratuitement, heureusement!) ou encore pire à Cembra pour ma Cumulus MasterCard (qui envoie des SMS, mais que si tu paies CHF 4/mois!!!), et bien Zak est plutôt en avance sur ce point-là en Suisse.
Effectivement, je trouve bien pratique d’avoir une notification live de quand une transaction se déroule sur mon compte pour deux raisons:
Bien que ça ne m’avait pas trop dérangé, je trouve cool que Zak ait décidé de passer le cap du “tout numérique” pour la vérification d’ouverture de compte.
Plus besoin de faire un appel avec un conseiller pour qu’il vérifie quelle tête tu as (surtout quand tu fais ça au chaud depuis le fond de ton lit), tout est automatique maintenant et ne prend que 7 minutes chrono en mains.
Voilà pour les points positifs “marquants”. Je ne mentionne pas les autres fonctionnalités de base comme le paiement, la vue des transactions, ou la vue de mon solde. Ce sont des points basiques; normal qu’ils fonctionnent.
Passons maintenant aux points à améliorer pour Zak.
Quand j’ai switché de la BCV pour Zak fin 2019, cette dernière annonçait le support de l’eBill pour la fin de l’année (2019 donc). Puis ça a été reporté au printemps 2020. Puis, à priori pour soucis techniques, ils ont décidé de ne plus annoncer de date sur leur roadmap publique.
Franchement, j’ai hésité à partir chez Neon au début tellement je m’étais habitué à la praticité de l’eBill.
Après quelques mois sans, je me suis ré-habitué à scanner mes factures en batch une fois par moi, et ça va. Y’a pire dans la vie.
Mais quand même, je trouve (vraiment) dommage que Zak aient fait passer d’autres fonctionnalités (comme la vérification numérique de l’identité plutôt que visioconf) avant l’eBill. Du coup j’ai demandé à mes contacts chez l’équipe Marketing de Zak ce qu’il en était. Voici leur réponse:
“Malheureusement, je ne peux pas répondre à cette question en détail. Nous espérions avoir l’eBill beaucoup plus tôt. Nous recevons beaucoup de questions à ce sujet, et il n’est pas facile d’expliquer pourquoi l’eBill n’est toujours pas disponible. Le fait est que la fonctionnalité semble plus complexe que prévu, c’est pourquoi sa sortie a été reportée à plusieurs reprises. Nous y travaillons toujours. En espérant une sortie au début de 2021.”
Au moins, on voit que c’est une souci interne et pas une stratégie marketing… De mon côté, je me pose toujours la question de switcher sur Neon comme banque primaire, mais pour l’instant je patiente (encore) quelques mois.
60% du temps, les informations du bénéficiaire ne sont pas contenus dans le BVR quand tu le scannes. Ce qui veut dire que tu dois remplir le bénéficiaire à la mano. C’est par exemple le cas pour notre solution de garde d’enfants. Chaque mois, je dois taper manuellement les infos du destinataire. Alors oui, on parle de problèmes de luxe hein, mais bon, c’est quand même bien pénible.
Ce que je souhaiterais? Que l’app enregistre les infos du bénéficiaire. Et au pire, si elles ont changé entre temps, je les adapte. Mais très souvent, les sociétés ne changent pas d’adresse comme ça.
J’espère qu’avec le temps ça s’améliorera.
Après, je sais que Zak a implémenter la fonction de scan des nouvelles QR-factures. Comme je n’en ai jamais reçue, je ne sais pas si l’auto-complete est meilleur via ce biais (si tu sais, dis-moi en commentaires)?
C’est peut-être pour ça que Zak ne développe pas plus la fonctionnalité BVR au final.
Je suis un grand fan de sécurité à double-authentification, surtout quand il s’agit de mes CHF ;)
C’est maintenant une habitude pour moi que, lors de mes logins, je doive rentrer un code SMS pour confirmer mon identité.
Sauf que dans 90% de mes apps, je me login, le SMS est reçu en arrière-plan, et je le vois s’afficher juste au-dessus de mon clavier (je suis sur iOS), et il ne me reste qu’à taper dessus pour remplir le champ et me loguer (ou effectuer quelconque autre action sécurisée).
Sauf que sur Zak, ça n’a pas été codé “correctement”, et ça ne profite donc pas de la facilité d’utilisation proposée par mon système d’exploitation… Je dois donc ouvrir mon app SMS, ouvrir la “conversation” avec le robot de Zak, me rappeler du code (car pas de copier-coller possible du côté de l’app Zak…!), et retourner dans l’app Zak pour rentrer le code (avec des lettres en plus, qui je trouve est plus difficile à se rappeler que des chiffres).
Alors oui, de nouveau, y’a vraiment pire dans la vie. Mais bon, j’ai prévenu que j’allais parler des choses qui me gênent dans mon utilisation de tous les jours. Donc voilà: “Chère équipe produit Zak, s’il vous plaît, pouvez-vous adapter un tout petit peu votre code pour me faciliter la vie chaque jour svp?”
J’allais terminer ma liste de choses à améliorer avec le point précédent, mais j’ai reçu ce commentaire de Lola récemment sur le blog. Je trouvais ça bien d’en tenir compte car je n’ai moi-même jamais eu de problème avec la fonctionnalité des virements permanents (j’en ai 7 au total, auxquels je n’ai pas touché après les avoir mis en place.)
Voici donc le retour d’expérience de Lola:
“J’utilise Zak depuis le début de l’année suite à la lecture de votre article. Je rencontre quelques problèmes dans l’utilisation, notamment avec les ordres permanents. Impossible de supprimer depuis l’app, il faut toujours les appeler. Et modifier c’est souvent pas permis non plus [1]. J’ai eu un autre désagrément sur l’ordre permanent de mon loyer. La plupart du temps ça marche, mais c’est arrivé 2x que ça ne marche pas (alors que c’est un ordre permanent donc la même opération…). Et l’app ne prévient pas que le paiement n’est pas passé! Et comme je me connecte juste une fois par mois en général, je ne vois pas que ça ne passe pas et que le montant du paiement m’a été remboursé. Donc je reçois des frais de rappel… Je les ai appelé pour signaler le bug, et j’ai demandé le dédommagement de ces frais de rappel. Mais ils n’entrent pas en matière. Selon eux le problème vient du fait que je n’écris pas “Suisse” à la fin de l’adresse du destinataire du paiement. Et comme mon app est en italien, il écrit automatiquement “Svizzera”. Mais en regardant les autres paiements effectués, il y en a plein qui ont passé comme ça… Et ce même ordre permanent en fait partie.”
Pas top comme expérience… À bon entendeur chère équipe Zak!
[1] Je n’ai jamais été confronté à ce problème, et les rares fois où j’ai essayé, j’ai pu modifier mes ordres permanents sans problème.
Comparé à des apps de très bonnes qualité comme Revolut, Zak (et Neon aussi je trouve) ont des progrès à faire. Autant sur les fonctionnalités que sur la fluidité de l’app.
Néanmoins, pour moi qui n’utilise l’app que quelques fois par mois (sauf pour la partie pratique des pots), ça fait le boulot que ça doit faire sans trop d’encombres. Et niveau choix, c’est selon moi toujours la meilleure alternative de banque mobile gratuite ici en Suisse.
Je vais donc continuer avec Zak en banque primaire et Neon en banque secondaire.
Et toi, tu es content de ta banque suisse? Tu as choisi laquelle?
PS1: le code promo “Y06JPR” qui te donne droit à CHF 25 de cash de bienvenue est toujours valide avec Zak (à rentrer dans l’app une fois ton compte validé). Le blog gagnera aussi une commission d’affiliation au passage, et je t’en remercie — comme d’hab, je me garde d’être objectif et ne recommande que des produits que j’utilise moi-même chaque jour.
PS2: on m’a récemment demandé plusieurs fois mon avis sur CSX, la nouvelle solution numérique et mobile du Crédit Suisse. Mon avis est que les “grandes” banques se bougent enfin dans le bon sens, et ça c’est positif pour nous en tant que cliens sur le long terme. Mais quand tu regardes les détails, tu vois qu’ils nous prennent toujours pour des pigeons avec leur solution gratuite qui te facture néanmoins CHF 2/retrait à leurs propres bancomats… Donc pour le moment, je ne rentre pas en matière car Zak et Neon font mieux pour les frugalistes que nous sommes.
]]>C’est ce que je me suis dit en voyant un nouveau mois en dessous des 50% de taux d’épargne… Trop de dépenses… prévues, mais aussi imprévues. Comme en septembre, ça reste des dépenses exceptionnelles et pas récurrentes, donc ça me rassure.
Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette.
Aussi, suite aux questions de certains lecteurs, je précise que les chiffres vert ou rouge ci-dessous correspondent à l’évolution relative par rapport au mois précédent, et non des montants absolus du mois en cours.
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (-CHF 13'325.54): Et là, c’est le drame… :D
Comme d’habitude, jetons un coup d’oeil sur nos dépenses inhabituelles en premier:
Concernant les rentrées d’argent inhabituelles (i.e. hormis nos salaires suisses):
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 14'313.27): Et c’est reparti à la hausse.
Au niveau mouvement de mon portefeuille d’investissement, ça a pas mal bougé. En effet, la banque française qu’on a utilisée pour notre premier immeuble de rendement n’a pas voulu nous suivre pour ce nouveau projet d’immeuble commercial de 600'000€. Honnêtement, ça a été plus un soulagement qu’une déception vu que je préfère de loin la simplicité de gestion de la bourse (cf. la section des commentaires à moi-même dans ce récent article).
Ce qui fait que, ni une ni deux, j’ai fait un virement de notre compte Zak vers notre compte d’investissement Interactive Brokers de CHF 16'000! Et on a acheté pour environ CHF 16'600 d’ETF VT, et le reste en actions Daubasses japonaises et européennes.
En parlant de Daubasses, on a aussi revendu une ligne de société américaine pour un beau rendement annualisé de 246%. Mais ne t’emballe pas trop car ce n’est qu’une action parmi un portefeuille de 30. Et le but est que le rendement global sur 7-10 ans soit d’environ 15%. Ce qui n’est pas du tout le cas actuellement. Donc on apprécie la plus-value, mais on reste calme, on respire, et on vaque à nos occupations pendant que nos billets font des bébés, doucement, mais sûrement.
INVESTISSEMENTS P2P (+CHF 0.00): Pas de surprise du côté de Mintos. J’ai stoppé tout investissement, et je ressors progressivement mon cash. C’est pas que je ne voudrais pas aller plus vite, mais le programme “Invest & Access” de Mintos ne me le permet pas. Une fois le compte entièrement vidé, je le clôturerai définitivement et ferais un article post-mortem pour expliquer en détail mes motivations de ne pas continuer dans les investissements P2P.
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (+CHF 181.52): Une fois ça monte, une fois ça redescend. Aussi imprévisible que prévu. Le jour où je suis à +1MCHF, je revendrais. Dans un siècle peut-être…
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85): Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20): Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (n/a): RAS car je fais mon versement unique en début d’année (y’a que Mme MP qui a la chance d’être chez VIAC… mon 3ème pilier étant un des gages pour notre hypothèque), et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 917.01): Comme le pilier 3a de Mme MP est investi chez VIAC à 100% en actions mondiales, la valeur de ce dernier varie aussi en fonction de la bourse (et pas uniquement en fonction des CHF 564 qu’on y verse mensuellement). Ce qui veut dire que ce mois d’octobre, notre portefeuille a gagné CHF 353.01 (= CHF 917.01 - 564.00).
SÀRL SUISSE (-CHF 2'200.00): Comme annoncé dans un précédent article, on a enfin ouvert notre compte pour notre Sàrl suisse. On va se servir de cette société pour déclarer les revenus du blog et autres projets (coaching, livre) et ainsi optimiser notre situation fiscale.
Et on a pu observer nos premiers débours sur notre compte Sàrl chez la Banque Migros:
J’ai prévu un article de fond pour te raconter toute cette histoire. Patience, ça s’en vient!
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a): RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a payé en cash lors de l’achat de notre chez-nous.)
INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN SUISSE (n/a): Pour rappel les 30kCHF investis ici sont une participation à un projet immobilier suisse (i.e. pas en mon nom propre). J’envisage toujours d’en retirer 55% de rendement annualisé.
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a): Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 717.15): La magie de l’investissement immobilier: le prêt se rembourse “tout seul” grâce aux loyers.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (-CHF 799.55): Le cash-flow est négatif en octobre car on a dû payer la taxe foncière qui se monte à environ CHF 1'275.
En termes d’indépendance financière, on est à 24% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 523'486.11 de fortune nette.
Ce qui nous donne visuellement ça:
Au final, on a terminé avec un taux d’épargne de 23% pour octobre 2020. On continue de se diriger vers une très bonne cuvée supérieure à 50% de taux d’épargne pour 2020. Mais faut qu’on se gaffe avec les deux derniers mois de l’année en n’étant pas déraisonnables niveau dépenses.
Comme mentionné dans cet article, j’ai décidé de me tenir redevable de nos dépenses mensuelles envers toi. Et ce dans le but de continuer à entraîner notre muscle frugal.
Pour rappel, notre objectif est d’être en dessous des CHF 8'500 pour notre famille suisse de quatre personnes.
Aussi, je ne tiens pas compte des dépenses business liées au blog/livre/etc., ni des avances qu’on fait pour des personnes qui vont nous rembourser plus tard. Par contre je tiens compte des dépenses médicales (y compris orthodontiques qui nous coûtent un bras) même si on sait qu’on va se les faire rembourser. Et je tiens aussi compte des dépenses liées à nos investissements telle la taxe foncière de notre immeuble de rendement par exemple.
Évidemment, je commence avec le pire mois depuis longtemps, mais j’assume! Roulement de tambour… CHF 13'316.96
J’évite le carton violet car les dépenses étaient “one-shot” comme les vacances et le médical. Mais ça reste un bon carton rouge :)
Et toi, tu étais à combien de fortune nette, de taux d’épargne, et de dépenses en octobre?
PS 1: je célèbre avec cet article le 200ème blogpost sur le blog 🎉 — merci à toi pour ta fidélité
PS 2: si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
PS 3: j’ai ajouté un nouveau “bonus” pour les mécènes du blog. Depuis février 2020, je publie une notification live de mes achats/vente en bourse et autres investissements (traduite en trois langues comme le blog — i.e. FR, DE, et EN). Qu’on soit clair, je suis une méthodologie d’investissement assez passive avec des ETFs divulgués sur mon blog, donc tu ne vas rien apprendre de transcendant. Mais si ça peut te motiver à investir régulièrement et de manière disciplinée, alors j’aurai réussi mon pari.
]]>En tant que bon Mustachian, ça vaut donc le coup de s’y pencher dessus.
Surtout qu’il ne te reste que jusqu’au 30 novembre 2020 pour que ta potentielle nouvelle assurance maladie de base recoive ton courrier de résiliation, et que ta nouvelle assurance recoive ton inscription (j’ai peut-être un truc qui peut t’aider à solutionner ça en 3 minutes en fin d’article si jamais).
Notre assurance maladie de base actuellement chez Assura va nous coûter pour 2021:
Comme chaque mois de novembre, j’effectue le checkup suivant de nos contrats d’assurance maladie:
On pourrait économiser encore quelques CHF en optant pour l’option “HMO”. En choisissant cette option, un assuré doit, en cas de maladie, s’adresser systématiquement à un centre de réseau de santé (cabinet HMO) en premier lieu. Sauf que, perso, je préfère me référer à mon médecin de famille en premier lieu (comme il connaît tout mon historique). Et ce dernier ne fait pas partir du réseau de soins.
Donc on reste avec le second modèle le moins cher de chez Assura: le PharMed. Ce dernier nous impose deux choses: 1. de toujours passer par notre médecin de famille en premier lieu, et 2. de prendre nos médicaments dans des pharmacies agrées Assura (Sun Store, BENU, et Amavita pour la plupart).
Ça s’arrête donc là pour Mme MP, nos enfants, et moi-même.
Si par contre tu as un potentiel d’économies non-négligeable de ton côté, alors passe à l’action car ce poste de dépenses récurrent est l’un des plus facile sur lequel gagner de l’argent (cf. l’étude de cas du lecteur David). Et si tu as la flemme d’envoyer les différents courriers (fausse excuse!), alors va tout en bas de cet article j’ai peut-être une solution qui pourrait t’aider.
On me pose souvent la question, donc j’en profite pour glisser la réponse pour tous les lecteurs qui hésite entre les différentes franchises (CHF 300, CHF500, CHF 1000, CHF 1500, CHF 2000, ou CHF 2500): il suffit de faire le calcul :D
L’Internet étant une belle invention, on a évidemment pléthore de calculateur de franchise optimale d’assurance maladie suisse. Mes deux préférés sont ceux de Bon à Savoir et de Moneyland.ch.
Pour chacun d’eux, il te suffit de rentrer:
Et ça te donne ça comme résultat avec nos deux calculateurs:
Il ne te reste plus qu’à choisir le montant de franchise qui te fait économiser le plus.
Nos assurances complémentaires LCA actuellement chez Groupe Mutuel vont nous coûter pour 2021:
Idem que pour la LAMal, j’effectue annuellement le checkup suivant:
Je te conseille de vraiment bien lire les petites lignes des offres reçues des assurances car une différence du simple au double est bien souvent explicable par une moins bonne couverture.
Durant l’été, j’ai reçu une demande de la startup suisse icanfly SA de savoir si ça m’intéresserait de parler de leur produit sur le blog, surtout avec les changements d’assurance maladie à venir.
Comme je reçois régulièrement ce genre de demande, j’étais prêt à refuser poliment (lire “Marquer comme spam” :D). Mais en voyant que la boîte était suisse, et que le gars avait l’air d’avoir réellement compris que mon blog ne s’adressait pas américains (ergh…), j’ai pris le temps de lui répondre en lui demandant si c’était un projet sérieux, combien de clients ils avaient déjà eu par le passé, etc.
À ma surprise (positive), je découvrais que c’était une SA (donc ça rassure car faut déjà poser les 100kCHF de capital pour la fondation de la société), que le directeur était basé en Suisse, et qu’ils traitaient environ 1'500 demandes clients/année depuis 2017 sans avoir fait de publicité média ni autre. Le projet avait donc l’air sérieux.
Ils sont rémunérés par commission d’affiliation (comme un courtier en assurances indépendant), mais ça ne change rien à la prime que tu paies (i.e. tu ne paierais pas plus cher en passant par le site web de l’assurance maladie suisse de ton choix).
J’ai hésité à en parler ici car je n’ai pas testé le service jusqu’au bout comme je ne dois pas changer de LAMal cette année. Mais vu la simplicité du truc, je me suis dit que j’allais t’en parler en te mentionnant bien que c’est “à tes risques et périls, et que ça ne possède pas encore le tampon d’approbation de la famille MP cette fois”.
Le concept est simple: tu rentres tes données persos, tu compares les résultats, tu choisis ta nouvelle assurance, tu remplis quelques autres infos, tu signes, et c’est tout. Ils s’occupent d’envoyer la résiliation et la nouvelle affiliation.
Le plus simple c’est de voir leur vidéo de démo:
Quelques infos importantes:
Donc voilà, un service à essayer que si tu comprends ce que tu fais. En tout cas ça m’intéresse d’avoir ton retour d’expérience si tu le testes — partage ça via les commentaires ci-dessous pour que les autres lecteurs voient ton retour stp.
Et toi, est-ce que tu changes d’assurance maladie suisse LAMal et LCA en 2021? Et pourquoi?
N.B. on a la chance d’être plutôt en bonne santé chez la famille MP. Cet article n’est que le partage de comment on choisit nos assurances maladies suisses pour notre cas en particulier. Donc prends bien en compte ta propre situation et fais tes choix selon ton état de santé. Car je ne suis pas docteur ni courtier en assurances moi-même :)
]]>En 2013, je découvrais ce mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) via des blogs américains, alors que je cherchais des moyens d’économiser plus pour pouvoir acheter notre résidence principale en Suisse.
En me retrouvant confronté au néant d’information pour les Suisses, j’ai décidé de lancer mon blog en 2014 pour documenter mon parcours FIRE helvétique.
En 6 ans, on a acquis notre chez-nous, et notre fortune nette est passée de CHF 50'000 à plus d’un demi-million de CHF à ce jour. On se focalise maintenant sur notre but principal d’arrêter de devoir travailler pour de l’argent à 40 ans, en Suisse.
Mon cheminement a été mis en avant dans les médias tels la NZZ, Le Temps, le Tages Anzeiger, et dans l’émission TTC sur la RTS.
Comme je l’explique souvent, une personne poursuit l’indépendance financière pour l’une des trois raisons suivantes: le rêve de liberté et d’indépendance, le ras-le-bol d’une situation professionnelle ou personnelle, ou par peur de manquer d’argent maintenant ou à la retraite.
Quelle que soit ta situation (personnellement, c’est le rêve de décider de ma vie chaque matin qui me motive), l’indépendance financière permet de ne plus jamais se poser de questions quant à l’argent.
Partir visiter un autre pays pendant 6 mois? Aucun souci, car plus besoin de salaire une fois FIRE.
Marre de devoir répondre à des managers caractériels? Idem ici, on a autre chose à faire de notre vie!
Les fins de mois difficiles, voire dans le rouge? C’est du passé grâce à la liberté financière.
Pour la première fois en Suisse, cette méthodologie permettant de devenir libre financièrement plus de 25 ans avant l’âge légal a été compilée en un guide de A-Z, listant chaque étape à effectuer pour faire de cette liberté une réalité dans la vie de tout un chacun. (Pour en savoir plus sur les détails de ma méthode et comprendre comment ça fonctionne vraiment, tu peux lire la table des matières complète sur la page dédiée de mon livre.)
J’ai décidé d’écrire ce livre avec trois objectifs principaux en tête:
Si tu es intéressé par ne plus devoir travailler (jamais!) pour de l’argent bien avant tes 65 ans, alors je te laisse consulter ma page dédiée. Tu y trouveras toutes les infos de comment acheter mon livre, et ses différents bonus disponibles.
En 2013, j’avais ce même choix que toi entre pilule rouge, i.e. prendre ma vie en main en passant à l’action pour m’envoler vers la liberté financière, ou pilule bleue, i.e. refermer mon navigateur et continuer ma vie routinière de salaire en salaire jusqu’à ma retraite. J’ai fait mon choix. À toi de faire le tien aujourd’hui.
]]>Ça lève souvent des questionnements intéressants de mon côté, donc je me suis dis que ça serait cool d’en faire profiter le plus grand nombre. Surtout qu’investir est un des leviers clés pour pouvoir vivre sur les rendements de ses investissements une fois l’indépendance financière atteinte.
Je ne sais pas encore avec quelle régularité je vais publier ce genre de rapport. On verra l’intérêt que ça suscite.
À ce jour, voici la liste exhaustive de tous mes investissements en cours:
Bourse
Immobilier
Véhicule | Montant en CHF |
---|---|
ETF VT | 78'863.15 |
ETF VWRL (que j’ai stoppé d’utiliser depuis mai 2020) | 56'923.40 |
Mes actions “value investing” | 30'971.94 |
Mes actions suisses | 22'566.99 |
3a VIAC Mme MP | 34'968.45 |
ETF VWRL (sans frais) enfants MP | 10'726.09 |
Immeuble France (frais de notaire et dossier bancaire) | 19'389.46 |
Prêt immo Suisse | 30'000.00 |
Total | 284'409.48 |
Pour rappel, j’ai débuté mon parcours d’investisseur suisse en ETFs via Interactive Brokers en octobre 2016 (j’investissais avant via Swissquote, mais je n’ai plus de rapport de cette période).
Puis, en juin 2019, je me suis lancé dans l’investissement dans la valeur en suivant à la lettre (pour l’instant) les achats et ventes des Daubasses.
J’achète à peu près chaque année des actions de mon entreprise suisse (non cotée en bourse), et ce depuis 2014.
Je n’ai pas de rapport aussi beau que ceux d’Interactive Brokers pour ces actions.
Néanmoins, en rentrant mes valeurs dans ce calculateur de rendement de Moneyland.ch, j’arrive à un rendement annualisé de 10.57%. Pas si pire!
Comme dit plus haut, le pilier 3a de Mme MP est investi au maximum possible en actions.
On est passé chez VIAC en juin 2018.
N.B. VIAC ne propose que le calcul en “rendement pondéré dans le temps”, et non pas mon calcul préféré “rendement pondéré en fonction de l’argent”.
Pour rappel pour les nouveaux, on verse CHF 50/enfant/mois sur un compte d’investissement DEGIRO depuis leur 2 ans. Cet argent leur servira pour un projet de vie important (on doit encore s’aligner avec Mme MP :)). Mais clairement, ça ne sera pas pour se prendre une VW Golf en leasing, ou aller faire la noce à Ibiza pendant les vacances d’été :D
On a transféré le compte d’investissement de nos enfants depuis Cornèrtrader vers DEGIRO à fin 2019, après que Cornèrtrader aient rajouté des frais d’inactivité du jour au lendemain.
Durant notre période d’investissement via Cornèrtrader de décembre 2016 à novembre 2019, le rendement annualisé dans le temps fut de 6.62%.
Comme DEGIRO ne propose pour l’instant pas de vue avec le rendement annualisé, mais uniquement la performance en valeur nominale (i.e. combien j’ai gagné en CHF par rapport à l’argent que j’ai mis), j’ai calculé moi-même le rendement via ce calculateur de Moneyland. Ce qui nous donne ce résultat:
En combinant les périodes des deux plateformes, on arrive à un rendement annualisé de 3.91%.
Concernant notre immeuble de rendement locatif en France, les loyers tombent et remboursent le prêt immobilier au rythme prévu (inclus la vacance locative planifiée).
On compte toujours sur un taux de rendement interne de 14-15% selon les prévisions de l’outil Horiz.io (anciennement rendementlocatif.com):
Je crois que je ne t’ai jamais donné tant de détails concernant ce projet.
En résumé, un entrepreneur immobilier m’a proposé d’investir dans la construction d’un petit projet immobilier suisse en lui prêtant du cash. CHF 30'000 pour être précis. Haut risque, peu diversifié, et donc haut rendement correspondant. 55% pour être transparent.
Ça paraît fou écrit comme ça, mais je ne suis pas dingue et ne lâche pas 30kCHF comme ça. On est passé devant chez le notaire pour une reconnaissance de dettes. Et aussi, les 55% sont comment moi je calcule mon rendement. Pour l’entrepreneur, c’est différent. Tout d’abord, grâce à mon cash, il a pu effectuer le projet — sinon ce n’était pas possible. Et ensuite, mes “55% de rendement” correspondent de son côté à “uniquement” 10% de la plus-value totale qu’il va se faire. Du pur win-win comme j’aime ça :)
Véhicule | Date création | Rendement annualisé |
---|---|---|
ETF VT | 2016 | 5.18% |
ETF VWRL (que j’ai stoppé d’utiliser depuis mai 2020) | 2016 | 3.29% |
Mes actions value investing | 2019 | -8.73% |
Mes actions suisses | 2014 | 10.57% |
3a VIAC Mme MP | 2018 | 6.37% |
ETF VWRL (sans frais) enfants MP | 2016 | 3.91% |
Immeuble France (valeur d’achat) | 2019 | 14.96% |
Prêt immo Suisse | 2020 | 55% |
Je te partage ci-dessous les commentaires que je me suis fait en écrivant cet article. Si tu en as d’autres, partage-les avec moi via la section des commentaires en bas de l’article.
Je suis en retard au niveau de l’évaluation (annuelle d’habitude) de mon allocation entre les différents véhicules. Ces derniers mois, j’ai plus fonctionné à l’opportunité de rendement qu’à une méthodologie stricte. À corriger. Bien qu’à vu d’oeil je suis passablement en actions, ce qui me va bien.
En voyant les performances de mes ETFs VT et VWRL, ainsi que ma stratégie VIAC, ça ne fait que confirmer mes recommandations que c’est la voie à suivre pour tout “investisseur du dimanche”..
En tout cas, moi je continue d’y transférer toutes nos économies allègrement, et régulièrement!
Plus j’ai des opportunités immobilières (en France), plus je me dis que c’est passablement de job à gérer (achat, notaire, locataires, réparations, etc.), et que je préfère de loin investir en bourse où tout n’est qu’à une portée de clic. En revanche, acheter un bien de rendement locatif en Suisse, proche de chez nous, pourrait me plaire. En tout cas une fois, pour l’expérience.
J’ai vu que Frankly et Finpension venaient titiller le business model de VIAC. Vu comme ça bouge ces semaines, je laisse toutes les annonces s’effectuer avant de mettre à jour mon comparatif (en début 2021 je pense). Qui plus est car les chiffres marketing des nouveaux venus doivent être creusés pour être sûr qu’on parle bien de la même chose. Et aussi au niveau de la sécurité de chaque nouvel outil, avec notamment finpension qui ne propose pas de vérification d’identité formelle lors de l’ouverture d’un compte 3a chez eux.
Une partie de mon cerveau me dit: “Tu devrais revendre toutes les actions suisses de ton entreprise, et transférer ce cash dans un ETF indiciel suisse. C’est beaucoup trop risqué d’acquérir des parts de la société qui t’emploie. Car t’as ton salaire et du cash qui dépendent d’eux…”
Puis, l’autre partie de mon cerveau répond: “Ouais, mais t’as vu les chouettes performances depuis le début. Ça ne fait qu’augmenter. Oui c’est tout sauf diversifié, je te l’accorde, mais on y a que 20kCHF. Allez, promis, on fait un deal; je n’en rachète pas pour des dizaines de milliers de CHF, et tu me laisses les garder, s’il te plaît…!”
C’est dur d’être moi, je te jure :D
Je ne tire aucune conclusion hâtive de ce portefeuille car ça ne fait même pas un an qu’on le possède. Rien à rajouter :)
Étant donné que j’investis sur le long terme, je me fiche passablement de la volatilité de mois en mois de mes investissements. Vraiment. Donc chacun de mes rapports de ce type sera toujours “depuis la date de création dudit portefeuille”, et jamais “depuis le mois dernier”.
Je comprends la différence entre le MWR et le TWR (cf. fin d’article). Par contre, je n’arrive pas à m’expliquer comment j’arrive à un TWR moyen global de 11.79% alors que mes actions sont à -8.73% et mes ETFs à 4.87%. Soit je n’ai vraiment pas compris quelque chose (fort possible!), soit il y a un bug chez IB (je leur ai écrit un email pour comprendre le pourquoi du comment).
Un membre de l’équipe de Sharesight m’a contacté il y a quelques mois pour me présenter leur produit. Je lui avais dit qu’avec IB et leur PortfolioAnalyst, j’avais tout ce qu’il me fallait pour avoir une bonne vue d’ensemble.
Et puis, en écrivant cet article, j’ai dû admettre que son outil m’aurait en fait bien aidé… sauf que leur tarif de 24USD/mois, ça fait vraiment cher pour juste un checkpoint annuel…
Je pourrais aussi me mettre à Excel mais ça fait beaucoup de plateformes à réconcilier, et c’est sans parler des potentielles erreurs de calcul.
Bref, pour l’instant, je reste avec le statu quo.
Ça donne quoi tes performances de portefeuilles d’investissements depuis leurs créations?
Au cas où tu n’aies pas encore commencer à investir, le premier meilleur moment pour ça c’était hier. Et le second c’est aujourd’hui! Je te conseille ces deux liens pour te lancer:
[1] Lorsque c’est disponible au niveau des rapports fournis par mes différentes plateformes, je privilégie le “rendement pondéré en fonction des flux d’argent” (aka “Money Weighted Return” ou MWR en anglais) plutôt que le “rendement pondéré dans le temps” (aka “Time Weighted Return” ou TWR en anglais).
Comme bien expliqué sur le site Starlight Capital:
En février dernier, je vous présentais la newsletter (payante) des Daubasses proposant des idées d’investissement “dans la valeur” (aussi connu sous le nom de “value investing” en anglais).
Je suis personnellement leur stratégie depuis juin 2019, et j’ai appris énormément grâce à eux. En plus de pistes d’investissements, j’y ai gagné en connaissances financières faciles à appréhender, car présentées sans jargon et de façon très transparentes.
À ce jour, mon portefeuille “value investing” se monte à environ CHF 30'000 d’investis, dans une trentaine de sociétés différentes.
J’ai limite une préférence pour le l’investissement dans la valeur plutôt que dans les ETFs, car j’ai un sentiment beaucoup plus grand de contrôle avec le “value investing”. Effectivement, je comprends la société et ses comptes. Je comprends que je l’achète quand plus aucun investisseur n’en veut en bourse. Et je comprends que je la revends des fois plus du double lorsque les investisseurs se réveillent et voient ce que l’équipe des Daubasses avaient vu — dans les comptes, pas dans le marc de café! — des mois voires années auparavant.
Néanmoins, je reste prudent. Pour le moment, j’attends de voir concrètement la performance de cette partie de mon portefeuille sur le long terme (encore 5-7 ans) avant d’y investir plus encore.
En attendant, je continue de me former. Et au vu des nombreuses questions que j’ai reçues au sujet de l’équipe des Daubasses, je me suis dit que j’allais les inviter pour une petite interview informelle sur le blog, juste entre nous.
MP: Salut c’t’équipe! Tout d’abord, pouvez-vous présenter car au final on vous voit pas souvent. Vous êtes combien dans cette “équipe Daubasses”? Vous venez d’où?
Daubasses: Salut Marc. Merci de nous accueillir sur ton blog suisse!
Qui sont les daubasses? C’est une question qu’on nous pose souvent. C’est normal car on ne se met pas en avant individuellement. Ce qui compte pour nous c’est de travailler avec passion et de proposer un service de qualité à nos abonnés. Peu importe qui est derrière le clavier. A l’origine, le blog a été créé en 2008 en Belgique par 3 belges amis et investisseurs. Puis un français a rejoint l’équipe. Quelques belges ont quitté le navire et un autre français est arrivé. L’équipe a bougé, mais l’esprit et les valeurs sont restées les mêmes: transparence, indépendance et pédagogie. Le tout dans une ambiance joviale.
Bref, l’équipe est hétéroclyte avec des profils différents. Mais ce n’est pas sur ce point qu’on souhaite insister. Les daubasses, c’est avant tout une équipe et une communauté, fidèle et en croissance. Le service avant les individualités. Nous ne travaillons pas pour mettre en avant nos égos.
MP: Question complémentaire; vous êtes comme moi, des amateurs dans le domaine de la finance personnelle? Ou bien vous avez des diplômes et tout et tout?
D: Certes, nous sommes diplômés (finance, comptabilité, etc.) niveau Master. Mais ce n’est pas très important. Tout le monde connaît des personnes “éduqués” mais incompétentes dans leurs domaines. Ce qui compte, c’est la passion! Des amateurs avertis, passionnés et sérieux ont autant de mérite que des professionnels en cravate qui ont pignon sur rue.
Au delà des diplômes, nous avons réellement appris sur le tas au fil des ans, de nos erreurs, de nos cheminements personnels, de nos lectures, de nos échanges et de notre réseau. C’est tout cela qu’on partage avec le maximum de pédagogie depuis 2008 avec nos abonnés. On invite au passage les lecteurs à lire nos quelques 1'000 articles à caractère pédagogique sur notre blog pour s’initier à l’investissement orientée sur la décote patrimoniale.
Avec notre portefeuille Daubasses #2, on vise une performance annualisée de 15% sur une période de 10-15 ans.Les Daubasses
MP: J’entends déjà certains lecteurs se demander: “Ah mais vous n’êtes pas suisses!?! Mais du coup, est-ce que vos conseils s’appliquent aux Helvètes? Ou bien?
D: Nous ne donnons aucun conseil, c’est important de le souligner.
Comme nous aimons à le répéter: “nous disons ce que nous faisons, pourquoi nous le faisons mais pas ce que vous devez faire!”. En fait, ce que nous fournissons à nos abonnés, c’est une super boîte à outils qui permet au néophyte comme au féru d’investissement en actions de gagner du temps et de lire des analyses inédites qu’il ne trouvera nulle part ailleurs.
Bien sûr que notre travail peut intéresser les suisses. Il paraît que vous avez une fiscalité assez avantageuse sur les plus-values en actions? ;-)
Notre domaine de chasse est mondial: Europe, Amérique du Nord, Asie, etc. Tous les pays développés qui assurent un minimum de respect du droit de propriété sont de potentiels terrains de chasse d’actions sous-valorisées.
MP: Merci pour la mise en garde (!), et l’explication détaillée et rassurante :)
Et d’ailleurs, ça tombe bien que vous parliez de fiscalité! En Suisse, on n’est effectivement pas taxés sur les gains en capital. Par contre, on peut le devenir (en étant qualifié d’investisseur professionnel) si on commence à par exemple acheter et revendre un actif dans un délai inférieur à 6 mois. Pouvez-vous me confirmer la moyenne de possession d’une ligne Daubasses habituellement (i.e. comparé à durant ces derniers mois de crise COVID où j’en ai déjà acheté/revendu 3x)?
D: Wahou, 0% c’est excellent! Une raison de plus d’investir en actions quand on est suisse.
En moyenne, nous détenons nos actions un peu plus de 2 ans. Bon, il arrive que nous vendions une ligne suite à une grosse hausse seulement quelques mois après notre achat. Dans le cas d’un rachat par un concurrent ou un fonds d’investissement. Mais est-ce vraiment une mauvaise nouvelle de réaliser un gros gain en moins de 6 mois? :-)
Dans le cas d’une offre (OPA) sur une société, il est toujours possible par exemple pour l‘actionnaire de garder sa ligne un peu plus longtemps et ne pas se ruer sur le bouton “Vente” dès l’annonce de l’offre. De trainer pour réaliser sa plus-value. Entre le temps de l’annonce de l’offre et ensuite la cession réelle à l’acquérir, il peut s’écouler de longs mois.
MP: Quand je vois le temps que je passe à rechercher mes articles de fond, je me posais la question de comment vous faites pour gérer votre process vu l’immensité du job? C’est quoi une semaine chez l’équipe des Daubasses? Comment faites-vous pour scanner tout les marché boursiers afin de ne rater aucune opportunité? Quels outils utilisez-vous pour appliquer vos analyses poussées et faire le tri?
D: Nous sommes des artisans. Tout est fait à la main monsieur ici! ;-)
Nous regardons systématiquement ce qui se passe sur tous les marchés actions des pays capitalistes avec l’aide de quelques outils informatiques pour dégrossir, mais après il n’y a pas de secret: on ouvre les bilans des entreprises sur plusieurs années pour voir ce qu’elles ont dans le ventre.
Des pistes d’investissements peuvent aussi venir du forum des Daubasses, où des abonnés nous suggèrent des idées qui méritent largement le détour. On peut regarder aussi les rachats d’actions récurrents et massifs, les fortes baisses de certains secteurs car “démodés”, etc.
Notre principale source d’idées vient de notre réseau. Il est constitué de plusieurs milliers d’abonnés et anciens abonnés. Après plus de 12 ans de service, nous avons des contacts d’amateurs avertis mais aussi de professionnels de l’investissement un peu partout dans le monde. Toutes les idées proposées ne sont pas bonnes à prendre, mais parfois nous passons à côté d’une évidence et c’est un contact qui va nous rappeler au bon souvenir d’une action.
On ne retient en général à peine 5% des idées qu’on nous propose. Mais cela nous suffit largement. Ce réseau c’est une chance, et c’est aussi cela qui fait la différence!
Avec les Daubasses, vous n’êtes jamais seul. Nous aimons parler de “famille”: les investisseurs individuels passionnés qui s’épaulent les uns les autres pour améliorer leur process, trouver de nouvelles idées et éviter aussi, parfois, des grosses bétises.
MP: Pour rappeler les faits pour les nouveaux lecteurs, vous aviez un portefeuille “Daubasses #1” de 2008 à 2018. Quelle était la performance annualisée en % de ce premier portefeuille “Made in Daubasses”?
D: 978,6% (x10,8) du 26 novembre 2008 au 28 septembre 2018, soit une vie de 9 ans et 308 jours. On peut donc dire en moins de 10 ans! ;-) Cela donne un rendement annualisé > 27%. Plus de détails ici.
C’est un portefeuille réel. Tous les relevés de comptes sont en libre accès sur le site (réservé aux abonnés). Pour nous, la transparence est une valeur essentielle.
MP: Venons-en aux questions qui dérangent.
En voyant l’historique de performance de ce portefeuille “Daubasses #1”, certains lecteurs mentionnent que si on supprime la performance extraordinaire de 2009, on revient vers une moyenne pas si attirante qu’au premier regard (si vous pouvez nous donner la performance annualisée sans 2009, c’est top). Qu’en dites-vous?
D: Pourquoi supprimer la performance de 2009?
Réaliser une seule excellente année entre +200% et +300% par décennie et ensuite performer comme le marché sur les 9 autres années nous va très bien.
Le principal est d’être à l’aise avec son style d’investissement. Au delà de la performance (que nous espérons la plus élevée possible, il va de soi), ce qui compte c’est d’être à l’aise avec ses investissements. De se coucher le soir sans stress, et d’avoir une vision à long terme. En achetant des actifs tangibles (cash, créances clients, stock et immobilier) avec une forte décote, on est à l’aise et on dort sur nos deux oreilles.
MP: En 2018, vous avez décidez de passer à un nouveau portefeuille #2. Pourquoi? Pourquoi ne pas avoir revendu certaines positions pour prendre des nouvelles? Était-ce pour “truquer” un peu les chiffres de performances, car vous sentiez qu’une crise venait, et que ça ne pourrait qu’aider le marketing de votre newsletter? (j’avais dit que ça devenait dérangeant hein :D)
D: Après 10 ans de bons et loyaux services, nous avons voulu retourner les gains à tous les propriétaires de ce portefeuille qui englobait nos sous, mais aussi ceux de nos proches (familles et amis). On est parti de 15'152.00€ le 12 novembre 2008 pour atteindre plus de 300'000€ fin 2018 (il y a eu quelques apports sur la période). Il y a également de nombreuses raisons techniques évoqués dans cet article.
Si notre motivation est le marketing, c’est stupide de ne pas continuer à présenter le Portefeuille daubasses 2 inclus dans la performance du Portefeuille daubasses 1! Cela permettrait d’afficher encore une très belle surperformance.
Nous sommes nuls en marketing: regardez notre blog, il est old school (pour ne pas dire “vieillot”…) et le titre “Les Daubasses”. Sexy n’est-ce pas? Vous pensez qu’on parle de nous dans les grandes banques d’affaires suisses? :-)
MP: Je continue avec l’avocat du diable. La performance annualisée de votre portefeuille Daubasses #2 entre 2018 et 2020 est de -2.19%, alors qu’un indice tel le “Lyxor MSCI World EUR - CAP” nous fait du 14.31%! C’est moi ou en fait j’ai meilleur temps à rester tranquillement investi en ETFs, et économiser le montant de votre newsletter au final?!
D: Parfaitement! Nous pensons qu’acheter des ETFs est une excellente idée pour les investisseurs qui ne sont pas passionnés, qui n’ont pas le temps, etc. C’est certainement le meilleur ratio “rendement / énergie”. Ce qui nous embête plus c’est que l’investisseur en ETF ne maîtrise pas vraiment les sous-jacents. C’est plus un moyen d’acheter une tendance sur un marché (géographique ou sectorielle).
-2,19% n’est pas la performance annualisée, mais la performance totale du Portefeuille daubasses 2, le portefeuille “modèle”. Bon, OK, il ne porte pas très bien son nom au regard de la performance actuelle (rires). Mais c’est un outil parmi d’autres. Les abonnés font souvent mieux que nous car ils sélectionnent dans notre travail que ce qui les intéressent. Peu en réalité (à tort ou à raison) répliquent aveuglément toutes nos opérations d’achats et de vente. Et heureusement! Comme on le dit souvent: faites votre propre expérience. Prenez des idées chez nous si cela vous dit ou pas selon vos appétences, votre profil, votre stratégie d’investissement, etc.
Pour la performance pure, on en reparle dans 10 ans? Nous sommes sereins avec les actifs actuels en portefeuille. Au dernier pointage, nous avons un potentiel moyen pondéré sur toutes nos lignes de +200% et un ratio price-to-book moyen de 0,44x vs. 3,63x pour le S&P 500 et 1,45x pour le Stoxx Europe Small-Cap 200.
Enfin, les Daubasses, c’est aussi les Pépites PEA. Et là on surperforme tous les ans depuis la création de ce portefeuille consacrée aux valeurs européennes:
MP: D’autres lecteurs du blog MP parlaient de parier sur des ETFs “value investing” qui permettent de diversifier encore plus, en ayant moins de monitoring (i.e. suivre votre newsletter à la lettre) à faire. Vous en pensez quoi? Et d’ailleurs, existe-t-il des ETFs “value investing” qui vaille le coup, avec des frais frugaux (genre <0.4%)?
D: Pourquoi pas. C’est le supermarché contre l’épicerie. Il y a ceux qui veulent consacrer le moins de temps possibls à leurs investissements et ceux qui veulent savoir et maîtriser ce qu’ils mettent dans leur portefeuille d’actions.
Nous n’avons pas d’ETF à recommander car ce marché ne nous intéresse pas.
MP: Admettons qu’un lecteur décide de s’inscrire à votre newsletter car il trouve (comme moi) que votre process est simple, humble, prudent, diversifié, et focalisé sur le long terme. Est-ce que vous lui conseillez de suivre vos mouvements de portefeuille à la lettre, tout en vérifiant les rapports que vous fournissez lui-même en s’auto-éduquant grâce à vos articles et à votre forum? Ou bien lui suggéreriez-vous un autre chemin?
D: Retour à notre précédente réponse: nous ne donnons aucun conseil! Désolé de le répéter mais c’est important pour nous. Un investisseurs s’abonne chez nous pour chercher un plus, apporter une pièce manquante à sa mallette d’investisseur. Nous ne fournissons pas le tout en un. Nous accompagnons les abonnés, nous répondons à leurs questions, publions des articles de réflexion liés à l’investissement et à l’analyse financière mais nous ne les prenons pas par la main. Ils sont autonomes dans leur décision d’investissement.
L’abonné pioche chez nous ce qui lui semble faire sens pour lui dans sa stratégie globale d’investissement. Sur les dizaines de sociétés analysées tous les ans, certaines seront plus appréciées que d’autres (secteur, zone géographique, qualité du management, comptes en béton, etc.). A l’abonné ensuite de creuser les chiffres ou non, selon ce qu’il ressort de l’analyse pour ensuite éventuellement y investir quelques euros (ou quelques francs suisses). Il n’y a pas de règle, chaque abonné prend ce qu’il veut chez nous.
Avec la Lettre, nos articles pédagogiques, les pistes d’investissements proposées en plus des sociétés dans les portefeuilles et, depuis l’année dernière, le forum privé avec actuellement plus de 1'400 membres, il y a de quoi faire!
MP: Puisqu’on parle de votre forum. Bon anniversaire à lui d’ailleurs! Quels sont les enseignements tirés après 1 an d’existence? Quelques stats à partager comme le nombre d’utilisateurs, le nombre de pépites proposées par la communauté, le nombre de messages publiés?
D: Merci! On vient en effet de souffler la première bougie.
Depuis son lancement le 11 novembre 2019, il y a 1'424 membres inscrits, 4'224 messages et 351 sujets créés.
Sur ces 347 sujets, 21 ont été rendus publiques (tout le monde peut les consulter). N’hésitez donc pas à aller y jeter un coup d’oeil pour vous faire votre propre avis: partie publique du forum des daubasses.
Pour nous, ce forum est un aboutissement. Certes, ce n’est pas ce qu’il y a de plus technique actuellement. Mais il permet d’assurer des échanges avec les abonnés et aussi directement entre abonnés. A l’heure des médias sociaux où l’instantanéité prime, la structure du forum est le gage de messages rédigés de façon qualitative et non invasive (nous y veillons). Dans la durée, il est ainsi facile de retrouver un sujet, une société, une information spécifique. C’est de l’intelligence collective: le savoir des uns profite à tous. C’est presque sans limite!
L’autre atout du forum, c’est que nous y ajoutons rapidement toutes les informations publiées qui concernent les sociétés en portefeuilles (Daubasses et Pépites PEA). Ainsi l’abonné a accès à toute l’information, commentée par nos soins, assez rapidement au lieu d’attendre chaque mois la Lettre mensuelle comme c’était le cas avant. Nous essayons de donner à nos abonnés le plus de moyens possibles, dans le cadre de notre approche, pour qu’ils prennent leurs propres décisions d’investissement avec le maximum de clefs en main.
Il y a aussi des idées d’investissement liées aux achats d’initiés et des actions liées aux matières premières avec des situations spéciales (avec par exemple une trésorerie abondante pour ne pas dire “excessive”). C’est encore un vaste sujet, nous en reparlerons une autre fois.
MP: Sans engagement aucun, je dis que je vise le 5-8% avec mon portefeuille ETFs. Sans aucune garantie aucune 1, quelle performance annualisée visez-vous avez votre portefeuille Daubasses #2 sur une période de 10-15 ans? 8-10%? 10-15%? 15-20%? Plus?
D: 15% par an. C’est mal parti pour le moment. Cela signifie qu’il va falloir que le portefeuille Daubasses #2 se réveille sérieusement! :-)
L’investissement en bourse est un marathon, pas un sprint.
MP: D’ailleurs, si je vous suis à la lettre car je n’ai pas le temps de faire toutes les recherches que vous effectuez, comment m’assurer que vous n’allez pas fermer boutique dans 3-5 ans, et que je risque d’y perdre gros?
D: Il n’y a en effet sur la papier aucune garantie. La seule que nous ayons c’est d’être plusieurs et d’être passionnés. C’est la meilleure des garanties. Nous avons un travail qui est aussi notre loisir. Pourquoi l’arrêter?
Heu… Perdre “gros”, c’est le montant de l’abonnement? 119€ TTC/an?
MP: Idem si vous proposez un nouveau portefeuille #3, et laissez tomber le #2. Comment faire pour savoir quand vendre quoi?
D: Il semble peu probable que nous souhaitions vendre le Portefeuille daubasses 2. Il est jeune, les sommes investies sont modestes et il présente un gros potentiel. Enfin, jouons le jeu.
Si nous décidions de céder toutes nos lignes, c’est certainement que nous estimons alors que les potentiels sont trop faibles et qu’il est alors préférable de redevenir 100% cash (vraiment peu probable vu les aubaines qu’on déniche en ce moment…). Imaginons que ce soit tout de même le cas… OK.
Il serait alors quand même possible de continuer à échanger avec nous et les autres abonnés sur ces actions cédées, dans le sujet dédiée à chaque action sur le forum.
MP: Si un lecteur nouveau sur le blog veut voir ce que vous publiez concrètement dans votre newsletter payante, y’a un moyen de voir quelque part l’un de vos rapports complets pour une acquisition ou vente?
D: Pour se faire une idée, il y a la partie publique du forum (qui comprend d’ailleurs les anciennes Lettres mensuelles de 2011 à 2013, les années suivantes vont suivre prochainement). L’idéal est de lire une de nos récentes analyses.
Par exemple, voici notre dernière vente. Elle concerne les actions de l’entreprise McCarthy & Stone, un promoteur britannique de logements pour “seniors” acheté 40% sous la valeur de ses fonds propres tangibles en juin dernier. L’issue a été favorable et assez rapide. L’histoire est à retrouver sur le blog.
MP: Encore merci pour votre ouverture d’esprit dans vos réponses constructives. Si jamais certains lecteurs veulent s’inscrire à votre newsletter, y’a moyen d’avoir droit à une offre comme en ce début 2020?!
D: Merci pour ces questions Marc. Bonne continuation à toi et tes lecteurs dans l’investissement dans la valeur.
Ce qu’on s’est mis d’accord avec l’équipe, c’est de proposer aux lecteurs de ton blog l’offre suivante — réservée aux nouveaux membres Daubasses uniquement: pour tout abonnement d'1 an acheté avant le lundi 30 novembre à 23h59, on offre 6 mois (valeur de 59.50€) en sus gratuitement. Soit 18 mois d’abonnement au prix de 12 mois.
Avec cette offre exceptionnelle, on espère croiser prochainement de nombreux lecteurs suisses sur le forum!
MP: Wow, merci pour cette offre spéciale au nom de la Team MP, vraiment!
D: Avec plaisir :) À bientôt. Les Daubasses.
Pour bénéficier de l’offre spécial de 6 mois d’abo gratuit à la newsletter payante des Daubasses — lors de l’achat d’un abo d'1 an, voici les conditions:
Si tu as quoi que ce soit comme question pour l’équipe des Daubasses, sache que je prévois une nouvelle interview avec eux en 2021. Donc si tu as quelconque question précise pour eux, tu peux me la noter en commentaires ci-dessous (ou via email) en la préfixant “Question pour les Daubasses:”. Je m’assurerai qu’on t’y réponde l’année prochaine ;)
Note bien qu’investir comporte des risques. Chacun (les Daubasses et moi-même) ici parle de sa propre expérience, et rien ne saurait être considéré comme un conseil financier. Cet article n’est à considérer qu’à des fins de divertissements. Tes décisions d’investissement n’engagent que ta propre responsabilité. ↩︎
“Ah mais si tu m’avais demandé, je t’aurais dit que l’Amex est acceptée quasi partout en Suisse de nos jours!” me répondit Mme MP.
Je venais de lui dire que j’avais eu plein de feedbacks de lecteurs sur mon dernier article sur la meilleure carte de crédit suisse en 2020 qui ne comprenaient pas pourquoi je n’avais pas inclus la carte Cashback American Express de Swisscard dans ma sélection.
Effectivement, cette dernière permet d’obtenir 1% de cashback en Suisse pour chacune de tes transactions (en cash qui plus est) — comparé à ma Cumulus Mastercard et ses 0.33% de cashback (qui sont versés en crédits à utiliser dans les enseignes Migros).
Comble du frugalisme, quand tu vas à la Migros justement, tu peux donc payer avec ta carte American Express Cashback ET montrer ta carte Cumulus pour obtenir tes points Cumulus (idem chez Coop si jamais).
Ça m’apprendra à ne pas parler de mes trucs de geek en finance personnelle avec Mme MP!
Du coup, vu que je ne dis jamais non à 150-300CHF de plus par année, je me suis lancé dans une expérimentation Amex en Suisse afin de me faire ma propre opinion sur comment cette carte de crédit était acceptée (“y’a que les c** qui ne changent pas d’avis”*, comme on dit!)
J’en ai profité pour faire des captures d’écran du processus de commande, de ma première utilisation de l’app mobile Swisscard Cashback, ainsi que de leur application web.
Aussi, si tu décides de toi aussi commander une Amex Cashback, voici un code nous permettant de gagner CHF 40 chacun: “FC40XDREG”. Win-win comme j’aime ;) (merci d’avance).
Avant de passer au tutoriel, je mets ici un rappel rapide de mes critères pour choisir mes cartes de crédit en Suisse:
Tout d’abord, clique sur ce lien pour démarrer la commande de ta carte de crédit Cashback de Swisscard.
Comme avec de nombreuses enseignes de cartes de crédit suisse, tu peux choisir le duo de cartes que tu souhaites: Amex et Mastercard, ou Amex et VISA.
Pense bien à cocher la case “Accès en ligne cardservice” afin de pouvoir télécharger tes factures en PDF via leur site web au besoin.
On a toutes nos finances personnelles en commun avec Mme MP. Donc si on veut pouvoir se servir quand bon nous semble de notre carte de crédit tout en bénéficiant du cashback à chaque fois, il nous fallait chacun notre Amex — option gratuite aussi :)
Si tu commandes toi aussi une carte de crédit suisse Cashback de Swisscard, tu peux utiliser le code de bienvenue du blog “FC40XDREG”, et on recevra CHF 40 chacun (merci d’avance):
MISE À JOUR 20.08.2021: depuis plusieurs mois déjà, Swisscard Cashback propose la signature électronique et la vérification d’identité en ligne. Le tout prend au maximum 10 minutes, et ensuite la demande est transmise. Ils indiquent un délai entre 7 et 9 jours ouvrables pour recevoir les cartes.
Mon onboarding se passait super bien jusqu’à ce que j’arrive à cette étape. Tout fier d’avoir rempli tous les formulaires, tu arrives à cette étape et là… faut imprimer… et envoyer le formulaire par la Poste… WTF!
Sérieusement, en 2020, chère équipe Cashback, vous pourriez faire beaucoup mieux avec une signature digitale et un processus 100% en ligne. Bref.
Dans les deux semaines qui suivirent, on a reçu nos quatre cartes de crédit Cashback (1x Amex et 1x VISA pour chacun de nous deux).
Nouvelle rando recommandée par la famille MP: le lac de l’Hongrin dans les Préalpes vaudoises
Voici le processus d’onboarding écran par écran lors de ta première utilisation de l’application mobile Cashback:
En sus de l’app mobile, Swisscard propose aussi une application web pour ses cartes de crédit Cashback. Les fonctionnalités sont les mêmes que l’app (consultation transactions et factures).
La seule différence, et pas des moindres, est au niveau design. Attention, ça pique les yeux:
C’est la peur du refus de l’American Express dans les magasins en Suisse qui m’avait fait ignorer cette carte Cashback dans ma stratégie 2020 de cartes de crédit suisses.
Je mène donc une expérimentation depuis juillet dernier où je liste toutes les enseignes qui refusent l’Amex. Et je vais continuer à tenir cette liste à jour (si tu vois des magasins/shops en ligne qui ne sont pas ci-dessous, n’hésite pas à me laisser un commentaire avec ces infos).
Liste des magasins suisses et shops en ligne qui n’acceptent pas l’American Express (aka Amex):
Pour info, la Migros et la Coop accepte l’Amex partout où on a été.
Après m’être rendu compte que l’Amex est acceptée dans de très nombreux endroits en Suisse en 2020, j’ai décidé d’ajouter la carte de crédit Amex Cashback à ma stratégie.
En effet, grâce aux 1% de cashback de l’American Express de Cashback, je pense qu’on va pouvoir gagner environ 150-300CHF en sus chaque année sans rien faire. Je ne crache pas dessus :)
Notre nouvelle stratégie 2020 de cartes de crédit suisses se résume donc de la sorte:
Et toi, utilises-tu cette stratégie depuis bien longtemps (car tu as écouté ton/ta conjoint, pas comme moi…) ou bien en as-tu une autre?
Comme indiqué en début d’article, tu peux bénéficier de CHF 40 de bienvenue lorsque tu commandes ta carte de crédit Amex Cashback de Swisscard. Pour ça, il te suffit de rentrer ce code “FC40XDREG” durant le processus d’inscription.
]]>Exactement comme pour 2018, j’ai la boule au ventre en faisant un tel article car ça met passablement à mal mes propres croyances d’ô combien je pense être frugal.
En tout cas, je compte sur toi pour me challenger là où tu as des idées d’optimisations. Car au final, c’est aussi l’un des buts du blog pour moi que de m’améliorer continuellement.
D’ailleurs, de ton côté, tant que tout ton budget n’est pas en mode auto-pilote avec un taux d’épargne dans les 60-70%, je te recommande de faire de même!
Si tu es nouveau ici, et que tu te demandes comment c’est possible de pouvoir connaître toutes ses dépenses annuelles avec tant de détails, ne cherche plus! La réponse s’appelle YNAB.
Trève de blabla, c’est parti pour la mise à nu:
Catégorie | Montant 2019 (CHF) | Montant 2018 (CHF) | Commentaires |
---|---|---|---|
Courses | 13'971.15 | 13'184.76 | C’est pas mal niveau constance à CHF 800 près. Mais ça aurait été mieux si on avait dépensé ça en moins… Cette catégorie comprend la nourriture, mais aussi tout ce qui est produits d’entretien et de beauté |
— | — | — | — |
Dépenses irrégulières | 35'044.08 | 19'680.09 | Détails ci-dessous |
- Essence loisirs/tourisme | 1'757.40 | 1'535.48 | Une semaine de vacances imprévue, et une autre prévue (mais en sus), et voilà nos dépenses qui s’envolent… |
- Péages loisirs/tourisme | 1'284.72 | 760.51 | J’ai failli avoir une syncope en lisant ce chiffre, mais en fait c’est normal car l’un de nous a dû suivre une formation donnant lieu à dres frais de parkings. Cette catégorie contient péages autoroutiers et parkings |
- Tourisme | 1'425.4 | 1'024.71 | On s’est fait plaisir en tourisme avec différents membres de notre famille tout au long de l’année. Et ça valait chaque centime dépensé ! |
- Restaurants et sorties | 2'637.65 | 2'386.15 | Pareil que l’année passée : on se concentre sur les bons restos gastros, mais pas chaque semaine ;) Cette catégorie compte aussi des restos pour remercier des personnes qui nous ont filer des coups de main dans différents domaines |
- Cadeaux | 1'017.16 | 1'439.12 | Soit on a moins mangé chez des amis (cette catégorie comprend les fleurs et autres desserts qu’on amène), soit la petite souris a dû moins passer, soit un combo des deux :D |
- Ameublements | 1'211.41 | 2'446.01 | Quelques renouvellements d’ustensiles culinaires (nécessaires), de la déco pour différentes pièces (pas nécessaire), et de la nouvelle vaiselle (pas nécessaire :D). Mais on commence à être bien dans notre chez-nous là. Les prochaines dépenses ne devraient être que des trucs genre lave-linge ou similaire |
- Médical | 8'511.18 | 4'583.92 | Et là, c’est l’explosion ! L’année 2019 a été un cru très spécial avec le début d’orthodontie pour un des enfants MP (dont une grande partie a été remboursée, mais on compte quand même ça dans les dépenses car on a dû sortir le cash), ainsi qu’un soucis de santé à régler pour l’un de nous deux (tout va bien, rien de grave, ne t’inquiète pas!) |
- Frais et réparations voiture | 3'435.16 | 242.52 | 4x pneus hiver (superbe aubaine sur Anibis, à 20% utilisé, pour un prix divisé par 8!), mais surtout, remplacement de notre batterie hybride sur notre Prius. Mais c’est bon on est reparti pour au moins 500'000kms ^^) |
- Frais compte BCV | 17.01 | 13.50 | C’est fini on a tout clôturé chez la BCV!!! Maintenant cette catégorie va disparaître pour 2020 grâce à notre nouvelle banque Suisse gratuite Zak |
- Frais d’investissements | 1'876.70 | N/A | Transactions en bourse, frais VIAC, frais de fondation de notre SCI en France, achat newsletter daubasses.com |
- Vêtements et chaussures Mme MP | 573.69 | 562.84 | En sus des achats “normaux” pour Mme MP, une partie des frais a été pour le renouvellement d’affaires de ski |
- Beauté et soins Mme MP | 446.03 | 213.04 | Augmentation mais il y a du changement niveau investissements dans des produits de beauté plus durable qui devraient se répercuter sur le long terme (il y a aussi d’autres produits de beauté dans la section “Courses” qu’on n’a pas catégorisé ici car trop de détails tue le détail :D) |
- Vêtements et chaussures M. MP | 161.75 | 63.52 | Un nouveau bonnet qui devrait me durer si je ne le perds pas comme l’ancien, et des nouvelles chaussures d’été qui devraient aussi tenir 2-4 ans |
- Budget liberté Mme MP | 1'204.10 | 1'356.43 | L’idée de cette catégorie nous est venu du fondateur de YNAB pour ne pas avoir à se justifier l’un l’autre de certaines petites dépenses. Pour nous, c’était CHF 100/mois pour Mme MP en 2019. On est quasi dans le tir. Par contre, il y a eu du changement en 2020. Un article s’en vient ;) |
- Repas midi au boulot Mme MP | 771.55 | 295.20 | Score plutôt mauvais comparé à 2018 qui fut assez frugal grâce notre méthode d’économies décrite ici, mais qui s’explique par des besoins professionnels particuliers qu’on va déduire des impôts ;) |
- Repas midi boulot M. MP | 663.54 | 671.20 | Je pensais avoir encore plus investi qu’en 2018 niveau lunchs de réseautage perso (non payées par ma boîte), mais apparemment non :) |
- Bouquins, electronique, logiciels | 120.18 | 227.37 | Les livres sont un investissement, tout comme les logiciels (liés au blog principalement) |
- Formation professionnelle | 4'050.00 | 0.00 | Formation non-prévue mais obligatoire, qui peut être vue comme un investissement car, alerte spoiler, elle nous a déjà permis d’augmenter l’un de nos deux salaires! |
- Divers | 2'292.96 | 1'858.57 | Locations de films, abonnement Rendementlocatif.com (que j’aurais pu mettre dans la catégorie “Frais d’investissements” en fait), mise en service abo internet Sunrise, Netflix qu’on prend puis annule lorsqu’on veut voir une série, billets de trains, extrait de casier judiciaire, et d’autres documents administratifs |
— | — | — | — |
Dépenses prévues (sauf appart) | 46'325.57 | 45'161.88 | Détails ci-dessous |
- Abos mobiles et internet maison | 1'346.40 | 1'398.20 | Cf. notre setup dans cet article |
- Essence, parking, et transports public boulot Mme MP | 1'828.98 | 812.94 | Vivre à la campagne a un coût :) Mme MP est en train de transitionner vers les transports publics d’où les frais plus élevés (inclus un abo demi-tarif) |
- Service de sauvegarde informatique en ligne Mme MP | 36.00 | 36.00 | |
- Beauté et soins Mme MP | 854.80 | 839.70 | Ca vient en sus de la catégorie identique plus haut car celle-ci est pour ce qui est prévu, et l’autre pour les imprévus |
- Electronique Mme MP | 0.00 | 1'648.00 | Attention, le diable se cache dans les détails. Mme MP a changé son natel en avance comparé à notre stratégie de renouvellement de natel décrite ici, mais les coûts sont inclus dans notre abo de natel. Je vous explique tout le pourquoi du comment dans un prochain article (je sais je suis à la bourre…) |
- Transports en commun boulot M. MP | 1'062.80 | 2'805.00 | Le coût de vivre à la campagne, éloigné du job. Aucun regret jusqu’ici ! La grosse différence s’explique car l’abo que j’avais n’était en fait pas si rentable que de prendre mon billet à l’unité à chaque fois. Les maths ne mentent jamais ;) |
- Service de sauvegarde informatique en ligne M. MP | 36.00 | 36.00 | |
- Serveur et noms de domaine | 391.71 | 419.03 | Les serveurs et noms de domaine pour le blog, forum, et autres projets persos. Je vais supprimer ça l’année prochaine car je vais traiter le projet MP au complet comme un business à part |
- Electronique M. MP | 0.00 | 2'628.90 | Idem Mme MP ci-dessus, le diable se cache dans les détails car j’ai aussi changé de natel |
- Habits et chaussures enfants | 700.04 | 832.06 | Ah, le sujet du budget suisse pour les enfants :) |
- Fournitures et sorties scolaires | 415.01 | 104.10 | Camps de ski, ainsi que les fameuses photos de classe #souvenirs |
- Activités et fournitures extra-scolaires | 2'257.13 | 2'028.22 | Les activités respectives des bambins, avec les fournitures nécessaires pour chacun |
- Coiffeur enfants | 35.00 | 18.12 | |
- Assurance maladie LAMal | 8'745.60 | 7'862.40 | Notre assurance de base pour les quatre chez Assura, comme recommandée dans cet article |
- Assurance maladie complémentaire LCA | 622.80 | 622.80 | Complémentaire pour médecine alternative, et assurance dentaire pour les enfants (heureusement qu’on l’a pris pour l’orthodontie comme recommandé par tous les parents dans notre entourage!) |
- Garde d’enfants | 6'353.35 | 4'506.90 | Ça a remonté car on a eu besoin de plus de garde durant certaines vacances, et aussi car les repas ne sont plus via la cantine mais inclus dans cette catégorie |
- Cantine enfants | 0.00 | 441.16 | |
- Teleboy Plus + location films | 189.00 | 110.90 | Compromis avec Mme MP pour ne pas acheter de box ni d’abonnement TV usuellement plus cher (et on est passé à l’abo annuel vs mensuel de Teleboy, pour ne payer “plus que” CHF 7.50 au lieu de CHF 9.00 par mois) |
- Assurance auto | 323.30 | 474.50 | On a (de nouveau) changé d’assurance auto pour économiser CHF 2'253 en dix ans. Tous les détails dans cet article |
- Expertise | 130.00 | 0.00 | On a dû passer deux fois à l’expertise car on avait un petit soucis lors du premier passage |
- Vignette autoroute suisse | 20.00 | 40.00 | Tellement moins chère que les péages en Italie ou France… et en plus à moitié prix cette année grâce à mon boulot :) |
- Taxe auto | 103.10 | 103.10 | L’avantage de rouler avec une voiture telle que la nôtre |
- Assurance vie privée | 193.70 | 193.70 | |
- ECA | 40.60 | 34.50 | |
- Billag | 365.00 | 451.10 | |
- Impôts | 20'275.25 | 18'333.55 | Inclus un paiement pour réguler l’année 2018, et ça ne va pas aller en baissant vu nos augmentations de salaire et revenus de projets persos |
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Dépenses prévues — Appart | 17'172.55 | 17'182.29 | Détails ci-dessous |
- Intérêts hypothécaires | 9'328.80 | 9'328.80 | |
- Entretien et réparation | 393.60 | 327.96 | |
- Conciergerie | 416.60 | 1'148.04 | |
- Electricité | 749.15 | 871.25 | |
- Eau | 152.15 | 327.96 | |
- Assurances bâtiment | 528.35 | 573.96 | |
- Abonnement entretien appareils | 543.20 | 410.04 | |
- Taxes bancaires | 35.00 | 41.04 | Si seulement on pouvait passer chez Zak :) |
- Fond de rénovation | 454.00 | 492.00 | |
- Administration PPE | 694.35 | 754.44 | |
- Chauffage et eau chaude | 1'781.4 | 1'557.96 | |
- Taxes d’épuration et d’eau | 648.50 | 784.04 | |
- Taxe poubelles | 100.00 | 100.00 | |
- Impôt foncier | 464.80 | 464.80 | |
- Autres frais uniques | 882.65 | 0.00 | Plaques de cuisson, franchise pour grêle: les joies d’être proprios ;) |
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Dépenses prévues — Anniversaires | 2'156.75 | 1'791.82 | Anniversaires famille et amis, et aussi anniversaires copains enfants |
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Dépenses prévues — Noël | 989.65 | 1'634.80 | Cadeaux de Noël famille et amis |
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Vacances | 6'050.97 | 2'570.76 | Comme expliqué dans cet article, ce poste varie beaucoup chaque année car il sert de variable d’ajustement pour qu’on garde le cap des 40-50% minimum de taux d’épargne. L’année passée fut riche en imprévus, ainsi qu’en sports d’hiver, et achat de billets d’avion pour un voyage en 2020 (annulé à cause du COVID…)! |
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TOTAL CHF | 121'710.72 | 101'758.90 | On avait l’objectif 2019 d’être en dessous des CHF 100'000 de dépenses annuelles. Et ben c’est raté :D Même en raclant les événements exceptionnelles (i.e. CHF 8'927.55 de formation pro, problèmes de santé, et orthodontiste), on arrive a CHF 112'783.17. Et en supprimant 2/3 de nos grosses vacances (soit CHF 4'033.98 en moins) si on en avait prévu des moins coûteuses, on arrive quand même à CHF 108'749.19 |
La bonne claque…
La leçon que j’en retire à chaud, c’est que j’ai envie de définir CHF 8'500 (i.e. 100kCHF sur un an) comme notre maximum autorisé de dépenses par mois.
Comme j’ai recommencé à publier notre taux d’épargne chaque mois, ça va être assez facile à en faire le suivi.
Et plutôt que de me prêter au jeu de ce qu’on aurait pu ne pas dépenser ça et là, ça m’intéresse plus d’avoir tes feedbacks sur les catégories où je t’inspire; et inversement, là où tu as des idées d’améliorations drastiques comparé à actuellement.
Je me réjouis de te lire dans les commentaires ci-dessous!
Et sinon, pour toi, ça a donné quoi l’année 2019 en terme de dépenses?
PS: jusqu’à fin 2019, je triais mes dépenses selon les catégories YNAB suivantes:
Le truc qui me dérangeait avec cette catégorisation, c’est qu’elle ne me donnait pas la possibilité de me comparer avec les statistiques suisses et autres blogueurs qui ont des catégories plus lisibles (inclus savoir combien coûtent les enfants en Suisse!)
Donc dès début 2020, voici les catégories de budget que j’utilise:
Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette.
Aussi, suite aux questions de certains lecteurs, je précise que les chiffres vert ou rouge ci-dessous correspondent à l’évolution relative par rapport au mois précédent, et non des montants absolus du mois en cours.
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 3'737.53): Même si ça reste une excuse, de nombreuses dépenses en septembre étaient exceptionnelles (c.-à-d. non-récurrentes) donc ça me rassure pour les prochains mois.
Comme d’habitude, jetons un coup d’oeil sur nos dépenses inhabituelles en premier:
Courte aparté comme vous êtes nombreux à me demander: mon livre (en français et anglais) va sortir officiellement le mardi 24 novembre 2020, et sera disponible exclusivement via mon blog (pas en librairie, du moins pas pour l’instant).
La version allemande arrive courant janvier 2021.
Concernant les rentrées d’argent inhabituelles (i.e. hormis nos salaires suisses):
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (-CHF 888.19): Une petite correction de la bourse en septembre. Rien à voir avec la claque de mars avec la crise liée au coronavirus.
Sinon, aucun achat (ni vente) à l’horizon car je garde toutes nos économies actuelles en cash en vue d’une potentielle acquisition immobilière en France. Je t’en dirai plus une fois qu’on sait si on fonce (ou pas), mais pour le moment on attend des nouvelles de notre banque. On parle tout de même d’un projet à 600'000€…!
INVESTISSEMENTS P2P (+CHF 0.00): Pas de surprise du côté de Mintos. J’ai stoppé tout investissement, et je ressors progressivement mon cash. C’est pas que je ne voudrais pas aller plus vite, mais le programme “Invest & Access” de Mintos ne me le permet pas. Une fois le compte entièrement vidé, je le clôturerai définitevement et ferais un article post-mortem pour expliquer en détails mes motivations de ne pas continuer dans les investissements P2P.
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (-CHF 155.68): Une fois ça monte, une fois ça redescend. Aussi imprévisible que prévu. Le jour où je suis à +1MCHF, je revendrais. Dans un siècle peut-être…
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85): Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20): Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (n/a): RAS car je fais mon versement unique en début d’année (y’a que Mme MP qui a la chance d’être chez VIAC… mon 3ème pilier étant un des gages pour notre hypothèque), et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 605.68): Comme le pilier 3a de Mme MP est investi chez VIAC à 100% en actions mondiales, la valeur de ce dernier varie aussi en fonction de la bourse (et pas uniquement en fonction des CHF 564 qu’on y verse mensuellement). Ce qui veut dire que ce mois de septembre, notre portefeuille a gagné CHF 41.68 (= CHF 605.68 - 564.00).
SÀRL SUISSE (+CHF 0.00): Comme annoncé dans un précédent article, on a enfin ouvert notre compte (de consignation pour le moment) pour notre Sàrl suisse. On va se servir de cette société pour déclarer les revenus du blog et autres projets (coaching, livre) et ainsi optimiser notre situation fiscale.
Pour info, bien que je le détaillerai plus tard, on a choisi de partir avec la Banque Migros qui, à l’heure où j’écris ces lignes, est la banque pour entreprises la plus frugale de Suisse avec ses frais de CHF 3/mois (sans limite du nombre de transactions).
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a): RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a payé en cash lors de l’achat de notre chez-nous.)
INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN SUISSE (n/a): Pour rappel les 30kCHF investis ici sont une participation à un projet immobilier suisse (i.e. pas en mon nom propre). J’envisage toujours d’en retirer 55% de rendement annualisé.
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a): Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 720.35): La magie de l’investissement immobilier: le prêt se rembourse “tout seul” grâce aux loyers.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 384.69): Le cash-flow continue d’être positif en attendant les impôts.
En terme d’indépendance financière, on est à 24% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 522'727.20 de fortune nette.
Ce qui nous donne visuellement ça:
Au final, on a terminé avec un taux d’épargne de 32% pour septembre 2020. On continue de se diriger vers une très bonne cuvée supérieure à 50% de taux d’épargne pour 2020. Mais on reste concentrés, car le second semestre vient tout juste de débuter, et il nous reste une demie-année à continuer d’optimiser nos revenus et dépenses pour creuser au maximum l’écart entre les deux (et surtout à calmer un peu les restos et dépenses “exceptionnelles” :D).
Et toi, tu étais à combien de fortune nette et taux d’épargne en septembre?
PS 1: si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
PS 2: j’ai ajouté un nouveau “bonus” pour les mécènes du blog. Depuis février 2020, je publie une notification live de mes achats/vente en bourse et autres investissements (traduite en trois langues comme le blog — i.e. FR, DE, et EN). Qu’on soit clair, je suis une méthodologie d’investissement assez passive avec des ETFs divulgués sur mon blog, donc tu ne vas rien apprendre de transcendant. Mais si ça peut te motiver à investir régulièrement et de manière disciplinée, alors j’aurai réussi mon pari.
]]>Je creusais un peu plus : “Mais ça dépend de quoi ?”
“Bah… c’est compliqué, tu sais… faut prendre en compte plein de trucs comme les impôts, les frais d’achat, et le coût de la location sur le long terme… bref, ça dépend et c’est pas simple.”
Merci pour la réponse évasive.
Et je ne te parle pas des autres situations telles :
En fait, aucun n’était capable de me répondre concrètement. Et ça me rendait dingue ! Pour quelqu’un de cartésien comme moi, je n’arrivais pas à croire qu’il n’existait pas un calculateur permettant de savoir s’il fallait mieux acheter un appartement en Suisse (ou une maison), ou bien le louer.
Le pire, c’est que je n’ai trouvé la réponse à cette question qu’après avoir acheté notre chez-nous.
Au final, celui qui avait raison était mon collègue.
Les autres avis que je recevais n’étaient que des croyances ou des affirmations par pur intérêt personnel.
“Mais du coup MP, ça dépend de quoi, bonsoir ?!” t’entend-je marmonner derrière ton écran.
Et bien, ça dépend de ta situation personnelle. C’est-à-dire du coût de ce que tu loues actuellement, du coût de ce que tu achèterais à la place, et finalement de ce que tu ferais de la différence entre ces deux postes de dépenses.
La pensée commune indique qu’une fois propriétaire, le “loyer” que tu paies rembourse ton hypothèque plutôt que de partir en fumée chaque mois. Mais ce que la pensée commune oublie, c’est qu’il y a pléthore de frais annexes lorsque tu es propriétaire :
Calculer deux scénarios entre locataire et propriétaire en Suisse sur cette base est un peu complexe, mais faisable.
Sauf qu’il y a une autre variable à prendre en compte : le coût d’opportunité. En étant propriétaire, tu vas avoir des fonds propres à apporter pour obtenir ton hypothèque (minimum 20 % de la valeur totale du bien) ainsi que des frais de notaire. Cet argent, si tu restes locataire, pourrait être investi (en bourse par exemple) et potentiellement te rapporter plus que de le mettre dans la pierre.
Donc oui, la réponse à “Dois-je acheter ou louer en Suisse ?” est bel et bien “Ça dépend !”.
Il m’aura fallu attendre 6 ans de blog pour trouver une réponse définitive à cette problématique. En effet, début 2020, je suis rentré en contact avec le fondateur de Moneyland.ch pour une interview sur son site au sujet du mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”). Et en discutant, ce dernier m’apprit qu’il avait un calculateur automatique très détaillé et gratuit (!) sur son site pour connaître la réponse à la fameuse question “Acheter ou louer en Suisse ?”, tout en prenant en compte ta situation personnelle.
Je te propose donc de prendre deux exemples concrets pour que tu comprennes la méthode de calcul. Car au final, ce n’est pas si compliqué que ça.
Comme ça, ensuite, tu pourras passer ton propre cas dans la moulinette, et faire un choix éclairé.
Julia et Steven louent un 4.5 pièces de 107 mètres carrés à Olten avec leurs deux enfants. Ils paient CHF 2'015 de loyer par mois, charges incluses — ce qui est peu en 2020, mais ils vivent depuis 4 ans dans le même appartement. Ils aimeraient bien acheter un 4.5 pièces dans un quartier résidentiel d’Olten. Ils en ont d’ailleurs repéré un qui est affiché au prix de CHF 770'000.
Pour savoir s’il vaut mieux qu’ils continuent à louer ou acheter, ils préparent toutes les données à insérer dans le formulaire de Moneyland.ch, en commençant par les informations concernant leur potentiel achat :
Notre couple continue ensuite de remplir les informations concernant leur location actuelle :
Et enfin, ils doivent encore sélectionner la durée d’évaluation. Ils choisissent de prendre 25 ans, car ils savent qu’ils veulent rester sur Olten au moins jusqu’à ce que leurs enfants soient rentrés dans la vie active.
Le résultat sur Moneyland.ch est surprenant comparé à tout ce que Julia et Steven avaient entendu auparavant…
Option “Acheter”
Option “Louer”
Conclusion du calculateur Moneyland.ch : pour la durée d’évaluation, la location est plus favorable que l’achat selon un montant de CHF 19'279.45
En jouant avec le calculateur, le couple se rend aussi compte que plus ils augmentent la durée de conservation de leur bien immobilier, plus la location devient intéressante, par exemple :
Par contre, en dessous de 24 ans, l’option “Acheter” est la plus intéressante :
Comme tu l’auras compris, acheter ou louer en Suisse dépend effectivement de beaucoup de critères à prendre en compte. Et le plus important et difficile à évaluer est la durée pendant laquelle tu pourras rester au même endroit.
Pour une différence “minime” au vu des montants totaux investis, notre couple préfère acheter, car ils pourront avoir un bien qui leur correspond pour fonder leur famille. Aussi, ils ne souhaitent pas être à la merci de leur propriétaire qui pourrait décider un jour de stopper leur bail.
Après, on peut aussi noter que leur exemple est biaisé (notre cas était idem), car leur loyer actuel correspond à un bien immobilier inférieur (moins récent et moins bien situé) à celui qu’ils voudraient acheter ; du coup s’ils voulaient avoir le même type de bien qu’ils veulent acheter, leur loyer serait en fait de CHF 2'450/mois (comparé à CHF 2'015 actuellement), donc l’achat pourrait en fait devenir une opportunité potentiellement ?
Si tu es dans une situation similaire, pense bien à comparer des pommes avec des pommes comme on dit ;)
Barbara et Henri vivent dans un 4.5 pièces de 110 mètres carrés à Nyon avec leurs deux enfants. Ils paient CHF 2'700 de loyer par mois, charges incluses. Ils ont un 4.5 pièces en vue dans un quartier résidentiel prisé de Nyon qui est affiché au prix de CHF 1'175'000.
Voyons voir ce que leurs calculs donnent :
Résultat du calculateur : avec leurs données, l’achat est plus favorable que la location selon un montant de CHF 606'393.35
Effectivement, l’appréciation du bien immobilier va être plus grande que les gains qu’ils vont réaliser via leur placement en banque.
Le premier élément le plus important à retenir de ce blogpost est que les maths ne mentent jamais. Donc oui, à la question “Acheter ou louer un appartement à Lausanne ?”, la réponse est “Ça dépend.” Mais ça dépend de données personnelles facilement trouvables, qui te donnent un résultat clair et précis.
Le second élément le plus important de cet article est que, mis à part les variables évidentes telles le prix du bien immobilier en Suisse et le prix du loyer suisse, les variables les plus impactantes dans la décision “d’acheter ou louer en Suisse” sont la durée de ta résidence dans le même bien, et ta capacité à gagner un rendement digne de ce nom via tes investissements boursiers.
Après, mis à part le résultat mathématique, il n’y a pas de vérité unique, car les autres paramètres sont nombreux. Quid si tu ne veux pas risquer de te faire déloger dans 10 ans de ton appartement en location à Zürich par ton propriétaire actuel ? Ou bien, quid si tu adores retaper de l’ancien, et que donc la location d’une maison en Suisse te frustre car tu ne peux rien y faire ? Ou encore quid si tu décides de partir vivre à l’étranger dans 8 ans, et ne pas rester pendant 25 ans au même endroit comme prévu… ?
Par contre, il y a une règle d’or : tu te dois de faire tes propres simulations avant toute décision importante de louer ou acheter en Suisse sur les 20-30 prochaines années, car les effets se cumulent très vite avec de tels montants — on parle de dizaines voire centaines de milliers de CHF en plus dans ta poche !
Et évidemment, en tant que frugaliste, les économies potentiellement réalisables d’un côté comme de l’autre se doivent d’être investies dignement, à l’instar de Julia et Steven.
Et toi, tu as acheté ou loué ? Le calculateur de Moneyland.ch donne quoi dans ta situation ? Tu connaissais déjà le résultat ? Surpris ? Ou pas ?
P.S. : je songe à faire une série sur la base de cet article, tant il y a d’exemples différents qu’il y a de lecteurs. N’hésite pas à m’envoyer toutes tes données par email si tu es dans l’hésitation entre achat ou location en Suisse, afin qu’on en fasse un article sur le blog et que tu aies l’avis de la communauté MP.
[1] Comment calculer mon taux d’imposition marginal en Suisse ?
Pour obtenir ton taux d’imposition marginal, il suffit de te rendre sur le calculateur d’impôts en ligne de ton canton. Tu y rentres tes données personnelles (y compris si marié, avec ou sans enfants, etc.) ainsi que ton revenu imposable actuel, puis tu notes le montant d’impôts que tu as à payer selon le calculateur. Tu répètes cela via le calculateur fiscal en ligne pour la partie impôt fédéral direct.
Ensuite, tu refais ces deux calculs avec ton nouveau revenu imposable, par exemple suite à une augmentation de salaire de CHF 1'000.
Enfin, il ne te reste plus qu’à calculer le taux via la formule suivante : (nouvel impôt - impôt actuel) / (nouveau revenu imposable - ancien revenu imposable) = taux d’imposition marginal.
Avec un exemple concret, cela donne :
Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
Aussi, suite aux questions de certains lecteurs, je précise que les chiffres vert ou rouge ci-dessous correspondent à l’évolution relative par rapport au mois précédent, et non des montants absolus du mois en cours.
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (-CHF 14'116.83): Ne t’y méprend pas, le négatif en trésorerie ne veut pas dire qu’on a complètement craqué en dépensant comme des dingues pendant les vacances. Il représente simplement un virement de CHF 20'000 vers notre nouveau compte Sàrl Suisse :) (plus d’infos à ce sujet plus bas).
Comme d’hab’, jetons un coup d’oeil sur nos dépenses inhabituelles en premier:
Concernant les rentrées d’argent inhabituelles (i.e. hormis nos salaires suisses):
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 7'241.75): Ce montant différentiel représente les gains en capitaux (non-réalisés, comme on n’a rien vendu) en l’espace d’un mois. Autant te dire que ça fait plaisir à voir lorsque tu fais tes comptes en fin de mois et découvre ce chiffre sur Interactive Brokers :D
Sinon, aucun achat (ni vente) à l’horizon car je garde toutes nos économies actuelles en cash en vue d’une potentielle acquisition immobilière en France. Je t’en dirai plus une fois qu’on sait si on fonce (ou pas), mais pour le moment on attend des nouvelles de notre banque. On parle tout de même d’un projet à 600'000€…!
INVESTISSEMENTS P2P (-CHF 36.39): Pas de surprise du côté de Mintos. J’ai stoppé tout investissement, et je ressors progressivement mon cash. C’est pas que je ne voudrais pas aller plus vite, mais le programme “Invest & Access” de Mintos ne me le permet pas. Une fois le compte entièrement vidé, je le clôturerai définitevement et ferais un article post-mortem pour expliquer en détails mes motivations de ne pas continuer dans les investissements P2P.
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (+CHF 278.41): Une fois ça monte, une fois ça redescend. Aussi imprévisible que prévu. Le jour où je suis à +1MCHF, je revendrais. Dans un siècle peut-être…
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85): Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20): Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (n/a): RAS car je fais mon versement unique en début d’année (y’a que Mme MP qui a la chance d’être chez VIAC… mon 3ème pilier étant un des gages pour notre hypothèque), et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 340.87): Comme le pilier 3a de Mme MP est investi chez VIAC à 100% en actions mondiales, la valeur de ce dernier varie aussi en fonction de la bourse (et pas uniquement en fonction des CHF 564 qu’on y verse mensuellement). Ce qui veut dire que ce mois d’août, notre portefeuille a perdu CHF 303.77.
SÀRL SUISSE (+CHF 20'000.00): Comme annoncé dans un précédent article, on a enfin ouvert notre compte (de consignation pour le moment) pour notre Sàrl suisse. On va se servir de cette société pour déclarer les revenus du blog et autres projets (coaching, livre) et ainsi optimiser notre situation fiscale.
Pour info, bien que je le détaillerai plus tard, on a choisi de partir avec la Banque Migros qui, à l’heure où j’écris ces lignes, est la banque pour entreprises la plus frugale de Suisse avec ses frais de CHF 3/mois (sans limite du nombre de transactions).
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a): RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a payé en cash lors de l’achat de notre chez-nous.)
INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN SUISSE (n/a): Pour rappel les 30kCHF investis ici sont une participation à un projet immobilier suisse (i.e. pas en mon nom propre). J’envisage toujours d’en retirer 55% de rendement annualisé.
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a): Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 719.13): La magie de l’investissement immobilier: le prêt se rembourse “tout seul” grâce aux loyers.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (-CHF 545.87): Le cash-flow a été négatif en août car on a dû changer un robinet de WC (moins de CHF 50), et surtout car j’ai ré-ajusté le montant qu’on avait en euros en CHF avec le taux de change du jour (différentiel de quasiement CHF 1'000…). Pour clarifier ce dernier point: j’ai une transaction automatique dans YNAB pour chaque loyer, et ça fait depuis qu’on a l’immeuble que je n’avais pas adapté le taux de change EUR-CHF, donc les variations se cumulent vite.
En terme d’indépendance financière, on est à 24% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 517'367.77 de fortune nette.
Ce qui nous donne visuellement ça:
Au final, on a terminé avec un taux d’épargne de 34% pour août 2020. On continue de se diriger vers une très bonne cuvée pour 2020. Mais on reste concentrés car le second semestre vient tout juste de débuter, et il nous reste une demie-année à continuer d’optimiser nos revenus et dépenses pour creuser au maximum l’écart entre les deux.
Et toi, tu étais à combien de fortune nette et taux d’épargne en août?
PS 1: si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
PS 2: j’ai ajouté un nouveau “bonus” pour les mécènes du blog. Depuis février 2020, je publie une notification live de mes achats/vente en bourse et autres investissements (traduite en trois langues comme le blog — i.e. FR, DE, et EN). Qu’on soit clair, je suis une méthodologie d’investissement assez passive avec des ETFs divulgués sur mon blog, donc tu ne vas rien apprendre de transcendant. Mais si ça peut te motiver à investir régulièrement et de manière disciplinée, alors j’aurai réussi mon pari.
]]>Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
Aussi, suite aux questions de certains lecteurs, je précise que les chiffres vert ou rouge ci-dessous correspondent à l’évolution relative par rapport au mois précédent, et non des montants absolus du mois en cours.
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 15'045.13): On a continué à faire passablement de télétravail en juillet avec Mme MP à cause du coronavirus. Ce qui nous a permis de réduire nos frais de transports. Par contre, vacances et visite chez des amis/famille oblige, on a dépensé plus que d’accoutumée dans la catégorie “Cadeaux” — avec grand plaisir quand c’est justement pour faire plaisir.
Comme d’hab’, jetons un coup d’oeil sur nos dépenses inhabituelles en premier:
Concernant les rentrées d’argent inhabituelles (i.e. hormis nos salaires):
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 2'758.48): Tous les voyants ont été au vert en juillet. Autant mes actions suisses que mes actions internationales, toutes ont vu leur valeur augmenter entre le début et la fin du mois de juillet.
J’ai aussi racheté 3x de VWRL via le compte de courtage DEGIRO des enfants (comme chaque 2-3 mois).
Et j’ai poursuivi mes investissements dans la valeur (via les Daubasses) en achetant CHF 400 d’une action au rabais sur le marché… japonais de nouveau!
Qui plus est, j’ai réalisé pour la première fois de ma carrière d’investisseur dans la valeur non pas une, mais deux plus-values. Comme tu le sais, je m’instruis pour le moment en suivant les explications (ainsi que leurs achats/ventes) très détaillées des Daubasses 1. Leur process est transparent et compréhensible, ce qui m’a fait les choisir comparé à d’autres newsletters payantes trop “marketing bullshit”.
J’ai refait les calculs de rendement annualisé de ces deux reventes pour bien être sûr, et voilà ce que ça donne (tu étais déjà au courant en avant-première si tu es un mécène du blog):
Attention néanmoins: ne te rue pas sur leur newsletter après lecture de ces deux performances incroyables. Effectivement, tu noteras que la période de la crise du coronavirus était plutôt propice à faire des soldes. Et elle ne va pas (enfin, je n’en sais rien mais je n’espère pas) se reproduire de si tôt. Donc lance-toi que si tu comprends (vraiment!) ce que tu fais, et ne suis pas ce qu’un gars lambda sur l’Internet mondial te raconte.
INVESTISSEMENTS P2P (-CHF 50.31): Pas de surprise du côté de Mintos. J’ai stoppé tout investissement, et je ressors progressivement mon cash. C’est pas que je ne voudrais pas aller plus vite, mais le programme “Invest & Access” de Mintos ne me le permet pas. Une fois le compte entièrement vidé, je le clôturerai définitevement et ferais un article post-mortem pour expliquer en détails mes motivations de ne pas continuer dans les investissements P2P.
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (-CHF 14.67): Une fois ça monte, une fois ça redescend. Aussi imprévisible que prévu. Le jour où je suis à +1MCHF, je revendrais. Dans un siècle peut-être…
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85): Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20): Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (n/a): RAS car je fais mon versement unique en début d’année (y’a que Mme MP qui a la chance d’être chez VIAC… mon 3ème pilier étant un des gages pour notre hypothèque), et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 2'488.60): Comme le pilier 3a de Mme MP est investi chez VIAC à 100% en actions mondiales, les performances boursières l’ont aussi affecté avec une belle augmentation de capital pour juillet (i.e. CHF 1'924.60 de plus-value, les CHF 564 restants étant ceux qu’on verse mensuellement sur le compte 3ème pilier.)
Si jamais, VIAC a récemment annoncé une augmentation de son bonus de gestion gratuite jusqu’à hauteur de CHF 5'000.
De ce fait, j’ai un dernier code d’invitation “gCnmpVV” qui te permettra d’avoir la gestion gratuite sur les premiers CHF 500 économisés sur ton compte de prévoyance (valable à vie!) — laisse un commentaire ci-dessous si tu l’utilises, que je sache qui remercier ;)
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a): RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a payé en cash lors de l’achat de notre chez-nous.)
INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN SUISSE (n/a): Pour rappel les 30kCHF investis ici sont une participation à un projet immobilier suisse (i.e. pas en mon nom propre). J’envisage toujours d’en retirer 55% de rendement annualisé.
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a): Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 719.10): La magie de l’investissement immobilier: le prêt se rembourse “tout seul” grâce aux loyers.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 451.40): Le cash-flow continue d’être positif en attendant les impôts.
En terme d’indépendance financière, on est à 23% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 502'531.65 de fortune nette.
Ce qui nous donne visuellement ça:
Au final, on a terminé avec un taux d’épargne de 57% pour juillet 2020. On continue de se diriger vers une très bonne cuvée pour 2020. Mais on reste concentrés car le second semestre vient tout juste de débuter, et il nous reste une demie-année à continuer d’optimiser nos revenus et dépenses pour creuser au maximum l’écart entre les deux.
Et toi, tu étais à combien de fortune nette et taux d’épargne en juillet?
PS 1: si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
PS 2: j’ai ajouté un nouveau “bonus” pour les mécènes du blog. Depuis février 2020, je publie une notification live de mes achats/vente en bourse et autres investissements (traduite en trois langues comme le blog — i.e. FR, DE, et EN). Qu’on soit clair, je suis une méthodologie d’investissement assez passive avec des ETFs divulgués sur mon blog, donc tu ne vas rien apprendre de transcendant. Mais si ça peut te motiver à investir régulièrement et de manière disciplinée, alors j’aurai réussi mon pari.
PS 3: en tant que mécène ou future mécène du blog, n’hésite pas à me laisser savoir quels autres bonus tu aimerais bien avoir.
PS 4: j’en profite pour remercier les cinq nouveaux mécènes du blog Pranav, Amaury, David, Sam et Kevin. Un grand merci à vous pour votre soutien!
Plus j’avance et plus j’ai l’impression que la maîtrise de mes investissements est plus grande avec les Daubasses qu’avec mes investissements ETFs. En effet, grâce aux premiers, je comprends exactement le pourquoi du comment d’acheter des actions sous-évaluées, et qui mathématiquement ne peuvent que remonter. Et ce, comparé à suivre un indice mondial avec mes ETFs où, certes je suis plus diversifié (plusieurs milliers d’entreprises vs 30 avec les Daubasses), mais où j’ai l’impression de n’avoir aucun contrôle.
C’est un peu ma réflexion du moment.
Mais jusqu’à nouvel ordre, je me limite à mes 30kCHF de Daubasses (plus ou minus quelques renforcements ou reventes) car Buffett indique lui-même que pour l’investisseur du dimanche que je suis, la meilleure manière de faire fructifier un portefeuille digne de ce nom est d’investir dans un ETF international à bas coût. Et au vu du recul qu’il possède (plusieurs décennies) comparé aux Daubasses (une décennie), je vais rester prudent pour l’instant. ↩︎
Mais je n’ai pas pu résister… parce que quand même, on vient de passer le cap du demi-million de CHF de fortune nette!!! À force de patience, d’épargne, et de détermination, tout est possible en finance personnelle. J’en suis une preuve vivante si tu avais encore besoin de ça ;)
Et tu veux savoir ce qui est le plus beau dans tout ça? Et bien, ce qui nous a fait passer ce cap, ce fut un virement bancaire provenant d’un de mes programmes d’affiliation du blog (Zak pour ne pas les citer). Ça m’a donné une raison de plus de ne pas garder ça pour moi ;)
En tout cas, je tenais à te remercier, cher lecteur/chère lectrice, pour ton soutien depuis mes débuts en 2014. Quand j’y repense, j’aurais peut-être eu plus de bas que de hauts niveau motivation si je n’avais pas eu la Team MP derrière moi. Donc ce demi-million de CHF, c’est en partie grâce à toi.
J’en profite donc pour exprimer ma reconnaissance à tous ceux qui soutiennent ce projet de blog en étant devenu mécène, mais aussi à tous ceux qui ont utilisé mes “codes MP” lorsqu’ils ont souscrits à un service que moi-même j’utilise et adore. Franc suisse après franc suisse, ça s’accumule mine de rien.
Et je ne saurais oublier ceux qui m’ont fait confiance avec le kickstarter de mon livre, mes séances de coaching en investissement et finance personnelle, ou encore mon pilote de calculateur FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) suisse.
Merci à vous tous. Sincèrement.
Les plus assidus d’entre vous vont certainement me demander dans les commentaires quelle est la surprise que je réserve à Mme MP pour ce cap important qu’on vient de franchir? Et bien, on va garder le suspense jusqu’au bout! Si tu veux en savoir plus, assure-toi de me suivre sur l’une des plateformes suivantes pour avoir l’info en live d’ici fin août: LinkedIn, Twitter, ou Facebook (psst, si tu es un mécène du blog, tu as accès à l’info en exclusivité via cette URL Patreon ;))
Le prochain arrêt avec un tel blogpost sera: le million de CHF! Ça fait bizarre de l’écrire, mais autant commencer à en parler tôt pour s’y habituer quand on y sera :D
Sur ce, moi je retourne à l’écriture de mon bouquin (entre deux promenades à vélo en forêt) si je veux qu’il sorte avant fin 2020 comme prévu!
PS: j’en profite pour remercier les deux nouveaux mécènes du blog Alain et Matteo. Un grand merci à vous pour votre soutien!
]]>Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
Aussi, suite aux questions de certains lecteurs, je précise que les chiffres vert ou rouge ci-dessous correspondent à l’évolution relative par rapport au mois précédent, et non des montants absolus du mois en cours.
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 12'055.27): Le déconfinement n’a pas aidé niveau dépenses avec les frais de garde et de transport, ainsi que plusieurs week-ends en famille et entre amis. Néanmoins, ces dépenses étaient volontaires et calculées, ce qui fait qu’on en a amplement profitées.
Comme d’habitude, mettons un coup de projecteur sur nos dépenses inhabituelles en premier :
Concernant les rentrées d’argent inhabituelles (i.e. hormis nos salaires):
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 2'833.58): C’est intéressant de voir comment la bourse est remontée assez rapidement après cette crise du COVID-19. On reste néanmoins prudents car j’attends de voir comment va réagir l’économie mondiale début 2021 après une grosse perfusion de cash dans tous les pays. De mon côté, je suis le process que je me suis fixé et investit toutes mes économies en ETF VT actuellement comme j’ai toujours trop d’actions suisses et d’obligations (via nos 2ème et 3ème piliers suisses).
Ceux qui me suivent de près auront néanmoins remarqué quelque chose de suspect puisque je n’ai pas acheté de grosses quantités d’ETF courant juin… bien vu l’ami! Effectivement, je suis en train de mettre de côté les CHF 20'000 nécessaires à la fondation de ma Sàrl en Suisse (cf. quelques détails dans cet article). Je pense y arriver courant août (et donc tenir ma deadline!), et je recommencerai mon bonhomme de chemin en bourse ensuite.
INVESTISSEMENTS P2P (-CHF 126.81): Pas de surprise du côté de Mintos. J’ai stoppé tout investissement, et je ressors progressivement mon cash. C’est pas que je ne voudrais pas aller plus vite, mais le programme “Invest & Access” de Mintos ne me le permet pas. Une fois le compte entièrement vidé, je le clôturerai définitevement et ferais un article post-mortem pour expliquer en détails mes motivations de ne pas continuer dans les investissements P2P.
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (+CHF 89.53): Une fois ça monte, une fois ça redescend. Aussi imprévisible que prévu. Le jour où je suis à +1MCHF, je revendrais. Dans un siècle peut-être…
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85): Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20): Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (n/a): RAS car je fais mon versement unique en début d’année (y’a que Mme MP qui a la chance d’être chez VIAC… mon 3ème pilier étant un des gages pour notre hypothèque), et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 1'508.59): Comme au mois de mai, le mois de juin fut salvateur pour nos investissements boursiers via notre 3ème pilier chez VIAC avec en sus des CHF 564 qu’on y vire chaque mois, une belle plus-value de CHF 944.59 pour le mois de juin seulement.
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a): RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a payé en cash lors de l’achat de notre chez-nous).
INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN SUISSE (n/a): Pour rappel les 30kCHF investis ici sont une participation à un projet immobilier suisse (i.e. pas en mon nom propre). J’envisage toujours d’en retirer 55% de rendement annualisé. Mais, potentiellement, toute cette histoire va prendre une bien plus grande ampleur que prévue niveau taille de projet. On a un rendez-vous avec mon potentiel futur associé et un avocat courant août donc reste à l’écoute ça devrait bouger (si ça on se lance) d’ici fin août ou septembre.
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a): Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 712.16): La magie de l’investissement immobilier: le prêt se rembourse “tout seul” grâce aux loyers.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 47.43): Le cash-flow continue d’être positif en attendant les impôts. J’attends toujours mes accès pour faire ma déclaration d’impôts en ligne, mais bon, on parle du gouvernement français hein :D Par contre on a eu un changement de locataire, ce qui a donné lieu à des frais car on délègue dorénavant les entrées/sorties à une agence immobilière qui ne nous prend “que” 240€ pour un état des lieux sortant + un entrant. Quant au reste, c’est à dire la gestion de la comptabilité et les petites interventions à gérer, on s’en occupe nous-mêmes.
En terme d’indépendance financière, on est à 22% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 480'178.87 de fortune nette.
Ce qui nous donne visuellement ça:
Au final, on a terminé avec un taux d’épargne de 57% pour juin 2020. On se dirige toujours vers une très bonne cuvée pour 2020 pour le moment. Mais on reste concentrés car le premier semestre vient tout juste de finir, et il nous reste quand même six mois à continuer d’optimiser nos revenus et dépenses pour creuser au maximum l’écart entre les deux. Mais clairement, les nouveaux revenus assez constants du blog/coaching/livre commencent à porter leurs fruits, et ça me plaît bien cette histoire!
Et toi, tu étais à combien de fortune nette et taux d’épargne en juin?
PS 1: si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
PS 2: j’ai ajouté un nouveau “bonus” pour les mécènes du blog. Depuis février 2020, je publie une notification live de mes achats/vente en bourse et autres investissements (traduite en trois langues comme le blog — i.e. FR, DE, et EN). Qu’on soit clair, je suis une méthodologie d’investissement assez passive avec des ETFs divulgués sur mon blog, donc tu ne vas rien apprendre de transcendant. Mais si ça peut te motiver à investir régulièrement et de manière disciplinée, alors j’aurai réussi mon pari.
PS 3: en tant que mécène ou future mécène du blog, n’hésite pas à me laisser savoir quels autres bonus tu aimerais bien avoir.
PS 4: j’en profite pour remercier les deux nouveaux mécènes du blog Bocherens et Ale. Un grand merci à vous pour votre soutien!
]]>Mais ça impliquait de résilier l’ancienne assurance auto et de souscrire à la nouvelle. J’avais failli franchir le cap mais au moment où j’en avais parlé à mon assureur, il m’avait comme par hasard trouvé un moyen d’augmenter mon bonus. Du coup, entre ça et ma fainéantise, je n’ai pas appliqué ce que je prêchais… à savoir le frugalisme et l’optimisation constante…
Mais heureusement, courant septembre 2019, un lecteur m’a fait remarquer que le nouvel assureur sur lequel je lorgnais était encore plus avantageux que ce que je pensais… et il m’a littéralement mis au challenge de ne pas me complaire et d’appliquer mes propres conseils! Un bon coup de pied au c**, c’est de ça dont j’avais besoin! Et c’est aussi pour ça que j’adore mon blog avec les interactions qu’il me procure. Car oui, j’ai moi-même besoin de piqûres de rappel de temps à autre!
Sauf que le temps que je mette un uppercut à ma fainéantise pour de bon, on était déjà le 2 octobre 2019… et ma police Helvetia de l’époque stipulait que “l’échéance annuelle contractuelle était au 31.12 de chaque année et effectivement résiliable 3 mois à l’avance, ainsi la prochaine possibilité de résiliation de ma police véhicule à moteur était au 31 décembre 2020, donc je devais les prévenir au plus tard le 30 septembre 2020”…
J’ai donc joué au bobet et ai écris à mon assureur Helvetia en demandant quelle était la procédure pour résilier. Et c’est donc là qu’il m’a répondu la citation de mon contrat entre guillemets ci-dessus… mais je n’avais pas dit mon dernier mot!
Ni une ni deux, je lui ai répondu qu’effectivement j’avais deux jours de retard, mais que comme je prévoyais de changer pour aller chez l’assurance auto Smile Direct que le groupe Helvetia avait racheté récemment, je restais finalement un client de leur groupe.
Et ça a marché. J’ai eu droit à une faveur “exceptionnelle” et ai pu résilier mon contrat d’assurance auto Helvetia au 31.12.2019, et passer chez Smile Direct dès le 01.01.2020. Ouf!
Au final, pour la même couverture d’assurance (et le même niveau de garantie vu que derrière c’est le même groupe!), notre nouveau contrat nous a permis de passer d’une facture annuelle de CHF 474.50 chez Helvetia à CHF 323.30 chez Smile Direct.
Résultat des courses: CHF 151.20 d’économies par année. Autrement dit, c’est comme si dans 10 ans quelqu’un venait me voir et me disait: “Ah au fait, bien vu pour avoir changé d’assurance auto il y a 10 ans. Grâce au fait que tu aies investi ces économies et à la magie de interets composés, voilà CHF 2'253 pour toi!”
Sachant que ça ne m’a coûté qu’un e-mail de résiliation à Helvetia + un formulaire simple et rapide à remplir (tout en ligne!) chez Smile Direct, je ne sais pas toi, mais moi en tout cas je suis preneur!
Smile Direct, c’est un peu le Zak ou Neon de l’assurance auto (et pas que! — car ils proposent toutes les autres assurances “standards”). Je fais cette analogie car, bien que Smile Direct existe depuis 1994 (!) avec à l’époque un concept révolutionnaire de vente d’assurance par téléphone, ils ont su prendre le virage du numérique dès 1999 pendant le boom d’internet en simplifiant drastiquement toutes les démarches administratives nécessaires à la conclusion d’une assurance auto suisse.
La preuve en est: j’ai tout fait depuis le fond de mon lit sur mon iPhone un soir en octobre dernier! Et mis à part l’attestation d’assurance que j’ai reçu par courrier pour la mettre dans notre voiture, tout le reste de la paperasse nous a été envoyé simplement par email. Bienvenue en 2020!
Avance rapide jusqu’en 2014 où Smile Direct s’est fait racheté par le groupe Helvetia. Et de ce que j’ai pu voir, ce dernier se sert de Smile Direct pour répondre à la demande des gens minimalistes et efficaces comme toi et moi, c’est en dire des gens qui ne veulent pas de blabla ni de papiers inutiles. Pas idiot comme acquisition je trouve de la part d’Helvetia.
Comme le coup de pied aux fesses que je me suis pris il y a un an, je compte bien faire de même avec toi avec cet article :)
À la base, je ne prévoyais de ne publier ce blogpost qu’en septembre car uno, ça t’aurait obligé à agir et ne pas remettre le changement au lendemain vu que la date butoire était imminente, et deuxio, car j’ai un bouquin à terminer pour fin août moi!
Mais les plans sont faits pour être changés comme on dit.
Car début juillet, Neon a annoncé qu’ils devenaient la première “bancassurance” de Suisse. C’est à dire que tu peux prendre tes assurances directement via ton compte bancaire Neon, et ce grâce à un partenariat avec… Smile Direct justement!
Et pour fêter le lancement, voici ce que Neon propose si tu souscris à ton assurance Smile Direct via la procédure ci-dessous:
Les bonus sont versés en cash (!) sur ton compte Neon dès que tu as payé ta première prime chez Smile Direct.
Et ces bonus, c’est en plus du fait que Smile Direct est l’assurance auto suisse la moins chère selon mes nombreuses simulations Bonus.ch avec différents véhicules ;)
J’aurais pu attendre septembre pour cet article comme prévu, mais l’offre de lancement semble limitée dans le temps (jusqu’à l’application fin de l’été, voire au plus tard fin de l’année).
Afin d’obtenir ton cash en bonus, il faut que tu souscrives à Smile Direct en passant impérativement par ce lien web.
Et si tu veux être sympa et soutenir le blog (sans que ça ne change rien à ton bonus ni à ta nouvelle prime d’assurance auto pas chère), Neon a été d’accord de partager une petite partie de leur reward avec le blog.
Pour suivre ça correctement, ils m’ont demandé qu’après avoir rempli le formulaire ci-dessus, tu m’envoies un e-mail pour m’indiquer quelle assurance tu as pris (auto, moto, ménage, ou un combinaison de ces dernières). Et c’est tout!
PS: et pendant que tu y es, si tu n’as pas encore changé cette voiture non-frugale que tu possèdes, ça serait peut-être le temps de t’y mettre!!! Je t’ai pour ça compilé une liste des meilleures voitures frugales utilisées par différents blogueurs FIRE autour de la planète.
]]>En plus de son job “standard”, Mathieu a réussi le pari de gagner CHF 1'000 en sus par mois depuis quasiment une année maintenant.
Voyons donc ce que tu peux tirer de son expérience afin de générer à ton tour des revenus accessoires en Suisse.
Salut Mathieu ! Déjà, laisse-moi te souhaiter la bienvenue et te remercier d’avoir accepté de participer à cette interview. Peux-tu te présenter en deux-trois phrases niveau démographique, célibataire ou famille, localisation ?
Salut MP. Merci à toi pour l’invitation ! Ça fait bizarre de me lire sur ton blog, mais c’est plutôt cool :)
Pour répondre à ta question, je m’appelle Mathieu, j’ai 33 ans, je suis marié et j’ai 2 enfants.
Je suis à mon compte dans le domaine du bâtiment. Mon travail consiste à coordonner les intervenants sur les chantiers, gérer les coûts, et développer / accompagner des personnes dans des opérations immobilières.
Nous sommes une petite structure donc on reste principalement sur des projets de villas, petits immeubles locatifs, et PPE jusqu’à 6-8 logements. Nous sommes actifs sur tout le canton de Vaud.
Merci pour l’intro. Et du coup alors, explique-nous: ton side gig il consiste en quoi concrètement?
Alors en fait, depuis pas mal de temps je souhaite développer des sources de revenus autres que celles issue de mon activité principale, dans le but de diversifier les revenus mais aussi pour voir d’autres horizons.
J’ai eu différentes opportunités, dont une qui est venue via Linkedin: une personne m’a contacté avec pour souhait de se perfectionner dans le domaine de la direction de travaux. Donner des cours… pourquoi pas ! Je n’y avait pas songé auparavant.
J’ai réfléchi quelques jours à la façon dont je pourrai aborder ça, puis j’ai accepté.
Nous avons convenu d’une séance d’essai afin de voir si chacun y trouvait son compte et ça a bien fonctionné.
Depuis on se voit une fois toutes les semaines. Même durant la période actuelle (i.e. pandémie COVID-19) où les rapports humains sont réduits au strict minimum, on continue via visioconférence!
Nous travaillons en abordant des problématiques et comment les résoudre. C’est une autre approche que des cours théoriques, car on est directement dans le concret et ça donne une dimension très intéressante aux échanges qu’on a.
Intéressant de voir comment ça t’es “tombé dessus”. Tu peux nous expliquer d’où ce contact te connaissait sur LinkedIn (i.e. comment tu étais connecté à lui)? Ou bien, si tu n’étais pas connecté avec lui, pourquoi il t’a choisi toi et pas une autre personne? C’était via une recommandation d’une personne en commun?
La personne m’a contacté sur Linkedin après avoir fait le tour de nombreuses personnes exerçant le même métier. Il a fait son choix en fonction des réponses qu’il a reçu mais aussi du background des différentes personnes. Beaucoup ont répondu négativement ou n’ont même pas répondu a sa demande. Dans les réponses positives, j’étais l’un de ceux assez proche de Lausanne et mon background lui a plu. On a fait notre première séance d’essai un samedi matin, le feeling a été tout de suite présent et on y a trouvé tous les deux notre compte. Depuis, l’aventure continue.
Excellent. Tu pourras féliciter cette personne d’avoir pris son destin en main pour s’améliorer par ses propres moyens, c’est vraiment top! Je ne vais pas te surprendre avec ma question suivante, puisqu’on est ici pour parler d’argent (!): tu te fais combien de francs suisses par mois environ depuis que tu as commencé?
Avec cette activité j’arrondi bien les fins de mois. Ça varie selon les heures, mais en général entre CHF 900 et 1'100/mois.
Wow, la classe! Félicitations! Tu peux nous décrire à quel moment dans ta vie l’idée t’es venue? Et comment elle t’es venue? Et pourquoi (besoin de plus de cash, besoin de changer d’air par rapport au job, autre)?
J’ai accepté cette activité avec comme accroche le côté “découverte”. Même si au début je souhaitais changer un peu d’air par rapport au domaine du bâtiment, le côté “éducatif” a pris le dessus et m’a pris à coeur.
Au final j’en suis très content; c’est le rapport humain qui compte vraiment. J’ai l’impression d’être utile à cette personne et les progrès sont visibles. C’est ma principale source de motivation.
Ensuite vient l’aspect financier, car c’est un revenu non négligeable qui me permet d’injecter l’argent gagné dans d’autres investissements pour profiter d’un bras de levier.
Mais du coup, raconte-nous comment tu t’es lancé concrètement, étape par étape de l’idée à la première fois, et surtout en plus de ton job existant?
Je me suis lancé par un pur hasard dans cette activité et sans calculs. L’initiateur du contact et de la proposition de job étant la personne qui m’a démarché sur Linkedin.
Etant bien occupé, ma seule limite était de ne pas empiéter sur ma vie familiale. En semaine, les journées sont déjà très complètes et il est difficile de concilier vie de famille et vie professionnelle. Je ne voulais pas créer encore plus de contraintes en semaine.
Du coup on s’est entendu pour travailler le samedi matin. C’est bien accepté par la famille, et ça nous permet de finir en milieu de matinée pour ne pas trop empiéter sur le weekend non plus.
Je vois que tu es un lève-tôt comme moi :) Aussi, tu arrives à expliquer concrètement si tu as préparé un support de cours, si tu as regardé sur le net pour comment faire du coaching, ou ce genre de choses? Car je trouve intéressant de comprendre comment on peut se préparer pour une telle opportunité.
Au niveau de la mise en place des cours, j’ai la chance d’avoir maintenant l’expérience de mon métier. On avance pas à pas avec des séances scindées en deux parties.
La première partie est sous forme de séance de questions réponses par rapport à ses préoccupations actuelles et aux problèmes auxquels il fait face sur ses chantiers. Le but est de lui apporter des réponses sous forme de pistes à explorer pour essayer de régler les situations compliquées. Mais aussi de le rendre attentif sur les points qui peuvent être critique afin de lui éviter de mauvaises situations.
La seconde partie des séances est plus axées sur la théorie, avec l’apprentissage des bonnes méthodologies, mais aussi les nouvelles connaissances. Pour cela j’ai eu la chance lors de mes études d’avoir été très attentif et d’avoir conservé tout mes supports de cours. Je fait le tri et je m’en inspire pour créer un programme logique dans l’ordre des choses sur plusieurs séances.
Autre question très pragmatique, mais comment as-tu choisi le lieu pour ces séances, et comment as-tu pu réserver durant un week-end (i.e. c’était facile ou pas, et combien ça t’a coûté)?
Bonne question! Pour réaliser ces séances, je cherchais un endroit calme, facilement disponible, pas cher car c’est mon “élève” qui devait supporter le coût de la salle… J’ai pensé au début à des salles qui fleurissent un peu partout en ce moment dans les espaces co-working. Mais après réflexion, c’était trop de contraintes pour nous, car le prix et la disponibilité des salles étaient trop aléatoires.
Je me suis rabattu sur le Novotel de Bussigny; ils ont un super espace au rez-de-chaussée où j’avais déjà fait quelques séances de travail avec des clients autour d’un verre. L’environnement me paraissait calme et pratique pour plein de raisons (disponibilité car toujours ouvert, accès car proche d’une sortie d’autoroute, prix imbattable, et lieu agréable). Cela nous coûte quelques cafés et formules petit-déjeuner, et on est vraiment bien installés pour travailler. Jusqu’à 4-5 personnes c’est gérable. Au-delà il faudrait faire différemment.
Question de curiosité: tu as augmenté tes tarifs depuis que tu as commencé?
Non, les tarifs sont restés les mêmes et ne changerons pas. Je trouve que ça doit être juste pour tout le monde.
Et dans le futur, c’est quoi tes prochaines étapes avec ce projet perso (développement, arrêt car prend trop de temps, autre)?
Cela m’a ouvert les yeux sur d’autres compétences que l’on peut développer avec le temps sans forcément s’en rendre compte.
Il ne faut pas avoir peur de tester, il faut se lancer et ne pas hésiter.
Je vais continuer cette activité et pourquoi pas essayer de la développer. Il y a beaucoup de sujets à aborder… c’est un vaste monde!
J’aimerai aussi pourquoi pas rebondir sur l’aspect formation pour animer des ateliers destinés à des personnes qui ne sont pas du milieu du bâtiment mais qui veulent s’intéresser à acquérir un bien ou investir dans l’immobilier en Suisse. J’y réfléchi!
Excellent! Tiens-moi au courant, je pourrais faire passer l’info via ma newsletter car ça pourrait intéresser certaines personnes! Et encore merci à toi d’avoir été d’accord d’être le premier de cette série d’interview.
La dernière réponse de Mathieu comporte un point important que je souhaite mettre en exergue: “Cela m’a ouvert les yeux sur d’autres compétences que l’on peut développer avec le temps sans forcément s’en rendre compte.”
En développant de plus en plus mon blog, je suis tombé sur le motto d’une de mes sociétés favorites: “Teach everything you know”, qui veut dire en français “Enseigne tout ce que tu sais” 1. Le principe est que même si tu n’es pas dans le bâtiment comme Mathieu, tu es obligatoirement fort d’une expérience. Ton expérience. Que ce soit de la cuisine, de l’équitation, de l’informatique, de la décoration, ou encore de la plomberie. Peu importe le domaine, il en existe forcément un où tu as plus de connaissance que quelqu’un d’autre.
Si tu es vraiment sérieux avec l’idée de gagner plus d’argent que ton simple salaire actuel, voici ce que tu dois faire:
N’hésite pas à poser des questions à Mathieu dans les commentaires ci-dessous, je le notifierai dès qu’il y en a pour qu’il y réponde.
Enfin, si toi aussi tu es intéressé à participer dans cette série de “Comment gagner de l’argent en complément de salaire via un petit boulot en Suisse ?”, alors tu peux me contacter via l’email suivant: contact [at] mustachianpost.com
La société dont je parle n’est autre que ConvertKit (mon outil de newsletter favori — il est tellement bien pensé pour les blogueurs!), et le motto vient de son fondateur Nathan Barry qui l’explique bien dans cet article dédié (tu peux le traduire via l’outil de traduction Deepl — bien meilleur que Google Translate and co) ↩︎
“Hey Frugalisto, tu crois vraiment que notre cher MP va accepter ta proposition de posséder quatre cartes bancaires suisses dans son portefeuille ?!?”
“C’est clair ! Dois-je te rappeler, cher Minimalismo, que le cerveau de MP dont on a la responsabilité penche toujours du côté où il y a le plus de cashback et le moins de frais ?!”
“Je te l’accorde Frugalisto, mais sois un peu sérieux pour une fois ! Quatre cartes ! Je suis sûr que son côté minimaliste va prendre le dessus et que je vais te battre cette fois !”
“On parie quoi ?”
“Une année de cashback de la Cumulus Mastercard de MP !”
“Deal :) On se revoit à la fin de l’article. Prépare ta carte de crédit suisse l’ami !”
Le dialogue ci-dessus s’est déroulé dans mon cerveau quand j’ai lu que Revolut annonçait des nouveaux frais dès le 12 août 2020, puis que Neon annonçait un nouveau partenariat avec Wise, anciennement TransferWise fin juin, et que Zak expliquait tout début juillet sa volonté de concurrencer Neon au sujet des frais sur les paiements à l’étranger.
Je ne pensais pas ré-écrire un article comparatif de carte de crédit en Suisse en 2020, mais uniquement mettre à jour celui de 2019 en expliquant que je conservais la même stratégie suivante:
C’était sans compter sur le COVID-19 qui a poussé Revolut dans ses retranchements financiers vu qu’ils font une majeure partie de leur cashflow via les gens qui voyagent. Sauf que, COVID oblige, les gens ne voyagent plus. Et du coup, Revolut doit trouver des solutions pour rester (devenir ?) rentable.
Revolut a donc annoncé qu’à partir du 12.08.2020, les opérations de change gratuites seraient plafonnées à CHF 1'250 par mois, au lieu d’environ CHF 6'000 par mois auparavant.
Autant pour quelqu’un qui reste en Suisse toute l’année, et commande juste de temps à autre en USD ou EUR sur internet, ça ne va pas changer grand chose. Mais autant pour nous, la famille MP, qui baroudons souvent en Europe pour les vacances ou le business immobilier (sans parler de nos voyages outre-Atlantique), ça change pas mal la donne. Car clairement, on risque de dépasser la limite des opérations en monnaie étrangère de CHF 1'250 au moins une ou deux fois par année.
C’est un problème car au-dessus de cette limite, Revolut ajoute des frais supplémentaires de 0.5% du montant de la transaction.
Nos amis de Monito.com (site de comparatif des services de transfert d’argent international, made in Switzerland s’il te plaît, à Lausanne qui plus est) résume bien la situation avec cette infographie qui parle d’elle même lorsque tu dépenses plus de CHF 1'250 en devise étrangère:
À ces changements de frais de Revolut sont venus s’ajouter le partenariat entre Neon et Wise, anciennement TransferWise, et la suppression des frais sur les transactions étrangères chez Zak.
Du coup, j’ai dû remettre à jour ma stratégie de cartes de crédit suisses pour 2020.
J’ai longuement hésité entre deux stratégies de cartes de crédit suisses: la stratégie frugale ou bien la stratégie minimaliste.
Avant de te les présenter, je rappelle rapidement mes critères de choix de carte de crédit pour un Mustachian suisse. Car certains nouveaux lecteurs ne sont peut-être pas encore au clair. En 6 points, la meilleure carte de crédit Suisse pour moi doit:
Pour rappel, j’optimise ma stratégie de cartes de crédit suisses car comparé à tout suisse lambda qui possède une carte de crédit d’une de ces “grandes banques”, ça me permet d’économiser sur les frais annuels (autour de CHF 100-150/année), sur les frais de transaction en devise étrangère et de majoration du taux de change (environ CHF 400/année pour nous qui en avons beaucoup!). Et je ne te parle même pas de CHF 200-300/an que je gagne en sus en cashback. Donc l’impact de ma stratégie se monte au plus haut à CHF 850/an de plus dans ma poche, soit CHF 12'574 par décennie.
Voyons donc quelles sont les deux stratégies de cartes de crédit suisses que je recommande.
À partir du 12.08.2020, date à laquelle Revolut introduira ses nouveaux frais, la stratégie optimale pour gagner un maximum de cashback en CHF et pour payer le moins de frais bancaires est:
Pour t’illustrer à quoi ça ressemble sur chaque plateforme, voici quelques captures d’écran concrètres:
Recharge en CHF de ma carte Revolut depuis ma carte Cumulus Mastercard (N.B. ces top-ups ne génèrent plus de cashback côté Cumulus si jamais, donc utilise bien ta carte de crédit Cumulus Mastercard pour tes dépenses CHF, et non ta Revolut):
Un portefeuille par devise sur mon compte Revolut:
C’est donc la société Wise, anciennement TransferWise qui fait son entrée dans le classement des meilleures carte de crédit suisses.
Cette dernière est bien connue des Mustachians suisses car avant que Revolut ne propose un IBAN suisse, on se servait de Wise, anciennement TransferWise (qui propose un IBAN suisse) pour recharger son compte Revolut à moindre coûts comparé à un transfert dispendieux en direct entre une banque suisse et l’IBAN étranger de Revolut.
Voici une vidéo explicative du service de Wise, anciennement TransferWise (en anglais):
La question que tu te poses peut-être, c’est de savoir pourquoi je n’utilise pas Zak ou Neon à place de Revolut et Wise, anciennement TransferWise pour avoir moins de cartes à gérer ?
Comme tu peux le voir sur le graphe, il n’y a pas photo vis-à-vis de Revolut jusqu’à CHF 1'250. Mais la question se pose effectivement pour tout montant au-dessus.
La réponse se trouve le taux de change qui est utilisé par Wise, anciennement TransferWise, Zak, et Neon. Car le diable se cache dans les détails: chacun utilise un taux de change qui lui est propre.
Wise, anciennement TransferWise utilise le taux de change en temps réel comme celui que tu trouves sur Google quand tu recherches le taux de change EUR-CHF par exemple. Et ils ajoutent à ce dernier des frais minimes et affichés de manière transparente sur leur app et site. C’est donc comme si tu effectuais une opération de change en live sur ton compte de courtage Interactive Brokers.
Quant à Zak et Neon, ces deux derniers utilisent un taux de change fixé une fois par jour qui est en moyenne un peu plus élevé que le taux de change en live (afin de couvrir le risque d’une fluctuation énorme entre deux journées):
Pour te donner un exemple très concret qui prouve que Wise, anciennement TransferWise est la meilleure option, j’ai simulé un paiement de 100 euros dont voici le résultat en CHF:
Comme tu peux constater, Wise, anciennement TransferWise est le moins cher puisqu’il suit le taux de change en direct, suivi par le taux de change Mastercard utilisé par Neon, puis après par le taux de change de Cornèr Banque utilisé par Zak.
Passons maintenant à la stratégie minimaliste de cartes de crédit suisses en 2020.
Si ton côté de cerveau Minimalismo est plus fort que ton côté Frugalisto, alors tu préfèreras nettement n’avoir qu’une seule carte de crédit suisse dans ton portefeuille plutôt que quatre (voire même zéro avec la carte virtuelle de Zak), et ce même si tu dois y perdre entre CHF 200 et CHF 300 de cashback par année et payer un taux de change un poil plus élevé que nécessaire (sachant que Neon semble plus avantageux que Zak selon mes tests).
Ta solution sera donc d’opter soit pour la carte prépayée virtuelle Visa de Zak ou pour la carte Mastercard de la banque mobile Neon dépendant quelle banque suisse tu as choisie (voir mon analyse complète de ces deux banques ici).
Effectivement, dans les deux cas:
(Rappel pour les nouveaux lecteurs: je t’ai négocié respectivement CHF 25 (Zak) et CHF 10 (Neon) de cash de bienvenue si tu suis ma procédure pour l’ouverture de ton compte chez ces néobanques)
Attention néanmoins avant de te laisser convaincre par Minimalismo. Car il te faut choisir en toute connaissance de cause, à savoir qu’avec cette stratégie minimaliste:
Une courte note aussi sur le fait que Neon propose un service d’envoi d’argent à l’étranger dans d’autres devises en se basant sur Wise, anciennement TransferWise. C’est très pratique pour le minimaliste que tu es, mais sache qu’ils ajoutent 0.4% de “frais de commodité” (et ils ont raison car c’est très pratique et en plus ils ne s’en cachent pas du tout comparé à d’autres institutions financières, mais ce n’est pas assez Mustachian pour moi).
La meilleure stratégie de carte de crédit en Suisse pour un Mustachian est donc claire: c’est la stratégie frugale qui l’emporte en 2020.
“Hey Minimalismo, tu vas où ? Reviens voir là, tu me dois CHF 300 ! Je te l’avais bien dit que je ferais pencher le cerveau de MP de mon côté !”
Si jamais tu ne possèdes pas encore tous les comptes et cartes de crédit listées dans ma stratégie, alors tu peux utiliser les liens ci-dessous qui permettront au blog de gagner une petite commission sans que ça ne change rien pour toi (tu y gagneras même quelques CHF selon les offres en cours). Je t’en remercie d’avance.
Et toi, tu utilise quelle stratégie de carte de crédit suisse en 2020? (n’hésite pas à me dire via les commentaires ci-dessous si j’ai mal calculé quelque chose aussi!).
1. Carte Maestro Zak Bank Cler
2. Carte de crédit Cumulus Mastercard
(assure-toi bien de suivre le lien ci-dessus si tu veux obtenir le bonus en points Cumulus associé, et une fois sur le formulaire ne change pas de page sinon leur système semble assez capricieux… :))
3. Carte Revolut
4. Carte de débit multi-devises Wise, anciennement TransferWise
]]>Je me retrouve depuis quelques mois à avoir trop de choses en parallèle avec le blog et mes 3 autres “Projets MP” en parallèle (on y vient dans une seconde). Du coup, comme à l’époque avec la traduction complète du blog en français, j’ai pris du recul les deux week-ends passés afin d’admettre que je ne pouvais pas tout faire et qu’il fallait prioriser. J’ai reparcouru certaines pages d’un de mes livres fétiches “The One Thing” (dont la leçon numéro 4 tout particulièrement), ce qui m’a aidé à savoir comment j’allais revenir à un mode plus zen et soutenable sur le long terme.
Si je te raconte tout ça, c’est pour pas que tu paniques en voyant moins d’activité sur le blog jusqu’à septembre. Car c’est ce qui va se passer, et ça sera tout à fait normal. Non je ne serais pas mort ni n’aurais chopé le COVID (en tout cas je n’espère pas ^^!).
Donc concrètement, attends-toi à :
“OK cool MP, tu vas moins être là, soit. Mais du coup, tu vas faire quoi de tout ce temps libre?! La plage en Thaïlande? Le Grand Tour de Suisse? Ou bien tu voyais autre chose de plus studieux quand tu disais ‘Projets MP’?”
Ah, si seulement! Je rêve du Grand Tour de Suisse! Mais ça ne sera pas pour cet été. Et encore moins la plage en Thaïlande…
Cet été sera beaucoup plus studieux en effet. Car bien que le blog soit mon projet le plus passionnant, ça ne devrait pas me rajouter du stress, mais au contraire rester du plaisir. Donc je me suis dit: “Mets en pause ton bébé, et focus à fond cet été sur ces trois projets comme ça, à la rentrée tu reprends le train-train quotidien que tu aimes tant de publier des blogposts.”
Sans plus attendre, et sans grande surprise pour le premier, voici les trois projets qui vont être mon “One Thing” l’un après l’autre durant ces deux-trois prochains mois.
Initialement, j’ai décidé de me lancer dans l’écriture de mon bouquin “Libre à 40 ans, en Suisse” pour deux raisons majeures: la première est égoïste et n’est autre que ma passion pour l’écriture, et la seconde est l’altruisme qui me motive à faire que tout un chacun vive plus librement et plus frugalement autant pour son bien-être que celui du monde qui l’entoure.
J’ai commencé l’écriture des premières pages en janvier dernier avec pour objectif de terminer une première version en automne, et d’enchaîner avec la relecture, l’édition, et la publication d’ici la fin de l’année. À raison de 3-4h par semaine au début, puis 7-8h plus récemment, j’ai pu voir le travail titanesque que ça représentait. Du coup, comme j’aimerais viser une publication pour la fin de l’année ou au plus tard tout début 2021, je vais faire de mon livre mon premier “One Thing” cet été.
Actuellement, comme les supporters de mon “kickstarter” le savent, j’ai terminé d’écrire le chapitre 5 en français, et suis actuellement sur le chapitre 6. La traduction anglaise suit son cours avec le chapitre 3 qui a été envoyé en avant-première aux supporters anglophones de la première heure. Pour le moment, la demande était trop faible pour l’allemand pour que je paie une traduction pour la v1. Mais une fois le tout finalisé, il est clair que le livre sortira dans les trois langues du blog, à savoir français, anglais, et allemand.
En tout cas, je ne regrette pas de m’être lancé dans cette aventure parallèle au blog car un des supporters du projet — salut JC! — qui a donc payé plus que le prix standard d’un bouquin a déjà bénéficié d’un ROI de dingue — 2'100%!!! — avec CHF 931.35 d’économies réalisées. Par année! Soit CHF 12'881 dans sa poche chaque décennie à venir :) Rien que pour ça, ça valait le coup!
Donc voilà, mon objectif #1 pour cet été: terminer la v1 du livre au plus tard le lundi 31 août 2020.
Ça c’est la grosse nouvelle pour moi. C’est un rêve que je pensais réservé aux autres qui savent générer suffisamment de cash pour que ça vaille la peine de monter une société. Et bien je suis en train de casser ce plafond de verre, et ai décidé de faire partie “des autres”.
Pour ceux avec qui je n’en aurais pas encore discuté via email ou sur Patreon, l’histoire c’est que mon hobby de blog (incluant aussi le coaching et le livre) va me rapporter plus que CHF 2'300 en 2020. Et qui dit plus de ce montant, dit que tout ce qui est au-dessus doit être déclaré aux impôts pour ne pas être considéré comme du travail au noir. Après avoir évalué l’option de la raison individuelle et de la Sàrl, c’est cette dernière qui l’a emporté pour des raisons légales et de fiscalité. Ça va donner lieu à une chouette série d’articles sur comment créer son entreprise en Suisse, quelle forme juridique choisir entre raison individuelle et Sàrl, et bien d’autres subtilités.
Mais avant que je ne puisse en parler, il faut que j’aille au bout des démarches administratives pour savoir de quoi je parle, à savoir:
Ah oui, et un dernier détail. Tu demandes peut-être “Mais pourquoi il n’a pas encore créé son entreprise s’il sait qu’il a déjà dépassé la limite des CHF 2'300 légaux?!”, et c’est une bonne question. La réponse est toute simple: jusqu’à mai dernier, je pensais tout faire en raison individuelle pour rester simple. Mais j’ai appris pas mal de choses qui m’ont fait changé d’avis. Néanmoins, pour créer une Sàrl en Suisse, il faut apporter CHF 20'000 de capital initial — qu’on peut retirer rapidement après pour couvrir des dépenses, mais bon il faut quand même les sortir à un moment. Et comme j’investis toutes nos économies mensuellement, qui plus est avec les dernières soldes en bourse de mars, et bien je ne les avais tout simplement pas. Ou plutôt, je les avais mais ils constituaient notre réserve en cas de coup dur ou pour les prochaines factures à venir. Voilà, maintenant tu sais tout :)
Objectif #2 pour cet été: créer mon entreprise en Suisse d’ici au lundi 31.08.2020!
Si la règle des 4% (aka méthode des 25x tes dépenses annuelles) pour calculer ton montant FIRE est trop imprécise pour toi car elle se base sur des approximations et repose trop sur des données US, alors sache qu’on est deux!
C’est ce qui m’a poussé à faire détailler et certifier ma planification FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) suisse par un conseiller financier professionnel en 2015, en prenant en compte nos spécicités helvétiques tels les impôts, le système de retraite en Suisse (LPP, pilier 3a, etc.), mon hypothèque, et bien d’autres choses.
Et c’est donc comme ça que je suis arrivé à mon montant FIRE cible avec exactitude, à savoir CHF 2'156'000, ainsi qu’à la date précise à laquelle je pourrais prendre ma retraite précoce en Suisse.
Ça fait donc 5 ans que je bosse en parallèle du blog pour trouver une solution me permettant de proposer ce produit moi-même aux lecteurs du blog. Mais à un coût divisé au moins par deux voire trois. Et le tout certifié par quelqu’un possédant un brevet fédéral suisse de planificateur financier.
Comme je n’ai pas encore la vidéo de présentation, je te l’explique le processus ci-dessous:
Afin de rester raisonnable avec mon emploi du temps (et de profiter la moindre de nos vacances en famille), je me suis fixé l’objectif #3 suivant: tester de A-Z en condition réelle le projet pilote avec un lecteur intéressé afin qu’il reçoive sa planification FIRE suisse certifiée avant le lundi 31.08.2020.
En plus d’écrire ce blogpost pour ne pas que tu t’inquiètes pour moi (genre le mec qui ne se prend pas pour le centre du monde déjà!), mon but est aussi de m’engager auprès de toi pour que tu me ping si tu me vois écrire plein de blogposts alors que la liste de tâches ci-dessous ne bouge pas :)
Donc, au cas où tu t’ennuies cet été sur la plage du lac de Zürich, de Neuchâtel, des Quatres-Cantons, ou du Léman, je t’ai préparé ma check-list estivale que je tiendrais à jour au fur et à mesure de ma progression. Ne me remercie pas, c’est cadeau :D
✅ Introduction
✅ Chapitre 1: Arrêter de travailler à 40 ans en Suisse
✅ Chapitre 2: Faire face aux rabat-joies
✅ Chapitre 3: Crée ta future vie
✅ Chapitre 4: Économiser sur les petites choses
✅ Chapitre 5: Les économies impactantes
✅ Chapitre 6: Le club des trois
✅ Chapitre 7: Accrois tes revenus le plus possible
✅ Chapitre 8: Investir, ou comment les billets copulent
✅ Chapitre 9: Fais travailler l’argent de ta retraite aussi
✅ Chapitre 10: Prépare ta vie après la retraite
✅ Conclusion
☐ Appendix — Trucs utiles
Et idem pour la traduction anglaise:
✅ Introduction
✅ Chapter 1: Stop to work by 40 in Switzerland
✅ Chapter 2: Coping with naysayers
✅ Chapter 3: Create your future life
✅ Chapter 4: Save on the small things
✅ Chapter 5: Impactful savings
✅ Chapter 6: The Big Three
✅ Chapter 7: Earn the more you can
✅ Chapter 8: Invest, or how money notes have sex
✅ Chapter 9: Put your retirement money at work too
✅ Chapter 10: Prepare your post-work life
✅ Conclusion
☐ Appendix — Useful stuff
✅ Trouver la banque suisse la moins chère pour le compte de consignation de capital (i.e. compte pour fonder une société) pour y stocker les CHF 20'000 jusqu’à signature chez le notaire
✅ Trouver la banque suisse la moins chère pour professionnels (potentiellement différente de celle du point ci-dessus)
✅ Avoir les CHF 20'000 de capital initial nécessaire à la création d’une Sàrl + les CHF 2'000 de frais de notaire et de registre du commerce suisse
✅ Envoyer les CHF 20'000 sur le compte bancaire de consignation
✅ Signature de l’acte de constitution de la Sàrl chez le notaire
✅ Déposer l’acte au registre du commerce suisse
✅ Faire transférer les CHF 20'000 du compte de consignation au compte bancaire professionnel choisi, puis demander la clôture du compte de consignation pour société en formation
✅ Envoyer le mail de présentation détaillée du premier produit “By MP” à une dizaine de lecteurs de longue date ainsi qu’aux mécènes du blog
✅ Voir si un lecteur manifeste son intérêt
☐ Récupérer toutes ses informations
☐ Lancer le processus
☐ Envoyer le résultat de planification FIRE (et se faire une petite vidéoconf pour voir s’il a le même sourire que moi en 2015 devant tant de précision suisse!)
Sur ce, il ne me reste plus qu’à te souhaiter un très bel été et de prendre soin de toi et ta famille. On se parle via email et/ou les commentaires de temps en temps, et on se retrouve au plus tard en septembre avec des nouveaux blogposts.
Et toi, été studieux ou relax en prévision?
PS: avec le succès que le “kickstarter” pour mon livre a eu ce printemps, j’ai ré-ouvert 5 places pour chaque palier (15 places au total). Si tu es intéressé(e), il te suffit de m’écrire avec le sujet “Livre MP kickstarter” pour que ton message passe en priorité dans ma boite mail. Premier arrivé, premier servi!
]]>Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
Aussi, suite aux questions de certains lecteurs, je précise que les chiffres vert ou rouge ci-dessous correspondent à l’évolution relative par rapport au mois précédent, et non des montants absolus du mois en cours.
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 3'349.50) : Comme au mois d’avril, le confinement dû au coronavirus a réduit nos dépenses au niveau de la garde et des activités des enfants, ainsi que pour nos frais de transports professionnels. Vive le télé-travail je dis !
Concernant les dépenses inhabituelles :
Concernant les rentrées d’argent :
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 9'593.30) : Ça fait toujours plaisir de voir ce chiffre en hausse. Comme les mécènes du blog l’ont su en live : on a racheté pour plus de CHF 4'000 d’ETFs VT en début de mois quand il était encore en dessous de 70 dollars US (et non je n’ai pas spécifiquement timer le marché, c’est juste que j’avais le cash flow en banque). Et j’ai aussi acheté quelques actions de Berkshire Hathaway (classe B) sur un principe “value investing” en sachant que le prix auquel je les ai payées était moins cher que celui payé par Warren Buffet en fin d’année 2019 lorsq’il en a racheté à la pelle. Qu’on soit clair, c’était plus pour le fun d’avoir un bout de Berkshire que pour la diversification ou la plus-value sur le long terme (bien que j’y crois).
J’espère que de ton côté tu tiens le coup et suit ta DPI à la lettre en continuant d’investir régulièrement, même en ces temps de forte fluctuation, et que tu n’essaies pas de rentrer/sortir en jouant au plus malin !
INVESTISSEMENTS P2P (-CHF 195.93) : Comme expliqué en détail dans cet article de mars dernier, je sors mes billes du P2P. Mon compte Iban Wallet est fermé tant que je n’aurais pas la certitude que ce n’est pas un système de Ponzi. Et concernant Mintos que je stoppe aussi, je pense qu’ils ont trop écouté Alain Berset car leur soi-disant compte “Invest & Access” semble suivre le précepte du COVID-19 : “Il faut agir aussi vite que possible, mais aussi lentement que nécessaire.” Au moment où j’écris ces lignes, il me reste encore 200€ de bloqués à retirer.
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (-CHF 46.74) : “Ça va ça vient” comme dit la chanson. Je continue de tenir un rapport de mon expérimentation crytpo-monnaies au cas où ça monte d’un ou deux millions dans dix ans. On peut toujours rêver ^^
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20) : Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (n/a) : RAS car je fais mon versement unique en début d’année (y’a que Mme MP qui a la chance d’être chez VIAC… mon 3ème pilier étant un des gages pour notre hypothèque), et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 3'000.34) : Comme annoncé au mois d’avril, voilà l’effet post-COVID avec quasiment CHF 2'500 de plus-value en sus des CHF 568 qu’on verse chaque mois.
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a payé en cash lors de l’achat de notre chez-nous).
INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN SUISSE (n/a) : Pour rappel les 30kCHF investis ici sont une participation à un projet immobilier suisse (i.e. pas en mon nom propre). J’envisage toujours d’en retirer 55% de rendement annualisé. Mais, potentiellement, toute cette histoire va prendre une bien plus grande ampleur que prévue niveau taille de projet. J’en saurais plus courant de l’été, mais ça ne sera que du positif si ça se fait !
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 698.58) : La magie de l’investissement immobilier : le prêt se rembourse “tout seul” grâce aux loyers.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 543.00) : Le cash-flow continue d’être positif en attendant les impôts. J’attends toujours mes accès pour faire ma déclaration d’impôts en ligne, mais bon, on parle du gouvernement français hein :D
En terme d’indépendance financière, on est à 21% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 462'104.07 de fortune nette.
Ce qui nous donne visuellement ça :
Au final, on a terminé avec un taux d’épargne de 57% pour mai 2020. On se dirige toujours vers une très bonne cuvée pour 2020 pour le moment. Mais on n’est qu’au premier semestre. Donc on reste concentrés et on optimise nos revenus et dépenses pour creuser au maximum l’écart entre les deux.
Et toi, tu étais à combien de fortune nette et taux d’épargne en mai ?
PS 1 : si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
PS 2 : j’ai ajouté un nouveau “bonus” pour les mécènes du blog. Depuis février 2020, je publie une notification live de mes achats/vente en bourse et autres investissements (traduite en trois langues comme le blog — i.e. FR, DE, et EN). Qu’on soit clair, je suis une méthodologie d’investissement assez passive avec des ETFs divulgués sur mon blog, donc tu ne vas rien apprendre de transcendant. Mais si ça peut te motiver à investir régulièrement et de manière disciplinée, alors j’aurai réussi mon pari.
]]>Après avoir lu l’histoire de Sébastien et sa famille, je me suis dit que si pour quelconque raison le blog devait s’arrêter, ça serait OK. Tout ce temps passé aurait valu le coup. Car mes articles auraient eu l’effet escompté d’apporter de la vraie valeur à au moins un lecteur.
Je te laisse donc découvrir comment Sébastien est passé d’une situation d’endettement dangereuse, à pouvoir se projeter dans 15 ans avec un million de CHF sur son compte en banque !
Sébastien : Alors, ma vie avant Mustachian Post, c’était celle d’un jeune homme insouciant, qui n’avait aucune conscience de l’argent. Mes parents ont toujours été des bosseurs, enfants de paysans et d’ouvriers, ils se sont démenés pour avoir une vie meilleure. Devenus propriétaires d’un petit appartement en France à 30 ans, ils ont su gérer leur capital et profiter des opportunités pour être, aujourd’hui, propriétaire d’une belle maison en Suisse.
Le revers de la médaille, c’est qu’ils ont tout fait pour que leurs enfants ne manque de rien et profitent de tout. Avant mes 15 ans, j’avais déjà passé une semaine à New-York, deux dans les Caraïbes, sans compter les voyages à Londres, et un peu partout en France et en Espagne. Ce qui fait que je me suis habitué à un certain train de vie.
Du coup, je dépensais tellement sans compter que j’aurais pu ouvrir un parc à dinosaures, et j’avais déjà des dettes avant d’avoir mon propre appartement. Devenir propriétaire, c’était carrément de l’ordre de l’impossible dans mon esprit.
Sans compter que je ne négociais jamais mon salaire. Me contentant toujours du minimum syndical, tant que ça permettait de payer mes dépenses vitales…
Ensuite, j’ai pris mon indépendance. Premier loyer, assurances, première moto, assurance, première voiture, assurance, j’ai commencé à faire attention un minimum pour payer ces nouvelles charges. Mais sans jamais faire la moindre économie. L’argent me brulaient littéralement les doigts. À un point tel que l’argent que mes parents me laissaient “en héritage” disparaissait dans l’année.
J’ai claqué comme ça près de CHF 35'000 en deux ans… sûrement pas loin des CHF 100'000 en une décennie.
Et puis, j’ai rencontré ma femme. Au début, je voulais l’impressionner, donc ça n’a pas aider. Ensuite, on a emménagé ensemble. Refaire la déco, rajouter des meubles, etc.
Puis elle est tombée enceinte. Un lit pour le bébé, une table à langer, une poussette, un berceau, des biberons et des tétines (aujourd’hui, j’en aurais des choses à raconter pour faire des économies quand on devient parents en Suisse !). On a déménagé pour un appartement plus grand. Bébé est arrivé. On s’est marié dans la foulée. Au début, avec deux salaires, on se débrouillait.
Et puis Madame a arrêté de travailler pour s’occuper de notre enfant. Au même moment, je faisais un burn-out au travail et j’ai fini par démissioner. C’est à peu prêt par là que les ennuis ont commencé. C’était en milieu d’année 2018.
J’avais à peine un salaire d’avance sur mon compte, qui a bravement résisté deux mois avec l’aide des allocations chômage. Ensuite, ce sont les cartes de crédits qui ont été épuisées. C’est quand on s’est retrouver à devoir rationner les pâtes pour acheter le lait du bébé que j’ai commencé à ouvrir les yeux.
Après avoir retrouvé un travail, on a passé presque six mois à éponger le solde négatif de mon compte courant. Pendant huit mois de plus, on n’a pas réussi à avoir plus de CHF 1'000 de disponible. Nous avons pu faire geler nos futures primes d’assurance maladie, et obtenu un arrangement de paiement pour les autres.
J’ai commencé à faire un tableur Excel de nos gains et dépenses, d’abord par mois, puis carrément par semaine. En décembre 2019, la situation semblait être redevenu stable.
C’est quand on s’est retrouvés à devoir rationner les pâtes pour acheter le lait du bébé que j’ai commencé à ouvrir les yeux.Sébastien
Mais nos dépenses étaient encore beaucoup trop élevées, donc mon premier reflexe, ça a été… de gagner plus d’argent ! Logique ! Donc j’ai commencé à chercher des astuces sur internet… “Devenir riche grâce à Youtube”… “Gagner 5'000€ par heure”… Après avoir épluché les arnaques, j’ai fini par tomber sur des domaines un peu plus sérieux, comme le trading et la bourse. Après m’être bien renseigné sur ce domaine, j’étais prêt à sauter le pas. Je me suis donc demandé quel courtier choisir en Suisse.
C’est en posant cette question à Google que je suis tombé sur ton blog “Mustachian Post”.
Tout d’abord, j’ai été un peu déçu de n’y trouver que des astuces pour dépenser moins… alors que je voulais gagner plus. Et puis, d’articles en articles, j’ai commencé à comprendre.
J’ai vu combien me coûtait mon attachement irrationnel à un opérateur téléphonique, juste parce que 25 ans plus tôt, la concurrence n’était pas au top. J’ai calculé combien j’aurais pu économiser en comparant les assurances. J’ai découvert les coûts “cachés” de mon compte postal et des mes cartes de crédits.
Ça a été une révélation !
J’ai repris mon tableur Excel et j’ai tout passé en revu, point par point. Et j’ai cherché, comparé, étudié pour chaque catégorie de dépenses.
D’ailleurs, parlons chiffres concrètement avec notre nouvelle situation aujourd’hui.
Avant, je payais CHF 160 pour le mobile et Internet chez Swisscom. Madame c’était CHF 60 pour son mobile aussi chez Swisscom (les moins de 30 ans ont de la chance…).
Nous avons résilié Internet, et stoppé l’abonnement mobile de Madame pour qu’elle passe à une offre de Salt (CHF 35 d‘économies par mois). J’ai pris Internet chez Sunrise (j’ai bien essayé le coup du modem 4G, mais c’était totalement instable et un débit digne des premiers modem 56K). Ce qui nous a fait CHF 25 d’économies par mois en sus. Quand mon contrat mobile sera arrivé à échéance, je passerais chez Salt, pour payer CHF 60 au maximum (CHF 20 d’économies supplémentaires, et encore plus s’il y a une offre à ce moment là).
En ce qui concerne les courses, avant, nous faisions des courses pratiquement tout les deux jours, nous avions toujours des plats pré-cuisinés, des pizza et des salades toutes prêtes. Aujourd’hui, nous faisons beaucoup plus attention à nos dépenses courantes en faisant à manger nous-même. Et on va en courses une seule fois par semaine maintenant, ce qui nous force à anticiper et s’organiser. Résultat : CHF 500 d’économies par mois !
Nous avons aussi découvert que notre situation nous donne droit à divers aides sociales, notamment pour diminuer les primes d’assurances maladie. Même si ça a pris 6 mois pour se concrétiser, ça nous offre CHF 300 d’économies supplémentaires par mois.
À l’heure où j’écris ces lignes (fin mai 2020), j’ai totalement changer ma vision de l’argent, des dépenses et des économies. Il nous reste environ CHF 10'000 de crédits à rembourser, mais c’est déjà planifié pour que tout soit réglé pour décembre de cette année. Et je m’impressionne moi-même d’être capable d’une telle chose.
Du coup j’ai prolongé mon tableur Excel jusqu’à l’année prochaine, pour voir comment on se débrouillerait sans ces contraintes. Sans gagner plus, juste en faisant attention, je prévois un taux d’épargne de 25% par mois. En gérant convenablement cet argent, et avec ma femme qui va reprendre un travail d’ici 5 à 6 ans, on pourrait avoir économisé un demi-million dans 10 ans à peine ! Et le million moins de 5 ans plus tard !
Et maintenant, on se prend même à rêver d’acheter voire même de construire notre maison, pour y élever nos enfants.
MP : Wow, ton histoire est incroyable Sébastien. Mais je pense qu’il faut qu’on creuse ça : “Aujourd’hui, j’en aurai des choses à raconter pour faire des économies quand on devient parents en Suisse !”. Car y’a plein de futurs parents parmi les lecteurs de la Team MP, donc s’ils peuvent aussi se servir de ton expérience sur ce point particulier, ça serait dommage de les en priver :)
**Sébastien : ** L’univers de la puériculture, surtout quand c’est le premier enfant, est un monde merveilleux, pleins de doutes, de questions, d’angoisses et d’improvisations. Ce mélange d’inconnu et d’émotions très fortes est un véritable piège que certaines grandes enseignes exploitent volontiers.
Nous avons fais nos premières courses dans deux magasins spécialisés dans la petite enfance (Bébé 2000 et Orchestra, pour ne pas les citer), où absolument tout ce qu’il faut pour s’occuper d’un bébé t’est littéralement jeté à la figure. Nous sommes donc ressorti avec une commode/table à langer, deux berceaux (un modulaire qui fait aussi lit d’enfant, et un autre qui s’accroche à coté du lit des parents), une poussette haut de gamme, des couvertures spéciales pour nourrissons, des biberons et des tétines de toutes les tailles, des jeux et tapis d’éveils à en tapisser le salon…
Bien plus tard, on s’est rendu compte que la moitié de ce qu’on avait acheté ne nous a jamais servi. Dans l’autre moitié, une bonne partie était parfaitement optionnel (le chauffe-biberon alors qu’on a un micro-onde…). Et enfin, le reste aurait pu être acheté d’occasion sans que ça pose problème, ou même ailleurs pour que ça coûte bien moins cher. Comme par exemple notre poussette qui nous a coûtée CHF 1'200… alors qu’on en trouve du même gabarit et avec les même options pour moins de CHF 300 chez Galaxus. La qualité est peut-être moins bonne, je n’en sais rien, mais même en l’achetant 3 fois, ça resterait moins cher.
On a heureusement su éviter quelques pièges, comme la machine Nestlé qui promettait des biberons ultra-facile à faire… pour CHF 2 par capsule. D’ailleurs, cette machine a été retiré de la vente 6 mois plus tard.
En bref, même quand c’est pour son propre enfant, il faut prendre le temps de se demander si on en a vraiment besoin et si on ne peut pas trouver moins cher ailleurs.
MP : Ça me rappelle beaucoup de choses lors de la naissance de notre premier enfant MP… Merci pour le partage !
J’ai une autre question qui me taraude : est-ce que tu penses que d’avoir “touché le fond” va faire que vous n’allez jamais avoir de problèmes d’argent à nouveau ? Ou bien vous avez quand même mis en place des garde-fous en particulier pour ça ?
Sébastien : Avoir touché le fond nous a fait prendre conscience qu’il est extrêmement facile de couler. Une maladie, un accident, des imprévus imprévisibles (c’est le cas de le dire !) peuvent arriver n’importe quand et tout chambouler. Nous avons décider de mettre en place deux garde-fous pour le moment :
A partir de l’année prochaine, je pourrai mettre en place notre plan d’épargne plus concretèment. J’ai déjà un compte VIAC d’ouvert, et j’ajouterai un compte chez DEGIRO, avec un objectif de 20% d’épargne minimum par mois au début.
MP : Félicitations pour ces garde-fous. Je pense que ça va clairement t’aider à conserver ton bateau financier à flots sur long terme.
Finalement, une dernière question pour l’égo : comment serait ta vie aujourd’hui si tu n’avais jamais découvert le blog ?
Sébastien : En étant optimiste, je me dis que j’aurais quand même fini par m’en sortir, mais plus tard, plus lentement. En étant honnête, je pense que j’aurais pu continuer encore longtemps à survivre de salaire en salaire, dépensant le moindre centime en trop chaque mois…
MP : Merci Sébastien pour ton témoignage. Je suis sûr qu’il va aider une partie des lecteurs du blog à voir comment se sortir des dettes, ainsi qu’éviter à une autre partie des lecteurs de ne pas tomber dans cette spirale infernale que tu as vécue. Je te souhaite tout de bon pour ton chemin vers le million de CHF !
Si tu souhaites toi aussi partager ton parcours inspirant avec les membres de la Team MP, envoie-moi un email à contact [at] mustachianpost.com
Note : un grand merci aux 6 nouveaux mécènes Soc, KP, Gordan, Sebastian, Daniel, et Jorge pour leur parrainage du blog via Patreon. Ca me fait vraiment plaisir, sincèrement.
]]>Comme tu le sais, faire fortune pour [devenir FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”)](https://www.mustachianpost.com/fr/blog/comment-calculer-retraite-anticipee-fire-aka-independance-financiere/) requiert de creuser le fossé entre revenus et dépenses pour augmenter ton taux d’épargne le plus possible.
C’est là que le frugalisme entre en scène pour t’aider à économiser un maximum via une optimisation constante de tes dépenses.
C’est pour ça que j’en parle autant sur ce blog.
Mais un fossé, ça a deux côtés.
D’une part il y a les dépenses, et d’autre part les revenus. Et j’ai un peu délaissé ces derniers jusqu’aujourd’hui.
La raison ?
J’avais peur que gagner plus d’argent me rende moins attentif à nos dépenses, et donc que ces dernières augmentent avec le temps… Mais je pense que mon muscle frugal est maintenant suffisamment fort après six ans de parcours FIRE pour ne pas me faire avoir par l’inflation du style de vie.
Car autant couper dans ses dépenses est une des meilleures manières d’atteindre l’indépendance financière tôt, autant ça a ses limites. Car tu ne peux pas dépenser moins de CHF 0 par exemple. En revanche, les revenus que tu peux gagner n’ont pas de limites, eux.
C’est pourquoi j’ai décidé de démarrer cette nouvelle série qui a pour but d’explorer tous les petits jobs possibles et inimaginables pour arrondir ses fin de mois.
Tout le monde a des opportunités d’avoir un complément de revenu. Tout le monde. Même toi qui lit ces lignes. Il suffit de les saisir. Réfléchis bien, il y a forcément plusieurs choses que tu sais faire mieux qu’un autre être humain sur cette Terre. Et c’est parmi toutes ces choses qu’un entrepreneur comme toi doit trouver sa niche où tu peux apporter de la valeur à ces gens, tout en étant rémunéré pour ça.
J’ai donc interviewé des lecteurs qui ont franchi le cap d’avoir un projet perso ou un second job afin de toucher un revenu complémentaire chaque fin de mois.
Mon objectif est simple : casser ce plafond de verre qui t’empêche de te lancer dans un travail d’appoint. Et ce, en t’inspirant via des cas concrets d’entrepreneurs suisses, qui sont membres de la Team MP, tout comme toi.
On va donc parler d’argent sans tabous. De cash. De comment se faire de l’argent. Et ce, en toute transparence pour que tu puisses t’en inspirer pour toi aussi te lancer dans une activité complémentaire.
Quand je dis “en toute transparence”, je parle évidemment des chiffres. Mais je parle aussi (et surtout) de comment dénicher de telles opportunités, et du temps qu’un tel revenu accessoire prend. Et comme on est sur un blog, tu pourras aussi y poser toutes tes questions additionnelles via les commentaires en mode zéro tabou !
Donc, si tu te demandes comment devenir riche, alors tu es au bon endroit. Mais va falloir te bouger et ça ne va pas être sans efforts ! Tu es un Mustachian après tout, non ? Car le jeu en vaut la chandelle.
La preuve est mathématique.
Si demain tu commences à gagner CHF 1'000/mois en sus, et que tu les investis à 7% de rendement sur les dix prochaines années, alors tu te retrouveras avec CHF 177'408 d’économies en plus dans une décennie. Et le truc avec les revenus accessoires, c’est qu’une fois que tu y as pris goût et que tu as compris que tu étais capable d’en générer, alors plus rien ne peut t’arrêter.
Et crois-moi, si des lecteurs du blog y sont parvenus, alors je ne vois pas pourquoi toi tu n’y arriverais pas. Il n’y a aucune raison.
Si tu fais déjà partie de ceux qui ont trouvé comment gagner de l’argent via un deuxième travail en plus de leur emploi actuel, alors ça m’intéresse de t’interviewer dans cette série d’articles. Que ce soit un travail à domicile, un travail en ligne, un job farfelu, un emploi qui te rapporte CHF 100, ou un qui te rapport CHF 10'000 en plus par mois, je prends tout tant que tu partages tous les détails avec les membres de la Team MP. Pour ce faire, contacte-moi à contact [at] mustachianpost.com
Alors tu es tombé sur le bon blog :)
Mon objectif personnel est d’arrêter de travailler à 40 ans en Suisse pour devenir indépendant financièrement.
Ce que tu vas lire ci-dessous s’applique tout aussi bien si tu souhaites arrêter de travailler pour de l’argent à 30 ans ou bien à 52 ans.
Mais reprenons l’histoire depuis le début.
En 2013, je cherchais un moyen de faire des économies pour qu’on achète notre chez-nous en Suisse avec Mme MP. En regardant sur l’internet mondial, j’ai vu que la première étape serait de faire un budget.
En tant que geek, j’ai donc cherché un outil de budget digital accessible depuis mon natel et laptop. C’est comme ça que j’ai découvert YNAB (aka “You Need A Budget”) qui nous a amené de CHF 50'000 à CHF 450'000 de fortune nette en 6 ans.
J’ai passé plusieurs soirées sur le forum de YNAB pour trouver comment économiser au maximum via toutes les astuces budget possibles et inimaginables.
Au détour de mes pérégrinations, je suis tombé sur un membre du forum qui disait :
“Cool ton projet immobilier. Moi de mon côté je cherche à économiser pour prendre ma retraite à 35 ans !”
“Heu, pardon ?!” fut ma première réaction.
En discutant plus longuement avec lui, il m’apprenait l’existence du mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”).
Ça a été un tournant dans ma vie. Si bien que depuis 2013, devenir FIRE est mon objectif de vie principal.
Dans l’idée, tu économises au maximum via un mode de vie Mustachian. Puis tu investis tout ce cash en bourse ou en immobilier. Et une fois que tu as atteint le montant nécessaire, tu vis sur les rendements de tes investissements pour le reste de tes jours.
Tentant n’est-ce pas ?
Si tu es comme moi à l’époque, i.e. que d’arrêter de devoir travailler pour de l’argent te botte bien, la pièce du puzzle qui te manque c’est :
“Mais comment je calcule le montant qu’il me faut pour être indépendant financièrement ? Et quid du calcul de ma date de retraite anticipée ?! Hein dis, MP !”
Par chance, des gens encore plus intelligents que moi (c’est dire leur niveau ! :D) ont planché sur le sujet.
Des professeurs de finance de l’Université de Trinity (San Antonio, Texas, États-Unis) ont analysé le sujet du taux de retrait dans la fortune de quelqu’un pendant sa retraite dans leur “Trinity Study” (“Étude de Trinity” en français).
Cette étude a été popularisée avec le mouvement FIRE, et est plus communément connue comme la “Règle des 4%” (de son vrai nom “Retirement Savings: Choosing a Withdrawal Rate That Is Sustainable”, par Philip L. Cooley, Carl M. Hubbard and Daniel T. Walz en 1998).
En résumé, cette “Trinity Study” explique que, statistiquement, ta fortune investie en bourse restera intacte — grâce au fait de la croissance régulière de la bourse — si tu ne consommes que ses rendements à hauteur de 4% du montant de cette dernière chaque année pour subvenir à tes besoins.
À noter que la l’étude de Trinity ne parle que de ta fortune investie. Elle ne prend pas en compte tout revenu de quelconque système de retraite suisse AVS/LPP que tu pourrais toucher plus tard.
Dans l’idée, toute ta fortune investie te rapporte dans les 6-8% annuellement. Tu soustrais à ça l’inflation de 2-3%, et tu vis avec les rendements de 3-4% restants.
Si on prend mon exemple :
Si comme moi tu n’es pas fan des calculs de pourcentage inversés, faisons une petite règle de trois (aka produit en croix) pour que tu puisses calculer le montant d’argent qu’il te faut pour ta propre indépendance financière.
Comme on a vu plus haut, si tu consommes 4% de ta fortune investie, cette dernière restera intouchée selon l’étude de Trinity.
Afin de pouvoir calculer ton montant FIRE, il nous suffit de faire le calcul suivant (je reprends avec mon exemple) :
Chiffres FIRE | Pourcentage |
---|---|
? | 100 |
86'240 | 4 |
Un simple produit en croix nous dit que pour obtenir la valeur du 100% de nos investissements, il suffit de faire :
? = 86'240 * 100/4
soit : ? = 86'240 x 25
et donc : ? = 2'156'000
La méthode des 25x signifie que pour calculer le montant de cash investis dont tu as besoin pour être indépendant financièrement, il te suffit de faire :
Montant FIRE = Dépenses annuelles x 25
Au moment où j’ai eu cette formule, mon objectif d’indépendance financière est devenu beaucoup plus concret. J’avais enfin un chiffre cible à atteindre pour devenir FIRE.
La question suivante qui m’est venue fut : “Dans combien d’années vais-je pouvoir atteindre ce montant ?!”
Dans la communauté FIRE, il y a un calculateur FIRE bien connu : le calculateur FIRE Networthify.
Ce dernier te permet de rentrer les informations suivantes :
Clique ensuite sur “Crunch the numbers” (i.e. “calculer mes chiffres” en français) et la magie du calculateur va te dire dans combien d’années tu peux prendre ta retraite anticipée :) Tu peux ensuite jouer avec les chiffres pour voir l’impact que plus d’économies aurait sur le nombre d’années qu’il te reste à bosser pour de l’argent.
Prenons deux exemples concrets :
Cela nous donne donc le tableau suivant :
En partant du même point de départ niveau revenus et fortune nette, les deux familles ne terminent pas à la même arrivée… :
Cette différence de 18 ans est énorme, surtout quand tu penses que c’est plein de petites optimisations qui créent ce fossé.
Une fois que tu as compris le mécanisme du calcul FIRE grâce à la règle des 4% et la méthode des 25x tes dépenses annuelles, tu comprends l’intérêt de calculer chaque mois ton taux d’épargne. Et de travailler à l’augmenter continuellement si tu souhaites atteindre ton indépendance financière le plus rapidement possible.
Pour te motiver, je te conseille d’ailleurs d’imprimer ce tableau “Nombre d’années jusqu’à la retraite / Taux d’épargne” et de l’accrocher à quelque part où tu ne pourras pas le manquer :
Taux d’épargne | Années jusqu’à la retraite |
---|---|
0% | 90 |
2% | 84.7 |
4% | 70.4 |
6% | 62 |
8% | 56 |
10% | 51.4 |
12% | 47.5 |
14% | 44.3 |
16% | 41.5 |
18% | 39 |
20% | 36.7 |
22% | 34.7 |
24% | 32.8 |
26% | 31.1 |
28% | 29.5 |
30% | 28 |
32% | 26.6 |
34% | 25.2 |
36% | 24 |
38% | 22.8 |
40% | 21.6 |
42% | 20.6 |
44% | 19.5 |
46% | 18.5 |
48% | 17.5 |
50% | 16.6 |
52% | 15.7 |
54% | 14.9 |
56% | 14 |
58% | 13.2 |
60% | 12.4 |
62% | 11.7 |
64% | 10.9 |
66% | 10.2 |
68% | 9.5 |
70% | 8.8 |
72% | 8.1 |
74% | 7.5 |
76% | 6.8 |
78% | 6.2 |
80% | 5.6 |
82% | 5 |
84% | 4.4 |
86% | 3.8 |
88% | 3.2 |
90% | 2.7 |
92% | 2.1 |
94% | 1.6 |
96% | 1 |
98% | 0.5 |
100% | 0 |
Je trouve ce tableau FIRE très inspirant. Il te permet de te rendre compte que c’est toi qui a ton futur entre tes mains. Que chaque dépense que tu décides d’optimiser ou de ne plus faire à un impact direct sur ton taux d’épargne, et donc sur combien d’années il te reste à travailler pour de l’argent.
J’entends déjà les médisants et trolls de l’Internet scander : “Ah mais non MP, la règle des 4% ne fonctionne pas ! C’est pas vrai ! Gnagnagna blablabla…”
Ma réponse ?
“Oui je sais mais, non, vous avez tort !”
Oui, je sais que la règle des 4% de la “Trinity Study” a été faite il y a quasi vingt ans, avec comme base de calcul 30 ans de retraite, et non pas 50-60 ans d’années passées à la retraite comme on l’envisage dans la communauté FIRE.
Comme mon copain blogueur The Poor Swiss l’a calculé récemment dans son article (ici, en anglais), il serait plus judicieux de prendre 3.5% de ta fortune investie totale comme montant sur lequel compter pour tes dépenses annuelles (i.e. ce qui transforme le multiplicateur de dépenses annuelles de x25 à x28.5).
Un autre collègue très réputé dans notre communauté FIRE suisse est le canadien Ben Félix. Dans sa dernière vidéo sur la règle des 4% du mouvement FIRE, il mentionne le papier de Vanguard qui recommande une approche plus pragmatique. À savoir d’adapter le pourcentage de dépenses du total d’un portefeuille entre 2.5% et 5% suivant comment le marché se porte. Et ce, dans le but d’éviter que la valeur du portefeuille diminue.
Quand je réponds “Mais non vous avez tort !” aux médisants, mon argumentation est la suivante :
La règle des 4% pour calculer ta date de FIRE est une bonne approximation.
Ce que je conseille c’est de ne pas trop se perdre dans des micro-calculs au dixième de pourcentage près. Et plutôt de mettre cette énergie à muscler ta frugalité, et à trouver des moyens pour augmenter des revenus régulièrement.
Afin de connaître quel montant de CHF tu as besoin pour devenir FIRE, il te suffit de multiplier par 25 le montant de tes dépenses annuelles.
Ensuite, tu peux calculer dans combien d’années tu peux prendre ta retraite anticipée en insérant tes chiffres dans le calculateur FIRE Networthify.
Afin de ne pas retirer que de l’inspiration de cet article, je te propose l’exercice suivant pour passer à l’action :
Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (-CHF 17'072.37) : Le COVID-19 a passablement aidé à limiter les dépenses imprévues. Ce fut au moins un avantage :)
On a néanmoins eu quelques sorties d’argent inhabituelles :
En ce qui concerne les rentrées d’argent, mis à part nos deux salaires et l’affiliation du blog, on a eu un bon mois d’avril de nouveau grâce à :
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 18'048.49) : Le creux de la chute de la crise du coronavirus semble être dernière nous. Les marchés sont repartis à la hausse et notre fortune aussi. J’ai continué de faire les soldes en ETF VT (comme je suis enfin assuré qu’on est OK au niveau de la convention US-Suisse en matière d’impôt sur les successions) ainsi qu’en investissements dans la valeur avec de nombreuses grosses décôtes surtout (et toujours) au Japon (toutes les infos sont dévoilées pour les mécènes du blog si jamais).
Je ne parle que peu de psychologie de l’investisseur sur le blog, et à tort. Je vais corriger le tir prochainement. En attendant, ce crash boursier du coronavirus aura été la première que j’ai vécue avec plus de CHF 150'000 d’investis en bourse. On est quand même descendu à CHF 103'000 au plus bas de la chute. Et, pas peu fier, je peux t’annoncer que ça ne m’a fait ni chaud ni froid (peut-être que ça sera différent le jour où je serais à deux doigts de prendre ma retraite anticipée). Je n’ai rien revendu. Au contraire, comme prévu, j’en ai profité pour faire les soldes. Et ça ne m’a pas empêcher de dormir une seul fois — mis à part pour me demander si je devrais attendre un jour ou deux au cas où le marché baisse encore ;)
Ça m’intéresse de savoir comment toi tu as réagis, et avec quels montants d’investis, donc n’hésite pas à laisser un commentaire avec ces infos.
INVESTISSEMENTS P2P (-CHF 512.97) : Comme indiqué dans mon article de mise à jour de fortune du mois de mars, j’arrête tout ce qui est investissements P2P. J’ai fermé mon compte Iban Wallet, et je sors mon cash de Mintos progressivement (aussi vite que possible, mais le programme “Invest & Access” n’est pas aussi instanté que son nom le suggère…).
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (-CHF 55.89) : Si tu veux quelque chose de volatile et d’imprévisible alors fonce dans les crypto-monnaies :D
Pour ma part, je continue de tenir un rapport de mon expérimentation crytpo-monnaies au cas où ça monte d’un ou deux millions dans dix ans. On peut toujours rêver ^^
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 1'325.00) : On a reçu la situation de prévoyance de Mme MP et surprise, il y avait CHF 1'000 de plus car mes estimations suite à son dernier changement de salaire étaient conservatrices :)
3ÈME PILIER MP (n/a) : RAS car je fais mon versement unique en début d’année (y’a que Mme MP qui a la chance d’être chez VIAC… mon 3ème pilier étant un des gages pour notre hypothèque), et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (-CHF 3'570.56) : Comme je rentre les infos VIAC en début de mois dans YNAB (i.e. début avril pour cet article), on voit encore l’effet COVID-19 sur notre 3a préféré. Mais c’est pas grave, on a continué à y versé les CHF 568 comme à l’accoutumée.
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a payé en cash lors de l’achat de notre chez-nous).
INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN SUISSE (+CHF 30'000) : Ça c’est la vase communicante de notre cash et trésorerie. Comme j’en ai déjà parlé sur le blog, je participe à un projet immobilier en Suisse très intéressant. J’attends que tout soit terminé pour le documenter entièrement.
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 701.05) : La magie de l’investissement immobilier : le prêt se rembourse “tout seul” grâce aux loyers.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (-CHF 67.65) : Petit soucis de chauffe-eau qu’on a dû remplacé dans l’un des appartements. Rien de méchant, surtout que pour le moment ça rentre dans nos frais d’entretien annuels budgétés.
En terme d’indépendance financière, on est à 21% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 444'206.97 de fortune nette.
Ce qui nous donne visuellement ça :
Au final, on a terminé avec un taux d’épargne de 75% pour avril 2020. On reste sur un très bon cru 2020 pour le moment. Mais on n’est qu’au premier semestre. Donc on reste concentrés et on optimise nos revenus et dépenses pour creuser au maximum l’écart entre les deux.
Et toi, tu étais à combien de fortune nette et taux d’épargne en avril ?
PS 1 : si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
PS 2 : j’ai ajouté un nouveau “bonus” pour les mécènes du blog. Depuis février, je publie une notification live de mes achats/vente en bourse et autres investissements (traduite en trois langues comme le blog — i.e. FR, DE, et EN). Qu’on soit clair, je suis une méthodologie d’investissement assez passive avec des ETFs divulgués sur mon blog, donc tu ne vas rien apprendre de transcendant. Mais si ça peut te motiver à investir régulièrement et de manière disciplinée, alors j’aurai réussi mon pari.
PS 3 : j’en profite pour remercier le nouveau mécène du blog linlin. Un grand merci à toi pour ton soutien !
]]>Leurs objectifs sont différents, mais la manière d’y parvenir reste la même : faire un budget afin de faire des économies.
Mais le problème dont ils me font souvent part, c’est que savoir gérer son budget n’est pas donné à tout le monde. De plus, ma méthode de budget avec You Need A Budget (aka YNAB) n’est pas pour tout le monde car il faut rentrer chaque transaction manuellement (ou via import), ce qui prend trop de temps au goût de certains lecteurs. Ce que je peux comprendre. On est pas tous des geeks du budget.
Mais il existe d’autres méthodes plus simples et rapides, mais tout aussi efficaces.
Comme ma réponse à ces emails est souvent la même, je me suis dit que j’allais en faire un article pour aider les nouveaux venus sur le blog en matière de budget.
Après lecture de nombreux articles et forums sur le sujet, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il y a quatre grosses catégories de comment tenir un budget.
Olivia a 29 ans. Elle souhaite s’offrir un congé sabbatique pour ses 32 ans afin de réaliser son rêve : partir explorer l’Asie pendant une année en mode “sac à dos”. Toutes ses lectures sur comment atteindre le bonheur de vivre lui ont montrée qu’on ne profite pas à fond d’un pays lorsqu’on part 15 jours en vacances. Car on essaye de tout voir dans une frénésie qui est plus fatigante que reposante.
Son objectif est de tester le “slow travel” (i.e. “voyager lentement” en français) afin de s’immerser dans ces cultures si différentes de l’Occident.
En faisant ses calculs, elle a vu qu’il lui faudrait atteindre 50% de taux d’épargne dès aujourd’hui pour réussir son objectif.
Mais Olivia ne s’imagine pas devoir rentrer chacune de ses transactions à la main dans un budget. Elle a déjà essayé mais ce n’est pas pour elle. Elle avait abandonné au bout de deux semaines… Elle est prête à faire toutes les concessions possibles concernant ses dépenses pour atteindre ces 50% de taux d’épargne, mais elle veut que le monitoring de son budget soit le plus simple possible.
Après deux mois à tester ma solution de budget mensuel, elle n’en revient pas. Ça fonctionne !
Comme quoi, les solutions les plus simples sont souvent les plus efficaces.
Elle s’est donc approprié la méthode de budget de l’auto-imposition.
À partir de maintenant, tout revenu qui arrivait sur son compte était divisé en deux. 50% d’impôt partait directement sur son compte épargne auquel elle n’avait pas facilement accès (i.e. il fallait qu’elle retrouve son login et mot de passe, et rien que ça, ça la décourageait d’aller piocher dedans). Et elle pouvait se servir comme bon lui semble des autres 50%.
Évidemment, elle a eu quelques fins de mois difficiles au début, mais son objectif de vie la motivait à manger des pâtes pendant plusieurs jours. Et au fur et à mesure des mois, elle a mis en place deux tactiques supplémentaires :
Comme tu l’auras compris, Olivia n’a plus besoin de rentrer ses transactions avec cette méthode de budget. Il lui suffit d’être disciplinée au moment où elle reçoit son salaire (et tout autre revenu supplémentaire) en le séparant en deux.
Et si elle a besoin de savoir où elle en est niveau dépenses, elle n’a qu’à regarder ce qu’elle a dépensé durant la semaine comparé à ce qu’elle avait prévu. Le montant restant est ce qu’elle peut dépenser. Ni plus, ni moins.
Une précision importante que j’ai fait à Olivia lorsque je l’ai introduite à cette méthode : il faut évidemment informer ta banque que tu ne souhaites pas d’autorisation de découvert. Sinon tu risques de partir dans la spirale de la dette et ce n’est pas une option pour nous sur ce blog.
Ce précepte de se payer en premier lieu, via cet auto-imposition, peut servir de méthode de budget en soi. Mais c’est aussi un précepte de base qui se combine très bien avec les trois autres méthodes qu’on va voir par la suite.
Aussi, cette méthode de budget personnel peut fonctionner pour toute objectif de vie. Il te suffit d’adapter le pourcentage de l’auto-imposition sur tout revenu qui arrive sur ton compte, ainsi que vers quel compte tu vires cela (i.e. si ton objectif est l’indépendance financière alors tu préfèreras envoyer tes économies sur un compte d’investissement plutôt que sur un compte épargne suisse…)
En revanche, si tu as une personnalité qui aime le concret, alors passe à la méthode de budgétisation #2 suivante.
Philippe habite à Thalwil, à la périphérie de Zürich. Il a 42 ans, est divorcé, et est papa de deux grandes filles qui vont bientôt rentrer dans l’adolescence… ;)
Il a toujours eu du mal à gérer son argent. Son plus gros problème avec le budget familial ? Ça peut paraître idiot, mais il a horreur de tout ce qui est digital comme l’e-banking ou les apps mobiles des banques. Lui il aime le concret. Il veut pouvoir voir son cash pour compter combien il lui reste pour le mois. Et ne lui parle pas de fichiers Excel, ça lui donne de l’urticaire !
Quand il m’a contacté, j’étais bien emprunté pour l’aider car je suis plutôt son opposé… mais ça m’a rappelé un blog US que j’avais lu il y a plusieurs années. L’auteure y expliquait que la méthode de budget qui avait fonctionné pour elle était basée sur un système avec…des enveloppes !
Le principe est de nouveau très simple. Au moment où tu reçois tes revenus, tu retires (littéralement) au bancomat toute ton allocation mensuelle en cash. Puis tu répartis ce dernier dans autant d’enveloppes que tu as de catégories de budget (par exemple les commissions, les transports en commun, les sorties, etc.).
Et quand tes amis t’appellent le 15 du mois, tu peux rapidement jeter un œil à ton enveloppe “Sorties” et voir si tu peux te le permettre ou non. Et si vraiment tu ne veux pas rater cette soirée pour CHF 10, tu as toujours l’option de décider sciemment de prendre CHF 10 dans ton enveloppe “Commissions”, et tu sais que tu devras faire plus attention dans cette catégorie ce mois-là.
Certains aficionados de cette méthode vont même aussi loin que d’avoir quatre groupes d’enveloppes contenant chacun toutes les catégorie de dépenses afin de reproduire le système utilisé par Olivia dans l’exemple précédent, i.e. avoir une allocation hebdomadaire plutôt que mensuelle.
Le gros avantage de cette méthode est de ne pas être virtuelle. Si l’enveloppe est vide, et bien, elle est vide ! Et pas de tentation d’utiliser ta carte Maestro car tout ton compte est déjà vide puisque tu as retiré tout ton cash.
Bien que pragmatique, cette méthode des enveloppes a un gros désavantage dans notre monde actuel : comment payer par carte sur internet ou dans des endroits où ils n’acceptent pas le cash (festivals ou autre) ?
Une idée peut être d’aller redéposer du cash sur ton compte pour pouvoir te servir de ta carte. C’est peu pratique, mais potentiellement intéressant d’un point de vue frugal car ça peut t’éviter de nombreuses dépenses impulsives. Mais je comprends que ça ne puisse pas convenir à tout le monde… d’où, la méthode suivante.
Antonio, un lecteur du blog, utilise la méthode du budget via tableur (Microsoft Excel, Google Spreadsheet, ou tout autre outil similaire) pour pallier au manque de praticité de la méthode des enveloppes.
Car qu’on se le dise, il est un peu geek sur les bords quand on lui parle du budget. Mais il a deux conditions (en sus que ce soit digital) pour choisir sa méthode de gestion de son argent : uno, il ne veut pas payer pour une application de gestion de budget, et deuxio, il veut de la flexibilité pour jouer avec ses données de finance personnelle sans restrictions.
C’est pour ça qu’il a choisi un budget Excel.
Il existe pléthore de template Excel de budget en ligne mais lui a préféré créer le sien afin de vraiment se l’approprier.
Son système est basique, mais efficace.
Il crée un tableau Excel de budget mensuel dans un onglet pour le mois en cours. Puis, quand vient le mois suivant, il duplique le mois précédent et efface tous les montants pour repartir de zéro.
L’onglet du mois actuel ressemble à ça :
Cette méthode demande plus de discipline car il faut rentrer toutes les transactions. Une alternative est de tout payer avec sa carte et de faire ses comptes chaque fin de semaine en rentrant toutes les transactions.
Si tu es du style à ne pas aimer faire du tableur depuis ton smartphone (car il faut zoomer, viser la bonne cellule, dézoomer, etc.), alors ce système peut être contraignant car il faut que tu aies accès à ton ordinateur avant de savoir où tu en es avec ton budget. Pas très pratique quand tu es en plein milieu d’IKEA et que ta chère moitié a un coup de cœur pour un nouveau canapé…
Cette méthode du logiciel de budget est la plus avancée, mais pas forcément la plus complexe.
Des entrepreneurs se sont rendus compte eux aussi que ce n’était pas pratique de naviguer sur un tableur depuis son smartphone. Et c’est sans parler de la fameuse erreur de calcul manuel qui fait mal quand tu vois qu’en fin de mois tu es en fait dans le rouge… :
“Mais c’est quoi ce bazar ?! Pourquoi on est à découvert sur notre e-banking ? Argh chéri, j’ai mis un — au lieu d’un + dans cette colonne du tableur… on va devoir manger du riz le mois prochain…”
Depuis l’avènement d’internet et des natels, on a donc vu pléthore d’applications de budget se créer. Leur gros avantage est qu’elles sont utilisables et consultables autant depuis un ordinateur que depuis un smartphone. Toutes les données sont toujours à jour et synchronisées. Ce qui facilite aussi la budgétisation en couple lorsque tout est en commun.
Certains programmes permettent même de connecter directement tes comptes en banque pour ne plus avoir à rentrer tes transactions manuellement (pas souvent le cas en Suisse, mais ça s’en vient !). Et si ta banque ne propose pas ça, tu peux souvent utiliser l’alternative de télécharger les données et les importer toutes en une fois.
Pour ma part, j’utilise et recommande le logiciel YNAB depuis 2013 et je ne suis pas prêt d’en changer. Grâce à lui, je suis passé de 50kCHF à 450kCHF de fortune nette en moins de 6 ans. Je l’apprécie pour sa facilité d’utilisation et surtout car il me permet d’avoir une vision globale en un seul endroit de tous mes comptes, hypothèques, et autres investissements. Et le petit plus qui change tout, il a une méthodologie qui l’accompagne qui en a sorti plus d’un de la dette, ou du mode de vie “de salaire en salaire”.
Qui plus est, YNAB propose une app mobile, une app iPad, et une version accessible depuis le web. Et toutes ces versions sont toujours toujours synchronisées entre elles. C’est super pratique pour budgéter en couple.
Si c’est cette dernière option logicielle qui te tente, je te conseille de parcourir le forum de la Team MP où les lecteurs partagent leur retour d’expérience (inclus des applications budget gratuites autres que YNAB). N’hésite pas à en tester plusieurs avant de choisir ta solution de budget définitive. Surtout que ces services, quand ils sont payants, proposent souvent des versions de démo ou des périodes d’essai gratuites.
Afin de t’aider à choisir la meilleure manière d’établir un budget pour ta propre situation, je t’ai préparé un tableau comparatif des différents types de budget :
Méthode | Complexité | Combien temps ? | Vision globale fortune | Historique du budget |
---|---|---|---|---|
1. Auto-imposition | Simple | 1h/mois | ⛔ | ⛔ |
2. Enveloppes | Simple | 1h/mois | ⛔ | ⛔ |
3. Budget Excel | Complet | 1h/semaine | ✅ | ☑️ |
4. Application de gestion de budget | Complet | 1h/semaine | ✅ | ✅ |
Voir le tableau sous forme d’image sur mobile
(☑️ C’est fastidieux de créer un système qui sauvegarde chaque transaction via un tableur)
Il existe forcément une méthode de budget qui est faite pour toi. Du budget facile au plus complet, il y a en pour chaque type de personne.
De mon côté, je suis clairement dans la dernière catégorie du geek qui veut avoir la vue complète sans aucune erreur, d’où mon choix de YNAB.
Mais comme je dis souvent, l’objectif final est de trouver la façon qui te correspond et te permet de contrôler ton argent. Et pour ça, la seule méthode qui vaille c’est :
Je suis du genre à bien aimer mettre en pratique ce que je lis, plutôt que de rester “seulement” inspirer, sans passer à l’action.
Du coup, je te propose l’exercice suivant :
À toi de jouer !
P.S. #1 : n’hésite pas à me dire s’il manque une grande catégorie de méthode de budget
P.S. #2 : si tu es un pro du budget et que tu as des trucs et astuces à partager avec quelqu’un qui débute en la matière, n’hésite pas à le faire via les commentaires ci-dessous
P.S. #3 : j’en profite pour remercier les trois nouveaux mécènes du blog Jean-Claude, Dino, et Andrey. Un grand merci à vous pour votre soutien !
]]>La question à laquelle je n’avais toujours pas de réponse claire (jusqu’à cet article et la confirmation d’un conseiller fiscal professionnel de renom au niveau international) était : comment fonctionne l’impôt US sur la succession en cas de décès pour un citoyen suisse ?
Avant d’explorer ce sujet, posons les bases de notre étude de cas :
Par défaut, si tu possèdes des actifs sur sol US en tant qu’étranger, puis que tu décèdes, tes héritiers se voient ponctionner 40% d’impôt de succession US sur tout ce qui dépasse 60'000 USD.
Par défaut, je n’hériterais donc que de CHF 74'400 d’ETF VT. Cela s’explique par : CHF 60'000 exemptés d’impôts par défaut + 60% de (84'000 - 60'000) = CHF 74'400.
Sauf que, les États-Unis et la Suisse ont signé un traité sur les droits de succession en 1951 pour éviter la double taxation. Et autant te dire que c’est du blabla légal de haut niveau :D
Suite à mon analyse, ma conclusion était que oui, notre situation présentée ci-dessus me permettrait de ne pas être taxé à 40% sur tout ce qui dépasserait 60kUSD d’actifs US.
À la place, je tirerais partie du traité USA-CH sur les droits de succession en étant exempté d’impôt de succession US jusqu’à hauteur de 7% (i.e. mon pourcentage d’actifs US sur ma fortune totale) de 11.58 millions de dollars US (exemption autorisée sur les droits de succession pour un citoyen US en 2020).
Concrètement, de ma compréhension, je serai donc exempté de tout impôt de succession sur les actifs US de Mme MP jusqu’à hauteur de 810'600 USD (= 7% de 11.58 millions).
Je suis arrivé à cette conclusion en dissequant en détail chaque ligne de la convention entre la Confédération suisse et les États-Unis d’Amérique pour éviter la double imposition en matière d’impôts sur les successions et les héritages :
“En imposant la taxe dans le cas d’un défunt qui, au moment de son décès, n’était pas citoyen des États-Unis et n’y était pas domicilié,”
Ça ça correspond à Mme MP qui n’est pas une citoyenne des États-Unis, ni ne vit là-bas. On est bon.
“mais qui, au moment de son décès, était citoyen ou domicilié en Suisse,”
C’est bon, ça correspond toujours à Mme MP.
“les États-Unis devraient”
Premier doute : pourquoi “devraient” ? Pourquoi “vont” ou “doivent”, ou tout simplement supprimer ce mot ?
“permettre une exemption spécifique qui serait autorisée par sa législation si le défunt avait été domicilié aux États-Unis”
En lisant ça calmement un dimanche après-midi, je comprends qu’on obtient du coup le même traitement qu’un citoyen US avec cette phrase. C’est à dire qu’on est imposé de la même manière que lui concernant une succession.
“pour un montant au moins égal à la proportion que représente la valeur de l’ensemble des biens (mobiliers et immobiliers) soumis à son impôt par rapport à la valeur de l’ensemble des biens (mobiliers et immobiliers) qui auraient été soumis à son impôt si le défunt avait été domicilié aux États-Unis.”
Sérieusement, un exemple ça aurait été trop demander ?
Donc là en gros il dit qu’on est exempté d’impôt de succession tout comme un citoyen US, mais uniquement jusqu’à hauteur du pourcentage de ce qu’on détient en biens US (le fameux calcul avec les 7% ci-dessus).
Continuons la gymnastique (pour ne pas être plus vulgaire) intellectuelle :
“Si un impôt est perçu en Suisse du fait que les biens mobiliers sont situés dans la juridiction territoriale de l’autorité fiscale (et non en raison du domicile du défunt dans cette juridiction ou de sa citoyenneté suisse)”
Là encore, il m’a fallu prendre le temps de lire ligne par ligne.
Je traduis cette phrase par “Si vous avez des biens basés en Suisse (nous ne nous soucions pas de votre citoyenneté, nous ne parlons que de l’endroit où se trouvent vos “biens mobiliers”).”
“dans le cas d’une succession d’un défunt qui, au moment de son décès, était citoyen ou domicilié aux États-Unis,”
Ce n’est pas notre cas. On se fiche donc de cette cette phrase, et de la suivante aussi d’ailleurs.
l’autorité fiscale suisse accorde une exonération spécifique qui serait admise par sa législation si le défunt avait été domicilié dans sa juridiction territoriale, pour un montant au moins égal à la proportion que représente la valeur de l’ensemble des biens (mobiliers et immobiliers) soumis à son impôt par rapport à la valeur de l’ensemble des biens (mobiliers et immobiliers) qui auraient été soumis à son impôt si le défunt avait été domicilié dans sa juridiction territoriale.
Donc, ma conclusion en tant que non-spécialiste du droit des impôts international, c’est que je pourrais me lâcher en achetant autant d’ETF VT que je souhaite. En tout cas beaucoup plus que la limite par défaut des 60'000 USD.
Sauf que jusqu’à cet article que tu lis, par crainte de mon incompétence en matière d’imposition internationale, je m’étais toujours restreint à 60'000 USD maximum en ETF VT, et m’étais rabattu sur son cousin européen VWRL pour tout ce qui dépassait ce montant (voir les détails ici). Parce que 40% d’imposition, ça fait mal !
En faisant mes recherches sur Google sur ce sujet d’impôt sur la succession sur les actifs US en tant que personne non-US, je suis également tombé sur ce grand article qui résume le fait que la loi devrait être révisée car il y a des cas qui ne sont pas couverts car on n’est plus en 1951…
On est bien d’accord :) Et s’ils pouvaient simplifier le jargon d’avocat au passage ça serait top !
Les auteurs de ce papier économique sont Marnin Michaels et Jackie Hess. Je les ai contacté pour savoir s’ils accepteraient de répondre à quelques questions pour un article et…ils ont accepté ! C’est avec Marnin (cf. son profil LinkedIn) que la discussion a continué.
Je tiens tout d’abord à le remercier pour son temps qu’il a mis à disposition de la Team MP gratuitement, car c’est son job à la base ! Donc merci Marnin.
MP : Marnin, est-ce que tu confirmes mon analyse de cas ci-dessus ?
Marnin : Oui, je confirme votre analyse.
La convention américano-suisse sur les droits de succession est très ancienne. Elle ne suit pas la nouvelle norme qui consiste à exonérer les actions américaines de l’impôt sur les successions comme le font les conventions allemande et française. Il s’agit plutôt de l’ancien système de formule : Actifs américains/Actifs mondiaux * Exonération américaine.
Autrefois, les États-Unis étaient le seul pays à adopter cette position. Nous voyons maintenant de plus en plus de pays, comme le Royaume-Uni, essayer d’adopter des positions similaires.
MP : Merci beaucoup Marnin pour votre confirmation. Dans l’éventualité du décès de Mme MP, je (alias M. MP) devrais alors demander cette exemption en remplissant un formulaire US 706NA US. Et c’est tout. C’est bien ça ?
Marnin: Oui, le formulaire US 706-NA et un formulaire US 8833 seraient nécessaires pour prendre la position.
MP : Ça me semble très clair. Une dernière question : de nombreux membres de la Team MP ont la situation où ils ne sont pas suisses mais expat. Est-ce que ça change beaucoup de choses ?
Marnin : Les réponses que vous avez données concernent les résidents suisses, quelle que soit leur nationalité.
MP : Parfait ! Je crois qu’on tient enfin notre réponse confirmée par un professionnel. Encore merci à vous pour votre temps Marnin.
Marnin : Avec plaisir.
Suite à cette discussion avec Marnin, j’ai décidé de repartir à fond avec l’ETF VT :)
Je vais garder nos posisions VWRL pour voir comment elles évoluent en comparaison.
Si jamais tu es chez DEGIRO (plutôt qu’Interactive Brokers aka IB), alors tu n’as accès qu’à l’ETF VWRL à cause des dernières régulations en date. Par contre chez IB on a toujours accès à l’ETF VT à ce jour.
Si tu n’es pas résident suisse, alors il te faut regarder si ton pays possède un traité avec les États-Unis.
Au hasard de mes pérégrinations fiscales, je suis tombé sur ce tableau fantastique du site bogleheads.org (l’un de mes sites préférés) qui te liste ses recommandations de domiciliation d’ETF par pays de résidence. Juste génial !
Et toi qui lit ces lignes, tu investis dans des positions US ? Ou uniquement européennes ? Et pourquoi ?
]]>J’espère que son parcours t’inspirera.
1000000CHF : Je suis né dans la pauvreté à la fin des années 80 dans la Pologne communiste. Ce n’est pas une déclaration inhabituelle car la plupart des personnes nées à cette époque en Pologne vivaient dans la pauvreté. Le communisme était en faillite et la situation était si mauvaise que les communistes ont volontairement donné le pouvoir à l’opposition démocratique dans un contrat qui garantissait aux responsables du parti que personne n’irait en prison pour des crimes communistes.
La transformation économique qui a suivi dans les années 90 a été très dure. La plupart des usines ont fait faillite et ont été fermées. De nouvelles entreprises ont été ouvertes, mais le processus d’adaptation a été lent. L’inflation était très élevée et le chômage encore plus élevé. Beaucoup de gens ont dû changer de profession ou même partir à l’étranger pour gagner leur vie. Mon père a dû partir aussi.
Lorsque le gouvernement a appliqué des mesures spéciales pour lutter contre l’inflation, le salaire de mon père était inférieur au loyer mensuel. Cela signifiait que chaque mois, nous vivions avec de l’argent emprunté. Le choix était soit de retourner “en prison” où je suis né et où mes parents vivaient avant les années 90, soit de partir à l’étranger pour gagner de l’argent et épargner. Cela a eu un impact énorme sur la psyché de mon père — il a été ultra frugal toute sa vie. Mon père a travaillé comme peintre de maisons en bois pendant deux ans en Suède. Entre-temps, la situation économique en Pologne s’est stabilisée. Les revenus ont commencé à augmenter, l’inflation était normale, le chômage était toujours élevé, mais pas à Varsovie. Les grandes villes étaient des enclaves de prospérité dans une mer de misère. Ma mère a suivi une formation complémentaire et elle a réussi à obtenir un bon emploi de comptable à Varsovie. À partir de ce moment-là, nous avons fait partie de la nouvelle classe moyenne polonaise.
La plupart de mes souvenirs d’enfance se rapportent à cette époque. Nous étions une famille financièrement moyenne. Ni pauvre ni riche. Selon les normes occidentales, ce serait encore pauvre, mais selon les normes polonaises, c’était correct. Mes parents ont lentement accumulé leur richesse année après année, et comme ils ne savaient pas comment investir (et d’ailleurs, même s’ils le savaient, investir en actions était incroyablement cher et via des fonds activement gérés dans les grandes banques — c’est encore souvent 3.5% de TER), ils ont construit une maison à la place. Cela a pris de nombreuses années et ils ont fini juste au moment où j’allais étudier à l’université dans une autre ville (d’ailleurs, j’étais la deuxième personne de ma famille élargie à aller à l’université et aucun de mes amis du quartier n’y est entré).
J’ai commencé à étudier l’informatique dans une des villes polonaises les plus pauvres, dans une des pires universités publiques. À cette époque, une chance merveilleuse m’est arrivée qui a changé ma vie pour toujours. J’ai rencontré ma future femme. Elle m’a “réparé” de tant de façons que je ne peux même pas l’expliquer. Tout d’abord, son amour m’a guéri d’une légère dépression dont j’ai souffert pendant toute mon enfance et mon adolescence. Deuxièmement, elle m’a fait arrêter de boire et de fumer. Troisièmement, elle m’a motivé à étudier. Après un an d’informatique, j’ai décidé de suivre une autre formation en parallèle, la gestion d’entreprise. Le niveau universitaire n’était pas très élevé (en particulier pour les majeures en anglais que j’ai suivies). Je suis devenu un étudiant moyen et j’ai finalement terminé ces deux majeures avec des notes décentes.
Pendant ces années, mes parents m’envoyaient un virement bancaire mensuel pour le loyer et les dépenses courantes. J’étais très mauvais pour le gérer. Souvent, je dépensais trop pour des choses stupides (comme la restauration rapide) et puis je devais emprunter de l’argent pour payer le loyer ou acheter de la nourriture. Ou alors j’appelais mes parents et je trouvais une excuse idiote pour demander plus d’argent. Cela arrivait tout le temps, presque tous les mois. Il m’a fallu tant d’années pour changer mes habitudes de dépenses, c’est incroyable.
Après mon diplôme, j’ai déménagé à Varsovie et j’ai commencé à travailler tout en terminant ma maîtrise en informatique en étudiant le week-end dans une université privée coûteuse. Ma première négociation salariale fut une blague. J’étais tellement stressé que j’aurais pu bosser pour n’importe quel montant. Alors, évidemment, ils m’ont donné le salaire le plus bas possible (CHF 500). Après deux ou trois ans, j’ai réalisé que je m’étais fait avoir et j’ai décidé de négocier une augmentation. Cela n’a pas très bien fonctionné, alors j’ai décidé de changer de travail — j’ai plus que doublé mon salaire. Depuis, je change d’emploi au moins tous les deux ans. Je continue à croire que c’est le moyen le plus simple d’obtenir la meilleure augmentation de salaire possible.
Après un an, une autre opportunité s’est présentée. Je rendais visite à un ami à Genève qui travaillait au CERN en tant que physicien. Il m’a suggéré d’y postuler en tant qu’ingénieur système car ils avaient des tonnes de serveurs à gérer et il y avait des postes à court terme ouverts pratiquement chaque année. J’ai décidé de tenter ma chance et j’ai atterri au Centre de contrôle du CERN — où j’ai géré les serveurs qui font fonctionner, entre autres, le Grand collisionneur de hadrons. Au CERN, je recevais 4kCHF net par mois et c’était une énorme somme d’argent pour moi. J’économisais environ +1kCHF par mois.
Du CERN, j’ai déménagé à Zoug pour travailler dans une banque FinTech et j’ai ensuite continué à travailler dans l’industrie FinTech à Zurich. À Zoug, j’ai doublé mon salaire du CERN — quand j’ai entendu parler pour la première fois des salaires suisses par un recruteur, je n’en revenais pas. Et je pensais que je gagnais déjà beaucoup d’argent au CERN…
C’est à peu près à cette époque que j’ai découvert le blog de MP en faisant des recherches sur les options du 3e pilier.
J’ai tout de suite accroché.
Et depuis lors, j’ai commencé à économiser 50% de mon salaire (~4kCHF par mois). C’est à la même période que mon fils est né, mais comme j’étais tellement discipliné (devrais-je dire “obsédé” ^^) par l’épargne, cela n’a rien changé à ma situation financière. De plus, comme j’avais deux personnes à charge, le canton de Zoug a réduit mon taux d’imposition à 2%, ce qui était inférieur aux allocations familiales (CHF 300). Donc, en gros, on me payait mes impôts.
Après quelques années, j’ai de nouveau changé d’emploi pour travailler dans le même domaine et la même industrie à Zurich, et je suis passé à 80% tout en gardant le même salaire. Entre-temps, ma femme a commencé à travailler et notre fils a commencé à fréquenter le jardin d’enfants. On y a été un peu plus molo ensuite concernant les économies et notre taux d’épargne est tombé à 40% (ce qui représente toujours ~4kCHF de nos salaires combinés).
MP : Wow, plutôt inspirant pour la première histoire de notre série ! Merci de partager ta vie si ouvertement avec nous 1000000CHF.
Mais prenons un peu de recul. Pourrais-tu nous en dire un peu plus sur ton état d’esprit financier et ta vie avant de tomber dans le monde du Mustachianisme et FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) sur le blog MP ?
1000000CHF : Eh bien, je dépensais tout ce que je gagnais. Mon changement de comportement a été amorcé lorsque j’ai ouvert un compte d’épargne où je transférais automatiquement une partie de mon salaire chaque mois en 2011 (lorsque j’ai commencé mon premier vrai emploi).
À l’époque, ma fortune nette était encore nulle. Au bout de quatre ans, nous avons réussi à accumuler avec ma femme environ 40k PLN (~10kCHF) et avons décidé de nous concentrer sur l’épargne pour des fonds propres pour un prêt hypothécaire.
En 2015, j’ai quitté Varsovie pour m’installer dans une petite ville de France près de Genève, et j’ai commencé à travailler comme externe au CERN (pour un salaire net de 4kCHF). Cela nous a permis d’augmenter nos économies. J’ai vécu en France pendant un an dans l’appartement le plus miteux que j’ai pu trouver (ce n’était pas un problème pour moi à l’époque, car je ne faisais que dormir là). Je ne vivais pas frugalement mais j’ai quand même réussi à économiser un peu.
En mai 2016, j’ai déménagé de France à Zoug et mes économies étaient égales à 188kPLN (~47kCHF). À Zoug, j’ai eu un salaire encore meilleur (8.5kCHF par mois brut) et j’ai eu la chance de trouver un appartement bon marché (1.5kCHF par mois).
Zoug, un célèbre paradis fiscal, m’a également accordé un taux d’imposition incroyablement bas — pour autant que je me souvienne ~2.5% (qui est tombé à 2% après la naissance de mon fils). En un an, j’ai réussi à accumuler 280kPLN (~70kCHF). À ce moment-là, nous étions sur le point d’acheter un petit appartement en dehors de Varsovie en cash. Nous avons décidé de rester en Suisse un peu plus longtemps et d’économiser pour un meilleur appartement (et plus proche de Varsovie). Cela nécessiterait au moins 100kPLN supplémentaires (~25kCHF).
Pendant longtemps, j’ai pensé à investir, mais je n’ai pas trouvé de source d’information fiable en polonais. En Pologne, les offres d’investissement sont très limitées et les connaissances sur l’investissement sont encore plus limitées. Je m’en tenais donc essentiellement aux dépôts à terme. En Suisse, j’ai appris à connaître le 3ème pilier et j’ai réalisé que je devais commencer à investir pour ma retraite.
Je suis allé à ma banque (UBS) et j’ai demandé une offre.
J’ai décidé de faire une petite recherche sur Google pour la comparer avec d’autres banques. C’est ainsi que j’ai découvert “Mustachian Post” et la philosophie Mustachian.
MP : En fait, je devrais remercier l’UBS pour son mauvais travail :D
Alors, dis-nous ce qui s’est passé après, et comment ta Mustache a commencé à pousser.
1000000CHF : Eh bien, j’ai vite appris que le 3ème pilier de l’UBS était (et est toujours !) une grosse blague, et j’ai ouvert un compte 3ème pilier à la LUKB (il n’y avait pas de VIAC à l’époque).
La deuxième étape consistait à prendre au sérieux l’épargne et l’investissement. J’ai commencé à établir mon budget avec ferveur et j’ai ouvert un compte Cornèrtrader et j’ai commencé à investir dans le fonds iShares Core MSCI World UCITS ETF (SWDA) ETF coté à la bourse SIX en USD. Grâce à @hedgehog, je me suis rendu compte que les taux de change de Cornèrtrader (alias CT) n’avaient aucun sens et je suis passé à l’ETF VT chez Interactive Brokers. Depuis, j’ai ajouté l’ETF KBA pour couvrir le marché intérieur chinois et je continue à investir dans ces deux fonds. Plus tard, je suis passé de LUKB à VIAC et j’ai fermé CT car ils ont introduit de nouveaux frais.
Le Mustachianisme a également accéléré ma passion pour l’apprentissage de la finance.
Depuis, j’ai lu des dizaines de livres (mes préférés étant : “A Random Walk Down Wall Street” de Burton Malkiel et “A Wealth of Common Sense” de Ben Carlson) et j’ai commencé à suivre et à lire des centaines de blogs sur à propos du mouvement FIRE, les finances personnelles et les investissements (mes préférés : “The Shockingly Simple Math Behind Early Retirement” de MMM et “Stock series” de J. L. Collins).
Et je garde le cap — comme nous l’a appris le Saint de Wall Street, John C. Bogle.
Je pense que la meilleure façon d’illustrer les changements avant/après avoir découvert ton blog est de montrer comment mes taux d’épargne ont évolué au cours de l’année 2017 :
En d’autres termes, ton blog m’a fait repenser mon mode de vie et, par conséquence, m’a fait doubler mes économies mensuelles.
MP : Wow ! Si j’ai besoin d’un coup de boost pour continuer avec le blog à un moment donné, la liste ci-dessus est la première chose auprès de laquelle je viendrais me ressourcer !
En d’autres termes, ton blog m’a fait repenser mon mode de vie et, par conséquence, m’a fait doubler mes économies mensuelles.1000000CHF
1000000CHF : Quand je t’ai dit que tu avais eu un impact sur ma vie, ce n’était pas une blague mon pote ! En fait, si je n’étais pas tombé sur ton blog, je me serais contenté du 3ème pilier merdique de l’UBS et j’aurais lentement économisé (~20-25%) pour mon appartement à Varsovie. Qu’est-ce que je ferais après ça ? Qui sait, peut-être que je me renseignerais sur les options d’investissement traditionnelles (comme l’achat d’un appartement à louer) après ça. C’est difficile à dire, mais une chose est sûre, j’économiserais beaucoup moins que je ne pourrais le faire et je continuerais à avoir peur et à ne pas être informé sur les investissements en bourse.
MP: Et donc, quelles sont tes prochaines étapes ? FIRE ? Rester en Suisse pour le reste de ta vie, ou retourner à Varsovie ?
1000000CHF : Nous n’en sommes pas encore sûrs. Pour l’instant, nous voulons continuer à épargner et à investir jusqu’à ce que mon fils approche de l’âge scolaire (il reste encore 4 ans). Après cela, nous devrons décider si nous voulons rester en Suisse pendant les 15 prochaines années ou retourner en Pologne, car nous ne voulons pas revenir au milieu de l’éducation de mon fils et de son adolescence. J’ai personnellement constaté à quel point il peut être difficile de grandir et que la stabilité dans ces années difficiles est payante.
Cela dépend également de la manière dont nous nous intégrerons en Suisse. Personnellement, je suis très heureux de mon travail et j’aime passer du temps avec mes amis suisses, mais ma femme n’en est qu’au début de son intégration — elle travaille actuellement dans un endroit vraiment pas top (en raison des obstacles bureaucratiques imposés par le gouvernement aux immigrants titulaires de diplômes médicaux), et elle ne s’est pas fait d’amis suisses, même si elle parle couramment l’allemand et est très ouverte d’esprit. Si sa situation ne change pas, nous reviendrons plus tôt que prévu.
Il est certain que nous allons prendre notre retraite FIRE en dehors de la Suisse — principalement en raison du coût de la vie prohibitif. Très probablement en Pologne — car ma femme aimerait retourner à Varsovie à l’avenir, mais j’espère que j’arriverai à la convaincre de passer au moins les mois d’automne et d’hiver quelque part dans la région méditerranéenne. À ce stade, nos enfants devraient être grands et nous “travaillerons” pour le plaisir et le lien social, et non plus pour l’argent.
Cette idée me garde motiver à continuer à épargner et à investir.
MP: Merci encore 1000000CHF pour avoir partagé ton parcours, et j’espère que ton avenir sera aussi brillant que ce que tu as réalisé jusqu’à présent !
Si tu souhaites toi aussi partager ton parcours inspirant avec les membres de la Team MP, envoie-moi un email à contact [at] mustachianpost.com (que tu sois employé ou encore étudiant)
]]>Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 10'481.06) : C’était un mois assez classique en terme de dépenses, et un bon mois concernant les rentrées d’argent.
Concernant les dépenses qui sortent de l’ordinaire :
Sinon côté rentrées d’argent, mis à part nos deux salaires et l’affiliation du blog, on a eu un bon mois de mars :
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (-CHF 17'950.30) : Sans surprise, on continue la chute libre boursière dûe à la crise du coronavirus. On avait entamée ce marché baissier en février déjà, mais là on y a été pour de vrai.
J’en ai profité pour faire de nombreuses soldes en investissement dans la valeur, principalement au Japon où les titres sont massacrés… Malheureusement (ou heureusement ?), j’ai été limité en fonds à apporter car je m’étais engagé avec mon fameux projet immobilier à un taux de rendement de 55% donc il fallait que je garde ces économies en réserve.
En tout cas, je n’ai rien revendu, comme prévu. J’ai simplement continué d’acheter encore plus que d’habitude (cf. ma stratégie boursière passive en tant qu’investisseur suisse). Ce qui me prouve que je peux passer un crash boursier sans craquer. Maintenant j’attends juste de voir comment se passe la suite — i.e. combien de temps ça va prendre pour remonter ;)
INVESTISSEMENTS P2P (-CHF 27.18) : Je me suis décidé à tout arrêter concernant ces investissements P2P alternatifs.
Iban Wallet
Iban Wallet n’est pas une entreprise sérieuse selon moi. Ils clament haut et fort qu’ils vont mettre plus d’infos sur qui est derrière cette société sur leur site depuis des mois, mais rien ne vient. Je n’arrive pas à comprendre leur stratégie (à moins que ce soit un gros scam).
Bref, je n’ai plus un kopeck chez eux. Et j’ai supprimé tous mes liens d’affiliation car je ne veux rien avoir à faire avec eux.
Mintos
Je sais que je vous dois un article détaillé du pourquoi je suis sorti après avoir creusé, c’est toujours prévu.
En attendant je teste la sortie de mes 1'000€ du programme “Invest & Access”. Et que dire… c’est plutôt “Invest très rapidement & Access très lentement”. En gros, j’ai commencé à sortir mes 1'000€ fin mars, et 1.5 semaines après je n’avais que 15% dispos en cash. Et à ce jour, soit un mois après avoir cliquer sur “Cash out”, je n’ai pu retiré que la moitié de mes billes. Donc oui on peut y accéder, mais ça prend du temps.
Le fait d’avoir encore quelques centaines de CHF investis me permet de voir comment le P2P réagit à la crise, et je documenterais ça dans un prochain article.
Mais pour moi c’est terminé le P2P.
Et idem que pour Iban Wallet, plus aucun lien d’affiliation Mintos sur ce blog.
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (n/a) : J’ai ré-installer mon app de double-authentification il y a quelques semaines et j’ai perdu au passage mes infos pour Coinbase (j’ai pris contact avec le support et tout est rentré dans l’ordre aujourd’hui). Du coup, pas de mise à jour ce mois-ci (mais t’inquiète y’a aucune surprise, ça bouge de manière toujours autant imprévisible, comme prévu :D).
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20) : Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (-CHF 5'321.06) : La deuxième claque après le coronavirus… mon fichu 3a lié à une assurance (dû à notre hypothèque) fluctue toujours aussi “bizarrement”. L’explication étant connue : on paie les assurances décès et incapacité de gains durant les premières années de cotisation. Donc voilà, je me résigne à me dire ce que mon assureur me conseille : “Mr MP, dites-vous que c’est comme si ça faisait partie de votre loyer comme ce 3a vous sert de garantie et comme futur remboursement de votre hypothèque.”
3ÈME PILIER MME MP (-CHF 1'350.26) : Et voilà la troisième claque, prévisible elle aussi avec cette crise COVID-19 qui a fait chuter la bourse.
On ne s’en relèvera que plus fort comme on dit !
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a payé en cash lors de l’achat de notre chez-nous).
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 699.39) : La magie de l’investissement immobilier : le prêt se rembourse “tout seul” grâce aux loyers.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 858.90) : Le cash-flow continue d’être positif en attendant les impôts. J’attends encore mes accès pour faire ma déclaration d’impôts en ligne, mais bon, on parle du gouvernement français hein :D
En terme d’indépendance financière, on est à 19% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 414'809.02 de fortune nette.
Ce qui nous donne visuellement ça :
Au final, on a terminé avec un taux d’épargne de 67% pour mars 2020. Donc mis à part la bourse, on est plutôt sur une très bonne lancée pour le moment. On contrôle ce qu’on peut contrôler (i.e. nos dépenses et revenus) et on laisse le reste faire son bonhomme de chemin (i.e. la bourse).
Et toi, tu étais à combien de fortune nette et taux d’épargne en mars ?
PS 1 : si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
PS 2 : j’ai ajouté un nouveau “bonus” pour les mécènes du blog. Depuis le mois passé, je publie une notification live de mes achats/vente en bourse et autres investissements (traduite en trois langues comme le blog — i.e. FR, DE, et EN). Qu’on soit clair, je suis une méthodologie d’investissement assez passive avec des ETFs divulgués sur mon blog, donc tu ne vas rien apprendre de transcendant. Mais si ça peut te motiver à investir régulièrement et de manière disciplinée, alors j’aurai réussi mon pari.
PS 3 : j’en profite pour remercier les trois nouveaux mécènes du blog Georgi, Zik, et Titus. Un grand merci à vous pour votre soutien !
]]>En 2020, les deux meilleures banques en ligne suisses gratuites restent Zak et Neon. Mon avis n’a pas changé depuis l’année passée. Par contre mon utilisation oui. Et une troisième banque a fait son apparition comme candidate alternative.
Si tu souhaites ouvrir un compte suisse gratuit chez eux, j’ai toujours les codes bonus promo 2020 qui vont bien en fin d’article pour les membres de la Team MP :)
Pour les nouveaux Mustachians parmi vous, je rappelle que le suisse moyen dépense CHF 300 en frais bancaire par année pour son foyer.
En choisissant une banque suisse gratuite tout aussi fiable et sécuritaire, tu peux donc te permettre d’avoir CHF 300 de plus à investir annuellement, ce qui représente une accumulation de fortune de CHF 4'440 en 10 ans. Et ce, juste pour faire l’effort unique de changer de prestataire financier.
“Je signe où ?!” fut ma réaction la première fois que j’ai fait mes calculs.
Maintenant qu’on a parlé du pourquoi, passons aux attentes que j’ai en terme de services bancaires.
J’ai expliqué en détails mes attentes en terme de services de la part d’une banque suisse dans ma revue détaillée de 2019. Ces derniers sont toujours valides en 2020.
En résumé :
Une des questions que je reçois régulièrement par email est la suivante : “Mais MP, c’est quoi la meilleure banque suisse que tu me conseilles au final entre les deux ?!”
Malheureusement, la finance personnelle est comme son nom l’indique “personnelle” et dépend de tes besoins et préférences.
Pour t’aider à faire ton choix, voici un tableau comparatif entre Zak et Neon :
Critères | Zak | Neon |
---|---|---|
Gratuite | ✅ | ✅ |
En ligne et mobile | ✅ | ✅ |
Sécuritaire | ✅ | ✅ |
Transferts en Suisse gratuits | ✅ | ✅ |
Transferts zone Euro SEPA gratuits | ✅ | ✅ |
Carte de débit Maestro (gratuite) | ✅ | 🚫 (Maestro non disponible) |
Retraits aux bancomats gratuits | ✅ (aux bancomats Cler) |
✅ (2x/mois, tout bancomat suisse) |
Dépôt de cash gratuit aux bancomats | ✅ | 🚫 (payant via bulletin de versement postal) |
Paiement BVR via scan | ✅ | ✅ |
Support eBill | 🚫 (arrive mi-2020) |
✅ |
Pignon sur rue | ✅ | 🚫 |
Téléchargement relevés au format PDF | ✅ | ✅ |
Notifications push en live | ✅ | ☑️ (via SMS) |
Comme tu peux le voir, si tu ne peux pas te passer d’une carte de débit Maestro, ni d’une banque avec des vrais bureau, ni de pouvoir déposer du cash gratuitement, alors Zak est la meilleure solution.
En revanche, si tu ne peux pas te passer d’eBill (ça va arriver chez Zak entre le 3ème et 4ème trimestre 2020), alors Neon peut être une bonne alternative (si tu n’as besoin des points mentionnés ci-dessus évidemment).
Pour ma part, je privilégie Zak de nouveau en 2020 comme ma banque suisse principale.
Les raisons restent les mêmes que l’année passée, avec une additionnelle :
J’ai pris conscience de plusieurs choses avec tous les événements récents : quand tout va bien, le digital c’est bien cool ; mais quand les choses commencent à tourner au vinaigre, alors tu te dis que t’aurais bien aimé avoir un plan B.
La première piqûre de rappel fut quand l’app Zak a été indisponible pendant quelques heures l’année passée. Heureusement ça n’ai jamais ré-arrivé depuis.
La seconde piqûre de rappel a été ces dernières semaines avec le COVID-19 : nos amis de chez DEGIRO ont vu les demandes de création de compte exploser. Du coup depuis le 25 mars dernier, ils ont mis en place une liste d’attente qui ne fait que grossir car ils favorisent la sécurité et stabilité de leur plateforme plutôt que d’accepter tout le monde. Néanmoins, certains lecteurs n’ont pas encore pu ouvrir leur compte (si c’est ton cas, je rappelle mon conseil au passage si tu veux faire les soldes en bourse : ouvre un compte Cornèrtrader temporairement, puis transfère tous tes titres chez DEGIRO une fois que la situation sera revenue à la normale).
J’ai d’autres exemples en tête qui confirment que quand tout va bien c’est cool, mais que quand ça tourne mal c’est souvent trop tard pour avoir un plan B.
C’est pourquoi j’ai décidé de faire de Neon ma banque secondaire — même si ce n’est pas autant minimaliste que je le souhaiterais.
“Heu OK. Mais ça veut dire quoi concrètement MP ?”
Rien de bien compliqué je te rassure. En gros c’est juste que maintenant notre compte principal (i.e. où on reçoit nos salaires et avec lequel on fait nos paiements usuels) est chez Zak. Et en sus, on a un compte bancaire suisse ouvert chez Neon avec une petite réserve de cash au cas où il y aurait un soucis avec Zak (indisponibilité de l’app ou autre).
Évidemment, en tant que blogueur de finance personnelle, ça va aussi me permettre de continuer à faire un comparatif des banques en ligne suisses et de me tenir informé des nouveautés de chacune des solutions.
Aussi, si Zak n’offre pas eBill cet été, je vais peut-être tester de l’installer sur Neon, puis ensuite de transférer mes e-factures sur Zak après coup pour voir comment ça se passe.
Comme à l’accoutumée, je te documenterais tout ça sur le blog !
En discutant avec des lecteurs (salut Judith !), il y a une troisième banque suisse qui a fait son entrée dans mon “Best of 2020” : Raiffeisen.
En effet, la Raiffeisen propose un programme de fidélité MemberPlus très intéressant au niveau culturel avec plus de 500 musées gratuits, idem pour les châteaux suisses, des rabais sur les billets de train, et d’autres discounts sur des événements.
Qui plus est, cette offre est intéressante car la gratuité s’applique à l’adule client de la Raiffeisen, mais aussi à trois enfants qui l’accompagnent.
Pour bénéficier de l’offre, il te faut :
Mis à part les quelques centaines de CHF d’immobilisés, il est clair que leur offre de musées et châteaux valent le coup, surtout pour une famille, car les CHF 40 sont vite rentabilisés.
Je te mets un résumé ci-dessous :
Critères | Raiffeisen (compte sociétaire) |
---|---|
Gratuite | 🚫 (CHF 200 à CHF 500 pour devenir sociétaire) |
En ligne et mobile | ✅ |
Sécuritaire | ✅ |
Transferts en Suisse gratuits | ✅ |
Transferts zone Euro SEPA gratuits | 🚫 (CHF 1/virement) |
Carte de débit Maestro (gratuite) | 🚫 (CHF 40/année) |
Retraits aux bancomats gratuits | ✅ (aux bancomats Raiffeisen) |
Dépôt de cash gratuit aux bancomats | ✅ |
Paiement BVR via scan | ✅ (via une seconde app mobile…) |
Support eBill | ✅ |
Pignon sur rue | ✅ |
Téléchargement relevés au format PDF | ✅ |
Notifications push en live | ☑️ (via email) |
Pour ma part, comme j’expliquais à Judith dans les commentaires du blog, je ne souhaite pas être forcé de devoir consommer quelque chose pour que ma banque “devienne gratuite”. De plus, et à tort potentiellement, on ne visite pas tant les musées et châteaux en Suisse. Mais ça pourrait changer dans le futur avec les enfants MP qui grandissent.
Donc pour le moment, pas de Raiffeisen pour la famille MP, mais je souhaitais la mentionner car ça peut être une alternative intéressante pour les familles qui dépensent déjà beaucoup en sorties culturelles.
J’ai pu négocier de nouveau les codes bonus de bienvenue 2020 suivants pour les membres de la Team MP :
Pour rappel, je t’ai créé un tutoriel détaillé de création de compte Zak et Neon avec captures d’écran à l’appui dans cet article du blog.
Résumé de mon classement 2020 des meilleures banques suisses gratuites :
Position | Banque suisse |
---|---|
🥇 | Zak |
🥈 | Neon |
🥉 | Raiffeisen |
Zak est pour toi si tu souhaites la sécurité d’une vieille banque suisse (établie en 1927), de pouvoir déposer du cash au bancomat, d’avoir une carte Maestro, et tout ça gratuitement.
Qui plus est car si tu la couples avec mon système suisse de carte de crédit avec cashback, ça devient le dispositif le plus frugal possible car tu possèdes une carte suisse gratuite optimisée pour chaque usage : une Maestro pour le shopping local, une Cumulus MasterCard gratuite pour un maximum de cashback (plusieurs centaines de CHF par année), et une Revolut gratuite pour les dépenses en devises étrangères.
(Note pour les couples : avec ce système de cartes de crédit, ça te permet d’avoir une carte par personne, car ni Zak ni Neon ne proposent de compte joint ou d’avoir plusieurs cartes liées à un même compte — pour le moment).
Neon est ta solution si le minimalisme t’importe plus que de maximiser le cashback. En effet, leur carte MasterCard te permet de payer en Suisse évidemment, mais aussi à l’étranger avec zéro frais additionnels (exactement comme avec Revolut — félicitations à Neon pour cette fonctionnalité sortie en début d’année !). Donc, tu n’as besoin que d’une carte plutôt que trois.
Je t’avoue que cette solution me fait de l’oeil depuis plusieurs mois, mais les avantages de Zak cités ci-dessus couplés avec une maximisation du cashback via la Cumulus MasterCard me font conserver mon choix initial pour le moment.
L’autre option si tu es un(e) déjà accroc culturel aux musées et châteaux suisses est la Raiffeisen.
Enfin, comme ces solutions bancaires sont gratuites, je te recommande d’avoir une banque suisse secondaire au cas où l’une d’entre elles ne serait pas accessible.
Et toi, tu as choisi quelle banque suisse gratuite pour économiser plus de 4kCHF sur 10 ans ?
Note: si tu choisis d’ouvrir un compte chez Zak ou Neon, je recevrai le même montant de rétribution que ton cadeau de bienvenue — sans que tu ne paies rien en plus évidemment. Ca permet de financer une partie des frais et du temps que je passe à écrire le blog. Je t’en remercie d’avance !
Comme déjà expliqué à maintes reprises, sâche que je ne partage que les services et outils que j’utilise personnellement dans la vraie vie. Je les recommande en espérant qu’il t’apporteront autant de valeur que c’est le cas pour moi.
A commencer par l’une des variables les plus importantes du mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) pour tout Mustachian qui se respecte : le taux d’épargne.
Comme pour tous les éléments de la finance personnelle, la Suisse vient avec son lot de spécificités sur comment calculer son taux d’épargne.
Voici donc la formule magique :
Taux d’épargne = ( (Revenus - Dépenses) / Revenus ) x 100
Ou autrement dit :
Taux d’épargne = Économies / Revenus x 100
La finance personnelle étant ce qu’elle est, c’est à dire personnelle, il existe différentes opinions sur quoi inclure et quoi exclure lorsqu’on calcule son taux d’épargne.
Après de nombreuses itérations et discussions avec les membres de la Team MP, je pense être arrivé à une formule qui est la plus utilisée dans notre communauté FIRE Suisse.
Catégorie “Revenus”
J’inclus :
Et j’exclus :
Catégorie “Dépenses”
J’inclus :
Et j’exclus :
Si tu es nouveau sur le blog, tu te demandes peut-être pourquoi on s’amuse à calculer ce taux d’épargne. Est-ce qu’on juste des nerds des mathématiques ?
Rien de ça !
On adore le taux d’épargne dans la communauté FIRE car c’est un chiffre magique. C’est lui qui te prédit (de manière scientifiquement prouvée) dans combien d’années tu peux prendre ta retraite anticipée :
Taux d’épargne | Années jusqu’à la retraite |
---|---|
0% | 90 |
10% | 51.4 |
20% | 36.7 |
30% | 28 |
40% | 21.6 |
50% | 16.6 |
60% | 12.4 |
70% | 8.8 |
80% | 5.6 |
90% | 2.7 |
100% | 0 |
Je détaille les maths et le raisonnement économique qui justifient ce tableau dans cet article.
C’est donc pour ça qu’on est tous au taquet dans la Team MP pour augmenter ce taux d’épargne au maximum !
Et toi, comment calcules-tu ton taux d’épargne en tant que suisse ?
PS : un grand merci au nouveau mécène @Célien pour son parrainage du blog via Patreon. Je t’en suis très reconnaissant.
]]>Le message du lecteur commence souvent par une explication de comment était sa vie avant de tomber dans le [mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) / Mustachian suisse](/fr/mustachian/) : vivre de salaire en salaire, dépenser sans vraiment compter, quelques fins de mois difficiles, voire des dettes. Souvent sans budget. Et fréquemment sans aucune connaissance en finance personnelle ni dans le domaine de la bourse.
S’en suit ma partie préférée : le changement d’état d’esprit après la lecture du blog et du forum avec toutes les optimisations financières qui en découlent. Les plus remarquables sont ceux qui passent du statut “Endetté” à “Investisseur”. Respect.
Même moi qui passe mon temps à écrire à propos de finance personnelle, j’ai pu en retirer des idées de changement sur le plan financier. Comme quand ce lecteur m’a challengé sur mon assurance auto qui était encore trop chère et optimisable en passant à Smile Direct. Ce que j’ai fait. Ça m’a permis d’économiser CHF 151.20 par année en plus.
En réfléchissant à tous ces échanges inspirants avec les membres de la Team MP, je me suis dis que je ne pouvais pas garder ça que pour moi. Que je devrais les partager sur le blog afin que toi aussi tu puisses y puiser de l’inspiration pour ta propre vie.
J’ai donc écrit à chacun de ces lecteurs afin d’avoir leur autorisation de publier nos échanges. Je remercie ceux qui m’ont déjà répondu positivement, car votre décision pourrait changer des vies (en tout cas au niveau financier).
Donc voilà, cette nouvelle série d’articles dénommée “Ton histoire” est officiellement lancée. Je mettrai à jour cette page avec chaque nouvel article publié.
Si toi aussi tu es intéressé(e) à partager ton cheminement pour inspirer les membres de la Team MP, écris-moi un email à contact [at] mustachianpost.com
Jusqu’à mi-2014, j’allais comme tout le monde chez le coiffeur. Environ une fois toutes les six semaines, soit huit fois par année. Les prix varient selon les cantons mais en moyenne, une coupe homme vaut CHF 40 (avec shampoing ou non selon les endroits…).
Après de nombreuses optimisations faciles, car uniquement administratives (changement de fournisseur internet ou d’assurance maladie par exemple), j’ai décidé de m’attaquer à plus dur que quelques clics.
Parce que même si CHF 40 c’est pas grand chose comme certains disent — qui plus est pour se faire chouchouter pendant 1/2 heure, c’est toujours des CHF qui s’envolent.
Surtout quand tu calcules ça sur une année, ça te fait CHF 320 qui sont loin.
Et je ne te parle pas de ce que tu perds comme économies sur 10 ans avec les intérêts composés. On parle d’un nombre à quatre chiffres. CHF 4'740 pour être exact (avec un taux d’intérêt annuel de 7%).
Je me suis donc lancé le défi de me couper les cheveux moi-même.
Premier point bloquant quand tu décides de te lancer dans la coupe de cheveux DIY, tu ne veux pas te la jouer Jean-Louis David (je connais pas d’autre nom qui parle à tout le monde, désolé :D) avec les ciseaux d’école d’un de tes enfants !
Je suis donc parti à la recherche d’une tondeuse cheveux pour homme. Petite précision, je n’ai jamais été et ne vais jamais aller chez le barbier même si ça me rendrait encore plus hipster ! Je me rase moi-même et donc ma tondeuse cheveux devait aussi remplacer et me servir de tondeuse barbe. On ne fait pas les choses à moitié quand on est frugal !
J’ai parcouru quelques sites comparatifs et Amazon pour voir les notes des meilleures marques et tous convergeaient vers la marque Babyliss qui avaient (et a toujours) un bon rapport qualité-prix. Ça confirmait ce que Mme MP m’avait dit de sa propre expérience avec de tels “produits de beauté”.
Tu peux dire merci à YNAB pour le coup, car j’avais noté le modèle exact lors de mon achat : Babyliss E960E tondeuse barbe/cheveux à CHF 81.84 :)
Ce modèle précis n’existe plus mais il y en a deux qui le remplacent :
A choisir aujourd’hui, j’opterais pour le modèle le moins cher E951E sur Amazon Allemagne car il convient à mon usage.
L’avantage de ces deux modèles c’est qu’ils fonctionnent aussi bien sur batterie que sur secteur donc c’est pratique.
Si tu veux t’éviter des heures sur les comparateurs comme moi à l’époque, alors tu feras un bon investissement en choisissant cette marque.
Tieu on se croirait limite sur un blog de mode ici !
Blague à part, c’est assez rassurant d’avoir ce genre de mini-tutoriel car tu te poses pas mal de questions la première fois que tu poses cette engin sur ton crâne :D
Un des pré-requis que j’ai lu c’est qu’il faut faire ça sur cheveux secs, et aller lentement, en inclinant la tondeuse toujours de la même manière pour éviter les irrégularités.
Je me tonds les cheveux en suivant ces quatre étapes :
Au cas où tu ne sois pas 100% rassuré par mon tutoriel, tu peux chercher sur Youtube il y en a plein. Il faut juste se lancer une fois et après tu ne reviens plus en arrière tellement c’est pratique (je me coupe les cheveux le dimanche soir souvent — pas de problème d’horaires d’ouverture !) et frugal.
Ah, oui, pas faux. Alors, soyons honnête, je n’ai pas encore convaincu Mme MP à me laisser lui couper les cheveux.
Néanmoins, ça n’empêche pas que tu tentes le coup toi-même. Car je connais des amis blogueurs frugaux qui eux ont oser franchir le pas (blog en anglais). Respect !
Si tu es plutôt du style de Mme MP, sache qu’elle n’est pas en reste niveau frugalité car elle fait deux choses dont tu peux t’inspirer :
Comme on dit toujours dans la Team MP : “Ta vie. Tes règles du jeu.”
Et toi, tu te coupes les cheveux à la maison ou bien tu laisses CHF 4'740 s’envoler ?!
PS : un grand merci aux deux nouveaux mécènes @Laurent et @Chris pour leur parrainage du blog via Patreon. Je vous en suis très reconnaissant.
PS 2 : félicitations à @Cocinellezen (section FR : CHF 2’158/année) et @betube (section EN : CHF 110/année) pour avoir remporté le Challenge Mars 2020
]]>Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 7'759.22) : On s’est fait un petit resto imprévu en amoureux avec Mme MP, sans les enfants. Ça ne nous arrive pas souvent, mais franchement c’était super cool. Je pense d’ailleurs que c’est parce que c’est exceptionnel et non la norme que ça nous a procuré autant de plaisir. Ça en valait chaque centime :)
En plus de ça, on a dépensé plus qu’usuellement sur les points suivants :
Concernant les rentrées d’argent, on a une petite nouvelle niveau salaires mais je la garde pour un article dédié que je ne fais que repousser, mais ça vient.
Sinon, le coaching privé a pas mal décollé. Ce qui fait que ce projet de blog dans son ensemble permet d’augmenter notre taux d’épargne. Ça fait plaisir, et j’en profite pour te remercier cher lecteur/lectrice, qui me fait confiance, et qui utilise les liens d’affiliation pour les services qui t’intéressent. Et de même, un énorme merci si tu fais partie de ceux qui me supportent financièrement avec Patreon, ainsi qu’avec mon projet de livre (j’en suis à la fin du chapitre 2, donc ça avance doucement mais sûrement — et les retours sont très encourageants !).
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (-CHF 10'247.19) : Février a été le témoin du début de la mondialisation de la crise du coronavirus. Crise qui a apporté avec elle le crash boursier tant annoncé. Ce -10kCHF n’est que le début d’une belle chute de mon portefeuille mais je n’en dit pas plus.
Comme écrit dans ma stratégie d’investissement, je ne revends pas en cas de crise. Au contraire je fais les soldes ! J’ai renforcé deux positions d’investissement dans la valeur. Malheureusement (ou heureusement car au final je rentrerai peut-être à un meilleur moment encore), comme annoncé dans la 3ème édition de mon journal, j’ai prévu d’investir dans un projet immobilier de nouveau. Ce qui fait que je dois attendre encore quelques semaines avant de pouvoir investir en bourse…
INVESTISSEMENTS P2P (+CHF 9.26) : J’hésite actuellement clôturer tous mes comptes P2P (Iban Wallet et Mintos), ou de les laisser ouverts avec quasi rien dessus pour garder un pied dedans et voir l’évolution sur une période de plusieurs années.
Iban Wallet
J’ai supprimé tous mes liens d’affiliation car je ne crois plus en cette plateforme. J’irai même jusqu’à dire que je pense qu’Iban Wallet est un scam.
Après plusieurs emails avec la “Directrice de Communication” où je lui ai clairement expliqué que mes lecteurs et moi avions des doutes quant à la stabilité et l’authenticité de la société Iban Wallet, voir même que c’était un scam, ses deux seules réponses ont été :
En écrivant les lignes ci-dessus, je viens de me décider et j’ai retiré mes derniers 25€. Un compte de moins à suivre dans YNAB :) C’est dommage car la simplicité du produit était vraiment alléchante.
Mintos
Comme expliqué en long et en large dans cet article, mon expérimentation Mintos s’est rapidement limitée à 1% de mon portefeuille. Puis la semaine dernière, j’ai encore abaissé cette limite aux 1'000€ investis initialement.
En me lançant dans ce monde du P2P, je suis resté dans la cercle de sites qui confirmaient mes envies et points de vue. Sauf que quand j’en suis sorti il y a deux ou trois semaines en googlant “pourquoi les prêts P2P c’est mal”, j’ai vu une autre réalité.
Les raisons sont multiples et je vais écrire un article dédié. Mais en résumé : la stratégie “Invest and Access” est trop risquée comparé au gain potentiel ; la structure de sociétés et holdings est très douteuses derrière la belle marque qu’est Mintos ; l’éthique de certaines sociétés de prêt sur la plateforme est très limite (à confirmer) ; et par conséquence j’ai fait face à une complexité plus grande (plus de temps nécessaire vs. seulement quelques clics) que prévue pour arriver à une stratégie P2P qui tienne la route.
J’ai supprimé tous les liens d’affiliation dans les articles précédents car je ne souhaite pas te voir suivre un chemin que moi-même je n’explore plus, voir que je vais clore sous peu.
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (-CHF 44.26) : D’un point de vue financier, je suis content d’avoir quelques cryptos encore afin de voir comment ça se comporte durant une crise. On tirera des conclusions une fois le coronavirus derrière nous. En attendant, rien de transcendant ne s’est passé en février.
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20) : Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (+CHF 1'128.49) : J’ai reçu la valeur de rachat de mon pilier 3a que j’avais sous-estimé, donc petite adaptation dans le positif.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 402.48) : Le marché était aussi en baisse pour les 97% d’actions du 3a de Mme MP. Le résultat positif s’explique car on y verse CHF 568/mois, mais comme le marché a baissé on n’est qu’à CHF 402.48 de restants.
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a payé en cash lors de l’achat de notre chez-nous).
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 702.90) : Le prêt continue de se rembourser grâce aux loyers. Et en plus l’immeuble est rempli depuis ce début d’année, donc tout roule de ce côté.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 213.85) : Le cash-flow continue d’être positif. J’ai hâte de connaître combien on va payer d’impôts en France et en Suisse afin de faire mes calculs de rendements sur 2019.
En terme d’indépendance financière, on est à 20% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 426'463.42 de fortune nette.
Ce qui nous donne visuellement ça :
Au final, on a terminé avec un taux d’épargne de 56% pour février 2020. On continue donc sur notre bonne lancée 2020 en restant au-dessus des 40-50% minimum !
Et toi, tu étais à combien de fortune nette et taux d’épargne en février ?
PS 1 : si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
PS 2 : j’ai ajouté un nouveau “bonus” pour les mécènes du blog. Depuis cette semaine, je publie une notification live de mes achats/vente en bourse et autres investissements (traduite en trois langues comme le blog — i.e. FR, DE, et EN). Qu’on soit clair, je suis une méthodologie d’investissement assez passive avec des ETFs divulgués sur mon blog, donc tu ne vas rien apprendre de transcendant. Mais si ça peut te motiver à investir régulièrement et de manière disciplinée, alors j’aurai réussi mon pari.
PS 3 : si tu es actuellement en train de passer le cap de la retraite anticipée (i.e. c’est dans quelques mois, ou bien tu viens de le passer), alors ça m’intéresserait bien de t’interviewer sur le blog, histoire de voir ce qui m’attend dans quelques années avec toutes les questions qu’on peut se poser durant un telle période. Mon email : contact [at] mustachianpost.com.
]]>Comme je réponds à chaque fois la même chose à ces emails, je me suis dit que j’allais en faire un article vers lequel je pourrais rediriger les futures demandes.
Je précise aussi ici que je ne vais pas aller dans le détail de ce qu’est la bourse, les actions, etc. Je réserve ça pour mon programme complet qui est maintenant disponible:
Aussi, histoire de ne pas passer pour un conseiller financier (rappel : lis bien la section “Dégagement de responsabilité” en bas de page), je vais faire comme si je commençais moi-même à investir aujourd’hui, et que j’écrivais à ce fameux MP. Au pire, je porterai plainte contre moi-même :P
Salut MP,
Ça fait plusieurs mois que je lis ton blog et d’autres ressources sur le net afin de me lancer en bourse. Je vais commencer avec CHF 10'000 puis y mettre mensuellement un montant entre CHF 500 et CHF 1'500 selon les périodes.
Tu ferais quoi toi si tu débutaits aujourd’hui, mais avec toutes tes connaissances acquises depuis 2014 ?
Merci pour ton temps,
Marc Pittet
Ma réponse à ce genre d’emails est une liste de questions pour m’assurer que la personne a bien le même état d’esprit que moi, ainsi qu’un profil d’investisseur similaire :
“Oui à toutes tes questions !” me répondit Marc Pittet.
Si toi aussi, cher lecteur, tu réponds “Oui !” à toutes ces questions, alors tu peux continuer ta lecture car ma méthode d’investissement long terme peut te convenir.
Si tu as répondu “Non” à quelconque question, alors je te recommande de ne pas continuer ta lecture car tu pourrais prendre plus de risques avec tes économies que tu n’es capable de supporter.
La recommandation de stratégie au “Marc Pittet” d’aujourd’hui serait un portefeuille d’ETFs indiciels. Ce qui signifie une gestion de fonds passive, pour payer le moins de frais, et surtout car historiquement ça bat 75%+ les fonds à gestion active.
Plus particulièrement, je me recommanderais un portefeuille avec trois ETFs, de type “Boglehead” :
Je considère mon 2ème pilier comme une “obligation” (car à peu près sécuritaire, en tout cas plus que des actions normalement) comme faisant partie de ma fortune nette. Donc historiquement je n’ai jamais investi en obligations à l’heure actuelle.
Si tu es au début de la vingtaine et que tu n’as pas d’argent sur ta LPP, je dirais que ce n’est pas grave et te recommanderais de tout mettre en actions car tu peux te permettre d’être plus agressif durant tes 20-30 ans (ce n’est que l’avis d’un gars sur l’internet je te rappelle !).
Concrètement, ça veut dire que je placerais mes CHF 10'000 de la sorte :
La question qui vient souvent ensuite, et ce quel que soit le type de marché (en hausse ou en baisse), c’est :
“Hé mais MP, le marché va se casser la gueule, je l’entends partout, ça ne peut pas monter comme ça encore longtemps. Tu ferais quoi toi si t’étais moi ?” m’écrivait Marc Pittet en 2017.
Ou encore :
“Hé mais MP, je t’avais bien dit, on est en 2020, et ça y est y’a le fameux crash boursier du coronavirus, j’hésite à me lancer maintenant. Ou attendre encore un peu pour rentrer quand ça sera le fond du trou ? Tu ferais quoi toi ?”
Ma réponse est toujours la même qu’on soit en marché haussier en 2019, ou en pleine crise coronavirus en 2020 (ou en crise des subprimes en 2008-2009, ou en crise de la bulle internet mondial en 2000-2001) : tu ne peux pas prédire le futur. Donc tu ne peux pas battre le marché. Donc ton allié le plus précieux est le temps. Donc, commence maintenant ! Et n’en ressors pas.
C’est la meilleure façon d’avoir du succès en bourse sur le long terme, et toutes les études empiriques financières le prouvent.
Là, tu vas devoir me faire confiance jusqu’à ce que mon guide complet de l’investisseur suisse débutant sorte.
En attendant, la réponse à ta question c’est que tout ce que tu as listé est :
Concernant la stratégie de répartition du montant en trois fonds indiciels, oui je ferais aussi de même peu importe le montant à investir.
Pour le fait de mettre tout d’un coup ou pas, il y a plusieurs écoles. Certaines conseillent d’étaler l’investissement sur plusieurs mois pour ne pas rentrer au pire moment et lisser le tout. D’autres disent que sur le long terme ça ne change pas grand chose.
Si j’avais CHF 100'000 à investir aujourd’hui, je pense je suivrais la “règle” des 10% sur 10 mois. Ce afin de ne pas trop tergiverser sur quand sera la fin de la crise ou du marché haussier.
“J’ai vu que Swissquote avait une super publicité ces jours, ils ont l’air d’envoyer du bois ! Tu choisirais ça aussi toi ?” me demandais ensuite Marc Pittet.
Ah, le marketing fait toujours son effet…
Pour te la faire courte, ma recommandation de courtier en ligne à ce jour est très simple (tu trouves tous les détails dans cet article “Meilleure plateforme de trading en Suisse”) :
T’attends quoi pour te lancer ?
J’ai reçu ce retour maintes fois suite à la publication de cet article. C’est pourquoi je me suis décidé à créer mon premier programme en ligne (payant).
Il t’est destiné si tu es un débutant de chez débutant qui souhaite commencer à investir en bourse. Et surtout, en comprenant 100% ce que tu fais!
Toutes les infos concernant ce programme 100% suisse fait par un Suisse se trouvent ici:
PS : si tu es un investisseur aguerri, n’hésite pas à faire part via les commentaires ci-dessous de quelle stratégie d’investissement tu recommanderais à ton entourage (famille, amis, etc.) comme je viens de le faire. Je suis sûr qu’on a tous à apprendre des uns des autres.
PS bis : pour des raisons de conformité financière, note qu’investir comporte un risque de perte.
]]>Je te mets ci-dessous une table des matières de ce que tu vas pouvoir trouver dans cette édition :
J’en parlais dans la dernière édition de ce journal, et la décision est prise cette fois : je vais écrire mon livre sur l’indépendance financière en Suisse. Ou devrais-je dire, je suis en train de l’écrire !
Pour le moment, j’ai terminé la table des matières (un poil révisée), l’introduction, et le chapitre 1. Et là, je m’atèle à finir le deuxième chapitre. Ca paraît tout simple d’écrire comme ça en suivant le sommaire du bouquin. Mais en fait, et je m’y attendais, c’est un sacré exercice que de devoir bien orchestré tous les éléments pour qu’ils fassent du sens. C’est un bon exercice dans tous les cas, qui me permet de structurer mes pensées.
Lié à ça, je rencontre un éditeur ce mercredi matin qui est potentiellement intéressé par mon projet. Affaire à suivre !
Comme certains d’entre vous le savent, j’ai décidé d’entreprendre ce projet d’une manière particulière en le “crowdfundant”. C’est à dire que des lecteurs du blog supportent financièrement l’idée (avec pour objectif pour moi de me dégager le plus de temps possible), en échange de bonus :
Ce n’est possible que pour les francophones car je vais traduire le livre, mais qu’à la fin du processus d’écriture… après y’a Deepl.com qui existe pour les plus téméraires — comme Max, qui souhaite perfectionner son français grâce à ça :D !
Si tu veux en être, n’hésite pas à m’envoyer un email.
J’avais décidé de limité le nombre à 10 personnes au début pour que le rhytme des échanges reste soutenable, et à ma grande surprise on les a atteints en moins de 4h…
Du coup, j’ai une liste d’attente qui s’agrandit, et je vais voir pour accepter plus de personnes au fil de l’eau dans les prochaines semaines/mois.
Mme MP n’arrête pas de me surprendre.
Que ce soit de part sa frugalité dont j’ai découvert encore des aspects dans l’interview pour le livre anthropologique dont la famille MP fera parti.
Mais aussi par le fait qu’elle s’est lancé dans le zéro déchet. Pour être clair, on ne devient pas des bobos-écolos (ou bien si en fait ?). C’est parti d’une discussion avec un membre de la famille qui s’est mis à faire sa propre lessive avec des composants naturels uniquement, et du coup sans emballages et tout. Je ne sais pas pourquoi c’est venu à ce moment-là, mais Mme MP a croché et s’y est mis. Autant je trouve ça cool et intéressant, autant j’avoue que je n’ai jamais priorisé ça plus haut que mon blog et la finance personelle. Du coup ça me fait monstre plaisir qu’elle gère cette partie. Car niveau santé, on a maintenant une lessive sans composants chimiques qui lave tout aussi bien.
De fil en aiguille, elle a ensuite fait notre propre déodorant. Une révélation pour moi au niveau efficacité. Et je ne parle même pas en terme de santé. Ni budget car pas encore fait les calculs. J’ai prévu d’y dédié un article avec tuto tellement c’est de la balle !
Le dernier DIY en date c’est nos yaourts. Tout fait maison aussi maintenant. Délicieux, et beaucoup plus sain. Budgétairement, idem que le déo, pas encore pris le temps. Je me demande encore niveau écologique si tout compris (incl. les 5h de cuisson à 40 degrés), c’est vraiment mieux que l’industriel — bien que mon instinct me dise que oui vu le transport, l’industrialisation, et le plastique jeté au final. Un article viendra aussi je pense.
La prochaine étape sur la liste de Mme MP : le dentifrice !
Et au cas où la police écolo passe par là : on est loin d’être parfaits, et on y va pas à pas, petit à petit. Donc au pire, soit constructif dans tes commentaires en me pointant du doigt là où on peut s’améliorer.
On avait encore un logement vacant depuis octobre dernier. Puis, en début d’année, notre agence immobilière qui gère nos entrées-sorties m’a appelé pour me dire qu’elle avait un dossier qui tenait la route ! Ca s’est fait en quelques jours, du coup notre immeuble de rapport en France est rempli à nouveau. A priori, on devrait être au seuil de rentabilité, voir au-dessus. On attend la décision finale des impôts pour être fixé.
D’ailleurs, il y a plusieurs choses que je peux te confirmer concernant les impôts lorsque tu as un bien immobilier en France en tant que suisse :
Impôts en France (fiscalité non-résident)
Impôts en Suisse
En fin d’année passée, je t’avais expliqué que l’immobilier de rendement c’était cool, mais que ça prenait pas mal de temps et d’énergie. Selon moi, soit tu te concentres 100% là-dessus pour tes investissements, soit tu mets ça de côté.
Préférant être derrière mon écran qu’au téléphone avec des entrepreneurs de la construction et des locataires, j’avais donc dit : “Plus jamais d’immobilier, je me concentre sur tout ce qui peut se faire en quelques clics comme mes investissements en ETFs, dans la valeur, ou en prêts P2P (lis bien la note importante en début d’article sur le P2P).”
Sauf que…
En début d’année, j’ai sympathisé avec un lecteur qui est dans l’immobilier dans le canton de Vaud. On s’est vu plusieurs fois et il a fini par me proposer une opportunité d’investissement…dans l’immobilier évidemment.
Le montage est différent que d’acheter un simple bien. Mais niveau rendement on passe à un niveau supérieur : 55%. Je lui ai dit que je trouvais ça trop beau pour être vrai. Mais apparemment les règles du jeu dans la construction immobilière sont différentes qu’en bourse. J’ai donc fait mes vérifications préalables (extrait des poursuites, demandes d’infos dans mon réseau) et sachant en plus qu’on va tout faire dans les règles via un notaire, je suis à peu près rassuré. On va tester la collaboration sur un petit montant pour commencer, et on verra pour la suite après.
Une fois que l’opération sera terminée en courant de cette année, je serais moins mystérieux et te donnerais tous les détails ;)
Le gros désavantage c’est évidemment que ça tombe pile quand j’aurais pu faire les soldes sur le marché boursier…
Je maintiens volontairement l’anonymat sur ce blog car l’argent n’est pas un sujet que tout le monde aime aborder. Et malheureusement, il donne lieu encore à trop d’incompréhensions ou de jalousies. Et on ne veut pas affecter nos relations existantes (famille et amis) avec ça.
Comme je t’avais dit, on (Mme MP et moi-même) a été interviewés par une anthropologue pour son futur livre sur différents mouvements dont le frugalisme. On ne parle pas tous les jours du sujet d’indépendance financière car au départ c’était mon rêve sur lequel je l’ai embarquée. Mais elle a longtemps cru que c’était une utopie, et avait (et a toujours) du mal à se projeter. Du coup, le fait d’en parler avec cette auteure a rendu pas mal de choses plus concrètes.
Dont la question : “Mais personne n’est au courant du coup dans votre entourage ? Votre famille ? Vos amis ? Vous allez leur dire quoi quand à 40 ans vous partirez en road trip 6-9 mois de l’année ?”
Mme MP se verrait sans trop de problèmes balancer qu’on a bossé et économisé pour. De mon côté, je suis plus sur la réserve car j’ai des peurs (fondées ou pas, tu me diras) du style : “Hey salut l’ami, je suis vraiment dans la merde ce mois-ci. Vu que t’as pas mal de cash de côté, tu pourrais me dépanner et je te rembourse dans quelques mois ?”. Ou encore : “Salut MP, y’a XYZ qui a sa femme qui doit absolument partir pour l’étranger pour le boulot, et ça les aideraient vraiment si tu pouvais garder leurs bambins les matins pendant 2 semaines ? Tu crois pas que vous pourriez retarder votre départ pour le Canada ? De toute façon vous allez y rester 4 mois, donc c’est pas une ou deux semaines qui fera la différence.”
Tu sens le chantage malsain dans ces situations…? tu te vois dire “Nan t’es gentil, mais j’ai une vie à vivre moi aussi.” ?
Qu’on soit clair, j’ai un côté social hein. J’ai aucun soucis à filer des coups de main sans retour. Mais je veux que ce soit choisi et pas imposé. Je veux pas qu’on finisse par nous assimiler à “Au pire on peut appeler les MPs quand on a besoin, car dans tous les cas ils n’ont aucune obligation !”
Mais du coup, on en revient à la question : “Tu diras quoi à ton entourage quand vous tirerez la prise ?”
En y réfléchissant bien, je pense que je dirai que je fais du consulting/coaching financier et que je peux bosser depuis n’importe où (ce qui sera en partie vrai car j’aime bien en faire de temps en temps, genre 1-2h. Par mois :D). Comme ça règle le problème du “Comment payez-vous vos factures ?”. On a encore quelques années pour en parler avec Mme MP pour affiner et s’aligner sur notre stratégie de sortie du métro-boulot-dodo, mais bon ça me rassure d’avoir une sorte d’idée de comment on gérera.
Mais clairement, mis à part certains amis très (très) proches et toi cher lecteur (dont certains deviennent gentiment des relations amicales aussi), personne ne sera à priori au courant qu’on est “financièrement indépendant”.
Ah, et une autre question que Corinne de TTC (émission sur la RTS) et aussi l’anthropologue nous ont posé : “Et concernant votre statut social, ça ne vous dérangera pas trop de ne pas avoir de titre carriériste genre manager ou directeur, ou encore de pouvoir dire que bosser dans telle grosse boîte avec tous ces ‘avantages’ ?”
Pour le coup, on est complétement d’accord sur le sujet avec Mme MP : on s’en fout royalement ! Surtout qu’on aura plus de fierté à dire qu’on fait du consulting à distance, et que comme ça on peut vivre d’où on veut quand on veut.
Mon “Kid MP” numéro 2 m’a demandé pas plus tard qu’avant-hier au petit-déjeuner : “Mais Papa, pourquoi tu es tous les matins en train de faire des trucs sur ton ordi quand je me lève à 6h ? C’est pour ton travail ?”
J’étais surpris que ça vienne de numérobis, et pas du premier. Et j’étais surtout pris de court !
Je lui ai répondu que non c’était pas le travail, que je profitais de me lever tôt pour lire des trucs pour moi, et d’autres choses. Et tout ça avant d’aller au boulot comme ça je priorisais mes passions avant le job.
Ca lui a pour le moment suffit comme réponse… jusqu’à quand !
Car l’aîné(e), qui sait très bien lire, jette régulièrement un oeil par dessus mon épaule en me disant : “Ah c’est cool c’est quoi ce bonhomme en LEGO ?! Et c’est qui ce Marc Pittet Papa ?”
J’esquive pour le moment en disant que c’est un site web cool que j’aime bien lire :)
De même, et ça c’était hier : “Papa, vous avez combien de sous sur votre compte ? Et vous gagnez combien de salaire ?!”
Autant pour le blog, que nos salaires respectifs, que notre fortune nette, et que notre objectif FIRE à 40 ans en Suisse, on s’est mis d’accord avec Mme MP qu’on ne voulait pas leur imposer de devoir garder un tel secret pour eux à leur âge. On pense leur parler de tout ça entre 15-20 ans, lorsqu’ils auront la maturité de comprendre pourquoi on ne souhaite pas parler de ça publiquement.
En attendant, ça ne nous empêche pas de leur inculquer une éducation frugale quand à la gestion de l’argent et des dépenses. Car c’est selon nous la richesse la plus importante qu’on peut leur offrir comme héritage. En effet, contrairement à l’argent qui peut se consommer jusqu’à épuisement, l’éducation est un cadeau valable à vie.
On change complètement de sujet, avec cette question introspective qui m’est revenue deux fois durant ces dernières semaines : est-ce que le blog sent trop la monétisation, et perd de son essence ?
J’en parle ici car ça m’affecte. Mon but n’est pas de me justifier pour avoir raison et/ou de faire taire les remarques. Au contraire, c’est pour ouvrir et continuer la discussion via les commentaires afin que ce blog et forum restent aussi qualitatifs que possible sur le long terme.
Je préfère me prendre une claque maintenant que de te voir quitter la Team MP demain.
Parlons concrètement des deux exemples :
Je vais répondre à ces deux points précisément pour te présenter mon point de vue. Mais avant ça, je voudrais clarifier plusieurs points de bases :
Revenons-en aux deux exemples concrets maintenant :
Pour terminer sur ce sujet, je ré-itère ce que je disais sur le forum : mon but n’est pas de pointer du doigt ni Strabor ni Sjess. Bien au contraire, je veux qu’on soit le plus dur/critique possible sur le problème de fond, tout en n’impliquant rien de personnel. D’ailleurs, n’hésite pas à me tagguer dans de telles discussions sur le forum ou à m’écrire en privé (via email ou les commentaires).
Aussi, je me considère comme un membre comme un autre de la Team MP que nous sommes. Et non pas le président ou le guru de cette dernière. Donc je compte sur toi pour me challenger comme ça a été fait cette fois.
Et finalement, la question pour toi cher lecteur qui découvre peut-être ce sujet que maintenant : qu’en penses-tu ? Est-ce que tu commences à ne plus aimer le blog dû à la monétisation ? Ou à cause de tout autre chose ? Si oui alors parlons-en ouvertement et constructivement :)
J’ai reçu des emails inquiets me demandant si je commençais à tout vendre avant que tout se casse la figure en bourse ? Certains d’entre vous ont été aussi loin que de réfléchir à retirer du cash et à revoir entièrement leurs choix de courtiers et d’institutions financières pour se préparer au pire.
Je clarifie donc ici mon point de vue pour pouvoir y renvoyer les prochaines demandes.
Premièrement, ma stratégie d’investissement reste la même, c’est à dire d’investir régulièrement sans céder à la panique. En plus de ça, je te conseille de le faire avec le sourire en pensant que c’est un peu comme si c’était les soldes car tu achètes moins cher que ce que ça valait il y a quelques semaines.
Néanmoins, je ne te recommande pas de commencer à emprunter de l’argent pour investir plus comme c’est les soldes. Ca serait du “timing” de marché car tu n’as aucune idée (et moins non plus d’ailleurs !) de si le marché ne va pas encore plus se péter la figure que ce qu’on a vécu ces derniers jours. Donc investis ce que tu investirais d’habitude, et retourne à tes occupations dans la vraie vie :)
Pour ce qui concerne le reste, mis à part bien te laver les mains et suivre les autres recommandations de l’OFSP, je ne vois aucune raison de paniquer. On n’est pas en train de parler de la moitié de la planète qui va mourir demain donc relativisons. Et non, ne va pas retirer tout ton cash en banque de peur de voir tous les bancomats fermer après-demain, ça serait irrationnel selon moi à l’heure actuelle.
J’ai eu le plaisir d’effectuer plusieurs séances de coaching (payantes, appelons un chat un chat) pour aider certains des lecteurs du blog à se lancer avec leurs investissements et aussi avec leur budget YNAB.
J’en retire un grand plaisir quand je vois qu’une personne a ce moment de déclic. Et ça me permet aussi de continuellement développer mes connaissances en matière de finance personnelle et d’investissement.
Bien que la plupart des mes connaissances soient disponibles dans mes articles, il y a toujours un cap psychologique à franchir entre la théorie et l’action. Et comme on le sait tous les deux, au niveau de l’argent, le temps est ton allié donc plus tu attends plus tu perds des opportunités d’enrichissement.
Ces sessions m’ont donc rappelé à quel point la ré-assurance et l’accompagnement sont des éléments importants pour se lancer dans tout apprentisage. J’ai tendance à vite l’oublier mais ça avait aussi été clé pour moi en 2013-2014 quand j’ai débuté mon aventure vers l’indépendance financière.
C’est pourquoi j’ai décidé de continuer de proposer ces sessions (1-2 par mois pour le moment). Au niveau du format, il sera maintenant possible d’avoir :
Si t’es intéressé(e), tu peux me contacter par email (contact [at] mustachianpost.com).
Et toi, quoi de neuf en ce début de printemps (euh, on n’a déjà eu l’hiver en fait) ?!
]]>Si tu vois plus grand et réussis à supprimer CHF 100 de dépenses mensuelles, alors on parle de CHF 15'400 en plus dans 10 ans.
C’est dingue quand tu y réfléchis car ce genre de changements mineurs ne se ressentent même pas au quotidien. C’est juste la récurrence des coûts qui fait que ça se multiplie mois après mois, année après année.
Je te donne un exemple concret :
Comme on investit les économies qu’on fait (en prenant un taux de rendement de 7%), on sera plus riche de CHF 53'826 dans 10 ans. La preuve avec le tableau ci-dessous :
Année | Economies en CHF | Avec les intérêts composés |
---|---|---|
1 | 3'640 | 3'895 (= 3'640 + 7% de 3'640) |
2 | 7'535 (= 3'895 + 3'640) | 8'063 (= 7'535 + 7%) |
3 | 11'703 | 12'523 |
4 | 16'163 | 17'295 |
5 | 20'935 | 22'401 |
6 | 26'041 | 27'864 |
7 | 31'504 | 33'710 |
8 | 37'350 | 39'965 |
9 | 43'605 | 46'658 |
10 | 50'298 | 53'819 |
Et ça, c’est sans te parler du fait d’amener nos repas les midis au boulot mais ça je te l’accorde ça demande plus d’efforts. Mais l’assurance et le natel, nada. On roule toujours autant se manière sécuritaire, et on téléphone aussi de la même façon.
Histoire de te donner l’impulsion initiale pour débuter ta nouvelle vie frugale, je te lance un défi. Ca va se dérouler comme ça :
1. Avant le 22.03.2020
Annonce dans ce sujet du forum la dépense que tu songes couper — mais dont tu n’as jamais pris le temps de t’occuper — ainsi que le montant que tu penses économiser par mois.
2. Avant le 31.03.2020 minuit
Au cas où ton changement ne puisse être fait qu’en fin d’année (je pense aux assurances en particulier), ça ne t’empêche pas d’annoncer ta resiliation avant le 31.03.2020, et de souscrire à ton nouveau service en avance. Dommage si tu pensais utiliser ça comme excuse :D
Si tu veux que ce soit plus de fun, et surtout que tu réussisses à coup sûr, je te recommande aussi d’en parler à ton/ta conjoint(e), un parent ou un ami proche. Le simple fait de faire ça va rendre le challenge plus tangible, et tu te sentiras plus “obligé” de le faire.
Prêt ? Alors on se retrouve sur le forum durant les deux prochaines semaines !
Note : j’ai déjà finalisé ma part du challenge en changeant (encore une fois) d’assurance auto. Je t’explique tout ça dans le forum pour participer aussi au challenge.
]]>Il semblerait que j’ai été victime de la pire maladie qu’un investisseur puisse avoir : l’ennui d’investir passivement.
Je t’expliquerai tous mes apprentissages concernant le P2P dans un prochain article mais je voulais surtout rajouter deux warnings à cet article :
Depuis mes débuts sur le blog, j’avais une stratégie d’investissement uniquement en ETFs. Mon but avec ce portefeuille était (et est toujours) de générer entre 6-8% de rendement sur le long terme (i.e. 10-15+ années).
Sauf que mes 40 ans approchent. A cette date, on devra avoir atteint notre cible de fortune nette de CHF 2'156'000 pour pouvoir être indépendant financièrement.
Donc en plus de chercher d’autres sources de revenus (comme avec ce projet perso de blog), j’ai passé 2019 à explorer les options d’investissement qui pourrait rapporter plus que 8-10%.
On a déjà parlé des deux options qui sont venus compléter ma stratégie d’investissement, à savoir l’immobilier de rendement locatif et l’investissement dans la valeur.
La troisième option que j’ai testée fin 2019 est l’investissement en prêts de particulier à particulier (aussi appelé communément prêts P2P — P2P pour “peer-to-peer” qui veut dire “de pair à pair” en français).
Sauf que quand tu commences dans ce monde des prêts P2P, tu fais face à deux choses : une marée de blogs qui ne jurent que par ça mais surtout par les commissions d’affiliation juteuses, et quelques sites bien foutus mais qu’il faut trouver après de maintes recherches sur Google…
Du coup, comme d’habitude, je vais te faire un petit résumé de pourquoi j’ai choisi Mintos (lien d’affiliation qu’on soit clair, mais car je fais confiance à cette plateforme et y investis mon propre cash).
Au cas où tu ne connaisses rien au monde des prêts P2P et de toutes les plateformes qui se créent autour de ça ces dernières années, voilà le point de situation en un paragraphe.
D’un côté tu as les sociétés qui prêtent de l’argent aux particuliers, et de l’autre tu as des investisseurs comme toi et moi qui souhaitons faire fructifier nos économies. Au milieu tu as des sociétés comme Mintos qui mettent en relation ces sociétés de prêts avec des investisseurs.
En moyenne, ces plateformes proposent des rendements entre 10-20% de rendement selon les degrés de risque pris.
De tels rendements te semblent trop beaux pour être vrais ? Réfléchis une nouvelle fois car en fait c’est assez simple. Imagine que quelqu’un emprunte 1'000€ pour un mois et doive rembourser 1'050€ le mois d’après. Pas tant choquant comme ça ? Et pourtant, ça fait du 60% de taux d’intérêt annualisé ! Tu m’étonnes que ces sociétés initiatrices de prêt sont OK de nous laisser quelques miettes avec ces 10-20% de rendements attendus.
Jusqu’ici je n’y investissais pas en raison du côté éthique où finalement de l’autre côté des sociétés de prêt, tu retrouves des gens qui font des prêts à la consommation et auto pour beaucoup. Sauf qu’en creusant un peu, je me suis rendu compte que oui il y en avait beaucoup, mais il y avait aussi d’autres prêts disponibles comme par exemple dans l’agriculture, pour les petites sociétés, ou encore dans l’immobilier.
Je te laisse juger toi-même où se situe le curseur de tes valeurs.
Aussi, pense bien que si ton cash dort sur ton compte en banque, cette dernière ne fait pas mieux en utilisant ton cash pour proposer aussi des prêts autos, à la conso, et autres hypothèques.
Sur Mintos, tu as trois manières d’investir ton argent :
Pour ma part, afin de me lancer dans le grand bain sans y réfléchir pendant des heures, j’ai pour le moment investi 1'000€ via la stratégie “Invest & Access”. C’est la méthode que je t’explique plus bas.
Quand je vais investir en filtrant les prêts avec la méthode “Auto Invest”, je te parlerai des différents trucs auxquels faire gaffe.
En attendant, il y a un concept important à connaître : le “buyback guarantee”.
Je ne vais investir que dans des prêts avec cette “garantie de rachat” en français.
Ce que ça veut dire concrètement : si le prêt est en retard de plus de 60 jours, alors la société de prêt te rachète le prêt et te rembourse le capital restant dû et les intérêts courus.
Toutes les plateformes que j’ai vu jusqu’ici propose ce filtre et possède de très nombreux prêts avec cette garantie.
Le but, tu l’auras compris, c’est de réduire le risque de perte d’argent au minimum en tant qu’investisseur.
Mintos est à l’heure où j’écris ces lignes “uniquement” dispo en anglais, allemand, espagnol, néerlandais, tchèque, letton, polonais, et russe. Du coup plusieurs lecteurs francophones pas à l’aise avec ces dernières m’ont demandé un bon vieux tutoriel Mintos pour être sûr d’investir en ne cliquant pas sur un mauvais bouton :)
Première étape : ouvrir un compte Mintos. Pour ça, rends-toi sur le >site web de Mintos.
Aussi, penses à avoir ton passeport ou ta carte d’identité avec toi pour la vérification d’identité.
Ensuite, suis les captures d’écran suivantes :
Les écrans suivants te montrent le processus de vérification d’identité pour finaliser l’ouverture de ton compte Mintos :
Maintenant que ton compte Mintos est ouvert, et que ton identité est vérifiée, c’est le moment de passer aux choses sérieuses.
Pour commencer avec Mintos, j’ai choisi de me lancer avec 1'000€ afin de tester la plateforme quelques mois avant d’y ré-injecter du cash.
Sachant qu’on vit toi et moi en Suisse, on parle en CHF. Et on n’a pas envie de perdre au niveau des frais de change.
Mon process résumé pour transférer des fonds en CHF vers ton compte Mintos en EUR est : depuis ma banque en ligne suisse Zak ou via ma Cumulus MasterCard, j’envoie les CHF sur mon compte Revolut. Ensuite, j’utilise la fonction de change de Revolut pour convertir mes CHF en EUR tout en ayant le meilleur change CHF-EUR. Et enfin, j’effectue un virement bancaire de Revolut vers Mintos.
Et voilà ci-dessous ce que ça donne en captures d’écran.
D’abord l’étape sur Mintos où tu vas rechercher les informations de virement :
Je te mets ci-dessous le résumé des étapes pour faire un dépôt d’argent sur Mintos, comme expliqué par eux-mêmes :
En français ça nous donne :
Et ensuite on effectue le virement via Revolut. Je te passe l’étape du virement Zak à Revolut car je l’ai déjà décrit dans d’autres articles tel celui-ci à l’étape 3).
Une fois ces étapes faites sur Revolut, il ne te reste plus qu’à attendre cet email de la part de Mintos :
Maintenant que ton cash est arrivé sur Mintos, il ne nous reste plus qu’à l’investir. Comme dit plus haut, j’ai commencé avec le programme “Invest & Access” de Mintos où tu investis littéralement en un clic. Et tes prêts sont très diversifiés et ont tous la fameuse “Garantie de rachat” (“Buyback Guarantee” en anglais).
Retourne donc sur le site Mintos.com et suis les dernières étapes suivantes :
Je me dois de te rappeler deux notes importantes concernant ces investissements P2P et Mintos :
Voici en deux points ce que j’envisage faire niveau stratégie P2P et Mintos :
J’ai signé un partenariat spécial avec Mintos pour les membres de la Team MP. Si tu utilises le lien ci-dessous pour ouvrir ton compte, on bénéficiera les deux d’un bonus cashback de 1% de ton solde journalier moyen qui est payé en 3 versements pendant les 90 premiers jours (je t’en remercie d’avance). Le mieux c’est de l’expliquer via un exemple concret :
Imagines tu t’appelles Sara et tu utilises mon lien spécial Team MP pour commencer à investir en prêts P2P via Mintos. Après 30 jours, ton solde moyen investi sur cette période est de 3'500 euros. Mintos créditera alors 1% de 3'500 euros (soit 35 euros) sur ton compte d’investisseur, et 35 autres euros sur mon compte Mintos MP. Après 60 et 90 jours, Mintos réexaminera le solde moyen investi et, s’il augmente, ils créditeront ton compte investisseur et le mien en conséquence.
Et toi, tu as déjà osé franchir le pas des investissements en P2P ? Ou c’est plutôt “jamais de la vie” car trop risqué ?
PS : au moment où je finissais cet article, Mintos a annoncé la sortie de leur application mobile qui, pour le moment, te permet uniquement de consulter ton portefeuille. Tu trouveras les liens de téléchargement de l’app Mintos sur l’Apple App Store et Google PlayStore à la fin de cet article.
]]>En discutant avec certains d’entre vous, je me suis rendu compte que tout le monde n’était pas au fait des nombreuses déductions fiscales auxquelles il peut avoir droit. D’où cet article te présentant ce que j’ai déduis pour mes impôts en 2019. C’est basé sur les lois fiscales du canton de Vaud, mais je me suis dit que ça pourrait t’aider à creuser le sujet même si tu vis dans un autre canton.
Déductions M. et Mme MP | Montant en CHF | Commentaires |
---|---|---|
Transports publics | -4'980 | A calculer au pro-rata de ton taux de travail. |
Repas hors du domicile | -5'160 | A calculer au pro-rata de ton taux de travail. Et d’où l’intérêt de s’amener sa bouffe le midi au boulot, car tu y gagnes aussi niveau impôts. |
Autres frais professionnels (forfait + effectifs) | -8'454 | Ici on a mis la déduction forfaitaire de base, mais aussi les frais effectifs en sus (laptops, téléphone). On y a aussi ajouté un montant pour vêtements et chaussures après recommandation d’une fiduciaire… on verra si ça passe ou pas. |
Frais pour activité salariée accessoire Mme MP (forfait) | -800 | Mme MP a eu un side-job pendant quelques temps, mais ses frais effectifs ne dépassaient de loin pas le montant forfaitaire, du coup on a choisi la déduction au forfait. |
Frais de perfectionnement et de formation (reconversion) (effectif) | -4'050 | L’un de nous deux a du faire une formation de reconversion. Uniquement de l’effectif possible ici. |
Déduction pour titres (forfait) | -298 | De nouveau une déduction forfaitaire car je n’ai pas payé autant grâce à mes courtiers en ligne pas chers Interactive Brokers et DEGIRO. |
Déduction pour frais de garde (effectif) | -5'941 | Ca descend d’années en années avec les enfants qui grandissent et vont plus à l’école. |
Frais médicaux (principalement dentaire et soucis de santé 2019) | -4'799 | D’habitude on ne dépasse le minimum pour déduire mais en 2019 ce fut le cas (on s’en passerait bien pour 2020 soi dit en passant). |
Déduction sociale pour logement / Loyer annuel net | -586 | Alors celle-ci c’est la nouveauté de cette année que je ne connaissais pas. En tant que propriétaire en Suisse, tu peux déduire le “loyer” que tu paies sous forme d’intérêts hypothécaires. C’est tout expliqué dans leur documentation, mais généralement tu y gagnes à mettre le montant de tes intérêts hypothécaires annuels et ils ré-ajustent à la baisse si besoin. |
Frais d’entretien et d’administration d’immeuble (Suisse) | -6'659 | Déductions effectives en tant que propriétaire en Suisse. |
Frais d’entretien et d’administration d’immeuble (France) | -4'859 | On doit aussi déclarer notre immeuble de rendement français en Suisse, et les déductions qui vont avec. Elles étaient nombreuses en 2019 avec tous les frais uniques (i.e. frais de dossier bancaires — bien que je ne suis pas sûr que ça passe alors que oui en France. On verra bien !) |
3èmes piliers M. et Mme MP | -13'594 | Merci @TuxRock qui m’a fait remarqué que j’avais oublié de mentionner nos 3èmes piliers (c’est tellement évident pour moi que j’ai zappé…). On a mis le maximum déductible niveau plafond 3a en 2020, c’est à dire CHF 6'826, pour celui de Mme MP chez VIAC, et CHF 6'768 pour le mien car il est sub-optimal car chez un assureur lié à notre hypothèque. |
Les deux grosses nouveautés pour moi cette année étaient donc cette déduction du loyer en tant que propriétaire et le fait d’ajouter de l’effectif en frais professionnels avec vêtements et chaussures.
Pour la déduction du loyer, elle n’est volontairement pas rempli automatiquement par les autorités fiscales car beaucoup se disent “Rien à faire, je suis propriétaire maintenant donc je n’ai plus de loyers.”
En ce qui concerne les frais professionnels, on va voir ce que ces autorités nous disent.
Aussi, je n’ai volontairement pas indiqué les déductions automatiques genre pour les enfants ou pour les couples mariés car ça se fait justement automatiquement selon ta situation.
Deux questions pour toi auxquelles tu peux répondre dans les commentaires ci-dessous :
Addendum 1
Merci à Jani qui m’a donné deux autres trucs concernant les impôts :
Pour rappel, Zak limite le montant des ordres de paiement (i.e. les virements et ordres permanents depuis l’ebanking dans l’app) à CHF 5'000 par jour, et CHF 10'000 par semaine. Ils expliquent ça par des raisons de sécurité car Zak est beaucoup utilisé par des jeunes.
Note pour l’équipe Zak si vous lisez le blog : en 2020 on devrait quand même arriver à pouvoir définir ses propres limites (quitte à prouver ses revenus) via l’app directement…
Avant de t’expliquer comment outrepasser cette limite Zak, je voulais quand même indiquer que faut y aller pour dépasser ces limites. Perso, ça ne m’est arrivé qu’en début d’année lorsque j’ai dû payer toutes les factures annuelles (assurance auto, taxe auto, intérêts hypothécaires, et 3ème pilier).
Et depuis, je n’ai jamais eu besoin de ré-utiliser la techique expliquée ci-dessous. Donc même si c’est un peu pénible, c’est pas ça qui me fera revenir à une autre banque suisse classique avec des frais inutiles.
Je précise que la méthode est complètement légale et prévue par Zak ;)
Imaginons donc le cas où tu dois faire un paiement de plus de CHF 10'000. Et c’est la même chose si ton paiement est de CHF 700 mais que tu as déjà dépensé CHF 9'500 le même jour (pas très frugal tout ça !).
Dans l’app Zak, ça ressemble à ça :
La première partie de la technique consiste à cliquer sur “OK” dans le dernier écran ci-dessus afin que ta demande de virement bancaire soit bien prise en compte.
La seconde partie de la technique se poursuit avec les trois écrans suivants (j’ai utilisé ma transaction de versement de 3ème pilier pour la suite des captures d’écran car j’avais oublié de les faire pour l’exemple avec les CHF 10'454.49 ci-dessus) :
Comme décrit sur les captures d’écran, il te suffit d’appeler le support de Zak pour leur demander de libérer ton virement. Ils te posent quelques questions pour vérifier ton identité, puis te demande quelle(s) transaction(s) tu veux libérer (je mets des “s” car tu peux demander d’en libérer plusieurs directement).
En moyenne ça m’a pris environ 1 minute à chaque fois.
Ensuite, tu peux recharger la liste des transactions dans l’app Zak directement pendant que tu es au téléphone et dès que l’opératrice a libéré le paiement c’est visible automatiquement.
Et toi, est-ce que cette limitation de sécurité de Zak te pose problème ?
PS : au fait, ça y est, je me suis débarrasser de mon compte BCV ! Quel beau pied de nez suite aux techniques malsaines employées par mon ex-conseiller bancaire pour nous faire signer une hypothèque chez eux lors de notre achat immobilier !
PS 2 : j’utilise donc maintenant Zak comme banque principale. Au top jusqu’ici. Sache qu’ils m’ont proposé de continuer notre collaboration en 2020, ce qui te donne droit à CHF 25 de bonus de bienvenue si tu utilises le code Y06JPR lors de ton enregistrement. Et le blog aura le droit au même bonus — win-win :).
PS 3 : et juste au cas où tu sois nouveau sur le blog, je ne recommande que ce que j’utilise. Donc si je viens à changer de banque en ligne suisse, tu en seras le premier informé (i.e. je ne te le cacherais pas pour continuer à me faire de l’argent sur ton dos).
Note : un grand merci aux nouveaux mécènes @Kevin, @Elfriede, @Jocelyn, et @Krzysztof pour leur parrainage du blog via Patreon. Ca me fait monstre plaisir, sincèrement.
]]>“Mais concrètement Marc, y’a combien de gens comme toi qui veulent être financièrement indépendant en Suisse ?”
J’ai bien tenté d’extrapoler mes inscrits à la newsletter ainsi que les données de Google Analytics pour au moins leur fournir des estimations de Ferni. Néanmoins, ça me taraude de connaître la réalité. Du coup j’ai créé le formulaire ci-dessous pour voir ce qu’il en est.
Je demande volontairement ton email pour ne pas avoir de faux votes, ce qui rendrait le sondage caduque. Comme pour tout le reste, tes données resteront anonymisées et je ne ferais rien des emails récupérés.
La question est donc “Objectif FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”), ou plutôt là pour te créer des options ?”.
Et les deux réponses possibles sont :
A toi de jouer maintenant :
Et voici les résultats en live :
PS: si tu es un média ou un autre blogueur, n’hésite pas à utiliser ces données. La seule chose que je te demande c’est de mentionner mustachianpost.com comme source.
]]>Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (-CHF 4'212.76) : En début d’année et en juillet on a toujours ces grosses sorties d’argent avec les intérêts hypothécaires à payer pour le semestre. Et s’ajoute à cela en janvier toutes les autres factures qu’on paye annuellement telles l’assurance vie privée, les taxes de déchets, et aussi le remplissage de mon pilier 3a.
Sinon, en dehors des dépenses usuelles :
Niveau rentrées d’argent, on a pu compter sur nos 13èmes salaires respectifs. Et en ce qui concerne le blog, les revenus étaient plutôt faibles dû au fait que les sociétés que je recommande paient leurs commissions de décembre et janvier avec du retard en raison de la fin d’année je suppose (février n’en sera que meilleur).
Néanmoins il y a eu un événement spécial pour ce projet perso qu’est mon blog : j’ai effectué ma première séance de coaching payante “Commencer à investir”. Ca fait très bizarre d’être rémunéré pour quelque chose en dehors d’un job “normal”. C’est très gratifiant.
En tout cas, je te remercie Arthur pour ta confiance. Je suis vraiment content de ce premier essai car avant la fin de nos 3h, Arthur a osé franchir le pas et à soumis son premier ordre boursier pour acheter l’ETF VWRL !!
Selon ses propres mots :
C’était pour moi un échange très intéressant, nous avons vu beaucoup de choses et tu as su répondre à toutes mes questions et attentes. J’ai pu apprendre comment choisir mes ETFs et cela m’a permis de me lancer dès la fin de la séance avec un premier investissement sur DEGIRO. J’ai aussi apprécié le fait de voir avec toi mon budget et faire la lumière sur quelques points comme par exemple la formule pour calculer son taux d’épargne, répartir son investissement en fonction du profil risque choisi et voir là où je pouvais encore faire de l’optimisation.Arthur, lecteur du blog MP
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 3'949.68) : Ce chiffre positif correspond principalement à mes achats en investissement dans la valeur afin d’atteindre l’objectif de 30 sociétés en portefeuille.
Niveau valeur globale de notre portefeuille boursier, les marchés étaient plutôt en baisse à fin janvier 2020 (mais ils ont déjà repris des couleurs au moment où j’écris ces lignes en février).
INVESTISSEMENTS P2P (+CHF 4.08) : Au vu des récents éléments dans le monde P2P, à savoir le fait qu’Envestio et Kuetzal étaient apparemment des scams, je la joue prudent dans cette catégorie.
Iban Wallet
Je garde uniquement 25€ chez eux pour voir ce qu’il se passe. Mais tant que leur responsable de communication n’aura pas communiquer publiquement et de manière transparence sur le qui/quoi/comment de cette société, je ne rajouterai pas un centime chez eux. Ni ne mettrai de lien d’affiliation vers leur plateforme. A bon entendeur.
Mintos
En revanche, je reste satisfait de mon choix de Mintos (je n’y ai que 1'000€ en avec leur programme Auto-Invest pour le moment). J’espère toujours un rendement d’environ 10% avec cet investissement.
Je suis en train de préparer un article complet sur les étapes pour ouvrir un compte et débuter avec eux.
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (+CHF 264.47) : Après plusieurs mois de pertes, les cryptos semblent se réveiller. Je me réjouis vraiment de voir si dans 10 ans je suis millionnaire grâce à elle (ou pas !).
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20) : Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (+CHF 6'768.00) : Et voilà, encore un versement de fait dans mon pilier 3a sub-optimal. Y’a que Mme MP qui a la chance d’être chez VIAC, le mien étant un des gages pour notre hypothèque. J’attends encore de connaître ma valeur de rachat pour voir de combien on a financé la partie assurance de ce dernier.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 556.33) : Le marché était aussi en baisse pour les 97% d’actions du 3a de Mme MP. Le résultat est positif car on y verse CHF 568/mois, mais comme le marché a baissé on n’est qu’à CHF 556.33 de restants sur le différentiel entre décembre 2019 et janvier 2020.
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a payé en cash lors de l’achat de notre chez-nous).
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 708.46) : Le prêt continue de se rembourser grâce aux loyers qui rentrent chaque mois. Et bonne nouvelle : on a trouvé notre locataire pour le dernier appart vide, donc l’immeuble est de nouveau entièrement loué !
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 536.89) : Le cash-flow reste positif mais comme expliqué dans les précédents articles, je ne me réjouis pas trop vite tant qu’on n’a pas payé les impôts français.
En terme d’indépendance financière, on est à 20% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 425'583.62 de fortune nette.
Ce qui nous donne visuellement ça :
Découragé ? Moi ? Pourquoi ? Au contraire, ça me motive. Je trouve ça un chouette objectif que de devoir être créatif pour trouver ces CHF 570'000 !
Au final, on a terminé avec un taux d’épargne de 48% pour janvier 2020. Ce qui nous permet de débuter l’année dans notre fourchette cible des 40-50% :)
Et toi, tu es à combien de fortune nette et taux d’épargne en ce premier mois de l’année ?
PS : si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
]]>Pour ceux qui n’ont ont aucune idée de quoi je parle, le 2ème pilier (aussi appelé LPP pour Loi Prévoyance Professionnelle) fait partie du système des trois piliers de la retraite en Suisse :
Comme t’imagines, ce sujet de savoir si je prendrais ma LPP en rente ou en capital me paraît tellement loin que je n’y ai pas encore réfléchi. Surtout que d’ici mes 65 ans, je pense que beaucoup de choses auront changé.
Néanmoins, j’ai eu plusieurs lecteurs qui m’ont écrit pour me dire qu’ils avaient largement dépassé la quarantaine, mais qu’ils prendraient quand même bien une dose de conseil de la Team MP :)
C’est le cas de François.
Voici l’email que j’ai reçu de François en fin d’année passée :
Salut MP,
Alors mon plus grand challenge sera de maintenir ma fortune de CHF 800'000 (y compris capital LPP), sans puiser dedans. Je vais arrêter de travailler en mars 2021 à 60 ans (j’ai actuellement 59 ans), et le but est de faire fructifier mon cash actuel et le montant de ma future caisse de pension. Tout ceci pour garder ma fortune à CHF 800’00, et de vivre des intérêts. A 65 ans je vais toucher en plus ma rente AVS, soit CHF 2'000 par mois.
Voici ma LPP en chiffres (prévision pour mars 2021) :
Concernant ma stratégie, plusieurs options s’offre à moi :
Option 1 : rente LPP
Si je prends une rente mensuelle, elle se montera à CHF 25'018 par année, soit CHF 2'084.85 par mois.
Option 2 : retrait du capital 2ème pilier en entier
A l’âge où je souhaite prendre ma retraite, je pourrais retirer CHF 515'846 (avant impôts du versement en capital du 2ème pilier). L’impôt va dépendre du canton, mais pour moi ce sera le Valais.
Option 3 : Mixte entre capital et rente LPP
Plusieurs variantes ici sont possibles avec le montant du capital prélevé. Une variante est moitié capital et moitié rente, soit :
Actuellement je privilégie l’option prise du capital en entier, avec le choix de divers placements à minimum 10%, en plaçant CHF 400'000 (le reste des CHF 515'846 sera gardé en cash), soit un revenu de 3'333 CHF par mois, ce qui représente CHF 1'248.15 CHF de plus que la rente. Actuellement il est assez facile d’investir entre 14 et 18%, avec tous les risques qui vont avec.
J’ai déjà 2 appartements en Thaïlande en gestion hôtelière (rendement de 10%), des actions, des obligations, et des investissements en prêts P2P (actuellement 12-18% de rendement). Et, à l’instant où ces lignes sont écrites, une remise en question quant à la sécurité des plateformes P2P est de mise, et ceci suite aux différentes arnaques dans les pays baltes (je viens de perdre CHF 9'000 entre Envestio et Kuetzal).
Quand je te disais que j’investirais mes CHF 400'000, je pense choisir 10 plateformes P2P pour diversifier, et éventuellement l’achat d’un appartement supplémentaire en Asie.
T’en pense quoi du coup MP ? Tu ferais quoi à ma place ?
Ma première réaction : “Ouf, c’est pas moi qui doit prendre cette décision car j’ai aucune idée de ce que je ferais !”
Puis mon cerveau rationnel a pris le dessus : “Bon, faisons quelques calculs, et ne nous basons que sur les maths. Laissons ce cerveau émotionnel paniquer de son côté ;)”
J’ai donc enchaîné avec les questions suivantes :
La réponse de François :
Concernant mes divers investissements et mon cash, je possède CHF 130'000.
Ensuite, les rendements des 2 appartements en Thaïlande sont d’environ 2'000 CHF par mois, 1'000 CHF depuis décembre 2018 pour un appartement et 1'000 CHF depuis septembre 2019 pour l’autre.
Ci-dessous je t’ai mis 3 variantes (en ayant mon adresse en Suisse) qui ne sont bien évidemment pas figée :
Variante 1 – Très frugale — CHF 3'450.67/mois
En vivant en Asie et sans véhicule (avec 1 voyage en Suisse par an).
Variante 2 – Frugale — CHF 3'906.42/mois
En vivant 6 mois dans mon bus en Suisse, et 6 mois en Asie (loyer en Asie).
Variante 3 – Aisée — CHF 5'956.42/mois
Avec mon bus, un appartement en Suisse, et en voyageant beaucoup.
OK, alors là on y voit déjà plus clair ;)
Testons donc les 3 hypothèses de rente LPP, retrait du capital LPP entier, et mix de rente et capital.
Option A : rente mensuelle LPP
Revenus mensuels | Montant |
---|---|
Rendement immobilier Asie | 2'000.00 |
Rendement 2% sur ses 130kCHF actuels | 216.66 |
Rente mensuelle LPP | 2'084.85 |
Total | 4'301.51 |
Je suis volontairement très conservateur avec sa fortune actuel, au vu des taux possibles en 2020 niveau obligations.
Avec cette option, François pourrait vivre entre frugalité et vie aisée de 60 à 65 ans. Et après 65 ans, il toucherait en sus CHF 2'000/mois d’AVS. Ce qui l’amènerait dans sa catégorie “Vie aisée” jusqu’à la fin de ses jours.
Un conseil pour lui reste néanmoins de bien prendre en compte le coût d’un EMS qui selon la RTS en 2016 coûtait pas moins de CHF 8'700/mois en moyenne…
Option B : retrait du capital en entier
Revenus mensuels | Montant |
---|---|
Rendement immobilier Asie | 2'000.00 |
Rendement 2% sur ses 130kCHF actuels | 216.66 |
Rendement 2% sur capital 480kCHF | 800.00 |
Total | 3'016.66 |
J’ai pris en compte un capital LPP de CHF 480'000 pour tenir compte de l’imposition du versement en capital de son 2ème pilier.
Dans un monde très conservateur (2% de rendement c’est vraiment très peu), cette option B ne permettrait même pas à François de pouvoir vivre avec sa variante de vie “très frugale”.
Option C : mix entre rente LPP et retrait du capital
Revenus mensuels | Montant |
---|---|
Rendement immobilier Asie | 2'000.00 |
Rendement 2% sur ses 130kCHF actuels | 216.66 |
Rendement 2% sur capital 240kCHF | 400.00 |
Rente LPP | 1'042.38 |
Total | 3'659.04 |
Dans cette dernière option, François peut espérer (toujours avec des calculs très conservateur) vivre sa retraite anticipée de manière frugale, puis dès 65 ans passer dans la catégorie “Aisée”.
Afin d’avoir un point de vue différent de ces tableaux conservateurs, je vais maintenant calculer les mêmes 3 options mais avec des rendements annuels moyens de 5% pour être un peu plus réaliste, ainsi que 8% au cas où il puisse encore investir dans l’immobilier de rendement en Asie :
Options retraite François (AVS exclue) | Rendement 2% | Rendement 5% | Rendement 8% |
---|---|---|---|
Option A : rente mensuelle LPP | 4'301.51 | 4'626.51 | 4'951.51 |
Option B : retrait entier du capital | 3'016.66 | 4'541.66 | 6'066.66 |
Option C : mix rente et capital LPP | 3'659.04 | 4'584.04 | 5'509.04 |
Et pour avoir la vue complète, voici ce que ça donnerait pour la retraite de François après ses 65 ans, en incluant sa rente AVS de CHF 2'000/mois :
Options retraite François (AVS incluse) | Rendement 2% | Rendement 5% | Rendement 8% |
---|---|---|---|
Option A : rente mensuelle LPP | 6'301.51 | 6'626.51 | 6'951.51 |
Option B : retrait entier du capital | 5'016.66 | 6'541.66 | 8'066.66 |
Option C : mix rente et capital LPP | 5'659.04 | 6'584.04 | 7'509.04 |
Si j’étais très averse au risque, j’irai directement sur la rente LPP pour m’assurer une retraite anticipée entre frugale et aisée. Et profiter d’une retraite après 65 ans sans soucis de rendement financier.
Mais n’étant pas (encore !) si effrayé, je pense que j’hésiterais au final entre retrait du capital 2ème pilier en entier (option B) et mix rente et capital LPP (option C).
Si je sais que je peux faire confiance à mes connaissances en obligations et investissement immobilier (i.e. quoi choisir comme obligation ou comme immeuble de rendement et que ça ne me fait pas trop de charge de travail supplémentaire), je pencherais pour l’option B (retrait capital en entier).
Si au contraire je préférais plus de sécurité et ne pas vouloir me soucier de mes rendements locatifs une fois à la retraite, alors j’opterais pour l’option C (mix rente et capital LPP).
C’était vraiment intéressant de me mettre dans la peau de François car ça me fait voir ce qui m’attend.
C’est facile pour pour moi actuellement de faire le malin et de mettre tout mon cash en ETFs actions, investissement dans la valeur, et investissement immobilier, car je suis en phase d’accumulation de fortune, et non pas de consommation de cette dernière comme c’est le cas de François.
Du coup, ce que j’en retire c’est qu’il faut que j’améliore encore mes connaissances en rendement d’obligations (article en cours d’écriture) et en immobilier locatif. Et ce pour ne pas que je panique à l’idée de générer au minimum 5% avec mon portefeuille quand je passe la barre des 40 ans…
Un autre truc que je savais en théorie mais que je vois ici appliqué, c’est que le fait de mener une vie frugale de base ne peut que t’aider pour la retraite. Car typiquement, François peut se permettre d’envisager une retraite 5 ans avant l’âge légal.
Et dernier point que j’ai demandé à François : est-ce que ton taux de conversion LPP baisse avec les années une fois que tu as pris ta retraite ? Il m’a répondu que non. Donc une fois que tu commences à toucher ta rente (si tu choisis cette option), elle reste constante jusqu’à la fin de ta vie.
Et toi, tu ferais quoi si tu étais à la place de François ? Tu serais plutôt conservateur en prenant toute ta LPP en rente pour t’assurer une base de retraite, ou bien au contraire, 100% en capital ?
Note : un grand merci aux nouveaux mécènes @Fabrice, @Simon, et @Cédric pour leur parrainage du blog via Patreon. Ca y est, on atteint le premier objectif consistant à sécuriser la partie hébergement du blog et du forum. J’ai du mal à réaliser honnêtement. Merci !
]]>En discutant d’investissements avec plusieurs lecteurs l’année passée, j’ai réalisé que mon cash travaillait pour un rendement espéré de 6-8% sur le long court avec mes ETFs, comparé à leurs investissements dans la valeur qui rapportaient entre 10-20%.
J’ai donc commencé à googler pour essayer de trouver plus d’infos sur le web, mais tous les sites et blogs que je trouvais étaient soit trop clickbait, soit trop superficiels. Du coup je suis resté avec mes investissements en bourse ETFs et mon immobilier de rendement une bonne partie de 2019…
Tout ça jusqu’à ce que je discute avec deux membres de la Team MP qui m’ont recommandé respectivement un bouquin et un blog d’investissement dans la valeur de référence.
Mais avant de te détailler tout mon parcours, commençons par le commencement.
Jusqu’à mi-2019, ma stratégie était d’investir en bourse via des ETFs. Pour rappel, un ETF c’est un “Exchange-Traded Fund”. Autrement dit, c’est un fond (“fund” en anglais) que tu peux acheter en bourse (la partie “exchange-traded”), comme une action normale.
Pour les débutants en bourse : un fond, ça te permet de répondre au problème suivant : “Je veux acheter des actions du monde entier pour être très diversifié, mais sans devoir les acquérir une par une.” Du coup, quand tu achètes une part de ce fond, tu possèdes automatiquement des actions de chacune des sociétés dans lesquelles le fond investi.
Un des reproches qu’on peut faire à cette approche c’est qu’on ne connaît pas trop les milliers de sociétés dans lesquelles on investit.
Mais on sait (enfin qu’on espère) selon les données historiques, confirmées par M. Warren Buffet lui-même, que c’est une approche qui battra dans 75% des cas un portefeuille en gestion active (càd des portefeuilles construits par des conseillers financiers qui tentent de battre les indices du marché).
Comme tu le vois, c’est très passif comme type d’investissement, et c’était mon but. Car au final je ne passais que 30 minutes par trimestre à ré-injecter mes économies dans 3 ETFs (regarde mon article de comment construire un portefeuille Bogleheads avec 3 ETFs seulement pour en savoir plus).
Avec ce genre de portefeuille ETFs, je souhaite atteindre 6-8% de rendement sur le long terme (i.e. 10-15+ ans).
L’investissement dans la valeur est une stratégie d’investissement qui consiste à choisir des actions qui semblent se négocier à un prix inférieur que leur valeur intrinsèque (appelée aussi valeur comptable).
Comparé à un portefeuille en ETFs qui comporte souvent des milliers de sociétés, un portefeuille “value” comporte environ 30 sociétés.
Le but est double :
L’investissement dans la valeur est une stratégie d’investissement qui consiste à choisir des actions qui semblent se négocier à un prix inférieur que leur valeur intrinsèque.
Imagine que la marque Tesla (le fabriquant de voitures électriques) soit instable, et que son modèle phare la Tesla Model S ait une valeur Argus définie par Eurotax Suisse (réprésentant le marché boursier dans notre exemple) qui oscille entre CHF 5'000 et CHF 60'000 selon l’humeur du jour des acheteurs et vendeurs.
Toi qui t’y connaît en batteries et grands écrans tactiles de voitures électriques, tu sais que même si la marque Tesla fermait demain, tu pourrais revendre toutes les pièces détachées de ce modèle pour un montant de CHF 50'000. Ca c’est la valeur intrinsèque, qui est complètement décorrélée du prix du marché ou de ce que fait la marque (genre cramer du cash en envoyant des fusées avec des voitures dedans :)).
Ensuite, au cas où ton estimation de CHF 50'000 soit trop optimiste, tu prends une marge de sécurité (l’un des principes clés venant de Benjamin Graham, père fondateur de l’investissement “value”) de 30%, c’est à dire que tu es d’accord d’acheter ce véhicule lorsqu’il est à CHF 35'000 (= 50'000 - (30% x 50'000)). Le but est que tu ne fasses pas de perte si jamais tu t’es planté dans tes calculs de revente de pièces détachées. Au pire tu devrais arriver à tout revendre pour CHF 35'000.
Et là, mercredi matin en arrivant au boulot, un collègue te dit : “Tieu, Tesla ils ne vont vraiment pas forts…même mon voisin m’a proposé sa Tesla Model S ce matin pour CHF 30'000 car il a peur qu’elle ne vaille plus rien quand il voudra la changer dans 3 mois…”
Tu ferais quoi toi ?
Ben perso, je prends le numéro de téléphone du voisin en lui disant que j’achète cash sa voiture le soir-même.
Et pour finir l’histoire : 7 mois plus tard, le marché étant revenu plus rationnel, je vois que les Tesla Model S sur AutoScout24 se vendent autour des CHF 50'000. Je pose donc une annonce, et le lendemain c’est vendu.
Du coup, en 7 mois, je réalise un gain de quasi 43%.
Ca te paraît trop beau pour être vrai ? Moi aussi je me disais que ce n’était pas possible. Et en fait si, grâce (ou à cause ?) de l’irrationnalité et l’émotionalité des gens, l’offre et la demande engendre réellement de telles variations de prix en bourse.
Le résumé de mon expérience “value investing” en une phrase : j’ai lu un bouquin qui m’a permis de comprendre les bases du value investing, et ensuite je me suis concentré sur un site web qui possède une newsletter payante afin de passer à l’action tout en étant accompagné.
Merci encore à toi @Andrew pour m’avoir mis sur les bons rails en me conseillant de lire le livre “Rule #1” de Phil Town (uniquement en anglais malheureusement).
Cet ouvrage est très pratique. C’est un peu une sorte de guide d’investissement dans la valeur de A-Z pour trouver les sociétés “value” dans lesquelles investir.
Et le truc cool c’est que tout le jargon économique est illustré très simplement via un exemple de stand de limonade que Phil prend tout au long du livre dès qu’il y a un concept financier complexe à expliquer.
En sus de ce bouquin, il existe deux livres qui sont un peu la bible de l’investissement dans la valeur car écrit par Benjamin Graham lui-même, à savoir L’investisseur intelligent et Security Analysis.
Pour avoir commencer (et pas fini car ennuyeux) à lire “L’investisseur intelligent”, je ne peux que te recommander le bouquin de Phil Town pour avoir une bonne vue d’ensemble de ce qu’est l’investissement dans la valeur. Et ensuite passe à ceux de Benjamin Graham si tu veux approfondir le sujet.
Si je devais te résumer ce livre “Rule One Investing” en quelques points clés au cas où tu ne parles pas un mot d’anglais, je t’expliquerais ça comme suit :
Le dernier principe de la liste, la “marge de sécurité”, est un élément clé aussi mis en avant par Warren Buffet dans son expression célèbre :
Règle numéro 1 : Ne perds jamais d’argent. Règle numéro 2 : n’oublie jamais la règle numéro 1. Warren Buffet
Pour répondre à la question que tu te poses : “Mais du coup MP, je lis un bouquin, j’applique à la lettre, et boom je sors 10-20% de rendement ?!”
Ma réponse : “Oui et non.” (le genre de réponse que je déteste moi-même !)
Oui, car j’ai moi-même appliqué la méthode en choisissant une société correspondant à tous les critères (que j’ai suivi ensuite sans acheter pour tester le processus). Cette société était donc offerte par M. le Marché à 200 dollars US en 2019. Et au jour où j’écris cet article, M. le Marché s’est réveillé (càd les boursicoteurs investissant comme au casino) et l’évalue maintenant à une valeur de 315 dollars US… On parle donc d’un rendement d’environ 57.5% !
Et un autre oui car Phil propose même un service payant pour faire tous les calculs de son bouquin automatiquement : ruleoneinvesting.com.
L’autre partie de ma réponse c’est : non car la méthode donnée par Phil Town propose de suivre des mouvements de marché et acheter et revendre très régulièrement pour satisfaire à la règle de Warren Buffet de ne jamais perdre d’argent. Et dans mon cas ci-dessus, j’aurais revendu et racheté les titres une voire plusieurs dizaines de fois jusqu’aujourd’hui.
Le soucis que je vois avec ça est lié à la situation fiscale de la Suisse. Pour rappel, tu n’es pas imposé sur les gains en capital en tant qu’investisseur particulier. Par contre, il y a un critère qui fait que les impôts te considèrent comme investisseur professionnel qui ne joue pas avec la méthode de Phil Town : la durée de détention d’un titre doit être minimum de 6 mois.
Du coup, je ne me suis pas lancé dans l’investissement dans la valeur via ce bouquin. Uno de part ma peur d’être taxé sur les gains en capitaux, et deuxio car je sentais le besoin d’être plus accompagné à mes débuts.
A la suite de ce bouquin, je me suis rappelé que Julianek (notre modérateur du forum MP) avait parlé d’investissements net net. Du coup on a pas mal discuté, et il m’a même fait une intro très détaillée du sujet qui a bien complémenté le bouquin de Phil Town (encore merci @Julianek !).
Il m’a aussi mentionné un site qu’il suivait par le passé (quand il débutait comme moi) et qu’il considérait toujours comme une des ressources les plus fiables (et compréhensible par le commun des mortels) : Daubasses.com. Une sorte de “L’investissement dans la valeur pour les nuls”.
Les Daubasses est le site parfait pour tout débutant dans l’investissement dans la valeur. Rationnel, humble, sans jargon, existant depuis 2008, et surtout avec des rendements à faire pâlir de nombreux banquiers et conseillers financiers. La perle rare en terme d’investissements pragmatiques et terre à terre ! MP
Les deux sections à lire en premier sont : La philosophie des Daubasses et la visite guidée du blog des Daubasses.
Je les recommande à chaque membre de la Team MP qui m’écrit pour me demander par où commencer avec l’investissement dans la valeur.
Leur site Daubasses.com a été lancé en 2008, juste avant le dernier crash boursier donc. Et leur portefeuille d’investissement dans la valeur no.1 a néanmoins réalisé un rendement annualisé de 27.3% comparé à l’indice de référence MSCI World qui a fait “seulement” 11.9% sur la même décennie (2008-2018).
Une fois que j’ai eu lu tout ça, j’étais autant convaincu qu’avec le bouquin “Rule One Investing” car c’est rationnel.
Sauf que j’avais toujours cette crainte de me lancer seul.
Et c’est là où les Daubasses me sont venus en aide avec leur newsletter payante. Au début je me suis dit : “119€ par année, franchement ? J’essaie d’éliminer le plus de frais d’investissement, je ne vais pas claquer plus de 100€ chaque année pour savoir quoi et quand acheter/vendre.”
Sauf qu’un mois plus tard, je n’avais toujours pas commencé à investir dans la valeur…
Du coup je me suis inscrit à leur newsletter pour une année. Et je n’ai pas regretté un seul jour cet investissement.
C’est génial d’avoir les alertes d’achat et vente qui m’évitent de guigner le marché chaque matin. Et c’est aussi top d’avoir un portefeuille réel (ils investissent eux-mêmes dans ce qu’ils prônent) de 30 sociétés “value”.
Mais surtout, ce qui est top c’est le côté éducationnel sans jargon financier de chacune de leurs newsletters mensuelles où ils expliquent leur formule d’investissement dans la valeur pas à pas. J’en apprends des tonnes et me sens de plus en plus confiant d’acheter mes propres daubasses (i.e. qui ne font pas partie du portefeuille de référence de la newsletter) dans les prochains mois.
Comme d’habitude, je te laisse te faire ton avis par toi-même en lisant les deux sections de leur site mentionnés ci-dessus qui sont comme un cours d’investissement dans la valeur en accéléré.
En plus de suivre assidument tout le contenu publié par l’équipe des Daubasses (ils sont quatre derrière ce projet), je les ai contacté par email pour en savoir plus sur eux.
Et j’en ai aussi profité pour te négocier un truc. Et c’est exclusivement pour les membres de la Team MP !
Cette promo Daubasses.com consiste en 3 mois gratuits en sus des 12 mois pour lesquels tu t’abonnes. Ca te fait donc 30€ d’économisés si tu décides de te lancer :)
Cette offre est valable uniquement jusqu’au 29.02.2020.
Les règles de l’offre spéciale Daubasses.com fonctionne comme ça :
Je vais voir en 2020 comment ça se profile ces investissements dans la valeur. Mais à priori je tends vers un portefeuille actions partagé à 50-50 entre ETFs et actions “value”.
Depuis juin l’année passée j’ai investi pour environ CHF 16'000 dans 18 sociétés différentes (dont beaucoup au Japon) pour un rendement jusqu’ici de +5.69% (le rendement de ce portefeuille no. 2 des Daubasses que je suis depuis mi-2019 en est à +12% depuis qu’ils l’ont lancé en octobre 2018).
Mais le plus important c’est surtout le potentiel du portefeuille, c’est à dire à combien de gains on serait si le marché évaluait correctement (i.e. à leur valeur intrinsèque) toutes nos sociétés. Et à ce jour le portefeuille no. 2 des Daubasses est à un potentiel moyen pondéré de +171.6%.
Dans tous les cas, j’ai prévu de te documenter ma nouvelle stratégie de portefeuille dans un prochain article cet hiver encore.
Et toi, tu investis déjà dans la valeur ? Si oui, tu utilises quelles ressources ?
Note : un grand merci aux nouveaux mécènes @Coralie, @Andrei, et @Oogie pour leur parrainage du blog via Patreon. On est sur le point d’atteindre le premier objectif qui consiste à sécuriser la partie hébergement du blog et du forum, je vous en suis très reconnaissant.
]]>C’est donc pour ça que j’ai créé ce classement des blogueurs de finance personnelle selon leur taux d’épargne (aka. #BSRI) afin de ne jamais être à court d’inspiration.
Sans plus de blabla, voici le classement final du millésime 2019 du #BSRI !
<h3>Badass Savers Gold (≥ 55%)</h3>
<li><a href="https://radicalfire.com/tag/monthly-report/" target="_blank">Radical FIRE</a> | 67% (Pays-Bas, Célibataire)</li>
<li><a href="https://forever20somethinglawyer.wordpress.com/2019/12/09/net-worth-update-7-december-2019-we-bought-a-house/" target="_blank">Forever 20 something lawyer</a> | 65.26% (Philippines, Couple)</li>
<li><a href="https://soulfulfinance.com/index.php/2019/08/19/savings-rate-history/" target="_blank">Soulful Finance</a> | 64% (Hongrie, Célibataire)</li>
<li><a href="https://lekkerlevenmetminder.nl" target="_blank">Lekker Leven Met Minder</a> | 60% (Pays-Bas, Couple)</li>
<li><a href="http://www.hippiesdelandrover.com/" target="_blank">Hippies de Land Rover</a> | 59.2% (Suisse, Famille)</li>
<li><a href="https://road-to-fire.com/articles/" target="_blank">Road to FIRE</a> | 56.15% (Suisse, Couple)</li>
<h3>Badass Savers Silver (≥ 40%)</h3>
<li><a href="https://frugalisten.de/tag/bericht/" target="_blank">Frugalisten</a> | 53.45% (Allemagne, Famille)</li>
<li><a href="https://thepoorswiss.com/savings-rate/" target="_blank">The Poor Swiss</a> | 50.69% (Suisse, Couple)</li>
<li><a href="https://firetheboss.eu/personal-finance/looking-back-at-2019/" target="_blank">Fire The Boss</a> | 48.9% (Pays-Bas, Célibataire)</li>
<li><a href="https://financiallyfree.eu/savings-rate/" target="_blank">Financially Free</a> | 48.76% (Danemark, Famille)</li>
<li><a href="http://quietlysaving.co.uk" target="_blank">Quietly Saving</a> | 46.3% (Royaume-Uni, Célibataire)</li>
<li><a href="https://cheesyfinance.nl/2020/01/02/2019-was-the-hottest-year-on-record/" target="_blank">Cheesy Finance</a> | 43.1% (Pays-Bas, Famille)</li>
<li><a href="https://www.veelvoorminder.nl/2019/12/27/tromroffel-de-eindstand-van-de-2019-veelvoorminder-doelen/" target="_blank">Veel Voor Minder</a> | 41% (Pays-Bas, Famille)</li>
<li><a href="https://myinvestment.blog/investment-portfolio/" target="_blank">MyInvestment.Blog</a> | 40.49% (Danemark, Couple)</li>
<h3>Badass Savers Bronze (< 40%)</h3>
<li><a href="https://fondue.blog/savings-rate/" target="_blank">Mr. Cheese</a> | 26% (Suisse, Famille)</li>
<li><a href="https://www.mustachianpost.com/fr/blog/mise-a-jour-fortune-nette-et-taux-d-epargne-decembre-2019/" target="_blank">Mustachian Post</a> | 23.3% (Suisse, Famille)</li>
<li><a href="https://niettot71.nl/tag/nettowaarde/" target="_blank">Niet Tot 71</a> | 19.33% (Pays-Bas, Famille)</li>
<li><a href="https://budget365.wordpress.com/2020/01/04/2019-saving-rate/" target="_blank">Budget365</a> | 17.9% (République tchèque, Couple)</li>
Et voici les badges tant attendus que chaque blogueur peut utiliser pour partager sa prouesse sur son blog ou tout autre média.
*Fichier source badge Platinum : HD / LD* *Fichier source badge Gold : HD / LD* *Fichier source badge Silver : HD / LD* *Fichier source badge Bronze : HD / LD*Je compte sur toi pour faire passer le mot concernant ce classement du #BSRI afin qu’il y ait encore plus de participants en 2019 !
Et toi cher lecteur, quel était ton taux d’épargne pour tout 2019 ?
]]>Même si j’y croyais dur, tu m’aurais dit à l’époque que je serais encore en train d’écrire un article à 06h36 du matin en 2020, je ne sais pas si je t’aurais cru ;)
Quoi qu’il en soit : “Joyeux anniversaire cher blog !”
Comme chaque année, je profite de cette opportunité pour faire une rétrospective de l’année passée, et voir ce qui s’annonce pour l’année suivante.
Et comme dit si bien Shane du blog Farnam Street dans ses lettres annuelles aux lecteurs (dont je vais copier le style sans honte), ce qui me tient le plus à coeur c’est toi cher lecteur. Tu me fais confiance avec beaucoup plus que tes clics sur mes liens d’affiliation (t’arrête pas hein :D) : ton temps. Et c’est donc mon devoir de t’offrir le meilleur retour sur investissement pour rentabiliser ce temps que tu ne passes pas à faire autre chose.
Quand tu es un blogueur, il y a une métrique qui en dit long sur la qualité de tes articles : le nombre d’inscrits à ta newsletter.
La raison ? Si tu commences à spammer les gens, ou à diminuer en qualité, les gens se désinscrivent.
Une autre métrique couplée à au nombre d’inscrits, et qui est encore plus importante, c’est le taux d’ouverture des emails. Car tu peux bien avoir 10'000 inscrits à ta newsletter, si y’en a que 10 qui ouvrent tes emails, et le reste les suppriment ou les marquent comme du spam, on ne peut pas dire que tu aies réussi ton pari…
La newsletter du blog MP est passée à 1'974 inscrits à fin 2019, comparé à 1'061 à fin 2018. Ce qui nous fait une croissance d’environ 86%.
Ce qui me fait le plus plaisir, c’est que le taux d’ouverture de ces emails est de 56.33%. Ce qui est énorme comparé à la moyenne de 15.93% dans l’industrie. Mon but minimum est d’être au-dessus de 50%, et idéalement au-delà des 60%.
En terme de nombre de lecteurs effectifs, on a atteint cette année 1'112 personnes (1'974 * 0.5633). Ce qui représente une croissance de d’environ 82% par rapport à 2018 avec ses 612 lecteurs effectifs (1'061 * 0.55).
Tout ça c’est cool pour mon blog tu me diras, mais ça sert à quoi, et à qui d’autre à part moi concrètement ?
Ma réponse : c’est que du positif pour les suisses car le mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) et frugaliste commence à devenir de plus en plus connu de monsieur et madame tout le monde.
En extrapolant, on peut dire que les gens deviennent plus “éduqués” financièrement, donc moins stressés, donc plus heureux au final.
Au passage, si ça t’intéresse aussi de recevoir chaque nouvel article automatiquement dans ta boîte email, alors il suffit de t’inscrire ci-dessous :
En terme de trafic, le blog continue son bonhomme de chemin avec une croissance de 112% en terme de visiteurs, et de 120% en terme de pages vues.
J’ai publié 28 articles en 2019 (contre 21 en 2018). Je ne prends pas en compte la croissance pour ce nombre car la qualité m’importe plus que la quantité.
Les blogposts qui ont le plus plu en 2019 sont :
Un autre nombre intéressant à regarder est le nombre d’intéractions (toutes langues confondues) qu’on a eu sur le blog. On est passé à 1'159 commentaires en 2019, soit une croissance de 218% comparé à 2018 et ses 365 commentaires. Assez impressionnant je dois dire !
Historiquement, je ne bloguais qu’en anglais car c’était dans cette langue que la communauté FIRE communiquait (principalement présente aux US).
Afin de développer le mouvement en Suisse, j’ai commencé par traduire entièrement le blog en français (ma langue maternelle) en 2017.
En 2019, j’ai franchi un nouveau cap pour couvrir toute la Suisse alémanique en traduisant tout le blog en allemand.
Je vais m’arrêter là pour cette année même si j’ai eu quelques demandes pour l’italien et le portuguais. C’est pas tant à cause du coût que ça génère en traductions mais plutôt en terme de temps car une langue de plus implique facilement 1/5 de temps en sus.
Comme je te disais plus haut, le sujet du frugalisme et FIRE en Suisse prend de plus en plus d’ampleur dans notre pays.
On l’a encore vu en 2019, notamment avec des interviews et mentions dans les médias suivants : NZZ, Le Monde, et le blog de la banque Migros.
Je ne fais pas ce blog pour la célébrité, mais ça me fait plaisir de voir que le sujet de l’indépendance financière devienne accessible à un plus grand nombre de personnes.
Ce que j’aime avec le blog, c’est que si tu prends les gens pour des c***, alors tu vois très rapidement tes revenus décliner.
Il y a une corrélation directe entre la valeur que tu ajoutes à tes lecteurs, et les profits que tu peux tirer de ton projet perso. Pas d’intermédiaire, pas de cycle de vente de deux ans ou ce genre de choses.
Du coup, voir +134% de profits entre 2018 et 2019 m’indique que je suis dans la bonne direction et que mes articles t’apportent quelque chose. Et ça, ça me rend heureux.
2018 | 2019 | |
---|---|---|
Revenus | 4'671.05 | 18'374.37 |
Dépenses | 415.38 | 8'413.92 |
Profits | 4'255.67 | 9'960.45 |
Et en plus des profits, ce qui me rend encore plus heureux c’est quand je reçois des emails de la sorte :
Tout ça pour dire un grand merci pour ton partage ! Tu changes des vies, c’est quand même fantastique ! Une lectrice du blog
Lié au profit est le sujet de l’éthique. Autrement dit, comment ne pas tomber dans le “faire du cash à tout prix avec le blog”, et finir par perdre les lecteurs un par un.
Car qu’on soit clair, je suis le premier à me désinscrire d’un blog si je commence à voir que les avis deviennent biaisés par l’argent.
Ce sujet me tient donc particulièrement à coeur et ça se transcrit par des choses comme :
Au cas où tu es nouveau sur le blog, toute la communauté Team MP se retrouve sur notre forum (il y a une section francophone qui n’attend que toi !).
Voici quelques statistiques de 2018, 2019, et depuis sa création en 2016 :
2018 | 2019 | Depuis 2016 | |
---|---|---|---|
Utilisateurs | 210 | 344 | 828 |
Posts créés | 5.2k | 6.9k | 15.1k |
Visites uniques | 15.6k | 30.1k | 54.6k |
Pages vues | 691k | 1.1M | 2.2M |
Je remercie tout particulièrement Julianek et Bojack, nos deux modérateurs, pour leur implication sans quoi le forum ne serait pas aussi qualitatif. Merci !
Et je te remercie toi, cher lecteur, qui fait que cette communauté vit et est utile à chaque nouvel arrivant dans la Team MP.
Je voulais éviter l’anglicisme “Core Team MP” du coup ce sera “équipe de base” :D
Pour rappel, la Team MP, c’est nous tous : les lecteurs du blog, ceux qui participent au forum, moi-même. Bref, tous les Mustachians et frugalistes de Suisse qui participent à ce que ce blog est aujourd’hui et sera demain.
Et l’équipe de base de MP, bah c’est les personnes qui sont derrière le blog. C’est drôle car j’ai eu des messages en fin d’année passée me disant “Bonne année à toute l’équipe” comme si on était 15 personnes :D
Bref, en sus de Julianek et Bojack qui modèrent le forum, il y a aussi Miiila qui est la traductrice germanophone officielle du blog depuis début 2019 déjà.
Et puis il y a moi, Marc aka MP, qui fait tout le reste :)
Et puis, c’est tout en fait :)
Je profite de cette rétrospective pour remercier tous les mécènes du blog via Patreon : Adrian, Alberto, Brian, Coralie (tellement touché par ton histoire et le pourquoi de ton mécénat), Cédric, Patrik, PK, Roddy, Timo, et Valentin.
J’ai déjà pas mal parlé des futurs projets dans un article précédent donc je vais pas te faire le coup du copier-coller.
Si tu es nouveau, voilà la liste et je te laisse cliquer sur le lien ci-dessus pour les détails :
J’ai un autre projets concret en tête suite à vos nombreuses demandes, mais qu’il va falloir prioriser car je n’ai que 24h dans une journée comme tout le monde :
Et sinon, ben ça va être surtout de continuer à partager tout mon parcours pour essayer de t’inspirer le plus possible.
D’ailleurs, à ce sujet, 2020 va être une année de consolidation de pas mal de choses, dont notre portefeuille qui s’est bien étoffé (immobilier, “value investing”, et P2P). J’ai prévu d’en parler plus en détails ce trimestre encore.
Sur ce, je m’en vais souffler mes bougies et m’ouvrir une bonne bouteille de vin (enfin ce soir, car là c’est un peu tôt :D).
Encore merci d’être un fidèle lecteur du blog depuis 6 années déjà (ou d’être en train de le devenir). Car clairement, sans toi, j’aurais arrêter au bout de la première année.
]]>Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 7'386.66) : Qui dit décembre dit cadeaux de Noël. Mais en regardant notre budget YNAB il semblerait qu’on ait dépensé moins cette année comparé à 2018 (à confirmer quand on se mettra à nu). Par contre on a dépensé plus en trajets auto pour aller rendre visite à différents membres de la famille pendant les fêtes.
On est aussi en pleines dépenses dentaires pour les bambins, mais ces dernières seront remboursées en grande partie le mois prochain.
Concernant les autres catégories de dépenses imprévues, Mme MP et moi se sont fait plus de petits plaisirs (coiffeur, livre “Famille Zéro Déchet, Ze Guide” — encore merci Julien pour la recommandation !) mais sans trop exagérer non plus.
Sinon, ce fut un mois assez commun pour le reste avec frais de maman de jour, paiement semestriel des activités extra-scolaires des enfants, frais usuels et planifiés liés à notre appart avec versement de fin d’année pour régulariser les comptes, ainsi que paiement de l’impôt foncier.
Ensuite, le blog continu de rapporter un flux de revenus qui fait toujours plaisir. Par contre, décembre était plutôt un mois de ré-investissements dans le business avec la souscription à mon nouveau service d’email pour les lecteurs (cf. l’explication dans cet article) et d’autres outils pour améliorer le blog.
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 2'078.34) : Le marché boursier a continué son escalade en décembre. Et on a pu bénéficier de surcroît des dividendes du dernier trimestre. L’année 2019 aura une nouvelle fois prouvé qu’il ne faut pas chercher à “timer” le marché (i.e. essayer d’investir au meilleur moment pour avoir les meilleurs rendements) car si j’avais suivi cette logique, j’aurais arrêté d’investir fin 2017 quand la crise financière a commencé à être annoncée. Et je serais passé à côté d’un 2019 avec des 25%+ de rendement (ETF VWRL par exemple)…
INVESTISSEMENTS P2P (-CHF 2'901.04) : C’est dans cette catégorie d’investissement qu’il y a eu le plus de mouvement en décembre.
Iban Wallet
Après avoir ouvert mon compte Iban Wallet il y a quelques semaines (et gagné mes intérêts journaliers comme prévu), j’ai eu un petit coup de stress pour mes 3'750€ chez eux en relisant les reviews sur Trustpilot.
“Est-ce qu’Iban Wallet est un scam ?”, me suis-je demandé.
Plutôt que de paniquer, j’ai décidé de retirer mon argent pour boucler la boucle et voir si tout se passait bien.
Résultat :
Depuis, je suis en contact avec leur Responsable Communication (Sigrid Arteaga).
Ce que je retire de nos premiers échanges est :
Je continue mes recherches, et je publierais un article détaillant mon avis sur Iban Wallet plus tard ce trimestre.
Mintos
J’ai enfin pris le temps de me lancer en investissement P2P avec la plateforme la plus réputée dans ce domaine : Mintos.
Pour faire simple, j’ai commencé avec leur programme “Invest & Access” qui ressemble assez à Iban Wallet puisque j’ai simplement créé mon compte, viré de l’argent, et cliqué sur un bouton pour investir mes 1'000€ (je te prépare un article détaillé qui devrait sortir ce mois de janvier).
Le rendement espéré avec ce programme d’investissement automatisé est d’environ 10%.
Ma prochaine étape avec Mintos est de me créer un portefeuille personnalisé (en excluant prêts automobiles et à la consommation).
Dernier rappel : je table sur 5-10% maximum de P2P dans mon portefeuille d’investissement global.
SPÉCULATION CRYPTO-MONNAIES (-CHF 232.20) : Les crypto-monnaies redescendent. Tu paries combien de bière que ça remonte en janvier ? Et redescend en février :D ?
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20) : Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (n/a) : RAS car je fais mon versement unique en début d’année (y’a que Mme MP qui a la chance d’être chez VIAC…mon 3ème pilier étant un des gages pour notre hypothèque), et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 1'198.91) : On a fait notre versement final pour arriver aux CHF 6'826 déductibles des impôts suisses (montant maximum 3ème pilier 2019 et aussi pour 2020 d’ailleurs). En plus de ça, le marché haussier nous a permis d’engranger une plus-value de quasi CHF 600 (si ça t’intéresse, j’ai un article sur VIAC qui est le service qu’on utilise pour le pilier 3a de Mme MP).
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a dû sortir lors de l’achat de notre chez-nous).
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix de notre immeuble de rapport. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 716.90) : Le prêt continue de se rembourser grâce aux loyers qui rentrent chaque mois. Un des appartements est toujours vide mais on est encore dans les clous par rapport à la réserve “Vacance locative” qu’on a calculée dans nos prévisions de rendement.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (-CHF 1'013.67) : Le remboursement des loyers trop-perçus annoncé dans mon dernier rapport de novembre a en fait été comptabilisé en décembre. On rajoute à ça le paiement de l’assurance propriétaire non-occupant (facturée annuellement), et tout ça explique qu’on est dans le négatif ce mois-ci. Comme prévu :)
En terme d’indépendance financière, on est à 19% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 416'053.42 de fortune nette.
Au final, chaque dépense se cumule et on a terminé avec un taux d’épargne de 34% pour décembre 2019.
Et notre taux d’épargne moyen en 2019 s’élève à 23.3%. C’est beaucoup plus bas que notre minimum acceptable de 40%. Mais (ça y est on sort les excuses), si on enlève les dépenses très exceptionnelles de notre achat d’immeuble de rapport et d’autres liées à notre vie professionnelle, alors on retombe sur du 36.8%. Ce qui me rassure déjà un coup par rapport à nos capacités frugales :)
Et toi, ça a donné quoi niveau fortune nette et taux d’épargne à fin décembre 2019 ?
PS : si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article de mise à jour de ma fortune nette), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
PS2 : je réponds habituellement avec un délai de maximum 1 semaine à tous les emails et commentaires du blog. Mais depuis le reportage TTC à propos du frugalisme sur la RTS, j’ai du mal à tenir la charge :)
Du coup sois patient, je répondrai comme toujours à chacun des messages que je reçois. Je devrai être de retour à la normal dans 2-4 semaines je pense.
Lorsque j’ai lancé mon blog en 2014, j’ai du choisir un système de commentaire (la section à la fin de chaque article) afin de pouvoir débattre et ouvrir le dialogue avec toi, cher lecteur.
A l’époque, le système à la mode chez les blogueurs était un outil appelé Disqus. Simplicité d’utilisation, anti-spam inclus, pas de pubs, et gratuit. La décision fut vite prise.
Jusqu’à cette année, je ne suivais pas trop leur évolution car tout fonctionnait comme à l’accoutumée. Sauf qu’ils ont commencé à vouloir mettre des pubs mais j’ai pu désactiver l’option. De nouveau tout était tip top et je n’ai pas suivi plus que ça leur service.
Mais en septembre dernier, alors que j’éditais un brouillon d’article, je trouvais que ma page se chargeait vraiment lentement. J’avais déjà remarqué le phénomène mais j’avais mis ça sur le compte de ma connexion internet. J’ai donc pris le temps de regarder ce qui faisait charger la page pendant autant de temps et là, surprise, c’était Disqus !
Une recherche Google plus tard, j’apprends les trois choses suivantes :
J’ai donc fait d’autres recherches et ai vu que je n’étais pas le seul à me demander vers quoi j’allais bien pouvoir me tourner pour remplacer Disqus sur le blog.
Après avoir écumer les forums et autres revues en profondeur des outils de commentaire, je suis arrivé à un top 2 : Commento.io ou Discourse (si jamais tu connais un autre outil génialissime que je n’aurais pas vu passer, merci de me laisser savoir stp).
Et c’est là que j’aimerai bien avoir ton avis en tant que lecteur qui est un utilisateur régulier des commentaires.
Pour rappel, au cas où tu n’as jamais posté un commentaire jusqu’ici (booouh !), voilà à quoi ressemble Disqus :
Voici ensuite les avantages et inconvénients de chacun des outils de commentaire de blog que j’évalue :
Commento.io
Discourse
Je te mets aussi ci-dessous des captures d’écran des deux solutions en action :
J’ai vraiment du mal à me décider car les deux solutions ont chacun des avantages qui me plaisent bien. Du coup je me suis dit que j’allais te demander ton avis avant de prendre une décision.
Votes-tu pour Commento ou Discourse ? (tu peux voter en mettant un commentaire ci-dessous, si possible avec le pourquoi du comment mais pas obligé ;))
Note : je tenais à te remercier en tant que membre de la Team MP car grâce à toi et aux autres lecteurs, l’ami Google a bien référencé le blog. Et du coup Corinne Portier, une de journalistes de l’émission TTC m’a contacté pour passer dans un reportage à propos du frugalisme sur la RTS. Tu peux le visionner en cliquant sur ce lien.
]]>Comme je t’en parlais dans un article précédent, nous avons décidé avec Mme MP de changer de courtier en ligne pour l’argent qu’on met de côté pour les enfants (enfin j’ai décidé, et elle me fait confiance niveau finances, donc a accepté :D).
La raison est simple : nous étions chez Cornèrtrader mais ils ont décidé d’introduire de nouveaux frais trimestriels d’inactivité (CHF 35/trimestre). Et comme on investissait chaque 6 mois, on allait donc passablement payer des frais.
On aurait pu aller chez le meilleur courtier en ligne Interactive Brokers comme je le conseille à tout le monde, mais comme on est loin d’avoir CHF 100'000 de côté pour les enfants, on y aurait aussi des frais de CHF 10/mois.
Du coup notre choix s’est porté sur DEGIRO. Le gros avantage c’est qu’il n’y a aucun frais de tenue de compte ou autre. Et surtout, on pourra investir mensuellement les CHF 100 qu’on met de côté car ils ont une liste d’ETFs gratuits (gratuit voulant dire sans frais de commission) dont notre favori l’ETF VWRL :)
Voici donc les étapes qu’on a suivi pour changer de courtier en ligne.
Note : que tu choisisses DEGIRO ou tout autre courtier, je te conseille d’ouvrir ton compte chez lui en premier car ça peut prendre du temps pour qu’il soit activé.
Je suis mes propres conseils t’as vu ;)
Vu que cette partie était un chapitre entier en tant que tel, j’en ai fait un tutoriel d’ouverture de compte DEGIRO.
Je t’attends tranquillement sur cette page le temps que tu passes à travers toutes les étapes.
Avant de me plonger dans le sujet, je pensais que j’allais transférer mes titres de Cornèrtrader vers DEGIRO si ce n’était pas trop coûteux. Mais j’ai fait les calculs :
En comparaison, j’ai aussi regardé combien ça me coûterait de tout revendre chez Cornèrtrader, et de racheter du VWRL pour le montant de la vente chez DEGIRO.
MISE À JOUR 06.01.2020 : Merci au lecteur Chris qui m’a indiqué que j’ai oublié de prendre en compte les frais de change pour la conversion automatique sur DEGIRO de CHF en EUR (0.1% du montant de la transaction). Ce qui nous fait des frais totaux d’environ CHF 45 pour la solution que j’ai choisi au lieu de CHF 35.51. Je vais survivre avec ce surcoût, même s’il est important à noter pour la transparence.
La différence étant maigre, j’aurais pu choisir l’une des deux options sans problèmes. Mais l’idée de ne pas perdre de temps avec le support de Cornèrtrader pour un transfert de titres (même si par curiosité j’aurais souhaité voir comme ça se passait) me plaisant bien, j’ai donc choisi l’option la moins chère : tout revendre sur Cornèrtrader, et tout racheter sur DEGIRO.
Voilà comment ça s’est déroulé en captures d’écran :
Et voilà, c’est tout ! Dans mon cas, la vente s’est effectuée quelques minutes après avoir placé l’ordre. C’est tout l’avantage d’avoir un ETF liquide qui se vend/s’achète très régulièrement chaque jour sur les marchés financiers.
Ensuite, il te faut demander au support de Cornèrtrader par email (ou tu peux les appeler) de transférer ton cash chez eux vers ta banque, et ensuite de fermer ton compte dans la foulée.
Comme tu peux lire dans l’email ci-dessous :
J’ai donc écrit et envoyé mon courrier à Cornèrtrader (je peux te donner le texte par email si tu n’es pas inspiré :D).
Quelques jours après qu’ils ai reçu ma lettre, ils nous ont téléphoné pour vérifier que c’était bien ce qu’on voulait, et aussi pour nous demander pourquoi on souhaitait fermer notre compte. Dans un sens c’est pénible, mais d’un autre ça montre leur sérieux niveau sécurité.
Cette étape est optionnelle car tu peux demander à Cornèrtrader (ou ton broker en ligne actuel) de transférer des fonds directement sur ton compte broker DEGIRO.
De mon côté, je souhaitais tester les limites de Zak : à savoir le fait de ne pouvoir virer que CHF 5'000 par jour, et CHF 10'000 sur 7 jours coulants.
Spoiler : en fait tu peux tout à fait initier un virement supérieur à CHF 5'000 ou même CHF 10'000 en une seule fois depuis l’application mobile Zak, c’est juste que le virement est “En attente de validation de l’équipe support de Zak” jusqu’à ce que tu les appelle par téléphone pour leur dire que c’est bien toi qui a initié le virement (c’est une mesure de sécurité en fait, comme c’est une banque en ligne suisse plutôt destiné aux jeunes qui ne font pas ce genre de transactions tous les jours).
Et franchement, ça marche super bien. Tu appelles, tu dis que tu veux valider un virement que tu viens de faire depuis ton app mobile Zak, ils te posent quelques questions de sécurité, et puis c’est débloqué. Sans exagérer, je pense que l’appel a duré moins de 2 minutes ! :)
Le plus dur est fait ! Maintenant il ne te reste plus qu’à patienter jusqu’à ce que ton cash arrive sur DEGIRO, ce qui prend en général un ou deux jours.
Le moment venu, tu recevras un email de la sorte :
Comme j’ai un tutoriel complet DEGIRO dédié, je vais y mettre cette section pour future référence. Tu peux donc aller sur cette page pour savoir comment acheter ton ETF VWRL sur DEGIRO.
Au final, ce n’était pas si compliqué que ça de faire ce transfert de Cornèrtrader pour DEGIRO.
Ca m’intéresse de savoir comment ça se passe avec d’autres brokers que Cornèrtrader, donc si tu as fermé ton compte Swissquote ou PostFinance, laisse-nous savoir ton expérience via les commentaires ci-dessous.
Note : merci au nouveau mécène @Timo pour son parrainage du blog via Patreon.
]]>Mais bon, faut quand même se faire plaisir dans la vie, surtout quand on a la chance d’avoir de si belles montagnes proches de chez nous.
Et qui dit frugal ne veut pas dire se priver de tout non plus !
Du coup, je me suis dit que j’allais te partager mes quelques trucs et astuces pour profiter de la neige : entre station de ski suisse familiale pas chère et équipements de seconde main.
En échange, je compte sur toi pour me partager tes bons plans ensuite ;)
Quand tu es tout seul, le matériel de ski (et tout autre sport d’hiver) coûte déjà pas mal. Alors je ne te dis pas quand tu es en couple, qui plus est avec des enfants ;D
Une fois qu’on fut les quatres à pratiquer les sports d’hiver, on s’est renseigné autour de nous pour connaître les bons tuyaux pour payer moins cher le matériel de ski des enfants vu qu’ils grandissent et doivent changer quasiment chaque année !
Et là, bonne surprise quand notre maman de jour de l’époque nous parle d’un magasin de seconde de main de ski à Concise : Skid’Oc.
Pour te la faire courte : au lieu de soit louer skis+chaussures à CHF 100-150 par enfant par saison chez Ochsner, ou encore pire d’acheter du matos neuf à minimum CHF 200 par enfant par saison, Skid’Oc te propose des ensembles ski et chaussres de skis autour de CHF 40-50 pour enfant. Et le mieux dans tout ça, c’est qu’il te les rachètent un ou deux ans plus tard quand ton enfant a grandi. Ca vaut vraiment le coup d’aller voir.
L’autre truc où on achète et revend quasiment sans perte c’est de guigner sur Anibis ou Facebook — les groupes de Mamans ou du style sont les mieux pour ça !
Par exemple, l’année passée, on a acheté pour notre deuxième : CHF 25 pour les skis, CHF 15 pour les chaussures, et CHF 5 pour le casque. En parallèle, on a revendu ses anciens skis pour CHF 30 sur Facebook :)
En Suisse romande, le troc de Cossonay est l’un des plus connus car très bien organisé, et du coup avec du matériel de qualité. Une année, on a trouvé pour notre premier un équipement complet (ski + chaussures + bâtons + casque) pour CHF 37. Imbattable !
Ce troc a lieu deux fois par année. Tu trouves toutes les infos sur leur page Facebook “Troc de Coss”.
Petit conseil de pro : vas-y dès l’ouverture si tu veux avoir la chance de trouver ce que tu veux !
Je n’apprendrai rien aux experts de ce sujet, mais si tu es de ceux qui commencent à s’intéresser aux sports d’hiver, sache qu’il y a des différences de prix énormes entre les différentes stations de ski en Suisse et aux frontières.
Deux exemples comparatifs concrets :
1/ La journée à Verbier vs. Villars
2/ La journée à Villars vs. station frontalière du Jura français comme Métabief
Et perso, je trouve les stations de ski familiales plus chaleureuses et moins touristiques que les grandes comme Zermatt ou Verbier.
Je ne connais de loin pas toutes les stations donc si tu as d’autres bons plans, partage-les via les commentaires ci-dessous.
De notre côté, on ne va quasiment jamais la journée entière aux sports d’hiver. De un, parce que les bambins sont encore trop vite fatigués. Et de deux parce que ça coûte une blinde !
Si on compare les prix des stations listées ci-dessus pour une journée pleine versus demi-journée pour un adulte, ça donne ça :
Tu me diras que c’est peu de différence, mais si tu y vas entre 5-10 fois par saison, avec une famille de 4, la différence se fait vite sentir !
Dans la même lignée que d’emmener tes tupps au boulot, tu économiseras encore plus si tu emmènes ton pique-nique dans le sac à dos plutôt que de manger dans les restos de station de ski.
Et en plus je trouve ça tellement cool de manger au milieu des sapins plutôt que dans un restaurant bondé où il fait monstre chaud :)
L’autre alternative si tu as la chance de vivre proche des montagnes comme nous, c’est de combiner ce bon plan avec le précédent : tu manges avant de partir skier pour l’après-midi en 1/2 journée. Ou vice-versa, tu pars tôt le matin et reviens pour manger tranquillement à la maison.
Calcul rapide :
C’est un article “Question aux lecteurs”, donc le but n’est pas de te faire un blogpost de 3'000 mots ;)
Je te laisse donc maintenant nous partager tes meilleurs bons plans pas chers pour les sports d’hiver en Suisse (ski/snowboard/raquettes/etc.) dans la section des commentaires ci-dessous !
]]>Quoi qu’il en soit, ne t’inquiète pas, tu vas pouvoir assouvir ton côté voyeur encore une fois en 2019 :D
Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 900.26) : Heureusement que le blog commence à rapporter un flux continu de revenus car on a pris des billets d’avion pour un grand voyage en 2020 ! Ce qui nous permet de rester en cash flow positif en novembre. Mis à part ça, c’était un mois plutôt standard. On a juste acheté de nouvelles décoration de Noël (je n’ai même pas trop essayé de dissuader Mme MP pour une fois ^^). Ah, et même si ce n’est que CHF 3.50/mois, on a dû payer ces frais à la BCV maintenant qu’on a transféré (quasi) tous nos actifs et versements de salaires chez Zak. Mais d’ici fin janvier 2020, ce devrait être terminé puisqu’on va clôturer tous nos comptes chez eux !
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 7'816.44) : Le marché s’est envolé de plus belle alors que ça fait des mois que tout le monde nous annonce un crash boursier… Bref, on en profite, et on garde un peu de réserves en cash pour pouvoir profiter des soldes le jour venu.
INVESTISSEMENTS P2P (+CHF 3.67) : Comme je te disais dans mon dernier article de journal, je teste depuis plusieurs semaines une façon de faire que tout cash que je possède me rapporte 2.5% minimum. Pour ça, j’utilise la plateforme P2P Iban Wallet. J’ai encore quelques réserves donc si tu veux expérimenter aussi, c’est à tes risques et périls. Je t’en donnerai des nouvelles courant du premier trimestre 2020 avec un article détaillé.
Si jamais tu ouvres un compte chez eux, tu peux utiliser le code RMARIEUETZ qui nous donnera droit à 25€ chacun si tu crédites ton compte de 1'000€ minimum (le blog t’en remercie grandement !) (MISE À JOUR : code plus valide après le 31.12.2019, mais le lien du blog oui — merci d’avance !)
SPÉCULATION COINBASE (+CHF 62.21) : Les crypto-monnaies remontent. C’est vraiment le truc le plus aléatoire qui existe :)
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20) : Remplissage du deuxième pilier de Mme MP comme d’habitude.
3ÈME PILIER MP (n/a) : RAS car je fais mon versement unique en début d’année, et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 1'769.85) : En plus des CHF 564 qu’on met de côté chaque mois pour atteindre le maximum déductible (CHF 6'826 en 2019), notre argent a bien travaillé pendant qu’on vaquaient à nos occupations. Tout ça grâce au fait que notre 3a est investi en actions à hauteur de 97% chez VIAC :)
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde le montant de notre apport initial de 20% qu’on a dû sortir lors de l’achat de notre chez-nous).
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 725.45) : Le prêt continue de se rembourser grâce aux loyers qu’on touchent chaque mois. La grande classe :) On a toujours un appart vide mais on préfère attendre le bon locataire plutôt que de prendre le premier venu et avoir des soucis ensuite.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 494.41) : On a dû rembourser des loyers trop-perçus d’un ancien locataire qui avait oublié d’annuler son virement automatique… et le pire c’est que j’ai dû l’en avertir pour qu’il s’en rende compte… On n’est pas tous des geeks des chiffres et de la finance personnelle apparemment ^^
En terme d’indépendance financière, on est à 19% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 407'864.47 de fortune nette.
C’est donc officiel, on a passé la barre des 400kCHF, et on va bientôt passer le cap des 20% de notre objectif ;)
Prochain arrêt : le demi-million !
D’un côté, je suis déçu car on est en-dessous des 40% (le minimum acceptable selon moi) avec 37% de taux d’épargne en novembre 2019. Mais d’un autre côté, quand je vois les quelques milliers de francs qu’on a dû sortir pour notre grand voyage, et que même avec ça on est à 37%, je me dis que c’est pas si pire en fait !
Et toi, tu es à combien de fortune nette et taux d’épargne à fin novembre 2019 ?
Note : je tiens à remercier les mécènes du blog MP qui depuis plusieurs mois le soutiennent avec leurs contributions. Un énorme merci @Adrian, @Brian, @Cédric, @Alberto, @Patrik, @PK, @Roddy, et @Valentin !
PS : si tu souhaites aussi avoir accès à des bonus telle la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs (je la poste chaque mois lors de la mise en ligne de cet article de mise à jour de ma fortune nette), alors il te suffit de devenir mécène du blog via Patreon.
]]>Dans cette édition, on va parler de projets ambitieux (incl. mon bouquin, un cours en ligne, et du coaching), d’interviews médias, d’éthique, et de stratégie de portefeuille. Rien de moins !
Prends-toi un bon café/thé, et c’est parti.
J’ai remarqué que ma productivité niveau blog avait remonté après la rentrée scolaire. Je mets ça sur le coup des températures plus supportables, et aussi des plus nombreuses soirées passées à la maison plutôt qu’au bord du lac Léman ou de Neuchâtel (ce qui impliquait des levers plus tard).
Tout ça pour dire que je vais moins me mettre la pression pour le blog de juin à août, et au contraire profiter des autres mois pour y dédier tout le temps quand je ne suis pas avec les enfants ou dehors ;)
J’ai moins écrit durant la première quinzaine de décembre car j’ai passé quasi deux semaines à migrer mon outil de mailing list pour être prêt pour 2020 (pour les geeks parmi vous, je suis passé de MailChimp à ConvertKit 1).
Mon but avec ce changement est d’éviter au maximum l’effet spam pour chacun des lecteurs du blog, toi y compris. Par exemple, comme tu as reçu au trimestre dernier, j’ai créé pas mal de contenu pour mes “Guides complets” Interactive Brokers et DEGIRO. Le nouvel outil que j’ai choisi va me faciliter la tâche pour catégoriser qui en a besoin, et qui s’en fout royalement car ça fait longtemps qu’il/elle investit en bourse.
Mon objectif ultime est que chaque email que tu reçois de ma part t’apporte de la valeur. Donc stp, si tu vois un email de trop, même qu’un seul, réponds-moi pour que j’optimise plutôt que de te désinscrire. Ca m’aidera beaucoup !
Le blog commence à rapporter beaucoup plus de cash que je n’osais imaginer il y a quelques mois encore (spoiler : on approche des CHF 16'000 pour 2019).
Je commence à rêver de prendre plusieurs mois de congés sabbatiques pour le faire décoller encore plus et qui sait, potentiellement en faire mon gagne-pain à plein temps — mais selon mon agenda :D.
S’il s’avère que toi aussi tu as franchi le cap du salariat vers l’entreprenariat (idéalement comme blogueur) alors que tu avais une situation bien établie avec des enfants et tout, alors ça m’intéresserait d’échanger avec toi :)
Ca me fait plaisir de voir que les médias de masse s’intéresse de plus en plus au frugalisme/FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”)/Mustachianisme car le plus on sera, le plus de gens heureux il y aura, et le plus la Terre s’en portera mieux.
Les interviews récentes et à venir à propos du blog :
En début de mois, mon ami Matthias du blog Financial Imagineer m’a partagé le bon plan de pouvoir visionner le documentaire “Playing with FIRE” (dont tu as pu profité si tu es inscrit à ma newsletter).
J’ai eu divers feedbacks dont celui d’une lectrice qui me disait “Si on lit ton blog, on n’apprend rien de nouveau”. Je suis assez d’accord que ça s’adresse plutôt aux nouveaux venus dans le mouvement FIRE.
Mais j’en ai quand même tiré une leçon importante pour le blog.
A plein de moments durant le documentaire, j’ai dit à Mme MP : “Hé regarde chérie, c’est exactement toi ça !” ou encore “Ahah tellement, ça me rappelle les débuts avec les doutes que j’avais…”
Ce qui m’a fait remarqué que sur le blog je partage tous nos bons plans, réussites financières, et autres articles inspirants. En revanche, je n’ai que très peu abordé les moments de doutes. Et dieu sait s’il y en a eu ! Du coup ce documentaire m’a permis de prendre conscience de ça et de me servir de cet épisode #2 du “MP Journal” pour en parler. Et ça va commencer avec la section “Et l’éthique dans tout ça ?” ci-dessous ;)
En fait, en réfléchissant à la suite de cet article, le documentaire m’a permis de tirer une deuxième leçon. Et ça concerne mon projet de bouquin.
Avant de regarder le documentaire “Playing with FIRE”, je pensais t’annoncer que je laissais tomber définitivement mon projet de livre sur “Comment devenir financièrement libre à 40 ans, en Suisse”.
Mais le documentaire m’a fait changer d’avis. Donc si tu n’es pas encore inscrit mais que tu es très intéressé(e), alors c’est par ici. Si on dépasse les 1'000 inscrits, ca m’aidera à franchir le cap et prendre des décisions drastiques pour aller de l’avant.
Je t’entends déjà me demander : “Mais MP, pourquoi le documentaire t’a fait changer d’avis ?”
A quoi je te réponds que les gens comme toi et moi voulant changer le monde doivent partager leurs visions avec le plus grand nombre car plus de personnes frugales on sera, le mieux le monde s’en portera avec moins de consommation et des sociétés innovantes que les clients demanderont (je prévois d’en écrire plus à ce sujet dans les semaines à venir).
Le documentaire m’a rappelé que même si ça fait 6 ans que je blog à propos de frugalisme/FIRE/Mustachianisme en Suisse, on (aka la Team MP) restent des précurseurs du mouvement et que c’est loin d’être un état d’esprit dominant encore aujourd’hui.
Potentiellement, en attendant d’atteindre les 1'000 inscrits. je vais créer les chapitres en format brouillons et les envoyer aux personnes inscrites à la page pour récolter des feedbacks. J’hésite.
Mais en tout cas je ne mets pas le projet au placard tout de suite ;)
J’ai reçu plusieurs demandes de détails sur l’acquisition de notre immeuble de rendement en France car certains d’entre vous souhaitent aussi atteindre des rendements de 15%+.
Je suis en train de mettre en place un cours en ligne expliquant comment j’ai acquis mon 1er immeuble en France en 70 jours. On démarrera du “Je ne sais pas par où commencer car je n’y connais rien” à “Ca y est j’ai signé chez le notaire et dans 10 ans j’aurais 60k€ en plus sur mon compte, merci MP !!!”
Il n’y a qu’une seule place restante pour le premier trimestre 2020 car ça va être assez intéractif le temps de régler les détails suivant les feedbacks. Niveau tarif ça sera CHF 1'000. Avec ça, tu auras tout mon process à disposition que tu pourras utiliser autant de fois que veux (et pas juste pour un seul immeuble).
Point important : le cours sera basé entièrement sur le système de la France via une SCI, car c’est ce dernier que je connais.
Si tu es réellement motivé et sérieux (y’a du boulot faut pas croire !) à l’idée d’investir dans l’immobilier de rendement en France, alors tu peux t’inscrire via le formulaire ci-dessous (comme dit, 1 seule place restante pour la première volée) :
Ton plus gros soucis actuellement est de surmonter la paralysie administrative pour commencer à investir quelque part ?
Alors sâche que tu n’es pas seul(e) ! Je suis passé par là, et d’autres lecteurs sont actuellement au même point :)
J’ai déjà une session privée d’agendée courant janvier-février où je vais m’asseoir 3-4h à côté d’un des lecteurs un samedi matin. Il pourra me poser toutes les questions sur mes processus d’investissement, choix de portefeuille, mon système de budget et de banques, etc. On va aussi ouvrir son compte de courtage ensemble et acheter son premier ETF.
Idem que pour le cours en ligne ci-dessus, je ne propose qu’une seule place supplémentaire pour le premier trimestre 2020 (car j’ai encore un job à plein temps à côté hein, et des enfants, et une femme aussi ^^). Au niveau du lieu, je limite à la Romandie pour le moment. Le prix est de CHF 300 pour la matinée, et j’amène les croissants si tu paies le café :D
Si tu te sens concerné et que tu veux vraiment te mettre à investir en 2020 (une fois inscrit, plus le choix, faudra sauter dans le grand bain !), alors tu peux t’inscrire ci-dessous :
Vous avez été nombreux à m’écrire ces dernières semaines pour savoir où j’en étais niveau investissements et portefeuille car ma page dédiée ne parle que d’ETFs mais je n’arrête pas d’aborder le sujet du value investing et aussi des prêts P2P.
Pour résumer la situation pour tout le monde, voilà ce qu’il en est :
Dans l’idée, je voudrais atteindre en 2020 un portefeuille avec :
Et sur les prochaines années, suivant comme j’évolue en “value investing” et suivant les rendements, il se peut que je sois plus en investissements dans la valeur qu’en ETFs.
Rassures-toi, je recommande toujours les ETFs si tu cherches à acheter régulièrement (une fois par mois/trimestre pendant 15min max) et oublier ça le reste du temps. Par contre, si tu es comme moi et que tu y prends goût, alors les autres axes peuvent être plus intéressant niveau rendement — mais plus chronophages !
Comme je te disais, les investissements, c’est avant tout des opportunités ;)
Il y a 3 semaines, on a reçu un email d’une personne du réseau qu’on a énormément activé en début d’année pour trouver notre premier bien et…il se pourrait qu’on acquiert un second bien. On va calculer le rendement via Horiz.io (anciennement rendementlocatif.com) comme d’hab. Plus de news à ce sujet début 2020.
On a même eu un 3ème immeuble en vue, mais quand j’ai annoncé au vendeur qu’on ne paierait que 30k€ maximum après mes calculs sur Horiz.io (anciennement rendementlocatif.com) au lieu des 185k€ demandés, le monsieur a failli avoir une syncope ! Du coup, on a passé notre tour.
C’est décidé, je vais aggrémenter mon portefeuille avec des prêts P2P. Je souhaite exclure tout ce qui est prêt auto et à la consommation pour rester la moindre aligné avec mes principes directeurs niveau finance.
J’ai choisi de partir avec Mintos.
Je vais écrire une série d’articles sur le sujet, en partant de la base, càd que je n’y connaissais rien il y a encore 4-5 semaines, jusqu’à mes premiers investissements.
Encore merci à tous les lecteurs qui m’ont partagé leur expérience suite à cet article.
En analysant les différentes plateformes de prêts P2P existantes, je suis tombé sur Iban Wallet.
Cette solution m’a amené à réfléchir que je pourrais stocker tout mon cash flow chez eux plutôt que de le laisser dormir à la banque pour 0% de rendement. En gros, ça fonctionnerait comme ça : on reçoit nos salaires, on fait tous les paiements le 2 ou 3 du mois, on garde CHF 1'000 de coussin de sécuritee, et on transfère tout le reste (qu’on investit pas car on en a besoin dans les 1-2 mois suivants pour des grosses factures ou dépenses prévues) chez Iban Wallet. Puis, on retire ça en fin de mois pour payer tout ce qu’on a besoin. Et ainsi de suite.
Si tu ne connais pas Iban Wallet : c’est une société qui propose un système un peu différent des plateformes où tu peux choisir les prêts P2P car là, tu transfères du cash, et automatiquement c’est investi pour un rendement minimum de 2.5%. Et ce quotidiennement. Et tu peux ressortir le cash quand tu veux avec les intérêts gagnés. Un peu comme un compte épargne (à l’époque hein !) sauf que tu ne dois pas attendre la fin de l’année pour voir les intérêts tomber (j’ai aussi vu que Mintos propose un système similaire avec le mode “Invest & Access” mais je n’ai pas encore regardé les conditions dans le détail).
“Et l’éthique dans tout ça MP ? Car c’est des prêts à la conso et pour des voitures, non ?”
On est bien d’accord. Mais si tu pousses la réflexion plus loin : que font les banques avec l’argent que tu laisses traîner sur ton compte avant que tu t’en serves pour payer tes impôts ou tout autre dépense prévue ? Et bien ils en font des crédits à la conso ou des hypothèques ! Et tu touches quoi en retour : des intérêts négatifs :D
Je suis en phase de test de ce système et j’ai quelques réserves sur le sérieux d’Iban Wallet (i.e. difficile d’avoir accès au support donc quid si un problème survient un jour). J’ai quand même transféré 3'610€ et je dois dire que c’est assez cool de voir mon cash travailler pour moi, même à 2.5%.
Je ferais un article de fond quand je me serais décidé si je continue ou pas avec ça.
Si tu aimes expérimenter, tu peux utiliser le code Iban Wallet du blog RMARIEUETZ qui nous donnera droit à 25€ chacun si tu crédites ton compte avec au minimum 1'000€ (MISE À JOUR : code plus valide après le 31.12.2019, mais le lien du blog oui — merci d’avance !).
Rapide tour du proprio avant mes prochains articles plus approfondis :
Le fait d’avoir regarder le documentaire “Playing with FIRE” m’a fait rediscuter du sujet de notre indépendance financière (et non, Mme MP n’est pas du genre à aimer en parler chaque minute comme moi :D).
Je lui ai fait la réflexion que je trouvais qu’on était de plus en plus dans le même état d’esprit niveau frugalité. Je l’ai même surprise à dire “Nan mais les gens, ils gagnent un tant soit peu plus d’argent (salaire ou rentrée d’argent imprévue), et ça y est c’est monstre shopping le week-end suivant…ça me dépasse !”
Je lui ai ensuite expliqué comment la protagoniste du documentaire passait par des hauts et des bas niveau moral.
Puis j’ai enchaîné en lui demandant comment elle se sentait en ce moment par rapport à notre objectif d’arrêter de bosser à 40 ans.
Sa réponse : “Je suis frustrée”, sur un ton plutôt sérieux.
Argh. “La discussion va être sympa”, me dis-je… “Qu’est-ce qu’elle va me sortir…”
Elle a continué : “L’objectif en soit n’est pas le problème, mais c’est ma catégorie de budget ‘Liberté’ de CHF 100 le soucis. Je fais un souper avec des copines dans le mois, et je n’ai plus rien après coup…”
Du coup je lui demande, avec grande précaution : “En restant dans le raisonnable, et en admettant qu’on ai de la marge en sus en 2020 niveau salaires, tu penses que ce serait quoi le bon montant pour ton budget ‘Liberté’ pour ne plus sentir cette frustration ? (car jusqu’à 40 ans, ça fait un bout et c’est pas le but non plus !) Mais le truc vraiment réaliste, genre pas CHF 1'000 par mois hein ^^”
Sa réponse : “Bah CHF 300 je pense”.
Hmmm… 3x plus. Mais en même temps ce n’est pas 30x plus…
On a arrêté la discussion là. Mais en parallèle, je viens de calculer et ça nous fait du environ 35kCHF en moins dans 10 ans. Donc en gros, environ 6 mois à bosser en plus, pour 10 ans de moins de frustration.
Je vais en parler avec Mme MP ce soir et vous tiendrais au courant dans le prochain article du journal ;)
Ma plus grosse peur, c’est que CHF 300 ne soit de nouveau plus suffisant dans 1 an, et que CHF 500 soit le nouveau must. Mais je vais aussi lui exposer ce point pour voir sa réaction.
Si tu as un avis sur le sujet, je suis preneur !
Je réfléchis pas mal ces derniers temps à être en phase avec moi-même entre mon éthique et mes investissements.
Car quand je hais Facebook d’un côté, j’en possède une bonne partie à travers mon ETF VT favori…
Je ne suis pas en train de verser dans l’anti-capitalisme et en remettant en question notre immeuble de rendement non plus hein… mais il faut bien avouer qu’être frugal et vouloir atteindre l’indépendance financière a quelque chose de très paradoxal. Dans un sens, on veut arrêter de bosser pour pouvoir faire des choses qui nous plaisent plus, et pour ma part qui impactent le monde (ce que je tente déjà de faire via ce blog). Mais d’un autre côté, pour arriver à cet objectif, on se sert à fond du modèle capitaliste.
J’ai lu et visionner plusieurs sujets sur ce point, et mon opinion n’est de loin pas gravée dans le marbre. Mais actuellement, je tends à penser que via le blog je prêche la bonne parole de la frugalité. Si ça fonctionne un tant soit peu, les lecteurs comme toi achèteront et consommeront plus consciemment. Et du coup, les sociétés devront adapter leur offre et devenir plus innovante pour répondre à (selon moi) un meilleur mode de consommation. Et le marché boursier (ETFs indiciels inclus) suivra les sociétés gagnantes comme il sait bien le faire.
J’ai cru comprendre que le débat “Investisseur ou consommateur, qui est le plus responsable de l’évolution de notre société ?” était toujours un peu tendu donc si tu as un avis tranché, n’hésite pas à le partager ci-dessous, mais reste constructif stp ;)
Dans tous les cas, le point reste qu’en étant frugal, je consomme moins, donc j’épargne plus. Je pourrais ne rien faire et laisser mon argent aux banquiers qui investiraient eux-mêmes pour leurs propres profits. Je préfère faire ça moi-même et engranger les profits dans ma poche, pour en faire ce que je veux ensuite (comme des donations ou me payer mon propre salaire afin de blogguer encore plus).
Ca reste une excuse car c’est égoïste comme point de vue. Car tout ce que je ne consomme pas, je pourrais aussi directement l’investir dans des fonds ESG (abbréviation de “Environnement, Société et Gouvernance”). Mais bon, quand je vois que dans le top 10 des positions de l’ETF “Vanguard ESG International Stock (VSGX)" il y a Nestlé, Alibaba, et Roche, je me dis que j’ai meilleur temps de rester sur un ETF normal à bas coûts et d’utiliser les rendements pour satisfaire mon propre sens de l’éthique…
Après, il y a aussi les donations ou l’entreprenariat social dans lesquels je pourrais mettre 100% de ma fortune.
Mais je ne suis pas à ce niveau-là (c’est pas pour rien que l’éthique c’est compliqué, c’est tellement personnel) non plus.
Donc pour le moment, je reste sur des investissements “standards” et je vis avec ce paradoxe tout en essayant de “changer le monde” au maximum via ma propre consommation et via les articles sur ce blog. Et quand j’aurais dépassé les 2.156MCHF, j’adapterais sûrement mon modèle pour partager ma fortune encore plus.
Comme tu vois je suis loin de m’arrêter avec le blog :) j’ai l’impression que c’est un nouveau départ (comme souvent en novembre/décembre, va savoir pourquoi). Faut que je me gaffe de ne pas promettre trop de choses, mais en même temps je suivrai surtout les opportunités concrètes qui viennent. Pas de prise de tête, ça ne doit pas devenir un job non plus :D
Et toi, quoi de neuf ? T’as pris ta retraite ? Ou bien tu démoralises avec les factures de fin d’année que tu n’avais pas vu venir ?
Note : j’ai mis à jour ma page “Ressources” avec les outils que j’utilise quotidiennement pour augmenter ma richesse. N’hésite pas à y faire un tour, et à me dire si tu utilises d’autres outils qui pourraient m’être utiles !
J’étais tombé plusieurs fois sur ce service et à chaque fois que je lisais “outil d’email marketing”, mon cerveau levait un gros drapeau rouge avec une alerte du genre “Bullshit marketing”, “Marketeux à l’américaine”, etc. En plus je voyais souvent le nom dans des liens de newsletter de blogs US que je suis, et je me disais “Encore des gens qui te track pour revendre tes données ou te mettre de la pub…”
Mais en fait, en tout cas pour ConvertKit, c’est un outil vraiment bien fichu, avec pour but que chaque email amène de la valeur aux lecteurs. Une fois que j’ai commencé à le tester, j’ai tout de suite vu que c’est un ancien bloggueur qui l’a créé ! ↩︎
Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 8'095.84) : Ce fut un mois assez frugal, et surtout assez énorme en termes de rentrées d’argent. On a eu plusieurs remboursements de dépenses médicales.
En parallèle, le blog devient de plus en plus rentable de son côté, avec de nombreux paiements qui sont tombés en octobre. J’en profite d’ailleurs pour te remercier car chaque lecteur y participe en utilisant tel ou tel outil que je recommande après l’avoir testé et labellisé “Team MP approved!”
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 1'828.84) : Le marché était quelque peu haussier en octobre. Ceci combiné avec des dividendes, ça aide à booster notre fortune nette.
SPÉCULATION COINBASE (-CHF 154.77) : Les crypto-monnaies continuent leurs chutes, lentement mais sûrement…
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 352.20) : Mme MP a enfin la version finale de son 2ème pilier avec un montant plus élevé qu’auparavant !
3ÈME PILIER MP (n/a) : RAS car je fais mon versement unique en début d’année, et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 515.18) : Comparé à nos ETFs, ceux de VIAC ont sous-performé de quelques dizaines de CHF. Rien de bien dramatique. Pour rappel, le 3ème pilier qu’on utilise est investi à 97% en actions.
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde la valeur d’achat).
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 726.26) : Le prêt continue de se rembourser doucement mais sûrement. C’est beau l’investissement en immobilier quand même ! On a eu un tournus sur deux appartements, dont un n’est toujours pas reloué. Mais on avait prévu un peu de vacance locative dans nos calculs de rendement, et pour l’instant on est toujours dans le tir des 15% :)
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 53.51) : On a dû rembourser les cautions des locataires sortants, en y retenant des frais car ils n’ont pas été 100% clean durant l’état des lieux.
En terme d’indépendance financière, on est à 18% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 395'137.13 de fortune nette.
En tout cas ça sent bon les CHF 400'000 :D Tu paries sur le mois prochain ou bien décembre ? Ou 2020 ?
On revient enfin dans une catégorie raisonnable, à savoir les “Badass Savers Gold”, avec un taux d’épargne de 56% pour octobre 2019 !
Et toi, tu es à combien de fortune nette et taux d’épargne à fin septembre 2019 ?
PS : si tu es mécène du blog, tu as dû recevoir la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs via Patreon.
]]>Comme je te l’expliquais dans mon dernier article (inclus une checklist complète), j’attendais avec impatience qu’eBill soit supporté sur Zak pour finaliser ma migration.
Zak étant très transparent sur leur roadmap publique, on pouvait y voir que la fonctionnalité eBill serait prête d’ici la fin 2019. Sauf que récemment (merci @Flo de m’avoir prévenu !), Zak a repassé l’eBill dans son “backlog” (aka sa liste de fonctionnalités à développer dans le futur). Dommage ! Après je ne leur en veut pas car ils auraient aussi pu ne pas être transparents et nous l’annoncer que quand ça serait réellement prêt. Perso, je préfère la transparence !
La potentielle bonne nouvelle est qu’en regardant leur board Trello ce matin, j’ai pu voir qu’ils bossaient à fond sur eBill et qu’ils visent début 2020 pour le sortir :
De mon côté, j’ai pris la décision de tout migrer sur Zak dès maintenant car ça devient pénible de gérer deux comptes bancaires.
Je viens donc annuler toutes mes inscriptions eBill sur BCV (en prenant soin de les noter dans un rappel au moins de janvier 2020 en espérant que ça sera dispo sur Zak d’ici là).
Ce qui va se passer c’est que je vais recevoir de nouveau ces factures via email (ou via courrier…), mais ça veut jouer pour quelques mois.
J’écrirai un article dédié avec une photo de la bière que je boirais le jour où j’aurais la confirmation de la clôture de notre compte BCV :D
Et toi tu fais quoi ? Tu attends qu’eBill soit dispo pour passer sur Zak ou pas ?
Note : pour rappel, tu as droit à CHF 25 de cash de bienvenue en utilisant le code “Y06JPR” lors de ton inscription sur Zak via leur app mobile.
]]>On est en train de passer de Cornèrtrader à DEGIRO.
Cet article devait être un tutoriel détaillé pour comment effectuer le transfert. Sauf que ça prend plus de temps que prévu du côté de Cornèrtrader car on doit leur envoyer un courrier postal (bienvenue en 2019 !) pour virer tout notre cash et clôturer notre compte.
J’avais donc commencé d’écrire le tuto. Et la première partie sur l’ouverture d’un compte DEGIRO étant terminée (et surtout passablement longue), j’ai décidé de l’extraire et d’en faire un “Guide complet” comme je l’ai fait pour Interactive Brokers.
Et je posterai l’article sur le transfert de Cornèrtrader à DEGIRO plus tard cette année.
Donc, si ça te paraît compliqué d’ouvrir un compte d’investissement chez DEGIRO, voici le tutoriel qui va te prendre par la main du premier clic jusqu’au “Hourra !” final :
Tutoriel ouverture compte DEGIRO
Comme d’habitude, si tu vois quelconque erreur ou point pas clair, laisse-moi un message dans les commentaires ci-dessous.
Note sans rapport : j’aurais adoré tombé sur mon propre blog à 20 ans pour partir du bon pied et ne pas perdre 10 années d’économies en futilités pour impressionner les autres… Du coup, je cherche un moyen de mieux cibler les étudiants. Donc si tu en es un (apprentissage, EPFL, UNIL, ETHZ, ou tout autre d’école ou d’université en Suisse), saurais-tu me dire où tu pourrais tomber sur ce genre de blog ? Via un groupe WhatsApp entre potes ? Via un autocollant en mode anarchiste sur les bancs de l’uni ? Via un journal de l’école (ça existe encore ça ^^) ? Autre ? Merci d’avance pour ton feedback !
]]>Quand j’ai quitté le nid familial, mon abonnement de natel fut l’une des premières choses que j’ai dû payer de ma poche. Et à l’époque je m’étais bien fait avoir en en choisissant un entre CHF 75 et CHF 100 par mois rien que pour le mobile (et Mme MP plutôt autour des CHF 125). En plus de ça, il y avait le fameux abonnement Bluewin pour Internet et la TV qui lui aussi était autour des CHF 100.
Au total, on payait environ CHF 325/mois en télécoms. Soit CHF 3'900 par année !
Puis, devenant mustachian et frugal au fil des années, on a appris comment hacker le système.
Si tu nous suis depuis le début, tu sais qu’on a essayé de passer chez Orange avec un modem routeur 4G en ne payant plus que CHF 100/mois pour notre abonnement internet maison et de natel illimité en Suisse, mais que ça n’a fonctionné qu’à moitié et qu’on était au final à CHF 105/mois en combinant Orange et M-Budget.
Puis 2 ans plus tard, merci à QoQa et Sunrise qui nous ont permis de passer à CHF 110/mois avec internet maison et abonnements mobiles tout illimité (en Suisse et aussi à l’étranger). Et ce toujours grâce au hack du modem routeur 4G où on mettait notre 2ème carte SIM gratuite afin d’avoir internet dans toute la maison.
C’était franchement cool comme setup, et le fait de hacker un peu le système y était pour quelque chose :) (y’a des fans de Matrix ici ?!)
Sauf qu’après plus de deux ans à la campagne, on a fait face aux soucis suivants :
Pour moi ça jouait, bien que certains jours où je travaillais depuis la maison, je trouvais tout comme Mme MP qu’il fallait qu’on trouve une solution de connexion plus stable.
Puis en mars dernier, on voit passer l’offre QoQa/Sunrise pour internet à la maison (200 Mbit/s ou 1 Gbit/s, selon là où tu habites) pour seulement CHF 29/mois.
J’en parle donc autour de moi et j’apprends plusieurs choses :
Vu les problèmes récurrents et pénibles dûs à notre vie campagnarde, on a décidé de souscrire.
Notre setup suisse pour internet maison et abonnement mobile ressemble maintenant à ça :
La preuve en images :
Si tu as la chance d’avoir un réseau 4G au taquet vers chez toi, n’hésite pas à tester le setup avec un modem routeur 4G pendant 1-2 semaines, car tu pourrais du coup n’avoir à payer que CHF 42/mois, et économiser encore plus !
Pour info, les deux derniers routeurs que j’avais testé et que je recommande à mes amis dorénavant sont :
Je pense que tu peux trouver encore moins cher si tu restes en Suisse et n’appelle que dans ce dernier. Je n’ai pas tant fait de recherche mais si tu as des bons plans à partager avec les autres lecteurs, n’hésite surtout pas à mettre un commentaire dans la section ci-dessous !
Un que je peux te donner de mon côté c’est de suivre le blog scal.ch qui partage toutes les dernières nouveautés télécoms en Suisse.
Si en revanche tu souhaites avoir le même setup que moi, je te recommande de te mettre un premier rappel le 9 décembre 2019 en espérant que QoQa renouvelle son offre avec Sunrise pour l’abonnement de natel. Et ensuite de mettre un deuxième rappel courant janvier pour regarder les offres QoQa jusqu’à fin avril afin d’obtenir l’abonnement internet maison de Sunrise (par contre supprime bien leur app ensuite afin de ne pas être tenté par leurs autres offres :) #frugal).
Dans tous les cas, laisse-moi savoir quel setup tu as pour ton internet maison et abonnement de natel ?
]]>Plutôt que de réfléchir tout seul de mon coin, voilà la question du jour : devrais-je investir dans des prêts P2P ?
Que tu répondes “Oui absolument” ou “Non pas du tout”, ce qui m’intéresse de savoir c’est :
Je me réjouis de te lire dans les commentaires ci-dessous !
]]>Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette (inclus mon numéro fétiche, ainsi que les règles du jeu).
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 538.84) : Pas le mois le plus frugal décidemment… On avait prévu des mini-vacances avec le lundi du jeûne fédéral, mais qui (même si planifiées) ont fait augmenter les dépenses. Sans compter sur plusieurs factures médicales pour les enfants qui sont toutes arrivées en septembre… Et qui dit rentrée scolaire, dit reprise des activités extra-scolaires donc émoluments. Mais à part tout ça, un mois plutôt standard. Je suis content de reprendre notre train-train quotidien, avec plus de fraîcheur qui plus est car je n’en pouvais plus de ces chaleurs estivales !
A noter aussi que le blog rapporte de plus en plus de revenus passifs, mais coûte aussi pas mal niveau traductions en allemand et hébergement. Je réfléchis actuellement à monter une Sàrl (ou même SA ?) pour uno être légal, et deuxio potentiellement optimiser des aspects fiscaux. Si tu es bosse dans le domaine fiduciaire, je suis preneur de tout conseil !
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 618.92) : On a profité d’un marché haussier ainsi que des dividendes de notre ETF favori VT qui nous font repasser cette section dans le positif.
SPÉCULATION COINBASE (-CHF 148.61) : Les crypto-monnaies toujours en chute libre. Mais bon, c’était le but de l’expérimentation de voir ce que ça donnait sur le long terme.
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 200.34) : Enfin on revient dans des chiffres corrects ! Septembre est transitoire donc on n’est pas encore au montant maximum que Mme MP touchera dès octobre. Je me réjouis :)
3ÈME PILIER MP (n/a) : RAS car je fais mon versement unique en début d’année, et ma valeur de rachat mise à jour me parvient aussi en début d’année.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 484.86) : Le 3ème pilier de Madame MP chez VIAC a subi une petite baisse de moins de CHF 100 au niveau des actions dans lesquelles on investit (comme on y verse CHF 564 chaque mois). D’ailleurs, le montant déductibles des impôts en 2019 est de CHF 6'826 donc si tu ne veux pas oublier de le remplir au max, tu peux faire comme moi et te mettre un rappel calendrier en décembre pour faire un virement additionnel ;)
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : Suite à l’annonce par la banque WIR d’une hypothèque à taux négatif (merci ilvalesco !), je me suis amusé à écrire à mon institution financière pour savoir combien ça coûterait en frais de pénalité de résilier notre hypothèque. En tant normal je ne l’aurais pas fait car on parle de plusieurs dizaines de milliers de francs. Mais vu la situation et la différence de taux, je veux quand même m’assurer qu’on ne passe pas à côté de quelque chose :)
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 718.96) : Le prêt se rembourse toujours bien grâce à un immeuble rempli à 100% de locataires en septembre. Il y a eu du changement depuis mais je t’expliquerai tout ça en octobre :)
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 1'574.26) : C’était Noël avant l’heure :) On a en effet eu la clôture de notre compte temporaire chez le notaire avec le remboursement du solde de tout compte. Ca fait plaisir car ça nous a coûté moins cher que prévu en frais au final ! Et en plus de ça, une des locataires avait un loyer de retard qu’on a reçu en septembre aussi.
En terme d’indépendance financière, on est à 18% de notre objectif des CHF 2'156'000 avec nos CHF 383'117.22 de fortune nette.
On reste à un niveau insatisfaisant (car en dessous de notre minimum de 40%) avec un taux d’épargne de 33% pour septembre 2019.
Ca pourrait être pire, mais ça pourrait être beaucoup mieux aussi !
Et toi, tu es à combien de fortune nette et taux d’épargne à fin septembre 2019 ?
PS : si tu es mécène du blog, tu as dû recevoir la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs via Patreon.
PS2 : je suis tombé sur cet article dans Le Temps qui explique sans jargon financier incompréhensible les raisons de pourquoi et comment se produit un krach boursier, ça peut potentiellement t’intéresser.
]]>Si toi aussi tu te demandes quelles sont les étapes pour changer de banque en Suisse, alors on est dans le même bateau. Pour te faciliter la vie, je les ai toutes notées et les ai transformées en une checklist bien pratique :)
Perso, avant d’écrire cet article, j’avais les soucis suivants :
Si tu ne l’as pas encore fait, alors tu peux ouvrir un compte Zak (ou Neon selon ta préférence). Petit bonus pour les membres de la Team MP : tu gagnes CHF 25 en cash si tu entres le code spécial “Y06JPR” durant le processus d’ouverture (que je t’ai tout documenté dans cet article si jamais).
Plutôt que de mettre trop de blabla, je préfère t’écrire tout ce à quoi il faut penser en mode checklist bien lisible. Et si tu as quelconque question, contacte-moi via les commentaires ci-dessous ou via email.
Durant le premier mois :
Une fois que tu es sûr que ton salaire arrive bien sur Zak (des fois que ton employeur soit long à la détente) :
Si ça peut t’éviter un oubli ou un rappel de paiement, je t’ai mis ci-dessous mes exemples concrets :
J’espère que je n’ai rien oublié sinon je le rajouterais en mise à jour de l’article.
Tu vois quelque chose qui manque toi ?
]]>La discussion suivante s’engage comme ça : “Mais non, je ne suis pas radin, je suis frugal (ou frugaliste si tu préfères) ! Ca n’a rien à voir !”
Et viens ensuite la question suivante : “Frugal ? Ca veut dire quoi ? Encore une nouvelle invention pour faire genre ?”
Et c’est reparti pour une explication qui en devient répétitive à force. Je me suis donc dit que ce serait bien d’avoir un article sur le blog pour expliquer mon point de vue une bonne fois pour toute.
Comme j’aime dire, le frugalisme est le minimalisme de la finance personnelle.
Pour ceux qui tomberaient pour la première fois sur le terme “minimalisme”, je le résume habituellement en : un mode de vie volontairement simple où chaque possession ajoute de la vraie valeur.
Quand je dis vraie valeur, je ne parle pas du nouvel iPhone qui te semblera déjà ancien dans un mois. Je parle en revanche de ta Toyota Prius avec des centaines de milliers de kilomètres au compteur et qui t’emmène chaque fois du point A au point B sans ne jamais tomber en panne.
Je ne parle pas non plus de ton n-ième sac à main alors que tu utilises toujours le même au final… (ça me rappelle une discussion avec Mme MP ça :D)
Je parle en revanche de ce bout de plastique Roost coûtant plus de CHF 80 qui dramatiquement améliorer ma santé avec tout ce temps passé sur mon laptop.
Voici donc ma définition du frugalisme :
Le frugalisme consiste à ne dépenser son argent que pour des biens apportant de la vraie valeur à sa vie.
Donc la prochaine qu’on te traite de radin, tu sais maintenant où renvoyer la personne !
Car non, tu n’es pas radin, tu es juste plus en paix avec toi-même et alignés avec tes vraies valeurs. Plutôt que la personne qui te critique alors qu’elle a besoin de rouler dans une grosse voiture neuve en leasing pour prouver qui elle est.
Comme je dis souvent : “dépenser moins rend plus heureux” car ça te permet de te recentrer sur les choses essentielles de la vie. Tout comme le minimalisme avec les objets, qui t’apporte zénitude et plénitude.
Une fois la définition assimilée par la personne à qui tu parles, la question qui vient droit derrière ressemble souvent à ça : “Mais ça te sert à quoi d’avoir de l’argent si ce n’est pas pour le dépenser ?! Tu veux juste être riche c’est ça ?”
Ta réponse : “Bah déja pour être heureux, et ensuite bah c’est pour prendre ma retraite 20-35 ans avant l’âge légal évidemment ! Tu sais l’indépendance financière, la retraite anticipée, arrêter de travailler sans ne plus jamais devoir se soucier de l’argent, tout ça quoi !”
Dépenser moins rend plus heureux. Marc Pittet aka MP (mustachianpost.com)
Car oui, comme tu baignes dans ce monde depuis plusieurs mois voire années, tu as un peu tendance à oublier que tout le monde ne fait pas (encore !) partie de la Team MP…
S’en suis la discussion négativiste interminable du “C’est pas possible de prendre une retraite aussi jeune, sinon ça se saurait, etc.” Mais ça, c’est pour un autre article décrivant ce qu’est l’indépendance financière et comment l’expliquer au commun des mortels :)
Et toi, cher membre de la Team MP, c’est quoi ta définition du frugalisme ?
Note : plusieurs d’entre vous m’ont fait remarquer que la section francophone du forum MP était peu visible en bas de page. C’est maintenant chose corrigée. Je te redonne le lien direct ici d’ailleurs : https://forum.mustachianpost.com/c/cafe-francophone. C’est ton espace donc n’hésite pas à y partager tes questions concernant ton portefeuille d’ETFs, ton budget, tes optimisations, ou tout autre sujet où tu as besoin d’aide ou d’avis extérieurs.
]]>Pour rappel, à cette époque, on avait un budget YNAB “compte commun” pour toutes les dépenses du ménage, et un budget par personne pour nos dépenses persos.
Le désavantage de ce système pour moi était qu’il ne nous alignait pas suffisamment sur l’objectif d’indépendance financière. Je ne me voyais pas (et encore moins aujourd’hui) partir à la retraite à 40 ans pendant que Mme MP bosserait 10 ans de plus. Parce que bon les vacances en solo ça peut être sympa une fois, mais tout le temps pendant 10 ans non merci !
Je me rappelle encore quand j’expliquais à un collègue qu’on étaient pas mal niveau comptes, avec un commun pour les dépenses communes, et le reste géré chacun de son côté pour le sentiment d’autonomie et de liberté que ça apporte.
Comme je gagnais un peu plus, j’avoue que j’avais aussi cette peur de perdre le contrôle de mes finances en étant lésé car je ne verrais plus qui dépense l’argent de qui.
J’avais tort. Ma peur avait tort.
Mon collègue m’avait répondu qu’ils avaient tout mis en commun niveau argent, comptes et budgets. Ca leur permettait de discuter de leurs objectifs communs, et ça simplifiait aussi beaucoup le suivi plutôt que chacun compte ses petits sous, sans parler des transferts interminables vers le compte commun et autres joies d’avoir 23 comptes bancaires…
En écrivant c’est ligne, je me rendre compte que c’est cette discussion qui a été l’élément déclencheur de notre passage au niveau supérieur concernant notre budget de couple.
Plus j’y réfléchissais, plus je me disais que ce chemin vers l’indépendance financière devait être quelque chose qu’on partage à fond sachant qu’on allait le vivre à deux.
Je suis devenu chaque jour plus convaincu qu’il fallait qu’on suive cette voie montrée par mon collègue, en ayant une seule vision commune, un seul et unique compte commun, et surtout un seul budget commun YNAB.
Ça me faisait peur car je savais que ça allait forcément amener des discussions, des frictions, et autres réjouissances de tout projet à plus d’une personne.
Mais au final, c’était la seule manière si je voulais vraiment partager ce rêve d’indépendance financière à 100% avec Mme MP.
J’avais bien compris mes peurs. Et je pensais qu’une fois que j’aurais parlé de l’idée à Mme MP, le plus dur serait fait et qu’après il ne s’agirait que de mise en place et de discussions sur le comment.
Sauf que Mme MP a mis les deux pieds au mur lorsque je lui ai parlé d’avoir tout en commun !
Et ça, je ne l’avais pas du tout vu venir.
Du coup, que faire ?
Abandonner et rester seul avec mon objectif d’indépendance financière ? Sûrement pas, ça serait mal me connaître :D
J’ai pris ce challenge comme un projet professionnel et ai commencé à poser mes arguments sur papier. Et j’ai fais des slides ! Oui, oui, des slides, un Keynote, un PowerPoint, tu lis bien.
Plutôt que de te les expliquer, le mieux est encore de te les montrer !
Clique sur l’image ci-dessus ou sur ce lien pour télécharger la présentation complèteLa première réaction de Mme MP ? Un “Non” catégorique.
Sa principale raison était le manque d’autonomie et de liberté.
Avec mon état d’esprit logique, j’ai creusé un peu plus en utilisant la méthode des “5 pourquoi” afin de comprendre la réelle cause de son refus.
On est finalement arrivé à la source, avec deux peurs concrètes, découvertes après quatres échanges d’emails le lendemain de ma “présentation” :
Cette méthode pour trouver la réelle source d’un problème est très efficace car je pensais à tout sauf à ça ! Genre car elle se sentirait contrôlée, fliquée, ou que le budget “Liberté” était trop restreint. Rien de tout ça !
En ce qui concerne le fait de pouvoir faire des cadeaux, je lui ai proposé d’avoir une catégorie spécifique YNAB pour les cadeaux prévus et imprévus, et qu’on budgèterait un montant chaque mois.
Le deuxième point, plus critique, concernait sa peur que je vois mes cadeaux en avance, ainsi que leurs montants.
Voilà ce que j’ai répondu à Mme MP : “Pour moi franchement c’est la dernière chose qui m’importe, que tu mettes CHF 10 ou CHF 300 je m’en fiche. Si c’est le côté surprise qui t’inquiète, je m’engage à jouer le jeu et ne pas regarder en détail le bénéficiaire de la transaction. Une autre solution, c’est que tu gardes ta Cumulus MasterCard et que tu t’en serves uniquement pour ce genre d’achats. Comme ça, ça règle le soucis que je puisse voir sur la facture de carte de crédit”. 1
On en a rediscuté le soir-même, et je lui ai proposé la chose suivante :
“On essaie pendant 3 mois, et si c’est l’horreur pour toi, on revient à comme avant. Je m’y engage.”
Deux ans plus tard, en revenant du boulot un soir, elle me dit : “Je ne comprends pas, mes collègues sont toutes en train de réfléchir à comment elles vont payer leurs cadeaux de Noël et qu’elles vont sûrement devoir utiliser tout leur treizième salaire… alors que nous, y’a zéro prise de tête car tout l’argent est là et prévu et je sais exactement ce qu’on a pour chacun de nos proches.”
Comme tu l’auras compris, on n’est jamais revenus en arrière !
Dans toute cette histoire, ce qui a été clé pour que Mme MP accepte de n’avoir un seul budget commun pour notre couple, c’est que je me suis concentré sur ses problèmes en premier, plutôt que d’amener et forcer la solution YNAB.
Ne plus avoir de soucis financier en fin de mois ? Savoir exactement ce qu’elle peut dépenser pour les cadeaux d’anniversaire et de Noël ? Conserver une flexibilité avec un budget “Liberté” pour ses petits plaisirs ?
A toutes ces questions, sa réponse était un grand “Oui” ! YNAB n’étant que l’outil pour permettre de réaliser ces choses.
Et il y a aussi un autre élément important qui l’a beaucoup aidé à franchir le cap : que je m’engage à revenir en arrière après 3 mois d’essai. On n’a du coup pas fermé nos comptes persos tout de suite. Même si ça aurait été à contrecoeur, j’aurais vraiment respecter ma parole. Mais je savais à quel point ça allait lui changer la vie, donc j’étais plutôt confiant.
Etant le geek des chiffres à la maison, l’avantage de ce système de n’avoir que des comptes en commun, c’est que Mme MP n’est obligé d’utiliser YNAB à fond. Voir pas du tout en fait. Du coup c’est moi qui à la responsabilité d’entrer toutes les infos.
C’est souvent un des soucis que les lecteurs me rapportent : “Comment faire pour que mon/ma partenaire utilise aussi YNAB ?
Ma réponse : “Mets tout en commun et tu n’auras plus de soucis de transactions oubliées ou de budget abandonné !”
C’est clair que cette stratégie nous a beaucoup aidé à tenir sur la durée jusqu’aujourd’hui.
Pour rappel, notre setup bancaire :
Après avoir passé ce grand cap, le plus dur restait encore à faire. Et ça consistait en deux problèmes principaux : uno, que Mme MP accepte l’idée que c’était mathématiquement possible de prendre une retraite autant anticipée. Et deuxio, qu’elle me rejoigne sur ce bâteau pour naviguer ensemble vers cet objectif commun.
On en parle dans le prochain chapitre !
Petit sondage en attendant : tu es plutôt 1/ comptes et budgets séparés, 2/ un compte et budget commun, mais avec chacun son autre compte et budget perso, ou bien 3/ comme nous, tout en commun ?
Et surtout explique-nous pourquoi ! (dans la section de commentaires ci-dessous)
au final, jusqu’à ce jour, Mme MP ne s’est plus jamais servie de sa Cumulus MasterCard personnelle car j’évite de lui poser des questions s’il y a des transactions inconnues dans Revolut quelques jours/semaines avant mon anniversaire ou Noël. ↩︎
Si tu es nouveau sur le blog, je te recommande la lecture de l’article qui a introduit cette série sur ma fortune nette.
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (+CHF 3'284.61) : On renfloue les caisses avec plus de cash-flow via des remboursements dentaires. Par contre on a eu d’autres dépenses maladie imprévues donc on n’est toujours pas au max de nos capacités. Et c’est sans parler des impôts en sus pour 2018 car nos salaires ont encore augmenté l’année passée — problème de riche comme on dit :D
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (-CHF 116.35) : Le marché était assez fluctuant cet été avec un léger recul d’une centaine de francs suisses après une belle reprise durant le premier semestre 2019. On reste patient, et on continue d’investir selon notre stratégie : à ce jour on a mis en pause les ETFs (on en a pour environ 120kCHF actuellement) et on se lance dans la valeur jusqu’à ce que les montants soient identiques — bon au final ça reste de l’investissement en actions.
SPÉCULATION COINBASE (-CHF 133.03) : Encore un recul ce mois-ci. Perso je ne cherche pas à comprendre ni à suivre l’actualité crypto-monnaies.
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme d’habitude.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 35.92) : Dernier mois où c’est aussi bas. Me réjouis de septembre :D
3ÈME PILIER MP (n/a) : RAS car je fais mon versement unique en début d’année, et ma valeur de rachat actualisée me parvient aussi en début d’année ou sur demande.
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 678.09) : Le 3ème pilier de Madame MP chez VIAC continue sa course en hausse. Pour rappel on y verse CHF 564 par mois, pour le remplir au max des CHF 6'768 déductibles des impôts (oups, non, c’est CHF 6'826 d’ailleurs en 2019, faut que je change notre virement automatique !) donc le reste de l’augmentation de ce mois vient des effets de croissance de la bourse.
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : RAS, on ne rembourse toujours pas tant que les taux hypothécaires sont si bas, et on n’a pas fait de ré-évaluation de notre bien donc on ne spécule pas avec sa valeur (i.e. on garde la valeur d’achat).
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 717.02) : Le prêt se rembourse toujours bien grâce à un immeuble rempli à 100% de locataires. Des lecteurs m’ont posé la question sur cette catégorie et comme expliqué, le fait qu’on ait du positif dans cette catégorie c’est parce que les loyers nous permettent de rembourser l’emprunt — càd du cash dans notre poche.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 496.34) : Idem qu’expliqué pour notre prêt immobilier, je ne m’excite pas quant à ce cashflow positif tant que messieurs les impôts français ne sont pas passés.
Gentiment mais sûrement, notre fortune s’élève donc à CHF 378'526.80 à fin août. En terme d’indépendance financière, on est à 18% de notre objectif des CHF 2'156'000. Patience, mère de toutes les vertus !
Comme je le faisais à l’époque, je vais rajouter notre taux d’épargne dans une section de cette série de mise à jour de fortune nette.
Après être passé dans le négatif deux fois cette année (à cause — ou grâce ? — à l’achat de notre immeuble de rendement en France), nous voici enfin de retour dans des chiffres acceptables avec un taux d’épargne de 36% pour août 2019. Toujours en-dessous de notre objectif minimum de 40%, mais on s’en rapproche !
Et toi, comment s’est terminé ton été ? Grosses vacances en Polynésie française ou aux USA ? Ou bien vacances frugales par ici en Suisse ?
PS : si tu es mécène du blog, tu as dû recevoir la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs via Patreon.
]]>Je t’entends déja dire :
“Mais MP, je croyais que ton courtier en ligne préféré c’était Interactive Brokers, et que tu avais plus de CHF 100'000 en avoirs chez eux ? C’était une fake news ou bien ?”
Rassure-toi, je ne t’ai pas raconté de salades jusqu’ici :)
Tous nos titres avec Mme MP sont effectivement chez notre courtier favori Interactive Brokers. Par contre, on a décidé à la naissance de nos bambins de mettre de l’argent de côté à utiliser lorsqu’ils auront 20 ans et plus pour des choses utiles (études, voyage linguistique, etc.)
Et du coup, plutôt que de laisser moisir ce cash à la BCV avec leurs taux d’intérêts tellement positifs, on a décidé d’investir cet argent.
Histoire de bien séparer le tout, et aussi pour moi de tester un autre courtier en ligne que je recommande (enfin, recommandais), j’avais ouvert un compte à l’époque chez Cornèrtrader qui était plus avantageux qu’IB pour un portefeuille inférieur à CHF 100'000.
Le 29 juillet dernier, j’ai donc reçu un email de leur part m’indiquant qu’ils introduisaient de nouveaux frais d’inactivité de compte s’élevant à CHF 35 par trimestre :
“Mais MP, si soi-disant tu investis chaque trimestre, pourquoi ça te pose un problème ces nouveaux frais ? Ils ne s’appliquent pas à ton cas non ?”
Je vois que tu es perspicace aujourd’hui :)
Le truc c’est qu’on met des montants moins importants de côté pour les enfants, donc on les investit moins régulièrement en bourse pour éviter de payer trop de frais (aka minimum CHF 20 pour acheter un ETF sur la bourse Suisse).
Actuellement, on payait donc CHF 20 (+ droits de timbre bourse Suisse) de commissions pour acheter l’ETF “Vanguard FTSE All-World UCITS” (nom de code VWRL) chez Cornèrtrader. On effectuait environ une transaction par année.
Avec le nouveau système de frais d’inactivité de Cornèrtrader, on devrait soit passer à minimum 4x transactions coûtant CHF 20 chacune = CHF 80/année de frais de transaction, ou bien si on garde le même rhytme d’achat (i.e. 1 transaction par année), on se retrouverait avec 3x CHF 35 (frais d’inactivité) + CHF 20 (frais de transaction pour acheter l’ETF VWRL une fois par année) = CHF 125 de frais au total…
Si tu suis le blog depuis quelques temps, tu sais sûrement que mathématiquement, le courtier en ligne avec le moins de frais pour un investisseur suisse est DEGIRO. Tu sais aussi que j’émettais des réserves à son sujet car c’était un nouveau venu sur le marché fin 2016, et que des fois ils changeaient leurs conditions sans trop prévenir à l’avance leurs clients. Néanmoins, en 2019, ils sont toujours en vie et toujours plus présents en Suisse, et apparemment l’indice de confiance des gens à qui j’en parle semble être assez haut.
Concrètement, avec DEGIRO comme courtier en ligne pour l’argent qu’on investit pour nos enfants, nos frais seraient nettement plus bas :
Du coup, il n’y a de nouveau pas photo, DEGIRO gagne clairement.
Avant que je ne me décide, je me suis dis que j’allais te poser les questions suivantes car j’ai vu sur le forum que pas mal de lecteurs utilisent DEGIRO :
Ou bien était-ce par peur de ne pas être aussi frugal que je le pense ?
Quoi qu’il en soit, j’ai décidé de palier ce manque. Car même si les chiffres que j’ai obtenus ne me font pas plaisir, ça reste la réalité.
Je compte sur toi pour me challenger là où tu as des idées d’optimisations. Car au final c’est aussi l’un des buts du blog pour moi que de m’améliorer.
De ton côté, tant que tout ton budget n’est pas en mode auto-pilote avec un taux d’épargne dans les 60-70%, je te recommande de faire de même !
Si tu es nouveau ici et tu te demandes comment c’est possible de pouvoir connaître toutes ses dépenses annuelles avec tant de détails, ne cherche plus ! La réponse s’appelle YNAB.
Sans plus attendre, voici les dépenses annuelles de la famille suisse de 4 personnes qui se cache derrière ce blog :
Catégorie | Montant 2018 en CHF | Commentaires |
---|---|---|
Courses | 13'184.76 | Comprend la nourriture mais aussi tout ce qui est produits d’entretien et de beauté |
— | — | — |
Dépenses irrégulières | 19'680.09 | Détails ci-dessous |
- Essence loisirs/tourisme | 1'535.48 | Ouch, quasiment deux pleins d’essence par mois… Le désavantage d’avoir des amis et de la famille éparpillés aux 4 coins de l’Europe |
- Péages loisirs/tourisme | 760.51 | Inclus les péages autoroutiers, parkings, et aussi une amende de parking à Lausanne… |
- Tourisme | 1'024.71 | Sorties ski/snowboard, concerts, bains |
- Restaurants et sorties | 2'386.15 | On aime bien les bons restos gastros, donc plutôt qualité que quantité. Cette catégorie comprend aussi les sorties (dont un enterrement de vie de jeune fille assez dispendieux) |
- Cadeaux | 1'439.12 | Ca comprend les fleurs et autres quand on va chez des amis et famille, cadeau fête des mères, de naissance, de mariage, etc. Et aussi quand la petite souris passe :D |
- Ameublements | 2'446.01 | Un gros projet DIY de meuble bien cool, un nouveau routeur, des moustiquaires (le seul truc essentiel de cette liste), un nouveau bureau, et un salon de jardin |
- Médical | 4'583.92 | Pas mal de RDVs pour les enfants et aussi pour nous (ça chiffre vite, mais toujours moins vite que de payer pour avoir une franchise d’assurance maladie plus basse :)) |
- Frais et réparations voiture | 242.52 | 2x pneus été |
- Frais compte BCV | 13.50 | Me réjouis d’avoir CHF 0 ici grâce à Zak |
- Vêtements et chaussures Mme MP | 562.84 | Dans ce montant il y a CHF 157 pour des vêtements de boulot |
- Beauté et soins Mme MP | 213.04 | Coiffeur et produits de beauté (il y a aussi d’autres produits de beauté dans la section “Courses” qu’on n’a pas catégorisé ici car trop de détails tue le détail :D) |
- Vêtements et chaussures M. MP | 63.52 | C’est peut-être la catégorie dont je suis le plus fier :) Je suis plutôt du genre à acheter des vêtements/chaussures en une fois, mais qui me durent 5-10 ans ! |
- Budget liberté Mme MP | 1'356.43 | L’idée de cette catégorie nous est venu du fondateur de YNAB, pour ne pas avoir à se justifier l’un l’autre de certaines petites dépenses. Pour nous c’est CHF 100/mois pour Mme MP. On est quasi dans le tir. |
- Repas midi au boulot Mme MP | 295.20 | Joli score pour Mme MP, qui suit assez frugalement notre méthode d’économies décrite ici |
- Repas midi boulot M. MP | 671.20 | La seule excuse “valide” que je trouve c’est que certains de ces lunchs sont un investissement niveau professionnel pour construire et entretenir des relations business |
- Bouquins, electronique, logiciels | 227.37 | Les livres sont un investissement, tout comme les logiciels liés au blog principalement |
- Divers | 1'858.57 | Passeports, matelas gonflable, des amendes (que j’ai mal catégorisé je vois maintenant), des photos, et d’autres choses non-catégorisées |
— | — | — |
Dépenses prévues (sauf appart) | 45'161.88 | Détails ci-dessous |
- Abos mobiles et internet maison | 1'398.20 | Cf. notre setup dans cet article |
- Essence et parking boulot Mme MP | 812.94 | Vivre à la campagne a un coût :) |
- Service de sauvegarde informatique en ligne Mme MP | 36.00 | |
- Beauté et soins Mme MP | 839.70 | Ca vient en sus de la catégorie identique plus haut car celle-ci est pour ce qui est prévu, et l’autre pour les imprévus |
- Electronique Mme MP | 1'648.00 | Remplacement batterie iPhone (on a profité du programme spécial d’Apple avec ce prix très bas) ET changement de laptop Mac (et oui, annonce en avant-première, on a adapté notre stratégie de renouvellement de laptops, je vous explique tout dans un prochain article) |
- Transports en commun boulot M. MP | 2'805.00 | Le coût de vivre à la campagne, éloigné du job. Aucun regret jusqu’ici ! |
- Service de sauvegarde informatique en ligne M. MP | 36.00 | |
- Serveur et noms de domaine | 419.03 | Les serveurs et noms de domaine pour le blog, forum, et autres projets persos |
- Electronique M. MP | 2'628.90 | Remplacement batterie iPhone (idem Mme MP) ET changement de laptop Mac pour moi aussi |
- Habits et chaussures enfants | 832.06 | Ah, le sujet du budget suisse pour les enfants :) |
- Fournitures et sorties scolaires | 104.10 | Ca inclut aussi les fameuses photos de classe #souvenirs |
- Activités et fournitures extra-scolaires | 2'028.22 | Les activités respectives des bambins, avec les fournitures nécessaires pour chacun |
- Coiffeur enfants | 18.12 | |
- Assurance maladie LAMal | 7'862.40 | Notre assurance de base pour les 4 chez Assura, comme recommandée dans cet article |
- Assurance maladie complémentaire LCA | 622.80 | Complémentaire pour médecine alternative et assurance dentaire pour les enfants |
- Garde d’enfants | 4'506.90 | Ca descend doucement mais sûrement avec le fait qu’ils sont de plus en plus à l’école :) |
- Cantine enfants | 441.16 | |
- Teleboy Plus + location films | 110.90 | Compromis avec Mme MP pour ne pas acheter de box ou abonnement TV usuellement plus cher |
- Assurance auto | 474.50 | |
- Expertise | 0.00 | On met de côté mais c’est chaque deux ans qu’on sort le cash |
- Vignette autoroute suisse | 40.00 | Tellement moins chère que les péages en Italie ou France… |
- Taxe auto | 103.10 | L’avantage de rouler avec une voiture telle que la nôtre |
- Assurance vie privée | 193.70 | |
- ECA | 34.50 | |
- Billag | 451.10 | |
- Impôts | 18'333.55 | Inclus un paiement pour réguler l’année 2017 |
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Dépenses prévues — Appart | 17'182.29 | Détails ci-dessous |
- Intérêts hypothécaires | 9'328.80 | |
- Entretien et réparation | 327.96 | |
- Conciergerie | 1'148.04 | |
- Electricité | 871.25 | |
- Eau | 327.96 | |
- Assurances bâtiment | 573.96 | |
- Abonnement entretien appareils | 410.04 | |
- Taxes bancaires | 41.04 | Si seulement on pouvait passer chez Zak :) |
- Fond de rénovation | 492.00 | |
- Administration PPE | 754.44 | |
- Chauffage et eau chaude | 1'557.96 | |
- Taxes d’épuration et d’eau | 784.04 | |
- Taxe poubelles | 100.00 | |
- Impôt foncier | 464.80 | |
— | — | — |
Dépenses prévues — Anniversaires | 2'344.32 | Anniversaires famille et amis, et aussi anniversaires copains enfants (ce poste uniquement représente CHF 25/mois…) — on s’est un peu plus lâchés que d’habitude l’année passée. MISE À JOUR 03.10.2019 : merci Claire pour le commentaire qui me fait réaliser qu’on est en fait à CHF 1'791.82 de dépenses réelles car y’a des cadeaux pour lesquelles on a été remboursés et que j’ai mal catégorisés. |
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Dépenses prévues — Noël | 1'634.80 | Cadeaux de Noël famille et amis. MISE À JOUR 03.10.2019 : idem, merci Claire pour le commentaire qui me fait réaliser qu’on est en fait à CHF 1'408.80 de dépenses réelles car y’a des cadeaux pour lesquelles on a été remboursés et que j’ai mal catégorisés. |
— | — | — |
Vacances | 2'570.76 | Comme expliqué dans cet article, ce poste varie beaucoup chaque année car il sert de variable d’ajustement pour qu’on garde le cap des 40% minimum de taux d’épargne |
— | — | — |
TOTAL CHF | 101'758.90 | Première réaction : supprimer ce blogpost. Deuxième réaction : trouver des excuses comme notre renouvellement anticipé de laptops… Troisième réaction : accepter et s’en servir de source de motivation pour faire mieux l’année prochaine ! |
Pour un blogueur de finance personnelle, je me sens un peu honteux de ne publier ça qu’après presque 6 ans d’existence… je me rends compte que prendre des décisions basées sur notre taux d’épargne mensuel est une chose, mais garder un oeil au fil des mois sur nos dépenses annuelles ne pourra que nous aider à prendre de meilleures décisions pour atteindre l’indépendance financière encore plus tôt. On est toujours plus intelligent après coup comme on dit…
Dans tous les cas, plutôt que de me prêter au jeu de ce qu’on aurait pu ne pas dépenser ça et là, ça m’intéresse plus d’avoir tes feedbacks sur les catégories où je t’inspire ; et inversement, là où tu as des idées d’améliorations drastiques comparé à actuellement.
Je me réjouis de te lire dans les commentaires ci-dessous !!!
PS #1 : comme j’aime quand même bien me mettre des objectifs, un truc facile à réaliser serait d’être en-dessous des 100kCHF de dépenses en 2019 comme on n’achètera pas de nouveaux laptops cette année. On en reparle dans six mois :)
PS #2 : les mécènes du blog le savent déjà, mais au cas où tu ne lises pas les journaux suisses allemands, j’ai eu la chance d’être interviewé par la NZZ dans un article sur le mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”, en français: “Indépendance Financière, Retraite Anticipée”) et le frugalisme en Suisse. Ca fait plaisir car ça va aider le blog à percer en suisse allemande et inspirer encore plus de personnes à vivre frugalement pour se concentrer sur les vraies choses importantes de la vie (vs. le consumérisme et matérialisme) — même si la partie contre-argument de l’article met en avant des conseillers financiers disant que ce n’est pas possible pour défendre leur gagne pain… En tout cas, n’hésite pas à partager l’article plus loin si t’as des amis ou de la famille qui ne parlent que cette langue :)
]]>C’est la fortune nette qu’on doit atteindre en 2030 afin de ne plus jamais devoir travailler. Plus jamais !
Je trouve ça cool d’introduire cette nouvelle série de mises à jour de fortune nette histoire que ce blog soit un poil plus transparent, ce qui par la même occasion me rendra plus redevable envers toi. Ca ne pourra que m’aider à rester sur les rails. Et de ton côté, ben ça permet de satisfaire ton côté voyeur ;)
Au passage, si tu veux voir tous les articles de cette catégorie, tu peux utiliser ce lien spécifique : mustachianpost.com/fr/categories/fortune-nette/.
Tous les chiffres ci-dessous sont en CHF (potentiellement convertis de leur devise de base au taux de change du jour).
Niveau avoirs, la seule chose que je ne prends pas en compte est notre bonne vieille Toyota Prius car uno, elle vaut dans les CHF 3'000-3'500 max (montant insignifiant sur notre fortune nette totale), et deuxio, je vois les voitures comme un gouffre de dépréciation financière donc clairement, non, ce n’est pas un avoir pour moi.
Dernièrement, si tu te demandes comment je peux calculer tout ma fortune nette sans y passer des heures chaque mois, c’est assez simple en fait :
TRÉSORERIE ET ÉCONOMIES EN CASH (-CHF 4'046.94) : Je prends en compte ce que je dois sur ma carte de crédit dans cette catégorie. Mais clairement on manque de cashflow en ce moment. On va rétablir la situation sur les prochains mois avec des remboursements dentaires (vive les enfants :D) et de futures augmentations à venir (chut je ne vous ai rien dit !)
INVESTISSEMENTS EN BOURSE (+CHF 7'932.77) : Le marché est toujours en hausse et mes premiers investissements dans la valeur montrent déjà des signes positifs (ne crois pas que ça marche comme ça car normalement il faut au moins 2-3 ans avant de voir de tels effets). Idem, j’ai mis à jour la valeur des quelques actions que j’ai de ma société (ça tombe justement en juillet) et c’est toujours à la hausse.
SPÉCULATION COINBASE (-CHF 40.66) : Après une belle envolée ces derniers mois, on est plutôt en mode descente maintenant. De la bonne spéculation comme on ne l’aime pas sur ce blog, limitée à ce premier et dernier investissement de 1'100€.
2ÈME PILIER MP (+CHF 602.85) : Remplissage de mon deuxième pilier comme à l’accoutumée.
2ÈME PILIER MME MP (+CHF 35.92) : C’est pas énorme mais c’est normal car il y a du changement de job dans l’air en ce moment, et ce point devrait augmenter au prochain trimestre :)
3ÈME PILIER MP (+CHF 3'888.45) : Je t’expliquais dans mon dernier post de journal combien je détestais mon pilier 3a comparé à celui de ma femme chez VIAC où tout est ultra-transparent. Et bien j’ai réussi à avoir un poil plus de transparence avec le mien grâce à… une capture d’écran. Je suis en train d’essayer d’avoir les factsheets à jour des certificats pour essayer d’en savoir plus sur ce qui s’est passé niveau performances sur ces dernières années.
En tout cas, c’est une bonne nouvelle car ma valeur de rachat (que j’ai eu via le screenshot, que j’ai lui-même dû demander car faut pas déconner non plus, trop de transparence pourrait leur nuire :)) est remontée de quasiment +4kCHF. J’en suis à ça maintenant, me contenter de +4kCHF vs. mes 6.5kCHF versés…
3ÈME PILIER MME MP (+CHF 921.69) : Ah voilà, parlons d’un sujet qui me fait plus plaisir. Le 3ème pilier de mon épouse chez VIAC (voir mon article complet à ce sujet) suit son petit bonhomme de chemin en profitant du marché haussier. Pour rappel on y verse CHF 564 par mois, pour le remplir au max des CHF 6'768 déductibles des impôts (oups, non, c’est CHF 6'826 d’ailleurs en 2019, faut que je change notre virement automatique !) donc ça fait environ CHF 350 d’augmentation de valeur boursière.
APPARTEMENT ET HYPOTHÈQUE EN SUISSE (n/a) : Rien de spécial sur ce plan. Tant que je n’ai pas fait une évaluation par un professionnel du marché, je ne joue pas avec cette valeur. Et niveau hypothèque, aucun remboursement en vue pour le moment car comme on est chez une assurance (directives FINMA différentes que pour les institutions financières…), on ne peut rembourser notre deuxième tranche hypothécaire qu’à l’âge légal de la retraite (65 ans ^^). On verra d’ici là ce qu’on fait.
IMMEUBLE EN FRANCE (n/a) : Idem que pour notre appart en Suisse, pas de spéculation sur le prix. On attendra de vouloir le revendre pour en faire une évaluation.
PRÊT IMMOBILIER EN FRANCE (+CHF 727.45) : Un truc bien français c’est cette volonté de rembourser les emprunts (comparé à nous en Suisse en tout cas). En tout cas d’un point de vue financier, on ne peut pas se le cacher : c’est bien cool de voir son capital augmenter grâce aux loyers versés. Par contre, je ne m’embale pas tant qu’on n’a pas passé la première et deuxième année de propriété car les impôts français vont passer par là, mais si tout se passe comme prévu (merci mon outil favori Horiz.io (anciennement rendementlocatif.com) pour ça), on devrait atteindre pile poil le seuil de rentabilité grâce à la nouvelle législation française 2019 qui ne taxe “qu’à 20%” (au lieu de 30% jusque-là) lorsque les revenus locatifs perçus en France par un résident étranger sont en-dessous de 27'519€.
SCI (SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE) EN FRANCE (+CHF 273.87) : Idem qu’expliqué pour notre prêt immobilier, je ne m’excite pas quant à ce cashflow positif (j’esquisse un léger sourire tout au plus) tant que messieurs les impôts français ne sont pas passés. Mais au moins on n’est pas dans le négatif, c’est déjà ça :)
Voilà pour juillet ! Avec CHF 372'961.45, on s’approche gentiment du palier des CHF 400'000.
Comparé à notre objectif d’indépendance financière de CHF 2'156'000.-, ça fait qu’on est actuellement à 17% du chemin.
Je vais voir si j’arrive à tenir le rhythme mensuel de cette publication, mais ça me plaît bien c’t’histoire.
Je te conseille de faire de même car ça te permet de prendre de la hauteur une fois par mois, ce qui aide pour la prise de décisions pour les questions budgétaires afin de rester sur les rails de ton chemin vers l’indépendance financière !
Et d’ailleurs, comment ça a été le mois passé pour toi ? Grosses variations ou train-train habituel plutôt ?
PS : si tu es mécène du blog, tu as dû recevoir la capture d’écran dévoilant le montant de chacun de mes avoirs via Patreon.
]]>Du coup, aujourd’hui je me lance avec ce premier article type “Journal personnel”. On va voir si le format tient sur la durée, et si je me sens à l’aise d’être aussi transparent avec moi-même :)
Ces derniers mois ont été pas mal tumultueux niveau santé (rien de grave je te rassure) avec des hauts et bas qui m’ont empêché d’écrire 1h par jour afin de garder une certaine régularité de publication sur le blog.
En revanche, ces petits soucis m’ont permis de prendre du recul sur combien c’est bon quand tout va bien. C’est une ritournelle éternelle dont on prend conscience durement lorsqu’on vit un décès, une maladie, ou tout autre chose pas agréable.
Je l’avais mentionné rapidement dans mon article du lever à 5h du mat’ mais si toi aussi tu cherches un moyen de sortir la tête du train-train quotidien et de te rendre compte de la chance que tu as de vivre (en bonne santé je l’espère), tout simplement, alors je ne peux que te recommander l’app de méditation Calm. J’utilise la fonction Daily Calm (une session de 10min proposée automatiquement chaque matin) et ça permet vraiment de bien prendre du recul et d’être plus zen afin de profiter de l’instant présent.
Niveau investissement, depuis le début de l’année, je suis resté dans les 110-120kCHF d’investis en ETFs (60kCHF en VT et le reste en VWRL car je n’ai toujours pas clarifié cette convention USA-CH sur la double imposition en cas de succession au cas où Mme MP ou moi disparaissions du jour au lendemain) (MISE À JOUR 17.05.2020 : c’est maintenant clarifié. Le traité US-Suisse à propos de l’imposition sur les successions couvre notre cas. Toutes les infos dans cet article dédié).
Niveau rendement ça devient intéressant car on commence à avoir des données historiques. Pour info, les chiffres ci-dessous correspondent au rendement pondéré des capitaux (tu trouves une explication des deux modes principaux de calculs du rendement ici) qui représente concrètement nos rendements personnels avec tous nos dépôts effectués aux moments où on les a effectués :
Avant 2015-2016
Notre stratégie de portefeuille était différente à cette époque, et comme c’était sur Swissquote, je n’ai pas pris le temps de regarder le détails du rendement.
2016: 0%
0% car on n’avait que du cash — CHF 10'000 en compte chez Interactive Brokers aka IB puisqu’on finalisait notre achat d’appartement en Suisse (résidence principale) à l’époque.
2017 : 14.98%
2018 : -12.24%
2019 (de début janvier à aujourd’hui) : 14.39%
Depuis le début (2016 à aujourd’hui) : 13.43%
Annualisé depuis le début : 4.69%
Pour calculer le rendement annualisé, j’utilise ce calculateur en ligne (ils expliquent aussi la formule mathématique).
On est loin des 7-8% souhaités mais bon ça fait que 3 ans et je suis là pour le long terme !
Avec tout ça tu pourrais te demander :
“Mais pourquoi ne pas avoir remis du cash depuis début 2019 ? Tu as peur du crash annoncé depuis quasi 2 ans ? Tu essaies de prédire le marché ?”
Et bien non pas du tout :) Si j’avais eu du cash en trop, je l’aurais clairement investi dans du VWRL.
Mais on a eu besoin de fonds pour payer les frais de notaire et les frais de dossier de la banque pour notre premier immeuble de rendement locatif.
Ce qui nous amène au point suivant :)
On a enfin finalisé notre acquisition d’immeuble de rendement locatif à la fin du mois de mai.
J’avoue que c’est assez cool de voir tomber les loyers, qui remboursent directement le prêt immobilier, et qui lui-même nous crée du capital. Selon nos calculs via l’outil génialissime de Horiz.io (anciennement rendementlocatif.com) (c’est le meilleur que j’ai trouvé, et je n’utilise plus que celui-ci dès que je dois évaluer un bien), on devrait s’en tirer avec environ 50'000€ après impôt à la revente dans 10 ans (calcul plutôt conservateur).
Niveau locataires, on en a déjà un qui part à la fin de l’été mais c’était prévisible car ils restent en général environ 1-3 ans. Et je vois ça comme une bonne opportunité de tester le processus de recherche de locataire dans son ensemble. Comme pour l’achat, je te documenterais ça aussi, promis !
Je commence à me rendre compte gentiment de la charge de travail que ça demande (soutenable actuellement) pour gérer ça à distance avec un membre de ma famille. Je te donnerais plus de détails dans le guide complet que je te prépare.
Du côté de ma recommandation VIAC, j’en suis toujours extrêment satisfait voire même jaloux car c’est celui de Mme MP qui est là-bas. Pour rappel on est investi à 97% en actions (le max).
D’ailleurs, une bonne nouvelle pour les amoureux du desktop (vs. mobile) : VIAC a lancé sa version web en mai dernier. Je te mets une capture de notre rendement depuis leur nouvel outil :
Et pour info, j’ai demandé à Peter Daniel (co-fondateur et CEO de VIAC) s’ils prévoyaient d’ajouter la valeur du rendement annualisé dans l’app. Sa réponse : “Ces chiffres ne sont actuellement disponibles que dans le rapport que nous nous apprêtons à produire la semaine prochaine, à compter du 30.06. Mais nous avons déjà pensé à ajouter ces chiffres dans une recherche sur les performances de la version web. À l’heure actuelle, tous nos fonds sont transférés dans la solution du 2e pilier, de sorte que je ne peux pas dire si cela sera fait dans les prochaines semaines.”
La bonne nouvelle c’est que j’ai reçu le rapport VIAC au 30.06 et on affiche un joli 5.91% de rendement annualisé depuis le début.
La moins bonne nouvelle vient de mon 3ème pilier ouvert lors de l’achat de notre appartement.
Comme chaque année ils mettent à jour la valeur de rachat au 1er janvier. Selon les explications de mon conseiller à l’époque, une bonne partie de mes CHF 6'768 annuels (qui passent à CHF 6’826 en 2019 d’ailleurs) pouvaient être investis en actions, bien que leurs frais soient exhorbitants et leur produits structurés incompréhensibles…
Les plus anciens lecteurs se rappellent sûrement encore combien je hais les 3ème pilier liés à une assurance vie. Dans notre cas, on était obligé de prendre une assurance capital-décès pour obtenir l’hypothèque chez cette institution. Mais je pensais avoir bien compris que cette fois-ci de serait différent — i.e. qu’on construirait une partie de notre capital dès le jour 1, et non pas uniquement X années après avoir financé la partie risque.
Je te passe les détails mathématiques mais en gros c’est une nouvelle grosse daube incompréhensible. Même chez eux ils ont engagé un “spécialiste” pour expliquer les produits structurés sous-jacents à leurs clients — et même ce dernier ne me renseigne qu’avec du jargon (du blabla ?) pour qu’on s’y perde.
Autant te dire que j’ai envoyé un email très salé courant mars à cette société pour leur dire que je me réjouissais d’atteindre la fin de mon contrat (encore 7 ans !) pour tout résilier quitte à perdre de l’argent.
Mon conseil si tu veux acheter ton chez-toi : choisis l’indépendance entre ton hypothèque et ton 3ème pilier même si la banque (plus jamais une assurance pour moi !) te propose un taux plus élevé. Car dans mon cas, même avec le taux le plus bas de l’époque, je vais y perdre avec tout le capital risque que je dois financer via mon pilier 3a. Capital qui du coup ne travaille pas du tout pour moi pendant ce temps.
Bref, j’ai maintenant avalé la pillule et me dit que c’est une bonne manière de ré-apprendre qu’on n’achète pas ce qu’on ne comprend pas (i.e. chaque ligne du contrat). Et encore moins quand ça vient d’une assurance !
Ca m’a fait mal de l’admettre, et encore plus de l’écrire ici sur le blog mais voilà, c’est la réalité.
Côté résidence principale, on est vraiment les plus heureux du monde de notre acquisition — c’est déjà ça ! Autant au niveau localisation en pleine campagne, que l’appartement lui-même. Après plus de 3 ans, pas de gros soucis lié à la construction (ça peut encore venir :)), et tous les matériaux semblent vouloir tenir le temps.
Je le redis à chaque personne qui me demande conseil pour un achat : l’un des points les plus importants excepté le financement, c’est le constructeur. Choisis-le comme si tu allais te marier avec lui. Il faut qu’il soit intègre et honnête si tu ne veux pas devoir faire appel à des avocats dans le futur. On a eu beaucoup de chance d’acheter dans une petite PPE, ce qui fait que c’est que des artisans du coin qui ont bossé sur le chantier (vs. les immenses chantiers avec des énormes entreprises très peu joignables une fois le chantier terminé).
Niveau évaluation au marché, je regarde régulièrement ce qui se passe et les prix augmentent doucement mais sûrement. Ca confirme les dires de plusieurs locaux que notre région est en dehors de toute bulle immobilière depuis plusieurs décennies (à la différence de l’agglomération lausannoise par exemple).
Qu’on soit d’accord, je ne compte pas notre appartement comme investissement. C’est à dire que dans YNAB je comptabilise uniquement la valeur d’achat (moins l’hypothèque) pour arriver à notre fortune nette, car tant qu’on n’a pas vendu, tout autre valeur serait de la spéculation.
J’allais oublier cette expérimentation avec les crypto-monnaies débutée en décembre 2017. A l’époque, j’avais transféré 1'000€ (CHF 1'100) sur Coinbase pour acheter du Bitcoin, de l’Ethereum, et du Litecoin.
Et bien niveau volatilité, je n’ai pas trouvé mieux jusqu’à ce jour :D
Notre portefeuille est monté dans les CHF 2'700 en décembre 2017, pour redescendre vers des abysses proche des CHF 300 une année après. Et à ce jour on repart à la hausse avec une valeur de portefeuille de CHF 1'243.78 à ce jour !
Donc niveau stratégie crypto-monnaies, je conserve la même que fin 2017 : ces CHF 1'000 sont cools pour s’amuser comme au casino mais je ne rajouterai rien en cryto. Par contre je les garde sur le long terme juste pour voir l’évolution (et on ne sait jamais, peut-être devenir millionnaire !)
Je suis actuellement en pleine réflexion d’adapter notre stratégie d’investissement en bourse afin d’augmenter nos rendements de manière significative.
Pour rappel pour les nouveaux venus :
Depuis les dernières semaines, je m’intéresse de plus en plus au sujet de l’investissement dans la valeur (“value investing” en anglais) popularisé par le fameux Benjamin Graham et adopté par Warren Buffett et bien d’autres.
Les rendements dont on parle dans ce domaine tournent autour des 15-25%.
Bien que l’immobilier soit plus prévisible avec les loyers et du tangible (et encore que), l’investissement dans la valeur a l’avantage de ne dépendre que de son propre cerveau, d’un ordinateur, et d’avoir du temps chez-soi depuis son canapé. Comparé à l’immobilier où il faut gérer les entrepreneurs, les gérances, les locataires, etc.
C’est donc clairement deux stratégies qui prennent du temps et de l’énergie mais pas de la même manière. Et si je dois être honnête avec moi-même (c’est mon journal après tout !), j’avoue être plus attiré par le côté geek que par le côté gestion de l’humain et de projet (je m’éclate suffisamment sur ce plan là au boulot et avec le blog).
Bref, plutôt que de tourner en rond à propos de savoir où investir mon temps à fond, j’y ai été à petit pas.
J’ai commencé par lire Rule #1: The Simple Strategy for Successful Investing in Only 15 Minutes a Week! de Phil Town suite à la recommandation d’un lecteur (encore merci à toi !)
Puis j’ai beaucoup discuté avec d’autres membres de la communauté pour essayer d’avoir une vue 360 de ce domaine.
Ma lecture actuelle est un peu la bible dans ce domaine : L’investisseur intelligent de Benjamin Graham. Mon but est de comprendre d’où est parti le mouvement.
Et j’ai encore été plus loin en commençant un portefeuille dédié au value investing pour être vraiment immergé et être obligé de comprendre les tenants et aboutissants. Jusqu’à maintenant je suis assez conquis mais j’attends d’en apprendre plus avant de me prononcer.
Pour résumer, ma tendance actuelle est de garder ce que j’ai investi en ETFs tel quel (i.e. les 120kCHF en VT et VWRL).
Idem pour ce qui est de conserver notre premier immeuble de rendement pour évaluer comment ça se passe.
Et pour ce qui est de la suite, à moins qu’on ait une très très grosse opportunité niveau tarif concernant l’immeuble de rendement qu’on étudie depuis plusieurs semaines, alors je pense qu’on va aller à fond dans l’investissement dans la valeur pour ce qui est de nos économies (et du temps que je vais y consacrer). Et faudra vraiment que ce soit du lourd niveau immo car avec les soldes qu’on annonce, j’aurai bien besoin de tout cash disponible ! (pour les nouveaux venus, pour nous investisseurs Mustachians, c’est un aubaine quand le marché dégringole car ça veut dire qu’on peut acheter des actions à prix bradés :)).
Concernant notre système de comptes bancaires et cartes de crédit suisses, j’ai ré-évalué le tout ces derniers mois.
Concernant la banque, l’idée est de bouger progressivement de la BCV à Zak (toutes les infos du pourquoi et comment dans cet article, inclus les codes promos de bienvenue allant jusqu’a CHF 50).
Je nous laisse l’option de garder la BCV jusque fin 2019 au cas où Zak serait trop lente ou trop buggée (comme leur app mobile ces derniers jours par exemple…). Car après usage, l’app de la BCV est de loin mieux que Zak ou Neon. Mais l’envie de dire bye-bye à la BCV (tout comme à mon assurance pour l’hypothèque) est trop forte ! La suite au prochain épisode :)
Par contre, niveau carte de crédit c’est l’eldorado. Le combo Cumulus-MasterCard et Revolut me satisfait comme jamais. Autant pour le cashback bonus de Cumulus, que pour l’obtention du taux de change interbancaire avec Revolut.
Si ça t’intéresse, tu peux lire tous les détails de mon choix dans cet article (inclus CHF 50 de bienvenue pour la MasterCard, et livraison gratuite pour la carte Revolut).
Et comme certains m’ont posé la question, oui on utilise toujours YNAB à fond même si j’en parle moins que je devrais vu comme je suis un passionné. J’ai prévu d’en faire un guide bien complet prochainement.
Grande nouvelle : la traduction allemande du blog est entièrement terminée ! Je vais enfin pouvoir recentrer tous mes efforts sur la création de blogposts plutôt que de traduire. J’avais trop hâte car ça commençait à devenir long !
Certains d’entre vous m’ont demandé à quand la version italienne mais le pourcentage de visiteurs potentiels est actuellement trop petit comparé à la charge de travail que ça représente. Peut-être l’année prochaine ;)
En tout cas si tu as des amis/famille qui préfèrent lire en allemand, tu peux volontiers leur partager l’URL : https://www.mustachianpost.com/de/.
Y’a aussi eu pas mal de mouvement par rapport à mon idée de bouquin durant ces derniers mois.
Vous avez été plus de 200 inscrits à souhaiter recevoir des infos dès qu’il sera sorti. C’est top ! Mon objectif pour enclancher le processus de finalisation/publication reste néanmoins d’atteindre les 1'000 personnes au minimum pour que ça vaille la peine. Si tu connais des personnes potentiellement intéressées, idem, n’hésite pas à leur partager la page dédiée pour s’inscrire.
L’autre nouvelle c’est qu’un éditeur a montré de l’intérêt pour me publier ! D’un côté c’est chouette car une fois auteur, les journalistes sont beaucoup plus ouverts à faire des articles te concernant selon des copains blogueurs qui ont sorti leur propre livre via un éditeur. Mais d’un autre côté, ça voudrait dire être dépendant des volontés d’un éditeur, et aussi passer de 60-70% de revenus dans ma poche à 1-2%…
J’hésite.
Mais bon pour le moment mon focus est surtout sur le blog et ma stratégie d’investissement future. Donc, affaire à suivre !
Concernant notre objectif d’être indépendant financièrement en Suisse à 40 ans (i.e. “arrêter définitement de bosser” pour les nouveaux lecteurs), c’est un peu mitigé.
Je suis toujours très motivé à trouver des solutions pour atteindre les CHF 75'000 qu’il nous manque par année grâce par exemple à l’immobilier de rendement et aussi à mon nouveau dada qu’est l’investissement dans la valeur (i.e. “value investing” en anglais).
Mais je vois aussi que ça va trop doucement pour arriver à notre but des 40 ans. Alors je sais bien que les intérêts composés se mettent à accélérer le processus plus on avance avec les années, néanmoins pour l’instant ça me paraît loin. Et le temps passe vite mine de rien. C’est pour ça que je veux déterminer ces prochaines semaines si on va à fond dans l’immobilier de rendement ou bien dans l’investissement dans la valeur pour m’y plonger vraiment à fond et revenir sur les rails de la liberté financière :)
Après on a toujours aussi cette option de partir vivre à l’étranger mais uno, on aime vraiment beaucoup notre vie en Suisse, et deuxio, ça dépend de beaucoup de paramètres comme par exemple le lieu où seront nos enfants plus tard, comment iront nos parents respectifs, nos envies du moment, etc…
Bref, beaucoup de motivation en intermittence avec des moments de doutes ces dernières semaines…
Ah et dernier point comme plusieurs d’entre vous m’ont demandé par email : notre cible actuelle niveau fortune pour pouvoir arrêter de bosser à 40 ans (45 ?) se situe entre 1.25MCHF et 2MCHF suivant les paramètres qu’on utilise. Maintenant qu’on a plus de données sur les dernières années grâce à YNAB, il faut vraiment que je reprenne du temps pour calculer nos dépenses en détails en excluant celles des enfants (encore une todo !)
Une chose est sûre, c’est qu’on maximise toujours le plus possible nos revenus, on économise au max, et on optimise les rendements de nos investissements le mieux possible !
Car au final c’est ça qui compte et qui nous aidera à arrêter nos boulots respectifs :)
On s’approchait gentiment des CHF 400'000 (ça fait bizarre d’écrire ça !) de fortune nette mais on est redescendu juste au-dessus de CHF 360'000 à cause de mon pilier 3a (-14.5kCHF que je pensais avoir de côté, mais en fait non…), ainsi qu’aux frais bancaires et de notaire pour notre acquisition d’immeuble de rendement en France (-18kCHF). Pour ce dernier point, l’avantage c’est que c’est un investissement comparé à mon 3ème pilier qui ressemble plutôt à un gouffre ces jours…
Dépendant des bonus au boulot et de si on a des locataires continuellement avec notre immeuble de rendement, je pense qu’on va passer le cap des CHF 400'000 en fin d’année, ou début d’année prochaine. Me réjouis !
Comme tu as pu le remarquer, il n’y a que le changement qui est constant. Mais c’est ce qui rend le cheminement vers notre indépendance financière (je rêve de mon emploi du temps idéal souvent ces derniers jours !) aussi excitant je trouve !
Par contre, ça implique aussi que pour toi cher lecteur, c’est plus difficile à suivre. C’est pourquoi je vais tâcher d’être plus régulier concernant mes updates de portefeuille et autres stratégies d’investissement. Mais le temps étant limité de la même manière pour tout le monde, continue de m’écrire par email en direct si tu as des questions concernant tel ou tel point que je n’aurais pas assez couvert.
Et toi sinon, comment ça joue ces jours ? Tu as une vision clair de ton chemin vers le jour où tu poseras ta lettre de démission avec un méga sourire sur le visage ? Ou bien tu as aussi des questionnements en ce moment ?
]]>Ca fait plus de 4 ans qu’on a optimisé la frugalité de notre système de compte bancaire et cartes de crédit en Suisse.
A l’époque, on était passé du Crédit Suisse très cher (autant au niveau frais bancaires que frais de cartes de crédit) à la BCV combinée avec la Cumulus-Mastercard.
Les choses ont évolué assez vite ces dernières années au niveau digitalisation et diminution des coûts.
C’est pourquoi on a encore franchi une étape frugale de plus le mois dernier en séparant notre banque de notre système de cartes de crédit afin d’être le plus optimal possible financièrement parlant.
Pour ceux qui n’ont pas suivi, on est passé à un système combinant une carte de crédit Revolut avec la Cumulus-Mastercard. Je t’explique tous les détails et le pourquoi du comment dans cet article (inclus des codes promos pour chaque carte).
Je t’avouerais qu’en tant que minimaliste dans l’âme, je trouvais notre système convenable et peu complexe avec notre Formule Directe BCV.
On a un compte privé et une carte Maestro qui sont gratuits lorsqu’on a plus de CHF 10'000 chez eux, sinon c’est CHF 3.50/mois (c’était CHF 3 y’a encore pas si longtemps).
Sur les dernières années, on a dû payer 2-3 fois par année ce montant car on était en dessous des CHF 10'000 après avoir fait un gros virement vers Interactive Brokers pour faire travailler notre argent pour nous (vs. que la BCV s’en serve à notre place et se fasse du cash avec).
Mais mercredi passé, un lecteur (salut Raphaël, et merci !) m’a contacté pour savoir quelle banque je choisirais en 2019. Il m’a aussi parlé de la nouvelle banque en ligne Neon que je n’avais pas vu passer.
J’ai donc refait un tour de ce qui se faisait de mieux en terme de banque (en ligne) suisse en 2019. Et je t’ai dégoté au passage deux offres promotionnelles (les codes sont en milieu et fin d’article si jamais :))
Mais tout d’abord, laisse-moi définir ce que j’attends d’une banque suisse en 2019 :
Laisse-moi savoir via les commentaires si tu vois d’autres critères clés en tant que Mustachian suisse.
Depuis 2018, on a la chance (pour un si petit pays) d’avoir accès à deux banques suisses 100% mobile gratuites.
La première venue sur le marché était Zak, qui est une offre de la Banque Cler (anciennement la Banque Coop).
L’autre solution arrivée cette année est la banque suisse 100% mobile Neon.
Comme je trouve que la BCV a des pratiques douteuses selon ses services (rappel pour les nouveaux lecteurs de l’histoire pour mon hypothèque), et qu’en plus ils m’obligent à garder CHF 10'000 sur mon compte courant pour bénéficier de zéro frais sinon c’est CHF 3.50/mois de frais, j’ai décidé de faire un test complet de Zak et Neon afin de clôturer définitivement mon compte BCV. Na !
Je t’ai préparé des captures d’écran aux petits oignons de toutes les étapes de la création de compte jusqu’à la première utilisation de ce dernier (inclus un code promo spécial MP pour recevoir du cash de bienvenue lors de l’ouverture d’un compte).
Comme Zak fut la première banque mobile suisse sur le marché, je la traite en premier.
Voyons comment elle passe le test de la banque suisse frugale et Mustachian :
J’ai aussi demandé le tarif de clôture de compte au service communication de Zak car je ne l’avais pas trouvé sur leur site. Brigitte m’a répondu que c’était gratuit. Bonne réponse :)
Si jamais tu veux ouvrir un compte chez Zak, tu peux utiliser le code spécial pour les lecteurs du blog : “Y06JPR”. Avec ça, tu auras le droit à CHF 25 de cash de bienvenue !
Et comme d’accoutumée, voici les captures d’écran de la création du compte, à l’utilisation de l’app. J’apprends l’allemand ces jours, du coup les captures sont dans cette langue. Mais tu trouveras les sous-titres en français en cliquant sur les images pour afficher les légendes.
Si tu as quelconque question concernant Zak, n’hésite pas à me demander via les commentaires ou par email. Il y aussi une tonne d’informations détaillées dans la FAQ sur le site de Zak directement, ou encore sur leur “factsheet”.
MISE À JOUR 10.07.2019
Comme l’a mentionné la lectrice Ioana Vacaru : le compte n’est pas activé tant que tu n’as pas reçu la confirmation de la Bank Cler. Ce n’est qu’alors que la section pour entrer ton code promo apparaît. Et une fois entré, tu ne vois plus la section.
Quelques jours après l’ouverture du compte, j’ai reçu ma Maestro et MasterCard de chez Zak. Comme d’habitude avec les banques suisses, j’ai reçu mes deux codes PIN dans un courrier séparé le jour suivant.
En tant que fervent utilisateur de YNAB, j’aime bien pouvoir pointer mes transactions dans mes différents e-bankings pour savoir ce que j’ai rentré ou non.
Avec l’app Zak, j’ai donc créé un pot “YNAB” avec lequel je peux y “tagger” toutes mes transactions une fois que je les ai rentrées dans YNAB.
En vidéo ça donne ça :
Neon est arrivé sur le marché l’été dernier. L’app vient concurrencer directement Zak.
Elle est néanmoins différente car c’est une startup indépendante qui fait le produit. Niveau infrastructure bancaire, ils se reposent sur une banque existante d’Argovie — la banque hypothécaire de Lenzbourg — qui a compris le potentiel de s’ouvrir au monde de demain en supportant des projets de startup tels Neon.
Voyons comment cette néo-banque passe le test de la banque suisse frugale et Mustachian :
J’ai demandé le tarif de clôture de compte, et Patric m’a confirmé que c’était gratuit.
J’ajoute aussi un point concernant la communication de Neon. J’adore comment ils assument le “FUCK YOU” contre le reste du système bancaire suisse existant. Ca fait vraiment du bien !
Tu veux un exemple ?
Ca vaut le coup pour le fun d’aller voir les autres images. C’est par ici si jamais :D
Si la banque Neon te paraît plus appropriée à tes besoins, alors je t’ai négocié avec leur direction un cadeau de bienvenue spécialement pour les lecteurs MP : CHF 30 de cash comme cadeau de bienvenue pour toi en saisissant le code “mustachian” durant l’inscription (sinon ça ne fonctionne pas). Il est valide jusqu’au 17.07.2019. Les CHF 30 te seront crédités dès que tu auras transféré au moins CHF 1 sur ton compte Neon.
MISE À JOUR 31.12.2019
Le code “mustachian” est toujours valide jusqu’au 31.12.2020, et il te permet de gagner CHF 10 de cash de bienvenue.
Idem que pour Zak, je t’ai préparé des captures d’écran de la création de mon compte Neon ainsi que de ma première utilisation de l’app. Comme j’ai choisi le français en début de processus (pour avoir les contrats dans ma langue native), toutes les captures sont en français car l’app prend la langue paramétrée (ça tombe bien pour toi cher lecteur francophone :D).
Aussi, si tu as des questions concernant Neon, envoie-les moi par email ou directement via les commentaires. J’y répondrais aussi vite que possible. Ils ont eux aussi une FAQ très détaillée (et très utile !) ainsi qu’une factsheet disponible pour l’instant uniquement en anglais ou en allemand.
La Poste en Argovie semble plus longue à livrer le courrier car je n’ai toujours pas reçu ma Mastercard mais cela ne devrait tarder :)
Comme pour Zak, Neon propose un système de tag pour regrouper des transactions ensemble. Le seul bémol c’est qu’avec la solution de Neon, on ne voit pas le nom du tag dans la liste des transactions (il faut rentrer dans la vue détaillée de la transaction pour ça). Du coup c’est pas très facile de voir d’un seul coup d’oeil si on est à jour avec les transactions rentrées dans YNAB.
Patric (Chief Product Officer de chez Neon) m’a envoyé une petite vidéo expliquant le processus (car je n’ai pas encore reçu mon premier virement sur Neon à cause du long week-end de Pentecôte…) :
En 2019, les deux meilleures banques en Suisse sont pour moi Zak et Neon. J’ai recomparé avec ma situation actuelle toutes les offres bancaires de comptes privés sur Moneyland et il n’y a pas photo.
Niveau famille MP, on a donc décidé de faire de Zak notre banque principale pour deux raisons :
De notre côté, on va transférer mon salaire chez Zak ainsi que nos ordres permanents. Et on va laisser le salaire de Mme MP à la BCV jusqu’à fin 2019 afin de continuer à payer certaines factures via eBill. De cette manière ça nous permettra de tester comment le transfert automatique des eBills de BCV vers Zak fonctionne.
MISE À JOUR 22.10.2019
Voici notre checklist complète pour passer de ta banque suisse actuelle à Zak.
Dans tous les cas, je me réjouis de dire “Bye bye” (pour ne pas dire autre chose, comme le fait bien la banque Neon :D) pour de bon à la BCV (même si leur app et e-banking ne sont pas si mal) ! Et ce surtout suite à comment ils avaient agi avec nous lors de notre recherche hypothécaire, et aussi à cause de leurs frais augmentant régulièrement.
Dans tous les cas, ton choix sera le bon que tu prennes Zak ou Neon comme banque en Suisse.
Pour rappel, si tu veux bénéficier de l’offre spéciale MP de cash de bienvenue proposée par chaque banque :
Et toi, tu es chez quelle banque ? Tu as des frais ? Tu penses changer pour Zak ou Neon ? (même si non, ça m’intéresse de savoir pourquoi !)
Note: si tu choisis d’ouvrir un compte chez Zak ou Neon, je recevrai le même montant de rétribution que ton cadeau de bienvenue — sans que tu ne paies rien en plus évidemment. Ca permet de financer une partie des frais et du temps que je passe à écrire le blog.
Comme d’habitude, sâche que je ne partage que les services et outils que j’utilise personnellement dans la vraie vie. Je les recommande en espérant qu’il t’apporteront autant de valeur que c’est le cas pour moi.
Ca fait 5 ans qu’on utilise la même carte de crédit.
A l’époque, j’avais constaté que le travel hacking ne fonctionnait pas en Suisse, du coup je m’étais rabattu sur la carte de crédit avec le moins de frais, et offrant le plus de cashback.
Cette carte, c’est la Cumulus-Mastercard 1.
Je ne te passe pas en revue toutes les cartes de crédit existantes car elles sont toutes moins avantageuses excepté la carte de crédit Supercard de Coop si vous faites vos courses là-bas (cf. Moneyland pour plus d’infos).
Le premier gros avantage de la Cumulus-Mastercard est qu’elle est gratuite. Zéro CHF de cotisation par année. Et qu’on peut en avoir plusieurs liées au même compte (notre cas avec Mme MP), et ce, gratuitement aussi.
En plus de ça, la Migros propose un programme de cashback :
Ensuite, ces points se traduisent en cashback à hauteur de 1%. C’est à dire que pour 500 points, ça vous donne 5 CHF que vous pouvez dépensez dans n’importe quel magasin du groupe Migros : supermarchés Migros, marchés spécialisés Migros (melectronics, SportXX, Outdoor by SportXX, Do it + Garden, Micasa, Interio) et leurs boutiques en ligne, partenaires Migros, VOI et supermarchés Bio Alnatura ainsi que restaurants et take-aways Migros.
Le dernier avantage à ne pas oublier est l’assurance voyage qui rembourse jusqu’à CHF 50'000 par personne et par événement (tous les détails dans ce document).
Elle n’est valable que si vous payez le voyage à hauteur d’au moins 51% avec la Cumulus-Mastercard.
Malgré cette offre de loin la meilleure en Suisse comparé à celles des banques usuelles, cette carte de crédit subit quand même la “loi Mastercard” qui fait que vous devez payer des frais de 1.5% sur toute transaction faite à l’étranger ou dans une monnaie étrangère !
Et ça, c’est sans compter le taux de change gonflé qu’utilise Cembra (la banque qui fournit la carte de crédit Cumulus) qui fait que vous arrivez autour de 2% de frais au total !
Je ne vous parle même pas des 3.75% de frais de retrait à un distributeur en Suisse ou à l’étranger (avec un minimum respectif de CHF 5 et CHF 10…).
Je vous joins leur récapitulatif des frais dans ce fichier PDF.
En plus d’être cher, c’est pénible aussi au niveau budget car vous avez l’info du prix réellement payé qu’en différé.
Avant la fin de l’année passée, il fallait attendre la facture mensuelle ou bien se logguer sur son e-banking Cembra plusieurs jours après la transaction. Depuis quelques mois, ils ont une app mobile qui facilite le tracking pour rentrer l’info dans YNAB plutôt que d’aller sur votre laptop dans l’interface très peu ergonomique de Cembra.
Comme il arrivait à Mme MP d’oublier de rentrer une transaction dans YNAB des fois, j’étais même venu au point d’activer l’option SMS à CHF 4 (!) pour être alerter de chaque dépense et avoir un YNAB qui reflète la réalité en temps réel…
Vous avez été plusieurs à me demander mon avis sur Revolut. J’étais que moyennement intéressé auparavant car ils ne proposaient pas d’IBAN en CHF, ce qui induisait des frais pour charger leur carte (leur système est similaire à du prepay).
Sauf que cela a changé en décembre 2018, et Revolut a enfin mis à disposition de ses clients suisses un IBAN en CHF !
Je me suis donc sérieusement posé la question de savoir si ça valait le coup de changer. Le principal point était de savoir si je consommais autant que ça en devise étrangère et à l’étranger, et de comparer le gain via Revolut comparé au programme cashback de Cumulus.
J’ai pris les factures Cembra de ma Cumulus-Mastercard sur les 12 mois passés et ai compté le total dépensé en devise étrangère : CHF 16'792. Donc niveau frais de transaction, ça me faisait du CHF 251.88 (à 1.5%), et ce sans compter le taux de change gonflé au max par Cembra.
Sur la même période, j’avais gagné CHF 220 en cashback Cumulus. Et ce au total, pas uniquement sur les dépenses à l’étranger.
Car si on prend que les dépenses à l’étranger, ça nous fait du CHF 55.40 de cashback seulement (CHF 16'792 x 0.0033, car CHF 3 dépensé en dehors de Migros donne 1 point Cumulus qui vaut CHF 0.01, donc 1/3 * CHF 0.01 = 0.0033).
La décision fut vite prise. On a ouvert un compte Revolut !
Si vous voulez aussi en ouvrir un, vous pouvez cliquer sur l’image ci-dessous et vous aurez droit à votre carte gratuitement (au lieu de CHF 6.99).
Plutôt qu’une série de screenshots, je vous ai trouvé une vidéo montrant le processus complet de création de compte Revolut en moins de 60 secondes :
Perso j’ai fais ça depuis mon lit un vendredi soir à 22h30 une fois que j’avais eu fini de faire mes calculs. Ca change du RDV à la banque le lundi matin qui vous fait perdre une demie-journée de boulot !
Le premier gros avantage est par rapport aux achats à l’étranger ou en devise étrangère. Primo, il n’y a pas de frais. Genre, zéro frais ! Et deuxio, le taux de change appliqué est celui interbancaire (càd le taux auquel les banques s’échangent de l’argent, qui le plus bas trouvable sur le marché) sans surcoût si vous payez en semaine. Si vous payez le week-end lorsque les bourses sont fermées, alors il y a une majoration de 0.5% appliquée par Revolut pour qu’ils se protègent des fluctuations.
Vous trouvez les infos détaillés dans la FAQ de Revolut.
Deux exemples concrets où j’ai fais diviser la note en deux au commerçant :
Je vous laisse calculer avec votre usage, mais pour moi le gagnant est Revolut !
Par contre, l’alternative aux 0.5% de frais le week-end, c’est de changer du cash la semaine dans la devise dans laquelle vous allez dépenser. Ca fonctionne comme si vous aviez autant de porte-monnaies que de devises sur votre compte Revolut. C’est génial comme concept !
En plus vous pouvez paramétrer des actions automatiques pour par exemple dire “Change moi 1'000€ si le taux de change passe en dessous des 1€ = CHF 1.10”.
Le deuxième avantage, c’est la notification instantanée sur votre natel (via l’app mobile Revolut). Et quand je dis instantanée, ça veut limite dire en avance des fois comparé au terminal de paiement qui inscrit encore “Paiement en cours” !
C’est vraiment cool pour trois raisons :
Le troisième avantage c’est la recharge de votre carte Revolut. J’ai lu à pas mal d’endroits que ça prend un certain temps via un transfert IBAN avec votre banque (de plusieurs heures jusqu’à 1-2 jours). De mon côté, la seule chose que j’ai testé c’est la recharge via ma carte de crédit Cumulus-Mastercard.
De un c’est gratuit. Et de deux, c’est de nouveau instantané. Et je peux utiliser le cash sur ma Revolut dans la seconde qui suit.
Anecdote : Mme MP devait faire un paiement conséquent la semaine passée. Elle m’envoie un SMS. Je lance l’app, recharge CHF 2'000 en moins de 10 secondes. Je lui récris que c’est bon. Sa réaction : “Hein ? Déjà ?!”
Le quatrième avantage, c’est que je peux bénéficier du cashback de ma Cumulus-Mastercard lorsque je l’utilise pour recharger ma Revolut. Du coup c’est le meilleur des deux mondes !
Ah et j’allais oublier le cinquième avantage : tu peux retirer de l’argent gratuitement jusqu’à 200€/mois via n’importe quel distributeur automatique, et ce n’importe où dans le monde !
Jusqu’à maintenant, les désavantages que j’ai trouvé avec Revolut sont :
Pour la faire courte :
Et toi, quelle carte de crédit utilises-tu en Suisse et à l’étranger ?!
Note : pour ceux qui suivent bien, vous aurez remarqué la nouvelle carte crédit Cashback de Swisscard qui semble avantageuse à premier abord car elle propose un cashback de 1% avec l’Amex. Le problème c’est justement que 1/ l’Amex n’est pas acceptée partout en Suisse, et 2/ qu’on ne peut pas faire de top-up Revolut avec une Amex… dommage !
Et leur VISA/Mastercard ne rapporte que 0.2% de cashback comparé à 0.33% avec la Cumulus-Mastercard.
Ce lien d’affiliation nous permet de gagner CHF 15 chacun :) ↩︎
Depuis qu’on a acheté notre chez-nous, j’essayais d’aller régulièrement dans notre forêt pour courir ou faire du vélo. Mais chaque année, l’hiver approchant, j’y allais de moins en moins dû à la pluie, la nuit dès 17h, la neige, le froid. Des excuses, encore des excuses vous me direz. Mais ça ne change rien au fait que je n’y allais plus.
Et vous savez comment ça se passe : vous ratez une fois, puis une deuxième, et le cycle est cassé…
Noël s’en vient et vous reprenez 3-4kgs que vous aurez du mal à reperdre d’ici l’été.
Du coup, je cherchais une autre solution me permettant de rester en forme sur le long terme, qui prenne peu de temps, et qui soit faisable quelque soit l’endroit (genre même en vacances chez ma belle-famille !)
En fin d’année passée, je suis tombé sur cet article de l’institut de Performance Humaine à Orlando (Floride) qui date de 2013 déja.
Il prouve scientifiquement que 7 minutes d’entraînement physique par jour diminuent le tour de taille et des hanches, ainsi que la masse graisseuse.
Le groupe s’étant entraîné durant l’étude a fait cet exercice pendant 6 mois. En moyenne, les chercheurs ont noté une perte de 4cm de tour de taille et de hanche, ainsi que -1.8kgs de masse graisseuse.
Suivant mon principe directeur Mustachian d’efficience, j’ai accroché avec le concept ! Le programme d’exercices a été spécifiquement pensé pour pouvoir être pratiqué partout (j’ai testé dans un hôtel lors d’un voyage business, et chez ma belle-famille aussi donc ^^) et faire travailler l’ensemble du corps de manière harmonieuse.
Et le tout en 7 minutes seulement.
J’ai donc téléchargé l’app gratuite “7 Minute Workout: Fitness App” (il en existe pléthore).
En fin d’année passée, je m’étais mis comme objectif de faire le programme “Classic” une fois par semaine au minimum.
Voyant que ça soulageait mes douleurs dans le bas du dos (merci les journées passées devant un laptop), j’ai augmenté le rhytme à 4-5 fois par semaine depuis le début de l’année.
Les deux secrets du fait que j’arrive à maintenir cette motivation sont :
Voilà ce que ça donne niveau régularité sur les 6 derniers moi :
Et niveau résultat :
Si on compare avec quelqu’un qui va au fitness 1h par semaine, je fais au final qu’environ 30-40min de sport.
Par contre, l’avantage c’est que je peux faire ça où je veux, même quand je suis en vacances (je vous ai déjà parlé de ma belle-mère ?! :D), et aussi quand je suis en voyage d’affaires.
Sur le long terme, j’ai donc moins de chance d’abandonner ou de casser le cycle, donc c’est un avantage (pour moi en tout cas).
Et si on ajoute à ça le facteur “Argent”, alors je suis définitevement convaincu.
En maintenant ce rhytme sur les 10 prochaines années, je serai plus riche de CHF 14'000 en 2029. Pas si pire pour 7 min d’investissement personnel par jour !
Et ça c’est sans compter les maladies et séances d’osthéo en moins !
J’ai enfin trouvé une offre d’assurance vie-maladie combinée, à CHF 0 :)
Et toi, niveau sport ça donne quoi ? Tu vois ton corps comme ton actif le plus important ?
Note: mon osthéo m’a conseillé de pratiquer des exercices pour la souplesse du haut et bas du dos (type yoga) en plus d’un tel renforcement musculaire. Si vous connaissez une app/blog/chaîne YouTube, je suis preneur !
]]>L’étape suivante fut le passage à un petit bout de logiciel qu’on utilise toujours aujourd’hui. Pour vous dire, grâce à lui, on est passé de CHF 50'000 à CHF 380'000+ de fortune en 5 ans !
Je me suis épris du concept d’indépendance financière en 2013. Chaque matin en attendant les transports en commun à Yverdon, le sourire aux lèvres, je m’imaginais regarder les gens monter dans le bus ou le train pour un nouveau tour de métro-boulot-dodo. Quant à moi, je restais sur le quai jusqu’au départ des pendulaires. Ensuite, je partais me promener au bord du lac de Neuchâtel le reste de la matinée pour profiter pleinement de ma liberté financière.
Ma rêverie s’arrêtait lorsque le chauffeur du bus me demandait mon ticket…
Afin de rendre ce rêve tangible, la première chose qu’il fallait qu’on fasse était d’avoir de la visibilité sur notre argent.
Après avoir écumé le web à la recherche de la solution parfaite, je suis tombé sur YNAB (aka “You Need A Budget”, ou “Tu as besoin d’un budget” en francais). On est jamais revenus en arrière.
La première étape que j’ai suivi fut de créer un budget pour nos finances communes. Le but était simple : ne plus jamais avoir de surprises avec les factures. YNAB nous a permis d’atteindre cet objectif puisque toute facture était planifiée (inclus celles annuelles) et on mettait de l’argent de côté chaque mois pour les payer. Le logiciel permet même de changer les plans en cours de route quand une dépense tombe à l’imprévu grâce à un système où tu peux transvaser de l’argent entre catégories. Vraiment top !
En parallèle de ce budget commun, j’avais créé un autre budget YNAB pour mes propres finances afin de commencer à économiser pour mon rêve d’indépendance financière.
Je vois cette transition comme si on était passé d’une société sans comptabilité vers une avec service comptable. Ca paraît inconcevable pour tout entrepreneur qui lit ces lignes, mais au final ça revient au même. Si tu es en déficit dans ta vie perso, ça devient le même bordel que la faillite dans un business.
Un des points clés de YNAB est qu’il faut rentrer chaque transaction (ils ont une app mobile et web au top pour ça).
Au début, Mme MP était un peu très réticente de devoir rentrer chaque dépense à la main.
Dans un certain sens je peux la comprendre car c’est pas vraiment quelque chose de fun. Néanmoins, je continue de trouver ça bien car ça permet de consciemment se rendre compte de nos dépenses plutôt que de juste dégainer une carte de crédit et ne pas réaliser qu’il y a vraiment du cash qui sort de notre fortune…
Petite info au passage : il existe une fonctionnalité d’import automatique des transaction depuis votre banque. L’équipe YNAB ajoute régulièrement de nouvelles institutions financières mais à l’heure où j’écris ces lignes, l’option n’est toujours pas dispo en Suisse mais ça ne saurait tarder.
Néanmoins, comme avec toute friction dans la vie, c’est assez facile de la surmonter si on a un objectif suffisamment motivant :) C’est l’un de mes secrets si tu veux convaincre ta moitié !
Dans notre cas, ce qui a convaincu Mme MP de jouer le jeu était notre but commun d’acheter notre appartement en Suisse.
Tu peux nous citer comme exemple, et mentionner qu’on a pu acheté notre appart avec une année d’avance grâce à YNAB !
A l’époque, on avait un budget YNAB distinct pour :
Comme ma chère et tendre n’envisageait pas que l’indépendance financière soit quelque chose de possible, elle n’arrivait pas à être régulière avec l’utilisation de son propre YNAB (il aura fallu attendre 2 ans pour ça, mais c’est pour le prochain chapitre de cette série).
Je me dois aussi d’être entièrement transparent : cette transition vers YNAB ne s’est pas faite du jour au lendemain. Genre on n’a pas installé le logiciel puis paf, plus aucune discussion houleuse d’un seul coup.
Bien au contraire, on a eu de nouvelles tensions sur le fait d’être “limités” par un budget. Mais l’avantage de cette application était de nous fournir en amont la raison de pourquoi il ne fallait pas faire telle ou telle dépense.
Un exemple : Mme MP qui propose une soirée ciné en fin de mois ; on check YNAB qui nous dit qu’on n’a plus de trésorerie car on a la facture trimestrielle d’electricité qui va arriver le mois suivant.
Comme tu l’auras compris, la clé c’était (et c’est toujours) qu’on soit informé avant que les dépenses soient faites. Et éviter ainsi les “Ah punaise, j’avais oublié qu’on avait cette facture…et voilà je vais encore être dans la merde ce mois…”
En résumé, de 2013 à 2015, nos finances communes se sont grandement améliorées avec de plus en plus d’économies grâce à toutes les optimisations qu’on a effectuées, et de moins en moins de mauvaises surprises.
Mais à cette époque j’avais l’impression qu’on ne mettait pas toutes les chances de notre côté pour atteindre cet objectif d’indépendance financière. C’était surtout parce qu’on avait encore des finances à moitié séparées.
Du coup, pas idéal pour soutenir un tel projet de vie commun. Car non, je ne m’imagine pas être indépendant financièrement tout seul car ça voudrait dire que si je veux faire 1 mois de roadtrip en Amérique du Sud, je le ferais en solo. Inconcevable avec ma vision du couple.
J’ai donc entrepris le projet de mettre tout notre argent dans un unique budget YNAB familial. Facile sur le papier, beaucoup plus compliqué en pratique quand on est en couple. Je vous donnerai toutes les clés qui m’ont permis d’y arriver dans le prochain article de cette série.
Note 1: serais-tu intéressé par un tuto YNAB “Made by MP” ? J’ai eu quelques demandes de conseils via email, mais si y’a vraiment beaucoup d’intérêt, je pourrais imaginer faire une petite série. Laisse-moi savoir via les commentaires.
Note 2: je suis en train de finir de lire “Sapiens : une brève histoire de l’humanité”. Ca faisait un bail que j’en entendais du bien. Et je vous confirme, c’est un chef d’oeuvre ! Si tu es intéressé par comprendre mieux d’où vient notre monde actuel (par ex. : les origines du capitalisme), et être plus ouvert d’esprit en général, alors ce livre est fait pour toi. Je vais préparer une petite review comme a l’accoutumée.
Du coup j’ai pris contact avec ma conseillère IB Suisse et lui ai posé plusieurs questions (en gras) :
MP: Avec mon compte IB situé au Royaume-Uni et le Brexit, dois-je m’inquiéter concernant mon cash et mes actifs ? Y a-t-il des impacts dont je devrais être au courant ?
Le compte en tant que tel n’est pas situé au Royaume-Uni. En effet, notre entité américaine (Interactive Brokers LLC) est le courtier chargé des actifs des clients à l’échelle mondiale. Vous trouverez ici un aperçu des emplacements avec lesquels nous avons des comptes au nom de nos clients. Ces dépositaires centraux et autres banques sont situés aux États-Unis ou à l’extérieur des États-Unis.
Vous pouvez aussi voir les celulles “A47-55” qui indiquent les banques en Europe que nous utilisons pour les dépôts en espèces de nos clients européens.
Un résultat Brexit dur n’affectera donc pas nos clients qui ont ouvert un compte chez IB UK.
Aussi, les clients européens ont passé des contrats avec IBUK jusqu’à cette date. Comme tout le monde s’attend à un Brexit dur, nous avons pris des dispositions de contingence (aka plan B) entre-temps. Nous avons créé une entité au Luxembourg. Une fois que nous connaîtrons le résultat exact en mars, je peux imaginer que les nouveaux clients européens passeront un contrat avec IB EU / Luxembourg à l’avenir.
MP: Donc, tous mes actifs (aka ETFs) sont détenus par Interactive Brokers LLC aux États-Unis, n’est-ce pas ?
Correct.
MP: Et qu’en est-il de la petite somme d’argent en cash que j’ai en ce moment. Car quand je fais le transfert, ça part chez Citibank qui est situé au Royaume-Uni, n’est-ce pas ?
Ca dépend de la devise que vous envoyez. Citi UK est notre agent de paiement pour les virements en CHF et en GBP. Les EUR sont envoyés à Citi à Francfort tandis que les USD sont envoyés à Citi à New York. Nous ne prévoyons aucun problème avec Citibank UK. Sinon, nous avons mis en place des mesures d’urgence grâce à nos relations de longue date avec de nombreux autres partenaires.
Donc oui, si vous envoyez des CHF, ils partent chez Citibank au Royaume-Uni. Mais les clients ne devraient pas s’inquiéter des montants en espèces détenus auprès de nos différentes banques. Après tout, ils bénéficient également d’une protection en espèces allant jusqu’à 2,75 millions de dollars si un client a autant d’argent avec nous.
MP: Et maintenant que nous sommes en mars, savez-vous quelque chose de nouveau sur l’impact du Brexit sur IB ?
Aucun impact Brexit prévu. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que l’IB Luxembourg soit opérationnel d’ici la fin du mois de mars. D’ailleurs, s’il y a un Brexit dur, ce n’est pas qu’IBUK perdrait tous ses permis européens dès le premier jour. La plupart des pays de l’UE (France, Allemagne, etc.) accordent une période de transition pour le déménagement des clients qui sont actuellement sous le Royaume-Uni vers le Luxembourg. Nous nous y préparerons.
J’ai cherché plus d’informations concernant cette période de transition, et elle existe aussi pour la Suisse. Elle cours jusqu’à fin 2020, et est possiblement reconductible si la Suisse et le Royaume-Uni le souhaitent.
En outre, l’Autorité Européenne des Marchés Financiers a publié un communiqué de presse le mois dernier pour expliquer que si aucun accord Brexit n’est trouvé avec le Royaume-Uni, alors ils ont signé un accord informel (qu’ils appellent officiellement un “Mémorandum d’entente”) pour permettre aux infos de circuler entre pays afin que le business puissent continuer pendant la mise en place de plans de secours.
Mon plan est assez simple : je vais continuer mon petit bonhomme de chemin en transférant des CHF chaque trimestre chez Interactive Brokers, et en achetant des ETFs droit derrière.
Puis ensuite, sans aucune inquiétude, je vais aller me servir une bonne tasse de thé tout en regardant mon cash travailler pour moi sur mon application mobile IB :
Et au final, ce Brexit ne change pas grand chose pour moi car je n’ai jamais de cash en réserve chez IB UK car dès que c’est sur mon compte Citibank UK, j’achète des ETFs avec.
Aussi, je vais suffisamment confiance à IB pour informer ses clients s’il devait y avoir un besoin de transférer son compte du Royaume-Uni vers le Luxembourg.
Quand on y réfléchit, faire un Brexit du jour au lendemain aurait un impact négatif pour tout le monde : le Royaume-Uni, les pays faisant du business avec eux, les business eux-mêmes, et les citoyens. Personne n’a un intérêt de casser tous les accords sans en retrouver d’autres permettant de ne pas isoler le Royaume-Uni du reste du monde.
Et toi, quelle est ta stratégie avec Interactive Brokers ? Tu restes avec eux ou tu changes pour un autre (comme Cornèrtrader ou DEGIRO) ?
]]>En gros ça donne quelque chose comme ça :
Le problème auquel je fais face depuis quelques mois, c’est que si on veut prendre notre retraite en Suisse (forte probabilité actuellement), on a un manque de CHF 75'000 par an (confirmé par un a conseiller financier indépendant avec qui on s’est amusé sur Excel).
Au début, je me disais que ça se réglerait sur le long terme entre mes augmentations, bonus, et autres intérêts composés. Sauf que les maths ne mentent pas. Et se bercer d’illusions n’est pas une option pour moi.
Néanmoins, je n’ai pas abandonné. Même si un montant de CHF 75'000 en plus par an peut paraître insurmontable, ce ne sont que des francs suisse en plus à gagner. Il suffit juste de trouver la stratégie et de la mettre en place. Tu te rappeles de mon motto : “La vie n’est qu’un jeu, et c’est à toi d’en définir les règles.”
Toute l’année passée, j’ai testé différentes solutions :
J’ai commencé à me documenter sur l’immobilier de rendement en décembre dernier.
En parallèle, j’ai aussi pris contact avec un lecteur qui s’est lancé dans l’investissement immobilier il y a plusieurs années : Mr. G.
On s’est vu une première fois dans un restaurant au bord du lac Léman juste avant Noël. Il m’a permis de comprendre les tenants et aboutissants en beaucoup moins de temps que toutes mes lectures ne l’auraient fait (encore merci à toi !!!). On a parlé d’investissements immobiliers côté Suisse mais aussi du côté de la France.
J’ai chopé le virus après avoir vu concrètement des 15-20% de rendement net après impôts, en prenant en compte l’amortissement (i.e. le remboursement du prêt via les loyers, qui à la revente du bien, sera de l’argent remboursé qui viendra directement dans notre poche :D).
On s’est donc mis activement à rechercher un bien des deux côtés de la frontière, car c’est ce qui nous permettra de tenir le cap de la retraite à 40 ans.
Les choses se sont enchaînées assez vite dès début janvier : mise en place d’alertes sur les moteurs de recherche immobiliers, visite de plusieurs immeubles de rendement (côté France), sélection d’un en particulier, RDVs avec la banque, proposition d’achat, qui s’est vu acceptée…
Et boom !
On a signé pour notre premier immeuble de rapport ce matin ! Le taux de rendement interne à terme si on revend dans 10 ans sera de 15% !
Je vais te préparer une série détaillée du processus en entier. Comme pour l’achat de notre chez-nous en Suisse, il suffit de déconstruire chaque étape et au final, c’est assez simple.
Et toi cher lecteur, est-ce que tu as déjà commencé ton aventure dans l’immobilier de rendement ? Si oui, quel type de bien, dans quel pays, et avec quel rendement ?
]]>C’est donc pour ça que j’ai créé ce classement des blogueurs de finance personnelle selon leur taux d’épargne (aka. #BSRI) afin de ne jamais être à court d’inspiration.
Sans plus de blabla, voici le classement final du millésime 2018 du #BSRI !
<h3>Badass Savers Gold (≥ 55%)</h3>
<li><a href="http://frugalisten.de/tag/bericht/" target="_blank">Frugalisten</a> | 67.8% (Allemagne, Célibataire)</li>
<li><a href="http://www.lekkerlevenmetminder.nl" target="_blank">Lekker Leven Met Minder</a> | 64% (Pays-Bas, Couple)</li>
<li><a href="http://retireby50.me/" target="_blank">RetireBy50</a> | 63.3% (Singapour, Célibataire)</li>
<li><a href="https://www.financieelonafhankelijkblog.nl/" target="_blank">Financieel Onafhankelijk</a> | 62% (Pays-Bas, Couple)</li>
<li><a href="http://www.hippiesdelandrover.com/" target="_blank">Hippies de Land Rover</a> | 58.1% (Suisse, Famille)</li>
<li><a href="http://www.myfinancialshape.com/saving-rate/" target="_blank">Financial Shaper</a> | 58% (Liechtenstein, Famille)</li>
<li><a href="https://financiallyfree.eu/savings-rate/" target="_blank">Financially Free</a> | 57.1% (Danemark, Famille)</li>
<h3>Badass Savers Silver (≥ 40%)</h3>
<li><a href="https://cheesyfinance.nl/" target="_blank">Cheesy Finance</a> | 54.5% (Pays-Bas, Famille)</li>
<li><a href="https://forever20somethinglawyer.wordpress.com/" target="_blank">20 Something Lawyer</a> | 53% (Philippines, Couple)</li>
<li>Piggy Banking | 51% (Allemagne, Famille)</li>
<li><a href="https://road-to-fire.com/" target="_blank">Road to FIRE</a> | 49.3% (Suisse, Célibataire)</li>
<li><a href="https://fireme.nl/financien/" target="_blank">FireMe</a> | 48% (Pays-Bas, Famille)</li>
<li><a href="https://niettot71.nl/tag/nettowaarde/" target="_blank">Niet tot 71</a> | 46.6% (Pays-Bas, Couple)</li>
<li><a href="http://quietlysaving.co.uk/" target="_blank">Quietly Saving</a> | 43.2% (Royaume-Uni, Célibataire)</li>
<li><a href="https://www.mustachianpost.com/fr/mes-chiffres-devoiles/">Mustachian Post</a> | 42.7% (Suisse, Famille)</li>
<li>theFIREstarter | 42% (Royaume-Uni, Famille)</li>
<li><a href="http://firetheboss.eu/category/monthly-overview/" target="_blank">Fire The Boss</a> | 40.7% (Pays-Bas, Célibataire)</li>
<li><a href="https://myinvestment.blog/investment-portfolio/" target="_blank">Peter Michael</a> | 40% (Danemark, Couple)</li>
<h3>Badass Savers Bronze (< 40%)</h3>
<li><a href="https://thepoorswiss.com/savings-rate/" target="_blank">The Poor Swiss</a> | 39.9% (Suisse, Célibataire)</li>
<li><a href="https://budget365.wordpress.com/category/reports/" target="_blank">Budget365</a> | 38.5% (Irlande, Couple)</li>
<li><a href="http://www.sparkojote.ch" target="_blank">Sparkojote</a> | 35% (Suisse, Couple)</li>
<li><a href="https://spaarolifantje.wordpress.com/sparen/" target="_blank">Spaarolifantje</a> | 29% (Pays-Bas, Couple)</li>
<li>Little Miss Fire | 21% (Royaume-Uni, Couple)</li>
<li>The Dividend Family Guy | -95%% (États-Unis, Famille)</li>
Et voici les badges tant attendus que chaque blogueur peut utiliser pour partager sa prouesse sur son blog ou tout autre média.
*Fichier source badge Platinum : HD / LD* *Fichier source badge Gold : HD / LD* *Fichier source badge Silver : HD / LD* *Fichier source badge Bronze : HD / LD*Je compte sur vous pour faire passer le mot concernant ce classement du #BSRI afin qu’il y ait encore plus de participants en 2019 !
Et toi cher lecteur, quel était ton taux d’épargne pour tout 2018 ?
]]>Je me disais souvent que si on parvenait à couper ne serait-ce que CHF 100 par mois sur ce poste récurrent, ça serait déjà énorme niveau économies avec les intérêts composés. Quelque chose comme CHF 17'749 de plus dans notre poche dans 10 ans !
Une des erreurs que je commettais (dans ma tête), c’est de vouloir planifier 1 mois de courses en une fois. La tâche paraissait incommensurable et du coup je repoussais cette todo.
Mais autour du 3 janvier cette année, j’en ai reparlé à Mme MP :
Moi : “Ca te dirait que je t’aide avec les courses et les repas pour qu’on mange plus de légumes, et qu’on essaye d’optimiser les dépenses au passage ?”
Mme MP : “Oui, par contre t’es gentil avec tes idées, mais si on le fait, tu mettras la main à la pâte ? Car je doute un peu de combien de temps ça va durer…1 week-end ? 1 semaine ? Et ça sera de nouveau moi qui gérera tout à la fin des vacances ?”
Malgré ses craintes, on s’est lancé. Et cette fois semble être la bonne car ça fait plus d’un mois et demi que je tiens le coup. L’habitude est établie !
Jusqu’à la fin de l’année passée, on préparait la liste des courses en amont, mais sans avoir en tête le menu de chaque repas de la semaine. Ce qui faisait qu’on se retrouvait souvent avec des surplus. En plus de ça, la flemmardise nous poussait à manger moins bien certains jours où on n’avait pas la volonté de cuisiner.
J’y vois beaucoup de similarités avec un budget. Dans le sens que les courses aussi, ça se planifie !
Je n’ai malheureusement pas le détail qu’on a dépensé les années précédentes en nourriture seulement. Si on prend en compte tout ce qui va dans les courses, on est à CHF 1'088 en moyenne par mois. Mais c’est sans compter les exceptions de sorties au restaurant, les fois où on a invité du monde, les vacances, et les jours où on ne s’est pas fait à manger pour le midi au boulot.
Qu’importe ! Cela ne nous empêche pas de vouloir 1/ manger plus sainement (i.e. surtout plus de légumes), et 2/ plus frugalement.
J’ai volontairement mis un objectif réaliste pour nous, afin de ne pas abandonner après une semaine de test.
Si on réussit, ça voudra dire des dépenses mensuelles en nourriture à hauteur de :
CHF 3 x 3 repas x 30.5 jours x 3 personnes (2 adultes + 2 demi-portions par enfant) = CHF 823.50/mois
Ca représente au minimum CHF 100 d’économies mensuelles selon mon estimation, c’est à dire CHF 17'749 de cash en plus dans 10 ans. Et tout ça, pour manger mieux. C’est à dire plus de légumes et de plats maisons, et moins de plats industriels.
Je précise qu’on fait régulièrement nos courses de l’autre côté la frontière (France). Les prix des menus ci-dessous pourraient donc être biaisés et inutiles pour beaucoup de lecteurs qui ne vivent pas assez proche d’une frontière pour pouvoir en profiter.
J’ai donc décidé de lister toutes nos recettes avec toutes les courses faites sur LeShop.ch (c’est le site e-commerce de Migros, pour ceux qui ne connaissent pas). Pour chaque plat, je vous ai mis le nom des ingrédients tels que sur leur site web :)
Voici donc une semaine de menus à moins de CHF 3 par repas :
Recette : faire revenir les oignons puis les légumes ensemble. En parallèle, faire cuire la viande. Ensuite faire mijoter le tout ensemble dans un même wok.
Ingrédients :
Recette : tout mettre dans un saladier.
Ingrédients :
Recette : rouler chaque endive dans une tranche de jambon. Arroser le tout de crème. Puis répartir le fromage dessus et mettre au four.
Ingrédients :
Recette : faire réchauffer les épinards, puis intégrer la mixture d’omelette et mélanger jusqu’à que le tout soit cuit.
Ingrédients :
Recette : faire cuire le poulet. Puis mettre la viande avec les autres ingrédients dans des tortillas.
Ingrédients :
Recette : un exemple ici.
Ingrédients :
Recette : voir ce site.
Ingrédients :
Recette : tout mettre dans un saladier.
Ingrédients :
Recette pour 4 personnes : voir ce site.
Ingrédients :
Recette : mettre le jambon et fromage dans le pain à paninis/baguette. Utiliser un gaufrier ou similaire pour compresser le panini jusqu’à cuisson.
Ingrédients :
Recette (pour 4 personnes) : voir ce site.
Ingrédients :
Recette (pour 4 personnes) : étaler la pâte à pizza. Répartir la sauce tomate sur toute la pâte. Mettre du jambon partout. Recouvrir de fromage râpé. Enfourner pour cuisson.
Ingrédients :
Recette (pour 4 personnes) : voir ce site.
Ingrédients :
Recette (pour 4 personnes) : faire cuire la soupe. Couper le pain en croutons que vous pouvez faire griller au four. Servir le tout.
Ingrédients :
Par semaine : CHF 61.31.
Par jour : CHF 8.76.
Par repas : CHF 2.92.
Rapporté sur un mois de 30.5 jours : CHF 267.18.
Pour notre famille de 3 (2x adultes et 2x demi-portions pour les enfants), ça nous ferait donc CHF 801.54.
Objectif atteint !
Avec ces nouveaux menus, on mange mieux et on économise donc CHF 121.96 par mois, soit CHF 21'650 dans 10 ans si on compte avec les intérêts composés d’un investissement avec rendement de 7% via l’un des courtiers en ligne le moins cher.
Comme dit plus haut, nous faisons régulièrement un saut de l’autre côté de la frontière. Selon mes calculs avec les mêmes ingrédients, on arrive à CHF 224.68 par mois par personne, soit CHF 674.04 pour nous 4. Ce qui nous fait donc des économies de CHF 129.33 par mois en plus des CHF 121.96 d’avec la liste de Migros. Rapporté sur 10 ans avec les intérêts composés, on y gagne CHF 22'950 en plus des CHF 21'650 ci-dessus.
Selon les chiffres de l’office fédéral suisse de la statistique, un foyer moyen de 2.2 personnes dépenses CHF 632 par mois en produits alimentaires. Soit CHF 287 par personne par mois.
Ma première réaction en voyant ça a été : la honte ! Mon blog soit disant frugal présente un mois de menu Mustachian avec seulement CHF 20 de différence comparé à un consommateur lambda suisse…
Je me suis donc plongé dans le fichier Excel ci-dessus. En regardant les statistiques de plus près, j’ai vu qu’elles contiennent des repas pris au restaurant, à la cantine du boulot, des take-aways, et autres sorties chez des amis. Et tout ça pour un montant supplémentaire mensuel de CHF 471.76 pour 2.2 personnes, soit CHF 214.44 de plus par personne pour un total de CHF 501.44 par personne par mois.
Donc au final, si ce consommateur lambda mangeait 3 repas par jours 7/7 chez lui, il dépenserait beaucoup plus que notre semaine de menus frugaux ! Me voilà rassuré :)
Si tu es dans le domaine de la santé niveau alimentation, ça nous intéresse avec Mme MP d’avoir ton avis sur notre semaine de repas frugaux. On est pas trop mal ? Ou complètement à côté de la plaque niveau repas équilibrés ?
2019 s’annonce comme plus frugal que jamais pour la famille MP concernant l’alimentation.
Mais en lisant vos commentaires en réponse à mon dernier article, je vois qu’on peut encore faire mieux.
Si Ričardas, Tpn, MLTVB, Chris, Paolo, et Caroline lisent cet article, je serais très reconnaissant s’ils pouvaient partager leurs idées de repas les plus frugaux. Genre à 1 ou 2 CHF par personne (c’est mon prochain objectif) !
Et toi qui me lit, combien dépenses-tu par repas en moyenne ? N’hésite pas à partager tes idées si tu as des recettes ultra-frugales en stock !
Note : pour les idées de menus, tout ceci n’est que mon partage d’expérience. Je décline toute responsabilité en cas d’allergie ou autres conséquences sur ta santé, donc fais attention à toi en fonction de ta situation !
]]>En attendant le prochain blogpost dédié au sujet, je voulais te poser les deux questions suivantes, cher lecteur :
Je me réjouis de lire toutes vos réactions dans les commentaires ci-dessous :
]]>Le livre expliquera comment amasser suffisamment de fortune pour atteindre cet objectif, telle une recette de cuisine expliquant toutes les étapes de A-Z.
Il tiendra compte de toutes les spécificités suisses.
Zéro jargon garanti !
Tu peux trouver la première version de la table des matières du bouquin ici : Financièrement libre à 40 ans, en Suisse - le livre.
Qu’en penses-tu ? Merci de laisser tes commentaires, feedbacks, ou questions ci-dessous :
]]>J’ai un sentiment différent cette année.
Bien sûr je suis toujours surpris d’écrire “Anniversaire des 5 ans” car c’est un bel accomplissement personnel.
Mais je me sens plus serein. Je ne doute plus qu’on va atteindre la liberté financière. Mme MP et moi-même sommes de plus en plus aligné sur ce sujet, et cela doit certainement aider. Pareil pour le blog, c’est devenu une habitude de partager mon cheminement avec vous et je ne pense pas arrêter de si tôt.
Zénitude et plénitude. Voilà donc comment je démarre 2019 !
Avant de passer à la rétrospective de l’année dernière, je profite de cet article pour vous souhaiter une belle année remplie de santé (sans ça votre cash ne vous servira pas à grand chose) et bonheur pour 2019. Que ce soit l’année de la retraite anticipée pour certains, et d’accumulation de richesse pour les autres !
2018 fut assez intense en termes d’échanges et projets.
J’ai commencé l’année par une pause. Ca m’a permis de prendre du recul par rapport au blog. J’en suis ressorti encore plus motivé de le faire grandir de différentes manières.
J’ai une volonté très claire d’en faire un business, dans le bon sens du terme. Je veux vous apporter encore plus de valeur, et en retirer des bénéfices de manière win-win et durable (i.e. en évitant les pubs qui clignotent de partout).
Le sujet du frugalisme a décollé en Europe en 2018. Environ cinq ans après les US, les médias du Vieux Continent ont découvert l’indépendance financière on dirait…
Idem pour la Suisse où j’ai eu la chance d’être interviewé et mentionné à trois reprises :
Comparé aux années précédentes, le blog a décollé en terme de visites comme vous pouvez voir sur le graphe ci-dessous.
De même, les interviews médiatiques ont permis de faire connaître les principes Mustachian à beaucoup de nouveaux lecteurs suisses. Ces derniers se sont abonnés à la newsletter pour ne rater aucun article leur permettant d’augmenter leur fortune.
Un chiffre intéressant est le nombre de commentaires. En 2016, vous aviez posté 280 commentaires. En 2018, le blog a atteint 365 interactions. J’en retire qu’il faut que je sois plus à l’écoute de vos besoins pour que mes articles vous soient encore plus utiles. Ou peut-être que vous avez simplement la flemme de créer un compte Disqus ?!
Cette métrique est peut-être un peu biaisée car elle ne comprend pas tous les échanges emails que j’ai avec les lecteurs, ni toute la partie forum.
D’ailleurs, puisqu’on parle de forum, voilà quelques chiffres de notre communauté Suisse depuis le lancement fin 2016 :
J’en profite pour remercier grandement notre modérateur Julianek pour toute son aide. Et je remercie aussi d’avance notre nouveau modérateur Bojack qui a rejoint l’équipe en ce début d’année.
C’est une partie qui m’intéresse particulièrement quand je lis d’autres blogs car j’aime bien connaître la rentabilité de tels projets persos. Il doit bien avoir un ou deux lecteurs curieux comme moi, du coup vous trouvez ci-dessous combien le blog et forum m’ont coûté et rapporté en 2018 :
J’ai commencé à tracker mon temps depuis novembre dernier pour pouvoir calculer un salaire horaire en 2019. Pour vous donner un avant-goût, en décembre 2018 seulement, j’ai noté 25h de temps !
Vous trouvez que ça fait vantard ce paragraphe ? Moi aussi ! Mais je trouve que ça rend le projet beaucoup plus sérieux de dire que maintenant j’emploie quelqu’un. Ca en jette, vous ne trouvez pas ?
Mon ego mis de côté, je me suis décidé en fin d’année passée de réinvestir quasi tout ce que j’ai gagné via le blog. Je vous explique le pourquoi plus loin dans cet article.
Le blog et le forum sont maintenant bien huilés. J’arrive à tenir une cadence régulière avec environ deux articles par mois. Niveau financier, tout roule. On est en mode autopilotage depuis quelques temps.
Vous vous disez peut-être que je devrais en profiter la moindre en me satisfaisant de ce qu’on a accomplit ces cinq dernières années. Mais mon côté entrepreneur n’a pas pu s’empêcher de générer des dizaines d’autres idées…
Avant de vous présenter mes plans pour 2019, je veux préciser une chose importante : je vois ces nouveaux projets comme une manière de m’épanouir personnellement en accomplissant des choses qui ont un impact. Et non pas comme un poids négatif supplémentaire dans ma vie. Donc vous avez raison, il faut savoir quand on a suffisamment de quelque chose sans en vouloir toujours plus. Mais là, ce n’est pas mon cas.
J’ai aussi toujours cette idée de nous créer d’autres revenus passifs que mes investissements en ETFs. Et si le blog peut être une option, j’ai envie de la saisir pendant que je suis encore relativement jeune et motivé. Surtout qu’ajouter une source de revenus ne fera que nous rapprocher du jour où on sera indépendant financièrement et pourrons quitter nos jobs tous les deux !
J’ai beaucoup discuté avec un lecteur en fin d’année passée. Je le remercie car il m’a permis de comprendre pas mal de choses niveau investissement locatif. Et ce autant pour la Suisse qu’à l’étranger (France).
C’est clairement moins passif que de faire trois clics sur Interactive Brokers ou Cornèrtrader par trimestre.
“Pourquoi s’embêter avec toutes les difficultés d’un achat immobilier alors ?” me demandez-vous.
L’effet de levier.
“Heu Marc, ça veut dire quoi ce terme de banquier ?”
Concrètement, dans l’immobilier, ça veut dire que vous générer de l’argent sans en mettre sur la table initialement. Imaginez un immeuble ou appartement d’une valeur de 150'000 euros, travaux de rénovation inclus. En France, vous pouvez emprunter la totalité de ce montant. Et le but est que les loyers payés par les locataires couvrent entièrement le remboursement de ce prêt immobilier, ainsi que toutes les charges et autres impôts que cela génère.
Au bout de 15-20 ans, vous vous retrouvez donc avec 150'000 euros en plus. Sans avoir déboursé un centime.
Ca paraît assez magique dis comme ça. Mais il faut comprendre qu’il y a pas mal de boulot de recherche, puis de gestion des travaux (car c’est impossible à ma connaissance d’acheter du neuf et d’être en auto-financement à 100%).
C’est donc différent d’un investissement en ETF où vous mettez par exemple 10kCHF et espérez en retirer environ 6-8% par année, soit CHF 600-800). Car oui ces 10kCHF travaillent pour vous, mais c’est de l’argent qui est placé en bourse et ne peut pas être utilisé à autre chose.
En général, j’ai un avis négatif sur l’effet de levier car j’ai l’image de boursicoteurs qui essaient de faire des paris sur des sociétés qu’ils ne connaissent ni comprennent, avec de l’argent qu’ils n’ont pas.
Je vois l’effet de levier différemment dans l’immobilier car c’est beaucoup plus tangible et compréhensible.
Donc voilà, on s’est décidé avec Mme MP : on souhaite acquérir un bien immobilier de rendement en 2019. Evidemment, je vous documenterais tout le processus si on parvient à accomplir cette objectif (le plus dur étant de trouver le bien).
Ca fait bien un an que je souhaite m’attaquer à ce sujet de la bouffe. Autant au niveau de ce qu’on mange que de combien ça nous coûte. Jusque-là, j’avais dépriorisé le sujet car c’est un point que je contrôle peu comme c’est Mme MP qui cuisine principalement. C’est elle aussi qui sait ce dont on a besoin niveau courses.
Mais j’ai une idée qui revenait continuellement : nous challenger en concoctant des repas coûtant CHF 2.-/personne, tout en mangeant moins de plats industriels tout prêt.
Les conditions se sont réunies en ce début d’année à la fin des vacances. J’ai eu le temps de rechercher des recettes saines et pas chères. On a aussi pris le temps de discuter avec Mme MP d’une stratégie de comment je pourrais mettre la main à la patte en cuisine. Et nous voilà partis à (encore plus) préparer nos propres plats, et à planifier un peu plus consciemment nos courses.
J’espère que ce projet tiendra plus longtemps que les habituelles résolutions du nouvel an (bien qu’on a décidé ça le 3 janvier ^^). Je vais dans tous les cas en documenter ce projet aussi.
J’ai envie d’être encore plus proches des problématiques que vous avez, chers lecteurs. Je me tâte à faire une série “Ask Me Anything” (en français : “Demendez-moi ce que vous voulez”) avec les questions les plus récurrentes des lecteurs.
Ou bien en prenant 30 minutes par mois ou trimestre au téléphone avec l’un d’entre vous pour répondre à vos questions, et ensuite les documenter dans un blogpost. Si vous avez une opinion, n’hésitez pas à me le faire savoir via les commentaires ci-dessous :)
Certains ont sûrement remarqué que le lien pour changer de langue n’est plus dans le menu en haut, mais tout en bas du site. Et que parmi l’anglais et le français, on trouve maintenant l’allemand !
J’ai effectivement décidé de traduire tout le blog. Nos amis suisses allemand pourront enfin connaître toutes les clés de comment devenir financièrement indépendant. Avec toutes les spécificités suisses que cela implique.
C’est pour ça que j’ai eu besoin d’employer un cerveau supplémentaire avec une traductrice allemande qui a rejoint l’équipe MP. J’utilise le service Fiverr et je ne saurais que vous le recommander si vous recherchez des compétences professionnelles à prix abordables dans les domaines du design, marketing digital, écriture et traduction, vidéo/animations, musique, programmation, et encore d’autres.
Je connais pas mal d’autres entrepreneurs qui l’utilisent et je rêvais de l’utiliser à mon tour pour faire grandir un jour mon propre business. C’est chose faite !
La traduction a déjà commencé et devrait être terminée d’ici avril. Je me réjouis !
Si vous avez de la famille ou des amis qui ne parlent qu’allemand, alors vous pourrez maintenant partager avec eux vos articles préférés !
Ceux qui suivent le blog savent que je travaille actuellement sur un bouquin sur l’indépendance financière en Suisse. Le projet a bien avancé durant le trimestre dernier. Je vais publier un article avec des infos en avant-première avant fin janvier si tout va bien. Donc n’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter si vous ne voulez pas rater l’info :)
Vos commentaires, questions par email, participation au forum, et soutien au blog me motivent chaque jour à me lever entre 5h30 et 6h30 pour continuer d’ajouter de la valeur à votre vie.
Cette année, je souhaite mettre encore plus l’accent sur la qualité plutôt que la quantité, en étant toujours plus proche de vos problématiques.
2019 s’annonce comme un bon cru pour Mustachian Post. Je me réjouis de continuer à découvrir des manières de faire grandir notre pile de cash ensemble ! Et surtout, de raccourcir cet espace temps qui nous sépare du jour où on aura plus besoin de se lever pour aller bosser :D
Merci à vous d’être toujours là après 5 ans. Ca représente beaucoup pour moi.
]]>Aujourd’hui, c’est au tour de ma période de pré-adolescence. Ces années n’ont fait qu’ancrer mes principes frugaux encore plus profondément en moi.
Tous les vendredis après l’école, ma mère venait nous chercher avec ma cousine et nous allions faire les courses pour la semaine suivante. Je m’en rappelle assez précisément car ça annonçait 1h de jeu dans le supermarché entre cache-cache et jouer au loup (on faisait ça discrètement sinon c’était punition ^^).
Mis à part le fun, ça m’est implicitement resté qu’on ne va au supermarché qu’une fois par semaine et non pas plein de fois par semaine, au risque de se faire encore plus avoir par les têtes de gondole et leur soi-disant “Offres du jour”.
C’est tellement naturel pour moi maintenant que, couplé avec un esprit encore plus frugal, on a décidé avec MP d’aller encore plus loin et de ne faire nos courses que chaque deux semaines. Ca nous permet d’une part d’éviter la tentation, mais aussi et surtout de faire d’autres choses plus intéressantes que de passer nos vies dans des supermarchés.
Issu d’une famille de la campagne, je ne suis rentré dans un McDo que bien après mes 13 ans. Je ne suis pas sûr que c’est LA solution car j’y ai passablement été une fois que j’avais mon propre chez-moi.
De nos jours, ça reste quelque chose de très exceptionnel et je pense que c’est en partie parce que je n’ai pas baigné dans une routine où on achetait tous nos repas en mode “take-away”.
Les seuls plats à l’emporter que mes parents achetaient étaient des pizzas qu’un camion vendait à côté de là où on faisait nos cours de piscine avec mon frère. De nouveau, c’était une fois toutes les deux semaines. L’exception plutôt que la règle.
Chaque été, on avait la chance de pouvoir partir en vacances. Nous allions toujours dans des campings en mobil home (ma mère n’était pas roots au point de dormir sous la tente !) dans le Sud ou l’Ouest de la France.
Je me souviens de cette excitation de se lever à 2h du mat’ en étant gamin, et de ne pas arriver à fermer l’oeil de toute la
route de peur de rater le premier moment où on verrait la mer/océan !
Ca a dû accentuer mon côté lêve-tôt je pense.
Niveau bouffe, on se faisait environ 3-4 restos sur toute une semaine, et le reste du temps c’était ma mère qui préparait à manger sur place.
Mais nous ne sommes jamais allés à l’hôtel. Après que nous soyons partis de la maison avec mes frères et soeurs, mes parents en ont profité eux deux mais avant jamais.
C’est peut-être sur les points hôtels et propre bouffe que j’ai le plus de mal à convaincre Mme MP. Et encore qu’elle fait beaucoup de compromis avec les nombreux AirBnBs qu’on fait et les repas qu’on fait nous-même et autres pique-niques. Et j’avoue que quand tu te coltines 350 jours à chercher et préparer des idées de repas deux fois par jour, ça fait toujours plaisir d’avoir 15 jours par an où c’est zéro cuisine.
Et au niveau de mes défauts, c’est plutôt niveau partir à l’étranger (i.e. de l’autre côté de l’Atlantique ou de l’Océan Indien) où j’ai du mal à me restreindre. J’aime tellement découvrir de nouvelles cultures et paysages que j’ai du mal à rester par chez nous. Même si à tort, car rien qu’en Europe proche il y a déjà une tonne de choses à voir et à faire.
Mais je me suis quand même calmé, et depuis qu’on est tombé dans le frugalisme, on ne fait nos grands voyages plus qu’une fois tous les trois ou quatre années (ce qui est déjà énorme !)
Je ne sais pas si mes parents n’ont jamais fait parti d’un club de sport étant adultes car ils n’en ont pas eu l’habitude étant enfants eux-mêmes. Ou bien si c’était par manque de temps avec leur entreprise qui était un sport (physiquement) en soi. Ou bien car le sport est quelque chose auquel on peut accéder gratuitement grâce à la nature à disposition tout autour de nous.
Quoi qu’il arrive, quasi chaque dimanche entre mars et octobre, on partait pour une randonnée d’une quinzaine de kilomètres avec des membres de ma famille ou autres amis. Perso j’aimais beaucoup ça car c’était souvent en forêt et j’étais déjà attiré par cet environnement. Mais surtout, j’adorais le fait qu’une fois par semaine on se fasse sandwich au saucisson avec soit des bonbons ou autres gourmandises que ma mère nous préparait en surprise. Je m’en rends compte de nouveau avec mes propres enfants mais il n’y a vraiment pas besoin de milliers de francs dépensés pour rendre un gamin heureux ! Du saucisson, et des bonbons :D
Du coup en terme de frugalité, c’était top car on ne claquait pas des centaines de francs pour aller dans des parcs d’attractions ou autres sorties du style. De la nature, de la bonne bouffe. Avec l’avantage de nous conserver en bonne santé. Et pour 0 CHF qui plus est (mis à part l’essence peut-être).
Mes parents pensent que le sport est gratuit, en tout cas pour eux. Car en ce qui nous concernaient, on a toujours pu faire un ou deux sports de notre choix.
Par contre il y avait une règle.
Si on commençait un sport, on devait s’y tenir jusqu’à la fin de l’année. Ca m’a forcé à apprendre la persévérence. Car clairement, lorsque je pratiquais la natation, il y a eu plusieurs fins de journée bien crues en décembre ou janvier où je me serais bien passé d’aller faire 3kms de nage dans une eau à 20-21 degrés… mais ça vous forge. Et je ne regrette rien aujourd’hui. Je suis reconnaissant que mes parents m’ai éduqué comme ça.
A certains moments de ma vie, ça m’a peut-être desservi car je suis resté fermé à d’autres sports et d’autres découvertes. Mais j’ai su faire la part des choses en grandissant, et j’arrive maintenant à appliquer ce principe là où ça fait sens, et à rester ouvert d’esprit pour d’autres trucs. Typiquement, pour mon objectif d’indépendance financière, je ne peux que remercier mes parents de m’avoir transmis ce principe de vie qu’est la persévérance. Et au niveau ouverture d’esprit, je suis beaucoup plus à même de ne pas terminer un livre aujourd’hui si ce dernier ne m’apporte pas de valeur.
C’est mon père qui m’a introduit au concept de budget. Je n’ai malheureusement plus la trace écrite de mon carnet d’épargne mais de mémoire, j’avais autour des 6 ans quand il m’a fait remplir ma première ligne d’économies.
Il m’a expliqué dès lors que c’est moi qui était en charge de savoir combien j’avais en banque en rentrant chaque transaction sur ce petit carnet — il n’y avait pas d’ebanking à cette époque ! Et aussi que l’argent ne tombait pas du ciel, et qu’il valait mieux l’économiser pour me payer un truc utile ou que je souhaitais vraiment, plutôt que de dépenser à tort et à travers.
Je me vois encore sur le bureau dans ma chambre, rentrer ligne par ligne l’argent que je recevais à mes anniversaires, à Noël, ou lors d’autres occasions. Mois après mois, années après années, je voyais mon pactole grandir.
Tout comme aujourd’hui où j’adore la fin d’année avec le 13ème et les bonus qui tombent, j’attendais ce moment avec impatience à l’époque car je recevais par courrier… les intérêts de mon compte épargne (3-5% en ce temps) !
Néanmoins, je pense que ce côté économe est aussi lié à ma personnalité en sus de mon éducation. Car mon frère a lui aussi reçu cette intro à la budgétisation mais ne la pas vu grossir de la même manière sur le long terme :)
Ca me dérange quand je vois des enseignes qui ne vendent que du chenil à très bas coûts (genre Wish ou Alibaba), qui ne représentent de loin pas la réalité du marché (si on prend en compte le coût de production en Chine, le transport, etc.) et qui essaient de faire consommer le maximum aux gens en leur vendant de la m****.
Attention, je ne dis pas que je suis contre le discount bien au contraire. Je parle de qualité là.
Et avec cette introspection, je me rends compte que ce principe vient aussi de mes parents. Ils nous ont toujours élevés en nous disant qu’il valait mieux économiser quelques mois de plus pour opter pour un article qualitatif, plutôt que de toujours vouloir tout et tout de suite et moins cher, mais qui durerait moins sur la durée.
Deux exemples concrets dans notre vie actuelle :
Comme disait Juliet Schor dans son interview pour le documentaire “Minimalism” :
“Nous sommes trop matérialistes dans le sens quotidien du mot, et nous ne sommes pas assez matérialistes dans le vrai sens du terme. Nous devons être de vrais matérialistes, c’est à dire de réellement nous soucier de la matérialité des biens.”
Je dois admettre que mes parents me surprennent encore aujourd’hui quand je vois comment ils m’ont éduqué en ce sens…
Chez nous, autant avec mes parents qu’avec mes grand-parents, il était normal en tant qu’enfant de donner un coup de main, et ce sans contrepartie ni argent de poche (je n’ai jamais reçu d’argent de poche de ma vie).
Dans la liste des corvées, on avait : tondre la pelouse, aider à ramasser les feuilles mortes, aider mon grand-papa avec son jardin, et bien d’autres trucs pas fun mais qui vous forgent.
Quand on grandit au sein du cocon familial, toutes les règles selon lesquelles on vit nous paraissent être la normale, et donc appliquées partout ailleurs dans le monde. Très vite avec la sociabilisation via l’école, je me suis rendu compte que tout le monde ne vivait pas selon cette même “normale”. Certains avaient de l’argent contre chaque tâche, d’autres n’aidaient jamais aux corvées. Du coup, j’ai évidemment tenté de me rebiffer une fois ou deux, mais ça n’a pas marché car mes parents savaient qu’ils m’inculquaient ces principes et valeurs pour que plus tard tout ne soit pas question d’argent mais aussi d’entraide. Et surtout, pour eux, de ne pas élever des fainéants qui ne font rien de la journée et qui veulent que tout leur tombe dans la bouche sans bouger un doigt.
Quand je vois où cette bienveillance et habitude du “travail” m’a amené, je vous assure que je m’applique à transmettre ces valeurs à mes enfants.
Comme je le disais, je n’ai jamais eu d’argent de poche de ma vie. Mes parents m’achetaient ce dont j’avais besoin, et il y avait les cadeaux d’anniversaire/Noël sinon (comme expliqué dans l’article précédent). Les seuls quelques fois où j’étais rémunéré, c’était par mes grand-parents pour des corvées vraiment pénibles et longues (nettoyer un poulailler pendant 2-3h ça vous parle ?)
Du coup, comme j’avais quand même des envies de m’acheter des jouets ou autres jeux vidéos pour notre ordinateur, ça m’a rendu créatif.
Quelques exemples qui me font remonter tellement de souvenirs comme si c’était hier :
Tout ça peut paraître ridicule et insignifiant. Mais ça a cultivé en moi cet esprit d’entrepreneriat et de système D avec les moyens que j’avais à l’époque. Et cet état d’esprit est maintenant ancré en moi plus que jamais. Il me permet d’être plus efficace dans mon job, mais aussi dans mes activités annexes comme ce blog.
Après cette analyse de mes 8 à 13 ans, je comprends mieux ces traits qui me caractérisent, à savoir :
Comme dit dans le précédent post de cette série, chacun aura un avis différent sur ces leçons de vie. Mais si vous appréciez l’une ou l’autre, alors ça vous donne des pistes de quoi faire pour inculquer ça à vos progénitures. Je suis la preuve vivante que ça porte ses fruits sur le long terme !
La suite de la série se concentrera sur mon adolescence, entre jobs d’été et des premières insouciances financières…
Et vous, qu’avez appris de vos 8 à 13 ans ? Et surtout quels facteurs éducatifs ont influencé ces apprentissages ?
]]>Fast forward après quelques années de ménage commun. J’avais enfin obtenu mon premier job avec les salaires qui allaient avec.
À cette époque, je gagnais plus que ma chère et tendre. Nous étions fraîchement mariés, et dépensions sans vraiment compter.
Comme nous partagions toujours nos dépenses à 50/50, Mme MP se retrouvait avec beaucoup moins d’argent “Liberté” (une catégorie de budget inspiré par Jessie de YNAB avec laquelle chacun fait ce qu’il veut) que moi.
On a discuté du sujet pour décider d’une vision commune. Par chance on a toujours vu le mariage comme une alliance où l’équité est très importante pour que la relation dure sur le long terme.
On a donc décidé de gérer notre budget en répartissant chaque dépense au pro-rata de notre salaire pour qu’aucun de nous ne se sente lésé sur ses économies.
Concrètement, avec un salaire de CHF 6'000 pour moi, et CHF 4'000 pour Mme MP (un total de CHF 10'000 donc), je devais payer 60% de toute facture rentrante et Mme MP les 40% restants.
Dans notre couple, c’est plutôt moi le frugal, et Mme MP est l’épicurienne “modérée” (de loin pas une dépensière compulsive, heureusement !)
Avant notre passage à YNAB, Mme MP n’avait jamais eu de budget. Ou plutôt, elle connaissait ses dépenses mensuelles, et faisait régulièrement un tour sur son e-banking pour voir combien il lui restait et si elle pouvait s’acheter telle ou telle chose.
Ce mode de fonctionnement avait deux problèmes principaux :
De ce fait, Mme MP se retrouvait régulièrement en fin de mois à faire des calculs au dos d’une enveloppe pour comprendre pourquoi elle était à découvert. Incrédulité d’abord, avec un “Mais comment c’est possible que je me retrouve encore dans la merde financièrement…”.
Puis trouvaille de la facture imprévue avec un “Ah oui, j’avais oublié de compter la soirée en boîte de nuit d’hier…”, et le rouge du compte devenait soudainement explicable.
S’en suivait le “Fais flic je bosse comme une dingue et je ne peux pas me faire plaisir !” et les prévisions financières pour revenir à flot le mois suivant.
Le problème était que la gestion ne se faisait que de mois en mois, donc ces “surprises” se reproduisaient un ou deux trimestres plus tard.
Étant plus frugal de nature (sûrement de part mon éducation, que je décris dans une série dédiée), j’ai plusieurs fois aidé Mme MP en lui prêtant de l’argent.
Ca partait d’un sentiment bienveillant mais ça ne solutionnait le problème que temporairement. Car au final ça ne faisait que de lui rajouter de la dette.
On arrivait certaines fois à des “Punaise je ne sais pas comment je vais te rembourser, je suis tellement dans le rouge déjà…”
En plus de son estime de soi, cela affectait aussi notre couple.
Malgré ces hauts et ces bas, on a toujours réussi à rester à flots sans grosses dettes ni problèmes financiers (tout cela tournait toujours autour de quelques centaines de CHF).
Niveau comptes bancaires, on est passé à un compte commun lorsqu’on a fait le switch pour le pro rata. On en a aussi profité pour baisser nos frais bancaires en changeant de banque.
Chacun versait sa part sur le compte commun à la réception de son salaire. Ce qui nous permettait de mettre de côté l’argent nécessaire aux frais du ménage en priorité.
En parallèle, nous avions toujours nos comptes persos. Ca nous laissait une certaine liberté (en tout cas l’illusion). Mais ça a aussi amené quelques situations pas facile à gérer du fait qu’on vivait une vie 100% commune sur tous les plans, sauf au niveau financier.
Un exemple : “Ah mince on n’avait pas prévu cette dépense commune…il faut reverser de l’argent sur le compte commun… Ah, tu es dans le rouge ce mois-ci ? Pas de soucis, on est là pour s’entraider. Je te prêtes. Tu me rembourseras plus tard. Ah mais tu as aussi d’autres dépenses persos imprévues. Bah OK c’est bon j’attends encore”.
S’en suivirent quelques prises de tête du style “Mais comment tu gères ton budget ?”
Puis on trouvait des solutions. Et des compromis. L’apprentisage de l’argent dans un couple en somme :)
Un autre exemple : les soirées ciné. Etant plus proche de mon budget (ouais ouais de mes sous si vous voulez, on ne se refait pas !), c’était assez régulier qu’on ait la discussion houleuse de “Allez, on se fait un resto après, ça serait cool ?”
Comme j’avais le cash potentiellement, c’était plus difficile de dire non comparé à avant où je ne l’avais pas.
Ca vous montre la limite du système au pro-rata où, effectivement on conserve sa liberté, mais ça n’amène en rien une vision commune niveau finances dans le couple.
Après avoir franchi ce cap du pro-rata et du compte commun, on est ensuite passé à un vrai budget. Avec le fameux outil YNAB. Ca nous a apporté beaucoup de transparence pour comprendre d’où venaient les fins de mois difficiles, et aussi à mieux planifier pour les dépenses imprévues. Je vous expliquerais tout ça dans le prochain épisode de cette série.
Si vous êtes dans l’une de ces phases actuellement, ou y êtes déjà passé, ça m’intéresserait d’avoir vos retours d’expérience. Et si vous êtes encore plus avancé que le couple MP, n’hésitez pas à partager avec nous vos trucs et astuces !
]]>Je discutais avec David d’un futur projet lié au blog, et nous avons fini par parler de sa prime d’assurance maladie et du fait qu’il n’a jamais vraiment pris le temps de la remettre en question (un peu comme son compte bancaire suisse, mais ça c’est une autre histoire!)
Quand j’ai su combien il payait mensuellement par rapport à nous, une famille de quatre personnes, je n’ai pas pu m’empêcher de lui expliquer qu’il pouvait économiser beaucoup d’argent !
J’ai pensé que ça valait la peine de partager notre conversation car ça pourrait aider les nouveaux lecteurs du blog.
MP : Salut David. Peux-tu nous en dire un peu plus sur toi, comme ton âge, chez quelle assurance maladie tu es, le montant que tu paies, et ta couverture/franchise ?
David : Salut Marc. J’ai 27 ans. Mon assureur actuel est Sympany et je paie environ 420.- pour une franchise de 2500.-. L’assurance maladie de base coûte 376.-, le reste étant destiné à des prestations complémentaires comme les lunettes, le libre choix de l’hôpital, et l’assurance de capital-risque.
MP : Intéressant. Pourquoi as-tu ces prestations complémentaires ? As-tu fait le calcul, et cela vaut-il la peine de payer plus chaque mois au lieu d’économiser la différence et de couvrir tes dépenses toi-même ?
David : Bonne question. Je n’ai pas fait beaucoup de recherches jusqu’ici. Mes parents m’ont pris cette assurance quand j’étais enfant et je l’ai conservée parce que c’était la chose la plus facile à faire. Surtout parce que j’ai gagné assez d’argent pour la conserver, et que j’ai entendu beaucoup de commentaires négatifs de la part d’amis au sujet d’alternatives moins coûteuses.
L’hôpital et l’assurance capital-risque, je les conservés parce qu’ils me semblent bien à avoir au cas où quelque chose tournerait très mal. Bien que je ne sois pas sûr de ce qui se passerait si je les annulais. Surtout avec l’assurance de capital-risque. Je pense que cela doit déjà être couvert par le premier pilier.
La troisième complémentaire concerne la médecine alternative. C’est celle-là qui en vaut la peine surtout. J’ai des lunettes et je bosse 8h par jour assis devant un écran. Bien que j’essaie de faire des exercices de mouvement et de posture pendant la journée, j’ai encore des muscles tendus et ma vue baisse de temps à autre. Cette complémentaire couvre donc une partie des coûts pour de nouvelles lunettes et des massages, ce qui aide beaucoup.
MP : OK alors laisse-nous t’aider un peu. Peux-tu nous indiquer le code postal de ta ville pour qu’on puisse effectuer des recherches sur comparis.ch ? Aussi, as-tu déjà une assurance accident au cas où tu serais travailleur indépendant ?
David : Bien sûr ! Je vis dans une ville proche de Bâle :)
Et oui, j’ai déjà une assurance accident, donc pas besoin de l’ajouter.
MP : OK, commençons par le commencement : l’assurance maladie de base. J’ai fait quelques recherches sur Comparis et j’ai découvert que pour 2019, l’assurance la moins chère reste Assura. Je l’utilise moi-même depuis des années et j’en suis satisfait.
Pour toi qui as 27 ans et qui vis à Bâle, le prix par mois est de CHF 280.20.
J’ai choisi l’option d’Assura avec CHF 2'500 de franchise, et l’option PharMed (médecin de famille) qui implique que tu dois toujours consulter ton médecin de famille en premier, sauf pour la gynécologie (non applicable pour toi je pense :P), l’ophtalmologie ou les urgences.
Ton médecin de famille doit être sur leur liste (ce qui était le cas pour moi) : ici en suisse-allemand ou là pour les gens qui parlent français.
Aussi pour les pharmacies, tu dois te rendre à l’une de celles listées par Assura (en suisse-allemande et en français).
Je te précise que tu dois d’abord tout payer de ta poche, puis envoyer tes justificatifs à Assura pour être remboursé. Ce qui ne devrait pas être un problème pour un Mustachian !
Ce sont des contraintes avec lesquelles je suis OK.
En faisant ce changement, tu économiserais CHF 1'149.6 par an (12 x (CHF 376 - CHF 280.20)).
Et si tu investis cette différence sur les 10 prochaines années, en supposant un rendement boursier de 6%, tu pourrais économiser CHF 16'074.
Pour ce faire, il te suffit d’envoyer deux lettres (une à Sympany et une à Assura) avant fin novembre.
David : Cool. Ça m’a l’air bien. Ca va peut-être te faire rire, mais j’ai déjà les mêmes contraintes que toi. Je ne suis pas sûr au sujet de la pharmacie, mais c’est la même chose avec le médecin de famille et le fait de payer de ma propre poche. Excepté pour des choses plus importantes comme les opérations. Mais je n’en suis pas sûr à 100 %.
Je dois dire que ton raisonnement tient la route et que ça me fait sérieusement réfléchir.
Mon principal problème est qu’Assura a une mauvaise réputation d’après ce que j’ai entendu. De plus, le fait de devoir tout payer d’avance par soi-même (ce que je ne suis pas sûr que je doive faire pour les grosses interventions chirurgicales) est un peu inquiétant si jamais je me retrouve à nouveau dans cette situation. Cela peut être facilement 5-10k ou plus. Si je me souviens bien de la dernière fois, c’était Sympany qui avait payé et il ne me restait plus qu’à payer la franchise de 2.5k. Mais encore une fois, je ne suis pas sûr à 100%. Même si j’avais une réserve d’argent suffisante si cela devait être le cas, combien de temps leur faudra-t-il pour me rembourser et que faire s’ils décident de ne pas le faire ?
MP : En fait, je me suis plongé dans ce sujet “tiers garant” et “tiers payant” après avoir reçu ta question.
La Fédération Romande des Consommateurs (FRC) a un article détaillé expliquant qu’avec Assura, tu dois payer à l’avance (i.e. tiers payant) les pharmacies et certains praticiens de médecine alternative. Mais pour tout ce qui est docteur et hôpital, c’est l’assurance qui paie directement (i.e. tiers payant).
Et la FRC indique que pour toutes les assurances, c’est toujours eux qui paie pour ce qui est des médecins et hôpitaux.
Pour moi, c’est un signal clair pour changer, si tu arrives à mettre de côté les CHF 2'500 pour la franchise :)
Concernant les remboursements en tant que tel, je ne me suis jamais soucié du temps que cela prend parce que c’était seulement pour les médicaments et les factures d’ostéopathie — des montants que tout Mustachian qui se respecte peut couvrir avec ses propres réserves selon moi. Tant pour Assura (assurance maladie de base) que pour le Groupe Mutuel (médecine alternative), je dirais que le remboursement a eu lieu environ 1 à 2 mois plus tard après la consultation.
En ce qui concerne Assura, j’ai entendu les mêmes feedbacks négatifs avant, mais j’ai quand même décidé d’essayer. Je ne ferais pas machine arrière. Leur plateforme web est excellente et très claire. Niveau remboursement, tu dois quand même les envoyer par la poste, puis ils te remboursent. Je ne vois aucune raison rationnelle de ne pas les choisir. Mais c’est basé sur mon expérience et mon point de vue, comme toujours.
David : Ok, merci pour les infos concernant le “tiers garant” / “tiers payant”. Je n’étais pas au courant. Intéressant.
Et tu as raison, je ne suis pas dépendant des remboursements. Donc ça ne devrait pas être un problème. Surtout avec les nouvelles informations obtenues sur les différents tiers, je me sens beaucoup plus en confiance pour changer.
MP : Poursuivons avec des lunettes. J’ai moi-même cessé de payer une assurance pour ça.
J’ai gardé mes dernières lunettes pendant 5-6 ans, et j’ai économisé le montant d’assurance (environ CHF 144/an) pour me constituer moi-même un petit fond. Même l’opticien a été choqué que mes lunettes soient en si bon état, à l’exception de la partie usagée qui me faisait mal près des oreilles.
“C’est comme ça que ça se passe avec les Mustachians, chère madame !”, ai-je dis à l’opticienne.
Au cas où tu aurais besoin d’un renouvellement annuel en raison d’un changement de vue (ne me dis pas que tu changes chaque année uniquement pour une nouvelle monture !), l’alternative la moins chère que j’ai pu trouver jusqu’ici semble être KPT/CPT à CHF 10.90 par mois.
A noter que pour KPT/CPT, le montant maximum remboursable est de CHF 200/an, donc en fin de compte ils te soutiennet annuellement qu’avec CHF 69.30 (CHF 200 - CHF 10.90 x 12). Et c’est la même chose pour toutes les autres assurances, c’est-à-dire qu’elles ont toutes un montant maximal qu’elles remboursent par année (qui est encore plus bas pour certaines).
David : Je n’en ai pas vraiment besoin je suppose du coup. Bien que l’assurance complémentaire soit déjà incluse dans l’assurance des médecines alternatives. J’ai changé de lunettes (pas de monture) assez fréquemment ces dernières années, une fois par an peut-être à cause de certains problèmes. Mais je n’ai pas eu de problèmes ces derniers temps qui valent vraiment la peine d’être pris en considération.
MP : Ensuite, le libre choix de l’hôpital. Si ce qui compte pour toi, c’est le choix de l’hôpital (mais que tu ne te soucies pas du sujet des chambres privées et du choix du médecin), alors le Groupe Mutuel t’offre la meilleure option à CHF 2.10 par mois. Je me trompe peut-être, mais vu la qualité des hôpitaux suisses, je me ficherais qu’un hôpital me soit assigné (N.B. je n’ai jamais eu à subir une opération comme toi David, alors ne me croyez pas sur parole chers lecteurs. Et si ça vous est arrivé, faites-nous part votre expérience).
David : Pour le libre choix de l’hôpital, j’ai été opéré deux fois jusqu’à présent et je pense que l’hôpital est attribué en fonction du médecin qui opère. Je devrais vérifier le bénéfice réel de cette assurance dans ce cas-ci, s’il y en a un.
MP : Laisse-nous savoir si tu obtiens plus d’informations concernant la réalité de ce libre choix pour les hôpitaux.
Tu as également parlé de médecine alternative comme l’ostéopathie et la kinésiologie.
L’alternative la moins chère pour 2019 est difficile à trouver car, par exemple, avec Visana (meilleur résultat sur Comparis.ch), ça indique CHF 4.80 par mois. Mais une fois que tu vas sur leur site web, tu te rends compte que ces prestations doivent être prescrites, sinon cela coûte plus cher.
En outre, il semble que tu ne peux pas prendre cette option seule car elle doit faire partie d’un “package”.
Afin de te donner quand même une solution concrète, prenons mon exemple. J’ai aussi parfois mal au dos et je vais quatre fois par an dans un cabinet d’ostéopathie. Cela me coûte CHF 100.- par consultation et je suis remboursé à 70%. Pour cette assurance chez Groupe Mutuel, je paie CHF 9.90/m. L’avantage est évident si l’on prend l’exemple de 4 fois chez un ostéopathe : sans assurance c’est CHF 400/an, et avec assurance c’est CHF 238.80 (9.90.- x 12 + 4 x 30.-).
Et dans ces CHF 9.90 sont inclus le libre choix de l’hôpital (je l’avais complètement oublié ^^).
David : Intéressant. De mon côté, je paie actuellement CHF 16.30 pour la médecine alternative. Les lunettes sont également incluses dans celle-ci. Je vais chez un ostéopathe une fois chaque mois ou deux mois, ce qui me coûte 120.- par séance et ils me remboursent 50 %. Depuis quand as-tu l’assurance du Groupe Mutuel ? J’ai celle de la médecine alternative seulement depuis quelques années et j’ai eu quelques problèmes à l’obtenir. Ce qui m’inquiète, c’est qu’un autre assureur ne m’acceptera pas à cause de ma chirurgie récente.
Une histoire intéressante : j’ai téléphoné à un médecin au sujet d’une assurance complémentaire pour la médecine alternative et il m’a dit qu’avec mon âge, c’était presque impossible d’y souscrire. Mes parents auraient dû m’inscrire quand je suis né pour ça. Sinon, les chances d’être accepter sont très faibles.
MP : Tu as peut-être raison à propos de la médecine alternative. Je croyais que c’était surtout intéressant d’inscrire les enfants à une assurance dentaire, pas pour la médecine alternative.
Je sais aussi qu’un tel contrat t’engage généralement sur 2 à 5 ans… Ce que je te conseille, c’est de simplement vérifier la date de fin de ton contrat, puis quelques mois à l’avance, d’appeler la nouvelle assurance (par exemple le Groupe Mutuel) et de leur demander si ils sont OK de t’accepter. De cette façon, tu obtiendras une vraie réponse et non des suppositions de ton médecin ou de moi !
Je pense que cela vaut la peine d’essayer parce que tu n’obtiens qu’un remboursement de 50 % sur tes factures, pour presque le double de la prime que je paie…
Finalement, tu as parlé d’une assurance capital-risque. Peux-tu m’en dire plus à ce sujet ?
David : Et voilà : assurance décès et invalidité Sympany. J’ai celle avec le capital-décès de 10'000.-, et 200'000.- pour l’invalidité. Mais je paie “seulement” CHF 14.50 pour ça.
MP : Intéressant… de mon côté, j’ai décidé de ne pas payer d’assurance vie, car :
En ce qui concerne l’invalidité :
Encore une fois, il s’agit de choix personnels, et je suis conscient et reconnaissant que nous sommes tous les deux avec Mme MP des personnes valides.
OK donc, avec lunettes + libre choix de l’hôpital + médecine alternative, tu pourrais ne payer qu’environ CHF 22.9/mois. Cela représente à nouveau une épargne de CHF 44 par mois, soit CHF 528/an. Il en résulterait CHF 7'383 sur 10 ans si tu investis l’argent et qu’il rapporte un rendement décent de 6%.
Es-tu prêt à étudier plus en détails la possibilité d’un changement avec un tel calcul ?
David : Oui, ça semble bien et je vais aller de l’avant. Merci beaucoup pour tous tes efforts. J’ai beaucoup appris et tu m’as clairement inspiré à changer d’assurance et d’économiser de l’argent.
Pour résumer la situation de David, il paie maintenant CHF 420/mois. Avec un peu d’efforts en envoyant deux lettres avant la fin novembre (une pour annuler Sympany, une pour s’abonner à Assura et au Groupe Mutuel par exemple), il pourrait ne payer que CHF 303.10 par mois (s’il arrive à changer d’assurance médecine alternative avec son opération du dos qu’il a eu récemment).
Ca fait CHF 116.90 d’économies mensuelles supplémentaires, soit CHF 1402.80/an. S’il ose l’investir pendant les 10 prochaines années, il en résultera un pactole confortable de CHF 19'608 !
Encore une fois, j’insiste sur le fait qu’il s’agit là de choix très personnels qui dépendent de votre état de santé. Assurez-vous de vraiment creuser tous les points des contrats avant de suivre l’une de ou l’autre de nos expériences avec David.
Néanmoins, j’espère que ça vous guidera niveau conseils sur ce qu’il faut faire pour vous, et aussi pour vos futurs enfants en ce qui concerne les choix d’assurance maladie en Suisse.
Et toi, cher lecteur ? Combien paies-tu mensuellement pour toi et ta famille ? Qu’as-tu comme assurance de base et comme complémentaires ? Prévois-tu de changer et d’économiser de l’argent en 2019 ?
]]>En regardant l’historique de mes articles, je me suis rendu compte que je n’avais pas souvent détaillé la répartition de notre fortune. Du coup, je vous propose de corriger ça et de faire un comparatif 2013-2018 pour voir comment tout ça a évolué, et surtout, pour vous montrer que c’est possible de se construire un petit pactole, en 5 ans uniquement.
Au début de notre aventure, rien n’était optimisé au niveau de notre argent.
J’ai fais un peu d’archéologie et voici ce avec quoi on a commencé :
Total de la fortune de la famille MP en 2013 = CHF 53'792.40
Parmi ces chiffres, ma plus grosse erreur de l’époque était ce pilier 3a lié à une assurance vie car c’est ce qui se fait de pire en terme de rendement. Uno car ces solutions sont rarement investies dans des fonds d’investissements intéressants, où si c’est le cas, avec des frais exhorbitants pour nous Mustachians. Et deuxio, car la part “assurance vie” coûte chère et surtout ne sert à rien pour un Mustachian capable de se créer son propre coussin de sécurité.
Comme certains lecteurs me l’ont fait remarqué, toute personne qui débute dans la vie professionnelle à tendance à se faire avoir par ces assureurs et leurs 3ème piliers liés à une assurance vie, donc j’espère que cet article servira à vous éviter ce piège…
Et voilà avec quoi nous sommes arrivés après cinq ans de vie frugale, d’économies, et d’investissements réfléchis :
Total fortune famille MP en 2018 = CHF 358'952.23
A quelques milliers de francs près, on a donc réussi à accumuler CHF 300'000 en 5 ans. Tout ça grâce à un mode de vie frugal et plus en accord avec ce qui est important pour notre famille.
Le truc cool avec tout ça c’est que vous pouvez y parvenir aussi. Vous n’avez qu’à copier ce que nous avons fait jusqu’à présent, et à l’appliquer à votre situation. Et ce, dès d’aujourd’hui.
La chose la moins optimisée dans tout cela est mon 3ème pilier, qui est partiellement investi en bourse, mais pas du tout optimal en terme de choix d’investissements et de frais. C’est le compromis auquel nous sommes arrivés avec notre institution hypothécaire. Je pense arrêter d’y investir et passer à VIAC dans les 7-8 prochaines années, en ré-investissant une partie du cash pour amortir notre appartement et les rassurer suffisamment pour ne plus avoir besoin de pilier chez eux (à confirmer/calculer mathématiquement d’ici là si c’est une bonne idée).
Pour le reste, inclus Coinbase qui était plutôt un test pour le fun, je suis satisfait de nos choix jusqu’à maintenant qui sont optimaux pour notre situation.
Dernière news pour la route : on a enfin franchi le cap des CHF 100'000 investi via Interactive Brokers ! Bye bye les CHF 10 de frais mensuels :)
Et vous, combien de cash avez-vous accumulé au total depuis que vous suivez le blog ? Quelles ont été vos plus grosses erreurs ? Qu’en avez-vous appris ?
]]>À cette époque, mes parents étaient entrepreneurs. C’était donc normal pour moi de voir le travail comme quelque chose où on y passe tout son temps, du lundi au samedi, de 7h à 19h.
Un de mes souvenirs les plus forts est le bonheur que je ressentais lorsque ma mère m’autorisait à me lever à 6h les samedis matins, quand mon père avait besoin “d’aide” pour préparer un événement commercial pour la journée. J’étais tout simplement heureux.
Je ne voyais pas ça comme du travail mais plutôt comme passer du temps en famille, tout en voyant des clients défiler toute la journée.
Le midi de ces journées inoubliables, on allait manger dans une pizzeria tenue par des Siciliens. C’était le genre d’ancien établissement où vous sentez la chaleur du four vous envahir en rentrant, et l’odeur exquise de la cuisson de la pâte chaude vous provoquer soudainement un appétit gargantuesque. On allait toujours dans la même.
Je me rappelle même que ma mère me faisait souvent croire qu’en fait non, on allait rentrer manger à la maison, mais à force je ne la croyais plus car elle me faisait le coup à chaque fois…
Nous n’étions pas à plaindre sur le plan financier, mais les restos restaient des moments exceptionnels dans notre vie quotidienne. Et ces samedis-là, c’était la tradition.
De même, ca me rappelle que mes parents ne mangeaient jamais dehors ni n’allaient boire un café au troquet du coin. Jamais. Ils prenaient toujours leurs repas chez eux vu qu’ils habitaient proche de leur travail. C’était inconcevable pour eux de faire 1h de route (ou plus) chaque jour pour se rendre au travail. Et encore moins de dépenser leurs argents en frivolité quotidienne.
Concernant les sorties les soirs ou les week-ends, c’était aussi très exceptionnels. Ce qui l’était moins par contre, c’était de recevoir du monde chez nous ou nous faire inviter par des amis ou famille. J’ai grandi là-dedans et n’en ai que des bons souvenirs. Et en y réfléchissant un peu plus profondément, je fais le lien avec le fait que les humains tirent une grande partie de leur bonheur en passant du temps ensemble et partageant des bons moments. Pas étonnant que mon sentiment concernant cette période soit très positif.
Je n’ai jamais eu d’argent de poche à la maison. Ni sous forme d’allocation hebdomadaire, ni sous forme de récompense pour les tâches ménagères. Mes parents considéraient que c’était normal d’aider et de participer à la vie de la maison.
Et pour le reste, ils nous payaient ce dont on avait besoin comme les baskets, vêtements, affaires d’école, etc.
Je me rappelle encore ces négotiations enfant-parent pour un survêtement Adidas (photo) ou ce bas de jogging Dragon Ball Z que mon meilleur ami avait. Mes parents n’étaient pas dupes et savaient que c’était juste un effet de mode (je ne regardais jamais Dragon Ball Z mais mes copains oui donc…).
Pour ce qui était des jouets, on en recevait parfois de manière imprévu (je dirais 1-2 fois par année), mais nos parents liaient souvent ça à quelque chose sortant de l’ordinaire, comme un très (très) bon résultat scolaire ou autre accomplissement.
Sinon, c’était via les anniversaires et Noël. Et là, ben on devait prioriser nos listes car le Père-Noël n’était pas Crésus (et c’est toujours le cas en 2018 c’est drôle !)
Je recevais environ 1-2 gros cadeaux par mes parents, parrain, et marraine. L’avantage de cette manière de faire c’est que je me rappelle encore aujourd’hui de la plupart des cadeaux, dont un en particulier : une énorme station essence en Lego que j’avais admirée pendant des semaines avant Noël dans les différents catalogues de jouets. A cette époque, on ouvrait nos cadeaux le soir du 24, et je me rappelle ne pas avoir du tout sommeil et vouloir construire ma station sans me couche de la nuit. Malheureusement, j’avais du attendre le lendemain matin (debout à 6h !). Mais quel souvenir…
L’année passée, j’ai eu un flashback quand on était chez Toys’R’Us à Ecublens car Lego produit toujours cette même série de jouet autour de la station essence sous la marque verte et rouge “Octan”. Soit dit en passant, ça serait bien qu’il évolue avec des stations de recharge Tesla :) Il faut commencer l’éducation au plus bas âge !
Il arrivait aussi que je reçoive de l’argent en cadeau à ces événements. Argent que j’économisais directement. Mes souvenirs sont vagues sur ce point-là mais je crois que c’était dû à un mix de ma personnalité économe et de mes parents qui me conseillaient de ne pas acheter telle ou telle chose sur un coup de tête car inutile, ou en tout cas de bien y réfléchir pendant une semaine ou deux.
Grâce à cette introspection de mes 0 à 7 ans, je comprends maintenant mieux d’où me viennent les traits suivants :
Chacun aura un avis différent (positif ou négatif) sur les différents points ci-dessus, et c’est pour ça que je ne les groupe pas en “À faire” et “À ne pas faire”. Je vous laisse juger par vous-même.
En tout cas, si vous trouvez que telle ou telle leçon de vie est positive, alors ça vous donne des pistes sur comment éduquer vos enfants (ou sur ce que tu peux demander à tes parents comme éducation — si tu es aussi jeune, laisse-moi un commentaire car ça m’intéresse de savoir comment tu es arrivé sur ce blog à ton âge !)
A premier abord, je pensais faire un seul article et non pas une série sur ce sujet, mais il semblerait que mon cerveau ai stocké plus de choses que je ne l’en croyais capable.
Du coup, la prochaine fois, on passera en revue la période de mes 8-13 ans avec ce que j’en ai retiré.
D’ici là, n’hésitez pas à partager ce que vous avez appris de vos 0 à 7 ans, et surtout quels facteurs ont influencé ces apprentissages (pour qu’on sache comment les reproduire en tant que parents).
Note: je suis en train d’entreprendre le projet conséquent d’écrire un livre qui décrit la recette A-Z de comment pouvoir arrêter de bosser à 40 ans en Suisse. Avant de faire le grand saut, j’ai encore des interviews à faire pour valider l’idée. Je recherche donc toujours 3-4 personnes qui viennent de débuter leur aventure vers l’indépendance financière, et qui ont entre 20-25 ans. Si ça vous correspondez au profil et que ça vous intéresse, envoyez-moi un email avec comme titre “Book interview”.
]]>Une des grandes questions lié à l’accès à la propriété était de savoir combien on paierait de loyer une fois qu’on aurait acheté.
Avant de signer, on avait entendu plein de réponses allant de “Vous verrez vous allez payer beaucoup moins cher qu’en location !” jusqu’à l’opposé “Faites gaffe car oui, vous paierez moins mais y’a l’impôt foncier et d’autres taxes en plus comme la valeur locative sur les impôts…du coup c’est pas si avantageux que ça…”
On était du coup assez perdus et, même si les banques nous annonçait chacune une estimation prévisionnelle, on avait qu’une hâte (enfin, moi, le geek du budget de la famille) : c’était de passer quelques années dans notre nouvel appart et de faire nos calculs nous-mêmes, basés uniquement sur du concret.
Les intérêts de l’hypothèque
La première chose à inclure dans notre équation concerne l’hypothèque (à moins que vous ayez acheté cash, évidemment…). Dans notre cas, c’est une hypothèque à taux fixe sur 10 ans, avec amortissement indirect via mon troisième pilier qui est en gage.
Jusqu’en 2026, nous devons donc payer CHF 9'328.80 d’intérêts (on est à 1.69%) par année, ce qui revient à CHF 777.40 par mois.
Les charges de co-propriété
Comme nous avons un appart en PPE, nous avons des charges de co-propriété comprenant des choses comme le fonds de rénovation (pour des futurs travaux de l’immeuble), l’électricité des communs (corridors, caves), les frais de notre administrateur de PPE (nous passons par une régie immobilière pour avoir quelqu’un de neutre à ce poste), ou encore la taxe d’épuration de l’immeuble.
Nous payons mensuellement CHF 330.65 de charges.
Taxe d’épuration des eaux usées
En tant que propriétaire, c’est nous qui devons payer la taxe d’épuration des eaux usées à la commune (vs. avant où c’était inclus dans le loyer).
Cette taxe se monte à CHF 51.70 par mois. Elle dépend grandement de votre lieu d’habitation mais je pense que c’est facile d’obtenir le montant en appelant l’administration de votre futur lieu d’habitation.
Impôt foncier
Du fait que nous utilisons un morceau de terrain de notre commune, nous devons nous acquitter d’un impôt foncier (aussi appelé impôt immobilier, impôt immobilier complémentaire, taxe immobilière, ou contribution immobilière selon les cantons).
De nouveau, il convient de vous renseigner avec votre lieu d’habitation pour en connaître le montant. Ce dernier peut ne pas exister du tout. Aussi, c’est un impôt entièrement différent de la valeur locative (que nous voyons au point suivant).
Nous payons ce montant annuellement directement sur facture à la commune, qui nous revient à CHF 38.70/mois.
Note à propos de la valeur locative
Lorsque vous devenez propriétaire, vous ne déduisez plus de loyer dans la catégorie “Déduction pour le logement” lorsque vous faites vos impôts. Par contre, vous avez une valeur locative (représentant ce que vous paieriez pour vivre dans le logement que vous acheté) qui s’ajoute à vos revenus, avec la contrepartie positive que vous pouvez déduire vos frais d’administration, taxes, et intérêts hypothécaires.
En effet, le système suisse “pose le postulat de l’égalité devant la loi de tous les êtres humains. Ce principe-clé du système juridique suisse déploie aussi ses effets en matière de droit fiscal, par l’exigence de l’égalité de traitement de tous les contribuables. Dans le contexte qui nous occupe, il s’agit du traitement équitable des propriétaires fonciers par rapport aux locataires […].”, comme l’explique bien l’Administration Fédérale des Contributions suisse dans ce document très détaillé sur la valeur locative.
Cela étant dit, en tant que locataire, on ne prend jamais en compte l’impact de son loyer lorsqu’on annonce son montant à quelqu’un. Du coup, cela ne fait pas de sens de prendre en compte l’impact de la valeur locative et des autres potentielles déductions en tant que propriétaire.
Mais comme je suis curieux, j’ai quand même fait une simulation : j’ai repris notre déclaration d’impôts 2017 et nous ai transformé en locataires avec le montant de notre ancien loyer. Au final, on gagne CHF 25.85 sur la totalité de ce qu’on paie en impôts en étant propriétaire.
Nota bene
Dans notre équation, je ne prends pas en compte les éléments qui se paient séparément du loyer comme l’electricité, l’eau, le chauffage, ou l’ECA car cela dépend de la consommation de chacun.
Avant d’être propriétaire, notre loyer s’élevait à CHF 1'833 (charges incluses) pour un 110m2 (4.5 pièces) dans le Nord Vaudois.
Maintenant que nous avons acheté, nous payons un loyer de CHF 1'198.45 en tant que propriétaire en Suisse d’un bien de 130m2 (5.5 pièces) situé entre Lausanne et Yverdon-les-Bains.
CHF 777.40/mois (intérêts de l’hypothèque)
- CHF 330.65/mois (charges de co-propriété)
- CHF 51.70/mois (taxe d’épuration des eaux usées)
- CHF 38.70/mois (impôt foncier)
= CHF 1'198.45/mois = notre loyer mensuel en tant que propriétaire en Suisse
Cette simple comparaison de loyer montre qu’il est clairement avantageux d’être propriétaire. Mais il ne faut pas oublier que le loyer ne réprésente que ce qu’on paie chaque mois. Car il y a eu tout ce qu’on a payé en amont lors de l’achat de notre bien, comme le notaire ou les taxes à payer une seule fois.
C’est ce que je compte couvrir dans un prochain article pour voir combien nous a réellement coûter l’appartement depuis que nous y habitons.
J’espère qu’après ce blogpost, j’aurais enfin tous les éléments en main pour dépeindre le fameux article “Acheter ou louer en Suisse en tant que Mustachian, quelle est LA réponse ?” que j’aurais rêver avoir à disposition il y a trois ans en arrière.
Quel est votre loyer en tant que locataire ou propriétaire actuellement ? Pour combien de surface, et dans quelle région ?
]]>Je me rappelle qu’on jouait à chaque fois à savoir qui allait inviter l’autre au resto — bien que c’était souvent Mme MP qui payait à l’époque car elle avait déjà un job alors que je finissais mes études.
C’était moins efficace niveau vision financière commune, mais ça avait quand même son charme.
Cette période a duré plusieurs années, mais ne le prenez pas pour un standard ni une règle à suivre car ça dépend d’à quel moment dans votre vie vous vous trouvez. Néanmoins, c’est une bonne chose de prendre le temps de se connaître afin de choisir la bonne personne pour continuer avec les prochaines étapes de cette série. Et ainsi éviter de tout mettre en place puis de tout devoir défaire/refaire avec quelqu’un d’autre si vous venez à vous séparer.
Vint le temps de la mise en ménage. On avait défini qui payait quoi chaque mois, avec toujours des comptes complétement séparés. Pour qu’il n’y ait pas de rancœurs ni de futurs reproches, on avait pris le soin de partager toutes nos dépenses 50/50.
Ca marchait plutôt bien. On n’a jamais eu de soucis pour faire un paiement à temps, ou payer quelconque facture. De ce côté-là, Mme MP et moi étions alignés dès le départ : on a horreur de la dette ou d’avoir des factures en suspens.
Là où ça a un peu coincé par moment, c’était au niveau de la gestion de l’argent restant. A intervalles réguliers (chaque 3-6 mois je dirais), Mme MP se retrouvait en fin de mois avec un peu de découvert. Rien de dramatique. La raison principale et récurrente était à cause du manque de visibilité budgétaire — i.e. et non pas dû à des dépenses inconsidérées ou démesurées. Mais c’était des prises de tête et moments de stress dont on se serait bien passés.
De mon côté, je n’ai jamais eu de découvert “surprise”, pour la simple et bonne raison que je n’avais pas d’argent qui tombait chaque mois car j’étais toujours en études à ce moment de notre vie. Et le peu que je gagnais, j’avais une forte tendance à l’économiser.
Pour vous donner une idée, voilà comment on se répartissait les dépenses concrètement :
En gros, on avait fait pour que les dépenses “indispensables” soient partagées à part égale, et pour le reste c’était chacun pour soi.
L’avantage de ce système est que c’était clairement défini et calculé d’avance. Pas de rancoeur ni d’excuse possible. Même pas besoin de budget commun (j’entends par là fichier Excel ou similaire), car chacun recevait ses frais à son nom par courrier.
Côté désavantage, on n’avait aucune vision financière commune puisque chacun faisait ce qu’il voulait du reste de son argent (ce qui peut être vu comme un plus pour les couples voulant à tout prix garder leur “liberté individuelle”).
Un autre travers de ce système, c’est qu’implicitement il vous fait comptabiliser qui paie quoi des autres dépenses communes non-indispensables et non-budgétées. Une soirée McDo-ciné par exemple pouvait amener la discussion de “C’est qui qui a payé la dernière fois déjà ?”, suivie de “Ah oui c’était toi, mais entre temps j’ai payé l’entrée du parc aquatique…”
Bien qu’à la base ce genre de discussion partait d’un bon sentiment d’équité, le tout pouvait vite tourner au vinaigre à cause d’un manque de visibilité budgétaire, de nouveau. Si seulement on avait eu YNAB dans notre vie, ça aurait permis de clore maintes discussion en moins de deux.
Reste que, je dois bien l’admettre, nous n’avons eu que très peu de disputes liées au ciné/sorties parce que je n’avais quasiment pas de cash durant cette période, et que ma chère et tendre a un coeur grand comme ça (l’émotionnel passe avant le rationnel chez elle, comparé à moi…), ce qui fait qu’elle prenait plaisir à m’inviter beaucoup plus souvent que je (ne pouvais) le faisais.
Petite parenthèse pour nos jeunes lecteurs : en repensant à cette époque où on vivait avec très peu, je regrette de ne pas être tombé sur le bouquin de Jacob ou sur mon propre blog, car j’aurais gagné 7-8 années d’économies, durant lesquelles on a pas mal dépensé et augmenté notre niveau de vie au fur et à mesure des salaires. Tourné plus positivement : si vous qui lisez ces lignes êtes dans la vingtaine, ne faites pas la même erreur et rejoignez le mouvement FIch (Financial Independence in CH) au plus vite 1 !
Si on devait résumer cette première étape financière de notre vie commune, on pourrait dire : ménage commun, dépenses partagées à égalité, budgets séparés, comptes séparés, et quelques prises de tête en raison de manque de visibilité budgétaire.
Fast forward quelques années plus tard, lorsque j’ai obtenu mon premier job à la sortie de mes études. Pendant les deux-trois années qui ont suivies, nous avons graduellement fait évoluer la manière dont nous répartissions les dépenses communes, entre pro rata et compte commun. C’est ce que je vais vous expliquer dans le prochain épisode de cette série.
Si vous êtes dans l’une de ces phases actuellement, ou y êtes déjà passé, ça m’intéresserait d’avoir vos retours d’expérience. Et si vous êtes encore plus avancé que le couple MP, n’hésitez pas à partager avec nous vos trucs et astuces !
le plus facile selon moi lorsque je veux me plonger à fond dans un nouveau sujet de cette importance, c’est de commencer par le premier article du blog, et de lire jusqu’aujourd’hui en utilisant les liens de navigation en bas de chaque article afin de ne rater aucune optimisation financière ou idée d’investissement. ↩︎
“Mais quels ETFs choisis-tu en 2018, MP ?”, vous entends-je déjà demander.
Ma réponse habituelle était jusqu’alors de vous rediriger vers la page de mon portefeuille d’ETFs.
“Mais quels ETFs choisis-tu en 2018, MP ?”
Sauf que, comme les plus assidus me l’ont fait remarquer, cette page listant les ETFs dans lesquels j’investis commence à dater. Ma dernière mise à jour étant de…2016. Il était donc temps de remédier à ça.
Petit rappel pour les nouveaux lecteurs : j’ai une certaine obsession à me simplifier la tâche quand il s’agit de nos investissements. C’est à dire que le moins de temps je passe sur mon e-banking et ma plateforme de courtage en ligne, le mieux je me porte.
La meilleure manière que j’ai trouvé à ce jour pour satisfaire ce besoin d’efficience, c’est de nous construire un portefeuille de type “Bogleheads”, composé de seulement 3 ETFs.
Si vous voulez en savoir plus, allez lire cet article qui est toujours valide à ce jour.
Pour la faire courte, voilà mon allocation aujourd’hui :
Concernant les ETFs eux-mêmes, voici où j’en suis avec mes choix :
ETF en actions internationales
J’ai investi jusqu’à 60kCHF dans le célèbre ETF VT de Vanguard.
Pourquoi 60kCHF ? Tout simplement car je n’ai toujours pas réussi à avoir une réponse 100% officielle concernant le droit successoral aux USA qui potentiellement vous taxe 40% à votre mort sur les biens supérieurs à 60kCHF investis chez eux. Il existe un traité USA-Suisse mais qui, après plusieurs (re)lectures restent toujours incompréhensible (si toi, cher lecteur, tu es avocat, n’hésite pas à nous éclairer !). Même l’administration cantonale des impôts n’a pas réussi à me répondre (ou peut-être qu’ils ne comprenaient pas la question…)
Depuis que j’ai passé ce cap, j’investi maintenant dans l’ETF Vanguard FTSE All-World UCITS ETF (aka VWRL, comme j’achète la version en CHF sur le marché SIX).
MISE À JOUR 17.05.2020
C’est maintenant clarifié. Le traité US-Suisse à propos de l’imposition sur les successions couvre notre cas. Toutes les infos dans cet article dédié.
ETF en actions suisses
Jusqu’à ce jour, l’allocation de mon portefeuille était toujours trop faible en actions internationales, comparé aux actions suisses que je possède de par nos 3ème piliers, mon ETF international VT (qui contient une part de Swissness), et dans ma société.
Du coup, on n’a jamais acheté cet ETF UBS ETF (CH) SMIM (CHF) A-dis. Mais à ce jour, ça reste mon ETF suisse de choix quand je le compare à la compétition avec cette recherche sur JustETF.com (lisez mon article sur la construction d’un portefeuille Bogleheads pour savoir comment j’arrive à ces filtres), ainsi que cette comparaison de performance sur les dernières années. Quand je vois son historique de rendement, je me réjouis de l’acheter d’ici la fin de l’année/début de l’année prochaine.
ETF en obligations suisses
Ma recommandation qui change le plus (comparé à 2016) est celle des obligations.
Pour rappel, le but des obligations dans un portefeuille Bogleheads à 3 fonds est avant tout de réduire la volatilité de ce dernier, c’est à dire d’apporter de la sécurité à vos investissements en cas de grands chamboulements au niveau des actions. Ce n’est donc pas le rendement qui nous intéresse ici (bien qu’on ne le refuse jamais non plus :)).
Du coup, j’avais axé ma recherche de l’époque sur JustETF.com avec un focus sur le CHF pour, de nouveau, ne pas ajouter de volatilité en prenant un ETF obligations dans une autre monnaie (car qui dit autre monnaie, dit volatilité accrue en raison au taux de change).
Je vous avais donc dit avoir choisi le candidat iShares Swiss Domestic Government Bond 3-7 (CH) pour mon portefeuille.
Deux considérations ont évolué au niveau de ma réflexion depuis cette annonce :
Ma recommandation est donc maintenant la suivante : si comme moi, votre allocation en obligations (incluant vos 2ème et 3ème piliers, et excluant ce qui est investi en actions avec des plateformes comme VIAC.ch, ainsi que votre coussin de sécurité) est déjà trop importante par rapport à votre allocation idéale, alors ne perdez pas votre temps à chercher un ETF en obligations CHF, car vous n’allez pas l’acheter au final.
En revanche, si aujourd’hui j’avais besoin d’une part en obligations, ce que je ferais c’est que je garderais sagement mon cash en banque jusqu’à ce que les taux d’intérêts des obligations repartent dans le positif. Et seulement une fois ce cap passé, je me déciderais pour mon ETF en obligations.
Mon portefeuille Bogleheads pour 2018 ressemble donc à :
Je tiens en tout cas à remercier spécialement notre lecteur Max de m’avoir rappelé que je n’avais pas mis à jour ma page de portefeuille d’ETFs depuis longtemps. C’est maintenant chose faite :)
Je repars donc en mode auto-pilote jusqu’au prochain gros changement, que je ne manquerai pas de vous partager.
Et vous, quel est votre portefeuille d’ETFs en 2018 ? Et niveau allocation ?
]]>Sauf que Mme MP n’avait pas le même rêve, ni la même vision de comment l’atteindre.
A cette époque, j’aurais adoré avoir une sorte de guide que je pourrais suivre pour embarquer ma chère et tendre sur un budget commun, et encore mieux sur mon rêve d’indépendance financière.
D’où cette série d’article dans laquelle je vais vous raconter notre expérience jusqu’aujourd’hui. Ca ne sera certainement pas représentatif de tous les couples, ni de toutes les personnalités. Mais j’espère que ça pourra vous inspirer à voir que vous n’êtes pas seul(e) dans cette situation, et qu’il est possible d’arriver à embarquer votre partenaire sur un budget commun, et sur le rêve d’indépendance financière.
Je suis remonté jusqu’à l’époque où nous nous sommes rencontrés avec Mme MP, pour voir tout le cheminement que nous avons parcouru. Premiers rendez-vous et premiers cadeaux, mais vie financière complètement séparée. Puis mise en ménage, avec les premières discussions, discordes, et compromis concernant l’argent.
Nous avons franchi un cap lorsque j’ai commencé à travailler. Ce fut l’heure de la répartition des dépenses communes définie au pro rata de nos rentrées d’argent, et la création d’un compte commun. Ce qui a engendré d’autres discussions, discordes, et compromis :)
Grosse révélation il y a cinq ans lorsque je découvre le monde de l’indépendance financière et des budgets. Et il y a même des apps pour ça. Une en particulier me plaît bien : YNAB.
Ce bout de logiciel nous a permis d’avoir une meilleure vue sur nos finances et de pouvoir comprendre d’où venait nos problèmes. J’en fus convaincu pour mon budget. On gèra aussi nos dépenses communes via cet outil. Mais Mme MP eu plus de mal à s’y mettre. Ce fut une période de transition remplie de bonnes surprises, mais toujours avec quelques frustrations et discussions houleuses.
Après s’être bien pris la tête avec plusieurs fichiers YNAB, de nombreux comptes bancaires séparés, et trop de transferts d’argent compliqués, j’ai ressenti un besoin de simplification et de passage au niveau supérieur. Mon but était d’avoir une vision commune, un seul compte bancaire commun, et un seul budget YNAB commun. Ce grand saut a nécessité pas mal de préparation, de discussions, de négociations, et de changements. Je vous donnerais toutes mes clés dans ce chapitre dédié.
En parallèle de ce grand cap dans notre vie à deux (les points 3 et 4 ci-dessus), j’ai aussi amené mon rêve d’indépendance financière sur la table. Entre “Cette lubie finira bien par lui passer…” et “En fait je commence à y croire moi-même !”, je vous expliquerai comment Mme MP a mis un premier pied sur le bâteau de la retraite anticipée.
Le train-train quotidien a souvent raison de beaucoup de choses (bien que des fois il peut être très positif aussi). Notre taux d’épargne, assurant notre rêve d’indépendance financière, n’a pas échappé à cette règle.
Il a fallu avoir LA discussion pour que nos objectifs se réalignent. Ce ne fut pas l’étape la plus facile, mais clairement la plus bénéfique sur le long terme.
J’adore les histoires que les blogueurs racontent, mais des fois je reste un peu sur ma faim en me disant : “Cool, mais j’en fais quoi maintenant, concrètement ?” Pas vous ?
C’est donc à cette question que je vais répondre dans ce dernier chapitre pour ne pas vous laisser sur votre faim.
Alors que je préparais cette série, je suis tombé sur une d’interview avec une vingtaine de questions financières à poser à son partenaire. Le but est d’en savoir plus sur son conjoint dans ce domaine, et qui dit en savoir plus, dit aussi mieux comprendre l’autre, et donc avoir des discussions autour de l’argent qui s’en retrouvent facilitées au sein du couple.
J’ai donc posé ces questions à Mme MP qui s’est prêtée au jeu. Vous retrouverez toutes ses réponses dans ce chapitre bonus de notre série.
Vous connaissez maintenant les 4 étapes par lesquelles nous sommes passées avec Mme MP. Celles qui nous ont amenées vers ce rêve commun d’indépendance financière, supportée par un unique budget, mais tout en respectant les libertés de chacun de nous.
Si vous êtes dans l’une de ces phases actuellement, ou y êtes déjà passé, ça m’intéresserait d’avoir vos retours d’expérience. Et si vous êtes encore plus avancé que le couple MP, n’hésitez pas à partager avec nous vos trucs et astuces !
On se revoit tout bientôt pour la première partie de cette série pour savoir comment embarquer votre partenaire sur un budget commun et sur le rêve d’indépendance financière.
]]>J’ai bien évidemment accepté, et ai passé une bonne heure à répondre à de nombreuses questions avant-hier.
Mais ce n’est pas pour vous raconté l’interview que j’écris aujourd’hui (je vous mettrais le lien vers l’article dès que ce sera publié).
Durant la discussion avec la journaliste, cette dernière m’a demandé si je savais combien de personnes — en Suisse — environ appliquait réellement ce mode de vie frugal pour atteindre l’indépendance financière. Je suis resté un peu bête je dois dire… J’ai vite été regardé le nombre d’utilisateurs actifs sur le forum pendant qu’elle patientait au téléphone, et ai répondu quelques centaines de suisses.
C’est en écrivant ces lignes que j’ai repensé à la catégorie “Share your story”, qui contient pour sa part une trentaine de récits de personnes sur la voie de la richesse.
Plutôt que de rester sur une vague estimation avant mon départ en vacances, j’ai décidé de vous poser la question directement :
Etes-vous un lecteur suisse qui prévoyez d’atteindre l’indépendance financière ? Si oui, dans combien d’années/à quel âge ?
Rajoutez volontiers des éléments contextuels comme votre “FU number”, votre taux d’épargne, votre fortune actuelle, dans quel pays vous prendrez votre retraite anticipée, ou encore ce que vous ferez lorsque vous serez indépendant financièrement. Le but est d’inspirer les nombreux lecteurs du journal avec d’autres cas aussi réels que le mien (en sus d’avoir une réponse plus concrète).
]]>Depuis que j’ai pris cet itinéraire alternatif, je me surprends régulièrement en train de rêver le matin quand j’attends les transports en commun. Je m’imagine laisser passer le bus en lui faisant signe que je ne vais pas monter. Puis je traverse cette route de campagne tranquille pour emprunter le petit chemin qui part à travers champs, et je trace droit dans la forêt pour y observer le jour se lever paisiblement. Je profite de cette plénitude pour méditer pendant une bonne dizaine de minutes, assis sur un tronc d’arbre coupé par un bûcheron la veille, tout en écoutant le chant des oiseaux matinaux.
Une fois mes poumons rempli d’air pur et mes quatres kilomètres et demi dans les jambes, je rentre à la maison, le soleil dans le dos. Il n’est que 6h39, et Mme MP et les enfants dorment encore profondément. Je vais les réveiller un par un pour qu’on ait le temps de prendre notre petit déjeuner ensemble tranquillement. Une fois leurs frimousses lavées et leurs dents brossées, on se met en route pour les accompagner sur le chemin de l’école. L’avantage d’être à la retraite à 40 ans, c’est que Mme MP peut en profiter pour discuter avec quelques mamans qui ont le jour off de leur temps partiel ce jour-ci.
On rentre ensuite main dans la main, et je fais la réflexion à ma chère et tendre qu’on a une chance incroyable de vivre une telle vie de liberté. On continue cette réflexion philosophique devant un bon expresso, lovés sur notre salon de jardin dans la fraîcheur de cette matinée ensoleillée de mai, avant que chacun profite de son temps libre. De mon côté, ce sera écrire un blogpost pendant une heure ou deux…
Je pourrais continuer à vous raconter la suite de cette journée parfaite, mais généralement, la rêverie s’arrête au début du paragraphe, quand je monte dans le bus et que le chauffeur me salue (et oui, on est poli à la campagne !).
Car pour le moment, je n’ai toujours pas atteint la liberté financière, et mon emploi du temps ressemble plutôt à quelque chose comme ça (en théorie, car la vie apporte régulièrement son lot de surprises) :
Avec cet article, j’avais envie de pousser la rêverie jusqu’au bout et de définir mon emploi du temps hebdomadaire idéal de quand je serais financièrement indépendant. Parce qu’au final, tous ces articles de portefeuille financier et de 3ème piliers ne sont que des moyens qui me permettront d’atteindre cette étape de retraite anticipée.
Comme vous pouvez le voir, je repasserai à un réveil à 6h pour pouvoir regarder plus de films et séries que je délaisse passablement pour le moment. J’ai d’ailleurs eu le malheur de regarder le premier épisode de “Casa de Papel” il a trois semaines… je vous laisse imaginer la frustration de ne pas avoir eu le temps de regarder le deuxième épisode !
Une alternative au réveil tardif sera peut-être de me limiter à une ou deux soirées Netflix, afin de pouvoir continuer à profiter de cette énergie matinale lorsque le réveil sonne à 5h du matin.
Le truc le plus flagrant est le temps gagné avec les enfants. Quand j’y pense, mon réflexe est de me dire que je vais rater le plus important en ne profitant pas dès maintenant de ce temps en plus avec eux. Mais bien qu’il y ait une part de vrai, je me sens déjà très chanceux car j’en profite énormément comparé à beaucoup de gens qui commencent le job à 8h et le terminent entre 19 et 20 heures.
Surtout que, dans moins d’une décennie, même si mes chérubins ne seront plus aussi dépendants de nous qu’aujourd’hui, j’ai bon espoir que nous prenions toujours autant de plaisir à passer du temps et partager des expériences ensemble. Ce ne sera peut-être plus du montage de Lego ni des parties de foot (qui sait !), mais on s’amusera tout autant avec des sorties ciné ou en allant voir un concert des Cowboys Fringants ensemble :)
Côté blog et lecture, j’ai fais exprès de ne mettre “que” cinq demi-journées car mon but est de laisser libre cours à ma créativité avec les autres créneaux de “Temps libre” pour du bricolage, un projet de business, ou potentiellement juste ne rien faire et profiter de la vie.
Je n’ose même pas imaginer (en fait si, j’ose !!!) ce que je ressentirais en m’allongeant sur le canapé de notre balcon (d’ici là j’aurais un hamac j’espère), avec un bon bouquin dans une main, un café dans l’autre, et la vue sur le lac couleur bleu pétrole. Ce serait un mardi après-midi ensoleillé de septembre, il n’y aurait que le bruit d’un tracteur travaillant dans les champs au loin. Tout serait paisible pendant que le reste des voisins seraient au boulot, enfermés dans leurs salles de réunion à parler de choses qui ne les intéressent pas vraiment… Je m’y vois déjà !
Une autre chose que j’attends avec impatience, c’est cette sieste après le dîner chaque jour de la semaine. Chaque jour ! Quel pied ça va être, je vous le dis. À voir si je la fais juste après manger, ou bien si j’attends la digestion et ne la fais qu’à 15h, après avoir lu, bloguer, ou fait les courses. Quel dilemne de luxe :)
En parlant de courses : l’avantage de ce nouveau planning est que le ménage et autres joyeuses corvées seront traitées durant la semaine afin qu’on puisse profiter pleinement de nos week-ends. Fini le stress de nettoyer et ranger juste avant l’arrivée de copains, ou de devoir rattraper la pile de linge sale les soirs de semaine car on était tout le week-end dehors. Ca vous parle, n’est-ce pas ?!
Puis il y a le sport. Comme j’aurais dix ans de plus d’ici là, j’ai prévu suffisamment de blocs de temps pour rester en forme et profiter pleinement de cette liberté financière.
Et le meilleur pour la fin : cette matinée du jeudi qui nous permettra de profiter de notre campagne suisse et des montagnes jurassiennes environnantes. Actuellement, on essaie de profiter de la nature certains week-ends, mais avec les activités des enfants, les anniversaires, ou les corvées ménagères, on se fait souvent prendre au piège niveau temps à disposition.
Avec ce nouveau planning, je me vois déjà monter au sommet du Chasseron régulièrement vers 4-5h du matin pour observer le soleil se lever sur le lac de Neuchâtel et sur les Alpes suisses. Ou encore me mettre au canoë sur une des rivières environnantes (d’ailleurs, si un lecteur à des recommandations à ce sujet dans le canton de Vaud, je suis preneur). Bref, que du plaisir à venir !
Je suis bien conscient que ce joli fichier Excel reste un plan théorique. Car d’ici une décennie, beaucoup de choses auront changé. Les enfants seront peut-être à l’étranger pour leurs études, ou on aura peut-être changé de lieu d’habitation. Je nous réserve aussi le droit de partir faire un tour du monde sans date de retour !
Mais actuellement, ce planning me botte bien. Comme l’a bien expliqué mon collègue Tawcan de Vancouver, c’est important de rêver. Et cet emploi du temps est le rêve qui m’aide à tenir sur ce long chemin vers l’indépendance financière.
Ma résolution d’avril était d’arrêter de courir et de commencer à vivre dès maintenant. Je compte bien l’appliquer à ce doux rêve d’emploi du temps idéal en intégrant certains blocs de temps graduellement dès aujourd’hui plutôt que d’effectuer un gros big bang le jour J. Et ce d’une part pour ne pas subir une transition trop rude, et d’autre part pour ne pas m’enfermer dans une nouvelle course.
Un bon exemple ? La sieste ! Comme les enfants vont bientôt aller à l’école l’après-midi du jour où je travaille depuis la maison, je pense prévoir un créneau pour appliquer cette règle au moins une fois par semaine déjà !
Et vous, quel est votre emploi du temps de rêve ? Est-ce de ne pas en avoir du tout ? Ou bien vous avez déjà imaginé ce à quoi ressemblerait votre vie si vous ne deviez plus travailler pour de l’argent ?
]]>J’ai toujours rêvé d’atteindre l’indépendance financière grâce aux revenus passifs générés par un blog qui inspire les gens. Je trouve ça gratifiant d’imaginer que je vivrais grâce à du contenu que je produis moi-même (vs. les actions d’une société tierce).
Jusqu’à récemment, j’en étais resté au stade de rêve.
Avec les années, les blogposts sont passés de quelques uns à plusieurs dizaines, pour dépasser la centaine maintenant. En multipliant ça par des dizaines de milliers de visiteurs par année, ça donne lieu à de nombreux commentaires et échanges privés par email ou via le forum.
J’adore recevoir et échanger avec vous, chers lecteurs du blog, car vous êtes la preuve concrète que je me lève à 5h du matin chaque jour pour une bonne raison. En plus de cette satisfaction de se sentir utile, je dois aussi avouer que j’en apprends beaucoup grâce à ces discussions ; en particulier celles qui challengent telle ou telle chose que j’ai dite dans l’un de mes derniers articles.
Mais depuis le début de l’année, le niveau d’intéractions s’est intensifié, si bien que j’ai de plus en plus de mal à trouver le temps que je souhaiterais pour creuser certains sujets en profondeur — sans devoir faire une pause de trois semaines entre chaque publication.
Mon idéal serait de pouvoir baisser mon temps de travail à 80% pour pouvoir dédier au minimum une journée entière au blog et à la communauté Mustachian suisse qui me tient tant à coeur.
Cela me permettrait de continuer à produire des articles de qualité.
Le blog me rapporte actuellement quelques centaines de francs par année (je sens l’excitation montée chez les voyeurs parmi vous !) grâce aux quelques liens d’affiliation mis en place. C’est déjà énorme, mais de loin pas suffisant pour remplacer un trou de 20% dans un salaire.
D’autres blogueurs (pas forcément Mustachians) sont moins scrupuleux et n’ont aucun soucis à remplir leur site web de pubs en tout genre qui clignotent dans tous les sens.
Mon problème avec ce genre de pratique ? Je hais ces pubs. D’une part car c’est moche. Et d’autres part car ça serait un poil contradictoire de prêcher une vie simple et frugale avec à côtés des publicités Google AdWords qui essaient de vous vendre le dernier iPhone que vous vous êtes promis de ne pas renouveler avant 6 ans…
J’ai donc réfléchi à d’autres options pour réaliser ce rêve de vivre de ma passion de l’écriture.
C’est comme ça que j’en suis arrivé à Patreon.
Grâce à ce service de mécénat en ligne, toute personne créative (écrivain, musicine, blogueur, etc.) peut être supporter par des mécénes qui apprécient son travail et en veulent plus. En échange, les mécénes reçoivent accès à certains priviléges ou contenus exclusifs (vous pouvez voir les miens ici), ainsi qu’à plus de contenu de leur artiste ou écrivain préféré puisque ce dernier a plus de temps à y dédier.
Je me suis dis que ça ne me coûtait rien de tenter l’expérience. Et j’aime vraiment le concept de consommer délibéremment certains médias qui nous apportent de la valeur, plutôt que de vouloir tout gratuitement mais au final être le produit d’une manière ou d’une autre.
Pour être honnête, ça me fait bizarre de lancer ma page Patreon car je ressens le syndrome de l’imposteur qui n’est pas vraiment sûr de la valeur de son travail.
En y réfléchissant plusieurs soirées, je me suis demandé : si je rencontrais dans la rue un des lecteurs avec qui j’échange en privé, est-ce qu’il m’offrirait un café pour me remercier d’avoir pu économiser des dizaines de milliers de francs grâce à quelques changements dans son style de vie ou avec ses choix financiers ?
Au vu du ratio entre le prix du café à Lausanne (~ CHF 3) et plusieurs dizaines de milliers de francs d’économies, je me suis dis que le scénario était plausible.
En tout cas pas impossible.
Si vous bénéficiez continuellement de Mustachian Post et de la communauté suisse d’IFRA, alors vous pouvez en tirez encore plus profit. Et d’une manière plus personnelle. C’est ce que je vous propose avec ce programme de soutien via le mécénat.
J’ai détaillé tous les éléments sur ma page Patreon — incluant vos accès exclusifs, mes objectifs, et ce que je compte faire de l’argent obtenu.
Pour les lecteurs francophones, n’hésitez pas à me contacter en privé si vous voulez une traduction de certains éléments (mais Google Translate devrait faire l’affaire je pense).
Je vous serais indéfiniment reconnaisant si vous décidez de devenir mécène. Je le vivrais comme si vous me payiez un café alors qu’on se serait croisé dans le train entre Neuchâtel et Lausanne (ça pourrait être une idée intéressante comme reward d’ailleurs, je vais y réfléchir !)
Je me réjouis de voir comment cette expérimentation se déroule. Comme d’habitude, je vous ferais un retour d’expérience dans quelques mois.
Note : si vous êtes un créatif de quelconque sorte, je viens de découvrir en finissant cet article que Patreon offre un programme de parrainage. N’hésitez pas à utiliser mon lien de recommandation Patreon et on obtiendra chacun une récompense en cash. À vous le chemin vers l’indépendance financière ;)
Comme d’habitude, j’ai ajouté ce lien de parrainage parce que j’utilise et ai confiance en ce service. Je n’essaye pas de vous vendre quoi que ce soit ici - ni ailleurs sur le blog.
J’ai donc demandé au seul Badass Saver Platinum (i.e. le surnom de ceux qui passent la barre des 70% du #BSRI) s’il serait prêt à répondre à quelques questions pour nous inspirer à encore et toujours nous améliorer niveau économies. Il a accepté !
Je vous présente Oliver de Frugalisten.de, et j’en profite pour le remercier de nouveau grandement d’avoir accepté mon invitation.
Oliver a 29 ans et vit (avec sa compagne) à Hanovre (Allemagne), où il travaille comme développeur logiciel. Sur son blog frugalisten.de, il écrit à propos de comment il vit une vie heureuse et satisfaisante avec bien moins d’argent que la moyenne allemande et comment il souhaite devenir indépendant financièrement avant son 40ème anniversaire.
J’ai inclus dans ma liste de questions les réponses au sondage que j’avais lancé il y a quelques semaines. Mais n’hésitez pas à rajouter les votres dans la section des commentaires ci-dessous.
1/ Comment calcules-tu ton taux d’épargne pour être sûr que nous soyons tous à la même page ?
Pour calculer mon taux d’épargne, je prends mon revenu net et soustrait toutes mes dépenses.
Mon revenu net se compose du revenu de mon job régulier après déduction des impôts et de l’assurance maladie, ainsi que du revenu de mes activités complémentaires, de la vente d’objets sur eBay ou de l’argent que je reçois, par exemple comme cadeau d’anniversaire.
Je ne compte cependant pas les revenus de placement (gains en capital ou dividendes) comme revenu, parce qu’ils restent sur mon compte ou qu’ils sont simplement accumulés dans mon portefeuille de placement.
Mes dépenses comprennent le loyer et les factures, la nourriture, les assurances, les vacances et les voyages, et des trucs pour les loisirs. Comme l’impôt et l’assurance maladie ont déjà été prélevés sur mon revenu d’employé, je ne les considère pas comme des dépenses — je calcule simplement mon taux d’épargne à partir de mon revenu net.
Actuellement, je n’ai pas de régime de retraite d’entreprise (2e pilier ou “bAV” en Allemagne), mais lorsque j’en ai eu un pendant mon séjour en Angleterre, j’ai également pris en compte ces cotisations comme revenu (y compris ce qui a été ajouté/compensé par mon employeur).
2/ Combien gagnes-tu chaque mois ? Combien et quelles sont tes sources de revenus exactement ?
En 2017, je gagnais environ 2.800 € par mois en moyenne.
La majeure partie de cette somme provenait de mon emploi principal en tant que développeur de logiciels, ainsi que d’une période de trois mois à la fin de l’année, au cours de laquelle j’ai travaillé en tant que freelance pour un salaire relativement élevé.
200 € de plus par mois (en moyenne) provenait de plusieurs activités complémentaires en tant que webdesigner. Et environ 50 € étaient des cadeaux ou des revenus provenant de la vente d’objets sur Ebay.
En 2018, j’ai réduit mes heures de travail en tant qu’employé à 24 heures par semaine, afin de travailler davantage en tant que freelance, où j’arrive à un salaire horaire plus élevé. De cette façon, j’essaie de générer un revenu total similaire à celui de l’année dernière, mais avec un peu moins d’heures de travail.
3/ En ce qui concerne les dépenses : quelles sont tes trois dépenses mensuelles les plus élevées ? Et combien te coûtent-elles ?
Ma plus grosse dépense est ma part de notre loyer, qui s’élève à 300 € par mois, y compris toutes les factures et Internet.
Je partage un bel appartement au centre de Hanovre avec ma petite amie — nous avons deux chambres, une cuisine, une salle de bain et même un balcon calme et tranquille.
La deuxième dépense la plus importante est la nourriture, qui est de 100 € par mois (en moyenne) pour les courses et de 40 € pour les repas occasionnels au restaurant ou à l’emporter.
Ma troisième dépense la plus importante sont les frais de voyage d’environ 60-80 € par mois ces dernières années. Bien sûr, ce sont des chiffres moyens, donc je n’ai pas fait un voyage pour 80 € en un mois. Normalement, je fais 2 ou 3 voyages par an qui coûtent quelques centaines d’euros chacun, et quelques voyages moins chers ici et là, comme rendre visite à la famille ou des amis pendant le week-end. Et puis il y a des mois où je n’ai pas du tout le temps de voyager.
Viennent ensuite les dépenses pour les activités sociales, les fêtes et les sorties entre amis, qui s’élèvent à environ 40 € par mois.
En 2017, j’ai également dépensé un montant inhabituellement élevé dans la catégorie “outils et articles ménagers”. Depuis que ma copine et moi avons emménagé ensemble dans notre premier appartement, nous avons dû acheter des choses comme un réfrigérateur, une machine à laver et quelques meubles (dont la plupart sont d’occasion via des petites annonces, bien sûr ;)), ce qui a augmenté la moyenne mensuelle dans cette catégorie à un peu plus de 50 €.
4/Combien dépenses-tu en moyenne pour chacune des catégories suivantes :
Assurances (lesquelles) ?
17 € par mois. J’ai une assurance responsabilité civile et une assurance accident (l’assurance maladie est couverte par mon emploi).
Combien pour voyages/vacances?
80 € par mois en moyenne.
Combien pour les restos ?
40 € par mois pour les repas à l’extérieur ou à l’emporter.
Combien pour les loisirs ?
40 € par mois. La plupart des choses amusantes n’exigent pas beaucoup de dépenses :)
Médical ?
Habituellement 0 € puisque je suis en bonne santé, heureusement. :)
Tous les quelques années, j’ai besoin de nouvelles lunettes pour environ 100-200 €.
Chaussures/vêtements ?
50-60 € par an. J’achète rarement de nouveaux vêtements et, en général, je ne remplace que les choses qui sont usées jusqu’à la corde.
Mais cela n’inclut pas les chaussures. Comme j’achète mes chaussures principalement pour le skateboard, je les compte comme équipement de sport plutôt que comme vêtements.
Télécom (mobile/Internet) ?
8 € pour ma part de notre connexion Internet à haut débit (32 Mbits pour Internet, et une ligne fixe avec appels illimités).
Presque 0 € pour mon contrat de téléphone actuel — c’était une offre spéciale qui comprenait un smartphone que j’ai vendu sur Ebay. Cela couvrait les coûts du contrat pour toute la durée du contrat. J’ai tout de même 1 Go de données, 50 minutes d’appels et 50 SMS par mois inclus.
Sports ?
Environ 100 € par an pour l’équipement et les chaussures de skateboard. Les chaussures s’usent assez rapidement à cause du skate, donc je les ai toujours achetées sur Ebay pour beaucoup moins cher (habituellement portées pas plus d’une ou deux fois).
Pendant la saison d’hiver, j’ai dû me rendre dans un skatepark intérieur, ce qui m’a coûté 20 à 80 € de plus par mois (selon la fréquence de mes déplacements). Heureusement, une nouvelle salle de skate va s’ouvrir proche de chez moi (je pourrais y aller en vélo) l’hiver prochain, ce qui réduira considérablement les coûts.
Enfants ?
0 € (je n’en ai pas encore :))
Anniversaires et cadeaux de Noël ?
Environ 20 € par mois. Avec ma petite amie et la plupart des membres de ma famille, j’ai convenu de ne rien nous acheter. Nous préférons faire un voyage ensemble ou sortir pour un repas.
5/ En ce qui concerne ton logement : as-tu des astuces/hacks ? Ou s’agit-il de prix standards à Hanovre ?
Notre appartement se situe certainement à l’extrémité inférieure de la gamme de prix, mais je ne le considérerais pas comme un hack. Heureusement, Hanovre n’est pas encore aussi chère que d’autres villes européennes.
Le loyer comparativement bas est principalement dû à la taille de l’appartement : beaucoup d’sllemands considéreraient 46m² plus approprié pour une personne seule que pour un couple. Nous ne partageons pas cette opinion, cependant. ;) L’appartement est très bien aménagé et en tant que Mustachians/Frugalists nous n’avons pas autant de choses que les autres, donc nous avons encore beaucoup d’espace libre.
6/ Combien de personnes vivent sous tes/vos sources de revenus (célibataire/marié/combien d’enfants) ?
Bien que je vive avec ma petite amie, nous avons gardé nos finances séparées jusqu’à présent.
Elle gagne son propre argent, donc je n’ai pas à subvenir aux besoins de quelqu’un d’autre que moi-même avec mon salaire (du moins pour l’instant).
7/ Que manges-tu pour seulement 100 euros par mois ? Aves-tu un exemple de liste de courses mensuelle ?
J’achète surtout des aliments de base simples et je cuisine ma propre nourriture à partir de zéro. Les pois chiches, les haricots, les carottes, les oignons, les pommes, les tomates, les noix ou l’avoine sont très sains et ne coûtent presque rien.
Si vous ajoutez des épices et de petites quantités d’ingrédients plus exclusifs ici et là, vous pouvez cuisiner des plats étonnants pour un prix très réduit.
Un exemple de ce que je mange au cours d’une journée entière peut être trouvé sur mon blog.
Je n’achète pas nécessairement uniquement des produits biologiques, mais j’essaie au moins d’éviter les plats cuisinés et les aliments industriels. Il s’agit généralement de sucre, de matières grasses et d’arômes dans des boîtes colorées, qui servent principalement à générer des profits pour les producteurs alimentaires (plutôt que la santé des consommateurs).
Je suis également végétarien (pas seulement pour des raisons financières), ce qui potentiellement contribue à mes faibles dépenses alimentaires (la viande est généralement assez chère).
8/ Qu’est-ce que tu sacrifies pour atteindre 70% mais que tu aimerais avoir ?
En termes de dépenses et de consommation, je ne sacrifie rien. Personnellement, j’aime vivre une vie simple avec peu d’encombrement et une empreinte environnemental plus petite.
Je n’ai pas de budget fixe et j’achète habituellement tout ce que je veux, ce qui n’est tout simplement pas grand-chose. Donc, même si vous me donniez un million d’euros demain, je ne changerais probablement pas du tout mon style de vie.
Ce que je sacrifie pour économiser autant tant, c’est un peu de temps.
Avec mon revenu actuel, je n’aurais besoin de travailler que 10 heures par semaine pour couvrir toutes mes dépenses. Mais je travaille toujours plus de 30…
9/ Pourquoi ne travailles-tu pas moins, et profites de la vie/d’avoir plus de temps libre MAINTENANT ?
Personnellement, j’essaie de trouver un bon équilibre entre l’épargne en vue d’une retraite anticipée et le fait de travailler moins aujourd’hui. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai réduit mon emploi à temps partiel.
L’emploi à temps plein ne semblait pas être le bon compromis. Aujourd’hui, je ne travaille que 30-35 heures par semaine au total, et la partie freelance me donne beaucoup plus de flexibilité. Et je suis toujours capable d’économiser beaucoup.
10/ Pourquoi t’es-tu arrêté à 70% ? Quand prévois-tu d’atteindre 71% ?
Je n’ai pas vraiment d’objectif précis de taux d’épargne. J’essaie simplement de gagner de l’argent, de le dépenser le plus judicieusement possible, et le taux d’épargne est simplement le résultat de ce processus.
Donc si mon taux d’épargne est de 74 % l’année prochaine : cool ! S’il descend jusqu’à 56 % : c’est toujours OK. Je pense qu’un taux d’épargne peut être un bon motivateur pour soi-même et c’est cool de le comparer juste pour le plaisir (et pour entrer en contact avec d’autres blogueurs et d’autres Mustachians, comme vous pouvez le voir ;)). Mais je ne pense pas que nous devrions nous stresser à ce sujet. Au final, ce n’est qu’un chiffre.
“Au final, le taux d’épargne n’est qu’un chiffre !” Oliver de Frugalisten.de
11/ Comment as-tu fait que ta partenaire te suive dans cette idée d’indépendance financière ?
Heureusement, ma partenaire n’a jamais été trop dépensière ni matérialiste, donc je n’ai jamais eu besoin d’avoir “La discussion” ou de trouver des moyens astucieux pour la convaincre de la philosophie IFRA.
Aussi, quand j’ai entendu parler pour la première fois du Mustachianisme il y a environ 5 ans, nous étions encore étudiants et n’avions pas encore connu une inflation massive de notre style de vie.
Cela m’a certainement beaucoup aidé, parce que je n’ai pas eu à changer beaucoup mon niveau de vie pour commencer à épargner, et elle n’a pas eu à s’adapter à un grand changement de mon côté.
Lorsque nous avons commencé à travailler et à gagner de l’argent, j’ai essayé de garder un œil sur l’inflation de notre mode de vie. Par exemple, lorsque nous cherchions un appartement, je lui ai simplement demandé : “Un petit appartement ne serait-il pas suffisant pour nous ? Regarde, comme nous n’avons pas vraiment beaucoup de choses, et que plus d’espace ne nous rendrait pas plus heureux — mais on aurait un loyer plus bas qui rendrait notre situation financière beaucoup plus relaxante.”
D’habitude, elle était d’accord avec mes suggestions — ou bien sinon nous avons trouvé un compromis avec lequel nous étions tous les deux d’accord.
En général, je pense que le mieux que l’on puisse faire pour convaincre son partenaire est de donner l’exemple.
Si vous pouvez démontrer que vous vivez une vie beaucoup plus heureuse et épanouie et que vous obtenez beaucoup plus de choix et de liberté en vivant frugalement, il ou elle adoptera très probablement au moins certains de ses principes au fil du temps.
12/ Comment expliques-tu ta richesse à tes amis/ta famille qui pensent que tu as de la chance ?
Ma famille et mes amis connaissent tous mon blog et certains d’entre eux le lisent même régulièrement. Je n’ai donc pas besoin d’expliquer grand-chose, car tout le monde peut le lire sur le web.
Comme je publie aussi tous mes chiffres, tous ceux qui lisent le blog ont une bonne idée de ce qui se passe.
Si quelqu’un n’est pas intéressé ou n’aime pas ce que je fais — c’est OK, mais au moins j’ai eu l’occasion de m’expliquer. Mais d’habitude, j’ai des réactions positives.
Certains de mes amis me posent même des questions plus détaillées sur l’investissement ou l’épargne ou me disent qu’ils ont eux-mêmes adopté certains des principes de l’IFRA après avoir lu mon blog.
13/ Quels sont tes meilleurs conseils pour arrêter de dépenser pour des choses dont on n’a pas besoin mais qu’on souhaiterait avoir ?
Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est d’acquérir des connaissances et de prendre conscience du principe d’adaptation hédonique et aussi de l’impact environnemental de la société de consommation.
J’ai réalisé que si j’achète une chose toute nouvelle, j’obtiendrai un petit pic de bonheur, mais reviendrais très vite à mon niveau de base — mais l’argent est gaspillé et ne peut pas être utilisé pour m’acheter plus de liberté.
J’ai aussi regardé des vidéos comme “The story of stuff” ou “Wake up call” de Steve Cutts, et j’ai lu le livre “Liberation from excess” de Niko Paech. Cela m’a ouvert les yeux et m’a fait prendre conscience que chaque achat s’accompagne de coûts environnementaux qui sont parfois beaucoup plus élevés que le prix. Une fois que j’ai complètement digéré que l’achat de choses inutiles ne me rend pas heureux, gaspille mon argent ET détruit la planète sur laquelle je vis, j’ai automatiquement cessé de vouloir ces choses en premier lieu.
Encore un grand merci à Oliver d’avoir pris le temps de nous inspirer avec son mode de vie simple, mais tellement efficace !
Vous avez d’autres questions pour lui ? Posez-les directement dans la section de commentaires ci-dessous.
]]>On a donc décidé avec Mme MP de transférer son 3a de la LUKB chez VIAC.
Je vous présente ci-dessous toutes les étapes depuis l’ouverture du compte, en passant par la demande de transfert, et en finissant par des infos exclusives de la future version 2 de VIAC qui sort ces prochains jours !
Et voilà pour la création de votre compte 3a chez VIAC !
J’ai mis plus de temps à insérer les captures d’écran pour cet article que pour créer mon compte, incroyable…
Ensuite, vous imprimez, remplissez, et signez le formulaire. Et vous l’envoyez par la Poste à la fondation Terzo. C’est tout !
J’ai demandé confirmation à LUKB et ils m’ont dit que si VIAC s’occupait de tout, alors je n’avais vraiment rien à faire.
Comme c’est en cours, je ne sais pas s’il faudra que je clôture ma relation LUKB (pour ne plus être listé comme client) ou bien si c’est fait automatiquement du moment que je n’ai plus de pilier 3a chez eux (et que je n’avais que ça).
Je vous redirais ça avec une mise à jour de cet article.
En avant-première, comme vous n’êtes pas n’importe quel client pour VIAC, Daniel m’a offert sept exclusivités qui vont arriver sur l’app dans les tous prochains jours :
Exclu #1 — Possibilité de créer plusieurs portefeuilles chez VIAC
Exclu #2 — Création d’une stratégie individuelle avec choix des ETFs !
Exclu #3 — Programme de fidélisation VIAC
De nouveau, je me répète, mais je ne recommande que les produits/services que j’utilise vraiment. Je ne gagne rien avec VIAC d’autre que ces potentiels CHF 1'500 de gestion gratuite à vie.
Exclu #4 — Sélection granulaire des reçus de transaction qu’on souhaite s’envoyer par email
Exclu #5 — Nouvel section de sélection avancée des notifications par email
Exclu #6 — Possibilité de renommer son/ses portefeuille
Exclu #7 — Nouvelle vue détaillée des performances
Comme vous pouvez vous en rendre compte, l’app de VIAC est vraiment très bien fichue. Même si ce n’est pas un critère pour nous Mustachians, c’est vraiment bienvenu !
Je me réjouis de commencer à jouer avec l’app une fois que nos fonds seront transférés. Je ne manquerais pas de vous faire un point de situation après quelques mois d’utilisation.
Et vous, vous en pensez quoi de ce nouveau service VIAC et de leur app mobile ?
]]>Au début je me suis dit que cet épisode mouches+moustiques allait vite passer (on parle de l’été en Suisse romande n’est-ce pas). La deuxième année fut tout autant désagréable. Je me suis donc renseigné pour des moustiquaires en me disant que le problème serait réglé en un coup de téléphone avec un entrepreneur qui viendrait nous les poser.
Mais là, le “choc” : on nous a annoncé un montant de CHF 3'949.85 !
On a donc décidé de passer l’été avec une raquette à mouche de chez Jumbo pour la modique somme de CHF 9.50 :)
Le problème, c’est qu’avec les chaleurs de l’été, on a ouvert passablement les fenêtres, et on se retrouvait avec 20-30 mouches par jour. Sympa, surtout pendant les repas. Et je ne parle pas des “traces” laissées par ces visiteuses sur les surfaces blanches genre le plafond tout beau tout neuf !
Quant à la nuit, je ne vous fais pas un dessin de cet insupportable bruit et des démangeaisons au réveil. Du coup, pas d’autre choix que de jouer au tennis à 2h30 du matin…
Bref, on a quand même tenu toute la période estivale mais en septembre dernier, je me suis dis “Je ne passe plus un été comme ça !”
Et avril est arrivé avec ses journées ensoleillées.
En début de mois je m’étais dit “Bon ça ne devait quand même pas être si pire”. Trois jours après, une mouche est rentrée dans l’appart et les souvenirs des nuits sportives (à jouer au tennis donc ^^) sont revenus directement !
Il fallait que je trouve une solution.
Je savais que l’achat de moustiquaires allait nous coûter cher mais là, je ne voyais pas comment faire autrement.
Je me suis rendu au comptoir d’Yverdon ainsi que sur plusieurs sites de professionnels, et je suis retombé sur les mêmes chiffres : autour de CHF 4’000 (au minimum). Ce montant incluant le matériel, la pose, et la TVA pour :
Ca me faisait quand même mal de mettre cet argent pour quatre mois de l’année seulement.
J’avais déjà regardé une fois pour des moustiquaires à poser soi-même, mais il y avait plein de modèles différents et c’était pas facile de s’y retrouver.
Mais en tant que bon Mustachian, je me suis réservé un samedi matin le mois dernier pour faire des recherches plus approfondies sur le sujet avec notre ami Google.
A force de persévérance à comparer plusieurs sites (comme Hornbach, Coop Brico+Loisirs, Jumbo, et d’autres), je me suis rendu compte que les photos de leurs moustiquaires se ressemblaient passablement (mais les prix variaient du simple au double).
En regardant le détail des références, je suis tombé sur un nom : Windhager. J’ai cherché la marque. Ai vu qu’ils distribuaient leurs produits partout en Europe (voir la liste complète). Avec de bons commentaires sur la plupart des sites. Le seul hic? Il faut les monter soi-même. Première réaction: heu, je suis plutôt du genre bricoleur du dimanche. Deuxième réaction : pas d’excuses, je suis un Mustachian !
Cette marque était à 50% (i.e. le prix de la France d’habitude…) pendant 2 semaines chez Jumbo :
On pouvait économiser CHF 3'469 !
J’ai dis GO !
Les moustiquaires à enrouleur vertical
Des trois systèmes avec lesquels j’ai pu jouer, celui-ci est le plus difficile si vous n’avez qu’une scie à métaux (vs. une scie sauteuse). Mais une fois la découpe réalisée pour mettre la moustiquaire aux bonnes dimensions de votre fenêtre, il ne s’agit plus que d’un jeu d’enfant.
Pour référence, j’ai pris le modèle “Plus” blanc en 100 x 160cm de Windhager.
Niveau qualité, c’est ce système que je préfère car il s’adapte parfaitement niveau taille, et ne laisse rentrer aucun moustique.
Voici les étapes clés du montage :
1/ Le produit
2/ La découpe
3/ L’assemblage
4/ Le montage
5/ Le résultat final
La moustiquaire à cadre fixe
Pour info, j’ai acheté le modèle “Flexi Fit” blanc en 100 x 120cm sur Amazon (via Windhager) car il n’était pas disponible en Suisse.
Ce cadre ne nécessite quasi aucun outil si ce n’est un ciseau et de l’huile de coude.
Niveau qualité, l’alu est un peu léger mais franchement, ça fait bien l’affaire.
Une chose à faire attention c’est de bien avoir 4cm de profondeur au minimum là où vous souhaitez poser la moustiquaire car une fois montée, vous avez besoin de cet espace pour pouvoir la faire coulisser et la positionner. Je n’avais pas vu ce détail, et ai dû la poser derrière nos volets à lamelles, car le rail m’empêchait de la poser devant.
Ci-dessous les étapes d’assemblage et de montage :
1/ Le produit
2/ La découpe
3/ L’assemblage
4/ Le résultat final
La moustiquaire à rideau de porte vitrée
Nos baies vitrées furent le sujet de longues discussions, afin de savoir si on se délaistait d’environ CHF 2'000, ou bien si on trouvait une alternative.
Ayant deux baies, on a fini par arriver à la conclusion suivante : on pourrait mettre une moustiquaire (fixe) sur une porte, et ne rentrer que par l’autre porte qu’on ouvrirait/fermerait à chaque passage. Comme ça on pourrait toujours laisser rentrer l’air, tout en pouvant rentrer et sortir à notre convenance.
J’ai analysé chaque modèle pour porte de Windhager mais autant les portes que les stores enroulables ne semblaient pas convenir à cause de notre porte vitrée biseautée et de notre store à lamelles.
On a donc fini avec le modèle rideau de porte standard — je viens de voir que c’est l’entrée de gamme avec le velcro, et qu’il en existe qui font plus propres (on verra pour l’année prochaine !)
Pour que ces CHF 29.90 nous donnent satisfaction, j’ai rajouté une touche personnelle MP à l’installation :
1/ Le produit
2/ Le montage
3/ La touche MP
4/ Le résultat
Je me réjouis déjà de cet été sans mouche ni moustique, au frais avec les fenêtres grandes ouvertes, et ça sans se ruiner — on parle quand même d’un prix de revient 7x moins cher !
Et ça, c’est sans vous parler de la satisfaction personnelle que j’ai ressentie à chaque fois que je finissais de poser une moustiquaire, et ce autant pour l’argent économisé que pour le travail accompli.
Comme vous avez pu le lire sur les réseaux sociaux, ce premier projet m’a inspiré et j’ai donc décidé de me lancer dans un plus complexe : la réalisation de ma banquette de lecture dans mon bureau. Affaire à suivre !
Et vous, comment faites-vous pour vous prémunir contre les mouches et moustiques si vous vivez à campagne ?
]]>Mais, en tant qu’être humain que je suis, je suis retombé une fois de plus dans le piège de “vouloir plus”.
Je venais de me retrouver sur le célèbre calculateur de retraite anticipée avec lequel j’aime jouer de temps en temps. C’était en novembre dernier.
Et tout a recommencé.
“Le chemin semble si long, il doit sûrement y avoir quelque chose que je peux encore optimiser. Il faut que je reconsidère mes alternatives. Je dois penser différement pour trouver des idées créatives.”
Ce sont les phrases que je ruminais alors que je fixais mes chiffres.
D’habitude, je me concentrais sur l’optimisation de nos dépenses. Mais cette fois-ci, j’étais plutôt en mode “Voir grand” concernant mes sources alternatives de revenus.
Par coïncidence, je discutais avec mon ami M. RIP 1 durant la même période. Nous avons parlé de mes opportunités actuelles, et plus spécifiquement d’une qui changerait mon chemin vers l’indépendance financière. Une qui augmenterait considérablement mes chances d’atteindre l’IFRA à 40 ans. Mais une qui aurait un impact considérable sur mon bonheur dans la vie.
Bercé d’illusions, je me suis mis à rêver. Je me visualisais dans une décennie, financièrement libre.
J’ai décidé de tenter le coup.
Au cours des jours suivants, j’ai préparé un plan bien ficelé pour faire de cette opportunité (difficile à saisir) une réalité. J’ai même fais une pause avec le blog pour me concentrer uniquement sur cet objectif - ça vous donne une idée à quel point je me suis investi dans ce dernier.
Au début du parcours vers ce nouveau but, je n’envisageais que les meilleurs scénarios concernant ce que j’étais sur le point d’échanger en contrepartie de (beaucoup) plus d’argent : moins de liberté, moins de bonheur (car moins de temps en famille), et moins de sens. J’étais convaincu que je pourrais vivre avec un peu moins de chacun, en échange d’un raccourci vers l’IFRA.
Alors que je m’approchais de la ligne d’arrivée, j’ai remis en question de plus en plus la nouvelle direction de vie que je m’apprêtais à prendre.
Étais-je vraiment prêt à faire ces compromis pendant près d’une décennie ? On parlait d’années, et pas seulement de quelques semaines ou mois !
Quand le projet fut presque terminé, j’ai dû faire un choix. Les chiffres parlaient d’eux-mêmes, mais la réalité était très floue.
J’ai passé des soirées à réfléchir au bonheur. Ce que ça signifiait pour moi. Et à quel niveau je me retrouverais si j’effectuais ce changement de vie.
Par hasard (de navigation sur le web), je me suis retrouvé sur le site du documentaire “Happy”.
Ce dernier m’a permis de repasser à travers les réponses que j’avais déjà lues sur des blogs, et aussi à découvrir de nouveaux paradigmes qui ont clarifiés mes doutes.
Le concept principal exposé tout au long du film est que le bonheur véritable survient lorsque vous vous concentrez sur des choses qui sont plus grandes que vous. Des choses comme la reconnaissance, la compassion, le fait de prendre soin des autres, et l’amour.
“Le bonheur est une compétence que l’on peut apprendre de la même manière que l’on apprend le violon ou le golf.” — The Happy Movie
De plus, ils expliquent que la formule du bonheur n’est pas la même pour tout le monde. Néanmoins, la plupart des choses qu’on aime faire forment la base d’une vie heureuse :
Ces choses nous rendent heureux, et elles sont gratuites. Et le truc cool avec le bonheur c’est que plus vous en avez, plus tout le monde en a. Un parfait cercle vertueux.
Ce documentaire m’a aidé à prendre du recul par rapport à ma course au raccourci vers l’IFRA, et à décider avec plus de clarté quelle option poursuivre.
Après des semaines de discussions avec Mme MP et de longues conversations WhatsApp avec M. RIP (qui se trouve aussi dans une phase de questionnement comme vous pouvez le lire dans ses derniers articles), je suis arrivé à une décision finale.
J’ai choisi de stopper cette opportunité avant même de la débuter.
Ce raccourci m’aurait trop éloigné de ma famille et amis (i.e. moins de temps avec eux), de faire des choses qui ont du sens (quelque chose que j’ai par chance dans ma vie actuelle), et de pouvoir aider les autres (via ce blog notamment, car j’aurais été plus fatigué et stressé, d’où une fréquence de publication plus faible).
Cette opportunité (et défi) conséquente s’est terminée de manière inattendue. Mais cela m’a permis de clarifier beaucoup de choses à propos de ma vie et du chemin que je souhaite prendre pour atteindre l’IFRA.
Voici comment je résumerais mon nouveau principe directeur: “Mon plus court chemin vers l’IFRA est celui qui me rapporte le plus d’argent, et qui m’assure le même niveau (ou plus) de liberté, de sens, et de temps en famille que j’ai aujourd’hui en 2018.”
Vous vous dites peut-être : “Tsss cher MP, tu refuses d’admettre que tu aimes ta zone de confort. Ce n’est pas vraiment très Mustachian. Tu nous as habitués à une vie plus ambitieuse.”
A quoi je vous réponds : “Ne vous méprenez pas, je ne refuse pas aussi facilement de l’argent, et je continue de me battre pour trouver d’autres sources de revenus afin de raccourcir notre chemin vers l’IFRA. C’est juste que dorénavant, je suis beaucoup plus sélectif lorsque j’évalue une opportunité — et ce grâce à mon nouveau principe directeur décrit ci-dessus. Par exemple, si une potentiel option n’apporte pas plus de sens à ma vie, et donc pas plus de bonheur, je la rejette car je ne veux pas troquer quelque chose de si précieux contre de l’argent.”
Ce processus de réflexion m’a rappelé la vision que j’avais mis en place pour ce blog à l’époque : “Construisez votre fortune tout en profitant de votre vie”. Je n’ai qu’une vie, et je veux que la mienne soit heureuse. Et ce, dès maintenant.
Avant ce projet conséquent, j’avais l’impression d’être passé de la course du métro-boulot-dodo à la course vers l’indépendance financière. Les deux étant des courses au cours desquelles j’ai oublié de profiter de la vie, ainsi que de les considérer comme un jalon plutôt qu’une fin en soi.
J’ai maintenant changé mon état d’esprit pour m’approcher plus du concept de “Descente en roue libre vers l’IF” (“Coasting to FI” en anglais), auquel j’ai ajouté “dans une Tesla, avec des arrêts dans de belles criques”.
Ce qui signifie que j’ai la chance d’avoir un travail que j’aime (i.e. Descente en roue libre vers l’IF), et qui est plutôt bien payé (la partie “dans une Tesla”, avec son freinage régénératif qui rapporte plus d’argent) vs. un emploi sympathique (par exemple Barista) mais qui paie peu dans le modèle initial !
Je songe aussi à compenser plus régulièrement mes heures supplémentaires (la partie “avec des arrêts dans de belles criques”) pour en profiter comme des mini-retraites (via un pourcentage de travail réduit temporairement ou des semaines complètes de vacances), au lieu de me les faire payer en fin d’année.
C’est la théorie selon laquelle je veux vivre. Pour cela, je vais devoir “me battre” consciemment contre mon état d’esprit de toujours vouloir en faire plus 2, ce afin de profiter au mieux de cette situation luxueuse au quotidien.
Comme M. RIP m’a dit à un moment donné lors d’une de nos conversations: “Tu sembles déjà avoir un boulot post-IF !”
Il avait raison, et je suis maintenant prêt à saisir cette occasion rare.
Et vous ? Avez-vous déjà favorisé plus d’argent pour moins de bonheur — en troquant du sens, ou du temps avec vos proches ? Comment ça s’est terminé ?
Note pour les lecteurs qui sont INTJ comme moi : trouvez la bonne personne qui peut être un bon confident, puis forcez-vous à vous ouvrir et à partager vos challenges et vos idées, car c’est l’une des choses les plus puissantes pour vous faire avancer dans la vie (inclus sur les sujets IFRA). ↩︎
Je dois supprimer (ou au moins diminuer) la pression que je m’impose sur tout projet sur lequel je travaille (au boulot ou à la maison) ↩︎
DEGIRO est un acteur qui semble s’installer pour de bon dans le monde des courtiers discount. Je ne souhaite pas franchir le cap moi-même pour les raisons expliquées dans cet article, mais je garde toujours un oeil sur leur avancement.
Aujourd’hui, c’est mon collègue blogueur The Poor Swiss qui nous en apprend plus sur DEGIRO en partageant son retour d’expérience après 4 mois passés avec ce courtier en ligne.
Cela fait maintenant environ quatre mois que j’utilise DEGIRO comme courtier. Il est temps de vous donner mon retour d’expérience sur cette plateforme.
J’aimerais mentionner que je n’ai jamais utilisé aucun autre courtier auparavant. J’ai décidé d’utiliser DEGIRO il y a quatre mois, en me basant sur les coûts. De plus, je suis informaticien et je n’ai pas de soucis avec des problèmes techniques potentiels. Finalement, mon portfolio est très petit, donc ne prenez donc pas mon expérience comme argent comptant.
Avant de commencer avec mon expérience, regardons qui est DEGIRO. C’est une entreprise de courtage néerlandaise relativement jeune qui a été fondée en 2008. Leur plateforme en ligne n’a été ouverte au public qu’en 2013. Depuis, ils n’ont cessé d’étendre leurs activités et sont maintenant présents dans 18 pays, tous en Europe. La plateforme est disponible en Suisse depuis Novembre 2016.
Bien qu’étant très récent, DEGIRO est maintenant le courtier européen avec la plus grosse progression, comptabilisant 150 employées à ce jour. C’est probablement le courtier le moins cher d’Europe et ils gèrent maintenant environ 35 milliards de francs suisses de transactions par année.
Généralement, les retours sur DEGIRO dans les médias sont très bons et ils ont déjà reçus plusieurs récompenses. Néanmoins, les retours d’expérience des blogueurs n’ont pas toujours été aussi positifs. Plusieurs critiques mentionnent les manques au niveau sécurité (pas authentification à deux facteurs, impossible de changer le mot de passe), le manque de confirmations pour les opérations, le fait qu’il n’y ait pas d’application mobile ou encore des problèmes avec le site ou le support. Mais, il faut savoir que la plupart de ces critiques ont été faites pendant les débuts de DEGIRO. Comme on va le voir dans cette revue, la majorité d’entre eux sont réglés maintenant.
La force principale de DEGIRO, c’est les faibles coûts. C’est même leur argument marketing principal. La première chose à mentionner est qu’il y a deux types de comptes avec DEGIRO : Basic et Custody. Avec un compte Basic (celui par défaut), vos titres peuvent être prêtés par DEGIRO à d’autres clients. Avec un compte Custody, tous vos titres sont gardés séparément et DEGIRO ne peut pas les prêter à des tiers.
Personnellement, je n’aime pas du tout le concept du compte Basic et j’ai donc ouvert un compte Custody. C’est assez improbable que vous perdiez de l’argent à cause de ces prêts mais cela pourrait arriver et je ne voulais pas prendre ce risque. Un compte Custody a des limitations supplémentaires. Il n’est pas possible d’accéder aux Futures ou Options, mais ce n’est pas un problème pour des investisseurs ETF comme moi — et probablement vous ! De plus, 3% des dividendes reçus vont être taxés avec un compte Custody. Si vous voulez créer un portfolio basé sur les dividendes, ce n’est pas idéal.
Niveau frais, la première chose importante à savoir est qu’il n’y a pas de frais de garde ! Vous n’allez pas payer quoi que ce soit basé sur la valeur totale de votre portfolio ou si vous ne faites pas d’opérations pendant un certain temps.
Une autre chose qui est bien est que, chaque mois, vous pouvez acheter ou vendre des parts d’un ETF gratuitement. Tous les ETFs ne sont pas concernés, mais la liste des ETFs sans frais de commission est assez longue pour que cela soit très intéressant. Si l’ETF que vous voulez acheter (ou vendre) n’est pas dans cette liste ou si voulez acheter ou vendre plus d’un ETF en un mois, vous devrez vous acquitter d’une taxe de 2 EUR/opération plus 0.02% du montant total de l’opération. Par exemple, si vous achetez pour 1000 EUR, vous paierez 2.2 EUR de frais. C’est seulement 0.22% de frais. Si vous acheter pour 5000 EUR, vous paierez 3 EUR de frais. Cela correspond à seulement 0.06%. A cause des frais fixes de 2 EUR, il faut éviter d’investir des petits montants en dehors de votre ETF gratuit du mois.
Finalement, les derniers frais que vous devrez payer sont les frais de connexion qui se montent à 2.5 EUR par marché sur lequel vous avez des actions (ou avez fait des transactions). Cela ne concerne pas le marché Suisse (SIX). Par exemple, si vous avez des titres sur les échanges OMX, SIX et EAM, vous paierez 5 EUR par année.
Vous pouvez trouver tous les autres détails des frais de DEGIRO sur leur site.
Je pense que c’est assez clair pour les coûts : DEGIRO est très bon marché pour un investisseur passif. Il faut néanmoins faire attention aux frais fixes de 2 EUR qui peuvent être pénalisants sur les petites transactions. Mais si vous faites attention à cela et utilisez principalement des ETFs gratuits, vos frais totaux devraient être très faibles.
Maintenant que nous avons vu qui était ce courtier ainsi que ses coûts, regardons comment l’utiliser. La principale façon est via le site web directement — degiro.ch. Je ne vais pas aller dans les détails concernant l’enregistrement, car je l’ai déjà fait sur mon blog lorsque j’ai crée le mien. Le processus est très simple et vous devriez avoir terminé en moins de dix minutes, même si vous n’avez jamais utilisé de courtier en ligne auparavant. Je recommande fortement d’utiliser l’authentification multi-facteurs qui est disponible, pour plus de sécurité.
La vue principale (“Market” sur la capture d’écran) vous montre les informations récentes concernant le marché des actions. Vous pouvez voir comment se portent les indices principaux (SMI, SP&500, etc.) et quelques news liées à l’état du marché. Vous pouvez aussi voir les principaux taux de change ainsi que les gagnants et les perdants du jour. Mais, plus important, vous pouvez surtout voir les informations principales de votre portfolio. Vous avez la valeur total ainsi que le résultat total. Si vous utilisez la liste déroulante, vous pouvez aussi voir le résultat journalier. Je n’utilise pas beaucoup cette vue, mais elle vous donne une assez bonne vue globale.
La vue la plus utile, à mon avis, est la vue de votre portefeuille. Vous pouvez voir toutes les positions que vous possédez ainsi que leur résultat. Pour chacun de vos titres, vous pouvez voir la valeur totale, le résultat total ainsi que le résultat du jour. C’est la vue qui vous donnera le plus d’information sur comment votre portefeuille se porte. Par exemple, vous pouvez voir que le mien ne se porte pas très bien actuellement ;)
La liste des prochains dividendes est aussi affichée. Une chose manque dans cette vue, c’est la valeur totale dans la monnaie du titre. J’utilise cette information pour calculer la valeur nette de mon patrimoine dans chaque monnaie que je possède. Cela rend plus facile le suivi de la performance de chaque titre sans prendre en compte les fluctuations des taux de change. Si vous êtes seulement intéressé par la valeur totale en francs suisses, cela ne vous posera pas de problème.
Finalement, cette vue serait encore meilleure s’il était possible de choisir les colonnes à afficher mais dans l’ensemble, elle remplit bien sa fonction et est très utile.
Vous pouvez aussi voir les détails de chacun de vos titres. Cela vous donne l’historique du prix du titre ainsi que pas mal d’informations sur les prix des transactions et le volume de celles-ci. Néanmoins, vous verrez seulement la valeur totale de ce titre, mais pas le nombre de titres que vous possédez. Je pense que cette vue manque définitivement d’informations. Par exemple, le nombre de titres, la valeur actuelle en CHF, l’historique d’achats et de ventes ainsi que le résultat total et celui du jour.
Si vous voulez acheter ou vendre, vous devez utiliser le bouton correspondant dans la vue “Position” et vous pouvez ensuite configurer votre ordre. Vous pouvez choisir parmi plusieurs types d’ordre. Le plus fréquent étant l’ordre avec limite. Par exemple, vous pouvez en utiliser un pour dire que vous voulez acheter dix titres à un prix maximum de 183 EUR par titre. Ensuite, l’ordre va être exécuté dès que possible par DEGIRO, basé sur votre limite. Vous allez aussi voir une estimation des coûts. Je n’ai rien à redire sur cette vue, qui rend très facile l’achat et la vente de titres.
Et voilà pour la partie web. L’outil est très facile d’utilisation et fait ce qu’on attend de lui. Néanmoins, c’est assez limité en termes d’informations affichées. Plusieurs vues devraient être améliorées et un certain degré de personnalisation serait bienvenu. Mais c’est peut-être l’informaticien en moi qui parle et en demande trop ;) On peut espérer que cela soit amélioré dans le futur. Dans la plupart des cas, pour un investisseur passif, c’est tout de même largement suffisant.
Une autre façon d’utiliser DEGIRO est d’utiliser l’application mobile. Vous pouvez télécharger l’application sur votre smartphone Android ou Apple. J’ai uniquement essayé l’application sur Android. Néanmoins, je ne pense pas qu’il y ait de différence significative entre les deux versions. Comme vous avez déjà un compte DEGIRO, c’est très facile de mettre en place l’application. Cela commence par la connexion à votre compte, suite à quoi vous devez configurer un mot de passe spécifique à l’application mobile. Malheureusement, la seule option est un mot de passe à 5 chiffres. C’est beaucoup trop court au jour d’aujourd’hui niveau sécurité. Personne ne devrait jamais utiliser de mot de passe aussi court à mon avis. On peut justifier cela en considérant que le téléphone lui-même est déjà protégé, mais je continue à penser que c’est un manque sérieux de qualité. On devrait pouvoir utiliser un mot de passe contenant des caractères spéciaux et de longueur aussi longue que l’on souhaite.
Juste pour info, j’utilises un Huawai P9 Lite pour ces tests et je n’ai jamais utilisé l’application sur un autre téléphone.
L’application mobile est très facile à utiliser. Si vous êtes déjà familier avec l’application web, vous verrez que les deux sont très similaires. L’application mobile est juste “plus petite” et contient moins d’information. De nouveau, je vais passer en revue les principales vues.
La vue par défaut est à nouveau la vue “Marchés”. Vous pouvez voir votre solde et vos résultats du jour, mais pas vos résultats totaux. Vous pouvez aussi voir les différents indices ainsi que les gagnants et perdants du marché, mais il vous faudra pas mal scroller pour ça.
Sur la vue portefeuille, vous pouvez finalement voir le résultat total qui manquait à la vue précédente. Et également, des informations globales sur votre portfolio. Chaque titre peut être inspecté. Malheureusement, cette vue contient moins d’information que la version web. En effet, il n’est pas possible de voir le résultat total de chaque position. Je pense que c’est un vrai problème. Personnellement, je ne m’intéresse pas au résultat du jour, car je suis beaucoup plus intéressé au résultat total de chacun des mes titres pour avoir une vision à long terme.
Comme auparavant, vous pouvez aussi avoir plus d’informations sur chacun de vos titres. La première chose à voir est le graphe du prix. Ce n’est presque pas utilisable et c’est plutôt moche sur un mobile.
Personnellement, je l’aurais mis plus bas sur cette vue. Après cela, vous pouvez voir le nombre de parts, le prix actuel ainsi que des informations globales de prix. Vous remarquerez qu’on ne peut pas voir les résultats du titre ici. Il n’y aucune information à propos du résultat total ou journalier. De nouveau, c’est un vrai problème pour moi vu qu’il n’y avait déjà pas cette information dans la vue précédente. Je n’ai pas trouvé cette information du tout dans la version mobile, ce qui est vraiment décevant.
Pour acheter ou vendre, on utilise un des énormes boutons au fond de la vue “Position”. Cela vous ouvre une nouvelle vue, très semblable à la version web. C’est très simple à utiliser mais ce n’est pas très beau en terme d’interface.
Globalement, l’application mobile n’est pas mauvaise, mais pas vraiment très bonne non plus.
Ils devraient y ajouter plus d’information. Le résultat total de chaque position devrait définitivement se trouver ici. L’application devrait mettre en avant les informations clées en premier plutôt que d’essayer de tout mettre ensemble.
De plus, beaucoup d’espace visuel est perdu pour des informations qui ne sont pas cruciales. Je trouve aussi que la police est clairement trop grande, en tout cas pour moi. Pouvoir personnaliser un peu les vues serait un vrai plus.
D’un autre côté, l’app reste très facile à utiliser. Et comme j’utilise plus l’application web que l’app mobile, ça joue pour moi. Par contre, si le mobile est votre plateforme principale, vous risquez d’être déçu.
Je suis vraiment satisfait de DEGIRO comme courtier en ligne jusqu’à présent. C’est une solution très bon marché et très facile à utiliser. Il y a quelques problèmes bien sûr. L’interface web est bien, mais manque un peu d’informations à certain endroits. L’application mobile a les mêmes soucis, mais est en plus de moins bonne qualité. Il y a encore moins d’information et la sécurité n’est pas parfaite à mon avis.
Si vous êtes un trader actif et voulez beaucoup d’information sur vos positions, c’est probablement trop limité pour vous.
Pour des investisseurs passifs investissant environ une fois par mois, cela est tout à fait suffisant. J’ai également eu quelques contacts avec le support et je n’ai eu aucun problème de ce côté-là.
Et vous ? Que pensez-vous de DEGIRO ? Quel courtier utilisez-vous ?
Encore un grand merci à The Poor Swiss pour son partage d’expérience. N’hésitez pas à lui poser vos questions via les commentaires ci-dessous.
Remarque : si vous choisissez d’ouvrir un compte chez DEGIRO via un de mes liens, vous ne remarquerez aucune différence - mais le blog recevra une commission de recommandation. Je vous en remercie.
J’ai longuement hésité avant de souscrire à leur programme d’affiliation car je ne suis pas entièrement convaincu par leur service. Je réitère donc mon conseil ici : souscrivez à DEGIRO uniquement après avoir fait vos propres recherches et en étant pleinement conscient des avantages et désavantages de ce courtier en ligne.
Remarque bis : pour des raisons de conformité financière, note qu’investir comporte un risque de perte.
]]>Comme c’est l’un des outils financiers les plus puissants pour atteindre l’indépendance financière, j’ai voulu étudier comment les leaders dans ce domaine atteignent des chiffres de dingue chaque mois.
Par conséquent, j’ai créé le classement des blogueurs de finance personnelle selon leur taux d’épargne (aka. #BSRI) afin de m’inspirer de mes copains blogueurs du monde de la finance personnelle.
L’année dernière fut la troisième édition du #BSRI.
Assez de blabla, passons au classement final du millésime 2017 du #BSRI !
Je compte sur vous pour faire passer le mot concernant ce classement du #BSRI afin que nous soyons encore plus de personnes en 2018 !
Et vous, quel était votre taux d’épargne en 2017 ?
]]>Cette année néanmoins, je ne vais pas vous faire le coup de la rétrospective de 2017, ni de ce qui va venir en 2018. Je ne vais pas pas le faire par manque d’envie, mais parce que je n’ai malheureusement pas le temps…
Ce qui m’amène à la (mauvaise) nouvelle : je vais faire une pause avec le blog jusqu’à environ fin mars. Cette décision a été dure à prendre, mais mon « One thing » va être un autre projet que le blog pendant ces trois prochains mois.
Je ne peux pas malheureusement pas vous donner plus de détails, mais une chose est sûre, c’est que je partagerais avec vous ce que j’apprends de cette expérience incroyable dans de futurs articles d’une manière ou d’une autre.
Ce blogpost sera du coup l’un des plus courts que j’ai écrit mais je ne voulais pas que vous, chers (nouveaux et anciens) lecteurs, croyiez que le blog était mort : il est bel et bien toujours vivant, mais juste en pause pour un trimestre. J’ai vraiment hâte d’être en avril !
D’ici là, si vous êtes en manque de nouvelles Mustachians suisses, je vous conseille de faire un tour sur la liste des précédents articles pour lire ceux que vous n’avez pas encore découvert — idéalement accompagné d’un bon verre de champagne, de vin rouge, ou de bière pour célébrer les 4 ans du blog comme il se doit !
Et vous, à quoi va ressembler votre année 2018 ? Nouveaux projets ? Nouvelles rentrées d’argent prévues ?
]]>Joshua m’a notamment fait remarqué que je parlais souvent de “Mustachian” mais qu’il n’avait aucune idée de quoi il s’agissait. Et probablement que ce devait être la même chose pour les nouveaux lecteurs.
“Nouveaux lecteurs ?” je me suis dit… “Comment ça, tout le monde ne me suit pas depuis le début ?” pensais-je en réalisant que ça faisait presque trois ans que je bloguais à l’époque.
Bien que j’aime le petit effet “communautaire” que ce genre de réaction amène au blog, j’essaye toujours d’être inclusif plutôt qu’exclusif. Je me suis donc dit qu’il était temps de clarifier ce que signifie “être Mustachian”.
Le terme “Mustachian” a été introduit pour la première fois par Mr. Money Mustache (aka MMM) en 2011.
Ce mot décrit une personne qui souhaite atteindre la liberté financière afin de poursuivre ses propres aspirations sans devoir dépendre d’un travail actif pour vivre.
Aucun précepte plus précis n’a été énoncé par la communauté Mustachian, car c’est un style de vie qui doit être adapté aux conditions de chacun.
Marié avec enfants ou célibataire ? Vie paisible à Éclépens ou night-life à Zürich ? 23 ou 55 ans ? Passionné de poissons rouges ou de Ferrari ? Envie de voyager une fois à la retraite, ou plutôt de s’impliquer dans des associations locales ?
On comprend effectivement vite qu’il est difficile d’en extraire un unique mode de vie.
“Un Mustachian est une personne qui souhaite atteindre la liberté financière afin de poursuivre ses propres aspirations sans devoir dépendre d’un travail actif pour vivre.”
C’est pourquoi lorsqu’on me pose la question suivante : “MP, penses-tu que cet achat ou ce choix d’investissement est Mustachian ?”, je réponds toujours qu’au final, le seul juge reste vous-même. Je peux bien sûr vous donner mon opinion mais ça n’est que mon point de vue avec tous les biais que ça implique.
En prenant en compte ces considérations, je trouvais néanmoins intéressant de me soumettre à l’exercice de décrire ce que veut dire “Être Mustachian” pour moi, MP.
Plutôt que de condenser ce mode de vie en un paragraphe pompeux, j’en ai extrait une liste de principes directeurs. Je souhaite que cette dernière soit évolutive, autant pour moi que pour vous. Appropriez-vous la, modifiez-la, et adaptez-la à vos propres conditions de vie.
Principes Directeurs d’un Mustachian
Revenus passifs plutôt qu’employé à vie
Frugal plutôt que dépensier
Minimaliste plutôt que consumériste
Efficient plutôt que fainéant
Esprit critique plutôt que conventionnel
Intentionnel plutôt que velléitaire
Apprenant à vie plutôt que complaisant
[Votre principe directeur ici]
Cette liste me permet de guider mes choix quant à mon style de vie pour atteindre l’indépendance financière, et j’espère qu’elle pourra vous apporter la même clarté lors de vos prises de décisions.
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous d’autres principes directeurs quant au Mustachianisme ?
]]>Avant d’aller plus loin, je voudrais rappeler quelque chose : les crypto-monnaies sont un instrument toujours très volatile, et je ne recommande à personne de placer son argent durement gagné dans ce véhicule. Je vois plutôt cette expérimentation comme aller jouer au casino, au risque de tout perdre lorsque la bulle bitcoin aura éclaté.
Après diverses lectures sur le web et plusieurs échanges sur le fil dédié du forum MP, je suis ressorti avec trois noms de crypto-monnaies : BTC pour Bitcoin, ETH pour l’Ether, et LTC pour Litecoin.
Elles correspondent à l’étalon-or dans le monde des monnaies virtuelles.
Sachant que je ne souhaite investir que 1'000 euros dans ce jeu, je n’ai pas voulu perdre trop de temps à gamberger sur la meilleure répartition, et suis donc parti sur 1/3 pour chacune des devises.
Ma stratégie de placement quant à elle reste la même que pour les actions : acheter et conserver sur le long terme.
Il existe une myriade d’options lorsque vous commencez à vous plonger dans le vaste sujet des plateformes de courtage de crypto-monnaies. Et ça, c’est sans parler des solutions de stockage de votre argent virtuel qui peuvent être découplées de votre plateforme d’achat pour une sécurité accrue.
Suite à mes recherches et discussions sur le forum de notre communauté IFRA suisse, je suis ressorti avec trois options :
Comparé à mon choix de plateforme de courtage pour mes opérations boursières, je me suis permis de m’offrir la simplicité pour la partie crypto-monnaie : j’ai ouvert mon compte chez Coinbase.
Une fois votre compte ouvert, vous devez effectuer un premier transfert d’argent gratuit si via virement SEPA — ou payant si via carte de crédit (3.99% de frais).
Un retour d’expérience intéressant à partager : Coinbase a refusé mon premier virement de 1'000 euros en m’indiquant que pour valider mon compte bancaire je devais envoyer un petit montant en premier lieu. Du coup, ils m’ont retourné mon paiement et j’y ai perdu de l’argent à cause du taux de change EUR-CHF… J’ai refait une transaction de 1 euro qui elle est passée, et ai pu envoyer ensuite mes 1'000 euros sans problème.
Je vous conseille donc vivement de faire ce virement initial de 1 euro, afin de vous éviter une perte d’argent pour rien.
Une fois les euros sur votre compte Coinbase, tout est très simple. Que ce soit via la plateforme web de Coinbase, ou via leurs apps iOS ou Android, je ne vais pas vous faire l’affront de vous présenter des captures d’écrans car tout est intuitif.
Une fois loggué, cliquez sur “Buy”, choisissez la crypto-monnaie que vous voulez acheter, sélectionner votre portemonnaie virtuel en euros, et validez la transaction. C’est tout !
Comme prévu, je m’en sors avec une quinzaine d’euros de frais (i.e. les 1.49% mentionnés plus haut). C’est exhorbitant, et c’est bien parce que c’est pour une petite expérimentation pour le blog que je l’accepte.
Ce que je vous recommande néanmoins, c’est de passer par GDAX pour ne payer que 0.25-0.30% de frais. Après avoir regardé plus en détails la plateforme (un peu trop tard), je me suis rendu compte qu’avec quelques clics en plus, ce n’est pas si compliqué que ça.
Les étapes : 1/ Créez votre compte Coinbase, 2/ Transférez-y des euros, 3/ Allez sur GDAX, 4/ Cliquez sur “Deposit” en haut à gauche, 5/ Choisissez “Coinbase account” puis effectuez le transfert de fonds, et enfin 6/ Cliquez sur “Place buy order” pour acheter la crypto-monnaie de votre choix.
Maintenant. N’attendez pas que le Bitcoin ou l’Ether ou le Litecoin redescende. Ou qu’ils passent en-dessous d’un certain niveau. Demain le bitcoin sera peut-être à CHF 1'000, ou à CHF 35'000. Personne n’en a aucune idée. Achetez maintenant.
C’est une des leçons que je retire de cette expérimentation. Ca faisait longtemps que je n’avais pas rejouer à un jeu d’argent addictif comme ça : après la publication de mon dernier article sur le sujet, le bitcoin était annoncé comme étant dans une bulle qui allait éclater tout bientôt. Que passer les CHF 7'500 signifierait sûrement le début de la fin. Du coup, j’ai attendu une semaine pour acheter dans la tranche des CHF 6'000. Et idem pour l’Ether et le Litecoin. Quand j’ai vu que ça montait encore au-dessus des CHF 8'000, je me suis dis “Allez, si ça redescend dans les CHF 7'000, j’achète”. Et puis c’est passé au-dessus des CHF 9'000…
À ce moment-là, j’en avais déjà ras le bol de perdre tout ce temps après seulement quelques jours, que je me suis décidé a acheté en me disant qu’au pire ça servirait à l’expérimentation. Au moment où j’écris ces lignes, le Bitcoin est à CHF 10'425, et le cours est même monté au-dessus de CHF 11'000 durant les dernières heures…
En résumé, si vous êtes comme la majorité des lecteurs, c’est à dire que vous voulez simplement tester les crypto-monnaies sur le long terme, alors achetez-en maintenant, supprimez l’app Coinbase de votre natel, et oubliez toute cette frénésie qui ne vous fait que perdre du temps et de l’argent.
On a tous bien rigolé et joué, comme si on avait passé une soirée à Las Vegas. Maintenant, je vous propose de retourner à nos activités respectives qui sont beaucoup plus intéressantes et moins volatiles que ces crypto-monnaies.
Pour ma part, je vous redonne des nouvelles de mon portefeuille dans quelques mois, une fois qu’il y aura eu du nouveau, genre une grosse crise, ou une grosse envolée. En parallèle, je garde un oeil sur le fil de discussion du forum sur les crypto-monnaies.
Et vous, quelle est votre stratégie avec les crypto-monnaies ? Vous les ignorez complètement ? Vous basez 100% de votre stratégie d’indépendance financière dessus ?
]]>Niveau jouets, on en a eu pour notre compte durant les premières années de notre vie de parents entre les anniversaires et les Noël, avec leurs lots de cadeaux des grand-parents, des copains, des oncles et tantes, et j’en passe. Tellement qu’on a fini par devenir minimaliste avec cette partie de notre vie aussi.
Je vous rassure tout de suite : on n’en est pas encore à dire à nos enfants qu’on arrête de commander des cadeaux au Père-Noël, car on aime trop la magie de cette période pour ça.
Par contre, on essaie de leur inculquer le bienfait d’un cadeau “expérience” vs. un jouet ; à savoir qu’une expérience partagée leur restera plus longtemps en mémoire qu’un jouet qu’ils abandonneront après seulement quelques jours.
Même si c’est difficile à comprendre pour leur âge (surtout que ça l’est encore pour certains adultes !), ça fait son petit bonhomme de chemin avec le temps.
On ne va pas se mentir : on aimait aussi beaucoup recevoir des jouets étant plus petits, donc on en offre toujours à nos bambins. Mais dorénavant, en tant que bons suisses, on vise le moitié-moitié entre jeux et expériences.
On devrait potentiellement réussir à atteindre cet objectif cette année, car on a discuté avec plusieurs personnes de notre entourage récemment, et on s’est rendu compte qu’on était assez aligné sur le sujet.
Je vous conseille d’essayez de tâter le terrain avec votre famille et amis proches, car vous aurez peut-être aussi de bonnes surprises !
En plus, les avantages du cadeau de type “Expérience” pour les parents sont non-négligeables :
Sans plus de suspense, voici la liste des 10 idées cadeaux — qui ne sont pas des jouets — pour vos enfants :
Avec tout ça, vous n’avez plus aucune raison de suivre la frénésie de demain avec le BlackFriday, et pouvez vivre cette journée comme un vendredi normal. Votre portefeuille vous en remerciera par la même occasion !
De votre côté, avez-vous d’autres idées cadeaux de type “expériences” à partager avec nous ?
]]>Néanmoins, je me suis dis que je pourrais me servir du blog comme excuse d’expérimentation avec un montant peu élevé et défini d’entrée de jeu, ce dans le but de comprendre ce monde monétaire parallèle qui va sûrement changer pas mal de choses dans les décennies à venir.
Je vais donc investir 1'000 euros (et pas plus pour le moment !) dans un portefeuille de crypto-monnaies, et vous faire un rapport régulier de ce que j’apprends en tant qu’investisseur suisse.
J’ai plusieurs objectifs avec cette expérimentation.
D’abord je souhaite mieux comprendre cet écosystème et voir si ce peut être un bon moyen de faire fructifier son argent sur le long terme.
Deuxièmement, j’aime bien avoir des données concrètes sur lesquelles baser mes réflexions plutôt que de parler de manière théorique uniquement.
Aussi, le fait d’avoir un peu de cash investi va me motiver à m’intéresser et à me documenter régulièrement sur le sujet.
Enfin, en tant que blog de finance personnelle, je trouvais ça cool de partager avec vous mon cheminement dans ce monde parallèle, tout comme je le fais avec l’indépendance financière.
Avant d’aller plus loin, comme je sais que tout le monde n’est pas familier avec ce sujet, je vous propose de passer en revue la définition d’une crypto-monnaie.
“Une crypto-monnaie, dite aussi cryptodevise ou monnaie cryptographique, est une monnaie électronique utilisable sur un réseau informatique de pair à pair et décentralisé, fondée sur les principes de la cryptographie, que l’on peut émettre soi-même et qui permet de régler des transactions.” (Source : Wikipedia)
Les deux mots-clés importants étant “monnaie électronique” et “décentralisé”.
Le premier signifie que ce n’est pas quelque chose de physique comme une pièce ou un billet. Ca a l’avantage que c’est plus facile à échanger, mais aussi plus facile à perdre.
Le second mot “décentralisé” est important car il apporte un tout nouveau concept qui remet en cause la raison d’être des banques, c’est à dire que le système de crypto-monnaie n’a plus besoin de tiers de confiance pour assurer que la non-corruption du système.
La crypto-monnaie la plus connue est le Bitcoin (BTC) dont vous avez sûrement entendu parlé récemment, au vu des derniers records de valeur. Comme le CHF ou l’EUR, elle sert à effectuer des transactions.
Une autre crypto-monnaie est l’Ether (ETH) qui a pour but de créer ou faire fonctionner des “contrats intelligents” qui se base sur le réseau Ethereum. Le but de base de cette devise n’est donc pas d’être une monnaie comme on les connaît, mais de permettre la création d’un contrat entre deux personnes sans avoir besoin d’entité tierce de confiance — comme un notaire quand vous achetez votre bien immobilier par exemple.
Enfin, la dernièr crypto-monnaie dont je vais parler dans les prochains articles s’appelle le Litecoin (LTC). C’est un compétiteur direct de Bitcoin, qui joue un rôle de devise donc, avec des caractéristiques plus performantes (d’un point de vue technique). C’est la deuxième devise la plus usité avec le Bitcoin.
Ces 3 crytpo-monnaies sont les plus connues et réputées. Est-ce qu’elles seront encore là dans 10 ans ou 20 ans ? Aucune idée. C’est d’ailleurs pourquoi je crée cet expérimentation afin qu’on ait un endroit pour en parler régulièrement. Il y a aussi un fil de discussion dédié au sujet sur notre forum.
Le blockchain (ou “chaîne de blocs” en français) est la technologie qui est derrière ces nouvelles crypto-monnaies. C’est comme un registre comptable qui serait publiquement accessible, sûre, infalsifiable, et complètement décentralisé de toute institution financière.
Chaque bloc de la chaîne représente plusieurs transactions, d’où le nom blockchain.
Dans mon article suivant, je vais vous expliquer où j’ai ouvert mon compte de crypto-monnaies, mon choix de portefeuille, et comment j’ai acheté mes premières monnaies digitales depuis la Suisse.
Comme je suis complètement novice dans le domaine, n’hésitez pas à partager vos retours d’expériences via les commentaires ci-dessous afin qu’on échange et apprenne ensemble.
De votre côté, avez-vous commencé à acheter quelques crypto-monnaies ?
Remarque : il y a un lien d’affiliation vers Coinbase dans cet article. Si vous l’utilisez pour y ouvrir votre compte, vous ne remarquerez aucune différence - mais le blog recevra une commission de recommandation. Je vous en remercie.
Comme d’habitude, je n’écris et ne passe en revue que des choses en lesquelles j’ai confiance et/ou que j’utilise quotidiennement dans ma vie personnelle.
Cet ajustement nous permet d’économiser CHF 85 par mois qui, une fois investie dans des ETFs, nous rapporteront environ CHF 15'000 grâce aux intérêts composés sur 10 ans.
La seule excuse autorisée pour racheter un nouvel appareil Apple est si l’actuel rend ma vie impossible à cause de lenteurs ou autres bugs récurrents (genre comme mon problème de clavier qui lague sur mon iPhone 6 avec iOS11 en ce moment, ça commence bien…)
Les deux questions minimalistes que je me pose pour jauger une envie sont les suivantes :
Pour l’instant, comme vous l’aurez devinez, la réponse aux deux questions est un grand “Non”. Et c’est encore plus facile de me décider quand je visualise une grosse enveloppe remplie avec CHF 15'000 que je dépose à la BCV, pour ensuite les transférer sur mon compte Interactive Brokers, et acheter mes ETFs favoris.
En plus de l’aspect purement monétaire, c’est aussi ma vision du matérialisme qui me pousse à me lancer dans ce challenge : conserver encore plus longtemps mes achats, et les considérer comme des choses de valeur plutôt que de simples objets qui peuvent être remplacés à la volée. Ce afin de réduire l’impact environnemental de mes possessions en ralentissant mon cycle de consommation geek.
Je trouve que Juliet Schor résume parfaitement ça dans le documentaire “Minimalism” :
“Nous sommes trop matérialistes dans le sens quotidien du mot, et nous ne sommes pas assez matérialistes dans le vrai sens du terme. Nous devons être de vrais matérialistes, c’est à dire de réellement nous soucier de la matérialité des biens.” — Juliet Schor
Etre reconnaissant régulièrement m’aide dans cette quête d’immunisation contre le marketing de masse et les achats impulsifs. Je me contente de mes biens actuels. Je les valorises pour ce qu’ils sont réellement. J’en prends soin. Et j’éprouve dorénavant plus de satisfaction à posséder un iPhone 6 plutôt que d’être envieux d’un nouvel iPhone X.
Etre matérialiste me rend plus heureux.
On se revoit donc respectivement en septembre 2019 pour le Mac, et en 2020 pour l’iPhone. Ca va être long, mais je tiens bon !
Etes-vous prêt aussi à relever ce challenge ? #AppleShoppingBan6Years
Une note spéciale pour Mme MP qui a déjà gagné le pari haut la main, avec son MacBook Air de novembre 2011. Elle a failli le changer lorsque sa batterie a gonflé, mais a plutôt décidé de la remplacer et de garder son laptop actuel. Félicitations à elle !
]]>DEGIRO a été créée en 2008 par cinq anciens collaborateurs de Binck Bank. Ils ont lancé leur plateforme de courtage en ligne en 2013, et se sont lancés à la conquête de l’Europe en 2014 avec d’abord la Belgique et la France, puis ensuite avec la Suisse en novembre 2016. Ils sont maintenant présents dans 18 pays européens.
Les 180 employés de DEGIRO gèrent à ce jour plus de 200'000 investisseurs, avec 9 millions de transactions par année, représentant 30 milliards d’euros en gestion (i.e. 35 milliards d’USD, ou 35 milliards de CHF). À titre de comparaison, Interactive Brokers a un portefeuille de 450'000 clients qui se monte à 115 milliards d’USD (i.e. 115 milliards de CHF).
DEGIRO n’a pas de frais de garde pour les ETFs (ni pour la plupart de ses autres produits excepté certains fonds).
Comme plusieurs acteurs sur le marché du low-cost, la société propose une longue liste d’ETFs exempts de frais de transaction dans laquelle on retrouve mes deux favoris de chez Vanguard. Pour les autres ETFs, comme ceux de chez UBS pour le marché suisse, il faut payer des frais de transaction de 2€ + 0.02% du montant de la transaction.
J’ai donc mis à jour mon tableau comparant les meilleurs courtiers en ligne pour un investisseur suisse, et le résultat est sans appel : DEGIRO sort grand vainqueur.
Une précision concernant les commissions de DEGIRO sur le change de devise : lorsque vous souhaitez acheter des titres dans une autre devise que le CHF (par exemple un ETF en USD), DEGIRO requiert respectivement “0.10% du montant” pour le mode de conversion automatique, ou “10 euros + 0.02% du montant” avec le mode de conversion manuel.
À titre de comparaison, Interactive Brokers facture 0.002% du montant de la transaction (avec un minimum de 2 USD) jusqu’à 1 milliard d’USD.
Avec notre scénario où on investit trimestriellement entre CHF 1'000 et CHF 20'000, cela ne change guère la donne : DEGIRO reste loin devant avec ses frais très faibles.
Aussi, si vous optez pour un compte de dépôt (i.e. un compte que DEGIRO n’utilisera pas pour se faire de l’argent sur votre dos), vous serez taxé sur les dividendes versés par vos ETFs à hauteur de 1 € + 3% du dividende (maximum 10%).
Pour plus d’informations, vous trouvez une liste détaillée de tous leurs frais pour un compte de dépôt en suivant ce lien.
Mathématiquement, la décision est claire : DEGIRO se hisse à la tête du classement des courtiers en ligne.
Néanmoins, j’ai encore quelques réserves avant de quitter Interactive Brokers sachant que DEGIRO n’existe “que” depuis 9 ans comparé à CornerTrader dont la banque a été fondée en 1952, et Interactive Brokers en 1978.
Si c’était pour investir quelques milliers voire dizaine de milliers de CHF, je n’hésiterais pas, mais là, on parle quand même de mes centaines de milliers de CHF.
Du coup, pour le moment, mon courtier en ligne restera Interactive Brokers et je vais attendre de voir où le vent mène DEGIRO, quitte à perdre quelques centaines de CHF d’ici là.
Et vous ? Etes-vous passé chez DEGIRO ? Avez-vous d’autres informations en faveur ou défaveur de ce nouveau venu ?
Remarque : si vous choisissez d’ouvrir un compte chez DEGIRO via un de mes liens, vous ne remarquerez aucune différence - mais le blog recevra une commission de recommandation. Je vous en remercie.
J’ai longuement hésité avant de souscrire à leur programme d’affiliation car je ne suis pas entièrement convaincu par leur service. Je réitère donc mon conseil ici : souscrivez à DEGIRO uniquement après avoir fait vos propres recherches et en étant pleinement conscient des avantages et désavantages de ce courtier en ligne.
Remarque bis : pour des raisons de conformité financière, note qu’investir comporte un risque de perte.
]]>Pour ceux qui n’ont pas suivi, et ont cru que ce blog était à l’abandon, je vous rassure ce n’est pas le cas ! J’étais simplement en train de traduire l’entièreté de mes 98 articles en français. Et ça y est, après 80 jours de travail intense, c’est ter-mi-né.
J’ai transcris le dernier paragraphe il y a deux semaines, alors qu’on passait le week-end du jeûne fédéral Vaudois chez notre famille. Après un samedi de repas et jeux en famille, on ne s’est pas couché très tôt mais comme à l’accoutumée, mon horloge interne m’a réveillée autour des 5h30 le dimanche matin. Avec le froid, je n’étais vraiment pas motivé à sortir du lit… mais l’idée de finir pour de bon ce dernier article a vaincu ma flemme dominicale ! 5h40, en bas dans le salon, mon MacBook Air me réchauffant les jambes, je me suis lancé dans la dernière ligne droite. J’étais au taquet à l’idée de pouvoir vous annoncer la nouvelle, et surtout de pouvoir repasser en mode “créativité” plutôt que de copier et traduire bêtement des blogposts. Quand le jour a commencé à se lever un peu avant 7h, et que j’avais taper le dernier point de la dernière phrase, j’ai limite failli m’ouvrir une bière ou une bouteille de champagne tellement j’etais heureux d’avoir terminé cet immense chantier ! Mais bon je me suis dis que ça faisait un peu tôt quand même ;)
En tout cas, je suis monstre content que toute la suisse romande francophone ait enfin accès au contenu intégral du blog MP en français ! Maintenant, vous n’avez plus aucune raison de ne pas partager vos articles préférés de Mustachian Post avec votre oncle ou cousine qui ne comprend rien a l’anglais !
Mis à part ces semaines studieuses, cet été fut aussi le synonyme de vacances locales — en tout cas sans avion ni Canada. Sachant qu’on est parti loin l’hiver dernier, et qu’on veut refaire un voyage long courrier en 2018, notre budget nous a imposé de la jouer tourisme local et frugal. Concrètement, ça veut dire passer de 5-7kCHF pour une famille de 4 en vacances au Québec, à quelques centaines de CHF pour l’essence et des restos en restant par là en Suisse !
Et franchement, ça fait beaucoup de bien de profiter de son chez-soi et de découvrir les alentours qu’on ne prend jamais le temps de visiter.
On a debuté la saison par quelques jours dans le sud de la France dans la region d’Antibes où nous avions un mariage.
Ce fut ensuite le temps d’un grand rassemblement familial où on a retrouvé pas mal de cousins qu’on n’avait pas vu depuis longtemps.
Ca me rappelle ce talk TEDx où Robert Waldinger explique le secret de ce qui rend la vie belle : avoir des bonnes relations avec ses proches, en se concentrant sur la qualité plutôt que la quantité. Même si j’ai tendance à être solitaire en tant qu’INTJ, je vous assure que ce monsieur Waldinger a raison, et qu’il faut chérir ces moments passés avec ses proches.
Le mois d’août a été beaucoup plus local car nous en avons profité pour decouvrir ou re-découvrir des coins proches de chez nous.
On a d’abord commencé par célébrer la fête nationale dans notre nouveau village avec une superbe soirée estivale où on s’est fait une bonne fondue saupoudrée de feux d’artifices. On était tellement bien sur le balcon que vers 22h, on est descendu voir le feu de joie de plus près ainsi que les feux des grandes villes aux alentours — les enfants étaient comme des dingues de pouvoir se coucher plus tard !
Adorant tout ce qui ressemble au Canada, le Jura est un bon substitut avec ses montagnes vallonnées parsemées de forêts. On a improvisé une balade au départ du col du Marchairuz un dimanche en fin de matinée pour y faire un pique-nique avec vue sur le lac de Neuchâtel. Tout était au top : passer du temps en famille, être en pleine nature, avoir une météo ensoleillée mais pas trop chaude. La seule chose qu’on n’avait pas prévu c’était le vent au sommet, qui nous a fait écourté notre repas et nous réfugier à la buvette-restaurant d’alpage du Pré-aux-Veaux. Abrités de l’air, le dos en plein soleil, autour d’un bon café, c’était le bonheur !
Un autre coin qu’on connaissait mais qu’on n’avait jamais pris le temps de visiter était le Lavaux et ses coteaux. J’avais lu un article de mes amis de Novo-Monde qui m’avait inspiré, et je peux vous dire qu’on n’a pas regretté le déplacement. C’était splendide entre la vue sur le lac, les Alpes, le mélange du vert des vignes avec celui des arbres environnants ; ça ne m’étonne pas que le site soit classé au patrimoine mondial de l’Unesco !
Dernier élément touristique de ce blogpost de retour de vacances : les Diablerets. J’en avais souvent entendu parler pour sa station de ski, mais n’avait jamais eu l’occasion d’y aller en été. Je ne peux que vous le recommander. Rivière, sapins, sommets enneigés, air pur, et… un super festival de films alpins avec le FIFAD. C’est ce qui nous a amené dans cet endroit perché a 1'160 mètres d’altitude, car je voulais voir la premiere mondiale du documentaire “Passion Alaska”, une oeuvre que je vous recommande pour sa simplicifé et son authenticité, et bien sûr ses somptueux paysages du Grand Nord.
L’auteur et acteur principal Nicolas partage sa vision de la vie en communion avec la nature, loin de la frénésie d’un monde toujours plus connecté. Il ne renie néanmoins pas toute technologie comme le font les Amish, en se servant par exemple d’un panneau solaire pour s’alimenter en électricité, ou d’un Ski-Doo plutôt que d’avoir une meute de chiens. Un retour au source qui a quelque chose de minimaliste, et de Mustachian avec sa vision anti-consumériste qui se concentre et contente de l’essentiel. Un grand bol d’air frais !
Et pour terminer sur une note monétaire, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer : ça y est, nous sommes quart-de-millionnaire, i.e. on a franchi les CHF 250'000 de fortune ! On se réjouit déjà de la prochaine étape qui sera de passer les 500kCHF où la on s’offrira un bon restaurant gastro digne de ce nom pour célébrer notre mi-parcours !
Voilà pour ce qui est des nouvelles fraîches de MP. J’espère que de votre coté, vous avez aussi passé un bel été familial et frugal ? Ou bien vous êtes partis dans des endroits exotiques ?
]]>Depuis ce moment-là (c’était il y a plus d’un an), j’ai expérimenté quatre façons de conserver ce sentiment, et de demeurer dans un état d’esprit reconnaissant pour profiter de ce que j’ai de façon récurrente.
La première nuit où nous avons dormi dans notre appartement fut très étrange comme nous sommes passés des bruits de ville d’Yverdon-les-Bains aux nuits silencieuses de la campagne. Le calme était tellement agréable, mais troublant aussi. Dans un état détendu, je me suis allongé sur mon lit en respirant profondément et en écoutant le silence, afin de réaliser qu’on l’avait fait. Nous avions déménagé. Nous avions acheté notre appartement. Tous ces rendez-vous hypothécaires stressants, tous ces contrats ennuyeux, tous ces longs workshops, tout était terminé. Nous étions propriétaires.
Si vous déménagez dans un endroit moins paisible que moi, vous pouvez néanmoins utiliser les différences sonores comme point d’ancrage pour votre esprit, afin de prendre du recul, et de profiter de votre achat.
J’ai appris cette technique lors d’une session de méditation avec mon application Calm. La professeur expliquait que vous devez visualiser un objet du quotidien, et l’utiliser comme signal visuel pour arrêter de penser au passé ou au futur. Ce dans le but de vous recentrer sur le moment présent, et d’être reconnaissant de ce que vous avez.
Je me souviens d’avoir visualisé les portes de placard en bois de notre magnifique cuisine à CHF 40k. Maintenant, à chaque fois que je vois cette surface en chêne, je prends du recul et me reconcentre sur le moment présent, tout en me sentant reconnaissant et chanceux de posséder l’appartement que nous avons acheté.
Habituellement, lorsque vous achetez votre chez-vous, c’est parce que ce dernier a quelque chose de spécial que vous aimez à son propos. Pour moi, il s’agissait de deux trucs : d’abord, son immense balcon où je me voyais déjà admirer les levers et couchers de soleil sur le lac ainsi que sur les montagnes du Jura ; et ensuite, sa quatrième pièce dans laquelle je pourrais installer mon bureau d’où je pourrais admirer la campagne suisse à 5h du matin, alors que je commencerais ma journée par une session d’écriture pendant une heure.
Quand je vis maintenant l’un de ces moments rêvés, mon cerveau se recentre automatiquement sur le moment présent, et je me rends compte de la chance que nous avons. Je chéris ces vieux rêves car ils sont une source de satisfaction à chaque fois que je les revis dans la vie réelle.
Une autre astuce pour conserver cette satisfaction d’être propriétaire est de regarder votre bien depuis l’extérieur. Je veux dire littéralement d’aller voir votre bâtiment/maison depuis l’extérieur. Souvent, quand je reviens du boulot en bus, ou lorsque nous arrivons à la maison après une partie de foot avec les enfants, je vois notre achat depuis le même angle que lorsque nous l’avions visité pour la première fois, il y a de ça plus d’un an. Cela m’aide à me rendre compte que ça y est, c’est notre chez-nous, enfin.
Nous y voilà, c’était le dernier chapitre de notre guide “Comment acheter mon premier bien immobilier en Suisse”. Mais ne soyez pas triste : ce n’est que pour mieux commencer une autre partie de notre aventure car je continuerai à documenter mon parcours avec des articles de suivi tel “Propriétaire en Suisse, les chiffres un an après”.
Avez-vous testé d’autres moyens pour apprécier votre nouveau chez-vous ?
]]>La Fincon… C’est un rassemblement de personnes qui émoustille les blogs et les flux Twitter des personnes qui y vont. J’ai toujours voulu y aller. Et puis, PT et MustachianPost (deux fois merci pour ça) m’ont permis d’aller à la Fincon Masters à Londres. C’est un évènement satellite, beaucoup plus petit, mais avec la ferme intention de garder l’esprit Fincon.
Oui, j’étais enthousiaste d’y aller. Et encore plus enthousiaste maintenant que j’y ai été.
L’événement principal s’est déroulé en soirée. Soirée qui a commencé autour d’un verre pour permettre à tout le monde de se rencontrer. Même après quelques meetups, ça me surprend toujours de voir à quel point il est facile d’engager la conversation. Comme nous étions tous dans le monde IFRA et des blogs, nous avions beaucoup de choses à nous dire. Et j’ai eu l’impression qu’il n’y avait pas de compétition : les gens partageaient leurs bonnes pratiques, leurs trucs et astuces. Aussi, ce fut l’occasion de mettre un visage sur certains blogs qu’on lit.
Maria est une prof qui blogue. Après le meetup, nous avons pris un verre et j’ai apprécié ses opinions, car elles étaient basées sur des recherches et expériences solides. Elle a apporté des points intéressants. Les deux suivants sont ceux qui font le plus de sens pour moi.
Le premier point était que lorsque vous voulez que les gens changent de comportement, ce n’est pas en leur disant comment dépenser moins, ou comment faire ceci ou cela que vous y parviendrez. Vous devez vous assurer qu’ils sont motivés. Qu’une habitude commence à se former. Nous avons également discuté de ce sujet dans les meetups BENL (i.e. Belgique-Pays-Bas). Je suis un grand fan de cette idée.
Le deuxième point de Maria était qu’à la retraite, vous avez besoin de revenus passifs durables. Donc, pas question de compter sur les revenus de vente d’objets dont vous n’avez plus besoin. Faire partie de la communauté IFRA, c’est une évidence.
Son sujet était l’impact que les blogueurs peuvent avoir, et comment le gérer. C’est en fait un angle assez intéressant : avec un grand pouvoir vient une grande responsabilité. Certains blogs individuels, et la communauté des blogueurs dans son ensemble ont un grand impact sur les décisions et les habitudes de nombreux lecteurs. Comment gérez-vous cela lorsque l’argent s’immisce dans la discussion. Est-ce que vous publiez un blogpost sponsorisé alors que vous pensez qu’il pourrait nuire à vos lecteurs en raison de la nature du message ? Mais que se passe-t-il si vous avez vraiment besoin de cet argent ?
Par dessus tout, je me souviens que bloguer veut dire partager son histoire, afin que vos lecteurs en tire le plus d’enseignements possible.
Elle a abordé le thème de Facebook Live : qu’est-ce que c’est, et où/comment l’utiliser. Elle a parlé du sujet en se basant sur sa vaste expérience dans ce domaine. Pendant quelques instants, elle était même en direct sur Facebook, bien que cela ne semblait pas faire partie du scénario de départ… Regardez son Facebook pour voir l’interaction qu’elle a avec son public via ce format. À priori, ça semble plutôt facile : prenez votre smartphone, appuyez sur le bouton, et c’est terminé.
En réalité, ça requiert beaucoup de planification intensive et de recherche, sans oublier le suivi du film.
Pourquoi est-ce important : une communauté forte de membres fidèles est quelque chose qui reste avec vous sur le long terme. En diffusant un message fort et ciblé, et en donnant l’exemple, vous pouvez sélectionner le type de personnes que vous recherchez.
Ca m’a fait repenser aux raisons qui m’ont poussées à commencer mon blog : il s’agissait de la communauté et de l’interaction. C’est pourquoi je suis tellement reconnaissant d’avoir pu aller au week-end de la FIWE à Budapest, et de m’occuper dorénavant des meetups IFRA en Belgique et aux Pays-Bas avec Mr CF.
Chris est un conférencier non-IFRA. C’était le dernier de la soirée, mais pas des moindres. Il a parlé de marque personnelle, et de ce qui compte dans la vie. Il a présenté son parcours comme exemple. Un speaker vraiment très énergique.
Il y a trois éléments clés qui m’ont marqués dans ce qu’il a dit, et que je voudrais partager avec vous.
Tout d’abord, être différent est plus important que d’être meilleur. Vous devez vous différencier des autres dans ce que vous faites.
Deuxièmement, la famille est ce qui compte. Passer du temps avec les gens que vous aimez est la partie la plus importante de la vie. Les relations doivent être chéries, et non pas utilisées. Lorsque les gens vous contactent pour “abuser” de votre réseau, vous ne devriez pas les considérer comme de bons amis.
Troisièmement, soyez intentionnel : lorsque vous dites oui à quelque chose, vous dites non à autre chose. C’est tellement vrai.
Savoir ce que vous valorisez et ce que vous voulez atteindre rend toute décision de dépense d’argent/de temps beaucoup plus facile.
J’appliquais déjà quelques éléments présentés, tandis que d’autres points me trottaient dans la tête depuis un bon bout de temps. Je peux maintenant agir.
Avoir été à cet événement parallèle à la Fincon me donne encore plus envie d’aller à cette dernière. L’énergie, les gens, les présentations, ça en vaut la peine. Je me rends compte aussi que faire partie d’une communauté est important. Ça m’a également confirmé que je voulais continuer à développer ma communauté locale.
À propos de l’auteur : ATL a 40 ans, il est marié, et papa de 2 enfants en bas âge. Il vit en Belgique. Il a récemment découvert la communauté IFRA (bien qu’il ait déjà acheté ses premiers fonds de placement il y a 15 ans), et est maintenant en route vers la liberté financière. Vous pouvez le retrouver sur son blog ambertreeleaves.wordpress.com
]]>Auparavant, mon avis sur un tel emploi du temps ressemblait plutôt à ça : “Je ne suis pas une personne du matin !”, ou “Sérieusement, comment peut-on être motivé à se lever à 5h du matin ?”
Mais le fait est là : ça fait six mois que je me réveille entre 5h et 5h30. Je me suis même levé deux fois à 4h, et je me suis senti tellement puissant. Je me lève tôt aussi pendant les week-ends, et c’est encore mieux que la semaine car il n’y a pas de journée de travail après !
Un livre. Encore une fois, j’ai bien accroché avec ce support. J’ai lu “The Miracle Morning: The Not-So-Obvious Secret Guaranteed to Transform Your Life Before 8am” (vous pouvez le trouver sur Amazon FR, DE, US, UK) et enfin, je suis devenu une personne du matin. Ca peut sembler trop beau pour être vrai, mais vraiment, le titre raccoleur n’était pas un mensonge…ça a réellement fonctionné.
Après avoir terminé le livre, j’ai commencé à définir la vie que je souhaitais vivre. Le but est de créer de l’excitation afin que vous ayez envie de vous réveiller pour façonner cette nouvelle vie.
Par exemple, l’une des choses qui me motive ces temps est le blog que vous lisez en ce moment-même. Avant d’appliquer les principes de “The Miracle Morning”, je regrettais souvent le soir de ne pas avoir eu le temps d’écrire. Le problème, c’est que ces regrets étaient inutiles et ne changeaient en rien le fait que je publiais moins d’articles que je ne le souhaitais. Puis, j’ai priorisé ma vie, et ça a tout changé.
Une fois que vous avez une vision claire de la vie de vos rêve, le “comment” est en fait assez facile à mettre en œuvre.
Nous pouvons résumer la théorie de l’auteur comme suit : le meilleur moyen de façonner votre vie consiste à y travailler lorsque votre motivation est à son maximum, id est le matin. En effet, vous devez comprendre que votre motivation est comme une batterie de smartphone : elle est pleine lorsque vous vous réveillez, et elle se décharge dès que vous commencez à l’utiliser. Et comme vous n’avez aucune idée de combien d’énergie vous aurez besoin pendant la journée, la meilleure façon de faire en sorte que vos objectifs de vie progressent constamment est en fait de commencer à bosser sur ceux-ci en premier lorsque vous vous levez le matin !
C’est comme ça que je suis tellement excité de mettre mon réveil à 5 heures du matin pour créer la vie que je veux, chaque jour.
J’espère que vous aurez remarqué que je suis beaucoup plus constant en matière de publication ces derniers temps, comme maintenant je parviens à maintenir ma moyenne d’un article par semaine que je n’avais jamais réussi à atteindre auparavant 1.
Il en va de même pour la version française de ce blog qui m’a toujours bien tentée, mais avec laquelle je ne me suis jamais lancé. La voici maintenant !
Comme je travaille sur ces projets avant le début de ma “journée habituelle”, vous ne pouvez pas imaginer à quel point je me sens puissant lorsque j’arrive au boulot plein d’énergie, rempli de satisfaction, et avec un immense sentiment d’accomplissement ! Ca change la vie.
Vous vous demandez peut-être qu’est-ce que se réveiller tôt a à voir avec l’indépendance financière ? Eh bien, il y a plus de liens qu’on ne pourrait croire ! Ca peut signifier plus de temps pour que vous développiez de nouvelles compétences pour obtenir un avancement de carrière, ou pour créer votre premier budget et lire tous les blogposts de MP depuis le début, ou peut-être pour démarrer ce projet perso sur lequel vous n’avez jamais eu le temps de travailler. Tous ces points ont en commun qu’ils vous font gagner plus d’argent que vous pouvez investir via votre compte de courtage, ce qui fait que vous pourrez prendre votre retraite bien avant que vous ne le croyiez possible !
Quelle est votre vie de rêve que vous pourriez commencer à façonner dès demain ?
J’ai vécu des moments difficiles au niveau personnel qui ont cassé mon élan durant les dernières semaines. Mais ça y est, je reviens gentiment sur la bonne voie ! ↩︎
Je venais juste de finir de regarder Minimalism: A Documentary About the Important Things (en français “Minimalisme : un documentaire à propos des choses importantes”). Et cette scène allait se répéter encore vingt fois avec tous les bonus. Je n’avais jamais regardé un bonus de ma vie auparavant. Mais cette fois, je n’attendais que ça. Je me réjouissais de voir le prochain tellement la sagesse partagée était impactante.
Avant de passer à mes “points d’action” habituels, j’aimerais rappeler ce qu’est le “Minimalisme” pour les nouveaux lecteurs qui n’ont jamais rencontré ce terme auparavant :
Le minimalisme (ou simplicité volontaire) consiste à simplifier son mode de vie en réduisant ses possessions, et en se contentant de ce qu’on a plutôt que de penser à ce qu’on veut. Les gens suivent ce mode de vie pour différents objectifs tels que la spiritualité, la santé, augmenter le temps de qualité qu’on passe avec sa famille et ses amis, l’équilibre travail-vie personnelle, la frugalité, ou la réduction du stress.
Ce film a eu une incidence sur ma vie de sept façons concrètes. J’espère que ça vous donnera envie de le regarder, car je suis persuadé qu’il peut apporter beaucoup de valeur à votre vie aussi.
S’il n’y a qu’une chose à se rappeler de ce film, c’est une question. Une que vous pouvez vous poser dans de nombreuses situations comme quand vous désencombrez votre maison, quand vous souhaitez garder vos relations saines, ou quand vous aspirez à vivre une existence pleine de sens. Une question qui est le moteur de votre vie.
Elle recentre automatiquement votre focus sur ce qui compte. Pour vous, et pour le reste du monde.
“Est-ce que cela apporte de la valeur ajoutée ?” est la question.
Est-ce que cette nouvelle chemise amène de la valeur dans ma vie ? Est-ce que cette nouvelle voiture ajoute de la valeur à ma vie ? Est-ce que cette personne ajoute de la valeur à ma vie ? Est-ce que cette phrase que je m’apprête à dire apporte de la valeur ajoutée à la conversation ? Est-ce que ce que je fais en ce moment ajoute de la valeur à mon entreprise ? Est-ce que cet article ajoute de la valeur à mes lecteurs ?
C’est une excellente façon de vivre, et d’avoir un impact positif sur votre microcosme. Et la meilleure partie est que cette manière de vivre agit comme un boomerang : toutes les ondes positives que vous partagez reviennent en retour. Le plus vous ajoutez de la valeur à la vie des autres, le plus la valeur que vous recevrez en retour sera multipliée.
Testez cette question, et laissez-moi savoir ses effets sur votre vie. Ca a changé la mienne en tout cas.
Je me suis reconnu dans ce que Dan Harris (un journaliste de la chaîne TV américaine ABC News) a expérimenté : une vie stressante et un cerveau qui ne s’arrête jamais de penser et qui en veut toujours plus. Plus de défis à relever, plus de problèmes à résoudre, plus d’éléments de todo-list à cocher. Comme il l’explique, une chose l’a aidé à calmer son esprit et à se sentir plus heureux, plus content. Jour après jour, il pouvait prendre du recul plus facilement, et éviter de se faire happer par le rush des activités quotidiennes.
Ce remède magique est la méditation.
Le lendemain matin après avoir regardé le bonus, j’ai re-téléchargé l’application Calm que j’avais découvert il y a quelques mois, mais avec laquelle je n’avais pas accroché à l’époque. Depuis décembre dernier, c’est l’une des applications que j’utilise chaque jour en me levant le matin.
Cette app a considérablement amélioré ma vie et m’a permis de me sentir mieux, plus zen, et plus calme. À la maison et au travail. Ca m’aide à prendre du recul par rapport au rush du quotidien, et à vivre plus pleinement. Je ne peux m’empêcher de vous recommander de l’essayer pendant trente jours pour en faire une habitude.
Jesse Jacobs est un entrepreneur américain dans le monde du thé. Il partage dans le film un moyen efficace d’utiliser un ancien art stoïcien appelé la visualisation négative pour contourner toute peur qui vous empêche d’avancer sur quelconque sujet dans votre vie.
C’est ce qui m’a aidé à débloquer mon projet d’avoir ce blog MP traduit en français.
En suivant cette méthode, je me suis demandé qu’est-ce qui pourrait arriver de pire si je traduisais le blog ? Que j’échoue misérablement par manque de temps, et que je doive jeter des semaines de travail acharné, et décevoir mes lecteurs de Romandie. Soit, je pourrais y survivre et traiter cet échec comme une expérience d’apprentissage.
Quoi de moins pire pourrait arriver ? Que je sois reconnu par ma famille et mes proches, ce qui pourrait entraîner des jalousies et des tensions en raison de notre objectif de devenir millionnaire dans la trentaine. Ca m’a beaucoup stressé. Mais y faire face m’a permis de réfléchir à des solutions au lieu de me concentrer sur mes peurs en elles-mêmes.
Quoi d’un peu moins pire pourrait se produire ? Que je sois en mesure d’aider 1.5+ million de personnes romandes en plus qui ont du mal à gérer leur argent. Ce ne serait pas si pire !
Et ainsi de suite, jusqu’à ce que je me rende compte que les “Monstres de l’Inconnu” cachés dans le placard pouvaient être surmontés, et que les bénéfices pourraient être énormes par rapport aux effets secondaires hypothétiques (qui ne se produiront peut-être jamais).
Les compromis font partie de tout mode de vie, que ce soit le minimalisme ou le mustachianisme. Pour tout le monde. Pour Leo Babauta de zen habits, pour Ryan de The Minimalists, ou pour Joshua de Becoming Minimalist : ils aimeraient tous que leurs partenaires ou leur famille suivent plus rapidement leur volonté d’avoir moins de bazar à la maison, ou d’être plus conscient par rapport à notre société de consommation.
Et il en est de même pour la famille MP, j’aimerais qu’on économise toujours plus.
Avoir de telles références qui expriment leur difficulté m’a aidé à me sentir moins seul dans cette situation, et à comprendre et accepter que chacun a sa propre vision du monde, de l’encombrement, des finances personnelles. Et que c’est OK.
Si vous rencontrez également ce genre de soucis, rappelez-vous ce qui suit : il faut du temps pour embarquer votre famille ou votre partenaire sur de tels sujets, et cela ne se fera pas du jour au lendemain. Les compromis sont essentiels à vos changements de mode de vie si vous voulez qu’ils fonctionnent sur le long terme, et si vous voulez que vos relations restent saines. Même si cela signifie d’appliquer ces nouveaux principes uniquement à vous-même dans un premier temps, et de laisser la pollenisation travailler pour vous.
Lorsque vous prétendez être quelqu’un d’autre ou que vous cachez une partie de vous, les gens ressentent un manque de lien profond. Essayez par exemple d’engager la conversation avec quelqu’un en parlant du temps qu’il fait, et répétez l’expérience en parlant d’indépendance financière. La différence de tonalité et de connexion avec la personne sera énorme. Les gens créent des liens plus profonds lorsque vous êtes authentique. Et la manière dont nous (les humains) sommes pré-programmés fait que ces liens profonds et honnêtes sont l’un des éléments clés pour atteindre le véritable bonheur.
J’ai commencé à me comporter et à communiquer plus sincèrement avec les gens (et même avec mes clients). Rien de complexe, je parle simplement de ce qui me motive intrinsèquement, et les liens que je crée deviennent automatiquement plus profonds. Cette nouvelle façon de vivre me rend beaucoup plus heureux.
J’ai appris que l’être humain est scientifiquement programmé pour en vouloir toujours plus. L’explication vient de plusieurs millions d’années en arrière, lorsque notre espèce était menacée, et que les humains ne pouvaient pas simplement se reposer sur leurs lauriers et se contenter de ce qu’ils avaient, car certaines espèces concurrentes visaient à accroître leur pouvoir et leur domination sur la chaîne alimentaire. À cette époque, la volonté d’en vouloir toujours plus était la clé pour toute espèce qui souhaitait rester en vie.
De nos jours, nous avons le luxe d’être en sécurité et d’avoir assez de tout. Mais nous devons être conscients de cela afin de ne pas être insatisfait pour le reste de notre vie. Être reconnaissant est l’un des bons remèdes pour lutter contre ce comportement naturel.
Ce dernier point est marrant. Le lendemain matin après avoir regardé l’interview de Jesse Jacobs, j’ai commencé à boire du thé (je ne pouvais pas boire de telles boissons auparavant car j’avais l’impression qu’elles n’avaient pas de goût, sauf celui de l’eau…)
Dans le documentaire, Jesse explique comment le café est souvent un moyen de cacher le mécontentement des gens (sommeil, travail qu’ils n’aiment pas vraiment), tandis que le thé est utilisé depuis plus d’un millénaire pour se connecter à la nature, à son corps, ainsi qu’avec les gens. Il raconte ensuite qu’on a tendance à prendre un thé de manière plus consciente et plus lente qu’on le fait avec du café. J’ai déjà remarqué ce phénomène avec mes collègues et proches : ceux qui boivent du thé sont toujours les plus zen.
La façon dont Jesse a expliqué ça m’a donné envie de ressentir ce sentiment aussi.
Je suis sûr qu’il y a des gens qui ont étudié et écrit mieux que moi à propos de ce sujet ; mais le fait est que, boire du thé canalise mon énergie là où je veux la diriger (alors que le café reste toujours utile quand j’ai besoin d’un coup de boost).
Ces 7 actions ne sont que la pointe de l’iceberg. Les 438 minutes que vous passerez à regarder le documentaire et ses bonus sont l’un des meilleurs investissements pour votre cerveau. Les changements d’état d’esprit résultants auront des répercussions sur votre vie entière, y compris sur votre chemin vers l’indépendance financière. C’est l’une des meilleures sources de matière à réflexion lorsque vous cherchez plus de bonheur dans votre vie (tout en économisant encore plus d’argent comme effet secondaire !)
Connaissez-vous un documentaire que je devrais absolument regarder ?
]]>Je voulais avoir ces présentations inspirantes. Celles qui agissent comme un shoot de motivation. Celles qui vous font remplir votre liste de tâches “Les meilleures idées que je n’ai jamais eues” en moins de temps qu’il ne vous faut pour rédiger un brouillon de blogpost.
Mon autre motivation était de se réunir avec des personnes partageant les mêmes idées et avec qui on peut parler d’argent, de taux d’épargne, de fortune, d’ETFs, de courtier bon marché, et de toutes ces choses bien geek. Un environnement où tout le monde vous comprend — pour une fois. Un endroit où vous n’êtes pas regardé comme si vous étiez l’Oncle Picsou (bien que je le trouve très classe !)
Donc, à l’époque, j’avais contacté Philipp (aka PT) pour lui parler de mon idée. Il n’était pas encore prêt à se lancer. Et j’ai de mon côté décidé de garder mon focus sur l’écriture en attendant, ce qui est déjà un gros engagement en soi.
À ma grande surprise, Philipp m’a recontacté la semaine dernière.
La FinCon arrive en Europe. Enfin !
Le format est un peu différent de la grande messe qu’on connaît aux États-Unis.
L’équipe de PT a nommé ce nouveau rassemblement “FinCon Masters”. Ce sont des événements satellites de la conférence principale, et cette année, ils se dérouleront à New York, San Francisco, et Londres.
Le cadre plus confidentiel semble assez intéressant : 80 personnes vont se rassembler pendant 3h autour d’un open-bar (ou comment faire pour que quiconque n’hésite pas à engager la conversation), un dîner, et quelques desserts.
Tout ça sera ponctué par des sessions de niveau avancé avec des orateurs vedettes comme J.D. Roth de Money Boss et Chris Ducker. J’ai même entendu dire que le célèbre Mad Fientist devrait être là aussi !
Notez la date si vous souhaitez y assister : ça se déroulera le 5 juin 2017, de 18h à 21h à Londres (Rainmaking Loft, 1 St. Katherine’s Way).
Je suis assez occupé au niveau personnel et professionnel dans les mois qui viennent, donc je ne pourrais malheureusement pas y aller cette année. Dommage.
Mais vous pouvez ! Je vous offre la possibilité de gagner un pass gratuit pour l’événement d’une valeur de 99 $.
Vous avez trois choses à faire pour pouvoir participer au tirage au sort :
Un de mes enfants choisira un nom au hasard le 24.04.2017, et j’annoncerai l’heureux gagnant.
J’espère sincèrement que cette opportunité pourra apporter de la valeur à votre vie financière, et plus encore.
Je me réjouis de lire vos commentaires !
Continuons maintenant avec les dernières parties : État de titres, Déductions, Informations, et Récapitulation.
Pour notre exemple, nous allons partir de l’hypothèse que je possède un compte bancaire, quelques actions chez Novartis (i.e. la société factice où je travaille), quelques bons vieux ETFs, et pas d’obligations (car les formulaires sont les mêmes que pour les actions, donc ça nous aidera à limiter le nombre de captures d’écran). Je vais également parler de l’impôt anticipé américain avec ses célèbres formulaires R-US 164 et DA-1.
Je ne sélectionne pas de fonds dans cet écran car les miens sont basés aux États-Unis, donc ils doivent être traités via le formulaire DA-1 (troisième case cochée en bleu).
Vous pouvez trouver votre fortune et votre rendement (au 31.12.2016) sur vos relevés bancaires.
Les chiffres sur cette capture d’écran signifient :
Les chiffres sur la capture d’écran correspondent à :
Une explication à propos des chiffres sur cette capture d’écran :
Avec les titres américains, vous avez 30% d’impôts anticipés sur les dividendes. Vous pouvez récupérer 15% (à coup sûr) avec le formulaire R-US 164. Ensuite, vous pouvez (éventuellement) récupérer 15% supplémentaires avec le formulaire DA-1 (j’expliquerai les règles détaillées dans un article séparé).
Si vous êtes avec Interactive Brokers (basé au Royaume-Uni dans mon cas), vous ne pouvez utiliser que le formulaire DA-1. Si votre courtier est en Suisse (comme Cornèrtrader), vous pouvez également remplir le formulaire R-US 164. J’ai reçu cette confirmation par le service fiscal du canton de Vaud.
Conseil de pro : au lieu de payer une fiduciaire pour vos questions concernant les impôts, essayez d’abord de contacter le service fiscal de votre canton.
J’ai contacté de nouveau le service des impôts du Canton de Vaud pour savoir comment remplir le formulaire avec mon ETF (i.e. un fonds). Le fait qu’on ne puisse pas sélectionner “Fonds” est un bug du logiciel VaudTax. Ils m’ont conseillé d’ajouter mon ETF en tant qu’action, et de bien indiquer son numéro de valeur afin qu’ils le traitent manuellement lorsqu’ils reçoivent ma déclaration.
Comme ils l’expliquent dans VaudTax, vous devez ajouter plusieurs lignes si vous recevez des dividendes plusieurs fois durant l’année. L’important est que, pour chacune de ces lignes, vous ne devez pas inclure la valeur fiscale car nous allons la déclarer via la dernière ligne.
Cela veut dire que je n’entre aucune augmentation/diminution pour les quatre premières entrées de mes dividendes.
Explication des chiffres de la capture d’écran ci-dessus :
Important : j’ai fait mon calcul avec le nombre d’actions que j’avais lorsque les dividendes ont été payés (dans mon cas, c’était toujours 20 car j’en ai acheté 10 au 02.03 — i.e. avant le premier paiement de dividendes).
Vous pouvez trouver la valeur fiscale de l’ETF VT (au 31.12.2016) sur le site web de Vanguard (voir les captures d’écran ci-dessous). Je suis parti de l’hypothèse que CHF 1 = 1 $ en ce qui concerne le taux de change.
Explication des chiffres de la capture d’écran ci-dessus :
J’espère que ce guide étape par étape de déclaration d’impôts vous a été utile.
S’il manque des informations sur l’une des captures d’écran, faites-le moi savoir via les commentaires ci-dessous, et on corrigera ça. Et si vous avez vu quelconque explication incorrecte, ou tout conseil que j’ai oublié de mentionner, faites-le moi savoir aussi.
Et comme indiqué, je traiterais le sujet de la fiscalité en tant que propriétaire dans un article séparé. Restez à l’écoute.
D’ici là, tout de bon avec vos impôts !
]]>Depuis tout petit déjà, je suis passionné par les voitures. Ca doit avoir quelque chose à voir avec mon grand-père qui a fondé un garage que mon père a ensuite repris. J’ai passé mon enfance entouré de voitures de toutes sortes : V6, 1.0L, pick-ups, berlines de luxe, et plus encore.
Quand j’ai adopté le mode de vie IFRA il y a quatre ans, je savais que je devais faire un choix. Passion ou raison ? V6 ou Toyota Prius 1.5L hybride ? Deux cents dollars par mois en échange de 10 minutes de plaisir, ou de plus d’économies ?
La raison a gagné en 2013. La mise à jour de notre budget me rappelle chaque mois combien je suis content que nous ayons choisi cette voie. Je ne reviendrais jamais en arrière.
Devenir frugal est un processus. Mais plus tôt vous vous y mettez, plus vite vous deviendrez riche.
Ca m’intéressait de voir ce que les autres blogueurs de finance personnelle conduisent, du coup j’ai posé la question à plusieurs d’entre eux et vous trouverez leurs réponses ci-dessous.
Il y a beaucoup de voitures frugales, mais aussi d’autres qui pourraient vous surprendre !
Je conduis une Honda Accord de 2005 avec 120'000 miles (i.e. 190'000 kms). J’ai payé 9'000 $ en espèces pour cette voiture en 2010 que j’avais trouvé via une petite annonce sur Craigslist. Je ne fais pas le suivi de sa consommation - je ne l’ai jamais fait, et ne le ferai jamais.
Je l’ai acheté parce qu’elle correspondait à mon budget en cash de 10'000 $, et mes antécédents avec des Hondas font que je sais que ce sont des bagnoles qui durent longtemps.
Nous avons acheté la voiture il y a 7 ans, en supposant que mon fils la conduirait à l’âge de 16 ans (c’est à dire dans deux ans). À ce moment-là, ma femme et moi en achèterons une autre.
Nous achetons des voitures d’occasion dans le but de les conduire pendant 10 ans.
Je conduis une Honda Fit de 2015 qui vaut environ 20'000 $ neuve. À l’époque, j’ai échangé mon vieux Land Rover Discovery II que j’avais depuis 14 ans pour 1'000 $, et j’ai pris un leasing de 235 $ par mois après impôts.
J’ai décidé de louer la voiture pendant trois ans via mon entreprise au lieu de l’acheter parce que je ne savais pas combien de temps je la garderais, comme je considère fortement l’option de revenir à Honolulu (Hawaii). De plus, quand j’aurais une famille, je souhaite posséder une voiture plus grande pour des raisons de sécurité.
Le nom de la voiture est Rhino, et elle consomme environ 38 MPG (i.e. 6.2L/100kms) sur autoroute, et 28 MPG (8.4L/100kms) en ville. C’est la (petite) voiture parfaite pour profiter de 20% de places de parc supplémentaires à San Francisco !
Je conduis un Lexus RX350 (SUV) noir de 2008 qu’on a appelé affectueusement (et probablement de manière pas très originale ?) Lexi :)
Je n’ai jamais pensé que j’achèterais une voiture de luxe un jour, qui plus est en tant que blogueur de $$$, mais quand j’ai dû rapidement trouver une nouvelle monture l’été dernier, je n’ai tout simplement pas trouvé une voiture qui m’excitait plus que celle-ci. C’était soit ça, soit un monospace, mais je n’ai pas pu m’y résoudre ;)
Donc, ce n’était définitivement pas une décision frugal, mais elle est extrêmement agréable à conduire ET fiable - ce qui était pour moi essentiel car j’allais en avoir besoin pour commencer à transporter mes enfants à droite à gauche tous les jours.
Ma FrankenCaddy toute cabossée n’était tout simplement plus à la hauteur :(
Nous avons fini par en faire don à une organisations de vétérans, et avons pris un crédit auto pour la première fois depuis une décennie pour un montant de 20'000 $ à un taux d’intérêt bas. Nous pouvons le rembourser à tout moment, mais nous préférons garder une réserve de cash à la place.
Et je suis sûr que j’ai perdu plus de lecteurs après avoir partagé cette nouvelle à propos de Lexi qu’en 9 ans de blog, haha…. Mais hey - dieu merci c’est ma vie, n’est-ce pas ? Et plus jamais je ne supposerai que les gens achètent de belles voitures juste pour se montrer. Il faut aussi prendre en compte la qualité et comment vous vous sentez à l’intérieur.
Notre famille de cinq personnes possède une seule voiture, ce qui est bizarre pour les familles de notre taille qui ne vivent pas dans une grande région métropolitaine. Nous avons acheté la voiture l’année dernière en 2016, et avons payé 8'200 USD en espèces (y compris les taxes et les frais d’enregistrement). La voiture que nous avons choisie est un monospace Toyota Sienna LE de 2009 qui avait sept ans au moment de l’achat. Nous l’avons acheté auprès d’un revendeur d’occasions parce qu’ils venaient de baisser le prix de façon significative après que la voiture leur soit restée sur les bras pendant six mois. Je ne pouvais pas trouver moins cher et aussi fiable sur Craigslist, malgré mes recherches depuis plusieurs mois.
Le monospace était en excellent état mécaniquement parlant, et avait l’air bien entretenu en général à l’extérieur excepté quelques petites rayures et accrocs. Le revendeur m’a dit que personne ne voulait de cette voiture en particulier car elle n’avait pas les sièges en cuir (le modèle LE est celui qui vient après celui d’entrée de gamme ; les modèles plus chers sont souvent équipés de sièges en cuir). Nous préférons les sièges en tissu de toute façon, donc c’était tout bonus pour nous : payer moins, et obtenir ce qu’on voulait.
Nous conduisons très peu en environnement urbain (environ 2'000 miles par an, i.e. 3'200 kms) puisque nous vivons en ville et que tout est à proximité. Nous marchons beaucoup et utilisons occasionnellement les transports en commun. Nous avons choisi le monospace principalement pour nos “road trips”, car c’était l’usage principal que nous prévoyions d’en faire. Nous voulions quelque chose de suffisamment grand pour accueillir au moins cinq ou six passagers plus les bagages, et avoir de la place pour nous étirer et nous détendre. En 2016, nous avons effectué trois voyages totalisant 5'000 miles (i.e. 8'000 kms), et c’était parfait !
Je pense que c’est un véhicule frugal car il était relativement peu coûteux pour un grand monospace (on tient à 7 de manière très confortable). Il est très fiable mécaniquement, ce qui signifie des coûts d’entretien et de réparation plus bas, et nous pouvons rouler sur de longues distances sans nous soucier du fait qu’on conduit un véhicule plus ancien. Le fait que ce ne soit pas une voiture luxueuse signifie aussi que les entretiens réguliers et les réparations sont beaucoup moins chères par rapport aux voitures de luxe. La consommation annoncé est de 19 MPG (i.e. 12.4L/100kms) en ville, et 23 MPG (i.e. 10.2L/100kms) sur autoroute selon les estimations de l’EPA (i.e. l’Agence de Protection Environnementale aux États-Unis). L’estimation pour la ville est correcte, mais je pense que nous atteignons une meilleure consommation lorsqu’on ne fait que de l’autoroute avec peu de trafic.
Si vous souhaitez en savoir plus sur notre monospace et mes réflexions sur le coût du cycle de vie de l’achat de voitures d’occasion, allez lire mon article de l’année dernière.
Nous sommes une famille frugale avec 2 voitures. Ca pose problème ? Est-ce que la deuxième voiture est vraiment nécessaire ? Ou bien est-ce que ce superflu ne sert qu’à se montrer dans le voisinage ? Sachant que nous conduisons une Skoda et une très modeste Ford Fiesta d’occasion, ce n’est clairement pas pour nous montrer… Pendant longtemps, on n’avait qu’un seul véhicule. Mais maintenant que nos enfants ont grandi, leurs activités ont augmenté, et nous avons décidé qu’une seconde voiture rendrait notre vie beaucoup plus facile.
Quelques exemples de quand nous en avons besoin :
Je conduis une Honda Element orange pétant avec une boîte manuelle. La voiture, connue pour son style unique (elle fait penser à une boîte en carton), a depuis arrêté d’être commercialisée. Je l’aime toujours autant, même si ce n’était pas le cas d’Honda.
Je l’ai payée 19'000 $ (ça fait mal de l’écrire). Je l’ai financée (4.0%), mais tout ça a été remboursé depuis plus d’une décennie.
Elle a 14 ans ! Et je la possède depuis 2003 ! On l’a acheté neuve. Je sais, je sais, c’était une erreur. Pour me punir moi-même, je vais essayer de la garder jusqu’à ce qu’elle ait au moins 300'000 miles (elle en a 160'000 pour le moment).
On la trouvé chez un revendeur. Et j’ai dû faire plus de 100 miles (i.e. 160kms) pour la récupérer. Les transmissions manuelles sont dures à trouver ici aux États-Unis, donc j’ai dû beaucoup élargir mes recherches pour en trouver une.
La consommation est de 24 MPG, i.e. 9.7L/100kms (c’est la voiture la moins aérodynamique qui n’ait jamais été construite).
On l’a acheté car on pensait qu’elle serait polyvalente. Et elle l’a été. J’ai campé dans la voiture et m’en suit servie pour transporté des matériaux de construction. On peut faire tenir des planches de bois ou de placo de 4x8 dans le coffre (pas à plat, mais bon quand même).
Acheter des voitures neuves est tout simplement ridicule. Il n’y avait rien de frugal dans notre achat et je ne referais pas la même erreur. Cependant, je cumule des points de frugalité si j’arrive à la garder encore quelques décennies. Souhaitez-moi bonne chance !
Mis à part un morceau de plastique cassé sur le clignotant droit, notre Element est en très bon état. J’en prends soin (elle reçoit uniquement la meilleure huile synthétique) et je la conduis tranquillement. Malgré son kilométrage, l’embrayage est toujours celui d’origine et je n’ai eu à faire les freins qu’une seule fois !
Je conduis une Mazda 2, achetée via un crédit auto sur 3 ans en 2012. En 2015, j’ai remboursé entièrement le solde du prêt, en utilisant l’argent que j’avais économisé au cours de ces 3 années. Le coût total était d’environ 13'000 £ (i.e. 16'000 USD). J’ai toujours acheté des voitures neuves, et j’ai acheté celle-ci car elle avait un accessoire important - un GPS satellitaire ! Je devais remplacer ma voiture précédente qui n’était plus économique mécaniquement, i.e. elle avait besoin de réparations coûteuses.
Elle consomme environ 50-55 MPG (4.2-4.7L/100kms) mais je n’ai aucune idée si c’est frugal. Je la garderai aussi longtemps qu’elle reste économique et qu’elle ne me cause pas de stress.
Elle n’a pas de nom, c’est une voiture… Cependant, elle a une plaque d’immatriculation privée - pas très frugal je suppose, mais j’ai eu la plaque il y a 20 ans de ça !
Si vous êtes intéressé, voici un article à propos de mes voitures que j’avais écrit en 2014.
Nous avons 2 voitures : une Nissan Sentra noire de 2004, et une Subaru Forester bleue de 2010.
M. T a reçu la Nissan Sentra de ses parents en 2004 après son retour d’une mission de deux ans au Cambodge. Ils l’avaient payée 10'000 $ cash et elle était neuve. Nous avons acheté la Forester à mon cousin qui quittait l’Alaska en 2014 pour 17'000 $ en espèces. La Sentra n’était pas notre choix, mais c’est une bonne petite voiture.
Elle a plus de 100'000 miles (i.e. 160'000 kms) et elle fonctionne encore bien. Nous avons acheté la Forester parce qu’avec 3 enfants, nous n’avions pas besoin d’une deuxième voiture, mais nous avons atteint le point où ça rendrait les choses beaucoup plus faciles, et où nous pourrions passer plus de temps ensemble en famille si nous avions deux voitures. Lorsque nos cousins ont annoncé leur déménagement, c’était le timing parfait.
Les Subarus sont bien utiles en Alaska car elles sont toutes avec quatre roues motrices (fait amusant : les taxis à Anchorage roulent en Subarus). Le kilométrage de la voiture était bas, elle était en parfait état, et ils nous l’ont vendu pour moins que l’argus. Je n’ai aucune idée du MPG (i.e. L/100kms) de l’une ou l’autre voiture, car ça varie considérablement selon s’il fait froid, la quantité de neige, etc. (quel blasphème que je ne sache pas !). On est paresseux et on ne nomme pas nos voitures… bien que notre Sentra ait fait partie d’un “embouteillage d’ours” (comme sur la photo ci-dessous) — c’est comme ça que ça s’appelle quand un ours est repéré dans le parc national Denali, et que toutes les voitures s’arrêtent et que les flashs des appareils photos crépitent !
Lorsque nous sommes revenus en Écosse en 2014, nous avons acheté une Honda Jazz de 2006 qui avait environ 60'000 miles (i.e. 95'000kms) au compteur, pour 2'400 £ (i.e. 3'000 USD) cash. C’est la meilleure voiture que je n’ai jamais possédée !
Elle consomme 50+ MPG (i.e. 4.7L/100kms), est très spacieuse (tellement que nous avons pu déménager en ne faisait que 2-3 allers-retours avec la voiture remplie à ras bord), et est petite et rapide, ce qui la rend marrante à conduire !
On conduit un Dodge RAM 2500 HD 4x4 de 2008. Il tracte notre Airstream dans lequel nous vivons, et on s’en sert comme véhicule principal pour aller partout en ville. Nous l’avons acheté pour 25'000 $ cash en mars 2016, d’occasion, après que le premier propriétaire ait payé la majorité de l’amortissement. Pas de leasing. Aucun prêt. C’est le nôtre. Il consomme entre 12 et 18 MPG (i.e. entre 13 et 19.5L/100kms) selon que nous tractons ou non notre caravane.
Nous ne le considérons clairement pas comme un véhicule “frugal”. Mais, on en a besoin pour remorquer la maison dans laquelle nous vivons. Nous avons nommé le 4x4 Clifford parce qu’il est rouge.
Nous conduisons une voiture très ennuyeuse, familiale, sensible, et pratique : une Toyota Prius Plus (la version break de la Prius).
Nous l’avons payée 25'500 CAD (environ 18'200 €/19'500 USD à ce jour). Mais comme on l’a échangé contre notre ancien véhicule, nous sommes ressortis du garage avec une facture de 20'000 CAD (soit 15'000 USD), et avons eu droit à un ensemble de jantes supplémentaires, ainsi qu’à un film 3M sur le capot (appelé aussi “bonnet”, suivant où vous habitez) pour le protéger contre les dégâts causés par les gravillons. C’était quand même beaucoup d’argent, mais pas pour une voiture presque neuve comme celle-ci. Nous avons également payé environ 8'000 CAD (i.e. 6'100 USD) pour l’expédier aux Pays-Bas. Considérant qu’elle vaut bien plus que ça aux Pays-Bas (actuellement encore 16'000 €, i.e. 16'900 USD), c’était judicieux de la prendre avec nous.
Nous l’avons payé cash, mais initialement, nous l’avons financé à 0.9% car de cette façon, nous n’avons pas eu à vendre d’investissements. Mais nous avons remboursé le crédit auto au cours des 12 mois qui ont suivis.
La voiture est de début 2013, donc elle a environ 4 ans. Elle est encore comme neuve ; nous n’avions jamais eu quoi que ce soit d’aussi neuf (et n’en aurons probablement pas de nouveau, car ça coûte trop cher aux Pays-Bas).
Nous l’avons acheté fin 2013, elle avait neuf mois et seulement 6'700 kms au compteur. Sachant ce que la voiture coûte neuve (y compris la livraison, la préparation, etc.), le propriétaire précédent n’a vraiment pas dû aimé la voiture car il a payé près de 1 $/km de dépréciation ! Aucune consommation d’essence, aussi basse soit elle, ne peut compenser cela.
En regardant notre feuille Excel, nous consommons en moyenne environ 5.21L/100kms (i.e. 44.82 MPG). Cela comprend aussi quelques hivers canadiens bien rudes. Notre meilleur record sur un réservoir était de 4.47L/100kms (i.e. 52.2 MPG), c’était au milieu de l’été.
La raison pour laquelle nous avons acheté cette voiture peut se résumer en un mot : ESPACE. Cette voiture est gigantesque à l’intérieur, ce qui est idéal pour des grands Hollandais comme nous. À l’époque, nous avions également un gros chien et une poussette et un siège d’auto (+ l’enfant qui va avece). Tout était parfaitement adapté et nous avions même de l’espace restant. Tout cet espace vient avec une consommation très raisonnable et un besoin faible d’entretien, la voiture (presque) parfaite en quelque sorte. Dommage qu’elle ne soit pas jolie (ni rapide)…
Elle est très frugale niveau consommation et maintenance, mais très cher du point de vue de l’amortissement (en particulier en termes d’euros). Cependant, nous n’aurions pas acheté la même voiture aux Pays-Bas, car tout simplement trop chère. Nous allons la garder encore quelques années et nous en débarrasser après notre prochain long “road trip”. Il se peut qu’on l’échange contre une voiture plus petite, ou que nous louions des voitures par la suite. Je n’ai pas encore décidé. Mais nous voulons limiter notre exposition aux actifs qui déprécient comme les voitures.
Nous sommes allés voir un garage pour l’acheter, car il n’y avait aucun particulier qui vendait cette voiture à l’époque (il n’y avait qu’une seule Prius à vendre dans un rayon de 300 kms autour de chez nous !). Le garagiste nous a également proposé une offre raisonnable, en particulier au niveau des extras comme les jantes et le film 3M. Plus l’argent que nous avons récupéré de notre ancienne voiture ! Un autre bonus était une garantie gratuite pendant 5 ans sur la voiture, et 8 ans sur la batterie + les changements d’huile gratuits à vie (dommage que tout cela ne soit plus d’actualité depuis que nous avons exporté la voiture hors du Canada…).
Notre seul et unique véhicule est un Toyota 4Runner nommé Bruno. Bruno a été assemblé dans une usine en 2000, ce qui en fait une personne âgée de 17 ans. Nous avons acheté Bruno en 2014 à un bon prix de 7'500 $ en espèces. Il nous a été vendu via Craiglist par un homme sympathique de Sebastopol, en Californie.
La raison pour laquelle nous avons acquis Bruno était pour notre Grande Aventure - un “road trip” jusqu’au Costa Rica. Nous recherchions spécifiquement un Toyota 4Runner car il a quatre roues motrices et une profondeur de gué élevée pour les passages de rivières et pour faire du tout terrain. Tout le monde aime les 4Runners pour leur fiabilité et leur très faible dépréciation à la revente. C’était aussi l’une des seules voitures où Travis, avec ses 1.82m, pouvait s’allonger confortablement, car nous allions camper dans la voiture.
La meilleure consommation que nous avons atteinte avec Bruno était de 21 MPG (i.e. 11.2L/100kms). Et c’était vraiment durant l’un de ses meilleurs jours. On l’a appelé Bruno parce qu’il est maladroit et majestueux, les deux en même temps. Bruno était en bonne état lorsque nous l’avons acheté - cosmétiquement et mécaniquement. Amanda devait néanmoins penser qu’il avait besoin de plus de personnalité, car elle a rayé tout le pare-choc arrière contre un monospace vert garé au Guatemala, ce qui à laissé de belles traces colorées.
Bruno est le meilleur !
Ma femme et moi-même avons chacun une Toyota Prius. Nous les avons achetées en même temps chez un concessionnaire grâce à un programme de vente de voitures que notre compagnie d’assurance offrait. Je crois qu’elles étaient à environ 29'000 $ chacune. Nous avons payé un acompte d’environ 10'000 $ pour l’une, et 8'000 $ pour l’autre (argent que nous avions en cash du fait de la vente de nos deux anciennes voitures) et avons pris deux crédits pour le solde. Nous avons terminé de payer le premier prêt 3 ans plus tôt, et le deuxième 2 ans plus tôt, ce qui nous a permis d’économiser quelques milliers de dollars d’intérêts. Nous n’avons plus de crédit auto depuis plus de 3 ans, et c’est plutôt sympa.
Nous avons acheté les voitures neuves en 2010, donc elles vont tout juste avoir 7 ans. Chacune a plus de 120'000 miles (i.e. 190'000 kms) et elles fonctionnent toujours très bien. Les consomations d’essence sont assez basses - j’entends entre 48 et 52 MPG (i.e. entre 4.5 et 4.9L/100 kms). C’est bien mieux que ma voiture précédente, qui consommait environ 24 MPG (9.8L/100kms). Les coûts d’entretien ont été minimes.
Elles n’ont subi aucune panne majeure, et je n’ai eu à effectuer qu’une maintenance de routine.
En fait, en raison du freinage régénératif, nous n’avons jamais eu à remplacer les plaquettes de freins — même après 120'000 milles (i.e. 190'000 kms) !
J’ai l’intention de garder cette voiture jusqu’à ce que j’ai assez économisé pour m’acheter une Tesla Model S !
Je conduis une Honda Civic qui a 9 ans. Je l’ai payé en espèces et l’ai acheté quand elle avait 5 ans. Sa consommation est géniale, bien que je ne connaisse pas les spécifications exactes. Voici un article décrivant mon achat.
Mon véhicule n’est pas frugal mais je me considère comme une personne frugale. Nous avons une Jeep Wrangler Rubicon qui a une tente sur le toit, et est entièrement équipé pour nous emmener n’importe où hors des sentiers battus. Le prix total pour la Rubicon et tous les extras était élevé, mais ça vaut le coup pour ce que nous voulons en faire dans notre vie. C’est un excellent complément à notre vie en camping-car, car nous y vivons (et le conduisons donc) tout le temps, et nous voulions un véhicule qui pourrait nous emmener n’importe où. Avec notre Jeep, nous pouvons sortir des routes balisées et aller très loin, dormir dans la Jeep, faire de la randonnée, et être au milieu de nulle part. La consommation est horrible mais, heureusement, nous le remorquons derrière le camping-car, de telle sorte que nous ne faisons que peu de route avec, à moins que nous devions aller quelque part.
Ma femme et moi adorons les voitures, avec un beau design, et avec une bonne motorisation. Et bien sûr, nous voulons obtenir un bon rapport qualité-prix lorsqu’il s’agit d’en acheter une. Nous payons toujours en espèces et, de préférence, achetons des voitures de démonstration qui sont en excellent état et offertes à un prix attractif. Il est important pour nous qu’une voiture conserve une bonne valeur de revente, car nous l’incluerons dans les négociations du prix lorsqu’il s’agira d’acheter une nouvelle voiture à l’avenir.
En février 2016, nous avons acheté notre belle Mazda 6 Skyactiv-G 165 Ambition rouge, un break très spacieux. Confortable pour toute distance, et immense à l’intérieur, c’est la voiture parfaite pour notre famille de quatre personnes avec deux enfants. Ses économies de carburant nous assure des coûts de fonctionnement relativement faibles pour une voiture de cette taille (environ 6.8L/100kms en moyenne, i.e. 35 MPG). Le prix neuf était d’environ 36'000 francs suisses (i.e. 36'000 USD) et — ayant choisi une voiture de démonstration de trois mois avec 3'000 kms au compteur — nous avons réussi à obtenir un prix assez intéressant de CHF 29'000 (i.e. 29'000 USD). J’ai donné ma BMW de dix ans en échange, et ai obtenu CHF 5'000 (i.e. 5'000 USD) en retour, donc le prix final d’achat pour notre nouvelle voiture était de CHF 24'000 (i.e. 24'000 USD). C’était une sacrée négociation, surtout compte tenu du fait que nous avons réussi à inclure dans ce prix certaines fonctionnalités supplémentaires telle une assurance mécanique de cinq ans qui couvre les dommages moteurs et comprend un service de dépannage.
Bien que nous soyons une famille Hippie de Land Rover, nous conduisons une BMW Series 1 toutes options ; en fait, cette voiture est la même voiture que j’ai achetée en 2011 (je l’appelle “La Noire”).
La voiture est de 2009. Le propriétaire précédent était une dame qui ne l’utilisait jamais, et je l’ai eu quand elle avait environ 30'000kms (i.e. 18'500 miles) au compteur, avec inclus un forfait de service BMW pendant 5 ans ainsi qu’un deuxième jeu de roues d’hiver. J’ai payé 23k CHF (i.e. 23k USD) pour ça.
Quand j’ai parlé à certains amis de l’achat de ma voiture, ils ont trouvé que c’était une chouette bagnole, mais…23k ?
Je vois ça d’une façon différente. La voiture était presque neuve (la facture originale était de 35k), donc en mettant les choses en perspective, je trouve que c’était une bonne affaire. La voiture a maintenant plus de 190'000 kms (i.e. 118'000 miles) et ce type de moteur est assez solide, donc elle devrait aller jusqu’à 300'000 kms :) (i.e. 186'000 miles).
La voiture nous coûte quelque chose comme CHF 300 par mois, y compris les taxes, l’assurance, les pneus, les services, et l’essence. Cette année, j’ai raté le créneau pour changer d’assureur, mais ces CHF 300 par mois pourraient facilement passer à CHF 270 ; nous verrons ça l’année prochaine.
Nous conduisons une Subaru Outback break de 2010 et une Toyota Prius de 2010.
On a payé la Subaru 12'000 $ en espèces au printemps 2016, et la Prius 9'000 $ (en espèces aussi) au printemps 2016. Les deux sont de 2010. Toutes les deux ont été achetées sur Craigslist.
La Subaru consomme 22 MPG (i.e. 10.6L/100kms) en ville, et 29 (i.e. 8.1L/100kms) sur autoroute ; la Prius fait mieux avec 51 (i.e. 4.6L/100kms) en ville, et 48 (i.e. 4.9L/100kms) sur autoroute.
Nous vivons sur 66 acres dans un coin extrêmement rural du Vermont sans options de transport en commun, donc nous avons besoin de deux voitures fiables. La Subaru dispose d’une traction intégrale, idéale pour nos conditions d’hiver glacées/enneigées, et, en tant qu’hybride, la Prius consomme très peu, ce qui est important pour nos longues virées en ville.
Les deux voitures sont frugales parce qu’elles ont été achetées d’occasion en espèces, et les deux consomment peu. Ce sont également des véhicules fiables.
Voici mon article complet à leur propos avec beaucoup de photos.
La Subaru s’appelle RooBaRoo parce que nos lévriers “roo” au lieu d’aboyer, et nos lévriers voyagent dans notre Subaru, donc le seul nom approprié pour cette voiture était “RooBaRoo” !
La Prius s’appelle Snowdrop, car elle est blanche et nous avons beaucoup de neige où nous vivons !
Nous conduisons une Honda Odyssey quand nous devons transporter toute la famille. Sinon c’est la Tesla Model S.
J’ai payé environ 77k $ pour la Tesla, que j’ai en leasing via mon entreprise. Je l’ai acheté fin 2015 directement sortie de la boutique Tesla. La consommation est assez cool — je veux dire, elle est complètement électrique.
Je l’ai acheté juste pour le plaisir. Je ne pense pas que ce soit un achat frugal du tout. C’est absurdement luxueux dans tous les sens du terme. Quiconque dit qu’il l’a acheté pour les économies d’essence est mal informé :) - le coût total de possession est énorme.
Ci-dessous une photo de nous 7, fin prêts à partir pour un “road trip” de 700 miles (i.e. 1'120 kms) pour Noël.
Je conduis un Chevy HHR bi-tons de 2006 avec 133'000 miles (i.e. 214'000 kms) au compteur, et quelques accrocs de coups de portières. Nous l’avons acheté d’occasion pour environ 11'000 $ en 2007 ou 2008, chez un revendeur, après avoir vu une petite annonce en ligne. À l’époque, ma femme et moi étions quelque peu nomades comme j’avais des emplois de suppléance dans différentes régions du pays, donc nous voulions un véhicule avec une consommation raisonnable. Nous avions déjà un HHR, que ma femme aimait, alors nous en avons repris un deuxième, qui est celui que nous avons encore aujourd’hui. L’autre a été échangé pour un monospace lorsque nous avons eu notre deuxième enfant. Ces HHR consommaient environ 33 MPG (i.e. 7.1L/100kms) sur autoroute, mais maintenant, notre dernier lutte pour atteindre les 1 gallon pour 30 miles (i.e. 7.8L/100kms), ce qui n’arrive que sur les routes rurales où la vitesse est plus restreinte. J’espère conduire ce véhicule (sans nom) jusqu’à ce que l’un de nous soit mort. J’espère que ce sera la voiture en premier.
Hey MP, j’aimerais faire partie de ton article, mais je ne conduis pas de voiture. Je suis sans véhicule depuis 2012. Je marche ou je prends les transports publics partout, et j’ai l’intention de continuer à le faire pour le reste de ma vie. C’est moins cher, plus sûr, plus sain, et tout simplement plus amusant !
Note de MP : je voulais inclure la réponse de Jason car c’est en quelque sorte la réponse la plus proche de mon mode de vie. Ma femme est la principale conductrice de notre Prius qu’elle utilise pour aller au travail. De mon côté, je suis environ 90% du temps en transports publics, à pied, ou à vélo. C’est une habitude que j’ai prise depuis que nous vivons en Suisse, et je ne reviendrais jamais en arrière. Cela me libère tellement de temps pendant lequel je peux bloguer et lire, ou faire n’importe quoi d’autre plutôt que de perdre du temps à conduire dans des embouteillages…
Tout d’abord, permettez-moi de remercier tous les blogueurs qui ont pris le temps de partager leur sagesse à propos du sujet de la frugalité automobile. Je voudrais souligner les trois leçons principales que j’ai apprises suite à ces échanges.
Leçon #1 : toutes ces personnes ont fait leur choix consciemment, et en alignement avec leurs valeurs.
Au final, je ne pense pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise réponse (ça me rappelle un film ça !). Il n’y a que des personnes ayant des modes de vie différents, et à différentes étapes de leur existence (bébés, chiens, etc.), qui ont réussi à adapter leur choix de voiture en conséquence.
Leçon #2 : dans ces réponses, j’étais content de lire ce que mon père m’a répété sans cesse pendant mon enfance : “N’achète jamais de voiture neuve, toujours d’occasion.” Il continuait : “Au moment où tu signeras le chèque, elle dépréciera. 50% au cours de la première année. Puis, 20% chaque année suivante.” Il exagérait, mais au moins ça m’est resté.
Merci papa de m’avoir enseigné cette leçon tôt dans la vie. Tu avais raison !
Leçon #3 : parmi toutes les réponses, 75% des voitures proviennent de constructeurs japonais. Toyota, Honda, Nissan, Mazda, ou Subaru : ils fabriquent tous des véhicules fiables et efficients. Vous savez maintenant ce qu’il faut que vous recherchiez !
Quel type de voiture conduisez-vous ?
]]>Plongeons-nous maintenant dans les étapes suivantes : Fortune, Immeubles, et Dettes.
Dans cette série de blogpost, je vais jouer le rôle de locataire. Pour tous les propriétaires qui nous lisent : ne vous inquiétez pas, vous aurez bientôt droit à un article dédié aux impôts sur les immeubles rien que pour vous. Restez à l’écoute.
Ici, vous pouvez annoncer une dette, un leasing, ou une hypothèque. Pour cette dernière, j’en parlerais également dans l’article que j’ai mentionné précédemment. Pour les deux autres : mettez-vous tout de suite au boulot pour annuler cette dette s’il vous plaît, afin que vous ne vous preniez pas la tête à remplir cette section l’année prochaine !
Quelques informations additionnelles à propos des chiffres sur les captures d’écran :
De nouveau, ces trois autres étapes étaient relativement faciles à remplir, qui plus est en tant que locataire.
Dans le prochain blogpost, ça sera plus intéressant avec les catégories État de titres, Déductions, et Informations.
Selon le nombre de captures d’écran avec lequel je terminerai, il se peut que j’ajoute un quatrième blogpost pour la Récapitulation et la partie Envoi / Impression.
Et si j’ai raté des conseils de possibles économies d’impôts sur les captures d’écran ci-dessus, faites-le moi savoir via la section des commentaires ci-dessous !
]]>Tout d’abord, veuillez noter que cet article est dédié aux résidents du canton de Vaud. Pour les autres, vous pouvez quand même le lire car il y a certainement quelques règles qui s’appliquent aussi à votre canton.
Deuxièmement, je vais partir du principe que vous n’avez jamais utilisé VaudTax auparavant, ce qui signifie que vous n’avez pas de fichier .tax de l’année précédente qui pré-remplit automatiquement une grande partie des données à saisir.
Enfin, notez que j’ai divisé ce blogpost en trois parties car il devenait vraiment trop long.
Suivez ce lien pour télécharger VaudTax.
Choisissez le logiciel de l’année passée (celui de l’année en cours n’existe de toute façon pas) car vous déclarez toujours vos impôts pour l’année précédente. Dans notre cas, choisissez la version 2016.
Je vous laisse suivre les instructions d’installation en fonction de votre système d’exploitation (Mac, Windows, ou Linux).
La première fois que vous ouvrez VaudTax, vous voyez l’écran suivant.
Créez un fichier de déclaration d’impôts en cliquant sur “Nouveau” en haut à gauche de l’écran.
Point important : si vous recevez des allocations familiales de la part d’une entité distincte de votre entreprise, comme par exemple le Centre Patronal, vous devez déclarer cette source de revenu comme une ligne supplémentaire dans votre liste de revenus.
Si vous êtes employé comme moi, ces trois premières étapes étaient relativement faciles. Dans le prochain article, nous aborderons les sections Fortune, Immeubles, et Dettes.
Et si j’ai manqué quelconque potentiel d’économies d’impôts sur les captures d’écran ci-dessus, faites-le moi savoir dans la section des commentaires ci-dessous !
]]>C’est parti pour le déménagement ! Et de manière frugale s’il vous plaît.
Avec la plupart des contrats de bail, il faut annoncer son congé au moins trois mois à l’avance.
Par expérience, je ne peux m’empêcher de vous recommander de prendre un battement d’une ou deux semaines entre votre déménagement et la date de fin du contrat de location. Ca vous permettra de faire le déménagement le premier week-end, puis de nettoyer votre ancien appartement le week-end d’après.
Puisqu’on parle de nettoyage, j’ai souvent entendu dire qu’il était impossible de nettoyer un appartement correctement en Suisse, sans se faire retirer de l’argent ensuite sur le dépôt de garantie de loyer. Ce n’est pas vrai ! On l’a fait, donc vous pouvez aussi.
Sérieusement, vous n’allez pas payer CHF 200+ pour quelque chose que vous pourriez faire vous-même, qui vous évitera de payer un abonnement à la gym, et qui vous permettra d’acheter quelques titres supplémentaires !
Faites-moi une faveur : allez nettoyer cet appartement, récupérez votre garantie de loyer complète, et investissez-la dans ces chouettes ETFs.
Si vous avez du mal à trouver la motivation pour désencombrer votre maison, utilisez votre déménagement comme élément déclencheur.
Lisez le livre “The Life-Changing Magic of Tidying Up” et mettez-vous au travail.
Créez de l’espace dans votre vie, vous verrez, ça change tout.
Les déménagements font partie des amitiés. Ils les renforcent.
Pour m’assurer que tout le monde soit à l’heure le jour J, j’ai suivi les étapes suivantes :
Les enfants sont mignons et tout et tout. Mais un déménagement n’est certainement pas un lieu pour jouer, car ils pourraient se blesser.
Passez un coup de fil à leurs grands-parents trois mois à l’avance afin qu’ils puissent prendre soin d’eux.
Comme vous l’avez bien compris dans le chapitre ci-dessus, vous n’allez pas payer quelqu’un pour vous empêcher de devenir en meilleure santé et plus riche.
Vous allez charger vos cartons dans le camion vous-même. Du coup, vous avez besoin d’un camion.
Demandez autour de vous si quelqu’un peut vous en prêter un.
Sinon, trouvez une société de location et réservez-en un.
Pour un appart de 4,5 pièces, et un déménagement avec au total 20 à 40 kms à parcourir, un jour est plus que suffisant. Aussi, je suis sûr que vous n’avez besoin du camion que pour une demi-journée si la société de location autorise cette durée de location.
Pour référence, on a loué le nôtre pour CHF 209 de 8h à 17h un samedi. C’était un 20m3.
On a utilisé les trois derniers week-ends avant le déménagement pour mettre tout dans des cartons.
Pensez-y à l’avance pour éviter les périodes bien chargées au travail, et ne prévoyez aucun souper ni apéro pendant ces week-ends.
Travailler dur en étant concentré sur votre objectif vous aidera à passer cette étape plus rapidement et sans stress.
Il y a des choses comme les appareils ménagers dont vous aurez besoin jusqu’au dernier moment. Ce qu’on a fait c’est qu’on a emballés ces trucs quand même, mais on a gardé leurs cartons ouverts. Ca nous a permis de voir où on en était même si tout n’était pas fermé.
C’est aussi le bon moment pour rappeler à votre famille et à vos amis la date du déménagement.
Terminez vos cartons. Si vous êtes vraiment désorganisé, vous n’aurez pas besoin de cet article pour remarquer que c’est presque la seule chose qui vous reste à faire à ce point-là.
J’ai entendu des histoires marrantes de gens qui, le matin du déménagement, comptaient sur leurs amis pour mettre leurs affaires en carton.
Vous ne voulez pas faire partie de ceux-là.
Vous serez beaucoup plus efficace si toutes (j’ai bien dis TOUTES) vos affaires sont correctement emballées, et n’attendent plus qu’à être chargées dans le camion.
La coutume (ou est-ce que ce n’est que la mienne ?) est de mettre un petit mot à vos voisins afin qu’ils sachent qu’il y aura certainement un peu de bruit, ainsi que des voitures et des camions qui pourraient les empêcher de sortir pendant le déménagement.
Ne le dites à personne, mais le constructeur a eu la gentillesse de nous donner la clé quelques jours en avance afin qu’on puisse déjà réceptionner notre nouvelle machine à laver au lieu de se la faire livrer dans notre ancien appart, qu’on aurait dû déménager quelques jours plus tard…
Si vous pouvez négocier ça aussi, faites-le, car on a également profité de cette occasion pour amener toutes les choses fragiles (TV, lumières, tableaux, etc.) dans notre nouvel appartement. Ca nous a aidé à ne pas être stressés pendant le jour J.
À ce moment-là, vous devriez être fin prêt pour le jour J. N’oubliez pas de conserver du scotch et quelques cartons vides pour les derniers trucs que vous avez peut-être oubliés d’emballer.
Un conseil pratique : dormez sur le matelas directement posé sur le sol, et roulez-le quand vous vous réveillez. De cette façon, vous pouvez déjà démonter le lit en avance (i.e. pas le matin du déménagement).
Il faut que vous maximisiez l’espace disponible dans le camion. Vraiment, essayez de la jouer à la façon Lego.
Vous devriez faire au maximum deux voyages aller-retour. Si vous êtes vraiment minimaliste (pas comme moi), même un devrait être suffisant.
Vous gagnerez du temps et des efforts en faisant comme ça.
De plus, assurez-vous de profiter du processus du déménagement, de sorte à ce que vous le réalisiez vraiment.
Profitez de vos amis, faites-en une fête, et amusez-vous.
Une fois que vous avez terminé, laissez vos amis retourner chez eux, prenez une douche, et retrouvez-vous dans un restaurant où vous les inviterez pour les remercier.
Cet argent sera beaucoup mieux investi avec eux que dans une entreprise de déménagement.
Félicitations, sincèrement. Vous avez fait un sans faute jusqu’ici. Vous avez déménagé, de manière frugale et minimaliste.
Ca va maintenant être le moment de profiter pleinement de ce que vous avez attendu pendant si longtemps : être propriétaire.
C’est ce dont nous allons discuter dans le dernier article de cette série.
Si vous avez des trucs et astuces à propos de l’étape du déménagement, je serais ravi que vous les partagiez avec nous dans la section des commentaires ci-dessous.
]]>On y a passé de supers moments. On a beaucoup aimé cette période où tout est sous la neige. On a célébré le nouvel an avec nos proches. On s’est éclaté avec les enfants sur les sentiers de Ski-Doo. On a adoré les températures négatives de malade quand on était sur notre traîneau à chien.
Tout s’est très bien passé.
Tout, sauf un truc…
Comme tout bon voyageur Mustachian, j’ai passé en revue tous les sites web des compagnies aériennes via différents comparateurs tels Kayak et Liligo.
On a réussi à trouver un vol à CHF 515 par personne - un prix assez décent pour traverser l’Atlantique.
Le seul inconvénient était le vol retour avec ses deux escales.
Après avoir terminé nos vacances, la tête pleine de souvenirs, on a dû penser à rentrer via notre premier vol intérieur. Tout s’est bien passé.
Ensuite, nous avons embarqué sur le deuxième vol (de nuit) pour traverser l’océan Atlantique jusqu’en Europe.
Et c’est là que ça a commencé à se compliquer…
Le commandant de bord nous a informés qu’il se pourrait que nous ayons du retard à cause d’un soucis lors du chargement des bagages.
Une dizaine de minutes plus tard, il nous a annoncé que le retard était indéfini car apparement, une pièce de la soute à bagages était cassée, et il fallait la réparer avant de décoller.
L’attente a duré plus d’une heure et demie.
Heureusement, les systèmes de divertissement ont fonctionné durant cette attente…du coup les enfants ont plutôt apprécié ce “problème”, car pour eux ça voulait dire plus de temps pour regarder des dessins animés !
On a atterri en Europe vingt minutes avant notre dernier vol de correspondance. En mode “on y croit jusqu’au bout”, j’ai dis à ma femme et mes enfants en sortant de l’avion que si on traversait l’aéroport en courant, on réussirait sûrement à avoir notre correspondance.
On est sortis de l’avion à la porte A. Et notre prochain vol était à la porte Z…
On a couru. On est arrivés deux minutes avant l’heure du départ officiel. On a vu notre avion. Je veux dire, on l’a vu décoller…
Au moins, on avait fait notre sport pour la semaine !
Lufthansa (notre compagnie aérienne) a réussi à nous trouver un autre vol dans l’après-midi, et nous a offert quatre coupons de 7,5€ chacun pour qu’on prenne quelque chose à manger.
Ca n’empêchait pas qu’on allait arriver avec plus de trois heures de retard. Ca peut paraître insignifiant, sauf si vous avez prévu de terminer vos vacances juste la veille de la rentrée scolaire…
On est finalement arrivés à la maison, un peu fatigués, mais tout allait bien. Vous vous dites sûrement — à juste titre — qu’on ne peut pas toujours économiser sur les coûts et bénéficier de tous les avantages.
Pendant qu’on attendait notre vol de remplacement, j’ai rapidement recherché sur le net les possibilités de dédommagement en cas de vol retardé.
Je ne m’attendais pas à grand chose. Mais, comme pour tout problème dans la vie, je recherche toujours des retours d’expérience d’autres personnes, comme dans 95% des cas quelqu’un est déjà passé par la même situation que la vôtre.
J’ai trouvé de nombreux sites web affirmant que je pouvais récupérer quelques centaines d’euros en remplissant simplement un formulaire sur leur plateforme, et qu’ils s’occupaient de tous les processus juridiques.
Les seuls frais qu’ils prélevaient étaient 25% du montant qui me serait remboursé. Si rien n’était remboursé, je ne leur devais rien.
J’ai rempli le formulaire d’estimation de l’un de ces sites et ai appris qu’une indemnité de 200 à 300 euros était possible.
J’étais dubitatif.
J’ai regardé un peu plus en détails les textes de loi auxquels ils faisaient référence.
Et je suis tombé sur cette loi européenne : “Pour tout vol européen, ou tout vol partant ou se terminant sur un aéroport européen et exploité par une companie aérienne européenne, et avec un retard supérieur à 3h, les clients doivent être remboursés : 250€ < 1'500kms, 400€ entre 1'500kms et 3'500kms, et 600€ > 3'500kms. L’indemnité peut être réduite de 50% si la compagnie a trouvé un vol de remplacement et que vous arrivez à votre destination finale 2, 3 ou 4h en retard au maximum.”
Ensuite, je suis finalement tombé sur ce modèle de formulaire à remplir provenant d’un site web du gouvernement français (évidemment bien moins classé sur Google par rapport aux autres services qui essaient de profiter de la situation). Vous pouvez trouver le même formulaire en anglais sur ce site.
La semaine après notre retour, j’ai envoyé le formulaire par email à Lufthansa.
Ils m’ont répondu après treize jours en me proposant un dédommagement auquel il suffisait que je réponde par un “OK”, et l’argent me serait transféré dans la foulée.
Le dédommagement était de 300 euros. Par vol. Ce qui signifiait 1'200 euros au total !
Ca m’a monstre surpris car ça représentait plus de 60% de la valeur totale de nos vols qui s’élevait à 1'930 euros !
“Le temps c’est de l’argent” comme on dit…
Et vous, cher lecteur, avez-vous des conseils pour économiser de l’argent sur les billets d’avion ?
]]>Même si je vous ai recommandé de ne pas vous soucier de l’interface utilisateur des courtiers lorsque vous faisiez votre choix, je dois avouer que celle d’Interactive Brokers (IB) est vraiment cryptique.
Plusieurs lecteurs m’ont demandé comment acheter l’ETF VT (ou d’autres) et comment échanger des devises avec l’outil d’IB.
Je me devais de vous fournir ce tutoriel au cas où vous avez suivi mon expérience, et choisi ce courtier aussi.
Pour rappel, je suis parti avec IB après avoir comparé les meilleurs courtiers sur le marché suisse.
Au cas où vous n’avez pas encore commencé à investir, je ne peux que vous recommander de commencer aujourd’hui en ouvrant un compte IB maintenant, et de revenir à cet article par la suite.
OK, vous avez rempli le formulaire à rallonge ?
Parfait, vous êtes maintenant sur la bonne voie pour devenir riche !
Pour les nouveaux, vous pouvez faire une pause un court instant et aller lire cet article où j’explique pourquoi j’ai choisi d’investir dans l’ETF VT.
Tout le monde est prêt ? OK, alors prétendons que nous sommes des traders de Wall Street, et plongeons-nous dans cette interface utilisateur sophistiquée (c’est le moins qu’on puisse dire) !
Dans ce tutoriel, je considère que votre devise de base est le CHF (ou en tout cas une autre que l’USD), que vous avez déjà transféré de l’argent sur votre compte de courtage, et que vous souhaitez acheter pour CHF 4'000 d’ETF VT.
Le processus est assez simple avec seulement deux étapes à suivre :
Aussi simple que cela puisse paraître, IB a rendu ça un peu plus complexe à travers son outil. J’ai dû contacter le service client pour obtenir toutes les infos nécessaires. Je précise qu’ils ont répondu rapidement, et avec les bonnes réponses.
Si vous avez été sur leur site web, vous avez remarqué qu’ils ont plusieurs outils pour se connecter à leur plateforme de trading.
J’ai utilisé le “WebTrader” pour effectuer ce processus en deux étapes.
C’était ma première erreur car je me suis rendu compte que je ne pouvais compléter aucune des étapes avec leur service en ligne.
Comme le service client me l’a expliqué, l’outil web n’a pas toutes les fonctionnalités de l’application desktop.
J’ai dû télécharger cette dernière pour terminer ma transaction.
J’ai honnêtement du mal à comprendre cette stratégie en 2017…
Mais bon, étant le courtier n° 1 de ma liste, je ne vais pas me plaindre trop longtemps pour un tel détail, surtout quand vous savez que je ne dois me connecter dessus qu’une seule fois par trimestre !
Une fois que vous avez installé le logiciel, connectez-vous et suivez les captures d’écran suivantes.
Téléchargez la version “TWS” pour avoir la version testée et éprouvée - les versions “Bêta” et “Dernière version” sont les plus récentes qui pourraient être moins stables que la “TWS”.
1/ Convertir CHF 4'000 en USD sur le FOREX
En haut à gauche de votre écran, entrez USD et appuyez sur “Entrée” sur votre clavier.
Dans la liste qui apparaît, cliquez sur “United States dollar - IDEALPRO > Forex”.
Ensuite, vous pouvez voir la plus grande fenêtre comme indiqué ci-dessous, où vous sélectionnez “CHF”.
Cliquez sur OK, et le système va vous demander si vous voulez ouvrir FXTrader : répondez “Non”.
Une fois que vous avez la ligne suivante sur votre écran, sélectionnez le bouton “ACHAT” (1), choisissez la quantité de dollars que vous souhaitez (2), configurez la limite de taux de change jusqu’à laquelle vous êtes prêt à échanger vos CHF pour des USD (3).
Aussi, assurez-vous de changer “IDEALPRO” pour “FXCONV” (4).
IDEALPRO est pour le trading FOREX à effet de levier, tandis que FXCONV est destiné à la conversion de devises.
Ensuite, cliquez sur “Transmettre” pour passer votre ordre.
Il est possible que vous ayez un écran de confirmation de la transaction. Dans ce cas, vérifiez que tout est OK, et acceptez.
Vous pouvez ensuite suivre vos ordres comme indiqué ci-dessous.
Ils apparaîtront également sur l’outil WebTrader où vous ne pouvez pas effectuer de transactions FXCONV, mais où vous pouvez les voir (ils sont d’ailleurs identifiés comme IDEALCONV, ce qui est une fausse information).
Lorsque vous revenez après que votre ordre ai été passé, allez sur la vue “Compte” (je préfère utiliser l’outil WebTrader pour ça, au lieu de cette ancienne application Java…) :
Ensuite, vous verrez un écran comme celui-ci, avec des CHF et des USD sur votre compte (vous pouvez voir qu’il ne me reste plus que USD 22 à gauche car j’avais déjà acheté des ETFs VT pour un montant de CHF 4'072 lorsque j’ai fait cette capture d’écran) :
2 / Utilisez les USD convertis pour acheter l’ETF VT
Comme pour changer mon argent sur le FOREX, je n’ai pas trouvé l’ETF VT via l’outil WebTrader. Vous devez également utiliser l’application desktop pour cette étape…
Entrez “VT” (1) dans la zone de recherche, et sélectionnez “Stock (SMART)” (2).
Sélectionnez “ACHETER” (1), définissez la quantité d’ETFs que vous souhaitez acquérir (2), votre limite de prix par ETF (3), et choisissez entre le routage «Stock (SMART)» ou «Stock (Directed)» (4).
Conseil de pro pour la limite maximum du prix : ne commencez pas trop à jouer avec ce paramètre car il vaut mieux investir aujourd’hui que d’attendre une valeur d’ETF parfaite qui pourrait ne jamais venir.
En ce qui concerne le mode de routage, celui intitulé “SMART” (que j’utilise) va aller trouver le meilleur prix pour cet ETF parmi les marchés boursiers sur lesquels il est échangé. Le mode “Directed” vous permet de choisir par vous-même sur quel marché boursier vous souhaitez effectuer votre transaction.
Au cas où vous vous demandez, il n’y a pas de commissions ni de frais supplémentaire si vous choisissez le routage SMART d’IB.
Une fois que vous soumettez votre ordre, vous aurez un récapitulatif de ses coûts. Validez pour le transmettre définitivement.
Vous vous demandez peut-être ce qui se passe si vous achetez plus d’ETFs que vous n’avez d’USD ? Eh bien, la transaction ne sera tout simplement pas exécutée car vous manquez d’argent en USD.
Dans mon exemple ci-dessous, j’ai eu le message d’erreur car je n’avais pas assez d’USD en réserve. Si vous êtes plus riche que moi, vous n’aurez aucun message d’erreur et vous pourrez passer votre ordre.
Vous pouvez voir vos ordres dans la liste des ordres (présente sur l’application desktop et sur l’outil WebTrader).
Dès que le cours de l’ETF est inférieur à votre limite (en partant du principe que vous êtes dans les heures d’ouverture du marché boursier), vos ETFs seront achetés par IB en utilisant votre cash en USD automatiquement.
Si vous prévoyez d’acheter un ETF tel que le Vanguard FTSE All-World UCITS qui est échangé en CHF, ça sera plus rapide car vous pourrez sauter la 1ère étape et “simplement” échanger votre cash CHF disponible contre cet ETF.
Vous savez maintenant comment acheter des actions sur IB dans une autre devise que celle de base de votre compte.
Si vous visez l’indépendance financière, vous devez faire travailler votre argent pour vous. Et vous devez commencer aujourd’hui. Même si vous n’investissez que des petites sommes au début, commencez aujourd’hui !
Allez ouvrir votre compte Interactive Brokers, attendez quelques jours pour recevoir vos accès, transférez vos économies, puis commencez à investir en suivant ce processus simple en deux étapes.
Vous vous remercieriez dans quelques décennies !
Si vous utilisez IB et avez des trucs et astuces sur la façon d’utiliser la plateforme, partagez-les avec nous dans la section des commentaires ci-dessous.
]]>Vous vous voyez déjà faire une randonnée dans la nature canadienne parce que vous l’avez bien mérité ?
C’est ce que nous avons fait en réalité ! Et vous devriez aussi. Parce que vous aurez besoin d’être au taquet au cours des prochains mois !
Il existe trois créneaux dans lesquels vous pouvez tomber pour la phase de workshops :
Nous étions dans le deuxième créneau qui était (pour nous) le plus confortable avec toutes les prises électriques positionnées et les autres éléments critiques définis. Notre constructeur nous a confirmé que les gens font souvent de mauvais choix lorsqu’ils peuvent décider de ces trucs, car ils pensent connaître mieux le domaine de la construction que les professionnels eux-mêmes.
Cet article parle de notre expérience (i.e. créneau n° 2) entre la signature de notre contrat de vente à terme (juillet 2015) et la signature finale (février 2016).
Cette phase de workshops commence comme un nouveau mois dans YNAB. Vous recevez vos enveloppes budgétaires pour chaque type de dépense. La définition de l’allocation est réglée dans votre contrat de vente, et peut être sujette à négociation.
Comme pour toute enveloppe budgétaire : si vous restez dans les clous, tout va bien ; si vous dépensez plus, vous devrez payer le dépassement.
La bonne nouvelle est que si vous dépensez moins dans une catégorie, vous pouvez utiliser l’argent restant pour une autre catégorie.
Notre budget était de CHF 80/mètre carré, ce qui est énorme par rapport à la normale de CHF 40-50/mètre carré.
Nous avons dépensé moins dans cette catégorie, ce qui nous a permis d’avoir un excédent à utiliser pour une autre catégorie — malheureusement, nous ne pouvions pas le transférer sur notre compte de courtage…
On a apprécié que notre constructeur travaille avec les revendeurs locaux pour le carrelage, car ça nous a permis d’être bien conseillés, par rapport aux grandes enseignes où les vendeurs ne connaissent pas bien leurs produits.
Avec la cuisine, le carrelage est le choix le plus dur à faire. Il existe tellement de combinaisons possibles.
À tel point que notre vendeuse nous a dit : “Construire sa maison est la meilleure façon de tester son mariage : si vous êtes encore ensemble lors de l’emménagement, alors vous le resterez pendant des décennies !”
Après avoir finalement trouvé le carrelage de nos rêves pour chaque pièce, nous avons compris pourquoi elle a avait dit ça : vous devez tellement communiquer, et faire des concessions tout au long du processus…qui sont les deux règles de base pour qu’une relation dure.
Pour référence, il nous a fallu un mois et demi pour faire tous nos choix de carrelages. Cela peut sembler long, mais n’oubliez pas de prendre en compte le temps nécessaire pour aller voir les produits en magasin (lorsqu’ils sont ouverts), d’obtenir un échantillon pour l’essayer à la maison tout en vérifiant que ça joue avec différents paramètres d’éclairage, etc., etc.
C’est quand on a dû faire ce choix qu’on s’est dit “Mais est-ce que tout ça va s’arrêter un jour !”
Nous avions terminé tous les workshops. J’étais au bureau. J’ai reçu un appel : “Bonjour M. MP, nous commençons à poser le carrelage, et j’ai oublié de vous demander : quelle couleur souhaitez-vous pour les joints des catelles ? Blanc, gris clair, gris, ou gris foncé ?”
Ma réaction (à l’intérieur de moi) ?
“Sérieusement !!! Je pensais qu’on avait tout fini. Quand est-ce que ça va bientôt s’arrêter ?”
Comme pour beaucoup des choix qu’on a eu à faire, j’ai répondu au constructeur — qui avait de très bons goûts — que je n’en avais pas la moindre idée, et je lui ai donc demandé ce qu’il ferait lui ? Il m’a dit que le gris clair était une bonne option. Il l’avait choisi pour chez lui parce que le blanc se salit trop vite, et le gris foncé assombrit la pièce.
“Bingo ! Allez-y, nous faisons plus confiance à votre jugement qu’au nôtre !”
Sans blaguer, vous avez déjà regardé la couleur des joints des catelles quand vous allez chez les gens ? Et ben maintenant, vous allez le faire. À chaque fois !
Nous avons choisi ce type de sol pour nos chambres et notre bureau/chambre d’amis. Nous n’avions pas de budget défini, car nous devions choisir parmi les produits d’une marque spécifique, à savoir quick-step.ch, qui proposent suffisamment de déclinaisons de couleurs.
Heureusement, nous sommes alignés avec Mme MP sur nos goûts en matière de design, donc ça nous a pris deux ou trois itérations pour arriver à notre décision finale.
Vous pourriez penser qu’ils prennent le même matériau que pour le sol, et qu’ils ajoutent les plinthes en conséquence. Et vous avez raison.
Le truc c’est que vous devez choisir la forme de la plinthe elle-même !
Coupe droite ou coupe arrondie ? Avec la première, la poussière s’accumule plus rapidement, et avec la seconde, c’est un peu moins esthétique car elle est plus élevée.
“Alors, qu’est-ce que vous choisissez ?” nous demanda le promoteur.
Nous avons opté pour la coupe droite. Mais sérieusement, on parle d’une plinthe ! Qui pourrait croire qu’on puisse avoir le choix ?
Comme précédemment, pas de budget, mais une marque prédéfinie, id est la société allemande Huga.
Je ne peux m’empêcher d’être reconnaissant qu’on soit tombé sur ce constructeur, car ses choix de matériels ont tous été de qualité supérieure.
On l’apprécie au quotidien lorsque nous pouvons nous reposer dans une pièce ou être au téléphone, même si les gens parlent ou les enfants jouent dans la pièce d’à côté.
À ma grande surprise, vous pouvez avoir un catalogue de poignées de porte de 300-500 pages (sans blaguer) et ne pas avoir de budget spécifié, car elles ont toutes un prix équivalent.
Mais bon, avec 10 à 20 articles par page, vous imaginez la quantité de choix ?
Pour la petite histoire : nous nous sommes finalement mis d’accord sur un modèle, mais le fournisseur n’en avait plus que 5 (la seule qui était en fin de production) et nous en avions besoin de 7…
Notre second choix était le bon !
OK, ici, vous devez fermer la porte (Huga), ainsi que vos réseaux sociaux afin que vous ne partagiez pas ce qui est la chose la plus anti-Mustachian que vous allez lire sur ce blog ! Prêt ?
Commençons par ce qui fait mal, le budget.
CHF 32'000… et il a terminé à CHF 37'000.
Maintenant, les détails.
En Suisse, lorsque vous achetez un appartement dans un bâtiment standard où le constructeur cherche à faire des économies d’échelle, vous avez une cuisine pour environ 20kCHF en général. C’est déjà le prix d’une Toyota Prius (troisième du nom) quand même !
Avec notre constructeur italien qui aime bien le design et les matériaux de qualité comme nous l’avons vu précédemment, nous avions initialement un budget de CHF 32'000, qui a augmenté de CHF 5'000 au cours de la négociation finale du style “À prendre ou à laisser.
J’aurais clairement préféré utiliser ça comme un rabais sur le prix global de l’appartement, mais ce n’était pas une option pour lui.
Bien que je comprenne pourquoi nous avons payé aussi cher, cette cuisine représente quand même un an de dépenses de retraite anticipée…
Mais honnêtement, je suis tout à fait OK avec ça car j’adore notre cuisine ouverte sur le salon/salle à manger. On y passe des moments merveilleux avec nos enfants et amis.
Comme discuté précédemment pour le carrelage, les workshops pour la cuisine étaient les plus difficiles.
Au moins, le positionnement était déjà fait, et le fournisseur de meubles était imposé.
Nous avons dû choisir le matériau, la couleur, et où nous voulions des tiroirs et placards.
Pour faire notre choix final, il nous a fallu trois ateliers d’une heure et demi avec le constructeur, et plusieurs séances de brainstorming avec nos cousins qui sont designers d’intérieur.
Nous sommes finalement partis sur un bois de chêne blanc et un brun plus foncé, car on nous a dit que le bois dure dans le temps, à la fois en termes de goût et de qualité.
La principale recommandation ici est de ne pas suivre la mode — vous vous rappelez la tendance des cuisines rouges il y a cinq ans, que plus personne ne peut voir en peinture maintenant.
Puis, juste avant que la commande ne soit envoyée au fournisseur italien, le constructeur m’a appelé quand j’étais au travail (je commençais à avoir l’habitude).
“J’ai oublié de vous demander à propos des plinthes de la cuisine et de l’intérieur des tiroirs, quelle couleur souhaitez-vous ?” à quoi j’ai répondu par la même réponse qu’auparavant : “Que feriez-vous si c’était pour chez vous ?”
Même si je râle, c’était un gros avantage pour nous d’avoir ce contact direct avec le promoteur, au lieu d’une grande entreprise qui ne se serait pas souciée de tous ces détails.
Nous avons choisi un gris standard au cas où vous vous demandez !
Dans le budget de la cuisine (environ la moitié des CHF 37'000) étaient compris les appareils électroménagers.
Hotte, fours (oui, on en a deux, mais une cave à vin intégrée aurait été une meilleure idée si on avait vraiment dû dépenser ce budget), plaques à induction, lave-vaisselle, réfrigérateur, etc.
Nous avons fait notre choix dans un catalogue de la marque (imposée) Siemens.
C’est toujours pareil avec ces appareils : vous lisez la liste des fonctionnalités et pensez que vous adorerez chacun de ses programmes complexes.
Et au final, vous finissez par n’utiliser que la minuterie et la lumière intérieure - même ma femme qui cuisine souvent n’utilise pas la plupart des programmes disponibles.
Ce serait mon conseil pour cette catégorie électroménager : n’achetez que ce que vous utilisez déjà comme fonctionnalités.
Notre douche à l’italienne…c’était un rêve.
C’était une plus-value que le constructeur avait rajouté au prix initial, ce qui signifie que nous n’avions pas le choix que de l’avoir (la vie est parfois trop difficile !)
Je n’ai pas les détail du prix, mais c’était autour de 2-4kCHF.
La disposition avait déjà été décidée. Nous n’avions plus qu’à choisir la couleur du sol, ainsi que de la longueur de la vitre de la douche.
Ai-je déjà mentionné que j’adore cette douche ?
La disposition des meubles était aussi déjà décidée. Nous n’avions qu’à choisir les matériaux et la couleur, et la gamme n’était pas trop grande, donc ça a été rapide.
Comme le choix d’un fournisseur pour un projet au boulot, je vous recommande de demander des références de constructions récentes que le promoteur a vendu ou que le constructeur a construit.
Ensuite, allez parler aux personnes qui y habitent, et demandez comment ça a été au niveau de la qualité, des prix, de la négociation, etc.
Ce que j’ai le plus aimé à propos de notre entrepreneur local est qu’il a construit notre appartement comme s’il allait y vivre plus tard.
Je suis tellement content qu’on ne soit pas tombé sur une de ces grandes sociétés de construction, car j’ai entendu des histoires où certaines achetaient du matériel de moindre qualité pour générer plus de bénéfices — même si ce n’est pas le cas de tous, ne généralisons pas.
Dans l’ensemble, c’était une partie de plaisir de décider de tous ces détails.
On a apprécié tout le processus grâce à plusieurs facteurs, comme le fait qu’on ait les mêmes goûts avec Mme MP, et qu’on ai également pu/su communiquer sur les quelques points à propos desquels on n’était pas d’accord du premier coup.
En outre, on a eu un constructeur avec des goûts proches des nôtres en matière de design, et on pouvait aussi compter sur nos deux cousins designers d’intérieur.
Nous avons eu de la chance, et j’en suis reconnaissant.
On adore vraiment chaque recoins de notre nouvel appart. Sans oublier l’immense forêt et la campagne qui l’entoure.
Vous avez bien bossé ! Et vous n’avez pas divorcé pendant cette étape critique, félicitations ! Je ne vous souhaite rien d’autre que de vous amuser et de profiter de cette phase de conception de la maison de vos rêves, celle dans laquelle vous allez élever votre famille et vous épanouir au cours des prochaines décennies.
Après cette énorme dépense, il est temps de réfléchir au déménagement. Comment le faire de manière frugale et minimaliste ? Comment gagner du temps le jour J ? C’est ce que nous allons aborder dans l’article suivant de cette série.
Si vous êtes sur le chemin de l’accession à la propriété (ou déjà propriétaire), je serais curieux de connaître vos histoires concernant les workshops (amusant ou cauchemardesque), ainsi que les budgets que vous aviez à disposition. Partagez tout ça avec nous via la section des commentaires ci-dessous !
]]>Pour l’instant, passons en revue mes tentatives réussies et échouées de l’année dernière.
1 - Avoir les articles disponibles en anglais et en français Raté
Le but de ce blog est d’apporter de la valeur aux gens dans leur vie financière.
En retour, je reçois leurs commentaires sur mon parcours vers l’indépendance financière, ce qui me permet de continuer à améliorer ma stratégie.
À l’heure actuelle, le blog est seulement en anglais, ce qui réduit considérablement son public cible. Du coup je me suis décidé il y a un an de traduire le blog en français pour tirer parti de ce potentiel d’audience.
Mais j’avais peur de me lancer.
“Les gens pourraient me reconnaître plus facilement…”
Cette peur m’a empêché d’aller de l’avant.
Un an plus tard, je me sens plus confiant.
Reconnu ? Et puis alors ? Qu’est-ce qui pourrait m’arriver de pire ? Des moqueries ? Des personnes jalouses ? De qui parlons-nous ? Des collègues ? Des connaissances ?
Je me sens bien dans mes baskets, et mes décisions financières sont alignées avec les valeurs de ma vie.
Et arrêtons d’être égoïste : qui se soucie de ma vie, excepté moi-même ?
Je ne vais pas reprendre d’engagement à propos de cette tentative échouée de 2016, mais sachez que c’est la priorité numéro 1 sur ma feuille de route pour 2017.
2 - Atteindre au moins un blogpost par semaine en moyenne - i.e. au moins 45 articles en 1 année Raté
Je me suis imposé un rythme d’un article par semaine comme objectif de régularité.
En prenant en compte les vacances et un peu de marge, je suis parti sur une année à 45 semaines.
J’ai réussi à écrire 29 blogposts. C’est pas si mal quand vous savez la quantité de recherche que certains nécessitent.
Ce qui est cool, c’est que ça me laisse une marge de progression, bien que ce ne soit qu’un chiffre qui ne veut rien dire en soi, et que je ne veux pas commencer à publier juste par principe, sans ajouter de valeur à votre vie.
3 - Écrire entre 15 et 30 minutes par jour de la semaine Réussi
J’avais déjà ce but en 2015. J’ai toujours cru que ce serait le maximum que je pourrais me permettre avec ma vie bien remplie…
J’ai maintenant pour objectif de m’asseoir devant mon clavier pendant une heure par jour grâce au cours HtWB que j’ai suivi l’été dernier.
Je fais le suivi de mon temps d’écriture depuis septembre. Sur cette dernière période, j’ai enregistré 52 heures de profonde concentration. Bien au-delà des 28h initialement prévues.
4 - Mettre en place une newsletter par email pour les nouveaux articles publiés Réussi
Ca, c’est fait. Et je suis content car ça va vous permettre de ne pas devoir regarder les réseaux sociaux pour être au courant de quand il y a des nouveaux articles.
5 - Atteindre 40% d’économies mensuelles en moyenne Raté
En 2015, nous avions raté notre objectif de seulement 3%.
L’année dernière, nous avons complètement manqué notre cible, à cause d’achats pour le nouvel appartement, ainsi que des vacances coûteuses au Canada — ce pays que j’affectionne tant.
J’ai pris des mesures drastiques afin de revenir au-dessus des 40% quoi qu’il arrive.
Ca semble fonctionner si je regarde tout le cash qui s’accumule !
Je me réjouis de voir dans quelle catégorie je finirai sur le #BSRI 2017 !
6 - Reconstruire notre fonds d’urgence de CHF 15'000 Réussi
C’est fait ! Juste à temps en décembre dernier.
Et c’est top, car ça signifie que nous avons pu commencer l’année en nous connectant à notre courtier en ligne pour acheter quelques ETF Mustachians !
7 - Lire “The Miracle Morning” Réussi (disponible sur Amazon FR, DE, UK, US)
C’est fait.
Et ça a changé ma vie.
Je ne peux pas croire que je me réveille entre 5h et 5h30 au moins quatre jours par semaine depuis le début du mois de décembre.
Sans parler de mon bonheur quand nous n’avons rien de prévu les week-ends, car ça veut dire que je peux me réveiller à 5h aussi !
J’écrirai ma revue usuelle dans les prochaines semaines. Cependant, vous n’avez pas besoin de l’attendre, c’est une lecture incontournable !
8 - Lire “The magic of thinking big” Raté (disponible sur Amazon FR, DE, UK, US)
J’ai commencé le livre et me suis arrêté à la moitié à cause d’une période intense au travail - mauvaise excuse ! - et peut-être aussi parce que ça manquait d’urgence narrative. Mais j’ai l’intention d’y revenir un jour car il y a des idées que j’ai lu et qui me sont restées jusqu’aujourd’hui.
9 - Lire “The millionaire next door” Raté (disponible sur Amazon FR, DE, UK, US)
Je ne l’ai pas encore lu. Mais je suis toujours autant attiré par son titre !
10 - Lire “The Life-Changing Magic of Tidying Up: The Japanese art of decluttering and organizing” by Marie Kondo Réussi (disponible sur Amazon FR, DE, UK, US)
Je l’ai lu. Ca a changé notre appartement dans les jours qui ont suivis. Parfait pour perfectionner ses compétences en minimalisme. J’ai écrit une revue du livre qui comprend le nombre de sacs poubelle que nous avons vendus/donnés/jetés.
11 - Lire “Your money or your life” Raté (disponible sur Amazon FR, DE, UK, US)
Je ne suis pas sûr de le terminer un jour car je n’ai pas accroché. C’est peut-être parce que je suis déjà acquis à la cause…
Je le recommande à quiconque commençant son voyage vers l’indépendance financière néanmoins.
12 - Aller au sport une fois par semaine à partir de début mars Réussi
Celui-ci j’en suis fier ! Compte tenu des 45 semaines par an, ça signifiait 37 semaines depuis mars. Et mon app de suivi de mes habitudes m’indique que j’ai atteint 37 sessions de sport depuis. C’est donc un succès !
J’ai toujours beaucoup aimé les articles de définition d’objectifs des autres blogueurs, car c’était une source d’inspiration. J’ai commencé à faire la même chose il y a deux ans, afin de vous inspirer à mon tour.
Ce que j’ai appris depuis, c’est que pour atteindre des objectifs, vous devez avoir de bonnes habitudes quotidiennes en place.
Du moins, c’est comme ça que ça fonctionne pour moi.
Donc c’est pas que je n’aurais plus d’objectifs en 2017, mais au lieu d’écrire deux blogposts à leurs propos par an, et de risquer de les oublier entre temps, je vais les ancrer dans mes routines journalières.
Je consacrerai un article sur mon planning quotidien actuel, de sorte que vous puissiez vous en inspirer pour démarrer vos propres routines qui changeront votre vie.
Et vous, comment ça a été avec vos objectifs de 2016 ? Échecs ? Succès ?
]]>Je ne peux pas m’empêcher de penser que ces parents qui donnent le sentiment à leurs enfants que tout est illimité font quelque chose de faux. Ils pensent que c’est un cadeau. Mais en fait, ils en font des adultes qui seront consuméristes et jamais satisfaits.
En parallèle de mon parcours vers l’indépendance financière, je mène une quête pédagogique pour faire grandir nos enfants avec une certaine conscientisation financière.
Au chapitre de la rareté, nous avons commencé avec des choses comme “L’électricité ne vient pas magiquement sur pression d’un bouton, il faut la préserver car elle est rare.”, “Vous ne pouvez pas commander le catalogue entier pour Noël !”, ou " Merci de terminer votre assiette et d’être reconnaissant, il y a des enfants qui n’ont pas à manger à chaque repas."
Maintenant qu’ils grandissent, je voulais qu’ils appréhendent la rareté par eux-mêmes — d’une manière amusante par contre, dans l’espoir que ça leur reste tout au long de leur vie sur des questions telles que la budgétisation, la gestion du temps, ou l’écologie.
Nous n’avons pas de console à la maison, mais mon plus grand a eu la joie de rencontré ce plombier italien dans la cour de l’école.
Quand je lui ai dit que je l’avais téléchargé sur mon iPhone, j’ai vu des petites étoiles brillées dans ses yeux comme un jour de Noël !
J’ai fais le lien.
J’ai expliqué à mon fils qu’il allait pouvoir y jouer, mais qu’il y aurait des règles.
L’objectif était qu’il apprenne la rareté par lui-même, et lui donner l’opportunité de sentir ce que ça fait d’avoir le pouvoir de contrôler sa vie, ses décisions, et ses actes.
Je me suis assis à côté de lui avec une feuille blanche, et j’ai dessiné un planning hebdomadaire.
J’ai mis deux crédits par jour — totalisant quatorze crédits par semaine. Un crédit correspondant à une partie.
Il pourrait utiliser les quatorze en un jour s’il voulait, mais il faudrait attendre une semaine pour pouvoir rejouer.
J’ai également introduit quelques pièges dans cette exercice pédagogique : tu es capricieux pendant la journée, tu perds un crédit. Tu te plains que tu n’as pu jouer que pour un temps limité au lieu d’être reconnaissant, tu perds un crédit.
C’est génial d’être parent !
Les résultats ont été mitigés avec cette première tentative d’enseignement de la rareté.
Pour la faire courte : mon fils a appris le sens des ressources limitées. Ca c’est le côté positif. Côté négatif, il est devenu trop accro à ses deux crédits par jour. Tellement que chaque journée commencait par “Quand est-ce que je peux avoir ton iPhone papa ?”
#Echec. Je ne veux pas faire de mon fils un addict.
Nous avons changé la règle pour que ce soit une meilleure expérience pour lui et pour nous.
Il va maintenant recevoir 2 crédits de 15 minutes par semaine.
C’est comme si nous étions passés d’un salaire quotidien à un salaire payé deux fois par semaine. Nous voyons déjà la différence car il ne vient plus quémander autant qu’avant.
Nous espérons qu’il soit moins accro à la longue, tout en restant autonome dans sa budgétisation des crédits. Ca lui permettra également d’apprendre à gérer son temps au lieu d’un certain nombre de jeux, ce qui est une bonne compétence à avoir.
Inspectez et adaptez qu’ils disent !
Je vous tiendrai au courant des résultats de l’expérience.
Avez-vous avez des trucs et astuces pour enseigner la rareté à vos enfants ? Si oui, je vous serais reconnaissant de les partager avec nous.
]]>Comme c’est l’un des outils financiers les plus puissants pour atteindre l’indépendance financière, j’ai voulu étudier comment les leaders dans ce domaine atteignent des chiffres de dingue chaque mois.
Par conséquent, j’ai créé le classement des blogueurs de finance personnelle selon leur taux d’épargne (aka. #BSRI) afin de m’inspirer de mes collègues blogueurs du monde de la finance personnelle.
L’année dernière fut la deuxième édition du #BSRI, et nous avons accueilli cinq nouveaux blogueurs qui ont rejoint le défi.
Assez de blabla, passons au classement final du millésime 2016 du #BSRI !
N.B : certains des blogs enregistrés sur le #BSRI 2016 ont été abandonnés ou plus mis à jour entre temps, d’où le fait que je les ai supprimés de la liste car ils pourraient ne plus être pertinents pour vous. Si je reçois de leurs nouvelles, je mettrai la liste à jour en conséquence.
Si vous avez été assez aventureux pour être répertorié sur la deuxième édition du #BSRI, alors voici vos badges que vous pouvez utiliser pour partager votre sagesse sur votre blog ou tout autre média.
*Fichier source badge Platinum : HD / LD* *Fichier source badge Gold : HD / LD* *Fichier source badge Silver : HD / LD* *Fichier source badge Bronze : HD / LD*Je compte sur vous, chers lecteurs, pour faire passer le mot afin que nous soyons encore plus de personnes sur ce classement en 2017, ce qui permettra à quiconque venant de n’importe où et étant dans n’importe quelle situation de pouvoir trouver facilement des blogueurs lui ressemblant afin qu’il ait les informations appropriées pour aller de l’avant avec sa vie financière.
Et vous, quel était votre taux d’épargne en 2016 ?
]]>Cette troisième année en tant que blogueur a été pour moi le un pas en avant vers plus de qualité et de contribution.
Afin de vous fournir un contenu qualitatif, j’ai pris ce cours d’écriture pour améliorer ma fluidité et concision. Je ne peux pas m’empêcher de le recommander. Qui plus est lorsque vous savez que l’auteur n’est autre que Joshua, l’un des fondateurs de theminimalists.com.
Lors de mes sessions d’écriture, j’essaie toujours de réfléchir à “Comment puis-je contribuer au développement personnel de mes lecteurs ? Comment puis-je ajouter de la valeur à leur vie (financière) ?”
En regardant les analytics et le nombre de commentaires, l’une de mes fiertés est cette expérience que j’ai partagé avec vous via la série d’articles sur comment acheter son premier bien immobilier en Suisse.
2016 a également été l’année où nous avons lancé la communauté suisse IFRA. Ce n’était pas un objectif que je m’étais fixé, mais une réponse à un besoin réel quand je vois combien il est animé ces temps-ci.
La mise en place de bonnes habitudes/routines a été la clé de ce développement en terme de qualité et de contribution. 2017 sera l’année où je travaillerais à ancrer ces habitudes sur le long terme.
Cette troisième année de mon parcours vers l’indépendance financière a été une grande étape.
Nous avons atteint notre objectif de vie à moyen terme en devenant propriétaires — un an plus tôt que prévu.
Deuxièmement, nous avons remodelé notre budget pour assurer un taux d’épargne constant au fil des mois.
Nous avons également pris le temps de : trouver le meilleur courtier disponible pour les investisseurs suisses, définir un portefeuille ETF Boglehead pour 2017, et souscrire au meilleur pilier 3a Mustachian.
Nous sommes maintenant fin prêts à nous concentrer uniquement sur notre objectif IFRA à long terme : augmenter nos revenus et notre taux d’épargne afin de nous rapprocher de la date de l’Indépendance Financière.
2017 sera l’année de l’entrepreneuriat. Je vais soutenir ma femme qui va lancer un nouveau business (yeah !).
2017 sera l’année où je me concentrerais sur le sens. Le sens de pourquoi je blog. Comme mon objectif principal est d’ajouter de la valeur à autant de personnes que possible, je renouvelle mon engagement de vouloir atteindre le plus large public possible en Suisse. Cela commencera par la partie francophone de la Suisse qui est ma langue maternelle (je sais, je m’y suis déjà engagé l’année dernière…).
2017 sera l’année de l’authenticité. Je veux que ça transparaisse encore plus à travers mes articles. Une des approches que je vais tester sera d’apporter plus de réflexions personnelles à propos de mes ressentis concernant mon parcours — en plus de ces chiffres sans âme que nous aimons tous.
2017 sera l’année des habitudes qui démarrent à 5 heures du matin. J’ai lu “The Miracle Morning” (les points d’action concrets du livre viendront dans un article séparé) qui a été une source d’inspiration. Je vais peut-être arrêter de définir des objectifs en faveur de la mise en place d’habitudes bien ciblées.
Dans l’ensemble, je suis très reconnaissant d’être là où je suis dans ma vie en ce moment. Je ne peux pas m’empêcher de voir 2017 comme une année pleine de nouvelles opportunités et de développement. Je suis ravi de continuer ce voyage vers la liberté financière avec vous chers lecteurs et lectrices !
Et vous, quelle est votre rétrospective financière pour l’année dernière ? Qu’avez-vous appris ? Raté ? Maîtrisé ?
]]>La jungle remplie de lions de l’immobilier. La mer avec tous ses requins de la finance. La rivière qui pullule de pirahnas de la négociation. Vous les avez tous vaincus !
C’est maintenant le moment des réjouissances. Passons en revue quelques détails intéressants avant d’ouvrir le champagne.
La partie la moins amusante en premier. Sachez que les notaires aussi ont leur lot de blabla juridique. Comme je n’aime pas signer des choses inutiles, j’ai passé en revue chaque détail de l’acte d’achat.
Je suis tombé sur des phrases croustillantes comme :
Je me rappelle m’être dit “Mais ils se foutent de qui !!!”.
Je leur ai demandé de supprimer ces phrases qui n’étaient pas acceptables pour une nouvelle construction.
J’ai discuté avec le notaire et ma société créancière, et ils m’ont tous dit que c’était des paragraphes standard et que, dans cette situation, avec ce constructeur immobilier, il n’y aurait aucun problème.
J’avais deux choix : me battre contre un notaire établi et un promoteur immobilier, ou accepter et signer tout de suite.
J’ai choisi la seconde option. De par la confiance que j’avais en ces gens, mais surtout à cause de la fatigue de toutes ces étapes, j’ai signé.
Quand j’y repense, un an plus tard, je ne peux toujours pas croire que des gens soient payés pour écrire de telles clauses. Je me demande dans quel procès nous aurions pu nous retrouver si l’un des entrepreneurs du constructeur avait fait faillite…
Si vous, cher lecteur, venez du monde juridique, je serais heureux d’entendre votre avis !
Revenons dans notre zone de confort !
Il est maintenant temps de montrer votre argent !!!
Notre transaction a été divisée en deux parties : la première avec l’acompte pour réserver le bien en juillet (nous avons convenu d’un peu moins de 10% de la valeur totale), et la deuxième lorsque nous avons reçu la clé et signé chez le notaire en février (les 90% restants, incluant les frais de transaction).
Transfert de votre premier acompte
Si vous achetez votre bien par le biais d’une vente à terme — i.e. vous achetez l’appartement/la maison maintenant, mais n’en serez le propriétaire que dans quelques mois lors de la signature finale — vous devez transférer votre premier acompte lorsque vous allez chez le notaire pour la première signature qui verrouille la transaction entre vous et le constructeur (astuce de pro : assurez-vous de transférer l’argent quelques jours avant le rendez-vous, afin d’être sûr que ce soit sur le compte bancaire du notaire lorsque vous signez).
Dans notre cas, cette signature a eu lieu deux semaines après que nous ayons conclu avec le constructeur.
Nous nous sommes mis d’accord pour un paiement de CHF 60'000.
Si vous devez débloquer de l’argent ou des comptes, gardez à l’esprit cette situation de vente à terme où vous pourriez avoir besoin d’argent avant la signature finale.
Transfert de votre paiement final
Ensuite, il y a le jour J lorsque le bien immobilier est transféré à votre nom. Lorsque vous obtenez réellement la clé.
Nous avons utilisé du cash restant, ainsi que l’argent de nos deuxième et troisième piliers pour cette deuxième partie de la transaction.
N’oubliez pas de répartir vos retraits sur deux années fiscales pour économisez sur les impôts.
Un point à noter est que cet argent est directement envoyé sur le compte du notaire — vous n’en voyez jamais la couleur sur votre propre compte.
Une autre question qui me titillait : quand doit-on transférer la dernière partie de l’argent ? Est-ce qu’ils en ont besoin longtemps avant le jour J, ce qui signifie qu’on a moins de temps pour épargner ? Heureusement non. Il vous suffit de vous assurer que ce soit sur le compte du notaire lorsque vous procédez à la dernière signature — sinon, je pense que la transaction immobilière ne peut pas avoir lieu.
Je me suis aussi demandé comment les impôts sur la transaction devaient être payés. Devrais-je verser de l’argent à une entité fiscale distincte ? Est-ce que je recevrais une facture des frais de notaire longtemps après l’achat ?
C’est en fait assez simple : vous, l’acheteur, transférez tout l’argent au notaire qui gère ensuite la distribution au constructeur, aux impôts, et à eux-mêmes.
La répartition a été la suivante dans notre situation :
+ Valeur totale du bien = 700k
+ Remboursement des cédules hypothécaire au constructeur = 3.5k
+ Droits de transfert au canton (3,3%) = 23k
+ Registre foncier + frais de notaire (1,7%, plus bas dans notre cas)
+ Registre foncier du canton = 2.5k
+ Frais de notaire = 6k
=> Montant total = 735k
Un résumé de nos paiements ci-dessous :
- Premier acompte (en juillet) = 60k
- 2ème pilier M. MP (en novembre) = 29k
- 3ème pilier Mme MP (en décembre) = 16k
- 3ème pilier M. MP (en janvier) = 20k
- Hypothèque (en février) = 555k
- Versement final (en février) = 55k
Ou est-ce un truc qui se fait dans le milieu immobilier ? Je ne sais pas. Néanmoins, il est de coutume que le vendeur invite l’acheteur à prendre un café ou un déjeuner pour fêter ça après la signature. Nous avons eu droit au café — je savais que j’aurais dû acheter un manoir !
Je suis sûr que l’info que vous avez attendu tout au long de cette série est la marque de champagne que MP recommande pour célébrer un tel événement, n’est-ce pas ?!?
Bravo pour la patience. Je vais vous la révéler maintenant !
Nous avons choisi le champagne préféré de ma femme : un Laurent Perrier Rosé. Aussi savoureux et chic que le design de la bouteille !
Félicitations pour votre achat. Maintenant, il est temps de passer à la partie la plus cool (et stressante) : la personnalisation de votre bien immobilier. Nous avons eu la chance d’être parfaitement alignés avec Mme MP quant à nos goûts, mais c’était quand même toute une expérience.
Nous allons passer en revue tous les détails de cette phase de conception, et partager tout ce qu’on a appris en cours de route.
Si vous êtes sur le chemin de l’accession à la propriété (ou déjà propriétaire), laissez-nous savoir si vous avez fait face à des spécificités concernant le notaire ou le versement de votre acompte — ainsi que votre choix de breuvage pour célébrer cet événement !
]]>De mon côté, je suis reconnaissant pour les choses suivantes qui se sont passées cette année :
La dernière chose, mais la plus importante, pour laquelle je suis reconnaissant c’est d’être vivant, et de pouvoir vous souhaiter de merveilleuses fêtes de fin d’année.
Et rappelez-vous : l’indépendance financière est un excellent but dans la vie, mais n’oubliez pas d’apprécier le moment présent.
J’ai hâte de découvrir ce que 2017 va nous réserver ! On se revoit l’année prochaine !
Quelles sont les choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant ?
]]>Il y a deux ans, je détaillais un hack du système des télécommunications suisses pour ramener nos dépenses Internet de natel et de la maison à CHF 100/mois pour un ménage de deux personnes.
Ce hack a fonctionné pour plusieurs lecteurs !
Au cas où vous ne lisiez pas le blog à l’époque, je vais vous expliquer quelle est notre nouvelle configuration Mustachian, car ella a changé depuis que nous avons déménagé.
L’année dernière, l’alignement des étoiles était parfait. QoQa publiait une offre anniversaire incroyable avec l’abonnement Sunrise Freedom Super Max à CHF 55/mois avec tout illimité en Suisse, ainsi qu’à l’étranger à l’exception de l’itinérance sur Internet qui est plafonnée à 2Go/mois en roaming (idéal pour avoir le GPS gratuit pendant les vacances).
Nous avons hésité à prendre tous les deux cette offre car ça faisait quand même CHF 110/mois. Ce qui a fait pencher la balance fut l’Internet réellement illimité (i.e. pas de limite quotidienne), car ça signifiait qu’on pouvait avoir le wifi illimité à la maison aussi, ainsi qu’un hotspot personnel illimité pour penduler ou travailler dans le train.
Nous nous sommes abonnés.
Nous aurions dû commander une carte SIM additionnelle pour CHF 5/mois mais Sunrise a décidé de l’offrir pour des raisons marketing - pour une fois que j’apprécie ce que fait ce genre de département !
Je vous recommande de surveiller de près une telle offre la semaine prochaine car c’est l’anniversaire de QoQa de nouveau.
J’espère qu’ils offriront quelque chose de similaire afin que vous puissiez profiter de cet abonnement aussi !
Au cas où ils ne la proposerait pas, j’ai regardé les autres options Mustachians qui existent sur le marché en ce moment (la moins chère en premier) :
À propos du matériel à utiliser : ce que j’ai conseillé dans mon précédent article semblait être un mauvais choix. Mon modem est mort après quelques semaines, et en regardant les critiques sur le web, j’ai vu que c’était en fait un problème récurrent…
Notre nouveau modem 4G est le modèle Huawei B315 (Amazon FR, DE, UK, US). Simple à utiliser. Puissant. Fiable.
En incluant nos abonnements (pas trop Mustachians) à Teleboy et Netflix, nous économisons au final environ CHF 2'300 par an par rapport à notre configuration initiale. Et ce, pour le même niveau de services. Cela signifie environ CHF 36'000 sur dix ans avec les intérêts composés ! C’est le prix d’une Tesla Model 3 !
Surveillez les offres de l’anniversaire de QoQa la semaine prochaine ou choisissez l’une des solutions alternatives. Achetez ce routeur Huawei B315 4G (Amazon FR, DE, UK, US). Ensuite, supprimez cet abonnement fibre optique à CHF 100-150/mois avec des chaînes de télévision que vous ne regardez jamais, et une ligne fixe que vous n’utilisez jamais non plus, car même votre grand-mère est passée à FaceTime !
Avez-vous déjà fait le saut pour pirater votre configuration Internet/TV/téléphone/mobile ? Avez-vous un abonnement Mustachian encore mieux à nous recommander ?
Remarque : si vous choisissez d’acheter le modem Huawei, je recevrai une rétribution d’affiliation d’Amazon - sans que vous payiez plus pour l’article. Comme d’habitude, sachez que je ne partage que les choses que j’utilise dans ma vie de tous les jours. Je les recommande dans l’espoir qu’ils vous apportent autant de valeur qu’à moi.
]]>J’ai lu des articles intitulés “Paie-toi d’abord !” ou “Économise en premier, et vis avec le reste”. Aucun n’a fonctionné.
Le problème était cette variable dans notre budget.
Jusqu’à présent, nous attribuions une tâche à chacun de nos francs suisses dans cet ordre : les dépenses planifiées telles que les factures d’électricité, les dépenses d’urgence telles que les réparations de voiture, les dépenses variables telles que les courses, les dépenses irrégulières telles que des sorties improvisées avec des amis. Ensuite, nous attribuions le montant restant à la catégorie “Épargne”.
C’était notre variable.
Lorsque nous recevions nos 13èmes salaires, nous réservions d’abord nos vacances. Et puis, ce qui restait allait dans nos économies.
C’était notre variable.
Nous avons essayé d’économiser 40% de nos revenus dès que nous recevions nos salaires. Mais nous avons échoué. On finissait par dépasser notre budget dans la catégorie “Restaurants”, et mon aversion pour les chiffres rouges dans certaines catégories nous faisait retirer de l’argent de nos économies pour couvrir le dépassement de budget.
C’était notre variable.
Favoriser le vert par rapport au rouge dans YNAB était l’erreur. Une erreur qui nous permettait d’éviter des discussions désagréables quand l’un de nous deux achetait quelque chose de non planifié, car nous économisions déjà beaucoup de toute façon.
En novembre dernier, nous avons inversé l’ordre de notre budget : les économies, les dépenses planifiées, les dépenses d’urgence, les dépenses variables, puis les dépenses irrégulières. Les dépenses irrégulières sont notre nouvelle variable. Nous économisons maintenant 40% quoi qu’il arrive.
Vous vous demandez peut-être ce qui se passe si nous dépensons trop dans une catégorie ? Eh bien, comme nous aurions toujours dû réagir à cette situation : c’est à dire de considérer ça comme une dette à reporter sur le budget du mois prochain.
Cet ajustement a tout changé.
Maintenant, nous avons des discussions constructives beaucoup plus souvent. Les priorités sont (re)définies. Notre fortune augmente régulièrement. 50% de taux d’épargne semble atteignable. L’indépendance financière se profile de nouveau à l’horizon. Ca a clairement changer notre vie.
Qu’en est-il de votre variable ? Êtes-vous prêt à réaligner votre budget avec vos objectifs de vie ?
Note : un merci spécial à @momanddadmoney pour leur blogpost inspirant à propos de mettre un budget sur autopilotage qui a été le point de départ de notre nouvelle stratégie.
]]>Le mois dernier, j’ai choisi avec succès mon courtier en ligne avec le minimum de frais possible, le premier pas quand on commence à investir de manière Mustachian.
Ce mois-ci, mon défi consiste à construire un portefeuille d’ETFs bien diversifié avec les frais et impôts les plus faibles possible, la deuxième étape quand on se lance sur les marchés boursiers de manière Mustachian.
Je pense que j’ai déjà parlé de la stratégie “Acheter et conserver” sur ce blog, mais je vais le répéter pour être sûr que le message soit bien passé. Vous n’êtes pas plus visionnaire que quiconque, et moi non plus d’ailleurs. Nous ne pouvons pas battre le marché. La seule façon qui peut faire fructifier notre montagne d’argent sur le long terme est de suivre une stratégie “Acheter et conserver”.
“Pouvez-vous nous la résumer rapidement MP ?”, vous demandez. Bien sûr ! Vous achetez. Vous conservez sur le long terme. Et c’est tout. Vous ne vendez jamais quand il y a des ralentissements de marché. Vous n’achetez jamais frénétiquement des actions de la dernière startup à la mode de la Silicon Valley. Vous achetez. Vous conservez.
“J’ai compris MP, merci. Mais, quel type d’ETF devrais-je acheter pour un tel portefeuille du coup ?”, vous vous demandez avec impatience.
Faisons une pause un instant pour nous remémorer quelque chose d’important. Quelque chose qui m’a amené à amasser toujours plus d’argent au cours des dernières années. Ce quelque chose est : demander conseil à Grand-papa.
Demander conseil à Grand-papa. C’est comme ça que je l’appelle. Quand vous rencontriez quelconque nouveau sujet durant votre enfance, vous alliez voir votre Grand-papa pour lui demander ses conseils les plus sages. Vous êtes (et serez toujours) un enfant par rapport à quelqu’un d’autre. Toute question que vous avez aujourd’hui a sûrement déjà été solutionnée hier par un Grand-papa.
Dans notre article, Grand-papa s’appelle John C. (Jack) Bogle. Il est américain. Cet homme à la retraite depuis longtemps m’a appris que la meilleure stratégie “Acheter-et-conserver” est celle qui est KISS. Un portefeuille avec seulement 3 ETFs (lien en anglais).
Pas n’importe quel ETFs néanmois. Comme les recettes de Grand-maman, il existe des ingrédients spécifiques à utiliser pour obtenir un bon gâteau : 1 ETF d’actions internationales pour la diversification (avec autant d’entreprises qu’il y a de grains dans un paquet de sucre), 1 ETF d’actions en monnaie nationale au cas où toutes les devises s’affoleraient pendant une décennie, et 1 ETF d’obligations nationales pour la marge de sécurité.
J’entends certains d’entre vous au fond de classe qui me lancent “Hey MP, vous êtes un ignare, les vrais Mustachians investissent dans des fonds communs de placement Vanguard, pas dans vos trucs ETF !”
Permettez-moi de vous répondre ici afin que ce soit écrit ailleurs que dans notre Communauté : les fonds communs de placement de Vanguard qui sont recommandés dans les portefeuilles américains Bogleheads ne sont pas disponibles pour les résidents non-américains au moment où j’écris ce blogpost. Le meilleur équivalent que l’on puisse trouver en Europe est d’aller avec des ETFs.
À propos de la quantité d’ingrédients du gâteau, Grand-maman s’appuie sur la recommandation d’allocation de Grand-papa (lien en anglais) : le pourcentage d’obligations devrait représenter votre âge (i.e. vous avez 31 ans, alors ça vous fait 31% d’obligations), et les actions représentent la partie restante (i.e. 69% dans notre exemple).
Pour les ETFs d’actions, il indique qu’il faut choisir une répartition 50-50 — bien que cela soit vrai pour les investisseurs américains, c’est un peu trop biaisé pour les autres pays comme la Suisse lorsque vous comparez le poids financier des pays. Je suis plus en faveur d’allouer 55% pour le monde (ce qui inclut déjà environ 3% des grandes capitalisations suisses) et d’avoir 15% pour les actions suisses.
Si grand-maman continue de cuisiner de tels gâteaux, vous pouvez être sûr que Grand-papa vivra une vie fortunée jusqu’à ce qu’il meure !
Avant d’oublier, mon Grand-papa suisse me dit de vous préciser que vous devriez inclure l’argent de vos deuxième et troisième piliers lorsque vous calculez vos pourcentage dans votre feuille de calcul (vous avez vu comment Grand-papa est cool ?! Il sait ce qu’est une feuille de calcul !)
Il conseille de considérer les deuxièmes piliers comme des obligations. Pour les troisièmes piliers, cela dépend de celui que vous avez ; par exemple, mon préféré se traduirait dans ma feuille de calcul en 55% d’obligations, 22% d’actions suisses, et 23% d’actions internationales.
Puisque nous parlons de feuilles de calcul, la mienne est ci-dessous, comme ça vous avez un exemple concret :
Avec le conseil de Grand-papa Jack en tête, ce fut tellement plus facile d’affiner l’énorme liste d’ETFs disponibles. J’ai utilisé justetf.com pour effectuer ce filtrage.
Néanmoins, il me restait plus d’un ETF à chaque fois. Pour que vous soyez autonome, je vais partager avec vous ma propre recette de comment je compare et choisis le meilleur ETF.
TER
Le TER représente le ratio des dépenses totales, c’est-à-dire les coûts totaux d’un titre. En d’autres termes, combien d’argent l’ETF grignotera avec ses divers frais.
En tant que Mustachian, je considère la fourchette 0-0.15% comme au top, 0.16-0.30% comme très intéressante, et 0.31-0.40% à peu près OK si ce que l’ETF suit comme indice m’intéresse et que les rendements sont bons. Au-dessus de 0.40%, j’ignore généralement.
Lorsque vous choisissez un titre, vous ne devez pas utiliser le TER comme la propriété unique à évaluer. Vous devez inclure les critères suivants dans votre analyse afin d’obtenir une évaluation fiable.
Rendements
Le deuxième critère est le rendement historique d’un ETF. Après tout, pourquoi nous, les Mustachians, investirions en bourse si ce n’est pas pour obtenir des rendements ?
Je regarde trois choses d’habitude : les rendements depuis un an pour voir comment cela se passe actuellement, les rendements moyens depuis l’existence du fonds pour voir la performance globale, et les rendements pour chaque année depuis sa création pour vérifier quelle est la tendance.
À titre de comparaison, j’utilise la fourchette 4-8% que nous, investisseurs à long terme, attendons de nos investissements en actions.
Volume du fonds
Pour la taille du fonds, j’essaie toujours de choisir ceux qui sont >500 millions, voire >1 milliard. Plus un fonds est petit, plus il risque de fermer ou fusionner, ce qui implique que vous devrez vendre à un moment inapproprié (lien en anglais) ou payer plus de frais (lien en anglais).
Sur le site de justetf.com, vous pouvez trouver une gamme de couleurs réprésentant l’évaluation des risques sur chaque vue détaillée d’un titre qui indique si le volume d’un fonds est risqué lorsqu’il est compris entre 0 et 100 millions, acceptable si entre 101 et 499 millions, ou correct au-dessus de 500 millions.
Volume de transactions
J’utilise cette valeur pour vérifier la liquidité d’un ETF. Les plus populaires ont des millions de transactions par jour. La règle de base avec cette valeur de volume de transactions est que plus elle est élevée, plus le fonds est liquide.
Ce sera important pour vous lorsque vous devrez vendre quand vous serez IF, car plus un fonds est liquide, plus vous pouvez être sûr de vendre à un bon prix grâce à l’écart de l’offre et de la demande.
Beaucoup d’entre vous ont attendu l’annonce de ma sélection. Je suis heureux de vous offrir ce cadeau de Noël en avance :
ETF d’actions internationales : Vanguard Total World Stock ETF (VT)
Cet ETF est très diversifié (7'627 sociétés, comprenant des petites, moyennes et grandes capitalisations) et a : un faible TER de 0.14%, environ 4.5% de rendement moyen depuis son introduction, un volume de fonds de 8.8 millions USD, un volume de transactions mensuel d’environ 600'000, et offre la possibilité d’optimiser les impôts américains.
Je vais investir jusqu’à CHF 60'000 maximum dans cet ETF car, par la suite, la loi américaine fait que vos héritiers perdront 40% du montant investi dans ce fonds le jour où vous n’êtes plus là. Je vais ensuite passer à l’ETF basé en Irlande Vanguard FTSE All-World UCITS (une autre option pourrait être iShares Core MSCI World UCITS avec son plus grand volume de fonds, mais je préfère Vanguard qui suit l’indice FTSE, car il comprend les marchés émergents).
ETF d’actions suisses : UBS ETF (CH) SMIM (CHF) A-dis
Ce tracker UBS comprend les 30 sociétés suisses de taille moyenne les plus importantes et les plus liquides (celles de grande taille sont déjà couvertes par mon ETF international) et a : un TER acceptable de 0.25%, environ 13.5% de rendement moyen, un volume de fonds de CHF 618 millions, et un volume de négociation quotidien de 4'293.
J’ai également regardé UBS ETF (CH) SPI Mid (CHF) A-dis qui est plus diversifié avec 80 entreprises, mais le volume du fonds de CHF 78 millions est trop faible pour moi.
ETF d’obligations suisses : iShares Swiss Domestic Government Bond 3-7 (CH)
Cette obligation à moyen terme (lien en anglais) possède : un TER de 0.15%, 1-2% de rendement, un volume de fonds de CHF 418 millions, et un volume de transactions quotidien de 842 - mon allocation actuelle me permettra d’attendre pour investir dans celui-ci, ce qui est une bonne nouvelle connaissant la mauvaise période à laquelle les obligations suisses font face ces jours.
Quel portefeuille d’ETF avez-vous construit pour vous assurer un bel avenir d’IFRA ?
N.B. Je ne suis pas un conseiller financier, donc vous ne serez pas en mesure de me poursuivre si vous perdez tout votre cash lors de vos investissements en bourse. Ce que je partage ici est mon expérience, pas des conseils financiers.
]]>Il est maintenant temps de rappeler le banquier qui vous a offert le meilleur taux hypothécaire.
C’est une étape critique. Vous êtes sur le point de signer pour ce qui sera votre loyer pendant les cinq à quinze prochaines années. Vous devez choisir votre prêt hypothécaire en fonction de trois facteurs clés.
Facteur clé n° 1 : Type d’hypothèque
Il existe trois types de prêt hypothécaire en Suisse : taux fixe, taux variable, et taux basé sur le LIBOR.
Le taux fixe est le plus utilisé de nos jours, car les taux d’intérêt sont très bas, et les gens aiment connaître le budget de leur loyer pour les dix prochaines années car cela leur procure un sentiment de sécurité.
Néanmoins, historiquement, ce n’est pas la meilleure option pour deux raisons :
Le taux variable n’est plus beaucoup utilisé car ces hypothèques sont plus chères en cette période de faibles taux. L’idée de ce type est de suivre les tendances du marché hypothécaire : s’il augmente, vos intérêts augmentent ; s’il baisse, vos intérêts baissent. La banque où vous avez l’hypothèque est la seule qui décide du taux - c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’autorité centrale qui la définisse.
Cela peut être utile si vous avez besoin de flexibilité. Par exemple, si vous prévoyez d’effectuer plusieurs remboursements lorsque vous vendez votre bien.
Le dernier type est l’emprunt hypothécaire basé sur le LIBOR. Cet acronyme signifie London Inter Bank Offered Rate - i.e. le taux moyen auquel les banques leaders mondiales s’échangent de l’argent entre elles.
Les banques l’utilisent comme un indice pour les prêts hypothécaires. La durée du contrat est généralement de trois ans, et le taux est mis à jour tous les trois mois.
Ce type d’hypothèque est souvent recommandé par les conseillers indépendants car il est plus transparent et possède de meilleures performances historiques comparé aux deux autres types. Ils disent souvent que c’est pour les personnes qui peuvent gérer les pics du marché - ce qui ressemble fortement aux Mustachians.
Facteur clé n° 2 : Tranches hypothécaires
Les banques et les assurances veulent une chose avant tout quand il s’agit de prêts hypothécaires. Ils veulent que vous soyez coincé avec leurs contrats pour les trente prochaines années. Pour ce faire, ils utilisent les tranches hypothécaires.
Mais ce puissant outil qui génère de l’argent peut être utilisé de manière à ce qu’il vous profite, et non pas à la banque.
L’exemple démoniaque : vous signez une hypothèque à taux fixe, divisée en deux tranches de respectivement cinq et huit ans.
Que se passe-t-il après les cinq premières années ? Et bien vous êtes coincé avec votre établissement actuel. Le transfert d’une hypothèque en cours est impossible ou très coûteux (avec des frais de sortie, et une facture pour le transfert chez la nouvelle institution financière). La meilleure solution que vous avez dans cette situation est de renouveler cette tranche pour seulement trois ans (pour correspondre aux huit années de l’autre tranche). Mais la banque est libre de vous proposer uniquement des “contrats peu avantageux” pour une période de trois ans. Vous finissez donc par choisir une durée plus longue pour avoir des taux d’intérêt pas trop mauvais. Vous êtes coincé avec eux. Bye bye la concurrence avec vos hypothèques bon marché.
Rincez, répétez, et payez des intérêts coûteux pour le reste de votre vie.
L’exemple Mustachian : vous utilisez les tranches à votre avantage. La première est une LIBOR sur trois ans ; la deuxième est une à taux fixe sur six ou neuf ans. De cette façon, vous bénéficiez de la sécurité des taux d’intérêt bas (comme dans la période où nous sommes) et vous exploitez les opportunités du LIBOR.
Dans une situation où vous êtes sûr de vivre dans la même maison pendant 20 à 30 ans, une hypothèque entièrement basée sur du LIBOR pourrait être intéressante si vous regardez les taux historiques. Ce conseil part du principe que vous êtes un Mustachian qui peut gérer des pics sans soucis, grâce à votre taux d’épargne élevé.
Comme vous le comprenez, le choix de la durée et du pourcentage de chaque tranche dépend de votre situation personnelle, et aussi de la période dans laquelle se trouve le marché.
Le point important avec les tranches est de s’assurer de ne pas être coincé avec une organisation en particulier pour des décennies. Vous voulez de la flexibilité. Vous voulez la possibilité de choisir le taux le plus bas disponible sur le marché.
Facteur clé n° 3 : Amortissement direct ou indirect
Ce facteur est peut-être le plus stupide. Quel pays pourrait favoriser les gens à garder leur dette le plus longtemps possible afin de réduire leurs impôts…
En Suisse, vous pouvez choisir de rembourser votre prêt hypothécaire tous les mois (i.e. amortissement direct), ou d’ouvrir un pilier 3a et de l’utiliser comme outil d’amortissement indirect (i.e. la partie assurance du pilier 3a est nantie par la banque).
La réglementation actuelle dit que le plus vous avez de dettes immobilières, le moins vous paierez d’impôts. En outre, si vous avez un pilier 3a, vous pouvez prétendre à des déductions fiscales additionnelles. C’est une double victoire que de garder votre dette le plus longtemps possible.
Les taux d’intérêt actuels sont si bas qu’il est vraiment intéressant de continuer à les payer (et donc de ne pas rembourser votre bien immobilier directement), et d’investir toutes les économies réalisées sur le loyer et les impôts.
Je vais écrire un article dédié à ce sujet avec plus de chiffres et d’exemples, car cela peut être une source de confusion pour les nouveaux arrivants.
Le choix définitif d’hypothèque de MP
Nous avons tous misés dans cet achat, nous laissant ainsi avec un coussin de sécurité proche des CHF 0.
Dans une telle situation, nous avons dû prendre une mesure de sécurité. Nous avons choisi une hypothèque à taux fixe sur dix ans. Nous aurions pu prendre une période plus courte, mais les taux d’intérêt étaient historiquement si bas que nous nous sommes sentis plus confortables de verrouiller ce prêt sur une longue durée.
Vous vous demandez peut-être pourquoi nous n’avons pas choisi une tranche LIBOR non plus ? Bien que notre taux d’épargne nous permette une telle décision, l’un d’entre nous pourrait être licencié et, avec deux enfants, nous avons préféré sécuriser notre budget pendant que nous reconstruisons notre fonds d’urgence. Nous aurons clairement une approche différente lorsque nous renouvellerons notre hypothèque dans dix ans.
En ce qui concerne l’amortissement, nous avons choisi l’option de l’amortissement indirect.
Si nous n’avions pas touché à notre coussin d’urgence, nous aurions choisi deux tiers de LIBOR pour tirer parti des taux (très) bas, et un tiers de taux fixe pour conserver une marge de sécurité.
Il y a souvent un délai entre le moment où vous rendez visite à votre banquier et la signature concrète chez le notaire. Les offres hypothécaires sont habituellement valides pendant trente jours, et si votre transaction dure plus longtemps, vous devrez obtenir une nouvelle proposition avec un taux actualisé - qui pourrait être plus élevé ou plus bas à celui initial.
Une solution que les banques et les assurances fournissent pour bloquer un taux fixe est appelée taux forward.
J’ai vu deux types de “taux forward” pendant mon épopée d’acquisition immobilière.
Le premier : les entreprises affirment qu’il est gratuit, mais en fait, elles commencent la durée du taux fixe lors de l’émission du contrat. Cela signifie que si vous obtenez votre contrat de cinq ans signé au 1er juillet et commencez l’hypothèque à la signature du notaire le 1er janvier qui suit, vous aurez au final une durée de contrat de quatre ans et demi.
Le deuxième type est que vous payez pour verrouiller le taux (soit des frais uniques, soit un taux d’intérêt légèrement augmenté).
Nous avons choisi le premier type de “taux forward”. Par conséquent, nous avons un contrat hypothécaire plus court (~9.5 ans au lieu de 10). À l’époque, j’étais déçu de perdre une demi-année d’intérêts très faibles. Maintenant, je vois ça comme une opportunité de passer à une hypothèque LIBOR plus tôt que prévu.
Nouveaux piliers 3a à ouvrir
Lorsque vous choisissez une “stratégie d’amortissement indirect”, vous avez souvent la possibilité de choisir un troisième pilier auprès de votre prêteur.
Leurs conditions sont loin d’être optimales, par rapport au meilleur troisième pilier qui existe en Suisse - mais ils proposent néanmoins des troisièmes piliers investis dans des actions.
Lorsque je suis allé négocier avec le banquier en juillet l’année dernière, il m’a offert trois options de troisième pilier. Je lui ai dit que j’aimerais celui avec le moins de frais et le plus investi en actions, ce à quoi il m’a répondu que cela devrait être possible.
Il était convainquant avec son costume et son ton paternaliste. Il m’a dit de ne pas stresser. Que je devrais me concentrer sur mes négociations pour l’appartement et l’hypothèque, et que nous avions encore jusqu’à novembre pour tout finaliser à temps et tirer parti des optimisations fiscales.
À cette période, mon objectif était que tout soit réglé afin qu’on puisse signer le contrat de vente à terme de l’appart pour que la transaction soit verrouillée, et que je puisse respirer à nouveau. J’ai écouté mon prêteur. Je ne me suis donc pas inquiété de l’ouverture du troisième pilier.
Avance rapide en novembre. J’ai contacté mon créancier pour que nous prenions rendez-vous. Je suis allé là-bas bien préparé concernant ce que je voulais. Préparé au sujet du pire troisième pilier que mon banquier essayerait de me vendre. Mais pas prêt à entendre cela : “J’ai compris ce que vous vouliez, mais je crains que mon service hypothécaire ne nous en impose un autre”.
Un jour plus tard, il m’a envoyé un courriel confirmant la décision. J’ai été contraint de prendre l’une des deux options les moins intéressantes en raison de notre situation financière où nous avions juste les 20% requis. Et il a continué en me proposant de créer deux piliers 3a : un pour ma femme et un pour moi. Je lui ai demandé un autre rendez-vous.
J’y suis allé de nouveau. Après une heure de négociation, nous nous sommes mis d’accord que j’acceptais son troisième pilier, mais que je le prenais entièrement à mon nom. Je voulais garder la possibilité de choisir un produit Swisscanto pour ma femme.
À ce stade, vous vous demandez peut-être pourquoi je ne me suis pas retiré de l’affaire et n’ai pas prétendu que je ne prendrais pas son prêt hypothécaire si je ne pouvais pas choisir mon troisième pilier ? Eh bien, rappelez-vous que le contrat d’hypothèque était déjà signé depuis juillet, et que nous étions en novembre pour finaliser les contrats annexes.
Vous avez raison si vous trouvez qu’il m’a dupé. Je eu ce sentiment aussi. Et c’est toujours le cas aujourd’hui en fait.
La leçon que j’ai apprise est très simple, mais nous la négligeons lorsque nous sommes sous pression du temps, ou que nous faisons confiance trop facilement. La leçon est : assurez-vous d’avoir une trace écrite de tout accord important et implicite. C’est tout !
Je ne mentionnerai pas le premier projet de contrat qu’il m’a envoyé, qui contenait la pire option du troisième pilier. Je lui ai mentionné poliment l’erreur. La correction - ainsi que les excuses - ont été faites dans les 24h suivantes. Était-ce une stratégie de vente ou non, je ne le saurai jamais. Ce que je sais, c’est que la confiance est rompue. Je le considère comme “encore un de ces banquiers”, vs. quelqu’un à qui je demanderais d’autres services.
2ème ou 3ème piliers existants à retirer ou à nantir
Comme un joueur de poker confiant (stupide?) le ferait, l’achat de mon appartement ressemble à une stratégie où on a tout misé. Pourtant, je me sentais confiant. J’ai utilisé l’argent de mon deuxième et troisième pilier, et ma femme a nanti son deuxième pilier.
Je me suis auto-convaincu que nous ne pouvons pas savoir quelles lois seront inventées au cours des trois prochaines décennies au sujet des droits que nous avons sur nos piliers personnels. Et donc que, par conséquent, il était préférable de mettre ce cash au travail pour l’instant, et ne pas le laisser dormir dans un fonds de pension à faible rendement.
Si vous jouez à ce jeu de retrait et de mise en gage, la chose à faire est de retirer l’argent de vos piliers sur deux années fiscales différentes.
Cette règle simple est également valable lorsque vous atteindrez la date de la retraite légale.
La loi stipule que le pourcentage d’impôts augmente plus vous retirez. Pourquoi un Mustachian se priverait-il de plusieurs milliers de CHF !
Nous avons économisé environ CHF 1'000 en appliquant cette stratégie.
Vous pouvez trouver un exemple avec des chiffres concrets dans cet article de VZ (FR ici, DE là).
Impôts et frais
J’ai parlé des impôts que nous avons dû payer pour les retraits de nos deuxième et troisième piliers dans le premier article de cette série.
Mais il y en a encore d’autres frais qui vont mettre à rude épreuve votre argent durement gagné !
Pour le retrait de mon deuxième pilier, nous avons eu des frais de CHF 500 à payer.
Et pour la mise en gage de celui de ma femme, nous avons eu une belle facture de CHF 200…
Je me réjouis qu’une startup de la fintech mette un terme à ces frais insensés !
Ca vaut donc la peine de vérifier vos contrats pour voir si le montant des frais vaut le coup d’effectuer un retrait.
Je me souviens d’avoir été perdu dans un cercle vicieux pendant cette étape de finalisation de contrats. J’avais besoin d’être suivi par un établissement financier pour mon hypothèque avant de signer chez le notaire (c’est une exigence légale), mais je devais aussi verrouiller la transaction immobilière avant de signer un contrat d’hypothèque.
Soyez rassuré ! Mon créancier m’a confirmé que si l’affaire devait être annulée, le contrat hypothécaire serait également annulé.
Soyez vraiment prudent avec les personnes de ces institutions financières afin qu’elles ne vous dupent pas comme ça m’est arrivé.
Soyez fort. Soyez désagréable si nécessaire. Vous ne verrez pas leur visage pendant des années de toute façon, et ils auront changé d’entreprise d’ici là !
Concentrez-vous sur les chiffres et les détails du contrat. Ne vous inquiétez pas de la façon dont on vous regarde lorsque vous posez vos questions pointilleuses à propos de chaque ligne du contrat. Osez demander une confirmation par écrit de ce qui a été dit lors d’une réunion.
Vous devez vous battre pour ce que vous voulez. Personne d’autre ne le fera pour vous.
Si vous êtes toujours en vie après cette article de plus de trois mille mots, cela signifie que vous avez réussi !
La prochaine étape est la signature chez le notaire. Et un bain de champagne — juste parce que vous le méritez.
Mais ne pense pas que tout est terminé… Vous allez devoir montrer votre cash maintenant !
Il y a des détails intéressants à connaître. Quand remettre la valise remplie de plusieurs dizaines de milliers de CHF ? Combien d’argent va à qui lors d’une transaction immobilière (bien que vous ne vous intéressiez sûrement qu’à ce qui sort de votre poche) ? Quelle marque de champagne MP recommande pour célébrer un tel événement ?!?
Si vous êtes sur le chemin de l’accession à la propriété (ou déjà propriétaire), faites-nous savoir les détails contractuels auxquels vous avez fait face, ou ceux qui s’appliquent aux différents types de transactions immobilières.
]]>Je suis ravi de vous annoncer le lancement de la Communauté IFRA de Suisse ! Vous pouvez la trouver en suivant cette URL : forum.mustachianpost.com.
Que vous souhaitiez avoir des avis sur votre portefeuille boglehead d’ETF ou trouver l’assurance maladie la moins chère, vous êtes au bon endroit. C’est votre endroit.
Je compte sur vous pour en faire une communauté vivante où les gens peuvent venir y trouver de l’inspiration et de la motivation. Si vous êtes nouveau, n’hésitez pas à nous rejoindre pour être accompagné lors de vos premiers pas dans ce monde incroyable qu’est l’IFRA.
Plus nombreux on sera, plus nos apprentissages seront meilleurs.
Vous trouverez ci-dessous une liste des catégories du forum. Je les adapterai suivant vos commentaires :
Que les discussions financières commencent !
]]>C’est maintenant l’heure de l’étape que je trouve la plus intéressante !
Vous devez négocier le prix final du bien et les conditions de la transaction.
Au préalable, permettez-moi de partager avec vous tout ce que j’ai appris lors de mon expérience d’achat d’appartement, ce qui pourrait vous être utile avant que vous commenciez toute discussion de prix.
Comme pour toute transaction, le timing est important dans l’immobilier.
Vous devez savoir où vous êtes sur la Courbe du pouvoir de négociation afin de tirer parti de tout votre potentiel de manière appropriée.
Pour une transaction immobilière (dans le cas d’une nouvelle construction tout du moins), la courbe est divisée en trois phases, chacune avec son niveau différent de pouvoir de négociation.
Le but de la négociation n’est pas d’essayer de raconter n’importe quoi pour parvenir à ses fins. Il ne s’agit pas non plus de manipuler les gens. Et ce n’est pas non plus un don avec lequel vous naissez. Non, la négociation n’est rien de tout cela.
La négociation est un art. Un talent. Quelque chose que vous pouvez apprendre et affiner.
Il y a un livre que j’ai découvert il y a quelques années. Le b.a.-ba de la “Négociation”. Une fois que vous l’avez lu, vous avez un cadre pour traiter tout problème qui nécessite une solution (y compris la discussion avec les banquiers). Ca va changer votre vie. Je l’utilise pour toutes mes négociations dorénavant.
Notez que ce livre est tout sauf un moyen d’apprendre à exercer une pression sur les autres ou des astuces similaires. C’est un moyen de négocier de manière équitable.
Un fait drôle à ce sujet est qu’il a été écrit initialement il y a plusieurs décennies, et a résisté au temps.
Les auteurs ont publié le livre dans le cadre d’un programme renommé de l’Université d’Harvard. De nombreux autres ouvrages (qui font aussi partie de ce programme) ont été écrits depuis, qui valent tous la peine d’être lus. Celui-ci est le point de départ.
Le bouquin s’appelle “Comment réussir une négociation” (Amazon FR, DE, UK, US).
Vous devez le lire avant d’acheter votre bien immobililer.
Il fournit une méthode en quatre étapes pour gérer toute situation de résolution de problème :
Pour vous donner un exemple, nous pouvons passer à travers l’étape 2 ensemble en nous basant sur la courbe du pouvoir de négociation dont nous avons parlé juste avant.
Lorsque vous êtes dans la première phase de “Promotion”, un intérêt évident du promoteur est de vendre ses premiers appartements dès que possible. Sa position peut être de respecter le prix de la brochure, mais vous pouvez satisfaire un de ses intérêts en signant le contrat tout de suite au lieu de prendre votre décision qu’après plusieurs jours ou semaines - en échange d’un rabais évidemment.
D’autre part, l’intérêt du promoteur pendant la deuxième phase de “Construction” est de terminer le bâtiment le plus tôt possible. Il ne veut pas se prendre la tête avec les ventes ni les workshops de choix de couleurs de carrelage. Si vous êtes en compétition avec d’autres acheteurs potentiels, l’une des façons de satisfaire son intérêt pourrait être de vous engager à un nombre maximum de workshops, ainsi que des délais pour indiquer vos choix que vous respecterez avec attention.
Cela pourrait vous aider à remporter l’affaire.
Dans la troisième phase de “Promotion post-construction”, le promoteur veut vendre rapidement, encore une fois. En expliquant que vous payez en espèces, vous pouvez signer au bureau du notaire le lendemain matin avec l’argent de la transaction dans sa poche le jour d’après.
Vous débloquez son prochain financement de construction. Il vous offre un ristourne décente.
Ces situations ne sont que des exemples pour vous montrer comment on peut - et doit - être créatif lors de recherche de solutions. Bien sûr, il y a beaucoup d’autres intérêts qu’on peut imaginer pour proposer des options appropriées offrant des gains mutuels pour les deux parties.
De notre côté, cet appartement nous tenait beaucoup à coeur. Nous n’avons jamais vu une nouvelle construction avec tant de caractère, dans notre région, et si “abordable”.
Notre intérêt était d’acheter notre premier chez-nous.
Nous savions que les institutions financières nous suivraient jusqu’à CHF 700'000.
Le prix initial affiché sur l’annonce en ligne était de CHF 670'000. Nous étions tellement excités que nous en avons oublié de cacher notre enthousiasme lors de la première visite avec le vendeur, ce qui nous aurait permis de conserver un pouvoir de négociation pour plus tard.
Le gars nous a dit de réfléchir pendant un ou deux jours et de le recontacter si nous souhaitions faire une offre. C’était en quelque sorte pré-réservé pour nous pendant ce délai.
Ensuite, nous avons dû rencontré le promoteur pour une deuxième visite pour soi-disant confirmer notre intérêt durant un second rendez-vous. C’était en fait une excuse pour nous rencontrer et nous annoncer qu’il y avait eu une mauvaise communication entre le vendeur et le promoteur : des dépenses supplémentaires pendant la phase de construction avaient augmenté la valeur de l’appartement à un nouveau prix total de CHF 700'000…
Nous étions tellement en colère et déçus. On s’est demandé ce qu’on devait faire. Abandonner ? Ou accepter et signer pour avoir l’appartement de nos rêves ?
Note : quand je pense à ça aujourd’hui, je ne peux pas m’empêcher de me dire que le vendeur a dû parlé à DL, qui l’a informé de notre limite maximum de 700kCHF. Et qu’ensuite, il a appelé le promoteur pour l’informer qu’il avait un acheteur potentiel, et ils ont organisé cette “fausse” réunion pour nous annoncer ces plus-values. Comme par hasard, le nouveau prix correspondait exactement à notre limite supérieure… mais bon, on ne saura jamais ce qui s’est passé.
Aussi, je suis sûr que ce n’était pas tellement légal (si vous êtes avocat, votre avis serait le bienvenu !) de proposer une offre avec un prix affiché en vitrine et de ne pas le respecter. Bien que le vendeur ait été assez intelligent de ne pas nous avoir demandé d’offre écrite, nous avons néanmoins confirmé notre intérêt pour 670kCHF par email, et demandé qu’on se voit pour finaliser la transaction.
Au final, on s’est retrouvés dans une négociation finale, dans la pire phase d’une transaction immobilière (c’est-à-dire la seconde), où notre seule option était de faire profil bas afin que le promoteur accepte de vendre à ce moment-là. Une alternative était d’attendre que le bâtiment soit terminé, et d’essayer de négocier à nouveau après coup, avec la possibilité que l’appartement soit déjà vendu…
Nous avons tenté une proposition à 690kCHF. Le promoteur a fait une contre-offre à 700kCHF, avec une enveloppe supplémentaire de 5kCHF à utiliser sur des équipements de cuisine. Ils ont joué le jeu du _“À prendre ou à laisser” _. Nous n’avons pas voulu tenter le diable en disant “Nous n’acceptons pas, notre dernier prix est 690kCHF” car nous voulions vraiment acheter cet appart. Nous avons donc accepté la proposition du promoteur.
Dans une autre situation où nous aurions eu plus qu’une seule option d’appartement, nous aurions demandé de négocier directement avec le promoteur, mais c’était loin d’être le cas.
Pour vous donner une idée de combien de temps ça a duré : la première visite a eu lieu la dernière semaine de mai, et nous avons finalisé la transaction au cours de la première semaine de juillet.
Nous avons appris les leçons suivantes : traitez votre achat de bien immobilier comme une transaction commerciale, au moins en face du vendeur ; ne soyez pas aussi émotif que nous l’avons été lors des visites ; ne montrez pas votre excitation dans les emails que vous envoyez ; ne donner pas de chiffres, restez vague ; et finalement, n’acceptez pas de remettre vos chiffres à des sociétés tierces partenaires, car c’est presque sûr et certain que quelques informations seront divulguées d’une manière ou d’une autre, et seront utilisées comme outil de négociation pour ne pas baisser le prix, voire l’augmenter !
Vous êtes sur le point de faire le plus gros achat de votre vie. C’est une superbe aventure. Il faut que vous y soyez préparé. Vous avez besoin d’une stratégie. Lisez ce livre de négociation que vous pouvez trouver sur Amazon (FR, DE, UK, US).
Une fois que vous l’aurez terminé, j’aurai besoin que vous vous concentriez sur votre objectif. Soyez déterminé.
Souvenez-vous d’une chose avant toute visite ou rendez-vous : les trente à soixante minutes suivantes seront décisives pour l’acompte et les intérêts que vous payerez au cours des prochaines décennies.
Vous devez vous sentir confiant comme un athlète avant une compétition. C’est votre compétition. Vous définissez les règles. Vous gagnez !
N’hésitez pas à venir sur le blog pour demander de l’aide si vous êtes dans cette étape qui est la plus difficile du processus.
Whoooaaaaa ! Vous êtes sorti de cet intense rendez-vous de négociation. Vous avez conclu l’affaire ! Félicitations !
Maintenant que vous vous êtes mis d’accord sur un prix, allez célébrer ça pour recharger vos batteries. Le prochain marathon s’en vient.
Bien que vous soyez très proche de la fin, vous devez être prudent, car c’est au cours de la prochaine étape que vous allez signer pour votre loyer qui vous suivra les cinq à quinze prochaines années.
Il y a de nombreux détails contractuels à connaître. Nous les examinerons ensemble.
Je vais également vous expliquer comment notre créancier nous a dupé afin que vous ne tombiez pas dans le même piège.
Si vous êtes sur le chemin de l’accession à la propriété (ou déjà propriétaire), partagez avec nous vos bonnes pratiques en matière de négociation.
Remarque: si vous choisissez d’acheter le livre, je recevrai une rétribution d’affiliation d’Amazon - sans que vous ne payiez plus. Comme d’habitude, sachez que je ne partage que les références de livres que j’ai lues. Je les recommande en espérant qu’ils vous apporteront autant de valeur que ce fût le cas pour moi.
]]>Nous avons passé la ligne d’arrivée il y a quelques mois, enfin.
Ca aurait pu être plus rapide si j’avais connu ces astuces stratégiques à l’époque.
J’ai perdu beaucoup de temps. Ce qui a altéré ma motivation. Et par conséquence m’a fait ralentir. Un cercle vicieux.
Rétrospectivement, j’ai identifié trois pièges à éviter qui pourrait aider quiconque à atteindre la digitalisation de tous ses papiers en 90% moins de temps qu’il ne m’a fallu.
1/ Faites-en un sprint, pas un marathon
Avec quelques milliers de feuilles à scanner, j’ai d’abord essayé de mettre en place l’habitude de “5 documents scannés par matin”.
Cela a fonctionné pendant quelques jours, puis les rappels du calendrier ont commencé à s’empiler dans ma boîte de réception.
Instinctivement, j’attendais le week-end pour les traiter tous à la fois.
Il m’a fallu quelques mois - et un week-end sans rien de prévu - jusqu’à ce que je passe deux jours d’affilé à tout scanner.
Pour une tâche aussi ennuyeuse, ponctuelle qui plus est, faites-en un sprint. Pas un marathon.
Mon erreur était de considérer ça comme une habitude potentielle. Mais les habitudes sont faites pour rester. Pas cette tâche de numérisation.
2/ Groupez les tâches par lot, pas par processus
Mon processus de numérisation de mes papiers est le suivant :
Ma première tentative d’habitude matinale était de répéter ce processus 5 fois.
Quand je me suis rendu compte que ça me prendrait des années, j’ai trouvé le moyen de me duper moi-même en utilisant mon aversion pour le désordre comme motivation.
J’ai grouper la numérisation par tâche : d’abord, numériser tous les fichiers (étape A) et les stocker dans un seul dossier, avec le nom donné par défaut par Scannable. Chaque fois que je devrais trouver un document, il faudrait que j’ouvre mon Mac, et que je regarde chaque fichier jusqu’à que je retrouve le bon. Cela me rendrait dingue ; et c’était l’objectif.
Mon deuxième lot de tâches était de renommer tous les fichiers correctement (étape C).
Le dernier lot était de mettre les documents scannés dans leur dossier (étape B).
Mon erreur a été de ne pas tirer parti des processus d’industrialisation qu’Henry Ford et d’autres ont identifiés il y a plusieurs décennies. Rappelez-vous : lorsque vous êtes coincé sur une tâche, il y a 99.9% de chances que quelqu’un d’autre dans le monde ait déjà fait face au même problème et qu’il ait écrit à propos de sa solution !
3/ Mais qu’en est-il des contrats importants ?
À un moment donné, j’étais bloqué psychologiquement avec un classeur contenant l’acte de vente de notre appartement et notre contrat hypothécaire. Je savais qu’il fallait les scanner mais je ne pouvais pas imaginer jeter ces documents importants.
Cela signifiait-il que je n’arriverais jamais à avoir tous mes papiers digitalisés au final ?
Il y avait aussi nos diplômes officiels, nos contrats de travail en cours, et d’autres encore. Tous dans différents classeurs.
Cette peur de ne jamais atteindre le statut du “tout digital” est restée jusqu’à ce que je la surpasse avec une solution en deux étapes :
C’est tellement génial d’avoir tous ses papiers digitalisés, et tellement pratique aussi. Maintenant, j’ai tout avec moi, partout, à n’importe quel moment.
Vous avez cette dame du service de l’administration au téléphone qui vous demande une facture d’électricité comme preuve de résidence ? Vingt secondes plus tard, elle obtient un lien Dropbox dans sa boîte mail. C’est ce que j’appelle de la technologie utile !
Plus de sueurs froides non plus telle “Qu’est-ce qui se passe si ma maison brûle”. Je ne m’en inquiète plus. Nous avons des sauvegardes.
Enfin, et pas des moindres : ce sentiment de désencombrement que vous ressentez avec chaque nouveau courrier (postal) que vous recevez. Prenons l’exemple d’une facture pour avoir le cas le plus complet :
Vous devez expérimenter cette liberté, vraiment. De plus, c’est un état beaucoup plus rapide à atteindre que l’IFRA donc vous n’avez aucune excuse !
Alors, vous commencez quand ?
Note : pour ceux qui suivent le blog MP depuis le début, vous aurez remarqué qu’il y a un mensonge dans cet article : tous mes papiers ne sont pas tous digitalisés… En effet, il existe encore cette grande boîte IKEA avec toutes nos cartes postales et nos invitations de mariage/anniversaire/etc. Et aussi une autre qui contient les recettes de ma femme, mais j’ai abandonné cette boîte.
Quoi qu’il en soit, je ne pouvais pas imaginer ne pas partager cet important pas en avant dans ma vie de minimaliste. Donc on dira plutôt que…tous mes papiers administratifs sont digitalisés !
Comme je blogue anonymement, et que je n’en parle pas dans la vie réelle - excepté à ma femme, je me suis dis que le meilleur partenaire de “redevabilité” que je puisse trouver parmi mes proches serait en fait vous, cher lecteur.
Si vous avez dix minutes devant vous, j’aimerais vous expliquer pourquoi je me passionne pour l’écriture.
Depuis mon enfance, j’ai toujours aimé écrire. J’aimais la sensation qu’on ressent lorsqu’on écrit. J’étais étonné de voir les pensées arriver depuis mon esprit, jusqu’au papier à travers des mots, écrits avec un beau stylo à encre.
Je me souviens que je prenais plaisir à écrire des romans quand j’étais jeune. J’ai même gagné un prix pour l’un d’entre eux que j’avais écrit lorsque j’avais environ 10-12 ans. J’étais tellement fier, bien que cela était inattendu car je ne m’étais pas vraiment préparé à ça, ni n’avait défini de techniques d’écriture pour mettre toutes les chances de mon côté pour que mon essai soit le meilleur que je puisse soumettre.
Plus tard, mon plaisir était d’écrire des lettres à mes copains, y compris à mes petites amies…
J’ai passé des soirées à répondre avec passion à ces messages, en essayant de trouver les mots corrects pour transcrire avec précision ce que j’avais à l’esprit.
Et ces cours d’anglais et de philosophie… Je me souviens d’avoir trouvé une formule pour obtenir des bonnes notes.
Chaque fois que la formule était utilisée, je recevais des félicitation de l’enseignant car il avait été captivé par mes mots. Vraiment, sans blague. Ce professeur d’anglais était cool !
“Quel était la formule ?” vous demandez-vous. Et bien, rien de très novateur. Plutôt évident en fait.
C’est l’inspiration. Chaque fois où je tombais sur un sujet qui m’inspirait, les bonnes notes étaient presque assurées.
Je me souviens de cet essai où j’ai pu parler de comment j’étais fier de mon grand père qui a participé à la Seconde Guerre mondiale avec toutes ses histoires héroïques. Ca c’est de l’inspiration.
Ensuite, j’ai perdu cette passion après le secondaire. De nouveaux intérêts. Les sciences. Plus d’ordinateurs et de formules chimiques. Moins d’art rhétorique.
Les blogs commençaient à émerger à l’époque. Dès le premier jour, je me suis senti attiré par cette nouvelle façon de communiquer.
Écrire. Éditer. Publier. Le monde peut voir ce que vous avez en tête. Incroyable.
Lorsque j’ai commencé mon premier job, j’ai créé un blog pour partager les choses que j’apprenais dans mon domaine. J’ai bien aimé ça. Mais un manque d’inspiration ainsi qu’un manque d’intérêt personnel ont fait que je l’ai délaissé après quelques publications.
Et puis, mustachianpost.com.
La première fois que j’ai lu à propos des principes Mustachian et IFRA, j’ai eu envie de les appliquer à ma vie. Tout au long de mon parcours pour découvrir les spécificités suisses de ce monde, j’ai découvert que peu de choses étaient partagées à ce sujet. Presque rien.
J’ai ensuite commencé à documenter mes premières étapes. À l’époque, je me demandais si c’était une passade, et qu’une fois qu’une nouvelle idée de projet me viendrait, je laisserais tomber ce blog.
Ce fut en quelque sorte le cas en 2014 lorsque mon travail est devenu plus intense, et que je n’avais pas encore mis en place de bonnes habitudes d’écriture.
Cela m’a rendu triste de ne pas écrire. Échangez et partagez à propos de mon aventure. Avoir une voix dans la communauté IFRA. Tout ça me manquait.
C’est à ce moment-là que j’ai découvert l’Essentialisme. J’ai décidé de me débarrasser de mes autres projets (à l’arrêt de toute façon) et de concentrer toute mon énergie sur mes deux passions : l’écriture et les finances personnelles.
C’est assez marrant d’aimer quelque chose qui est si difficile. Je veux dire par là que chaque nouvel article de blog commence par une page vierge. C’est dur. Mais il vous suffit de commencer.
Ensuite, vous devez éditer. Ils disent que “Pour chaque heure que vous passez à écrire, il faut consacrer trois heures à éditer.” Ca aussi c’est difficile.
Mais c’est si gratifiant. Vous appuyez sur ce bouton “Publier”. Et puis, vous vérifiez Google Analytics pour constater que les gens lisent effectivement ce qui était autrefois dans votre cerveau. Je suis toujours étonné par ça.
Et que dire de ce sentiment lorsque vous obtenez votre premier commentaire sur un nouveau blogpost…
J’ai toujours pensé que les mots étaient mon véhicule pour exprimer ma créativité.
Mais j’étais (je le suis encore) souvent jaloux quand je voyais des designers ayant conçu de beaux sites web ou des architectes ayant pu traduire la vision d’une “pièce moderne” sur papier. C’était visuellement attrayant. Plus qu’une série de mots.
Maintenant que je prends le temps d’y réfléchir et de l’expliquer à quelqu’un d’autre, je pense que j’ai compris quelque chose.
La créativité n’est pas représentée uniquement visuellement, comme une peinture ou un dessin.
Les mots peuvent transcrire la créativité. Mes mots peuvent transcrire ma créativité.
C’est inspirant !
Il y a quelques mois, je me suis dit: “J’aime vraiment écrire, mais je pense qu’il existe des formules qui produisent de bons articles de blog, du bon contenu. Mais il est difficile de dire lesquels, et de les identifier.”
Certains blogueurs que je suis enchaînent vraiment bien leurs mots d’une façon qui fait que je ne peux pas m’arrêter de lire leurs articles jusqu’à la fin. C’est engageant. C’est inspirant. Je veux apprendre les techniques pour arriver à un tel niveau d’écriture.
J’ai donc googlé quelque chose comme “comment écrire du bon contenu”, et je suis tombé sur des méthodes magiques pour obtenir 1 million de pages vues - ça semble familier n’est-ce pas.
J’ai raffiné ma recherche jusqu’à ce que je finisse sur cette page : howtowritebetter.org.
Je peux me souvenir de l’en-tête sans ouvrir le site: “Les mots ont du pouvoir.” Ca m’est resté.
Ensuite, ça continuait avec “Vous voulez écrire de manière plus concise, plus claire.” C’était exactement ce que je cherchais. J’ai décidé que ce cours était pour moi à la seconde où j’ai vu le nom de son auteur : Joshua Fields Millburn, de theminimalists.com.
J’ai donc commencé ce cours. J’espère que mes futurs articles seront de plus en plus captivants et inspirants. C’est tout ce que je souhaite pour ce blog.
Voilà ! Je pense que nous avons passé nos 10 minutes à parler de moi, et je vous remercie de m’avoir écouté, chère personne proche. Si vous avez des questions ou des remarques, je serais heureux de poursuivre cette discussion dans la section des commentaires ci-dessous.
Et vous. Qu’est-ce qui vous passionne ?
Note : je n’ai aucun lien d’affiliation avec Joshua/HtWB. Comme d’habitude, je vous informerai d’un tel lien. Et aussi, je n’écris et ne parle qu’à propos des choses en lesquelles j’ai confiance et que j’utilise dans ma vie quotidienne personnelle.
]]>Je suis ravi d’accueillir en tant que premier invité mon collègue J. Money de budgetsaresexy.com.
Voyons ce qu’il est prêt à divulguer sur Internet (svp, nous parlons de finances ici, comment avez-vous pu pensé à ça) !
1/ Quels sont tous les chiffres que tu divulgues sur Internet, et leurs valeurs?
Je suis le plus grand fan-boy des personnes qui divulguent leur fortune (car cela permet aux gens de devoir rendre des comptes, et je parle en particulier pour moi car je dois la montrer au monde entier chaque mois !), et au moment où j’écris ces lignes, on parle d’exactement $513'016 - ce qui comprend toutes nos économies, nos investissements, nos actifs, etc.
Nos enfants ont également leur propre fortune que nous divulguons aussi : $5'596.91 pour Baby Penny et $4'305.23 pour Baby Nickel.
Je divulgue également la valeur de nos voitures : $1'000 pour Frankencaddy, et $4'203 pour la Toyota de ma femme. [Note de MP : nous avons eu l’interview il y a quelque temps et J. était encore le propriétaire de sa bien-aimée Frankencaddy à l’époque…]
En plus de tout ça, il y a certaines applications que je teste : $4'004.75 au total d’économisé à l’aide de Digit, et $402.15 au total d’investi grâce à Acorns jusqu’à présent.
J’avais l’habitude de partager toutes nos dettes, comme les hypothèques et les cartes de crédit, mais je suis fier de dire que nous avons absolument $0.00 restants après avoir vendu notre maison !
Mon objectif est de donner aux gens un point de vue sur les finances concrètes de la vie de quelqu’un, donc je suis un fervent partisan de partager les bons moments comme les mauvais en ce qui concerne l’argent. C’est ce qui m’a rendu accro (et m’a fait beaucoup apprendre) via les différents blogs de finance personnelle que je lisais, alors je suis heureux de continuer la tradition !
2/ Quels sont les chiffres que tu ne divulgues pas sur le web ? Et pourquoi (qu’il s’agisse du salaire, de l’argent que tu gagnes via ton blog, du montant de tes courses, etc.) ?
Je ne publie pas combien je gagne avec le blog ou n’importe quel autre de mes projets, mais cela se reflète dans les mises à jour de ma fortune ainsi que dans mes revenus totaux.
Je pense que vous choisissez généralement de publier l’un ou l’autre en ligne, mais pas les deux ? Peut-être parce que ça fait trop, ou bien parce que ça peut paraître bizarre de dire : “Salut ! Voici combien je me suis fait sur votre dos ce mois-ci !” Haha… Bien que j’avoue que c’est assez fascinant à lire en tant que blogueur :)
J’en profite pour faire le lien rapidement avec ma liste sur Rockstar Finance où nous mettons en avant les fortunes de plus de 200 blogueurs qui les publient. Si vous aimez connaître combien d’argent ont les gens, vous devez absolument cliquer sur ce lien.
Autre chose que je ne divulgue plus (mais je le faisais avant) - mon budget. Quand j’ai commencé à reprendre le contrôle de mon argent et ai démarré mon blog (février 2008), j’avais pour habitude de le publier chaque mois pour aider les autres à voir comment je le gérais…
Mais au fur et à mesure des années, j’ai repris le contrôle de mes dépenses, et j’ai donc cessé de comptabiliser chaque centime ; du coup j’ai aussi arrêté de partager mon budget. Ca devenait beaucoup de travail de faire le suivi pour moi-même, et ENSUITE pour les lecteurs du blog, ce qui est probablement une autre raison pour laquelle les blogueurs ont tendance à ne publier qu’une seule partie principale du puzzle chaque mois…
3/ Que penses-tu de la confidentialité quand on est blogueur ? Tu t’en fous d’être reconnu ? Est-ce que ça a toujours été pareil ou as-tu changé avec le temps ? Par exemple, lorsque tu étais un employé standard, est-ce que tu divulguais ton salaire sur le blog sans craindre que tes collègues ne le découvrent ?
Aussi ironique que ce soit, je priorise l’anonymat assez haut afin de pouvoir être plus transparent avec mes finances. Et comme ma fortune, ainsi que ma famille, ont grandi au cours des années, ça m’a permis de conserver une très grande confidentialité. Surtout auprès des tarés en ligne qui vous menacent littéralement, vous et votre famille, sans raison apparente (j’ai eu plus de 70 menaces de mort d’une seule personne avant - c’était pas drôle). Vous pouvez vous protéger jusqu’à un certain point seulement bien sûr, mais ces obstacles sont certainement utiles.
J’ai d’abord commencé à être anonyme à la fois au niveau du nom et du visage/des images, mais au fil du temps, je me suis révélé de plus en plus, car je participe à beaucoup de conférences et d’autres rencontres amusantes, mais mon nom est encore très anonymisé. Bien que j’ai plaisanté un jour que je pourrais changer mon nom pour J. Money car il est beaucoup plus populaire que le “vrai” moi! :) De plus, c’est assez drôle d’avoir un alter ego, car avoir un pseudo de nos jours n’est plus aussi méprisé que ça ne l’était auparavant.
Pour quiconque qui commence et hésite avec quel chemin choisir, rappelez-vous simplement que vous pourrez toujours en divulguer plus dans le futur, mais que vous ne pouvez pas facilement faire le contraire. Une fois que vous avez dévoilé votre identité en public, c’est trop tard.
4/ Mais ne crains-tu pas la schizophrénie ? Qui es-tu avec les personnes proches de toi ? As-tu révélé ton vrai nom aux personnes que tu rencontres aux conférences ? Ou ils t’appellent J. ?
C’était étrange au début, mais ça fait si longtemps maintenant (8 ans !) que je m’y suis habitué :)
J’ai littéralement tout en double (e-mail, numéro de téléphone, etc.), donc c’est facile de ne pas me tromper, tout du moins techniquement, mais plus de gens me connaissent en tant que J. Money que le vrai moi, haha…
Mais oui - je dois faire attention à ce que je dis, à qui, et comment je me présente. Je fais de mon mieux pour donner mon bon pseudo à la bonne personne (j’en ai genre 3 quand même ! Haha…) de sorte que selon la façon dont ils s’adressent à moi je sais exactement d’où je les connais, et ce que je leur ai dit ou non… Je ne me présente que comme “Jay” aux autres blogueurs de finance personnelle, que ce soit en ligne ou via skype/téléphone/conférences, etc. et je n’en parle que rarement en dehors de ce cercle, sauf si je pense que ça vaut la peine d’en dire plus dans le monde “réel”…
La plupart du temps, les gens ne s’en soucient ou ne s’en souviennent même pas puisque qui aime parler de finance pour s’amuser ? ;)
5/ Qu’en est-il de ta famille et de tes amis proches ? Ils connaissent maintenant ton blog ou tu leurs caches ?
Je bloguais beaucoup “en cachette” les deux premières années, mais ils le savent tous à coup sûr maintenant… Mais ils me demandent toujours ce que “je fais” environ 13 fois par année, donc je pourrais probablement leur dire que mon blog est Mustachian Post, et ils ne feraient même pas la différence ;)
6/ Dernière question mais pas des moindres : c’est facile de divulguer une seule grande valeur de sa fortune car ça protège ton identité. Confirmes-tu que tu ne montres pas les chiffres exacts, disons ton assurance auto ou toute autre chose afin que les personnes qui y travaillent ne puissent pas retrouver ton identité ?
Oh, quand il s’agit de $$$, je divulgue tout au centime près à moins que je ne sois paresseux ou que j’arrondisse pour que ça fasse plus joli. Je suppose qu’un employé curieux pourrait essayer de trouver qui je suis, mais y’a-t-il un moyen de le faire en fonction d’un montant de facture exact ? Ou mon montant dans mes économies/investissements ?
J’ai travaillé dans de nombreux services clients et je n’ai pas encore vu cette fonctionnalité de recherche, haha… Mais c’est sûr que ce doit être plus simple pour eux de me trouver que quelqu’un dans la rue, je suppose. S’ils réussissent alors la seule récompense qu’ils peuvent gagner est mon vrai nom :)
7/ BONUS : un dernier détail de voyeur croustillant de la vie de Jay, peux-tu nous dire combien tu gagnes par mois en moyenne en tant que blogueur à temps plein/entrepreneur en ligne (pour ceux qui ne le savent pas, J. a démissionner de son emploi il y a quelques années et vit de sa passion depuis) ?
Oh mec, c’est délicat car ça fluctue tellement…
Quand je suis à fond et que je prête attention au côté commercial de la chose, qui m’ennuie à mourir au passage, je vais gagner $10'000 à $15'000/mois, et les autres fois où je m’en occupe davantage comme un passe-temps (juste parce que c’est plus amusant !), je vais toucher $6'000-$8'000/mois.
Donc ça dépend vraiment de quand tu me demandes :) Je pense que le maximum que j’ai atteint en un mois était $30'000, et le minimum était $3'000 donc ça peut être assez variable…
8/ BONUS BIS : quelle est/sont l’activité/le petits boulot qui représente 80% de ton revenu mensuel ? Ne me dis pas que c’est Adwords sur RockStarFinance ?!? ^^
Hah ! Rockstar ne rapporte pas beaucoup d’argent en réalité - c’est plus un projet de passionné qu’autre chose :)
Je dirais que 80% de mes revenus viennent ces jours-ci des campagnes d’affiliation dûes au partage de produits et de services que j’adore et que j’utilise moi-même. Bien que, malheureusement, il n’y en a pas tant que cela, donc c’est un peu limité jusqu’à ce que j’en trouve de nouveaux… Parfois, je souhaiterais faire ce que je fais juste pour l’argent pour pouvoir recommander quelconque produit qui paie bien ! Il y a une quantité d’argent à se faire en ligne, c’est incroyable.
9/ Question finale car cela pourrait intéresser les lecteurs aussi : quel est le 20% des produits/services exacts qui te rapportent 80% de ton cash ?
[Jay n’a pas voulu partager cette information mais a accepté d’expliquer pourquoi.]
Ouais, je ne sais pas exactement pourquoi ça me paraît bizarre de répondre à une telle question ? Je ne cache rien de vraiment excitant ni de sournois… en fait, il n’y a pas un seul programme d’affiliation principal, mais plutôt une poignée d’entre eux qui combinent au total un montant assez conséquent. Donc, tu ne perds rien de ne pas avoir de réponse à cette question :) Je suis juste plus à l’aise avec mes détails financiers personnels que ceux de mon business.
Merci encore à J. Money de partager avec nous des idées aussi intéressantes.
Je trouve que ça enrichit vraiment de savoir comment les autres perçoivent le sujet de la vie privée.
Si vous êtes intéressé à montrer vos chiffres au monde entier, faites-moi signe et nous organiserons une interview.
]]>Vous avez maintenant un cas concret à présenter aux banquiers. Êtes-vous prêt à plonger dans la piscine aux requins ?
Avant de trouver un bien concret, je suis allé voir des banques et assurances, avec à peine les 25% de liquidités nécessaires.
L’objectif était de savoir jusqu’à quel montant ils me suivraient, et à quelles conditions.
Comme mon cas était hypothétique, ces réunions ont été écourtées par les conseillers et je me retrouvais dehors après 30 minutes avec un “Contactez-moi dès que vous avez trouvé votre futur chez-vous”.
Le jour où j’ai ramené une véritable opportunité, l’histoire était complètement différente.
Même si cela peut ressembler à un cliché, c’est la réalité : j’ai été accueilli avec le tapis rouge maintenant que j’étais un client potentiel.
C’est votre moment de gloire. Et en même temps, je me rappelle d’un des rendez-vous avec l’une des banques sélectionnées ; quand je suis entré dans le bureau du conseiller, j’ai pu lire dans le sourire maléfique du banquier : “Regardez-moi cette viande fraîche et tendre, ce sera un contrat facile et très rentable avec les taux et les conditions les plus élevés que l’on puisse obtenir. Cher bonus annuel, me voici !”
Néanmoins, vous devez être confiant.
Je le répète : c’est votre moment de gloire, non le leur.
Vous avez le pouvoir de dire non à la fin.
La chose la plus difficile est d’être rationnel et d’éviter toute décision émotionnelle basée sur “C’est la maison de mes rêve, je la veux, peu importe ce que ça me coûte !” - plus facile à dire qu’à faire, je sais…
C’est aussi pourquoi avoir 25% ou plus en cash est si important : cela vous aide à être beaucoup plus confiant, et vous évite d’accepter tout et n’importe quoi.
Le comportement que je vous recommande est le suivant : jouez le jeu de la compétition en leur donnant des raisons valables pour lesquelles vous venez ici.
Par exemple, dites à votre banque actuelle A que vous avez contacté la société B comme l’un de vos amis travaille là-bas - et non pas que “Vous vouliez faire jouer la concurrence”.
Ou prétendez à la société B que vous venez les voir car ils sont célèbres pour leurs faibles taux, et parce que votre banque actuelle A n’a pas réussi à vous satisfaire avec leurs conditions.
1/ Forte pression de la part du conseiller
Vous vous rappelez du conseiller avec le sourire maléfique ? Après notre réunion pour l’hypothèque, il m’a envoyé sa proposition.
Avec celle-ci, il nous a informé qu’il avait déjà ouvert un compte de troisième pilier où il faudrait transférer l’argent de notre pilier 3a actuel.
Il nous a même fourni le numéro interne du compte ainsi que l’IBAN.
Cela peut être stresssant si vous n’êtes pas à l’aise avec les lois. Du coup, comme je n’avais pas signé un seul satané contrat, j’ai simplement ignoré la pression implicite d’un “non” potentiel de mon côté - c’était son problème s’il devait clôturer ce compte.
Je me demande toujours si un transfert d’argent sur ce troisième pilier - même sans aucun contrat signé - aurait impliquer un accord implicite m’engageant légalement…
Ce n’est pas une pratique correcte en tout cas. Éloignez-vous de ce genre de personnes.
2/ Surdose de “vente incitative”
Lorsque pour un prêt hypothécaire “standard”, on vous propose - sans solution alternative - pas moins de trois nouveaux troisièmes piliers, enfuyez-vous ! Même si c’est la maison dont vous rêvez depuis des années !
Le gars était tellement un “bon” vendeur : il a pris son temps pour la réunion même si c’était plus tard que 19h (plutôt inhabituel en Suisse). Il m’a même ramener chez moi - en prétextant que ce serait plus rapide qu’en bus. Il était sympa, et a commencé à discuter de famille, de travail, etc.
Cela doit faire sonner une alarme dans votre tête lorsque vous voyez le combo “Importante vente incitative + personne trop gentille”.
Ne me méprenez pas, je sais comment le domaine de la vente fonctionne, et j’apprécie que quelqu’un prenne du temps pour moi ; c’est juste la première partie du combo qui a rendu ce cas complètement dingue !
Note : il est assez courant que les entreprises insistent pour l’ouverture d’un troisième pilier chez elle lorsque vous venez pour une nouvelle hypothèque. Un c’est OK, trois c’est de la folie !
3/ Taux hypothécaire élevé et troisième pilier imposé, pour aucune valeur ajoutée
En juillet 2015, la moyenne du taux hypothécaire suisse était comprise entre 1,8% et 2% pour un prêt à taux fixe sur 10 ans.
Le gars au sourire maléfique - encore lui ! - a osé me proposer un taux à 2,25% ainsi qu’un nouveau troisième pilier. Tout cela pour quelle valeur ajoutée par rapport aux autres propositions : aucune !
En tant que Mustachian, vous devez comprendre qu’une hypothèque à taux fixe est quelque chose que vous mettez en place une fois et oubliez ensuite - il n’y a pas de valeur ajoutée d’aller dans telle banque ou telle assurance, à l’exception de leur taux.
Vous n’avez pas besoin d’une équipe de support au top, ni d’un conseiller de vente (trop) attentionné. Vous ne les verrez plus avant la fin de la période fixée de toute façon !
Ce que vous verrez, ce ne seront que les factures mensuelles des intérêts hypothécaires. C’est tout. Alors, mieux vaut qu’elles soient aussi basses que possible !
Et gardez à l’esprit que les banquiers sont ici pour vous vendre leurs taux les plus élevés, et les assureurs leurs troisièmes piliers lié à une assurance vie. Ils ne sont clairement pas là pour rendre votre vie moins chère !
Pour référence, je voulais partager avec vous les taux qu’on m’a proposés l’année dernière (pour un prêt hypothécaire à taux fixe sur 10 ans). Notez que je n’avais que le strict minimum des 20% de cash en banque - vs. quelqu’un qui aurait plus de pouvoir de négociation avec plus de % d’apport.
Même si la liste comparative ci-dessous est une bonne représentation du classement des entreprises selon leur taux, ne considérez pas pour acquis que telle société est la moins chère, et telle autre est la plus chère : ce n’est que mon retour d’expérience, et vous devriez aller vérifier par vous-même. Par exemple, certaines banques offrent des taux hypothécaires spéciaux lorsqu’ils ouvrent un nouveau bureau ; je me sentirais mal si vous ratiez une bonne affaire juste à cause d’un blogpost !
Du moins cher au plus cher :
Pour rappel qu’on ne peut prédire quelconque marché : je pensais que “moins de 2%” était incroyable à l’époque, mais à la date où j’écris cet article (i.e. en août 2016), les taux sont inférieurs à 1.5% !
Heureusement, je n’étais pas surchargé au travail quand nous avons décidé d’acheter notre future chez-nous.
Rendre visite à vos banquiers est comme un marathon.
En moins de deux semaines, j’ai eu tous ces sept rendez-vous, en plus de tout le travail que ça implique à la maison, ainsi que les recherches en ligne pour essayer de trouver une meilleure affaire et des infos plus détaillées sur les prêts hypothécaires.
C’est le temps nécessaire à investir pour ne pas perdre votre opportunité.
Mon conseil si vous êtes proche de trouver votre bien : organisez votre emploi du temps privé et professionnel de sorte à avoir de la marge sur les deux prochaines semaines, voire sur le prochain mois. Cela vous aidera à prendre du recul et à avoir l’esprit clair pour prendre une décision aussi importante et émotionnelle.
Vous avez sans doute entendu le secret de polichinelle que certaines sociétés financent toujours les 5% supplémentaires de frais de transaction. J’avais également entendu cette rumeur, mais je n’étais toujours pas sûr car aucune banque ni assurance ne me l’avait confirmée pendant la première étape de cette quête.
La réponse est : oui, certaines banques et assurances financent toujours ces 5% de frais.
Les assurances semblent plus libres de le faire (d’un point de vue juridique), alors que les banques jouent la carte du “vous devrez passer par un comité spécial”.
Bien que ce soit loin d’être idéal d’être dans cette situation comme votre pouvoir de négociation en est réduit, c’est toujours bon à savoir.
Nous étions en quelque sorte entre les deux de notre côté, car quand nous avons signé pour notre appartement, nous n’avions pas la totalité des 25% en cash, mais les 6 mois entre la transaction et la signature finale nous ont permis d’obtenir le tout en temps et en heure.
Nous avons discuté de d-l.ch dans notre premier article de cette série.
Pour rappel, vous les payez CHF 900 et leur travail consiste à vous trouver le meilleur taux hypothécaire.
En tant que société de courtage, leur modèle est basé sur des partenaires privilégiés comme les assurances et souvent le Crédit Suisse il me semble. Il y a toujours le risque qu’ils gagnent de l’argent grâce à des commissions sur les ventes d’assurance vie.
Néanmoins, d’après ce que m’a dit un ami dans le domaine financier, le dossier de financement immobilier qu’ils fournissent est bon, pour un prix “abordable”.
Dans l’ensemble, je pense que cela peut être un bon service à utiliser, car vous pouvez économiser beaucoup sur les intérêts hypothécaires en échange de frais bas et uniques.
Au pire, vous perdez CHF 900 si vous trouvez une meilleure proposition qu’eux…
Si je devais repasser par cette étape à nouveau, 1/ je demanderais à un ami de chercher un prêt hypothécaire avec mes chiffres aux sociétés que j’aimerais contacter, et 2/ j’irais chez DL pour vérifier si leurs offres sont meilleures. La raison de cette stratégie est qu’elle éviterait à DL de contacter une entreprise que vous avez déjà vu - autant les banques/assurances que DL n’aiment pas faire le travail à deux fois (personne n’a envie d’ailleurs).
Si l’un de vous, chers lecteurs, a déjà utilisé leurs services, faites-nous part de vos commentaires sur cette entreprise.
Nous y voilà : l’étape que je trouve la plus intéressante !
Maintenant que vous avez trouvé votre meilleure option hypothécaire, ce qui signifie que vous avez en main une proposition de contrat d’une banque/assurance, il est temps pour vous de négocier le prix final du bien et les conditions du deal !
Nous allons énumérer les différentes phases de négociation dans lesquelles vous pouvez être au cours d’une transaction afin que vous sachiez comment obtenir le meilleur prix, peu importe le moment où votre achat a lieu.
Je vous révélerai également le livre que je recommande pour mener toute négociation (y compris les discussions avec les banquiers) : ça va changer votre vie !
Si vous êtes sur le chemin de l’accession à la propriété (ou déjà propriétaire), faites-nous savoir quelle est votre stratégie sur la façon de faire face aux banquiers.
Je mettrai à jour ce blogpost en fonction de vos commentaires.
Il y a une raison derrière ce silence : j’ai arrêté d’investir. C’était nul de toute façon.
Je m’attendais à gagner 100-200kCHF de dividendes après plus d’un an de patience… mais ça ne s’est pas produit… Sérieusement, pourquoi je devrais perdre 30 minutes par trimestre pour gagner des intérêts composés ridicules de 4 à 8%, et payer de nombreux frais de courtage de surcroît ?!?
Du coup j’ai arrêté. Et heureusement, j’ai trouvé LE truc qui fonctionne pour moi. En fait, il y en a deux.
Je suis sûr à 100% qu’ils me rendront plus riche que cette stratégie boursière que j’avais avant !
Je vais le partager avec vous car c’est la raison pour laquelle j’ai créé ce blog : partager mes échecs, mais aussi mes secrets financiers.
Êtes-vous prêt à devenir riche ?
La première décision a été de mettre cet argent en sûreté à la banque - ils vous offrent même des intérêts en plus.
La deuxième décision a été de commencer à jouer au Lotto et de croiser les doigts chaque jour.
Vous lisez toujours ?
Allez, c’était quand même drôle ? Surtout qu’on n’est pas le 1er avril !
Dans le paragraphe ci-dessus, il y avait une vérité et deux mensonges.
Je n’utilise toujours pas de compte épargne comme véhicule financier, et je ne joue pas au Lotto non plus.
Mais j’ai bien arrêté d’investir il y a un an lorsque nous avons fait le grand saut.
Nous avions besoin de la plus grande partie de notre argent pour l’achat de notre appartement, et bien que nous aurions pu laisser de l’argent investi en bourse, on a joué la carte de la prudence pour éviter les mauvaises surprises du marché.
Et nous voilà un an plus tard en train d’attendre avec impatience de revenir dans la partie, alors que nous sommes en train de finir de reconstruire notre coussin d’urgence.
Bien que je n’étais pas actif, voici quelques leçons que je voulais partager avec vous concernant mon précédent portefeuille :
Je suis actuellement en train de faire des recherches concernant mon futur portefeuille, ainsi que le courtier en ligne à choisir. N’hésitez pas à partager les bons conseils que vous avez pu trouver.
D’ici là, je vous souhaite tout de bon avec vos investissements !
]]>J’ai supposé que c’était le cheminement normal d’un blogueur débutant qui veut commencer un blog de la bonne manière.
Personne n’a envie de créer un nouveau blog à partir de rien parce qu’il se rend compte qu’il a révélé trop d’informations, et n’est plus inspiré car sa bulle de vie privée, où personne ne le jugeais, a éclaté…
Après avoir blogué pendant plus de deux ans, je me demande toujours si c’était une décision intelligente de divulguer la voiture qu’on possède ou chez quelle banque nous sommes, et récemment de révéler nos salaires.
D’un autre côté, j’adore les blogs où tous les chiffres croustillants sont révélés, et encore plus s’il y a une vraie personne derrière l’histoire afin que je puisse m’identifier à sa situation.
Comme pour tout ce que je ne sais pas, ou que je veux apprendre, je suis mon principe de “Demander à la personne qui fait face à la même situation et qui en connaît plus sur le sujet que moi”.
C’est pourquoi je lance cette nouvelle série intitulée “Montre-moi tes chiffres !” où nous allons discuter de vie privée en tant que blogueur.
Vous vous demandez peut-être pourquoi je l’ai appelé de cette façon et non pas quelque chose comme “Confidentialité des blogueurs : qu’est-ce que je devrais divulguer ?”
C’est une bonne question !
La première raison est que je suis un incorrigible voyeur quand il s’agit de chiffres - tout comme vous.
Deuxièmement, je voulais que les personnes interrogées en apprennent aussi plus sur le sujet, de sorte qu’elles nous disent ce qu’elles dévoilent comme chiffres - sans aucune réflexion théorique, et ensuite seulement qu’elles réfléchissent aux raisons pour lesquelles certaines données sont plus facilement divulguables que d’autres.
Pour notre première interview, nous aurons la chance d’accueillir l’un des blogueurs de finance personnelle les plus célèbres. Soyez prêt.
D’ici là, profitez bien de l’été !
]]>Notre première visite a eu lieu quelques mois après notre phase de recherche initiale.
J’aurais souhaité que quelqu’un ai partagé avec nous les questions clés à poser, ainsi que les pièges les plus courants à éviter.
Je ne veux pas que vous répétiez les mêmes erreurs que moi !
C’est la première leçon que j’ai apprise.
Comme un article de blog bien écrit, un élément clé d’une bonne annonce est la manière dont elle raconte une histoire. Ca rend le bien attrayant. Ca vous fait rêver à votre futur chez-vous.
Sauf que la présentation qualitative et les histoires inspirantes s’appellent du marketing pour les bien à vendre !
La seule chose qui peut vous permettre de distinguer vos rêves de la réalité est d’aller vérifier le bien par vous-même.
Notre première visite était un appartement près de la gare d’Yverdon-les-Bains.
C’était une nouvelle construction comme nous les aimons.
Malgré les belles photos sur Homegate, aller voir le bien en vrai nous a fait réaliser que le soleil était caché à partir de 16 heures (avez-vous vu la durée de notre hiver en Suisse ?!). Aucune photo ne décrivait ça pourtant. Je connaissais même l’exposition de l’immeuble avant de le visiter, et ce n’était pas un point bloquant tellement les photos étaient bien prises…
La proximité avec d’autres bâtiments n’était pas non plus sur les images.
Un autre point négatif était le ressenti.
Nous avions les plans et savions que les dimensions étaient OK pour nous.
Mais lorsque nous avons visité le bien, notre ressenti était tellement différent des mètres carrés théoriques. C’était minuscule. Trop petit pour nous.
Heureusement que nous n’avons pas acheté celui-ci car nous avons appris il y a quelques semaines que la qualité des matériaux utilisés par le constructeur était médiocre…
L’opposé du point précédent est également vrai.
Nous avons presque manqué l’opportunité de notre vie.
Ce bien est maintenant notre chez-nous !
Nous avons vu cette annonce d’une ferme rurale magnifique, composée de quelques appartements.
J’y suis allé pour vérifier ce qu’il en était, et suivre mon premier conseil.
Sur la brochure marketing, les voisins proches n’étaient pas mentionnés.
Je suis rentré à la maison, et ai dit à Mme MP que c’était un “non” pour moi.
Elle m’a pourtant persuadé de le visiter car le rendez-vous était déjà agendé.
Le lendemain, nous sommes rentrés dans l’appartement.
C’était une révélation. C’était clair pour nous deux : ce bien était fait pour nous.
À propos de mon opinion négative “trop proche des voisins”, c’était dû à un échafaudage qui donnait une mauvaise impression visuelle.
Entrez. Et ensuite, décidez.
Je suis content d’avoir écouté ma femme !
Vous devez être préparé avant une visite.
Plus vos questions sont de qualité, moins vous risquez de faire face à un agent immobilier qui tente de vous arnaquer.
Ca vous aidera aussi pour les prochaines phases de négociation.
Documentez-vous et convainquez-vous que vous êtes bien informé lorsque vous visitez.
Ne vous sentez pas “inférieur” par rapport à votre agent immobilier.
Comme l’a dit l’auteur D. J. Schwartz: “Vous êtes ce que vous pensez être.”
J’avais commencé à vous préparer une liste avec des questions à poser telles :
Puis je me suis rendu compte que quelqu’un avait sûrement dû créé une telle check-list. J’en ai trouvé plusieurs.
Je vous recommande celle d’Homegate.ch. Elle est assez complète et possède même quelques questions auxquelles je n’avais pas pensé.
Imprimez-la et remplissez-la avec l’agent immobilier.
Si ce dernier se sent importuné par toutes vos questions, ne vous sentez pas mal. On parle ici de l’un des achats les plus importants de votre vie.
Nous avons perdu du pouvoir de négociation après notre première visite.
Nous étions si contents et expressifs dans nos réactions.
L’agent immobilier a surement pensé à la fin de la visite : “Ce sera une affaire facile avec cette jeune famille!”
Au lieu de ça, vous devez mentionner tous les inconvénients à haute voix lors de la visite. Et conservez les points positifs pour le débriefing avec votre femme par la suite. Je ne vous demande pas de ne pas être vous-même, mais juste de ne pas révéler votre intérêt jusqu’à ce que ce soit nécessaire.
Si vous êtes dans une situation où vous n’êtes pas sous pression - i.e. il n’y a pas 50 visites du bien prévues le même jour - alors ne partagez pas d’informations à propos de vos chiffres avec l’agent.
Ils demandent presque tous quel est votre situation financière, ce qui est normal car ils ne veulent pas perdre leur temps avec des “touristes”.
Vous ne voulez pas leur donner de munitions pour la future phase de négociation…
Dites simplement que vous avez le montant requis pour le bien.
Faites également attention aux partenariats entre l’agence et des sociétés de solutions de financement immobilier.
L’agent vous dit que vous pouvez obtenir gratuitement de l’aide d’une société de financement qui effectue des recherches de prêts hypothécaires à votre place.
Je n’ai aucun problème car je pense que ces entreprises indépendantes - quand elles sont vraiment indépendantes - peuvent faire un excellent travail pour vous dégoter les meilleurs taux d’intérêt.
Mais ce lien direct entre les deux entreprises me dérange. Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’ils partagent au moins quelques infos comme “Ne vous inquiétez pas, ils ont assez d’argent pour supporter la vente !”
Mon conseil est de choisir avec qui vous voulez travailler et de payer pour ce service. Ca vous coûtera moins au final par rapport à la potentielle augmentation de prix de l’agence immobilière (car ils savent que vous avez le cash).
Au total, nous avons visité trois appartements potentiels (y compris notre chez-nous actuel).
Le premier était à Yverdon-les-Bains et nous a permis de confirmer que nous aimions vraiment les nouvelles constructions.
Constatant que les prix n’étaient pas à la baisse à l’époque, et notre volonté d’acheter le plus rapidement possible, nous sommes allés faire une visite à la campagne pour voir si nous pourrions nous accomoder aux petits oiseaux et aux arbres - ainsi qu’à des prix plus bas.
Nous ne nous sommes pas sentis bien dans cette petite ville.
L’appartement n’était pas top non plus.
Nous avons terminé la visite en déclarant : “La campagne n’est pas pour nous. Nous ne sommes pas prêts pour un tel changement. Nous préférons vraiment rester à Yverdon-les-Bains.”
Quelques mois plus tard, nous avons décidé de nous remettre en question de nouveau.
Le village était beaucoup plus petit que la petite ville précédente.
Néanmoins, nous nous y sommes bien senti. Et c’est toujours le cas.
Vous savez comment l’histoire se termine.
Nous avons eu la chance d’être parfaitement alignés avec Mme MP. Néanmoins, la comparaison de biens ne peut que vous aider à vérifier vos hypothèses, et potentiellement à vous faire changer d’opinion.
Ne négligez pas cette étape. En plus, c’est gratuit !
Vous pouvez vraiment avoir de bonnes surprises au final.
Après de nombreuses visites, vous avez trouvé votre bijou. Toutes nos félicitations !
Les discussions sérieuses peuvent enfin commencer.
Maintenant que vous avez un cas concret, vos créanciers seront beaucoup plus à l’écoute car ils savent que c’est possible de se faire de l’argent…
Ca ressemble à un cliché, mais c’est vraiment la réalité.
Préparez-vous, ça va être rude de plonger dans la piscine aux requins !
Si vous êtes en train d’accéder à la propriété (ou déjà propriétaire), laissez-nous savoir vos conseils secrets pour gérer les visites immobilières comme un pro.
Je mettrai à jour cet article en fonction de vos commentaires.
Voulez-vous savoir combien on gagne de revenus ?
Alors, aujourd’hui c’est votre jour !
J’ai toujours eu l’objectif d’être aussi transparent que possible avec ce blog.
Je souhaite que mes exemples et expériences concrets vous inspirent, et transforment votre propre situation financière.
Je déteste ces articles où tout ce qu’on apprend sont des statistiques et de la théorie, plutôt que des chiffres réels !
Pas vous ?
En tant que geek de finance personnelle, s’il y a une chose qui m’intéresse par dessus tout, c’est clairement de connaître le salaire des gens.
La fortune d’une personne est beaucoup plus représentative de sa situation financière.
Mais je pense que mon côté voyeur veut néanmoins toujours poser la question : “Mais vous gagnez combien ?”
Sans plus attendre, voici le nombre que vous attendiez - ou pas ?
La famille MP (quatre personnes) gagne CHF 9'982 par mois - salaire net, après impôts.
Comme on a tous les deux un 13ème salaire, ça nous fait un revenu annuel de CHF 130'573 - salaire net, après impôts.
Pour les lecteurs américains, ça donne $10'270 / $134'344.
Et je ne vous oublie pas les européens : € 9'210 / € 120'480.
Vous pourriez vous dire que c’est beaucoup - et c’est le cas - mais n’oubliez pas que la Suisse possède le coût de la vie le plus élevé au monde.
Et vous chers lecteurs/lectrices, combien gagnez-vous par mois ?
]]>Dans le deuxième article de notre “guide” de l’accession à la propriété, nous avons examiné tous les critères avec lesquels vous pouvez jouer pour définir le type de bien immobilier que vous souhaitez acheter.
Encore une fois, je ne prétends pas être un expert en immobilier.
Je souhaite seulement partager avec vous mon expérience afin que vous en bénéficiez autant que possible.
Continuons notre guide avec cette troisième partie intitulée “Recherche”.
Il existe trois types de source d’information immobilière.
Deux d’entre eux sont assez faciles à mettre en place.
Le troisième peut être assez difficile car ça implique vos compétences sociales.
On est chanceux en Suisse car on a beaucoup d’outils en ligne pour un si petit pays.
Le premier groupe d’outils est une liste de moteurs de recherche connus où les particuliers et les professionnels peuvent rentrer leurs biens :
Ce sont les principaux acteurs suisses.
Il y en a sûrement d’autres qui existent sur le web.
Notre second outil est Comparis.ch.
Il agrège autant de résultats de moteurs de recherche que possible.
Ca vous évite ainsi d’aller voir un par un chaque site web.
Ma stratégie consiste à m’abonner au système d’alerte mail de chacun des outils de recherche listés ci-dessus.
Vous enregistrez vos critères, et recevez ensuite une notification par email à chaque fois qu’un bien correspondant est mis sur le marché.
Efficacité, gain de temps : vous ne manquerez plus aucune opportunité !
Il existe une troisième façon de trouver un bien avant que quiconque ne soit au courant de son existence. Ou en tout cas avec beaucoup moins de personnes dessus.
Cette solution s’appelle Anibis.ch.
Ce site de petites annonces propose une catégorie “Immobilier”.
Ca à l’air d’un fourre-tout car les agences professionnelles publient aussi sur cette plateforme.
Mais on y trouve encore des petites merveilles mises en ligne par des gens qui veulent traiter directement avec les acheteurs.
Ces newsletters immobilières sont très efficaces.
Habituellement, les agences mettent en avant les nouvelles constructions dès leur lancement.
Au moment où ces propriétés sont disponibles sur les moteurs de recherche, vous arrivez généralement trop tard, ou il ne vous reste que les biens les moins intéressants (des appartements avec une mauvaise exposition par exemple).
Je m’étais inscrit aux suivants pour la région de la Romandie quand nous cherchions notre chez-nous :
Vous devez parler avec les gens de votre volonté d’acheter une maison/un appartement.
Parlez avec vos voisins. Ils connaissent surement le marché local des entrepreneurs. Ils vous diront lesquels sont de confiance et lesquels construisent les meilleures maisons dans votre région.
Si votre recherche est loin de votre domicile actuel, allez rendre visite au voisinage et parlez avec les personnes sur place.
Les gens adorent parler. Encore plus quand ils peuvent apprendre quelque chose à quelqu’un. Ils vous révéleront beaucoup de renseignements utiles.
En relation avec le point 2, allez aussi voir régulièrement les employés des agences immobilières.
Je ne l’ai pas fait moi-même parce que personne ne m’a dit de le faire…
Je me suis rendu compte de l’efficience de cette méthode lorsque nous avons pris un café avec le vendeur de l’agence immobilière et le promoteur, après la signature chez le notaire.
Ils discutaient de toutes les opportunités actuelles qui n’étaient évidemment pas encore sur les moteurs de recherche.
Certains projets étaient en cours de validation juridique tandis que d’autres étaient des biens qui allaient être en vente bientôt par le cousin de la soeur du mari de etc. etc. Vous connaissez l’histoire.
Un autre endroit pour parler de votre quête : au travail.
Encore une fois, les gens aiment savoir quelque chose que les autres ne savent pas. Et ils aiment en parler.
Utilisez cette situation à votre avantage pour en savoir plus sur ce que le marché immobilier a à offrir.
Enfin, et pas des moindres, parlez-en aux gens qui rencontrent beaucoup de gens : votre boulanger, votre coiffeur, votre garagiste (vous avez une voiture ?!?), etc.
Ils sont une source énorme d’opportunités potentielles.
Vous connaissez vos critères de recherche.
Vous avez d’excellents outils pour vous aider.
Vous avez des compétences sociales à améliorer.
Maintenant, soyez conscient que vous allez naviguer principalement entre les étapes 1, 2 et 3 pendant quelques mois, voire quelques années.
Bienvenue dans La Maudite Boucle.
Trois clés pour en sortir avec succès :
Oui ! Enfin !
Vous avez trouvé un endroit qui pourrait correspondre à tous ou à la plupart de vos critères.
Félicitations ! Ça va devenir plus concret maintenant.
Votre prochaine étape sera de visiter.
Je vous expliquerais quelles sont les bonnes questions à poser.
Vous apprendrez aussi comment vous comporter pour ne pas vous trahir pendant les visites.
Si vous êtes en train d’accéder à la propriété (ou déjà propriétaire), partagez avec nous vos secrets pour trouver de bonnes opportunités immobilières.
Je mettrai à jour cet article en fonction de vos commentaires.
Est-ce que faire les courses est toujours un plaisir pour vous ces temps ?
Ou est-ce plus du style “Fais flic, il faut encore aller faire les commissions.” ?
Perdre une heure de votre temps (plus ? vraiment ?!?), avec des enfants impatients vous rendant dingue, et d’énormes files d’attente à la caisse ?
Alors, il existe un moyen de changer ça.
Vous pouvez faire que ce moment soit plus court.
Et deux fois plus amusant.
Et aussi moins cher.
Les courses peuvent être gérées comme un projet.
Et du coup, un projet peut être stratégiquement planifié.
Avec une vision : acheter de la nourriture, des boissons, et d’autres choses pour nourrir votre famille et garder votre maison propre et rangée.
Avec un périmètre : vous avez habituellement la même liste d’articles à acheter.
Avec un délai : après mes recherches sur Internet, j’ai été choqué d’apprendre que nos voisins français passent en moyenne 2h et 41min par semaine à faire les courses !!!
De notre côté, nous sommes plutôt autour des 30 min par deux semaines.
On pourrait atteindre 45 minutes par mois, mais le problème est que notre réfrigérateur n’est pas assez grand, et aussi parce que les fruits et les légumes ne serait plus trop frais après un mois…
Vous vous demandez comment c’est possible ?
La solution est en fait assez simple et logique.
C’est tellement plus rapide une fois que vous l’appliquez !
Supposons que vous êtes un couple (ou une famille).
Tout ce que vous devez faire est de tirer parti du pouvoir de chacun des membres de votre famille.
Nous sommes deux adultes capables de gérer les courses actuellement, alors tout d’abord, nous divisons simplement la liste des courses en deux.
Ensuite, et c’est la meilleure partie de cette méthode secrète : vous vous séparez en rentrant dans le supermarché avec chacun un chariot.
Aussi logique que ça puisse paraître, vous vous retrouverez avec votre temps total de courses divisé par le nombre de membres de la famille.
Et n’oubliez pas d’exploiter le pouvoir des bonnes habitudes en assignant toujours la même zone de supermarché au même membre de la famille pour qu’il/elle puisse améliorer son temps record à force de refaire le même parcours et en choisissant presque toujours les mêmes articles en même quantité toutes les deux semaines.
Vous avez maintenant la clé pour améliorer votre retour sur investissement.
Que diriez-vous de rendre ce moment aussi amusant que rapide ?
Quand nous nous séparons en deux équipes à l’entrée du supermarché (nous prenons un enfant chacun), nous rendons ludique la demi-heure qui suit en pariant qui va être le plus rapide à franchir la ligne d’arrivée !
Ce qui est marrant, c’est que vos enfants, qui d’habitude se plaignent tout le temps, se transforment en une machine à motiver afin que vous alliez le plus vite pour gagner la course !
En écrivant ces lignes, ça me fait penser qu’on pourrait rendre ça encore plus ludique en pariant pour de vrai un truc du style “L’équipe qui gagne devra préparer le déjeuner pour l’autre !”, ou quelque chose du genre.
Lorsque nous entrons dans le supermarché, nous sommes en mode pilote automatique avec la routine que nous avons créée avec le temps : même magasin, même parcours, même articles sur la liste.
Nous ne regardons même plus les autres produits car nous sommes en mission : franchir la ligne d’arrivée en premier !
De cette façon, nous évitons la tentation.
Ajoutez à cela que nous faisons les courses une fois toutes les deux semaines seulement (ce qui contribue également à réduire votre exposition aux leurres marketing), et vous êtes fin prêts à économiser de l’argent avec des tickets de caisse moins chers sur le long terme.
Je suis curieux de connaître votre situation : comment vous organisez-vous ? Connaissez-vous des façons de rendre ça encore plus rapide et plus drôle ?
Note A : il existe l’alternative de se faire livrer ses courses, mais nous ne l’utilisons pas souvent (du tout ?) car 1/ en Suisse, vous devez payer pour ça jusqu’à un certain montant, et 2/ vous n’avez pas toujours tout le choix que vous trouvez en magasin.
Note B : en ce qui concerne les options de “Drive-in”, ça n’existe pas en Suisse. Nous avons déjà utilisé le système en France et même si c’est très pratique, il y a encore des problèmes des fois avec certains articles que vous avez commandés qui sont indisponibles
]]>Dans le premier article de notre “guide” de l’accession à la propriété, nous avons fait nos devoirs de maths afin de définir notre capacité hypothécaire.
Encore une fois, je ne prétends pas être un expert en immobilier.
Je souhaite simplement partager avec vous mon expérience pour que vous puissiez en bénéficier autant que possible.
Passons tout de suite à ce deuxième article afin que vous définissez quoi faire avec votre cash ;)
Je ne vais pas m’amuser à réinventer les critères des moteurs de recherche immobiliers ici, mais je souhaiterais partager avec vous mon processus de réflexion Mustachian.
Remettez en questions vos hypothèses quant à la localisation !
Mon premier conseil est d’être ouvert à toutes les d’options.
Nous avons été forcés d’être ouvert d’esprit quant à l’endroit où nous pourrions habiter parce que nous ne trouvions rien d’adapté à notre budget dans notre première zone de prédilection à l’époque.
Sans ce concours de circonstances, nous aurions raté cette énorme opportunité que nous avons eu !
Agrandissez votre zone de recherche, n’ayez pas peur de l’inconnu, ça prend plus de temps au début, mais ça en vaut la peine.
Proximité du lieu de travail
J’ai toujours été fan d’être proche de mon lieu travail (quelque chose comme moins d'1 km) afin de ne pas perdre de temps chaque jour.
Ca, c’était avant notre arrivée en Suisse où j’ai appris que les déplacements pendulaires peuvent être utilisés pour construire de nouvelles bonnes habitudes qui peuvent changer votre vie !
Vous pourriez rétorquer qu’il vaut mieux être à la maison pour ça, et je ne vais pas vous contredire.
Mais le fait est indéniable que penduler vous offre deux créneaux horaires fixes chaque jour qui peuvent vous aider à respecter des routines précises et efficaces.
Je pense que ce blog n’existerait pas si je ne pendulais pas…
Cela ne veut pas dire que ma femme et moi travaillons tous deux dans des villes où nous n’aimerions pas vivre - même si nous serions plus proches du travail - c’est surtout parce que nous aimons tellement la campagne.
Et deuxièmement, parce que l’appartement que nous avons réussi à acheter nous coûterait presque le double en ville, pour moins de valeur ajoutée.
Assurez-vous de lire le prochain point qui est étroitement lié à ce deuxième paramètre.
Proximité des transports publics (fréquents)
Ah, le système de transport public suisse.
Je l’aime tellement.
Trains, bus, métros et bateaux, propres et toujours à l’heure.
Depuis que j’y ai goûté quand j’ai commencé à les utiliser pour penduler, je ne reviendrais plus en arrière pour une voiture.
D’un point de vue Mustachian, je vous conseillerais de vivre à proximité d’une gare et/ou d’un arrêt de bus, de sorte que, si vous ne pouvez pas prendre votre vélo (neige, pluie - des excuses de nouveau), vous n’ayez au moins pas besoin d’une voiture.
Dans notre cas où nous sommes à la campagne, nous avons dû faire le compromis d’un arrêt à proximité de notre appartement avec deux bus par heure, ce qui est le strict minimum - ça nécessite juste un peu d’organisation et de planning.
En ce qui concerne les trains, nous avons plus de choix avec environ trois trains par heure pour aller au travail.
Notre idée avec cette configuration est de pouvoir être indépendant de notre voiture autant que possible.
Actuellement, nous cherchons aussi à “relocaliser” les activités des enfants afin d’atteindre ce point pour de bon.
Proximité de la Nature
J’espère que je ne vous ennuie pas quand je m’ébahi devant la Suisse et la beauté de sa Nature !
Je dois avouer qu’au début, ce n’était pas un paramètre que nous avions suffisamment considéré.
Par chance, une fois qu’on a eu trouvé notre nouveau chez-nous, c’était à la campagne et à proximité d’une immense forêt.
Cela nous a fait réaliser comment la Nature est importante pour nous deux et nos enfants.
Pour nous : ma femme et moi étions plutôt habitués à pratiquer le sport en club plutôt que la manière Mustachian “d’aller à l’extérieur et de profiter d’activités saintes et gratuites”.
Depuis notre déménagement en dehors de la ville et plus proche de la Nature, nous avons commencé à courir une fois par semaine, et à improviser des randonnées en famille dans la forêt les dimanches ensoleillés.
Je savais que j’aimerais beaucoup ce nouveau style de vie, mais ma femme a été la plus surprise par son for intérieur qui avait besoin de plus de sport et de nature.
Pour nos enfants : bien que les parcs dans les villes suisses soient de très bonne qualité, ce n’est pas comparable avec ce que la Nature environnante a à leur offrir.
Ils profitent maintenant d’une zone de jeu sans limites pour apprendre à faire du vélo, plus de “Attention !” à chaque intersection, et ainsi de suite.
Ils ont même un terrain de foot rien que pour eux. Que pourriez-vous demander de plus ?!?
Proximité de l’école
Si vous avez des enfants ou prévoyez d’en avoir, alors considérez ce paramètre.
Réfléchissez : 2 à 4 fois par jour, 5 jours par semaine, 38 semaines par année environ ~ 600 aller-retours par année !!!.
C’est ce que nous pouvons appeler une réelle opportunité d’optimisation à la fois en temps et en essence !
Sachez que la campagne n’est pas incompatible avec les déplacements scolaires car en Suisse, il semble que la plupart des petites villes/villages ont mis en place des transports scolaires locaux.
Ce paramètre “Maison” vs. “Appartement” est assez personnel et je ne vais vous exposer que mon point de vue.
En devenant indépendant financièrement, nous voulons pouvoir choisir ce que nous voulons faire de notre temps.
Le fait de tondre la pelouse ou de prendre soin d’un extérieur n’est pas une option pour moi quand, à la place, je peux avoir la Nature accessible près de chez moi pour moins cher.
C’est pourquoi un appartement avec un balcon immense et à la campagne était le compromis idéal pour nous.
Moins de mètres carrés à entretenir pour plus de temps dehors sans limite d’espace !
Mais attention : vivre dans un appartement n’est pas pour tout le monde, car dès lors, il vous faut faire face aux inconvénients de la copropriété, comme potentiellement des voisins pénibles, des décisions prises à la majorité, etc.
Notre appartement idéal se situe entre un 4.5 et un 5.5.
Ca représente une surface habitable qui est comprise entre 110m2 et 130m2.
Un 4.5 est notre minimum afin que chaque personne de la famille puisse avoir sa propre chambre - nous sommes quatre.
Et un 5.5 est le plus grand luxe que nous nous autoriserions afin d’avoir un bureau qui ferait aussi office de chambre d’amis.
Bien que nous ne pourrions pas nous permettre un appartement plus grand qu’un 5.5 à cause des prix suisses, nous n’en achèterions pas un dans tous le cas car ça :
En termes d’étage, j’aime habiter “au milieu du bâtiment” pour une raison principale : l’isolation thermique.
En ayant quelqu’un en-dessous et au-dessus de vous, vous bénéficiez directement de leur chaleur, et vous économisez donc de l’argent car vous n’avez pas à utiliser votre chauffage autant que les autres.
La truc cool est que ce raisonnement s’accorde parfaitement avec mon choix d’appartement vs. une maison !
Je ne choisirais pas le premier étage car cela implique un extérieur à s’occuper.
Et pour le dernier étage, même si vous récoltez toute la chaleur des appartements du dessous, vous n’avez quand même personne au-dessus de vous - bien que je reconnaisse que réfléchir de la sorte n’est pas pertinent avec les nouvelles constructions d’aujourd’hui qui doivent respecter des règlements d’isolation très strictes qui font que vous ne voyez plus la différence je pense (je n’ai pas de données à propos de ça, ce sont juste des suppositions - n’hésitez pas à commenter si vous en savez plus sur le sujet).
En tant que Mustachian, je pense que vous vous attendez à ce que je sois quelqu’un de bricoleur qui ne recherche que des biens “d’occasion” ou “à rénover”.
Je vais devoir vous décevoir car l’appartement que nous avons acheté est une nouvelle construction.
Pourquoi nous avons choisi cette option :
Grâce au premier article de cette série, vous devriez maintenant connaître votre capacité hypothécaire maximale, et donc le prix maximum que vous pouvez vous permettre.
Mon seul conseil pour ce paramètre est de ne pas considérer votre capacité hypothécaire maximale comme une cible, ni un but !
Ce n’est qu’un moyen de limiter vos recherches à ce que vous pouvez vraiment vous permettre, et d’éviter les déceptions.
On s’y est pris de la manière suivante : on s’est d’abord concentrés sur la définition de tous les paramètres, on a joué avec chacun d’entre eux, et on les a remis en question un par un. Et seulement ensuite, on a utilisé le prix pour éliminer les biens hors budget.
Un dernier paramètre/conseil, et pas des moindres, que je ne connaissais pas du temps de notre recherche est de vérifier la réputation du promoteur immobilier de toute nouvelle construction à laquelle vous vous intéressez.
En effet, nous avons appris en discutant avec des gens et autres voisins que nous avons eu beaucoup de chance de tomber sur un promoteur immobilier qui a la réputation de construire des biens avec de bons matériaux, comme s’il allait vivre lui-même dans ce qu’il construit.
Nous ne le savions pas lorsque nous avons signé.
Pire encore, nous avons appris récemment que les bâtiments proches du nôtre qui ont été construits il y a quelques années par un autre promoteur immobilier sont de qualité inférieure (matériaux, finitions, etc.).
Donc sortez de chez vous et parlez aux gens des différents noms de promoteurs que vous rencontrez sur les moteurs de recherche immobiliers et essayez de savoir ce qui se dit sur eux. Ensuite, utilisez ces informations pour écarter les entreprises avec lesquelles vous ne voudriez pas avoir affaire.
Ce seul critère pourrait vous éviter une catastrophe pour votre première expérience d’achat immobilier !!!
Vous connaissez maintenant tous les conseils Mustachian auxquels je peux penser concernant les critères de recherche de votre nouveau chez-vous.
Votre prochaine étape sera de passer de la théorie à la pratique avec la recherche de biens !
Si vous êtes en train d’accéder à la propriété (ou déjà propriétaire), partagez vos propres critères de recherche avec nous. Je continuerai à mettre à jour ce blogpost en fonction de vos commentaires.
]]>Pendant notre conversation, j’ai compris que nous cherchions tous deux à atteindre l’indépendance, bien que ce ne soit pas exactement la même.
Il souhaite atteindre ce qu’on appelle l’indépendance géographique.
Commençons l’interview.
MP : Tout d’abord, racontes-nous en un peu plus sur toi et ton blog.
Benoît : Salut, merci de m’avoir invité ! Je m’appelle Benoit et je viens des magnifiques montagnes du Valais dans la partie francophone de la Suisse.
En ce moment, je travaille en tant que développeur web dans une startup à Zürich mais je suis également blogueur de voyage à temps partiel (oui, un blogueur de voyage sur le blog de Mustachian Post :) ).
Pour faire court, j’ai commencé à bloguer avec ma future épouse il y a 3 ans et demi. A cette époque, nous étions des expatriés dans la belle ville de Vienne (je faisais mon doctorat en biomécanique numérique là-bas ;) ). Mais à un moment donné, nous avons décidé que nous voulions réaliser notre rêve de parcourir le monde pour une longue période (la meilleure décision de notre vie !). Nous avons donc quitté nos emplois et nous sommes partis pour la Chine… nous sommes revenus seulement 19 mois plus tard (c’était il y a 10 mois).
Avant de partir, j’ai toujours voulu savoir comment construire un site web à partir de zéro (j’ai toujours été quelqu’un de curieux) et nous cherchions un moyen de rester en contact avec notre famille et nos amis… C’est ainsi que notre blog novo-monde.com est né !
Nous avons mis beaucoup de passion et d’énergie pour partager nos histoires et photos de voyage tout au long de notre périple…
Et je dois dire que nous nous sommes bien amusés à le faire ! Nous avons toujours essayé d’inspirer nos lecteurs, et de leur montrer comment voyager peut être beau et simple.
Qu’est-ce que ça a changé dans notre vie ? Tout ! Nous avons maintenant de grands rêves et nous croyons fermement que nous pouvons les accomplir.
Du côté du blog, nous avons développé une base solide de lecteurs et une communauté très engagée… Chaque commentaire, e-mail, photo… que nous recevons d’eux est notre récompense pour le temps et l’énergie que nous mettons dans notre blog. D’un point de vue personnel, chaque compétence que j’ai appris avec le blog m’a aidé à passer de la biomécanique au développement web ! Je vous l’ai dit… la meilleure décision de notre vie !
MP : Avant de plonger dans le vif du sujet ; connaissais-tu l’indépendance financière avant de tomber sur mustachianpost.com ?
Benoît : Pour être honnête, je ne connaissais pas spécifiquement l’indépendance financière, mais j’étais déjà vraiment intéressé par le sujet des “revenus passifs”. J’ai commencé à regarder les “revenus passifs” car je voulais commencer à monétiser notre trafic organique croissant sans déranger nos lecteurs (et aussi parce que je préfère travailler dur sur une période définie, et ensuite gagner de l’argent passivement, au lieu de chercher des partenariats et des trucs du genre tout le temps).
C’est pourquoi j’ai commencé à mettre en place des liens d’affiliation sur certaines de nos pages…
Mais si c’est fait correctement, je suis sûr que cela pourrait nous permettre d’atteindre l’indépendance financière à un moment donné, bien que ce soit une manière de faire complètement différente de la tienne :)
MP : Revenons à nos moutons. Laisse-moi te demander ce qu’est l’indépendance géographique de ton point de vue ?
Benoît : Eh bien, pour moi, c’est tout simplement de pouvoir exercer mon activité professionnelle depuis n’importe où dans le monde tant que j’ai une connexion Internet décente :).
Je parle de connexion Internet parce que j’ai l’intention de travailler en ligne, mais cela ne doit pas forcément se passer comme ça.
Imagine que tu sois un professeur d’anglais, tu pourrais enseigner presque partout dans le monde. Mais ce n’est pas le seul exemple, les possibilités sont illimitées !
Tu pourrais être un artiste, un serveur, un écrivain, un traducteur…
Bien sûr, à notre époque numérique et avec tous les outils à notre disposition, il n’a jamais été aussi facile de travailler à distance. Il n’y a plus de distance entre les gens, tu peux faire des conférences skype, il y a de la 3-4G partout, et il y a même certaines entreprises qui n’ont plus de bureaux parce que tous leurs employés travaillent à distance !
Mais ce que j’aime le plus dans le fait d’être géographiquement indépendant, c’est la flexibilité qui vient avec. Ca me permettra d’organiser mon travail autour de ma vie et non plus le contraire. Et je crois sincèrement que c’est le chemin que je dois choisir afin d’être heureux dans la vie.
MP : Y a-t-il eu un événement spécifique qui s’est produit, ou un article de blog qui t’a amené à penser “C’est mon style de vie rêvé !” ?
Benoît : Il n’y a pas eu d’événement spécifique ou de blogpost qui m’a fait penser de cette façon (même si j’ai évidemment lu de nombreux articles sur le sujet)…
C’était plutôt un processus.
Au cours de nos voyages ou à travers notre blog, nous avons rencontré beaucoup de gens qui étaient géographiquement indépendants (par exemple, nous avons rencontré le couple “Hecktic travels” récemment en Finlande… ce sont des gens vraiment inspirants qui font du gardiennage de maison dans le monde entier) et ils avaient l’air réellement très heureux.
Cela nous a permis de réaliser qu’il existe des alternatives au “style de vie d’employé” que nous étions supposés vivre après nos études universitaires.
La plupart de ces personnes ne possèdent pas beaucoup de choses (je veux dire pas de maison, pas de voiture, pas de meubles…) mais ils ont l’air plus heureux parce qu’ils peuvent simplement être plus spontanés grâce à la flexibilité que leur offre ce mode de vie.
Et pour moi, il s’agit vraiment d’améliorer ma qualité de vie en étant plus flexible, en étant moins lié à un seul endroit, en pouvant organiser mon travail comme je le veux, en pouvant sauter sur des opportunités plus facilement, en étant mon propre patron (même si ce n’est pas une conséquence directe que d’être indépendant géographiquement…), et ainsi de suite.
MP : Comme les Mustachians le disent : “C’est bien d’avoir un rêve. Mais agir est ce qui vous rapprochera de ce dernier !”
Du coup, est-ce que tu as un plan détaillé avec les prochaines étapes et une “date butoire” pour que ce rêve se réalise ? Si oui, c’est quoi ?!?
Benoît : Ohhhh que oui !
Pour moi et ma future femme, 2016 va être l’année du changement.
Pour le moment, nous avons tous les deux un travail que nous aimons beaucoup (elle travaille à 100% et je travaille à 70%) et notre première étape, et pas des moindres, est de démissionner. Une fois que ce sera fait, nous aurons enfin le temps de nous occuper de tous nos projets - Note de MP : au moment où je publie cet article, Benoît et sa femme ont déjà démissionné - c’était le 3 mai - félicitations à eux !!!
Nous avons une idée très claire de ce que nous voulons à l’avenir.
Nous continuerons évidemment de travailler sur notre blog novo-monde.com (nous prévoyons de le refaire complètement d’ici la fin de l’année), de passer du temps à améliorer/optimiser nos revenus passifs, et de continuer à travailler avec des offices du tourisme sur différents projets. Mais nous voulons également diversifier nos revenus. Nous prévoyons de créer au moins 2 nouveaux sites web, l’un axé sur le tourisme suisse, et l’autre axé sur les revenus passifs (je veux tenter de créer un site web de niche).
Comme projet personnel, je vais essayer de garder un peu de temps pour développer un plugin wordpress qui m’est venu à l’esprit récemment (j’ai toujours envie de coder :) ).
MP : Démissionner doit être l’une des étapes les plus difficiles ! Heureusement, c’est la première à effectuer.
Et dis-nous en un peu plus, est-ce que déménager dans un autre pays est déjà prévu pour 2016 ?!? Ou prévoyez-vous de rester en Suisse le temps de mettre en place vos projets avant de partir à l’étranger ?
Benoît : En fait, on ne sait toujours pas :)
Ca dépendra de nombreux facteurs et nous nous déciderons probablement un peu à la dernière minute en fonction des priorités que nous accorderons à nos différents projets.
Mais il y a de bonnes chances que nous nous déplacions pour quelque temps ailleurs en Europe afin de réduire nos coûts pendant qu’on établit une base solide pour notre entreprise. Mais nous resterons probablement relativement proches de la Suisse car nous avons un projet fortement lié à notre beau pays ;).
MP : Une fois que votre business sera en place et prêt à fonctionner comme sur des roulettes, je me demandais ce que signifiait véritablement l’indépendance géographique pour vous : envisagez-vous de vous déplacer de temps en temps ? Comme par exemple changer de pays tous les 3 mois pour découvrir le monde ? Ou même un mode plus “freestyle” comme par exemple “nous avons décidé de quitter un endroit demain juste parce qu’on en avait envie” ?
Comment vous vous imaginez dans votre nouvelle façon de vivre?
Benoît : La véritable signification de l’indépendance géographique pour moi est d’avoir la liberté et la flexibilité de vivre à un rythme qui nous convient, de sauter sur des opportunités quand on en a envie, d’avoir plus de temps à consacrer aux idées folles auxquelles nous croyons vraiment.
Fabienne et moi sommes des gens qui travaillons beaucoup et nous aimons notre boulot actuel. Mais parfois, nous nous sentons un peu pris au piège dans un système d’entreprise qui n’est pas vraiment fait pour nous.
Combien de fois nous aurions préféré travailler un dimanche pluvieux au lieu du mardi suivant ensoleillé que nous devions passer au bureau. Combien de fois avons-nous parlé de projets fous mais n’avons jamais eu le temps de les réaliser au final.
Alors, pourquoi ne pas créer un mode de vie qui nous permettrait de travailler depuis n’importe où et à n’importe quel moment de la journée, qui nous permettrait de sauter sur des opportunités et de réaliser quelques idées folles ?
Cela me semblerait beaucoup plus naturel !
J’ai déjà eu ce sentiment lors de notre voyage autour du monde que tout était possible.
Je me suis vraiment senti inspiré, j’ai appris à coder des sites web, j’ai appris l’espagnol…
C’est pourquoi je crois vraiment que notre façon d’être heureux passe par un style de vie plus souple qui offre plus d’espace pour la créativité et j’ai trop hâte de vivre comme ça ;)
Pour répondre à ta question sur si nous allons changer de pays tous les 3 mois ou pas, je préfère dire que nous allons simplement suivre le mouvement, nous déplacer là où sont les opportunités, aller là où nous voulons aller…
Il se peut que nous restions un an à un endroit, 2 semaines à un autre. Ce n’est pas vraiment important parce que nous aurons la liberté de le faire :)
MP : Et quid de la famille ? Je ne veux pas que tu révèles quoi que ce soit, mais comment imagines-tu un tel style de vie avec un ou plusieurs enfants ? L’école à domicile ou pas ? Les racines avec un pays et une famille ?
Benoît : Je m’attendais à cette question et pour être honnête, nous avons déjà parlé de ça à plusieurs reprises avec Fabienne.
Le truc, c’est qu’en ce moment, nous ne sommes pas vraiment prêts à avoir des enfants. Mais nous savons aussi que cela pourrait changer dans le futur. Nous avons donc décidé de commencer et d’essayer ce mode de vie en tant que couple, et que nous trouverons des solutions plus tard.
Au cours de nos voyages, nous avons rencontré de nombreuses familles ayant un mode de vie nomade. Nous avons parlé avec certaines d’entre elles et même si vivre comme cela nécessite une organisation et des sacrifices, c’est loin d’être impossible.
Et je dois dire que les enfants de ces familles que nous avons rencontrées avaient l’air vraiment heureux et plus curieux que les enfants “standards” (parce que les gens ont tendance à penser le contraire).
Pour moi, l’école à domicile est une option viable, même si, comme je l’ai dit, cela nécessite une certaine organisation. Mais je peux aussi imaginer qu’avec un jeune enfant, nous préférerions nous poser un peu dans un endroit que nous aimons afin d’avoir plus de stabilité. Quoi qu’il en soit, nous verrons comment nous le sentons lorsque le moment sera venu.
MP : Et qu’en est-il de l’argent/du cash. Comment vas-tu t’organiser niveau comptes bancaires ? Une solution économique et brillante comme Number26.eu ?
Benoît : Nous avons utilisé un compte PostFinance “Plus” lors de notre voyage autour du monde et c’était parfait.
Nous avons pu retirer de l’argent gratuitement dans le monde entier avec la carte “Plus” et nous ne payons pas de frais de gestion tant que nous avons au moins CHF 25'000 sur notre compte .
C’est vraiment simple et nous aimons l’interface web. Du coup, nous n’avons même pas cherché une autre solution…
Mais j’avais entendu parler de Number26 comme une solution mobile très intéressante. Je vais garder un œil dessus, mais pour le moment, nous allons continuer avec PostFinance ainsi que Paypal.
MP : Dernière question mais pas des moindres : afin de savoir où vous en êtes et où vous allez financièrement lorsque vous êtes autour du monde, tu utilises YNAB (lien d’affiliation) ? Ou au moins une feuille de calcul pour faire ton budget ?!?
Benoît : Pour être honnête, je ne suis PAS monsieur budget dans notre couple…
Ca veut dire que c’est Fabienne qui prend soin du budget.
Au cours de notre voyage autour du monde, elle a été une ninja de la feuille de calcul. Elle a noté tout ce que nous avons dépensé dans un cahier, et puis elle a résumé le tout dans des feuilles de calcul.
Après chaque pays visité, elle a écrit un article TRÈS détaillé sur le budget nécessaire pour voyager dans ce pays (combien nous avons dépensé en nourriture, transports, hôtels, activités, extras…).
Et ces articles ont eu beaucoup de succès auprès de nos lecteurs parce qu’ils leur ont donné une très bonne idée du budget dont ils auraient besoin s’ils voyageaient en sac à dos dans ce pays.
Même maintenant, certains de ces articles nous amènent plus de 1000 visites par mois chacun.
A propos de YNAB, je n’en ai jamais entendu parler, mais ça semble assez intéressant. Il se peut que nous l’essayions en septembre lorsque nous commencerons à travailler pour nous-mêmes :) … Est-ce que tu l’utilises toi ?
MP : Si Fabienne est celle qui gère le budget, elle doit le tester pour votre nouvelle vie ;)
J’ai écrit un article l’année dernière sur comment ce logiciel a changé notre vie : ça pourrait vous inspirer et vous aider à démarrer !
Merci encore à toi Benoît d’avoir pris le temps de partager ta vision inspirante (et ton histoire).
Si vous, chers lecteurs, êtes comme moi (i.e. passionné par les voyages, ou que vous prévoyez un voyage autour du monde), je ne peux que vous conseiller de visiter novo-monde.com, c’est une mine d’or d’information !
Et au fait, que préférez-vous : l’indépendance financière ou l’indépendance géographique ? Ou les deux ?!?
]]>Moi : As-tu déjà cassé tes WC ?
Ma femme : Quoi ?!?
Moi : Durant toute ta vie, est-ce ça t’es arrivé de casser tes WC ?
Ma femme : Non. Jamais. Mais pourquoi tu me demandes ça ?
Moi : Tu nous aides à économiser un peu plus d’argent sur notre assurance RC ménage.
Tu arrives à croire qu’on paye de l’argent chaque année pour prévenir un potentiel bris de nos WC, éviers, plaque vitrocéramiques, et fenêtres !
Je continue : à ta connaissance, as-tu déjà cassé une fenêtre de ta maison depuis ta naissance ?
Ma femme : Non !
Moi : OK cool. Et pour autant que tu te souviennes, tes parents ont-ils déjà cassé un WC ou une fenêtre à la maison ?
Ma femme : Non. Je ne pense pas, ou je ne m’en souviens pas sinon.
Moi : OK. Parfait. C’est pareil pour moi depuis que je suis jeune. Aucun de mes parents ni de mes frères et sœurs n’a cassé un WC ni une fenêtre.
Sur la base de ces données historiques, et en sachant que nous sommes alignés sur les questions d’éducation, nos enfants devraient garder cette tradition pour une longue période. Ne penses-tu pas ?
Ma femme : En effet, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de risques.
Moi : Et dans le pire des cas, nous avons notre fond d’urgence et nous payerons nous-mêmes !
Merci chérie ! Tu nous as aidé à économiser CHF 147.50/année. Pour toujours ! Ca fait quelque chose comme CHF 2'300 au cours des 10 prochaines années en répondant simplement à un court sondage de 5 minutes. Quel retour sur investissement !!!
Les leçons que j’ai appris avec cette expérience concrète :
Qu’en est-il de vous, chers lecteurs : avez-vous déjà cassé vos WC ?!?
]]>J’aurais tant aimé que quelqu’un me prenne par la main il y a quelques mois lorsque nous avons commencé le processus d’achat de notre première maison en Suisse.
C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de créer cette sorte de “guide” pour vous expliquer par quelles étapes je suis passé, de la recherche initiale à l’obtention des clés !
Encore une fois, je ne prétends pas être un expert en immobilier.
Je souhaite simplement partager avec vous mon expérience afin que vous puissiez en bénéficier autant que possible.
Dans cette première partie du guide intitulée “Capacité hypothécaire”, je vais vous expliquer comment vous pouvez facilement éviter d’aller de déception en déception.
Qui veut être déçu dans sa vie ? Certainement pas vous chers lecteurs !
Soyez prêt à profiter de votre canapé pendant plusieurs soirées, mais aussi à sortir pour discuter avec des “vrais gens”.
L’achat d’un bien immobilier est tellement excitant !
Je veux que vous soyez le leader de votre premier achat. Et non pas les banques !
Nous aborderons également ce point.
La première étape pour connaître votre capacité hypothécaire est de calculer combien d’argent vous avez accumulé jusqu’ici et combien vous gagnez actuellement.
Si vous avez calculé votre fortune, vous aurez déjà presque tout ce dont vous avez besoin.
Voici les quatre nombres que vous devez rassembler.
Nous parlons ici du cash et des actifs dont vous disposez.
En tant que Mustachian, vous devriez penser à conserver un fond d’urgence et ne pas tout miser comme au poker !
Dans cette catégorie, n’oubliez pas de prendre en compte l’argent que les personnes de votre famille pourraient vous prêter.
Dans notre cas, nous avions un peu moins de CHF 100'000 en cash, mais je savais que je pouvais également obtenir de l’argent (CHF 10-20k) de la part de mes parents au cas où ça serait vraiment nécessaire.
Pendant que nous parlons de donations entre les membres d’une famille et d’autres personnes : il y a des impôts qui peuvent être appliqués en fonction du montant donné.
Ca dépend aussi du canton dans lequel vous vivez.
J’ai trouvé ce résumé très intéressant des impôts suisses sur les donations (source : Crédit Suisse) qui vous montre tous les chiffres des impôts de votre Canton selon votre situation - vérifiez quand même le site web de votre canton car ce fichier date de 2015.
Vous pouvez trouver cette information sur le document envoyé une fois par année par votre caisse de retraite : elle s’intitule “Prestations de sortie” (“Austrittsleistungen” en allemand).
Je profite de cette opportunité pour vous expliquer quelques règles à connaître concernant le 2ème pilier.
Règle #1 du deuxième pilier : Ne peut pas dépasser les 10% de la valeur totale du bien immobilier
Une loi suisse a été votée en 2012 pour assister les gens avec leur argent - tout le monde n’est pas un Mustachian malheureusement - afin qu’ils ne fassent pas faillite…
Cette loi limite le retrait du fond de pension afin qu’il ne puisse pas excéder 10% de la valeur totale du bien immobilier impose que vous ayez au minimum 10% de la valeur totale en cash.
Dans notre cas avec la valeur de notre bien de CHF 700'000, cela signifiait que le maximum que nous pouvions retirer de notre 2ème pilier minimum que nous devions avoir en cash était de CHF 70'000.
Nous n’avons pas eu à réfléchir trop longtemps car nous avions moins au total - être jeune peut avoir ses propres “avantages” !
MISE À JOUR 30.01.2017 :
Grâce au commentaire de @pave, j’ai corrigé une erreur dans le paragraphe ci-dessus.
Règle #2 du deuxième pilier : Vous devez rembourser tout ce que vous avez retiré si vous revendez votre bien
S’il s’avère que vous vendez votre propriété dans quelques années, vous devrez rembourser l’argent que vous avez retiré de votre caisse de retraite.
Règle #3 du deuxième pilier : Vous ne pouvez pas utiliser cette source de cash pour payer votre notaire
Vous ne pouvez pas utiliser l’argent de votre deuxième pilier pour payer les frais de notaire qui représentent environ 5% de la valeur du bien.
Règle #4 du deuxième pilier : Le retrait est imposé
Il y a des impôts appliqués au retrait de votre 2ème pilier que vous devrez payer environ 1 ou 2 mois après la transaction.
Mise à jour 27.04.2016 : grâce au commentaire de Scafo, je dois vous indiquer que si vous revendez votre bien, la taxe que vous avez payée vous sera remboursée (mais vous devrez la réclamer).
Vous devez préparer votre budget en conséquence.
Un exemple pour le Canton de Vaud : nous avons utilisé mon argent du 2ème pilier qui se montait à CHF 29'500, et avons reçu une facture fiscale d’environ CHF 1'000.
Vous pouvez utiliser cet outil en ligne de PostFinance pour calculer vos propres chiffres (il fonctionne pour les retraits des 2ème et 3ème piliers).
Ce dernier chiffre est facultatif dans le rassemblement de vos données, car le 3ème pilier est un fonds de pension privé, ce qui signifie que ça ne peut être que vous qui avez décidé d’en ouvrir un.
Si vous en possédez un, vous avez le droit de le retirer en partie ou en totalité, car c’est l’une des trois utilisations autorisées qui sont : l’accès à la propriété, le déménagement à l’étranger, et la retraite.
Vous trouverez votre montant sur le document de mise à jour annuelle du statut de votre 3ème pilier, remis par votre entité de fond de pension.
Le chiffre s’intitule “valeur de rachat”.
Comme pour le 2ème pilier, le cash que vous retirez de votre 3ème pilier est imposé.
Dans notre cas, nous avons utilisé CHF 20'000 du mien et avons payé CHF 500 d’impôts.
Ma femme a utilisé CHF 16'000 et a reçu une facture d’impôts de CHF 360.
Il y a toujours cette question de savoir si l’on devrait utiliser l’argent de sa retraite pour financer sa maison ?
Mon avis sur le sujet est que si vous n’achetez pas quelque chose pour parier et essayer de battre le marché de l’immobilier (i.e. s’il s’agit d’un investissement à long terme), j’ai tendance à préférer utiliser mon argent durement gagné comme je le veux au lieu de le laisser moisir dans un compte avec presque pas d’intérêts qui est réglementé par les loi de l’État - avec tout le respect et la confiance que j’ai pour la législation suisse.
En plus de votre fortune, un nombre dont vous aurez besoin est votre salaire brut annuel afin de savoir si vous pouvez assumer les intérêts hypothécaires et vos nouveaux frais d’habitation. Cela peut être un élément bloquant dans la conclusion de votre hypothèque.
J’explique ci-dessous comment la vérification est calculée en Suisse.
Maintenant que vous avez rassemblé tous vos chiffres, calculons votre capacité hypothécaire nous-mêmes avant d’aller chez les requins de la finance.
Vous pouvez utiliser l’un des nombreux outils en ligne pour cela.
Je vous laisse choisir votre banque ou assurance préférée, et regarder leur outil de calcul d’hypothèque en ligne - ils en ont presque tous un.
Mon outil indépendant préféré est celui de DL qui vous donne un aperçu rapide et précis de votre capacité hypothécaire.
N’hésitez pas à noter les taux d’intérêt proposés pour commencer à évaluer les options actuelles du marché.
Néanmoins, parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, faisons un peu de maths (de base) ensemble !
Prenons notre exemple concret pour vous montrer comment calculer cela sur papier :
Courte explication : en Suisse, les banques demandent 20% de la valeur du bien en acompte.
C’est une obligation légale.
Vous devez également payer en cash les frais de notaire qui représentent 5% additionnels de la valeur du bien.
Vous ne pouvez pas utiliser l’hypothèque pour les payer - ça reste de la théorie, car certaines institutions trouvent encore des solutions pour vous aider à les financer.
Cela nous ramène à un total de 25% d’acompte en cash pour obtenir une hypothèque suisse.
Ne négligez pas cette étape et faites vos calculs vous-même.
Ca vous aidera à être plus confiant lorsque vous affronterez les banquiers, et ça vous évitera une relation “enseignant-élève”.
Ils ne sont pas plus intelligents que vous.
La seule différence clé sont les données qu’ils connaissent.
Vous pouvez les apprendre aussi.
Juste pour être clair, ici nous avons défini la valeur maximale de votre prêt hypothécaire, pas la valeur que vous ciblez !
Ne laissez pas votre banque décider ce que vous devez acheter.
C’est vous le leader de votre achat immobilier.
Maintenant que vous avez vos chiffres à portée de main, vous savez ce que vous pouvez rechercher et ainsi vous éviter d’aller de déception en déception.
À l’étape 1.d, je vous ai demandé de noter votre revenu brut annuel.
L’objectif est de contôler un dernier point afin de supprimer totalement les possibilités de déception lorsque vous arriverez au bureau de votre banquier.
En continuant avec l’exemple de la famille MP - oui, j’ai décidé de divulguer un peu plus de chiffres chers voyeurs, arrondissons notre revenu brut annuel à CHF 145'000.
La règle des créanciers est de vérifier que tous les intérêts + frais sur un an ne sont pas supérieurs à un tiers de votre (vos) revenu(s) brut(s) annuel(s).
Toujours basé sur notre exemple concret, voici à peu près comment ils le calculent :
Nous voici donc avec un montant théorique de charges pour le foyer MP de : CHF 27'500 + CHF 7'000 + 5'500 = CHF 40'000.
Notre capacité théorique maximale pour les charges correspond à 33% de notre revenu brut annuel : CHF 145'000 x 0.33 = CHF 47'850.
Youpi, nous sommes en zone sûre avec notre montant maximal théorique de CHF 47'850 > au montant total annuel théorique de CHF 40'000 !!!
Une fois que vous avez fait vos devoirs, sortez et allez discuter avec les banquiers afin de vérifier vos hypothèses.
Préparez tous vos chiffres et rendez leur visite pour écouter leur conclusion concernant votre capacité hypothécaire.
Si vous avez suivi la deuxième étape de cet article, vous ne devriez pas avoir trop de déceptions, mais il est préférable de vérifier la théorie par rapport à la réalité de toute façon.
Et potentiellement, vous serez en mesure de nous enseigner encore plus de choses au cas où vous apprenez de nouveaux trucs !
Pendant que vous y êtes, commencez à collecter leurs taux d’intérêt afin de voir si ce que vous avez trouvé sur Internet était correct ou pas (ils ont souvent des conditions spéciales par rapport à ce qui est annoncé sur le web lorsque vous allez discuter avec eux).
Note importante : Ne vous engagez en rien à ce stade
En effet, vous n’avez aucune idée de ce que vous trouverez comme bien immobilier.
Quoi qu’il en soit, vous serez étonné de la façon dont ils vont vous traiter très rapidement car, à cette étape, vous ne disposez pas d’un cas réel pour lequel ils pourraient vous prêter de l’argent.
Un autre conseil : Rendez visite aux entreprises où vous êtes déjà client
Vous pourriez avoir des taux spéciaux en raison de votre fidélité.
Le rendez-vous devrait également être un peu plus rapide car la banque/l’assurance aura sûrement déjà une partie ou la plupart de vos informations personnelles - ou pas.
Dernier conseil : Assurez-vous d’avoir cet acompte de 25% en cash
Essayez également d’avoir suffisamment de cash afin de vous sentir très à l’aise de dépenser cette énorme somme d’argent.
Cela vous aidera à mener le jeu de la négociation et à ne pas avoir à prouver quoi que ce soit lors des premières réunions.
C’est ce qui nous est arrivé.
Nous ne le recommandons pas.
Vous connaissez maintenant quelle est votre capacité hypothécaire exacte.
Vous avez également une idée approximative des taux d’intérêt actuels.
La prochaine étape pour vous est de commencer à définir le “quoi”.
Restez à l’écoute pour la deuxième partie de cette intéressante quête de bien immobilier.
Et s’il vous plaît, si vous êtes déjà en train de devenir propriétaire, partagez avec nous quelques détails croustillants à propos de votre situation. Je suis sûr que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.
]]>La dernière fois, nous avons eu la chance de recevoir Mr. 1500 de 1500days.com avec qui nous avons discuté de rationalité afin d’atteindre ces 1M$ !
Aujourd’hui, il est temps pour Michael de financiallyalert.com (troisième américain de cette série, venant de la région ensoleillée de San Diego) de répondre à la question : “Comment puis-je être riche comme un millionnaire comme vous avez réussi à le faire ?”
“Le parcours pour devenir millionnaire commence par investir en vous-même.
Prenez le temps de comprendre les bases de la finance personnelle.
Cela signifie apprendre à suivre vos dépenses, votre revenu, et votre fortune.
http://www.financiallyalert.com/how-to-budget-like-a-badass-the-easy-way-part-1/ (en anglais)
http://www.financiallyalert.com/how-to-budget-like-a-badass-the-easy-way-part-2/ (en anglais)
Ensuite, vous voudrez économiser 40% ou plus de votre revenu (peu importe la quantité des revenus que vous avez au début, c’est juste pour mettre en place cette bonne habitude sur le long terme).
Prenez cet argent que vous avez mis de côté, et investissez-le dans des biens qui augmenteront constamment au fil du temps.
Mes suggestions sont les fonds indexés qui suivent un indice boursier important (par exemple : S&P 500).
Si vous souhaitez accélérer votre croissance encore plus rapidement, pensez à apprendre à investir dans l’immobilier, et à rechercher des revenus générant des flux de trésorerie.
Un investissement immobilier bien acheté peut générer d’énormes rendements.
N’achetez jamais de biens en fonction de son appréciation future.
Cette dernière ne devrait être que la cerise sur le gâteau.
C’est à peu près tout !
Au cours de votre carrière, votre revenu devrait croître, et avec lui, vos économies. Gardez simplement le cap, et vous serez millionnaire plus rapidement que vous ne l’auriez jamais cru possible.”
Pour mes lecteurs suisses, cet article de stratégie d’investissement se concentrant sur la Suisse pourrait être plus pertinent si votre salaire et vie sont en CHF.
Pour le sixième article de la série, je suis toujours à VOTRE recherche, vous qui avez atteint une fortune de 1M$ !
Si vous êtes intéressé à être mis en avant dans le prochain article de cette série, contactez-moi sur Twitter.
Donc jusque récemment, j’ai continué à appliquer ce que j’avais appris pendant trois décennies et je pensais que je n’étais pas si pire en matière de désencombrement et d’organisation.
C’était jusqu’à ce que je tombe sur le best-seller “The Life-Changing Magic of Tidying Up: The Japanese Art of Decluttering and Organizing”.
Pendant des années, j’ai recherché une méthode me permettant d’avoir une maison toujours bien rangée, sans succès.
KondoMari est la réponse à vos problèmes d’organisation et d’encombrement !
La méthode KonMari est la réponse à vos problèmes d’organisation et d’encombrement !
Avant de passer en revue les 3 points d’action que j’ai mis en place juste après avoir terminé ce livre, j’aimerais partager avec vous un secret que j’ai appris depuis que je me suis remis à lire.
Ce conseil est valable pour n’importe quel sujet de votre vie.
Si vous l’appliquez, vous n’expérimenterez rien d’autre que le succès sur le long terme.
C’est aussi simple que ça : lorsque vous devez faire quelque chose, n’oubliez jamais que certaines personnes ont déjà dû pensé à ce point au préalable, et qu’il doit certainement exister une méthodologie qui peut vous aider à faire mieux et plus efficacement.
Cherchez via Google ce que vous essayez d’accomplir pour en savoir plus sur le domaine.
Trouvez des livres.
Achetez-les.
Lisez-les.
Et améliorez vos compétences continuellement !
Trouvez un mentor (je n’aime pas le mot “expert”) dans le domaine qui vous intéresse, analysez ses habitudes, regardez ce qu’il lit ainsi que ce qu’il écrit.
Osez le contacter pour lui poser vos questions les plus stupides (aucune ne l’est) !
Maintenant que ce secret est partagé, revenons à notre revue de livre avec les 3 points d’action que j’ai mis en place.
L’un des points magiques de ce livre est la façon dont il vous fait trier toutes vos affaires.
Vous pouvez avoir un manoir ou un petit appartement, cela n’importe peu avec cette méthode car elle peut traiter chaque type d’habitation avec la même rigueur.
Après avoir terminé le livre, j’ai pensé à toutes ces choses que mes parents avaient accumulées pendant des années.
Cette méthode pourrait beaucoup les aider ! Bien qu’ils possèdent une maison deux fois plus grande que la mienne. Comment est-ce possible?!?
La clé est de trier les choses par catégorie, et non pas par pièce de la maison.
Une fois que vous avez compris ce point, vous aurez fait un grand pas en avant dans votre future vie propre et bien rangée !
Cela signifie littéralement que :
Rien de plus, rien de moins.
Aussi simple qu’un paragraphe et une liste à quatre puces.
Si seulement je l’avais su des années en arrière…
Au moins, je sais ce que je vais apprendre à mes enfants !!!
La clé est de trier par catégorie d’objets, et non pas par pièce de la maison.
Comme indiqué ci-dessus, avant de lire ce livre, j’étais profondément convaincu que j’étais quelqu’un d’assez bien organisé et qu’après cette phase, je ne jetterais pas la moyenne de 40 sacs poubelle annoncée dans le livre.
Comptons ensemble ce que nous avons fini par vendre/donner/jeter :
M. MP
Madame MP
Mini MP 1
Mini MP 2
Les enfants (je n’ai pas divisé entre eux lors du tri)
Cuisine
Médicaments
Décoration
CD, DVD et jeux PlayStation
Électricité / électronique
Papeterie
Matériel de cours
Divers linges de maison
Salle de bains
Articles sentimentaux (cadeaux de ma bien-aimée, photos, etc.)
Avez-vous calculé pendant que vous lisiez ?
Je vais le faire pour vous : 45.5 sacs au total !!!
C’est vraiment dur à croire pour moi qui pensait que je jetterais seulement que 3-5 sacs, peut-être 10 tout au plus !
Et dire que je me considérais comme une personne organisée…
Le second point que j’ai tiré de ce bouquin était plutôt inattendu.
Vraiment, je n’aurais jamais pensé que je changerais ma manière organisée de plier et d’empiler mes vêtements.
Je n’aurais pas non plus pensé jouer avec l’harmonie des couleurs dans ma garde-robe pour influer sur mon état d’esprit quotidien.
Cela peut sembler stupide au début - ma femme me qualifie toujours de bizarre quand je partage avec elle que les vêtements peuvent être plus heureux s’ils sont pliés ou organisés d’une manière spécifique - heuuuu, pardon ^^ !!!
Vous ne me croyez pas ?
Osez essayer et revenez pour commenter cet article !
Quels sont ces changements, vous vous demandez ? Les voici :
Si vous êtes un YNABer comme moi, ce conseil vous fera sûrement vous dire un truc tel “comment n’ai-je pas pu faire ça avant ?!”
En effet, comme quand vous assignez un job à chacun de vos dollars (voir la règle n° 1 de YNAB ici), vous devez donner un objet/vêtement /chose à chaque centimètre de chaque pièce.
“Attends ! Quoi ?”
Non, je me moque de vous. C’est l’inverse !
Tout objet que vous possédez (et appréciez) doit avoir sa place dédiée dans votre maison.
Mais avant toute chose, vous devez faire le tri et vous débarrasser de tout ce qui vous encombre.
C’est seulement une fois que cela est fait que vous pouvez commencer à organiser - sinon la magie ne fonctionnera pas…
De plus, si vous êtes une famille, pensez à avoir un espace par personne avec toutes les catégories d’objets/choses/vêtements de cette personne à l’intérieur.
En faisant le lien entre ce livre et l’argent, je ne peux pas m’empêcher de penser que Marie Kondo et Jesse Mecham doivent avoir être cousins ou un truc du genre. Vous ne pensez pas ?
De votre côté, avez-vous déjà découvert une telle méthode d’organisation et de rangement qui a changé votre vie ?
Si vous avez utilisé la méthodologie KondoMarie, comment cela a-t-il affecté votre vie ?
Ce guide se basera sur notre propre expérience (qui n’était pas la plus facile ni la plus représentative de toutes les situations) qui, je l’espère, vous aidera à franchir le pas !
Une chose que j’ai appris lors de notre récent achat, c’est que si vous pouvez éviter certaines déceptions, alors mieux vaut le faire dès le début, car vous en aurez de toute façon.
Cela commence par calculer combien d’argent vous avez pour définir votre capacité hypothécaire.
De cette façon, vous saurez quel montant maximum vous pouvez emprunter. Et surtout, ça vous empêchera de rêver trop longtemps, ou trop grand.
Juste pour être clair, ici nous définissons la valeur maximale de votre prêt hypothécaire, pas la valeur que vous visez ! S’il vous plaît, ne laissez pas votre banque décider ce que vous devez acheter.
Avant de vous plonger dans n’importe quelle recherche, vous devez connaître et définir ce que vous recherchez.
Proximité de la gare, de la ville, ou de la campagne, combien de pièces, etc.
Ah, et le prix aussi si jamais ! Maintenant que vous connaissez votre limite maximum.
Prenez votre liste de critères et préparez-vous à faire des compromis !
Spoiler : vous allez très probablement naviguer entre les étapes 1 et 3 pendant quelques mois, voire quelques années.
Visitez la (les) maison(s)/appartement(s), posez les bonnes questions, trichez sur votre intérêt pour le bien quand cela fait du sens. Visitez encore, et encore une fois pour comparer et re-comparer.
Maintenant que vous avez un cas concret, vos créanciers potentiels seront beaucoup plus à l’écoute, car ils savent qu’il y a maintenant moyen de se faire de l’argent…
Ca ressemble à un cliché, mais c’est vraiment la réalité.
Lorsque vous rentrez dans cette étape, ça signifie que vous êtes proche de l’achat.
Sachez dans quelle phase de négociation vous êtes avant d’entrer dans le jeu, ayez des propositions hypothécaires réelles en main, et faites votre proposition finale de prix.
Vous avez finalement trouvé votre nouveau chez-vous. Le prix est OK pour vous et le vendeur. Il est temps pour vous de finaliser votre contrat hypothécaire et les retraits potentiels de 2ème ou 3ème pilier(s), et peut-être définir le(s) nouveau(x) troisième(s) pilier(s) nécessaire(s) pour satisfaire votre banquier.
Bravo, vous avez réussi à atteindre cette étape ! Maintenant, il est temps de montrer votre cash !!!
Dans notre cas, nous pouvions choisir les détails d’aménagement intérieur (comme le carrelage, les parquets, etc.), ce qui était déjà génial - mais ce fut beaucoup plus de travail que nous aurions imaginé ! Soyez prêt à faire fonctionner votre cerveau - ou pas…
Réservez un camion, appelez des amis, et faites-le de manière frugale et minimaliste.
Une fois que vous avez atteint ce point, prenez du recul.
Détendez-vous. Et profitez de ce moment que vous avez attendu pendant tant d’années !
Nous y voilà avec ces 11 étapes vers l’accession à la propriété que je vous décrirai en détail dans cette série d’articles.
Au cas où vous étiez ou êtes déjà dans une phase d’achat de bien immobilier, laissez-moi savoir s’il manque quelconque étape via la section des commentaires - afin que je l’ajoute à cette série.
On se revoit bientôt pour la première partie de cette intéressante quête de bien immobilier.
]]>Comme c’est l’un des outils les plus puissants de la finance personnelle pour atteindre l’indépendance financière, je voulais étudier comment les leaders dans ce domaine parviennent à terminer avec des chiffres dingues chaque mois.
Par conséquent, j’ai créé le Classement des blogueurs de finance personnelle selon leur taux d’épargne (aka. #BSRI) afin de m’inspirer des autres blogueurs.
Assez de blabla, passons au classement final du millésime #BSRI 2015 !
N.B: certains des blogs enregistrés sur le #BSRI 2015 ont été arrêtés ou n’étaient plus mis à jour, du coup je les ai supprimés de la liste car ils pouvaient ne plus être pertinents pour vous. Si je reçois des nouvelles de ces derniers, je mettrai la liste à jour en conséquence.
Si vous avez été assez audacieux pour être listé sur la première édition du #BSRI, voici vos badges que vous pouvez utiliser pour partager votre sagesse sur votre blog ou tout autre média.
*Fichier source badge Platinum : HD / LD* *Fichier source badge Gold : HD / LD* *Fichier source badge Silver : HD / LD* *Fichier source badge Bronze : HD / LD*J’espère que nous aurons de plus en plus de personnes dans ce classement afin que n’importe qui, venant de n’importe où, et étant dans n’importe quelle situation puisse facilement trouver des blogueurs lui correspondant afin qu’il ait des informations appropriées pour aller de l’avant avec sa vie financière.
Et du coup, quel était votre taux d’épargne en 2015 ?
]]>Êtes-vous prêt à débuter une nouvelle année avec son lot d’opportunités ?
Ou vous sentez-vous plus comme un bateau sur une rivière qui ne veut qu’une chose : se laisser porter et voir ce qui se passe ?
Quoi qu’il en soit, il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse !
En effet, une chose est sûre c’est que c’est à vous de décider ! C’est votre vie ! C’est votre choix !!!
C’est assez puissant quand on y pense, non !?!
Ici en Suisse, j’ai décidé de me concentrer cette année.
De me concentrer sur ce que j’ai commencé mais n’ai pas atteint en 2015.
Mais aussi me concentrer sur un but plus précis avec ce blog !
Je vous laisse découvrir cela à travers mes objectifs ci-dessous.
1 - Avoir les articles disponibles en anglais et en français
Après une discussion avec mon collègue blogueur suisse de Novo Monde, je suis arrivé à la conclusion que si je voulais nouer des liens plus étroits avec mes lecteurs, l’un des axes serait de me concentrer sur ceux qui sont proches de moi.
Comme je viens de la partie romande de la Suisse, je vais commencer par la traduction des blogposts en français afin de toucher un public plus large autour de moi.
Dans le cas où le français est votre langue maternelle, laissez-moi savoir si vous pensez que ça vous aidera à partager le mode de vie mustachian suisse avec votre famille, vos voisins, et vos autres proches ?
2 - Atteindre au moins un blogpost par semaine en moyenne - i.e. au moins 45 articles en 1 année
Cet objectif est un véritable défi pour moi.
En effet, l’année dernière, j’ai vu combien il était facile de se laisser aller pendant une période surchargée au travail.
J’espère mieux gérer mon temps en 2016 et j’ai déjà pris des mesures de productivité pour que ça fonctionne.
Nous verrons si je réussis !
3 - Écrire entre 15 et 30 minutes par jour de la semaine
Les bonnes habitudes facilitent le travail difficile !
Comme pour le point 2, je reprends cet objectif de ma liste de 2015 afin de perfectionner mes compétences en matière de bonnes habitudes.
Ces dernières facilitent le travail difficile !
4 - Mettre en place une newsletter par email pour les nouveaux articles publiés
Encore un repris de la liste de 2015.
Je suis un grand fan des newsletters car ça m’évite de trop suivre les réseaux sociaux… et puis de m’y perdre pendant des heures.
Au lieu de ça, je reçois des emails de mes blogs favoris, les lis, définis des points d’action si besoin est, puis j’archive.
Pas de tentation de procrastiner sur Facebook ou Twitter.
5 - Atteindre 40% d’économies mensuelles en moyenne
En 2015, on a terminé l’année avec un taux d’épargne décent de 37,2%. Encore 3% manquants pour être sur la bonne voie.
Avec nos coûts fixes normalement réduits grâce à notre nouvel appart, j’espère que nous pourrons être au-dessus des 40% en 2016 !
6 - Reconstruire notre fonds d’urgence de CHF 15'000
Après avoir (presque) tout mis dans notre nouvelle maison, nous n’investirons pas beaucoup en bourse en 2016.
Au lieu de ça, nous investirons dans notre sécurité financière en mettant de côté au moins CHF 15'000 pour notre coussin d’urgence.
C’est assez marrant que j’ai inclus ce but dans ma liste alors qu’hier, ma collègue blogueuse britannique Weenie a publié un article où elle expliquait justement l’importance d’avoir un fonds d’urgence !
Grâce à ce blog, j’ai redécouvert le plaisir de lire. Et d’apprendre des choses.
C’est tellement triste de voir comme vous êtes obligé de lire et d’apprendre tout sauf ce que vous aimez pendant votre enfance et votre adolescence…
Je trouve ça dramatique de savoir que j’aurais pu perdre (pour le reste de ma vie) la profonde satisfaction que l’on ressent quand on apprend quelque chose de nouveau qui nous fait avancer dans un domaine donné.
Si je peux vous donner un seul conseil dans cet article, ce serait de trouver ce qui vous passionne vraiment, puis de passer à votre bibliothèque ou sur Amazon.
Vous pouvez être sûr que vous trouverez un livre lié à votre passion !
Commandez-le, puis commencez à lire. Et profitez !
7 - Lire “The Miracle Morning”
Après avoir essayé de me réveiller pendant quelques jours à 5 heures du matin, je souhaite vraiment savoir et trouver plus de trucs et astuces sur 1/ comment faire pour que cette bonne habitude perdure, et 2/ la façon de profiter au mieux de ces 1.25h supplémentaires à disposition chaque jour.
Mon collègue, le blogueur britannique Huw Davies, a confirmé que ça valait le coup de le lire.
8 - Lire “The magic of thinking big” (“La magie de voir grand”)
J’espère trouver dans ce livre de l’aide sur la façon d’organiser mon processus d’idéation concernant la génération de revenus passifs - en pensant plus grand, ce que je ne fais habituellement.
Je suis sûr que je vais apprendre des choses, même si cela ne me fournit pas toutes les réponses que j’attends.
9 - Lire “The millionaire next door”
Il y a deux raisons pour lesquelles je veux lire ce livre.
Tout d’abord, car il contient le mot “Millionaire” dans son titre, ce qui s’avère être l’un des objectifs de ma vie.
Deuxièmement - et ce point-ci est drôle - parce que je veux savoir combien de caractéristiques j’ai en commun avec le personnage type du “millionnaire de la maison d’à côté” - comme par exemple conduire une Prius !
10 - Lire “The Life-Changing Magic of Tidying Up: The Japanese art of decluttering and organizing” (“La magie du rangement”) par Marie Kondo
Cette méthode de rangement est également connue sous le nom de méthode “KondoMari”.
En tant qu’obsédé de l’organisation, j’ai eu de plus en plus envie de lire ce livre après avoir vu que plusieurs personnes de référence le mentionnaient dans leurs articles.
En outre, lorsque j’ai lu la couverture 3 mois avant de déménager dans notre nouvelle appartement, le moment était tellement parfait que j’ai abandonné ma lecture du moment (voir l’objectif 11 ci-dessous) pour le commencer tout de suite à la fin de l’année dernière.
Je vous décrirai dans un prochain article tous les points d’action concrets que j’en ai tiré et ai appliqué durant notre déménagement.
11 - Lire “Your money or your life”
“Une dette” de l’année dernière.
Je me suis mis dans ce livre pendant que j’étais en vacances. Et puis, j’ai été pas mal pris au boulot, et je me suis arrêté au milieu…
Pour être honnête, je ne suis pas sûr qu’il vaille mon temps de lecture, car je n’ai pas vraiment accroché après la première partie.
Mais néanmoins, je voudrais 1/ finir de le lire et 2/ savoir si je l’ajoute à ma liste de “lectures incontournables”.
12 - Aller au sport une fois par semaine à partir de début mars
En septembre dernier, j’ai décidé de ne pas renouveler mon abonnement de sport car je savais que nous allions déménager six mois plus tard.
Je n’ai malheureusement pas pris soin de remplacer mon habitude hebdomadaire par une autre. Ensuite, vous savez comment ça se passe… Supprimez le sport une semaine, et il disparaît pour la vie !
Une fois que notre déménagement sera terminé, je m’engage ici devant vous à refaire du vélo chaque semaine, tout en profitant de la campagne où serons à ce moment-là !
Et vous, chers lecteurs et lectrices, quels défis vous êtes-vous lancés pour l’année 2016 à venir ?!?
]]>À l’époque, c’était un n-ième élément dans ma liste de projets persos. À la différence que celui-ci m’inspirait particulièrement !
Vous savez comment ça se passe. Vous trouvez un nouveau sujet qui vous intéresse et vous passez des heures à lire à propos de ce dernier, puis vous souhaitez faire partie de la communauté. Vous commencez donc un blog !
Je l’ai fait dans le passé, mais pour les mauvaises raisons : pour me prouver quelque chose à moi-même ainsi qu’à d’autres personnes.
Mais mustachianpost.com me semblait différent à l’époque. Je l’ai ressenti comme un sujet qui m’inspirait vraiment et à propos duquel je pourrais écrire même si ça ne me rapportait pas d’argent.
Et pour une fois, je suis heureux de constater que je ne me suis pas trompé pas car je suis encore ici en train d’écrire des articles parlant de finances personnelles en Suisse, alors que je ne gagne toujours rien avec cette passion !
Donc, si vous pensez que vous avez trouvé une passion, voici ma recommandation pour commencer un blog : faites-le ! Tentez l’aventure. Travaillez dur. Essayez pendant une année.
Ca marche ? C’est encore une passion après 365 jours ? Vous l’aimez toujours ?
Si oui, alors bravo car vous avez trouvé votre voie !
Si non, supprimez votre blog et passez à votre prochain projet perso.
Et surtout, voyez ce que vous laissez tomber comme une expérience de vie, et pas comme quelque chose d’échoué ou de raté.
Soyez fier d’avoir tenté l’aventure. Et de ne pas en être resté au stade des rêveries telles “Si seulement j’avais fait ça, je serais plus heureux ou plus riche aujourd’hui”.
Je trouve toujours intéressant quand les blogueurs nous dévoilent leurs chiffres !
Du coup, comme cadeau d’anniversaire pour les deux ans de ce blog, voici quelques-uns des principaux chiffres de 2015 qui vous représentent - chers lecteurs.
Sur les 37 articles que j’ai écrit, vous avez engagé la conversation à travers 280 commentaires !!!
Ca ne doit pas paraître énorme pour les autres blogueurs pour une période d’un an. Mais pour moi, ça veut dire beaucoup quand quelqu’un prend le temps d’interagir ou de poser des questions.
J’espère en avoir encore plus en 2016 !
C’est assez étonnant de prendre du recul après une année passée à bloguer pour réaliser que j’ai atteint un certains nombre de visiteurs :
N.B. Pour les lecteurs qui ont un blog : assurez-vous d’exclure de vos données analytiques toutes les vues générées par ces spambots, sinon vous allez penser que vous êtes très célèbre alors que vous commencez juste à percer !
La liste totale contient 120-130 pays au total, y compris des contrées exotiques et lointaines comme l’Arabie saoudite, le Mozambique, et la Nouvelle-Zélande.
Le truc cool est que 50% des visiteurs sont dans la tranche d’âge 25-34 ans, et 30% sont dans la tranche 35-44 ans.
Je trouve ça cool car l’impact du blog devrait être logiquement plus important avec des lecteurs qui ont encore 2-3/4 de leur vie restants pour appliquer des trucs et astuces de finance personnelle et espérer atteindre l’indépendance financière un jour.
Encore plus génial aurait été un pourcentage de 50% des lecteurs dans leur 15-25 ans, comme ça la moitié d’entre vous atteindrait l’IF/RA à 30-35 ans !
Du côté du sexe, il semble que mon blog attire plus les gars avec 72% d’hommes vs. 28% de femmes.
Voyons comment cela évolue au cours des prochaines années.
Cette mesure m’étonne beaucoup !
Alors que nous semblons être dans une époque où tout le monde est accroché à son mobile, vous, les lecteurs, semblez être dans une configuration plus confortable pour parcourir le blog.
Un bureau à la maison, ou un ordinateur portable sur le canapé - telle est la question ?
Si Google ne ment pas, voici les chiffres :
Qui vous a recommandé de visiter mustachianpost.com ?
Vous trouverez ci-dessous quelques unes des recherches que les gens ont entrées dans Google pour trouver le blog :
La chose principale que ce projet de blog m’a appris est la rigueur.
La rigueur de maintenir un rythme de publication.
La rigueur de mon habitude d’écriture quotidienne avec 15 à 30 minutes consacrées à cette pratique chaque matin quand je vais au travail.
La rigueur d’accumuler de l’argent jusqu’à ce que nous puissions atteindre notre premier objectif financier qui sera livré dans quelques semaines !!!
Le blog a également contribué à donner un cadre à la vision de ma/notre vie et à trouver du soutien par le biais de personnes partageant les mêmes idées. Merci les gens !
Après une discussion avec mon collègue blogueur suisse Benoît de Novo Monde, j’ai décidé de me concentrer encore plus sur la niche géographique de mon blog qui est la Suisse.
J’ai déjà beaucoup parlé des trucs et astuces de mon pays pour parvenir à l’indépendance financière, mais l’un des inconvénients est que je blogue en anglais… qui n’est pas l’une des 4 langues suisses officielles.
Donc, mon plan pour 2016 est de mieux servir les gens vivant en Suisse avec un blog bilingue et en ayant tous les articles de MP disponibles en anglais et en français.
En faisant cela, j’espère aider encore plus de lecteurs locaux et atteindre un public plus large.
De cette façon, vous pourrez maintenant partager le contenu génial de ce blog avec vos amis/mères/épouses/maris !
MERCI ! Sans vous, tout cela n’aurait aucun sens !
Aussi, un merci spécial pour vous qui, en plus de lire mes articles, prenez le temps de laisser des commentaires et d’interagir avec d’autres lecteurs et moi-même.
Je suis vraiment heureux de passer ce deuxième anniversaire avec vous - chers amis qui partagez le même idéal.
J’espère que nous célébrerons d’autres anniversaires ensemble !
À votre santé !
]]>Donc, permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter tout de bon pour l’année 2016 qui s’en vient.
Je vous souhaite d’être en bonne santé. Heureux. Et riche. Dans cet ordre.
Vous pouvez être reconnaissant si vous avez le premier point de la liste. Soyez très reconnaissant si vous avez l’un ou les deux autres bonus : votre vie doit être géniale !
Hé !!! Vous avez vu ça ! Je viens de remarquer que j’ai retrouvé mon aptitude à enchaîner les mots les uns à la suite des autres !
OK, donc je voulais discuter d’objectifs avec vous aujourd’hui en fait.
Depuis un an, je suis entré dans le cercle des personnes qui veulent prendre le contrôle de leur vie, et non pas suivre le courant aléatoire qu’elle leur impose. Je commence par réfléchir à ce dont je rêve, ce qui me rendrait vraiment heureux durant cette nouvelle année. Ensuite, je transforme ces rêves en objectifs SMART.
Analysons ensemble les résultats de mes objectifs de 2015.
1 - Publier en moyenne un article par semaine Raté
Bien que j’ai envie de blâmer mon travail parce que c’est la principale raison pour laquelle je n’ai pas atteint ces 47 articles (nous avons 5 semaines de vacances ici en Suisse), je ne peux en fait qu’assumer la priorité que j’ai mis sur le boulot vs. le blog à un certain moment de l’année.
J’ai néanmoins réussi à écrire 34 blogposts en 2015, qui est plus que le double de ce que j’ai écrit en 2014. Pas si pire si j’arrive à maintenir cette croissance !
2 - Ecrire entre 15 et 30 minutes par jour de la semaine Raté
J’ai commencé à faire le suivi de mes habitudes en mai 2015 avec l’app iPhone “Way of Life” et il semble que j’ai réussi à atteindre 1/3 de cet objectif.
D’un côté, je suis un peu déçu, mais d’un autre, je suis vraiment content car j’ai commencé à construire une nouvelle habitude qui consiste à écrire chaque jour pendant mon trajet pour aller au boulot le matin.
3 - Proposer un flux RSS à mes lecteurs Réussi
Accompli. Vous pouvez vous abonner au flux RSS de Mustachian Post en cliquant sur ce lien.
4 - Mettre en place une newsletter par email pour les nouveaux articles publiés Raté
Je n’ai pas pris le temps de le faire bien que cela pourrait être une réelle valeur ajoutée pour vous - et potentiellement cela pourrait signifier plus de lecteurs récurrents pour le blog !
5 - Avoir un premier article où l’implication des lecteurs est récompensée par quelque chose de cool (genre pas qu’une boîte de chocolats suisses - ou en tout cas pas que ça !!!) Réussi
Mon dieu, on dirait que celui-là a été accompli il y a des années. Le résumé se trouve dans la mise à jour du premier trimestre de 2015.
6 - Trouver un autre blogueur suisse qui est sur le chemin de la liberté financière Réussi
Vous pouvez trouver mon collègue blogueur suisse à l’adresse retiredat50.me.
Cerise sur le gâteau : j’ai de plus en plus de lecteurs suisses qui commentent les articles, ce qui est très gratifiant pour moi, car cela veut dire que les gens en Suisse trouvent le blog de MP et lisent les choses que j’écris !
7 - Avoir l’ebook “Retraite anticipée en Suisse” écrit, et prêt à être relu par la famille et les lecteurs qui se seront inscrits auparavant pour l’acheter Raté
Humm… Bien que le projet soit commencé, je me suis perdu en cours de route car le sujet est trop vague pour que je vois dans quelle direction je vais.
J’ai décidé de stopper ce projet pour le moment, et je vais réfléchir à un meilleur format pour partager mes connaissances en détails sur l’indépendance financière en Suisse.
Je pense à des cours en ligne très ciblés. Ou de plus petits ebooks.
L’idée et la motivation sont toujours là, je dois simplement revoir la vision, le modèle d’affaires, et le format.
8 - Atteindre 40% d’économies mensuelles en moyenne Raté
On n’était pas loin, mais on a échoué.
Néanmoins, on a réussi à atteindre un taux d’épargne respectable en 2015 de 37,2%.
9 - Atteindre CHF 122'000 CHF 162'000 de fortune pour soutenir notre objectif à moyen terme Réussi
On a réussi !!!
Comme je l’ai expliqué l’année dernière, un changement dans notre façon de calculer notre fortune nous a aidé à réussir cet objectif trop facilement. D’où l’augmentation de notre objectif à CHF 162'000 !
Nous avons au final terminé l’année avec environ 170k de fortune !
10 - Remplir nos 3ème piliers au maximum Réussi
Accompli.
11 - Lire soit “Your money or your life” ou “A Random Walk Down Wall Street” Raté
Bien que j’ai commencé à lire “Your money or your life” pendant nos vacances au Canada, je ne l’ai pas terminé.
La principale raison était une période de dingue au travail au cours du troisième trimestre 2015, ainsi que le fait que je me suis mis dans un autre livre intitulé “The Life-Changing Magic of Tidying Up”, également connu sous le nom de “méthode KonMari”.
Comme nous déménageons bientôt dans notre nouvel appartement, je savais que ce livre était pour moi dès le moment où j’ai lu sa couverture ! Bouquin incontournable ! J’en ferais bientôt la revue !
12 - Lire “Essentialism: The Disciplined Pursuit of Less” Réussi
J’ai fini ce livre si vite. Une autre lecture incontournable !
C’est aussi à partir de ce moment-là que j’ai décidé d’abandonner les revues de livres classiques pour partager avec vous mon point de vue. A la place, j’ai opté pour un format dans lequel je décris tous les points d’action concrets (un exemple ici) que j’ai mis en place pendant et après avoir lu le livre.
13 - Lire “The Miracle Morning” Raté
J’ai acheté le livre et il ne me reste plus qu’à le commencer !
Ce sera pour ma liste de lecture de 2016 - je suis vraiment motivé à me plonger dedans après que mon collègue blogueur britannique Huw Davies me l’ai recommandé aussi.
14 - Aller au sport une fois par semaine Raté
L’arrivée de l’automne, puis de l’hiver. Ajoutez à cela une surcharge de travail. Et vous obtenez un MP qui ne fait plus du tout de sport…
Je me suis fixé de revenir sur la bonne voie après notre déménagement dans notre nouvel appart afin que je n’abandonne pas cette habitude à cause de notre nouveau domicile !
Nous y voilà. L’un de mes principaux défis de 2016 sera de suivre de plus près mes objectifs personnels comme je le fais avec mes tâches professionnelles.
Et vous, qu’en est-il de vos objectifs de 2015 ? Des échecs ? Des succès ?
Note: pssst, vous avez remarqué ? C’est mon 50ème article !!! Champagne !
]]>La dernière fois, nous avons eu Justin de Rootofgood.com qui nous a parlé de patience pour franchir le cap des 1M$ !
Aujourd’hui, il est temps pour le célèbre Mr. 1500 de 1500days.com (deuxième américain de cette série, qui nous vient de la région ensoleillée du Colorado) de répondre à LA question : “Comment puis-je être riche comme un millionnaire comme vous avez réussi à le faire ?”
Soyez rationnel.
La chose la plus importante dans la vie est d’être aussi rationnel que vous pouvez. Utilisez votre cerveau pour vous faire votre propre opinion en fonction de la logique, du raisonnement, et de la science. Ignorez les médias. Ignorez les conseils à propos des actions venant des personnes qui braillent à la télé. Ignorez les conseils des gens imprudents. Ignorez les conseils des ignorants. Ignorez les conseils des personnes ayant des arrières-pensées malsaines.
Cherchez toujours à ajouter de la sagesse à votre cadre de réflexion. Ce n’est pas facile à faire, et ça demande de filtrer toutes les informations que vous recevez. Suivez les grands enseignants du passé et du présent ; Voltaire, Benjamin Franklin, Thomas Jefferson et Charlie Munger me viennent à l’esprit. Reconnaissez que ces personnes étaient (et sont) parmi les plus grands experts qui ont vécu, et dévorez leurs enseignements. Cependant, ce n’est que le point de départ.
Tout au long de votre vie, ne vous arrêtez jamais dans votre recherche de connaissance, de raison, et de rationalité. Continuez à identifier les enseignants dans votre vie quotidienne, dans les livres, et dans l’histoire. Et encore une fois, n’oubliez pas ce filtre.
Avoir un esprit fort et rationnel vous sera bien utile. Vous serez un meilleur parent, et transmettrez votre sagesse à vos enfants. Vous serez un meilleur voisin, réfléchi et sage. Vous serez un meilleur citoyen de la Terre.
Argent ?
Oh, attendez, la question originale était de savoir comment être millionnaire. Il n’y a pas de meilleur outil pour un esprit financier que la rationalité. Selon mon estimation complètement amateur, 99% des choses publiées dans les médias sur l’argent peuvent aller directement à la poubelle. Un esprit rationnel vous permettra de filtrer ces inepties. Vous apprendrez que les gens aiment Mr. Money Mustache (mode de vie), Jim Collins (investissement), et Frugalwoods (des gens fabuleux à tout point de vue) qui sont des personnes dignes de votre attention. Vous suivrez leurs enseignements et vivrez la meilleure et la plus heureuse vie qui soit. Et peut-être que vous deviendrez même millionnaire.
Restez rationnels mes amis.
Amen :)
Pour le cinquième article de la série, je suis toujours à VOTRE recherche, vous qui avez atteint une fortune de 1M$ !
Si vous êtes intéressé à être mis en avant dans le prochain article de cette série, contactez-moi sur Twitter.
Voici les trois options que nous avons évaluées. J’espère que cette petite expérience frugale puisse vous faire découvrir de nouvelles façons d’aller d’un point A à un point B le moins cher possible !
En tant qu’adepte des transports en commun suisses depuis cinq ans (et oui, il m’a fallu deux ans pour me débarrasser de mes mauvaises habitudes françaises), la première chose que j’ai regardé était évidemment les possibilités avec le train.
Le prix le plus bas que j’ai trouvé pour arriver à ma destination était autour de 50€ (~ CHF 55).
Un peu trop cher pour un voyage de 300 kms.
Et en plus, j’aurais fini dans une gare où j’aurais encore dû utiliser un taxi ou les transports publics locaux…
Je viens de découvrir cette deuxième option alors que je faisais mes recherches pour cet article !
Je n’aurais jamais pensé qu’il était possible de faire un voyage en bus transfrontalier en Europe.
Et si c’était possible, j’aurais parié que les tarifs seraient similaires à ceux du train.
Alors que je cherchais un exemple de prix, je suis tombé sur une annonce qui disait “Lausanne-Lyon pour 9€”. Cette accroche m’a intrigué. J’ai cliqué et j’ai atterri sur un site nommé “Flixbus”.
Il semble que ce soit une société allemande qui s’est récemment implantée sur le marché français qui, je viens de l’apprendre, possédait déjà beaucoup d’autres solutions de bus longue distance comme Eurolines (Transdev), iDBus (SNCF), Starshipper (coopérative française), et Megabus (Stagecoach).
J’ai regardé tous les sites et, bien qu’ils proposent tous des voyages transfrontaliers, FlixBus semblait être le seul à proposer un itinéraire Lausanne-Lyon.
Le prix aller : 11 € seulement ! Honnêtement, je ne pouvais pas y croire au début.
Mais en regardant sur internet, j’ai vu que ce n’était pas une arnaque et que d’autres personnes avaient même eu de meilleures offres comme un voyage au départ de Lyon pour le sud ouest de la France pour 1 ou 2 €.
Normalement, ils fournissent gratuitement des chargeurs USB et du Wi-Fi à bord, mais ce dernier point semble ne pas toujours fonctionner, voire pas du tout (N.B. informations que j’ai trouvé sur les sites d’évaluation du service).
Je vais certainement garder cette option dans ma liste des options frugales de voyage transfrontalier ! Un merci spécial à vous, chers lecteurs, car vous m’avez fait découvrir quelque chose aujourd’hui !
Ce fut initialement la raison de cet article : partager mon expérience de covoiturage.
En discutant avec certains membres de ma famille récemment, ils m’ont indiqué qu’ils utilisaient beaucoup le célèbre (grâce aux pubs à la TV) service de covoiturage BlaBlaCar.
Quand ma femme m’a dit le prix du train, j’ai décidé de regarder plus en détail cette option soi-disant frugale en téléchargeant l’application.
Cinq minutes plus tard, j’avais trouvé un gars proposant un voyage similaire au mien. Un clic. Boom. La réservation était faite !
Moins d’une heure après, le gars a confirmé la réservation. Je l’ai alors appelé pour qu’on se synchronise sur là où il allait me récupérer. Et c’était réglé. 15€.
Vous pourriez dire que cette solution est plus coûteuse que celle du bus que je viens de trouver, mais dans l’ensemble, cette option de covoiturage reste quand même la moins chère car j’ai pu demander à la personne de me déposer exactement où je voulais, sans avoir à payer un taxi ou un bus pour m’amener à destination - sans tenir compte du temps que j’aurais perdu en faisant de la sorte.
En ce qui concerne l’expérience en elle-même, c’était vraiment amusant de découvrir quelqu’un de nouveau.
Nous avons longuement discuté de nos emplois, de nos passions, des couleurs de l’été indien (ouais, je sais chers lecteurs canadiens, je suis accro !), etc.
Il m’a également expliqué quelques trucs et astuces à propos du système BlaBlaCar comme par exemple avec le système d’avis : les utilisateurs peuvent ou non accepter les commentaires d’autres personnes, mais ils n’ont pas le choix de recevoir la note sous forme d’étoiles.
Par conséquent, si vous trouvez quelqu’un avec une moyenne de 3 étoiles sur 5, mais sans aucun commentaire, alors il est préférable de réfléchir à deux fois avant de faire du covoiturage avec lui car c’est très fréquent que tout le monde laisse des commentaires sur la plateforme.
En trois mots, je pourrais conclure en disant : “Vive l’économie de partage !”.
Je suis toujours surpris (et content) de découvrir que ce qui fait le plus de sens pragmatiquement et écologiquement, ainsi que ce qui nous rend le plus heureux, est très souvent (si ce n’est pas toujours) l’option la plus frugale.
De nouveau concernant le covoiturage, pour le prix minimum, vous obtenez tous les avantages d’avoir votre propre voiture comme décider (presque) exactement où vous voulez être déposé. Vous comblez l’un de vos besoins humains les plus fondamentaux d’avoir quelqu’un qui vous accompagne, ce qui implique des interactions sociales. Et je vous assure que c’est beaucoup de fun aussi de découvrir la vie de quelqu’un d’autre !
En outre, si comme moi vous êtes rapidement fatigué quand vous conduisez, vous avez quelqu’un à qui parler. Cela aide à ne pas s’endormir.
Pour une distance plus longue - par ex. de l’Espagne à l’Allemagne - vous pourriez préférer le bus car ça pourrait être une option moins chère, même si vous risquez de perdre certains avantages du covoiturage.
Quels sont vos conseils pour voyager de manière frugale pour un tel parcours de 300 kms ?
]]>Malheureusement, la combinaison de son planning de vacances bien chargé et de mon agenda professionnel (nous travaillons ici, monsieur !) a fait que nous n’avons pas trouvé le temps de nous voir.
Nous avons décidé de ne pas en rester là cependant, et d’échanger un peu plus via une conversation par email au format “1 question 1 réponse”.
J’ai en fait eu cette idée car j’avais lu cet article avant sur l’équilibre des suisses entre vie professionnelle et vie privée (point de vue d’un américain), et aussi après avoir passé presque trois semaines au Canada cet été.
Tout cela m’a rappelé qu’il existe un écart - parfois énorme - entre nos deux continents.
Par conséquent, je voulais échanger avec Paula sur le sujet (avec des questions du genre “qu’est-ce que tu as le plus détesté en Suisse”).
Un rapide préambule à propos de Paula : elle est globe-trotter, entrepreneur et investisseur.
Elle a voyagé dans 33 pays et possède sept biens immobiliers qu’elle loue. Elle est son propre patron et vit selon ses propres termes.
Mon seul conseil si vous la rencontrez dans la vraie vie, ne commencez aucune phrase avec “Wow, ta vie est si belle/incroyable/inspirante, mais je ne pourrais jamais me permettre un tel mode de vie. " - elle se mettrait vraiment en colère contre vous.
Voici la première question dont nous avons parlé (attendez-vous à ce que j’aborde plus fréquemment le sujet de bloguer sur sa vie privée dans le futur car cela m’intrigue vraiment) :
1/ As-tu décidé de révéler ton identité dès le début avec ton blog?
“Oui, bien que lorsque j’ai commencé à bloguer, je n’étais pas financièrement indépendante (et je n’y pensais pas vraiment). Je venais de rentrer d’Asie du Sud-Est et de l’Australie, et plusieurs amis me demandaient comment j’avais pu me permettre un tel voyage - d’autant plus que tout le monde savait que je gagnais un salaire médiocre (journaliste dans une petite ville n’est pas une catégorie socio-professionnelle qui est bien payée).
J’ai commencé Afford Anything pour expliquer comment j’ai payé mes voyages, et plus généralement, pour expliquer l’idée que chaque dollar est une décision. Vous pouvez vous permettre ce que vous voulez, mais pas tout, et chaque dollar que vous dépensez sur X est un dollar que vous ne pouvez pas dépenser sur Y.
Vous pouvez vous permettre ce que vous voulez, mais pas tout !
Après avoir commencé à bloguer, je me suis intéressé à l’investissement immobilier.
Au départ, je n’imaginais pas ça comme un chemin vers l’indépendance financière ; c’était juste un investissement qui amenait un flux de trésorerie assez cool.
Après mon premier bien, j’ai réalisé le pouvoir du revenu passif - et c’est là que je suis devenu accro. J’ai lu autant que possible à propos d’indépendance financière et de revenus passifs, et j’ai blogué sur mes expériences au fur et à mesure de mes découvertes. J’ai trouvé quelques excellentes biens amenant beaucoup de cash-flow qui m’ont fait avancé très vite sur le chemin vers l’indépendance financière, et je suis arrivé beaucoup plus loin, beaucoup plus rapidement, que ce que j’avais prévu.
Donc, oui, j’ai parlé publiquement de mes finances tout le temps, bien que, au début, ces finances étaient plutôt ennuyeuses et peu impressionnantes. J’ai appris beaucoup au cours des cinq dernières années, et je pense que mes lecteurs de longue date ont apprécié de voir le déroulement de ce voyage.”
“Si j’achète une résidence familiale, je préfère acheter un 3 pièces avec 2 salles de bain qui fait au moins 110 mètres carrés (bien que je fasse des exceptions. J’ai acheté une maison de 3 pièces avec 2 salles de bain qui fait 92 mètres carrés, et j’ai acheté un autre 3 pièces avec 1 salle d’eau, et j’y ai ajouté une deuxième salle de bain.) En revanche, si j’achète un immeuble avec plusieurs appartements, je préfère qu’ils aient 1 ou 2 chambres.
Je préfèrerais théoriquement avoir plus d’immeubles, mais je trouve généralement de meilleures offres avec les résidences familiales.”
“Oui, j’ai révélé mon nom/visage dès le début. Je pense que c’était important pour aider mes lecteurs à établir un lien de confiance avec moi. Bien que si vous choisissez d’être anonyme, il faut au moins que vous créiez un “personnage” avec du charisme comme MMM ou J. Money de Budgets Are Sexy. Même s’ils sont anonymes, on a l’impression qu’ils ne le sont pas, car leur personnage est très fort.”
2/ Quelle est ta ville natale aux États-Unis ?
“J’ai grandi à Cincinnati, dans l’Ohio, mais je suis parti quand j’avais 17 ans et je n’y ai pas vécu depuis. J’ai passé environ 7 ans à Boulder, au Colorado, avant de quitter les États-Unis pendant quelques années pour voyager. Quand je suis retournée aux États-Unis, j’ai déménagé à Atlanta et y ai vécu pendant 5 ans. J’ai récemment déménagé à Las Vegas.”
–
MP : Wow. Intéressant de voir combien de fois tu as déménagé aux États-Unis.
Est-ce qu’il y avait un dénominateur commun à tous ces déménagements ? Tu cherchais quelque chose de spécifique à chaque fois ? Ou c’était simplement le plaisir de voyager et de découvrir de nouvelles choses/personnes ?
–
“Mon premier déménagement - dans le Colorado - était pour trouver des gens qui partagaient mon intérêt pour les voyages/l’aventure/les activités extérieures. Ensuite, quand j’ai quitté le Colorado, c’était pour passer quelques années en dehors des États-Unis, donc c’était juste par pur plaisir de voyager.
J’ai déménagé pour Atlanta d’une part pour des raisons commerciales et d’autre part parce que j’avais de la famille là-bas.
Je suis ensuite partie pour Vegas où il y a 300+ jours de soleil par an, des hivers doux, des montagnes, des canyons, des randonnées, des campings, du snowboard, la proximité avec le sud de la Californie (où vivent beaucoup de mes amis) et PAS D’IMPÔT SUR LE REVENU AU NIVEAU DE L’ÉTAT !!! Wahoo !!”
Maintenant que vous avez un nouveau blog à lire (je sais, la vie est difficile, Internet est trop vaste, et les journées sont trop courtes…), laissez-nous vous prouver que vous avez également une autre destination à ajouter à votre liste de pays à visiter !
Plus sérieusement, je suis amoureux du pays dans lequel je vis parce que j’ai décidé d’y habiter. C’est par choix que je suis en Suisse.
Après avoir vécu en France pendant de nombreuses années depuis ma naissance (pays magnifique aussi, mais c’est plus son système/politique/personnes avec qui je ne suis pas aligné), j’ai passé six mois au Canada, ce qui m’a ouvert les yeux. Quelque chose d’autre chose existait.
C’était à nous de décider où nous voulions vivre. Pas un choix prédéfini fait par nos parents ou nos ancêtres.
Nous avons déménagé en Suisse, il y a sept ans.
C’est par choix que je suis en Suisse.
Dès lors, chaque fois que je rencontre quelqu’un qui a également choisi de venir en Suisse (pour les vacances ou définitivement), je suis toujours curieux de connaître ses raisons afin de comparer nos visions et d’en apprendre plus sur les gens du monde entier.
Quand j’ai appris que Paula venait, je n’ai pas pu résister de lui poser quelques questions.
3/ Pourquoi dépenses-tu ton argent pour des vacances dans un pays si cher ?
“Haha, excellente question ! Je suis fasciné par tous les endroits du monde.
Voyager est ma passion #1 dans la vie, et je veux voir (presque) tous les pays (bien que je vais rester loin des zones de guerre).
Quand j’étais plus jeune et que j’avais beaucoup moins d’argent, je ne pouvais voyager que dans les pays où le taux de change du dollar jouaient en ma faveur : le Cambodge, le Laos, le Myanmar, et le Vietnam.
J’ai toujours voulu voir l’Europe, mais gagner ma vie en dollars et dépenser en euros était impensable. Après le lycée, j’ai fait quelques courts voyages en Europe, en campant sous la tente ou en restant chez des amis, en mangeant du pain et du fromage achetés dans des supermarchés discounts. Payer une auberge à 15$ par nuit revenait à me faire une petite folie. Maintenant que je gagne plus de revenus, je poursuis enfin mon rêve/objectif d’explorer l’Europe - même si je reste toujours dans des auberges de jeunesse (parfois) et que j’upgrade dans un Airbnb (d’autres fois). C’est un grand luxe.
La Suisse m’a toujours fasciné - elle est plus petite que la plupart des états d’Amérique du Nord, mais elle a néanmoins une indéniable réputation internationale.
L’Ohio n’est pas si célèbre - et c’est pourtant le berceau de l’aviation.
Pourquoi est-ce que la petite Suisse est-elle si célèbre ? Comment ce pays a-t-il donné naissance au gruyère et au meilleur chocolat et aux droits de l’homme à l’échelle mondiale, et est notre meilleure chance de créer la paix dans le monde ? Je voulais y aller moi-même pour essayer de trouver la réponse.”
3.bis/ As-tu réussi à obtenir une sorte de réponse au final ?
“Ma meilleure idée est que la Suisse est au “carrefour du monde” - située au milieu de puissances comme l’Italie, l’Allemagne et la France, mais distincte de toutes.
Une chose qui m’a fasciné est que la Suisse a le 4ème plus grand taux de possession d’armes à feu au monde (après les États-Unis, la Serbie, et le Yémen), et pourtant vous parvenez à ne pas vous entretuer. Comment faites-vous ?! En fait, vous êtes un symbole de paix dans le monde.
En théorie, ça fait du sens : votre attitude envers l’Italie/Allemagne/France est entièrement défensive. “Nous vous laissons tranquille. Mais nous allons nous protéger nous-mêmes. Nous avons des montagnes et des armes à feu. Ne nous envahissez pas, parce que vous perdrez. En échange, nous ne vous envahirons pas non plus. Deal ?”
Et en théorie, ça fait complètement du sens. Mais je reste étonnée par le fait que la Suisse a effectivement réussi à se retirer de tout conflit. Et je suis impressionné par le fait que vous ne vous tirez pas tous dessus, à un niveau individuel, comme nous le faisons en Amérique. C’est la partie à laquelle je n’arrive toujours pas à répondre.
As-tu un avis sur la question ?”
4/ Et alors, quel était ton itinéraire en Suisse ?
“J’ai commencé par Zürich, puis je suis allé à Interlaken, ensuite Berne, Montreux, avant de re-décoller depuis Genève. (Plus de nombreux arrêts dans des petites villes comme Lucerne, Gruyère, etc.)
Quand je reviendrais la prochaine fois, j’aimerais visiter la région proche de la frontière italienne - j’ai l’impression que c’est la principale partie de la Suisse que j’ai complètement raté. :-)”
5/ Quelle est LA chose que tu as le plus aimé au sujet de la Suisse pendant ton voyage (coucher de soleil, un endroit, le chocolat, à toi de décider) ?
“Oh wow… c’est une question difficile. Les Montagnes ? Le fromage ? L’architecture ? La diversité des langues et des cultures dans un si petit pays ? J’aime toutes ces choses.
Mais si je devais en choisir UNE seule, je dirais que j’adore sa propreté.
Sérieusement. La Suisse est si propre que j’ai l’impression que je pourrais manger de la nourriture qui est tombée sur la route. On a eu le cas un jour, après une randonnée, alors que j’étais fatigué : je me suis couchée la tête sur le trottoir d’un parking. Je ne le ferais nulle part ailleurs. Il se peut que la Suisse soit le pays le plus propre que je n’ai jamais vu.”
6/ Et bien sûr, quelle est LA chose que tu as le plus détesté ?
“Il n’a jamais fait chaud ! C’est OK pour un séjour de 10 jours, mais je pense que ça me pèserait si je vivais ici. :-)”
Les 2 dernières questions pour commencer une petite bataille sur le blog :
7/ Quel côté du Röstigraben (https://fr.wikipedia.org/wiki/Röstigraben) as-tu préféré en terme de culture/personnes/langue ? Suisse allemande ou Romandie (Suisse francophone) et pourquoi ?
“Hmm - c’est dur. J’ai préféré la nourriture côté Suisse francophone (surtout parce que j’aime le fromage), mais j’ai préféré l’architecture et les bâtiments côté Suisse allemande. Au final, j’ai bien aimé les différents côtés pour différentes raisons.”
8/ Quelle ville as-tu préféré lors de ton voyage en Suisse, et pourquoi ?
“Genève était intéressante, en raison de son mélange de populations, et Berne était incroyable simplement parce que c’est tellement joli. Mais si je pouvais choisir une petite ville (plutôt qu’une grande), je dirais Montreaux ou Gruyère ou Interlaken. :-)”
Hé, mais attends ! On n’a même pas encore parlé d’argent. Une dernière question c’est promis !
9/ Comment as-tu ressenti le cliché que chaque citoyen suisse est milliardaire, avec beaucoup de comptes bancaires secrets et de l’or dans son sous-sol ?
“Je n’ai jamais entendu ce cliché auparavant. J’ai regardé des films qui se basent sur l’idée de comptes bancaires secrets suisses, mais je n’ai jamais entendu le stéréotype que tous ceux qui vivent ici cachent de l’or dans leur sous-sol. :-)”
Merci encore, Paula, pour cette rencontre virtuelle. J’espère que la prochaine fois ce sera dans la vraie vie !
Et vous, chers lecteurs, quelle regard avez-vous sur la Suisse ? Vous adorez ? Vous détestez ? Des idées préconçues ?
]]>Juste après notre voyage au Canada, nous avons accueilli le canadien de la Côte Est FrugalTrader de milliondollarjourney.com qui nous a expliqué comment il a utilisé la définition d’objectifs pour en être là où il en est aujourd’hui : au-dessus des 1 million de dollars.
Aujourd’hui, il est temps pour Justin de Rootofgood.com (le premier américain de cette série, qui nous vient de Caroline du Nord) de répondre à LA question : “Comment puis-je être riche comme un millionnaire que vous avez réussi à le faire ?”
“Il y a quelques points sur lesquels se concentrer.
Ayez un revenu assez élevé pour permettre des économies significatives.
Structurez vos finances et vos investissements pour maintenir les impôts aussi bas que possible.
Examinez attentivement vos dépenses et mettez particulièrement l’accent sur les trois grandes catégories : logement, transport, et nourriture. Ces trois postes représentent plus de la moitié de votre budget total, et toute réduction des coûts dans ces domaines peut dégager encore plus d’argent que vous pouvez ensuite épargner et investir pour devenir millionnaire.
Dernier point et pas des moindres, soyez patient. Vous ne serez pas instantanément riche du jour au lendemain, mais ça viendra avec le temps.”
La dernière phrase du paragraphe ci-dessus est la raison pour laquelle je suis devenu Mustachian qu’à partir de 2014.
Après être tombé sur le blog de MMM, j’ai compris que je devais construire une solide base financière (de nombreuses optimisations des dépenses et des économies, commencer à investir, etc.), puis laissez-le tout faire son job automatiquement pendant que moi j’apprenais à être patient.
Avant ça, je pensais à la richesse comme un état que vous atteignez soit en une nuit lorsque vous avez une nouvelle idée d’application mobile, soit que vous ne voyez jamais dans votre vie.
La meilleure qualité d’un Mustachian est la patience.
Cela me fait penser que je serais tellement content si plus d’universités commençaient à donner des cours d’indépendence financière via des blogueurs frugaux tels que Mr et Mme Frugalwoods à l’Université de New-York afin que la génération Y se réveille plus tôt que moi.
Pour le quatrième article de la série, nous serons chanceux d’accueillir le célèbre Mr1500 de la région ensoleillée du Colorado, aux États-Unis. Dans l’intervalle, vous pouvez déjà aller voir son blog.
Voyons quelle sera son unique recommandation !
Alors que cette méthodologie “Essentialiste” m’a fourni le cadre de base pour recentrer ma vie sur les choses qui font vraiment du sens, The ONE Thing m’a fait voir ces choses en grand.
J’ai noté 6 points d’action après avoir lu le bouquin. J’espère qu’ils pourront vous inspirer.
“L’essentialisme” recentre votre vie sur les choses qui font du sens. “The ONE Thing” vous fait voir ces choses en (beaucoup plus) grand.
Si vous avez lu Getting Things Done, vous pourriez faire face au même défi que moi : c’est cool d’avoir l’esprit libre une fois que vous avez entré toutes vos idées dans une liste de tâches pour ne pas les oublier. Le problème avec ça, c’est que vos listes de tâches ne cessent de croître. Et quand le temps de les passer en revue arrive chaque vendredis, ces idées commencent à vous polluer la vie bien qu’elles soient dans la catégorie “Plus tard” (suis-je une personne qui veut tout contrôler ? Moi ? Nan… Ouii…)
Ce livre m’a aidé à appliquer le principe de Pareto à mes listes de tâches en gardant seulement les 20% qui m’apporteront le 80% des résultats.
Je me souviens de nos vacances d’été au Canada; j’étais tranquille dans notre Airbnb cosy et j’ai ouvert mon application Things et j’ai commencé à challenger chaque tâche : “Est-ce que celle-ci fait partie des 20% ?”. C’était libérateur. Littéralement. Après avoir réduit de deux tiers mes différentes listes, j’ai refais une passe pour les ramener à leur plus simple essence.
Cela peut sembler être un conseil facile à appliquer, mais ne vous méprenez pas, même après appliqué une fois cette méthode, je dois continuellement me forcer à réfléchir à ce principe encore et encore, car parfois après quelques semaines, mes listes redeviennent trop longues.
Je dois admettre que j’ai du mal à m’y tenir.
L’idée est que, une fois que vous avez identifié LA chose, tout le reste sera plus simple ou inutile. Ce qui signifie que vous devez vous concentrer sur cette chose et rien d’autre.
Pour que cela se produise, et j’ai déjà lu ce conseil dans le célèbre livre de Tim Ferriss, vous ne vous autorisez à regarder votre boîte mail que deux ou trois fois par jour.
En théorie, cela semble facile (la règle, pas de le faire). Mais mon problème est que parfois la chose sur laquelle je me concentre comprend l’envoi d’emails, ou la recherche dans mes courriels (et je ne parle pas de mon addiction aux emails ici…)
Comment effectuez-vous ces deux actions sans ouvrir votre boîte de réception Gmail ?
J’ai trouvé la solution grâce à deux tutoriels !
Le premier explique comment composer un nouvel email sans ouvrir sa boîte de réception.
Et le second concerne la recherche dans Gmail sans passer par votre boîte de réception.
Utile, n’est-ce pas ?
Ce que les auteurs expliquent dans un chapitre, c’est que votre volonté ressemble à votre batterie d’iPhone : elle n’est pas infinie… Et vous devez la gérez comme telle.
Êtes-vous déjà rentré chez vous après une soirée avec seulement 10% de batterie restant ?
Que faites-vous dans ce cas ?
Effectivement, vous ne l’utilisez pas pour jouer à Angry Birds, et la réservez plutôt pour un potentiel appel d’urgence à votre femme au cas où vous auriez un problème sur la route.
C’est ainsi que l’on devrait gérer notre volonté.
Contrairement à ce que la plupart des gens pensent, la volonté ne vient pas sur commande…
D’où ce conseil de commencer chaque jour par ce qui est le plus important (pas nécessairement le plus difficile) lorsque votre volonté est au plus haut.
Cela explique pourquoi il est 6h17 et que j’écris cet article depuis 5h15 !
Lorsque votre objectif est défini, c’est à dire que c’est le point le plus important sur lequel vous devez travailler, alors vous devez lui allouer tout le temps nécessaire (i.e. environ 4-8h) et revenir ensuite à votre vie normale (i.e. pas le travail, la vie réelle).
Vous ferez le reste plus tard, ou lorsque vous aurez le temps.
Cela peut sembler idéaliste, mais vous devez comprendre que ça vient après avoir défini votre UNIQUE chose en utilisant la question très efficace : “Quelle est LA chose que je peux faire pour que… / de sorte qu’en la faisant / tout le reste sera plus facile ou inutile ?”
Je vous le dis, c’est une étape très difficile, et je travaille toujours dessus en luttant contre mon habitude d’avoir des priorités multiples.
Gary W. Keller et Jay Papasan prennent du temps à expliquer l’importance de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Vous ne pouvez pas avoir (par définition) un équilibre parfait entre votre vie professionnelle et privée. Et ce n’est pas ce que vous devriez chercher à atteindre en fait.
Vous devriez (devez !) travailler dur pendant une période donnée pour livrez le meilleur de vous-même afin d’atteindre votre UNIQUE but. Mais, parce qu’il y a un mais, vous ne devriez pas passer trop de temps sans équilibrer ces séances de travail intense avec la vie réelle : votre famille, vos enfants, vos amis, et votre intégrité.
On ne parle pas de choisir entre une semaine de travail de 9h à 5h et une de 100h. Il existe clairement un juste milieu. Vous devez le trouver vous-même car cela dépend vraiment de votre situation. Ce qui est sûr, c’est que vous ne pouvez pas ignorer votre vie en raison de votre travail. Et vice versa.
Je peux vous donner des conseils à ce sujet si vous avez besoin, car je dois constamment jongler entre ma merveilleuse femme, mes deux enfants géniaux, un travail passionnant, et un projet perso tout aussi prenant (c’est-à-dire le blog que vous lisez actuellement).
Lorsque vous vous posez la question “Quelle est la chose que je peux faire pour que… / de sorte qu’en la faisant / tout le reste sera plus facile ou inutile ?”, vous devez remplir les espaces vides pour avoir une question ambitieuse.
Plus la question est ambitieuse, plus la réponse le sera.
Le livre explique qu’il existe trois catégories de questions : A/ Faisable, B/ Tendu, et C / Possibilité.
Prenons mon objectif d’indépendance financière pour vous montrer comment cela fonctionne.
Je suis rentré dans cette catégorie lorsque j’ai formulé ma question avant de démarrer ce blog avec quelque chose comme “Devenir financièrement indépendant, un jour”.
Je savais que je pourrais le faire. Mais je ne m’étais pas attardé plus que ça sur le paramètre “quand”.
Ce type de question représente quelque chose qui est potentiellement réalisable si vous y consacrez suffisamment d’efforts.
Pour moi, cette étape a été atteinte lorsque j’ai reçu les résultats définitifs de mon conseiller financier qui m’a dit : “49 ans est possible. 44 ans, oubliez ça. Excepté si vous prévoyez d’avoir une augmentation correspondant à la moitié de votre salaire actuel dans les années à venir ?”
Du coup, mon niveau de question “tendu” avait maintenant un “quand” qui se précisait : “entre 44 et 49 ans”, c’était ma cible avant de lire ce livre.
Je l’ai en quelque sorte accepté tel quel car c’était faisable et raisonnable. Je n’aurais pas à en faire beaucoup plus qu’actuellement pour que cela se produise.
Ensuite, j’ai pris cette décision d’aller voyager dans l’Ouest du Canada et de lire plus de livres cette année.
Les auteurs affirment qu’il y a des gens qui acceptent l’ordinaire, et il y a ceux qui performent qui visent l’extraordinaire !
Que choisiriez-vous ? Plutôt vivre une vie où vous laissez quelque chose derrière vous au lieu de la vivre avec ennui, non ?
C’est là qu’ils commencent à expliquer que la réponse se trouve totalement en dehors de votre zone de confort.
Vous devez analyser ce qui existe, pour voir qui l’a déjà réalisé. Ce que vous trouvez représente le niveau #B. Parce que votre niveau #C est supérieur à celui-ci !
C’est à vous de le créer.
Quelle est ma réponse à tout cela, vous vous demandez peut-être ?
Assez simple en fait : “Merci cher conseiller financier, vous m’avez montré la voie ! Clairement pas 49 ans. Je ne parle même pas de votre estimation des 44 ans. Je choisis d’être financièrement indépendant en Suisse, à 40 ans !” 1
Puis je suis allé sur mon compte Twitter et ai mis à jour mon profil en conséquence, comme première étape pour annoncer cette nouvelle au monde entier !
C’est tout. Le 6ème point d’action est pour moi le plus difficile : je dois maintenant étudier toutes les solutions possibles afin de trouver ma réponse ambitieuse. Je vous tiendrais au courant.
Prenez un moment maintenant et réfléchissez à ce que serait votre (très) grande chose.
Celle qui vous effraie plus qu’elle ne vous excite, car ce serait dingue si vous réussissiez à l’accomplir. Qu’est-ce que c’est ?!?
Je vous défie de la partager avec nous.
Vous savez que cela changera votre vie si vous tapez ces mots.
Cela signifie que vous vous lancerez ! S’il vous plaît. Faites-le !
En mettant ci-dessus le lien vers mon tout premier article, je me suis rendu compte que j’avais déjà écrit cette “possibilité” : “Je souhaite avoir ma vie auto-financée lorsque j’aurais 40 ans”. La différence avec le moi d’il y a deux ans est que maintenant, je sais que c’est un objectif de niveau #3, et ce que ça implique. ↩︎
Pour autant que je me souvienne, j’avais environ 6-8 ans quand je suis tombé amoureux du Canada.
Bien que je ne sache pas quel a été l’élément déclencheur, quand j’entends le mot “Canada”, l’image qui me vient instantanément est un lac couleur bleu glacier ou une rivière magnifique, entouré d’une belle forêt verte et de quelques montagnes. De toute évidence, avec des orignaux et des castors.
En un mot: la Nature.
En deux mots en fait: La Nature et les Grands Espaces !
Vous rendez-vous compte que le Canada représente 240 fois la taille de la Suisse, pour seulement 4 fois plus de population (33 millions contre 8 millions).
Partout où vous allez, vous ne vous retrouvez jamais dans un endroit bondé.
Au cours de notre road trip, nous avons passé un merveilleux séjour entre Vancouver et les Rocheuses canadiennes.
Les vues panoramiques quotidiennes m’ont prouvé que les livres et les documentaires TV que j’avais vus n’étaient pas un mensonge. Heureusement.
Si vous me demandez les trois meilleurs endroits à visiter dans l’Ouest du Canada, voici ce que je vous dirais :
Le Canada possède la plus belle Nature de mon point de vue. Lacs, forêts, ruisseaux, montagnes. Tout ça en boucle.
L’autre point que j’aime et que j’ai remarqué au cours de mes expériences au Québec, en Colombie-Britannique, et en Alberta, c’est que les canadiens ont une mentalité semblable aux États-Unis en ce qui concerne l’état d’esprit “tout est possible si vous êtes prêt à le réaliser”.
Mais, parce que je ne veux pas être lyncher par mes collègues Tawcan et MoneyRamblings car je les compare aux américains, je dois dire qu’il y a deux grandes différences : l’une étant que les canadiens sont plus humbles (i.e. ne se considèrent pas comme le centre du monde, si vous voyez ce que je veux dire), et la deuxième étant qu’ils semblent plus proche de la Nature (au moins la partie gouvernementale qui gère les parcs et l’urbanisme).
Je ne m’en étais pas rendu compte à l’époque où j’habitais à Montréal. Peut-être que j’avais moins conscience des sujets comme l’écologie à l’époque (bien que je déteste ce mot galvaudé).
Quoi qu’il en soit, chers canadiens, vous devez vous réveiller et stopper de dégrader votre Nature !
Vous êtes-vous déjà vu dans vos rugissants Ford F-150 et RAM 1500 ? En plein centre-ville de Vancouver, à une vitesse moyenne de 18km/h !
Ce n’est pas comme si vous consommiez 13-15l/100km - et encore, ça ce n’est que pour le tout nouveau F-150 de 2015, pas les plus anciens !
Vraiment, vous avez une si belle Nature. Vous ne pouvez pas la gâcher de cette façon…
Une solution parmi tant d’autres : le vélo !
Vous possèdez le meilleur endroit au monde pour en faire - suffisamment plat et avec d’excellents points de vue. De plus, vous économiserez beaucoup d’argent sur votre abonnement de gym !
“Vous savez, MP, les conditions hivernales ici sont pires qu’en Europe !”, entends-je déjà. Et bien, sachez que nous avons aussi de la neige en Suisse.
Qu’on soit clair, je suis comme vous les gars, je n’aime pas faire du vélo quand il pleut ou qu’il neige. Alors, qu’est-ce que je fais par “mauvais temps” ? Je prends tout simplement le bus et les transports en commun !!!
Un peu moins sain je l’admets, mais beaucoup plus frugal et écologique qu’un gros 4x4 ! De surcroît, les transports public sont également plus pratiques que la voiture car il existe plein d’activités que l’on peut faire tout en se deplaçant !
Je ne pouvais pas finir sur des leçons écologiques car je suis loin d’être parfait de ce côté.
Donc, un autre point qui me fait vous détester chers compatriotes canadiens : que pensez-vous d’arrêter de tout prendre en leasing, à commencer par votre voiture !
Je veux bien croire que vous gagnez pas mal d’argent sur la côte ouest. Mais vraiment, 20 ans et déjà un tout nouveau Ford Mustang de 2015 ? Je pense qu’il faut revoir vos priorités !
Les Cowboys Fringants ne vous ont-ils pas dit de faire attention à ne pas trop traîner avec vos voisins américains ?
J’aimais aussi (et c’est d’ailleurs toujours le cas) les voitures cools et viriles, mais vous sentez-vous réellement plus heureux depuis que vous l’avez acheté ?
Avez-vous calculé le ratio entre combien d’argent cette voiture vous coûte vraiment par mois et le nombre de minutes pendant lesquelles vous en profitez vraiment ?
Je l’ai fait pour mon dernier V6 : CHF 210/mois pour 10 minutes de plaisir (relatif). Oui, vous lisez bien, pour seulement 10 minutes par mois. C’est quand j’ai découvert ce résultat que j’ai décidé de passer à quelque chose de dramatiquement plus frugal.
Je vous recommande fortement de faire vos calculs avec votre situation, vous pourriez être surpris. Et vous pourriez économiser encore plus d’argent par mois que moi, car les voitures frugales sont beaucoup moins chères de votre côté de l’océan ! Il est temps de devenir riche les gars !!!
Si nous avons la chance d’avoir des canadiens parmi nos lecteurs, j’aimerais beaucoup entendre des histoires où vous êtes passé d’un bon gros 4x4 à une voiture frugale, ou même d’une voiture à un vélo. N’hésitez pas à partager ces expériences via les commentaires, ça pourrait en inspirer d’autres !
]]>Avant la pause estivale, nous avons eu la chance d’accueillir mon ami suisse RetiredAt50 qui nous a fourni des conseils financiers Swiss Made, ce qui a donné lieu à plusieurs questions/réponses dans les commentaires.
Aujourd’hui, il est temps pour FrugalTrader de milliondollarjourney.com (un canadien de la Côte Est !) de répondre à la question : “Comment puis-je être riche comme un millionnaire comme vous avez réussi à le faire ?”
“La première étape pour devenir millionnaire est de décider de devenir millionnaire.
Ce que je veux dire, c’est que vous devez définir des objectifs précis avec un planning spécifique.
Commencez par l’objectif global qui est d’atteindre une fortune d’un million de dollars à une date spécifique, mais ensuite divisez-le en petites étapes.
Qu’allez-vous devoir faire cette année pour que votre objectif global devienne réalité ? Ce mois ? Cette semaine ? Aujourd’hui ?
Après avoir élaboré votre plan, engagez-vous publiquement pour vous y tenir.
Écrivez-le, dites-le à quelqu’un ! J’ai utilisé une stratégie de définition d’objectifs pour passer d’une fortune de 200 000$ en 2006 à 1 M$ en 2014 tout en me forçant à publier régulièrement des mises à jour de ma fortune.
(Avertissement: cette entrevue devrait être utilisée uniquement à des fins d’information et ne devrait pas remplacer les conseils d’un professionnel de la finance.)”
Note de MP : cette définition d’objectif spécifique avec des jalons clairs est l’une des clés pour atteindre un objectif ambitieux. Qu’il s’agisse de devenir millionnaire, ou d’atteindre l’indépendance financière à 40 ans.
Si vous êtes intéressé par ce type de méthode, j’ai récemment lu un livre intitulé “The ONE Thing” qui pourrait vous aider à atteindre des objectifs d’un tout autre niveau ! Je vais publier les points d’action concrets que j’en ai tirés comme je l’ai fait avec mon dernier livre.
La prochaine interview sera publiée fin septembre.
Après des conseils suisses et canadiens, nous nous dirigerons vers la Caroline du Nord aux États-Unis pour rencontrer notre collègue Justin qui blogue sur le site RootOfGood.com (et qui a déjà atteint l’indépendance financière !!!)
Je me réjouis de voir quelle sera son unique recommandation !
Les courses
On était en dessous de notre moyenne mensuelle du fait que nous sommes partis en vacances au Canada un peu avant la fin du mois juillet.
Repas à l’extérieur
Avec l’anniversaire de Mme MP et la période estivale, nous avons eu un dépassement dans cette catégorie. Je n’étais pas très motivé non plus pour nous préparer quelque chose à manger tous les jours, ce qui a entraîné des dépenses (trop) élevées en matière de dîners…
Médical
Ce fut un gros mois avec un contrôle pour les enfants ainsi que pour mon dos. Ajoutez à cela une recharge de médicaments, et nous devrions maintenant être fin prêts pour plusieurs mois j’espère !
Transport
Comme pour la catégorie “Repas à l’extérieur”, nous sommes allés voir des amis et avons fait un voyage pour l’anniversaire de Mme MP en Suisse. De l’argent très bien dépensé !
Divers
Recharge du stock de timbres, quelques tickets d’entrée pour la piscine, et de nouvelles chaussures pour moi. Rien de dramatique pour notre taux d’épargne.
Cadeaux
Nous avons commencé à préparer les anniversaires de nos enfants qui arrivent bientôt. Et nous avons également eu deux naissances dans notre cercle familial et d’amis proches.
C’est toujours un plaisir d’offrir des cadeaux à ceux que vous aimez le plus !
Télécoms
Comme pour le mois de juin, j’ai dû acheter des Go de data supplémentaires afin de finaliser l’achat de notre nouvel appartement lors de mes trajets pendulaires. Je deviens vraiment dingue quand je vois le prix des télécoms suisses par rapport à ceux pratiqués en France…
Frais de garde d’enfants
Comme d’habitude, bien qu’un peu plus cher en raison des vacances scolaires.
Nouvel appartement !!!
Nous avons eu la chance de pouvoir acheter notre nouveau chez-nous en Suisse le mois dernier.
Je ne compte pas vraiment ça comme une dépense car il s’agit plutôt d’un transfert d’argent comme ça reste dans notre fortune globale, mais nous sommes tellement heureux que je devais vous en parler ;) C’était un acompte à cinq chiffres, vous imaginez !
Comme pour juin, juillet était encore plus fou en ce qui concerne nos revenus.
Nous avons eu:
Avec 1% de plus d’économies, nous aurions pu établir un nouveau record après l’exceptionnel mois de janvier 2015.
Quoi qu’il en soit, pour la deuxième fois en une année, nous avons réussi à atteindre le taux d’épargne extraordinaire de 59% !!!
Ce qui amène notre moyenne 2015 à 39.6%.
Comment s’est passé votre mois de juillet ? Où vous situez-vous sur le BSRI 2015 ?
]]>1 - Publier en moyenne un article par semaine Raté (jusqu’à présent)
Jusqu’à fin avril, j’ai bien réussi à tenir le rythme de publication.
Ensuite, il y a eu ce nouvel apparement qui a débarqué en mai, et tout mon planning du blog a été perturbé… pour le meilleur, on est d’accord !
Nous avons signé l’acte de vente en juillet seulement, juste avant des vacances bien méritées. Ce qui signifie qu’août aussi a été calme côté articles.
Quoi qu’il en soit, grâce à mes nouvelles habitudes, écrire devient de plus en plus naturel comme je m’exerce tous les matins. Et cet objectif pourrait devenir un succès maintenant que nous sommes de retour au travail.
2 - Ecrire entre 15 et 30 minutes par jour de la semaine En cours
Comme pour le premier point, juin n’était pas au top avec notre nouvel appartement, juillet n’était pas si pire, et août c’était les vacances.
Nous devrions maintenant être de retour sur la bonne voie avec la reprise du boulot et son train-train quotidien.
3 - Proposer un flux RSS à mes lecteurs Réussi
Accompli. Résumé dans l’article de mise à jour après le 1er trimestre 2015.
4 - Mettre en place une newsletter par email pour les nouveaux articles publiés En cours
Je dois avouer que j’ai oublié celui-ci au cours des dernières semaines où mon objectif principal était d’essayer de publier des articles…
J’espère que je trouverai un peu de temps d’ici la fin de l’année.
Question pour vous: est-ce que cette fonctionnalité vous manque ?
5 - Avoir un premier article où l’implication des lecteurs est récompensée par quelque chose de cool (genre pas qu’une boîte de chocolats suisses - ou en tout cas pas que ça !!!) Réussi
Accompli. Résumé dans l’article de mise à jour après le 1er trimestre 2015.
6 - Trouver un autre blogueur suisse qui est sur le chemin de la liberté financière Réussi
Accompli. Résumé dans l’article de mise à jour après le 1er trimestre 2015.
7 - Avoir l’ebook “Retraite anticipée en Suisse” écrit, et prêt à être relu par la famille et les lecteurs qui se seront inscrits auparavant pour l’acheter En cours
Bonne nouvelle ! J’ai commencé à travailler pour de bon sur ce projet de livre !
J’ai bloqué un créneau quotidien pour être sûr d’aller de l’avant avec ce but. Pour l’instant, j’ai principalement travaillé sur la phase de recherche de comment écrire un livre, comment le structurer, etc. J’aurais également bientôt une table des matières qui fait du sens.
Je ne pense pas que ce soit réaliste de penser que j’aurais un truc prêt à être relu d’ici la fin de l’année, mais je garde le défi car je pourrais peut-être réussir à avoir une sorte de brouillon, en tout cas pour moi-même. Restez à l’écoute !
8 - Atteindre 40% d’économies mensuelles en moyenne Raté (jusqu’à présent)
Je mis temporairement cet objectif comme “Raté”.
En effet, durant les six premiers mois de 2015, nous avons atteint en moyenne 37,5% de taux d’épargne.
Même si je ne suis maintenant qu’un “Bronze Badass Saver” sur le #BSRI, je suis vraiment heureux de m’éloigner de plus en plus des ~10% qui était la norme avant que nous commencions notre chemin vers l’indépendance financière !
Aussi, le début du troisième trimestre de 2015 semble meilleur et cela devrait contribuer à augmenter notre taux.
9 - Atteindre CHF 122'000 CHF 162'000 de fortune pour soutenir notre objectif à moyen terme Réussi - mais nous voulons plus !
Comme expliqué le trimestre dernier, un changement dans la manière dont nous calculons notre fortune nous a aidé à réussir cet objectif trop facilement.
D’où l’augmentation du montant cible à CHF 162'000 !
En juin, nous étions bien partis avec une courbe allant dans la bonne direction. Étant déjà à la fin du mois d’août, je peux vous dire que la courbe est encore plus prometteuse, donc je suis confiant qu’on réussisse !
10 - Remplir nos 3ème piliers au maximum Réussi
Accompli. Résumé dans l’article de mise à jour après le 1er trimestre 2015.
11 - Lire soit “Your money or your life” ou “A Random Walk Down Wall Street” En cours
Grâce à vos retours, j’ai commandé “Your money or your life” et ai commencé à le lire pendant mes vacances au Canada.
Je dois dire que j’ai bien accroché et que je n’aurai aucun problème pour le terminer avant la fin de l’année !
12 - Lire “Essentialism: The Disciplined Pursuit of Less” Réussi
Au cours de la dernière mise à jour de mes objectifs, je vous ai dit que j’avais fini de le lire et que je l’avais adoré.
Au lieu d’un résumé ennuyeux, j’ai décidé de partager avec vous tous les points d’action concrets que j’ai mis en place pendant et après avoir lu le livre.
C’est clairement une lecture incontournable !
13 - Lire “The Miracle Morning” En cours
Le livre est acheté et en attente d’être lu après l’objectif #11.
C’est assez amusant car J. Money a commencé à se réveiller à 5 heures du matin récemment (selon le planning qu’utilisait Benjamin Franklin !) et cela m’a fait réaliser que je ne devais pas forcément attendre de lire le livre pour commencer cette nouvelle habitude.
J’ai déjà réussi à me réveiller trois fois sur cinq à cet horaire, et ça change la vie ! J’écrirai plus en détails à ce sujet.
14 - Aller au sport une fois par semaine Raté, mais sur la bonne voie depuis le retour au boulot
J’ai échoué misérablement cet objectif en juin et juillet.
Entre le travail, la nouvelle maison, l’été, et les vacances, j’avais encore le temps mais plus de motivation…
Ensuite, il y a eu la rentrée des classes lundi dernier, et cela m’a permis de revenir sur la bonne voie. Espérons jusqu’au 31 décembre !
Voilà ! Je suis très fier des succès liés à nos finances et à la lecture. Un peu moins quant à mon objectif de santé, mais je vais y travailler !
Et vous ? Avez-vous réussi à avancer avec vos objectifs de 2015 ? Avez-vous été paresseux ou hyper-productif ?
]]>Aujourd’hui, c’est le moment pour mon ami suisse RetiredAt50 (“Retraité à 50 ans” en français) de répondre à la question : “Comment puis-je être riche comme un millionnaire comme vous avez réussi à le faire ? “
Ce suisse doit avoir fait quelque chose correctement pour avoir une fortune supérieure à 1.5 million de CHF sur son compte en banque ! Écoutons-le.
“Mon conseil numéro 1 est de toujours maximiser son taux d’épargne en ayant un transfert automatique de votre compte privé vers un compte d’épargne ou d’investissement juste après avoir reçu votre salaire.
Mon second conseil, c’est d’avoir une stratégie d’investissement et de s’y tenir, il peut s’agir de se concentrer sur des gains en capital, d’un mélange de gains en capital et dividendes, ou de dividendes à 100%.
Toutes ont des risques associés qui sont différents, mais notre combinaison de stratégies a bien fonctionné pendant les 10 dernières années, sachant qu’on a clairement eu la chance d’être à la fin de la crise financière.
Le troisième conseil est de toujours réinvestir les dividendes reçus.
Le quatrième est de ne pas avoir de dettes ; alors payez vos dettes le plus rapidement possible ; nous sommes LIBRES de toute dette…
Le dernier point qui nous a aidé à être millionnaire à 40 ans, c’est d’avoir un peu de chance ; nous avons été expatriés pendant 5 ans au total au cours des 9 dernières années, ce qui a clairement contribué à notre taux d’épargne (+100% par rapport au taux d’épargne qu’on aurait eu dans notre pays natal).
Donc, en conclusion, il y a 4 règles principales qui doivent être suivies, et un peu de chance.”
Voici 4 règles qui font du sens.
Si vous avez des questions ou souhaitez discuter plus longuement de certains points, n’hésitez pas à commenter dans la section ci-dessous. RA50 devrait être là pour y répondre, tout comme moi.
Correction ! L’interview suivante sera publiée fin août (voir la note ci-dessous).
Après le point de vue suisse, j’ai décidé de vous amener quelqu’un du pays que j’affectionne tant : le Canada !
Dans 3 semaines, notre collègue Mustachian canadien FrugalTrader qui blogue à l’adresse milliondollarjourney.com partagera son unique recommandation.
J’ai hâte de lire les conseils d’un gars de la Côte Est !
Le blog sera calme pendant les 3 prochaines semaines car nous serons en vacances.
Je vous reverrai d’ici la fin du mois d’août, prêt à commencer une nouvelle année à parler d’indépendance financière et d’autres trucs cools !
Profitez bien de l’été d’ici là !
]]>Les courses
Ca nous a coûté plus cher que d’habitude. Principalement dû au besoin de recharger les produits qu’on achète en pack (haricots, savon, etc.)
Manger à l’extérieur
Nous avons passé un excellent week-end à Porto (Portugal) avec des amis, ce qui a impliqué un peu plus de repas en dehors de la maison. Le budget a été dépassé, mais pour de bons moments. Les relation humaines sont tellement importantes !
Médical
Un rendez-vous prévu pour m’occuper de mon dos. Je privilégie la proactivité vs. la réactivité dans ce domaine.
Transport
C’était aussi une catégorie qui a été dépassée en juin avec notre voyage au Portugal. Mais on s’y attendait dans YNAB, donc tout va bien !
Divers
Nous avons eu des frais inhabituels avec l’ASLOCA qui nous aident à récupérer de l’argent que notre régie immobilière nous a fait payer en trop alors qu’ils n’étaient pas autorisés à le faire. Attendez-vous à un revenu supplémentaire dans les prochains mois !
Cadeaux
Juin était le mois de la fête des pères ainsi que d’autres anniversaires de notre famille. Encore une fois, prévu dans YNAB. Aucun problème, juste plus de flux de trésorerie !
Télécoms
Ah ces prix suisses… J’ai dû acheter des Go supplémentaires de data afin de gérer l’achat de notre nouvel appartement… Néanmoins, on devrait être de retour à la normale au cours des prochains mois maintenant qu’on a signé.
Frais de garde d’enfants
Comme d’habitude. Pas de surprises.
Vacances
Quelques frais prévus pour notre hôtel à Porto. C’était un excellent voyage et le pays est vraiment incroyable, je ne peux que vous conseiller de le visiter !
Ce mois-ci était au top en ce qui concerne les revenus.
Nous avons eu :
Nous avons presque dépassé notre record de janvier 2015 avec un taux d’épargne incroyable de 55%.
C’est vraiment génial d’être au-dessus des 50% même si nous savons que ce ne sera pas comme ça tous les mois.
Qu’en est-il de votre mois de juin ? Où vous situez-vous sur le BSRI 2015 ?
MISE À JOUR 27.08.2015
Zut, je viens de constater qu’une erreur s’était glissée dans mes calculs et que mon taux d’épargne pour juin n’était que de 48% … Ca fait flic !
La semaine dernière je lisais de nouveaux articles à propos de la discussion sans fin “louer vs. acheter”.
Nous avons choisi notre camp pour l’instant, et je serai ravi de vous faire un retour d’expérience comme mon collègue Mustachian canadien l’a fait (son site web n’est plus disponible).
Je pourrais déjà faire des calculs prévisionnels mais ce ne serait rien d’autres que des estimations.
Je préfère attendre les faits.
Voilà chers lecteurs, je pense que ce sera l’article le plus court de ce blog, mais je dois aller mettre cette bouteille de champagne au frais pour ce soir !
Il va falloir fêter ça !
Santé !!!
MISE À JOUR 14.10.2017
L’achat d’un bien immobilier est une étape si importante et complexe - qui plus est avec toutes les spécificités suisses - que j’ai décidé d’écrire une série entière d’articles dédiée à ce sujet. J’espère que cela pourra vous aider si vous vous lancez dans une telle aventure !
Et de temps en temps, souvent le soir ou les week-ends, vous cherchiez sur Google “comment devenir riche rapidement” ou “comment gagner de l’argent sur Internet”.
Vous tombiez sur des guides expliquant comment vous enrichir rapidement : jouer au casino en ligne, devenir un revendeur de drogue, commencer un blog contenant uniquement des annonces Google Ads, et ainsi de suite…
Après 1/2h passé à naviguer sur Internet, vous étiez de retour au point de départ sans aucun plan d’action, alors vous éteigniez votre Mac et redémarriez votre PlayStation pour reprendre votre jeu là où vous l’aviez laissé…
Ca vous parle ?!?
Je ne me souviens pas exactement de la façon dont je suis tombé sur le sujet du Mustachianisme (sauf que j’ai atterri à un moment donné sur le site de MMM), mais ce que j’ai appris au cours des dernières années, c’est que la meilleure façon de maîtriser un sujet - que ce soit pour savoir comment jouer au poker, comment gagner de l’argent, ou comment faire du snowboard - est de commencer par apprendre de ceux qui le maîtrisent déjà avec succès.
De cette façon, vous saurez qui sont les autres experts du domaine et vos connaissances augmenteront de plus en plus jusqu’à ce que vous deveniez vous-même une référence en la matière.
C’est pourquoi je lance cette série d’interviews avec les blogueurs les plus riches de notre communauté d’indépendance financière.
Je les ai choisis en fonction de leur fortune que j’ai trouvé sur la liste des fortunes de Rockstar Finance.
Mon objectif est d’obtenir 14 réponses des blogueurs dont la “fortune est supérieure à 1 Million de dollars”.
Comme ci-dessus avec Google, j’ai demandé à chacun d’entre eux quel serait leur unique conseil à quelqu’un qui leur poserait LA question : “Comment puis-je être riche comme un millionnaire comme vous avez réussi à le faire ?”
Je me réjouis de vous apporter d’autres perspectives que les miennes, et j’espère que je vais apprendre de nouvelles choses moi aussi !
Je ne pouvais pas commencer cette série par quelqu’un d’autre que RetiredAt50, mon collègue suisse en quête d’indépendance financière.
Il a déjà réussi à franchir les 1.5 million de dollars, donc je pense qu’il doit avoir une certaine expérience et sagesse à partager avec nous !
Vivement la semaine prochaine !!!
PS : si vous êtes un millionnaire ayant un blog et que vous êtes sur le chemin de l’indépendance financière, alors ajoutez votre site sur la liste des fortunes de Rockstar Finance, et écrivez-moi ensuite pour que je vous ajoute à la série d’interviews !
]]>Vous êtes parmi les premiers à être dans la confidence : nous avons peut-être trouvé l’endroit dont nous serons les heureux propriétaires pour les prochaines décennies !!!
Je dis “peut-être” car nous n’avons pas encore signé chez le notaire…
C’est fou la vitesse à laquelle ça s’est passé. Tout a commencé à la fin du mois de mai lorsque nous étions vraiment énervés/découragés par le manque d’opportunités immobilières dans notre secteur de prédilection.
Nous avons donc décidé d’agrandir le paramètre “Distance” sur Homegate.ch de quelques kilomètres… et tout d’un coup : boom !
Nous sommes tombé sur un très bel appartement à un prix raisonnable.
Nous avons vérifié l’un de nos principaux critères d’acceptance qui est la proximité avec une gare. Il y en avait une rapidement accessible ! Super, pas besoin d’une autre voiture !
Tout le reste était bien et correspondait à nos autres souhaits : neuf (c’est-à-dire sans travaux de rénovation), un design moderne, suffisamment d’espace pour notre famille mais pas trop non plus. Enfin, et surtout : une douche à l’italienne !!! Oui oui, je sais, un Mustachian pourrait la construire lui-même, mais je ne suis pas (encore) dans tout ce qui est construction.
Un autre point qui nous a fait hésiter au début, c’est que le bien était dans un petit village de campagne. Nous aimons les petites villes (il y en a une pas loin) avec un accès facile à la gare et à l’épicerie pour faire des courses de dernière minute.
Mais l’hésitation a rapidement disparu lorsque nous avons pensé à tous les autres avantages : élever les enfants dans un environnement plus calme et avec moins de stress quotidien, la proximité avec la nature (imaginez, il y a une forêt à moins de 2kms !), moins de nuisances sonores et lumineuses dûes à la ville, et j’en passe et des meilleurs de tout ce qui fait de la campagne un endroit agréable à vivre ! Deal !
Après un mois à regarder des photos, visiter l’endroit plusieurs fois, c’est un oui pour ma femme et moi. Nous avons déjà vu plusieurs opportunités immobilières jusqu’à présent, mais aucune ne nous a procuré le sentiment commun que nous avons depuis notre première visite !
C’est donc un grand OUI !
Une fois que nous étions sûrs de nous, j’ai commencé à chercher le meilleur taux d’intérêt hypothécaire en Suisse, car nous voulions le meilleur dès le départ - contrairement à notre assurance auto et abonnement mobile que j’ai diminué itérativement à cause de mon manque de connaissance des spécificités suisses.
Juste pour avoir une trace écrite quelque part : nous avons raté une énorme opportunité en janvier dernier, lorsque Crédit Agricole Financements a ouvert un nouveau bureau à Yverdon-les-Bains avec une hypothèque à taux fixe de 0,98% sur 10 ans !!!
J’aurais souhaité avoir trouvé l’appartement plus tôt… Mais bon, il doit y avoir une bonne raison. Probablement que CAF fera bientôt faillite à cause de sa maison mère en France - on essaie de se réconforter comme on peut !
Revenons à nos moutons : la première chose que j’ai faite a été d’ouvrir Comparis.ch et de trouver les dix meilleures banques/assurances ayant les taux d’intérêt hypothécaire les plus bas.
J’ai également vérifié au hasard d’autres sites web au cas où Comparis ne les aurait pas tous listés.
Je publierai un article dédié à ce sujet lorsque nous aurons (je l’espère) conclu l’affaire !
En parallèle, notre intermédiaire de l’agence immobilière nous a proposé une entreprise avec laquelle il travaille. Ils s’appellent DL et sont principalement présents en Romandie.
Que font-ils ? Ils prennent toutes vos infos financières, puis, en fonction de leur expérience et connaissance du marché, ils contactent la meilleure institution hypothécaire pour votre cas.
Si votre cas est refusé ou si vous considérez que l’offre n’est pas assez bonne, ils passent à leur deuxième meilleure option. Ensuite, la troisième, et ainsi de suite.
Ils m’ont dit qu’ils allaient habituellement jusqu’à deux offres jusqu’à ce qu’ils obtiennent un accord de prêt qu’ils considèrent comme le meilleur.
Malheureusement (ou pas), j’avais déjà commencé mes propres recherches avant de rencontrer le gars de DL, du coup, afin de ne pas semer la confusion chez les banques et les assurances avec des contacts simultanés, j’ai continué mes démarches de mon côté, et au cas où je n’aurais pas trouvé quelque chose de bien, j’aurais pu recontacter les personnes de chez DL.
Ce que je n’ai pas fait jusqu’à ce jour car j’ai trouvé une bonne affaire - que je vous détaillerais si nous signons pour ce nouvel appart !
Mon sentiment à propos de DL est quelque peu mitigé. Comme la société m’a été recommandée par le courtier lui-même, j’ai le sentiment que le gars qui connaît mes finances pourrait guider celui qui tente de me vendre un bien à plus d’un demi-million…
Je suis presque sûr qu’ils ne partagent pas de chiffres exacts car ce n’est pas légal, mais peut-être certains indicateurs comme “Oui oui, il peut vraiment se le permettre…” - lire “Ne lâchez rien durant la négociation, ils vont acheter dans tous les cas !”
Si je pouvais recommencer cette étape, soit je ferais tout moi-même, soit je choisirais une entreprise comme DL, mais indépendante du courtier.
C’est incroyable comme chaque domaine d’activité a ses propres règles. Heureusement, j’aime apprendre de nouvelles choses, sinon j’aurais probablement abandonné…
Le sujet le plus important à propos duquel j’ai beaucoup appris au cours du dernier mois est la courbe du pouvoir de négociation - c’est-à-dire lorsque vous avez le plus/le moins de pouvoir pour imposer votre prix.
Cela s’applique à la construction de nouveaux bâtiments (peut-être à d’autres types de biens immobiliers dans une certaine mesure, mais je n’ai pas d’expérience avec ces derniers).
Il existe trois phases de vente principales pour un promoteur immobilier :
Mon conseil en tant que novice dans le monde de l’immobilier est d’essayer autant que possible de tomber dans la phase 1 ou 3.
Un truc de pro si vous cherchez votre nouvelle maison : vous pouvez être dans la phase 1 en assistant à différents salons comme le SIL ou les événements de type “Comptoir”. Les promoteurs sont souvent là en tant que tels (versus en mode constructeur) avec leurs beaux projets à prix attractifs.
Le promoteur a accepté notre offre, ce qui est la première très bonne nouvelle. Maintenant, nous essayons de trouver un accord sur le taux hypothécaire et les conditions de prêt avec notre institution financière (démarche qui semble aller dans la bonne direction pour le moment).
Une fois que tout cela sera résolu, nous ne devrions plus avoir de point bloquant pour aller signer chez le notaire, et célébrer l’accomplissement de ce premier objectif de vie (d’un point de vue financier).
Je vous tiendrai au courant dès que j’ai plus de nouvelles. De plus, nous passerons chaque détail de la transaction en revue dans d’autres articles du blog afin que je partage avec vous tout ce que j’ai appris jusqu’ici, chers lecteurs.
Vos commentaires sont évidemment plus que bienvenus car le sujet est tellement vaste que je ne peux prétendre tout savoir !
MISE À JOUR 22.07.2015
Nous avons finalement signé et acheté notre premier appartement en Suisse !!!
Revenons à notre sujet : comment s’est passé le mois de mai d’un point de vue financier ?
Par rapport aux mois précédents, nous avons été plutôt calmes/stables du côté des dépenses.
La facture des courses était légèrement inférieure à ce qui était budgétisé. Victoire !
C’était parfait car ça nous a permis d’équilibrer notre catégorie YNAB “Restaurants” qui était plus élevée que prévu en raison d’une soirée très agréable avec des amis dans un restaurant où on a l’habitude d’aller.
On a aussi eu des frais médicaux pour le contrôle d’un de nos enfants, mais le montant était plutôt faible et notre fonds d’urgence était encore plein, donc pas de problème !
Côté transport, nous avons eu un mois assez occupé avec deux week-ends en famille assez loin de chez nous, donc il a fallu pas mal d’essence. Ainsi que des cadeaux pour nos hôtes.
Dans l’ensemble, c’était un excellent mois avec plein de rencontres, ce que nous aimons beaucoup. Comme je le rappelle souvent sur ce blog, l’argent est important, mais les relations avec les amis et la famille sont beaucoup plus précieuses et dépenser de l’argent pour celles-ci est pour moi une bonne raison!
Une dépense pas vraiment planifiée était de nouveaux meubles pour la chambre d’un de nos enfants afin qu’il ait plus d’espace pour jouer, et une pièce mieux organisée. Merci IKEA !
Enfin, les frais de garde d’enfants étaient plus élevés que prévu en raison de certains frais inattendus, mais rien de dramatique.
Une dépense annuelle que nous avons aussi dû payer est Billag. Ce “service” s’assure que vous payiez les frais pour les radios nationales et les chaînes de télévision. Nous sommes un peu en colère à propos de cette loi car nous ne regardons presque jamais leurs émissions de télévision ni écoutons leur radio. Mais dès que vous avez une connexion Internet, vous devez le payer…
CHF 462.40, presque le même prix que notre assurance pour la Prius…
Nous avons eu quelques petits revenus supplémentaires tout au long du mois, comme cette session de test utilisateur d’un site web à laquelle j’ai participé, notre “cash-back” suite à l’utilisation de notre carte de crédit gratuite Migros Cumulus, et encore mon nouveau routeur 4G LTE que j’ai vendu à un ami qui peut apprécier (lui !) un Internet aussi rapide que la lumière pour le prix le moins cher de Suisse !
Cela a donné lieu à un très bon 37% de taux d’épargne pour le mois de mai.
Je vais donc rester un mois de plus dans la catégorie “Badass Savers Bronze” sur le #BSRI 2015 - mais je suis confiant de passer au niveau supérieur en juin avec les chiffres que j’ai vu sur YNAB ces derniers jours ! Restez à l’écoute !
Et vous ? Avez-vous eu un bon mois de mai ?
]]>Il y a principalement deux types de coûts à couvrir lorsque vous commencez à investir en bourse :
1/ Frais de garde
Vous devez payer ces frais pour que la banque conserve vos actions et obligations. Il y a certaines banques qui les offrent, mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui.
Chez Swissquote, vous payez 0.025% de la valeur de votre portefeuille par trimestre (et un minimum de CHF 15 hors TVA).
Imaginons que vous avez CHF 100'000 d’investi, alors vous devez payer des frais de garde annuels de : 4 x CHF 100'000 x 0.025% x 1.08 (TVA) = CHF 108 / an.
Dans mon cas, avec un portefeuille encore inférieur à CHF 60'000, je paye de toute façon 4 x CHF 15 x 1.08 (TVA) = CHF 64.8 / an.
Ces frais sont ceux que vous ne pouvez pas réduire - sauf en changeant de banque/courtier.
2/ Frais de transaction
Chaque fois que vous achetez un type d’ETF (par exemple iShares SMI (CH) A), vous devez payer :
Afin de garder les frais aussi bas que possible, le mieux est de choisir seulement 4 ETFs, et d’acheter par trimestre une grande quantité d’un type. De cette façon, vous minimisez les frais tout en disposant d’un portefeuille équilibré annuellement.
Avec cette stratégie, vous devriez avoir une moyenne de frais d’environ CHF 120/an chez Swissquote.
Avec mon objectif à moyen-terme, mon allocation d’actifs n’était pas la meilleure pour espérer beaucoup de gains en 2014.
Cette année semble être mieux partie avec le premier trimestre 2015. Mais c’est une autre histoire.
Lorsque vous commencez à investir sur le marché, vous pouvez vous attendre à deux types de rendements :
1/ Gains en capital
Ce gain correspond à l’augmentation de la valeur d’une entreprise. Disons que vous achetez pour CHF 100 d’actions Apple et que vous souhaitez les vendre deux ans plus tard à CHF 145. Alors, vous ferez CHF 45 de ce que nous appelons “gains en capital”.
En 2014, notre ménage a été heureux de constater que ces rendements s’élèvent à environ CHF 600 pour nos CHF 15'000 investis. Ce qui signifie environ 4% de rendement - beaucoup mieux que n’importe quelle banque suisse.
Malheureusement, l’interface utilisateur de Swissquote est la pire qu’on puisse avoir, car je n’ai pas trouvé de moyen de voir l’historique de mes performances… c’est pourquoi je ne vous donne que des valeurs approximatives dont je me souviens.
2/ Dividendes
D’autre part, la deuxième source de revenus que vous pouvez attendre de vos investissements est l’argent que les entreprises dans lesquelles vous investissez sont prêts à vous reverser en tant qu’intérêts. C’est eux qui décident de ce qu’ils veulent donner, quand ils le veulent.
Il y a des gens qui basent leur stratégie d’investissement entièrement sur ces entreprises qui paient plus de dividendes que d’autres. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez consulter le célèbre blog de Dividend Mantra (en anglais).
En 2014, les dividendes de nos ETF ont atteint un total de CHF 22,22.
Je vous entends dire que ce n’est pas beaucoup de gains ! Mais c’est normal car ce n’est que pour 2014 seulement, et certaines entreprises ne paient des dividendes qu’une fois par année après le premier trimestre par exemple, ou deux fois par année.
Je vous dirais comment s’est passé 2015 d’ici la fin de l’année, mais soyez sûr que je vais gagner beaucoup plus d’argent (déjà quatre fois plus à l’heure où j’écris ces lignes).
Lorsque vous investissez, vous devez être patient. Vous ne gagnerez certainement pas des millions en un an. Vous êtes là pour le long terme alors soyez prêt pour cela !
Aussi, prenez le temps d’analyser l’outil de courtage en ligne qui correspond le mieux à votre stratégie.
Dans mon cas, Swissquote fonctionne très bien par rapport au fait que j’investi que quatre fois par année - leur interface utilisateur est horrible, mais c’est OK car vous n’y avez affaire qu'1 heure par année !
Enfin, et vous allez devoir commencer à investir pour me croire, le sentiment de gagner de l’argent automatiquement pendant que vous bloguez sur votre canapé est juste du pur bonheur !!!
Faites-nous part de votre propre expérience de ce que vous avez payé et gagné lorsque vous avez investi en bourse via les commentaires ci-dessous ! Je me réjouis d’apprendre de vos échecs, et de vos succès aussi !
]]>Alors, j’ai une bonne nouvelle pour vous ! Vous n’êtes pas un mauvais lecteur ! Vous ne lisiez tout simplement pas les bons livres !!!
Tout du moins c’est ce que j’ai découvert dans mon cas lorsque j’ai lu “Essentialism: The Disciplined Pursuit of Less”. Je n’ai jamais attendu avec tant d’impatience mon trajet de retour à la maison. D’habitude j’étais fatigué après ma journée de travail et ouvrir un livre était la dernière chose à laquelle je pensais.
Rien de tout ça avec ce livre “essentialiste” : j’ai été motivé de lire comme jamais, de la première à la toute dernière page !
Je pense que c’est dû à trois points principaux :
Avant de commencer cet article, j’ai googlé le titre “Essentialism: the Disciplined Pursuit of Less” et j’ai trouvé de nombreuses revues et résumés à son sujet, du coup je me suis dis que je n’allais pas en écrire un de plus.
Au lieu de ça, je vais vous énumérer quelles sont les actions concrètes que j’ai prises juste après avoir eu fini de lire ce livre.
1/ Dormir 8h/nuit
Je pense que ce point est le plus impactant que j’ai mis en place tout de suite.
Comme vous êtes probablement un investisseur si vous lisez ce blog, imaginez que vous jetiez le meilleur atout que vous ayez - c’est-à-dire votre argent - pour acheter des trucs luxueux comme une toute nouvelle Audi RS5 en leasing. Ne pensez-vous pas que ce serait stupide connaissant votre objectif à long terme qui est de devenir financièrement indépendant ?
Quand on parle de sommeil, cette “activité” est si intangible que les gens ne voient pas à quel point c’est ridicule et mauvais de la délaisser au profit de plus d’heures de travail ou de télévision…
Vous devez comprendre le plus tôt possible que le meilleur atout de votre vie - donc parmi tous les projets et activités que vous entreprenez - est d’abord et avant tout votre santé.
Et tout comme vous protégez très bien votre argent, vous devez faire de même avec votre sommeil pour protéger l’atout le plus important de votre vie ! Parce que sans santé il n’y a pas de temps, donc pas d’argent, pas d’investissement, rien.
Donc, quoi que vous considériez comme très important, prenez soin de toujours dormir assez. Vous serez une meilleure version de vous-même. Et vous accomplirez plus de choses ! Ce qui, en retour, produira plus et vous ramènera encore plus d’argent que si vous ne dormiez pas suffisamment.
Parce que sans santé il n’y a pas de temps, donc pas d’argent, pas d’investissement, rien.
2/ Laissez du temps libre dans votre agenda pour prendre du recul, respirer, lire et explorer les opportunités que la vie vous offre
Dans notre monde d’opportunités et d’avalanches d’information, nous (en tout cas je) avons tendance à avoir toujours quelque chose sur notre liste de tâches, peu importe ce que nous parvenons à accomplir.
Si vous avez la chance d’être organisé et que vous avez lu Getting Things Done, je suis sûr qu’un vendredi ça vous est déjà arrivé de prendre le temps de préparer votre semaine suivante et de vous rendre compte que ce serait une semaine calme en voyant le faible nombre de tâches qu’il vous reste à faire.
Et puis baaam ! Au milieu de votre planification, vous recevez un email très important qui ne peut pas attendre (tout du moins c’est ce que vous croyez) et qui rajoute dix nouvelles tâches à votre liste qui pour une fois était presque vide… Est-ce que ça vous parle ?
Ce problème est un symptôme fréquent chez les personnes hyper-performantes et celles avec un état d’esprit “je sais que je peux tout faire”. Vous avez le sentiment d’être occupé toute la journée, mais sans ne rien réaliser au final… Ou pas quelque chose de mémorable.
Comme pour toute tâche/réunion, le temps pour prendre du recul, respirer, lire et explorer les opportunités que la vie vous offre doit être programmé !
C’est pourquoi je réserve maintenant une journée tous les un ou deux mois qui est dédiée à lire des livres, explorer des choses que je n’ai jamais le temps de regarder, et le plus important, qui me sert à prendre du recul par rapport à mon boulot quotidien et à penser à la vision d’ensemble ainsi qu’à là où je veux aller ! Pas de téléphone, pas d’emails, pas de dérangement externe ! J’ai prévu de faire ça depuis la maison lorsque ma femme travaille et que mes enfants sont à l’école.
Comme pour toute tâche/réunion, le temps pour prendre du recul, respirer, lire et explorer doit être programmé !
Dans le livre, l’auteur donne l’exemple de Bill Gates qui a deux “Think Week” (“Semaine pour réfléchir” en français) par an. Je verrai si le format que j’ai choisi est satisfaisant, sinon je considérerai la solution du PDG de Microsoft.
3/ Si au cours d’un entretien d’embauche avec un candidat potentiel, mon sentiment que ça va le faire est inférieur à 90%, alors c’est un “non” clair
C’est un autre concept décrit dans le livre qui explique que vous trouverez toujours de bonnes opportunités, mais elles seront rarement essentielles !
Comme je suis impliqué dans le processus d’embauche de mon entreprise, j’ai décidé d’appliquer cette règle des 90% aux personnes que nous rencontrons.
L’embauche est une étape tellement importante - car vous ne voulez pas vous embêter avec un employé moyen, ou pire, avec des personnes que vous souhaiteriez n’avoir jamais embauchées - que maintenant, c’est clair : si mon ressenti et intuition sont inférieurs à 90% alors c’est non. Peu importe l’expérience ou les sept doctorats que la personne possède, c’est un grand OUI ou un non strict !
La même chose peut s’appliquer au choix de vos ETFs ou de vos actions à hauts rendements.
4/ J’ai laissé tomber un projet perso d’application mobile qui me rapportait CHF 100/an.
En tant qu’ancien développeur, je me disais toujours (et je me le dis encore des fois…) que je deviendrais riche grâce à une super idée d’application que j’aurais un jour. Levez la main ceux qui voient de quoi je parle. Ah, je vous ai vu derrière l’écran de votre ordinateur ;)
C’est avec ce but en tête que j’ai lancé une application simple et stupide sur l’AppStore d’Apple qui, à ma grande surprise, a réussi à générer plus de CHF 100 par an. Même durant les derniers mois alors que son design n’était optimisé que pour l’iPhone 4…
Avant de lire le livre “Essentialism”, je pensais toujours que c’était cool d’avoir quelque chose sur l’AppStore pour se la raconter un peu, que l’application payait mes frais annuels de compte de développeur Apple, et que je la mettrais à jour à un moment donné avec de nouvelles fonctionnalités qui rapporteraient pour sûr beaucoup d’argent.
Devinez quoi ? Oui, elle a continué à payer mes frais annuels. Mais non, je n’ai jamais trouvé le temps de la mettre à jour car ça ne me motivait pas intrinsèquement. Aucun but concret, aucun sens profond, sauf l’argent potentiel que je pourrais me faire…
C’est pourquoi j’ai décidé de laisser mon compte Apple Developer expirer dans quelques jours, et l’application va mourir en étant supprimée automatiquement.
Je vois déjà l’avantage de ne plus avoir à y penser, de ne plus devoir regretter une potentielle renommée ni l’argent que j’aurais pu me faire, car elle n’existera bientôt plus.
Maintenant j’ai plus de liberté et de temps libre pour me concentrer sur ce qui compte vraiment!
5/ J’ai stoppé deux autres projets perso de site web.
La deuxième grosse opportunité que j’ai arrêté étaient deux projets perso de sites web.
Tout comme l’amas de choses inutiles dans une armoire, ils ne m’apportaient pas beaucoup de valeur, mais j’ai passé tellement de temps à travailler dessus qu’il m’était devenu difficile de les laisser tomber.
Mais le verdict est le même que pour le point 4. Pas essentiel ? On laisse tomber !
Qu’est-ce que je me sens mieux maintenant ! Désencombrer, il n’y a que ça de vrai !!!
6/ J’ai supprimer une énorme quantité de tâches négligeables.
Avez-vous des listes de tâches quelque part ? Sur post-its ou dans un logiciel comme Things ?
Alors lisez tout d’abord ce livre, puis passez à travers votre liste de tâches : vous ne la verrez plus jamais comme avant !
J’ai dégraissé ma liste (je dirais que j’avais environ 50-100 points) d’au moins deux tiers après avoir eu fini le livre.
Vous ne pouvez pas imaginer comment ça m’a libéré l’esprit, et ce rien qu’en faisant le ménage dans les tâches sur lesquelles je pensais travailler un jour (lisez “jamais”).
Le problème avec les choses qu’on s’auto-assigne c’est que certaines deviennent rapidement des accords rompus avec soi-même. Je parle de ces tâches qui restent dans une liste après des mois.
La meilleure façon de s’en débarrasser est la suivante :
7/ J’ai sciemment décidé que mon projet perso principal du moment est ce blog.
Et l’indépendance financière d’un point de vue plus global.
En tant que personne ayant un esprit entrepreneurial, j’ai à peu près une nouvelle idée de projet à la minute. Ce bouquin m’a appris que l’une des meilleures compétences qu’un entrepreneur doit développer est de se concentrer.
J’ai pris du recul et me suis posé la question suivante: “Si je devais faire quelque chose gratuitement, qu’est-ce que ça serait ?”
J’ai réalisé que d’écrire à propos de mon chemin vers l’indépendance financière était LA chose ! Celle que je fais gratuitement et que je continuerais à faire gratuitement quoi qu’il arrive.
Alors soyez rassuré, ce blog ne devrait pas mourir au cours des prochains mois !
8 / J’ai créé des routines pour écrire et lire chaque jour de la semaine.
Ce point d’action était tellement évident que je ne peux pas imaginer de ne jamais l’avoir mis en place auparavant…
Greg explique que les routines peuvent avoir un impact incroyable sur votre vie, positivement ou négativement.
L’exemple d’une très mauvaise habitude est que certaines personnes se sentent obligées de fumer juste après un bon déjeuner, ou juste après le réveil.
À l’opposé, une très bonne habitude peut être de lire un journal étranger tous les matins au petit-déjeuner afin d’apprendre une autre langue.
Les routines peuvent avoir un impact incroyable sur votre vie - positivement ou négativement.
De mon côté, j’ai décidé que ces routines auraient un impact positif sur ma vie tous les matins et soirs.
Concrètement, j’ai défini que mes trajets du matin sont maintenant réservés pour écrire à propos de finance personnelle sur ce blog. De cette façon, cela m’aide à rester concentré sur ce qui est important.
Après quelques semaines, je n’ai plus à y penser. Je saute dans le train, trouve un siège, ouvre ByWord sur mon iPhone, et commence ou continue à écrire un article !
Pour les trajets du soir, je les consacrent à la lecture afin d’avoir environ 2h par semaine pour apprendre de nouvelles choses.
9/ J’ai décliné une réunion avec le PDG d’une société financière comme j’étais parti pour des vacances en famille.
Je suis très heureux d’avoir lu ce livre juste avant de devoir prendre une décision concernant le dilemme suivant :
C’est exactement pour ce genre de décisions que ce livre a été écrit. J’ai pris du recul à l’échelle de ma vie (et pas seulement au niveau des jours/mois suivants la décision) et je me suis demandé : “Du temps inestimable avec ta femme et tes enfants versus deux heures avec des étrangers qui ne changeront certainement pas le cours de ta vie.”
Ce qui aurait été une décision difficile est devenu une tâche claire et facile au final grâce à ce livre : j’ai contacté mes collègue sur Slack et les ai informés qu’ils devraient gérer la situation sans moi cette fois-ci.
L’ai-je regretté ? Pas même une seconde ! Lorsque la réunion avec tous les responsables s’est terminée, j’étais dans un restaurant italien génial avec mes enfants, ma femme, et ses parents. Ca c’était essentiel ! Pas l’autre réunion !
Je vois au moins deux relations concrètes entre “Être un essentialiste” et “Devenir libre financièrement”.
La première relation est que, en suivant le chemin de l’essentialisme, vous aller commencer à vivre par choix et non par défaut. Vous choisirez votre vie et ce que vous en faites.
Tout ce que vous entreprendrez viendra réellement du plus profond de vous-même, du coup vous décuplerez vos résultats par centaines ! Et comme chacun le sait, une fois que vous commencez à faire quelque chose qui est important pour vous, il y a beaucoup de bénéfices - financiers ou non - qui en découlent automatiquement.
De cette façon, je vois l’essentialisme comme un très bon soutien à votre objectif d’atteindre l’indépendance financière : faire ce que vous aimez tout en construisant votre richesse !
Le deuxième lien que je vois entre l’essentialisme et la liberté financière est qu’une fois votre objectif atteint, ça vous aidera à résoudre l’ultime question : “Qu’est-ce que je vais faire de ma vie maintenant ?”
C’est génial d’accumuler de l’argent comme vous l’avez sûrement déjà expérimenté, mais qu’est-ce que vous allez faire une fois que vous aurez atteint le montant que vous ciblez ? Vous poser sur une plage et grossir à la vitesse de la lumière en ne faisant rien qui ait du sens durant vos journées ? Non merci, ce n’est pas pour nous !
C’est alors que le mode de vie essentialisme viendra à votre secours quand vous vous demanderez ce que vous aimeriez faire de votre vie, maintenant que vous n’avez plus à travailler pour de l’argent. Mon conseil : lisez ce livre avant ce jour J et ne perdez pas votre temps précieux jusque-là.
“Essentialism: The Disciplined Pursuit of Less” est une lecture incontournable !
Honnêtement, c’est une liste de points d’action incroyable pour un seul livre ! Je ne vous répèterais pas que c’est un bouquin incontournable.
Je me demande si les prochains livres que j’ai achetés plus tôt cette année seront de si bonne qualité ? Ce dont je suis sûr en tout cas, c’est que si je commence à lire un livre et qu’il ne me motive pas après quelques chapitres, je le laisserai simplement tomber pour ne me concentrer que sur les ouvrages qui apportent quelque chose d’essentiel à ma vie !
Et vous ? Connaissez-vous un livre incontournable dont vous avez tiré plus de 5-10 points d’action concrets pour votre vie ? Je serais très content si vous pouviez le partager avec nous !
]]>Avril a été un mois avec pas mal de dépenses par rapport à notre historique budgétaire.
Pour une fois, notre catégorie “Courses” n’était pas la responsable car nous étions dans les clous, même si nous avons eu quelques apéros imprévus avec des amis proches.
En ce qui concerne la santé, l’un de nos enfants a eu un contrôle médical qui a entraîné des frais assez coûteux (comme d’habitude en Suisse) mais qui seront remboursés - nous devons simplement payer 10% de la facture totale. Mais avec notre assurance maladie Assura, c’est à nous de payer en avance. Aucun problème quand vous avez les liquidités !
J’ai presque oublié que nous avons aussi pris plusieurs jours de repos pour Pâques au début du mois d’avril dans le sud de la France. C’était top ! Soleil, famille, et chocolat ! Et les dépenses avaient été correctement budgétisées en plus.
Comme chaque mois, le plus variable sont les frais de garde des enfants qui étaient dans la normale en avril.
Côté superflu, j’ai eu beaucoup de dîners et de bières après le boulot qui n’étaient pas planifiées ni obligatoires. Personne n’est parfait ! Et chacun n’a qu’une seule vie à vivre !
Ah, et nous avons enfin réservé nos vols pour notre voyage au Canada ! Nous avons trop hâte de retourner dans ce merveilleux pays ! Évidemment, cela a considérablement diminué notre taux d’épargne…
J’ai également renouvelé mon abonnement Dropbox - notamment utilisé dans ma quête de minimalisme - que je payais mensuellement en attendant qu’Apple annonce le prix de leur cloud. Ce dernier étant plus cher et n’apportant pas beaucoup plus de valeur ajoutée, j’ai choisi de renouveler Dropbox annuellement du coup - CHF 20 d’économisés en un clic. Pas mal.
Enfin, et surtout : nous avons embauché un conseiller financier ! Oui, vous ne rêvez pas. Nous voulons mettre la priorité sur notre chemin vers l’indépendance financière, c’est à dire d’utiliser tous les trucs et astuces disponibles en Suisse pour atteindre plus rapidement notre objectif de retraite anticipée.
Tous ses conseils seront également très utiles pour vous fournir des données de meilleure qualité et plus précises dans l’ebook que je vous prépare.
Comme vous pouvez l’imaginer, un conseiller financier n’est pas le service le moins cher qu’on puisse trouver en Suisse. Ca a fait diminué notre taux d’épargne en-dessous des 20%. Mais ça n’est que pour nous assurer un futur encore plus radieux, j’en suis sûr !
Les billets d’avion au Canada et un conseiller financier suisse réduisent notre taux d’épargne d’avril à 16% alors que notre moyenne pour 2015 est maintenant de 33,3%.
Mais ! Parce qu’il y a un mais ! Revenez par ici dans un mois car nous allons avoir une autre surprise niveau revenu qui confirme ma prédiction que 2015 sera un millésime vraiment exceptionnel !
Et jusque-là, continuez à économiser toujours plus afin qu’un jour vous soyez classé 1er sur le #BSRI - juste devant mon ami belge ;)
Comme pour tout nouveau sujet, je pense que j’avais juste besoin de trouver un blog à lire de A à Z expliquant le cheminement de quelqu’un d’inspirant.
C’est un peu comme avec Mr Money Mustache quand je cherchais un moyen de devenir riche.
J’ai donc commencé à lire le blog de Joshua depuis ses début (c.-à-d. 2008), et j’ai été attrapé le virus du minimalisme. Une semaine avant avoir découvert son blog, j’avais déjà commencé à nettoyer notre cave mais je me sentais seul dans ma tâche. Maintenant que j’ai trouvé une communauté qui donne de la structure à la manière de désencombrer sa vie, tout me paraît plus clair que jamais : retourner à l’essentiel !
Comme Joshua le souligne, il cherche toujours des possibilités de minimaliser son espace, même s’il n’a que quelques heures devant lui. J’ai tendance à faire la même chose, mais je m’efforce d’être monotâche, vs. multi-tâches, pour ne pas commencer plein de trucs en parallèle, mais n’en finir aucun.
D’où ma première étape du moment dans le monde du minimalisme : digitaliser tous mes papiers !
Qu’est-ce que cela veut dire en réalité ? Et bien en fait, on parle de :
Je n’ai toujours pas convaincu officiellement ma femme pour les trois derniers points, mais ce n’est pas grave, car pour le moment, je me concentre d’abord sur l’objectif des onzes classeurs et de leurs archives qui prennent le plus de place. Un pas après l’autre.
Pour cette première étape gigantesque de désencombrement, nous utilisons l’approche suivante :
En tant que personne frugale et nouvellement minimaliste, j’ai essayé de trouver des outils pour scanner et organiser mes documents qui me permettraient de le faire depuis n’importe où, n’importe quand, et sans avoir besoin de nouveau matériel.
Au début, je pensais que je devrais au moins acheter un vrai scanner pour avoir des documents parfaitement lisibles. Celui qui m’intéressait était le modèle Fujitsu ScanSnap iX500 qui vaut CHF 400. Pas très frugal…
J’ai passé en revue plusieurs configurations jusqu’à ce que je trouve la meilleure pour ma situation, ce qui m’a permis de ne rien devoir acheter, et de tout faire avec des outils que je possèdais déjà.
Les outils pour digitaliser tous ses papiers :
Ensuite, je classe le document par dossier et par nom de fichier. J’ai décidé de ne pas utiliser Evernote car 1/ je n’aime pas l’expérience utilisateur de leur logiciel, et 2/ je ne veux pas être lié à un logiciel pour stocker mes documents clés.
Bien sûr, ce serait génial de pouvoir rechercher dans le contenu d’un fichier PDF scanné, mais si cette fonctionnalité d’Evernote vient à me manquer, j’essayerais un truc comme ce logiciel de ROC (Reconnaissance Optique des Caractères).
Je pense que ce premier projet minimaliste sera l’un des plus long que je ferai car le nombre de feuilles à scanner est énorme ! Mais vous ne pouvez pas imaginer à quel point une telle première grande étape me motive !
Je vais m’assurer de publier une image “Post-scannage” pour vous montre le résultat par rapport à l’image d’en-tête de cet article.
Vous vous demandez peut-être qu’est-ce que le minimalisme a à voir avec mon chemin vers l’indépendance financière ? En fait, les deux sont très liés. Nous parlons toujours d’être frugal comme stratégie principale pour devenir IF. Mais être frugal implique déjà de dépenser. A contrario, le minimalisme devrait fortement m’aider avec mon objectif de retraite anticipée grâce aux avantages suivants :
Grâce au minimalisme, nous allons donc pouvoir économiser encore plus d’argent que nous le faisons aujourd’hui.
Qu’en est-il de vous chers lecteurs ? Êtes-vous déjà des aficionados du minimalisme ? Avez-vous déjà entendu ce mot ?
]]>C’est un peu fou lorsque vous y réfléchissez : être millionnaire ! Jusqu’à ce que j’entre dans le monde Mustachian, je pensais que c’était un rêve inaccessible comme tant d’autres… C’était jusqu’à ce que je prenne le contrôle, m’organise, et fasse que ce rêve devienne une réalité !
Beaucoup de gens seraient jaloux ou envieux d’un tel plan, mais il ne faut pas !
Ils peuvent, ou devrais-je dire, VOUS pouvez devenir millionnaire en moins de 20 ans.
Et comme vous le voyez dans la liste ci-dessus, il n’y a pas de paris risqués ni de magie impliquée. Uniquement des chiffres et des additions, avec des intérêts composés. Et boooom ! Vous voilà avec 1 million en réserve !!!
Afin de vous montrer que cette idée n’est pas qu’un un rêve de MP, allez voir la page du Club du Million de Dollars de J. pour voir combien de personnes sont sur la bonne voie pour être millionnaires aussi !
Vous pouvez vous aussi devenir millionnaire un jour ! Sérieusement ! Vous devez simplement commencer par créer un plan et laisser l’argent s’accumuler et fructifier !
Souhaitez-vous et êtes-vous prêt à faire partie du Club du Million de Dollar ? Ou peut-être que vous êtes déjà bien lancé avec cet objectif ?
]]>1 - Publier en moyenne un article par semaine Réussi (jusqu’à présent)
Celui-ci est difficile car publier un article (intéressant, je l’espère) par semaine est un rythme soutenu à maintenir ! Grâce à la nouvelle routine que j’applique à mes trajets quotidiens, je trouve que c’est de plus en plus facile en tout cas.
Si je n’atteint qu’un seul objectif cette année, j’espère que ce sera celui-ci ! Plus que neuf mois à tenir !
2 - Ecrire entre 15 et 30 minutes par jour de la semaine En cours
Contrairement au premier point, je n’ai pas réussi à maintenir ce rythme quotidiennement. Mais je m’autorise à avoir un taux de réussite de 80% et souhaite voir comment ça se passe le restant de l’année.
Encore une fois, avec cette habitude d’écrire tous les matins dans le train, je pense que je suis de retour sur la bonne voie. On refera le point dans trois mois !
3 - Proposer un flux RSS à mes lecteurs Réussi
Celui-ci n’était pas le plus difficile, mais c’était le minimum que je pouvais faire pour vous ! J’espère que vous apprécierez quand vous recevrez mes blogposts automatiquement grâce à votre lecteur RSS préféré ! Laissez-moi savoir via les commentaires si quelque chose ne fonctionne pas par rapport à ce point !
4 - Mettre en place une newsletter par email pour les nouveaux articles publiés En cours
Un but facile de nouveau, mais je n’ai pas eu le temps de travailler dessus jusqu’à présent. Est-ce que ça vous manque ?
C’était plus important pour moi de rester concentré sur l’objectif 1 en priorité.
Mon plan est de trouver du temps pendant un prochain week-end, et de vous préparer ce cadeau !
5 - Avoir un premier article où l’implication des lecteurs est récompensée par quelque chose de cool (genre pas qu’une boîte de chocolats suisses - ou en tout cas pas que ça !!!) Réussi
Oui ! C’est réussi ! Au cas où vous n’ayez pas encore vu la nouvelle, Aki, une nouvelle expat arrivée récemment en Suisse a remporté une licence YNAB gratuite sur ce blog ! Elle a même eu la chance de recevoir du bon chocolat suisse en plus de ça !!!
Je suis vraiment heureux de pouvoir vous offrir quelque chose en retour pour vous remercier du temps que vous passez à lire mes articles.
Pour autant que je sache, Aki est en train de transformer sa relation avec l’argent et je suis sûr que YNAB lui sera d’une grande aide.
Bienvenue dans le monde de la finance personnelle chère Aki !
6 - Trouver un autre blogueur suisse qui est sur le chemin de la liberté financière Réussi
Pour cet objectif, je dois avouer que j’ai eu de la chance. Quelques jours après avoir publié ma liste d’objectifs pour 2015, un lecteur m’a indiqué l’arrivée d’un nouveau blogueur suisse : RA50, que je remercie pour sa volonté de partager ses aventures sur le chemin vers l’indépendance financière !
Long vie RA50 !!!
7 - Avoir l’ebook “Retraite anticipée en Suisse” écrit, et prêt à être relu par la famille et les lecteurs qui se seront inscrits auparavant pour l’acheter En cours
Hmmm… Mis à part le fichier Markdown créé avec moins de dix lignes de notes, je n’ai malheureusement pas réussi à atteindre cet objectif…
Mais prenons du recul : nous ne sommes qu’à un tiers de l’année, j’ai fini de lire “Essentialism: The Disciplined Pursuit of Less” qui m’aide à rester concentré sur les choses les plus importantes dans ma vie, j’ai encore “The Miracle Morning” à lire aussi, ainsi que “The ONE thing”, et pour l’inspiration il y a “Your Money or Your Life” !
Alors disons qu’avec tout ça place, je devrais être en mesure d’au moins commencer cet objectif, si c n’est de l’atteindre !
8 - Atteindre 40% d’économies mensuelles en moyenne Réussi (jusqu’à présent)
Le dieu des finances personnelles a eu la gentillesse de laisser le foyer MP atteindre un nouveau record de taux d’épargne ! Comme je l’ai expliqué, je ne pense pas qu’on aura un 13ème salaire ni un bonus chaque mois mais quand même, cela va beaucoup nous aider à maintenir une moyenne de 40% pour 2015 !
Croisons les doigts et continuons à épargner !
Je dois rester un “Silver Badass Savers” après tout !!!
9 - Atteindre CHF 122'000 CHF 162'000 de fortune pour soutenir notre objectif à moyen terme Réussi - mais nous voulons plus !
J’ai récemment adapté la manière dont je calcule notre fortune afin de prendre en compte tous mes actifs. Grâce à ce simple changement, nous avons déjà franchi les CHF 122'000 le mois dernier.
Comme nous n’allons pas nous reposer sur nos lauriers, j’ai augmenté notre cible à CHF 162'000.
10 - Remplir nos 3ème piliers au maximum Réussi
C’est tout simplement fait ! Deux fois même ! Deux fois CHF 6'768 entièrement déductibles des impôts !
Entendez-vous le doux son de la machine à sous gagnante ?!? Cashiiiing !
11 - Lire soit “Your money or your life” ou “A Random Walk Down Wall Street” En cours
J’ai finalement choisi de lire “Your Money or Your Life” suite à vos recommandations. J’ai donc acheté le livre et il est dans le top 5 de ma liste de lecture.
Je vais vous dirais ce que j’en ai pensé une fois que je l’aurais fini.
12 - Lire “Essentialism: The Disciplined Pursuit of Less” Réussi
Celui-ci est un grand succès !
D’une part car je l’ai lu en moins de 2-3 semaines (ce qui est assez fou lorsque vous savez que les derniers livres que j’ai lu m’ont pris au minimum 1 à 2 mois) et d’autre part parce que j’ai immédiatement vu comment cela a impacté la façon dont je priorise les choses dans ma vie professionnelle et privée.
Je vais bientôt dédié un article à cet ouvrage pour partager avec vous pourquoi je pense que c’est une lecture indispensable !
13 - Lire “The Miracle Morning” En cours
Même chose que pour l’objectif 11, je l’ai acheté et ça fait partie de mon top 5 !
14 - Aller au sport une fois par semaine Réussi
En ne comptant pas les vacances et un dîner d’affaires auquel j’ai dû assister, nous sommes sur la bonne voie pour réussir cet objectif “santé” !
Il y a des fois où je ne suis pas tellement motivé à rentrer chez moi et ressortir pour aller faire du sport. Mais comme ça commence à devenir une habitude, j’ai tendance à le faire automatiquement.
Les jours étant aussi plus long maintenant, cela devrait m’aider à rester motivé jusqu’à la fin de l’été !
Voilà! Je suis content de voir qu’il y a du progrès sur chacun des buts que je me suis imposé plus tôt cette année.
Et vous ? Avez-vous réussi à avancer avec vos objectifs de 2015 ? Avez-vous été paresseux ou hyper-productif ?
]]>Dans l’ensemble, mars était un mois assez habituel si on le compare aux dépenses budgétisées.
Nous avons dépensé environ CHF 50 de trop dans la catégorie Courses en raison d’un dîner imprévu avec des amis et d’un fast-food inutile. Les deux étaient très cool et valaient le coup car nous avons passé un bon moment avec nos amis et notre famille !
Je continue de le dire, et ce n’est pas pour me trouver une excuse, c’est vraiment parce que certaines choses dans la vie n’ont pas de prix !
Mars a aussi eu son lot de soucis médicaux. Cette fois, le soleil et le printemps arrivant, j’ai dû acheter des médicaments pour me parer contre le rhume des foins qui m’a eu par surprise. Je ne me suis pas rendu compte que nous étions déjà mi-mars !
Rien de grave heureusement !
Niveau consommation d’essence, tout s’est déroulé comme prévu avec quelques voyages en voiture pour aller ici et là, comme le “Salon Immobilier de Lausanne” par exemple (qui n’était pas aussi cool/grand que nous l’imaginions).
Quelque chose que je n’ai jamais mentionné jusqu’ici parce qu’il sont récurrents - mais nous devons quand même les payer - sont les frais pour notre loyer, le paiement de notre assurance maladie et les activités des enfants.
Les deux premiers sont des frais obligatoires que nous essayons d’optimiser constamment.
Niveau dépenses non-vitales, nous avons profité de la période des carnavals avec nos enfants, et avons également passé une merveilleuse soirée cinéma avec “L’Âge de glace 4”. Je pense que je l’ai encore plus aimé que mes enfants. Ce dernier épisode de la série est un pur chef-d’oeuvre ! Je vous le recommande les yeux fermés !
Nous nous sommes également inscrits à l’ “ASLOCA” (Association Suisse des Locataires) car nous avons toujours des problèmes avec notre régie immobilière. Nous aurons bientôt besoin des conseils d’un avocat qui seront gratuits après avoir payé nos frais d’adhésion de CHF 60. J’en parlerai plus en détails une fois que nous aurons expérimenté leurs services !
Grâce à divers facteurs (dont février étant un mois plus court), les frais de garde des enfants étaient particulièrement bas. Cela a ravi le troisième pilier de ma femme qui a eu la chance d’être rempli au maximum avant la fin du premier trimestre !!!
Une grosse dépense que nous pouvons attribuer aux catégories luxe et santé est que j’ai renouvelé mon sac Freitag pour m’acheter un vrai un sac à dos (bienvenue dans la trentaine MP !) car mon sac à bandoulière faisait plus de mal à mon dos qu’il n’était chic ! Heureusement, j’ai pu le revendre à un bon prix, donc le nouveau était déjà presque à moitié payé !
Pour ceux qui ne connaissent pas cette marque : c’est l’histoire de deux frères zurichois qui cherchaient un moyen de transporter des trucs dans un sac qui puisse résister à leurs trajets en vélo, y compris la pluie. Ils ont alors eu l’idée de recycler des bâches et ceintures de sécurité pour obtenir un sac très robuste. Vous pouvez trouver plus d’infos de toute leur histoire sur leur site.
Leur marque est devenu tellement tendance qu’ils ont maintenant des magasins partout dans le monde.
Nos loisirs luxueux n’ont pas été laissés de côté non plus avec une belle journée passée à skier dans le Jura avec des amis ! Qui a dit que les Mustachians avaient une vie de moine ?
Côté consommation téléphonique, nous avons de nouveau dépassé les CHF 30 à cause de certains appels professionnels. J’espère que Xavier Niel apportera de bonnes choses à Orange Suisse de part son expérience avec Free en France !!!
Enfin, la dépense du mois qui a passablement amoché notre taux d’épargne : mon abonnement annuel de transport public - pour lequel j’ai épargné de l’argent tout au long de l’année, mais bon, ça reste près de CHF 2'500 à sortir…
Cela peut sembler cher pour un non-suisse mais croyez-moi, une fois que vous avez expérimenté des trains qui sont toujours à l’heure, propres, et sécuritaires, vous ne revenez plus en arrière !
Ainsi, après un bon début d’année, mars sera le mois le plus bas de 2015 avec un taux d’épargne de 15% 12% seulement (mise à jour 03.05.2015 : j’ai oublié de prendre en compte une dépense pour le boulot qui est venu après avoir calculé la facture de ma carte de crédit…).
Mais ne vous inquiétez pas, avril nous réserve une bonne surprise niveau revenu ! Restez connectés !
Comment mars s’est passé pour vous ???
]]>Quand je vois les gens qui lisent - par défaut - le “20 Minutes” dans le train, cela me rappelle que pendant deux tiers de mes presque trente années de trajet quotidien, je n’ai pas fait mieux.
Dans le cadre de mes objectifs 2015, je lis actuellement Essentialism: The Disciplined Pursuit of Less de Greg McKeown qui, dans l’un de ses chapitres, explique comment définir ce que vous faites de votre vie, et ne pas laisser les autres le faire pour vous.
Ce n’est pas parce que les barons de la pub vous offre de la lecture gratuite pour vos aller-retours quotidiens que vous devez la lire !
Ce que je veux dire, c’est que vous pouvez choisir de perdre votre temps et je suis complètement OK avec ça. Mais si vous choisissez de le gaspiller, faites-le pleinement et consciemment ! Au final ça n’est même plus du gaspillage - comme vous avez fait un choix - mais quelque chose pour lequel vous avez décidé de consacrer du temps afin d’en tirer de la valeur ou du plaisir.
Depuis plus de cinq ans, j’ai décidé de tirer parti autant que possible de mon temps de transit afin de ne plus le perdre inutilement.
Après être passé d’un mode “voiture uniquement” à un mode “transports en commun et vélo seulement”, j’ai énuméré ci-dessous toutes les choses que j’ai faites jusqu’à présent pendant que je pendulais. Des choses que j’ai décidé de faire par choix, pas par défaut !
La valeur de certaines activités peut différer selon votre propre échelle, mais le point important est que vous la définissez et que vous effectuiez des choses qui ont le plus de sens et d’intérêt pour vous !
J’ai regroupé ces activités en trois grandes catégories selon le mode de déplacement, et une quatrième qui regroupe des d’activités que l’on peut faire peu importe le moyen de transport.
Ensuite, il y a les activités qui fonctionnent peu importe le moyen de transport que vous utilisez.
Voilà, on a fait le tour de toutes les activités que j’ai expérimentées au cours des dernières années.
Comme je l’ai expliqué plus haut, j’ai fini de lire la semaine dernière le livre “Essentialism” et ça m’a aidé à enfin définir la meilleure façon de planifier mes trajets comparé à avant où chaque fois que je montais dans le train, je devais décider de ce que je préfèrais faire - ce qui parfois finissait en procrastination sur Twitter ou sur le compte Google Analytics de ce blog…
Maintenant, c’est défini à l’avance. Je dédie le matin à l’écriture de blogposts, et je réserve le soir à la lecture de livres. Après une semaine, l’unique fait d’avoir mis en place ces routines fonctionne vraiment très bien. J’arrive dans le train le matin, trouve un siège, puis ouvre ByWord et commence à écrire un article sur mon iPhone. Le retour est similaire : une fois que j’ai trouvé une place, je sors le livre que je lis actuellement, et c’est parti. C’est aussi simple que ça !
Je me demande si j’ai couvert toutes les activités qu’on peut faire durant ses trajets quotidiens (sauf peut-être le tricot) ou s’il en existe plus ?
Qu’est-ce que vous faites lorsque vous pendulez ?
Crédits photo en-tête : © SBB CFF FFS
]]>Votre fortune correspond à la valeur en CHF à un temps T de tout ce que vous possédez, moins tout ce que vous empruntez.
La valeur qui en résulte est la richesse que vous pouvez prétendre être la vôtre.
1/ Le premier point est de prendre en compte tout avoir que vous avez sur chacun de vos comptes privés et d’épargne. N’oubliez pas vos comptes bancaires ouverts à l’étranger si vous en avez. De même pour l’argent que vous cachez sous votre matelas (même si ce serait une belle erreur financière).
2/ En tant qu’investisseur averti, je suppose que vous faites fructifier de l’argent sur les marchés boursiers et obligataires, n’est-ce pas? Alors tout votre argent investi doit être considéré comme un avoir.
3/ Le prochain point est l’argent que vous avez accumulé dans votre 2ème pilier. Il faut prendre la valeur actuelle de ce qu’ils appellent “Prestation de sortie”.
Vous pouvez retirer cet argent avant l’âge légal de la retraite si :
Selon le pays dans lequel vous vivez, il se pourrait que ce ne soit pas une bonne idée de prendre en compte votre fond de pension, car il est trop dépendant des lois du gouvernement qui le régisse.
En Suisse, le 2ème pilier étant entièrement financé par l’employeur et l’employé, je suis pour prendre en compte sa valeur actuelle, c’est-à-dire de l’argent que vous possédez contractuellement.
4/ L’autre élément à prendre en compte sont les francs suisses que vous avez investi dans un ou plusieurs 3ème(s) pilier(s). Demandez simplement à votre banque ou à votre assurance de vous donner leur valeur de rachat.
Comme les conditions pour retirer cet argent sont les mêmes que pour le 2ème pilier, je pense que c’est une bonne idée de le considérer dans le calcul de votre fortune.
5/ La valeur de votre (vos) logements(s) - si vous êtes chanceux d’en posséder un ou plusieurs.
6/ Dans le cas où vous louez votre logement actuel, il existe un autre montant caché qui se trouve sur votre compte bancaire de garantie de loyer. Il doit également être ajouté au total de votre fortune.
Et pendant que nous en parlons, ne vous laissez pas duper par ces sociétés de garantie de loyer insensées telles que SwissCaution qui se fait des millions sur votre dos. Dans le cas où vous ne connaissez pas ce système : il s’agit en fait de payer une cotisation annuelle équivalant à 6% de votre garantie de loyer de trois mois, ce afin de ne pas déposer d’argent auprès de votre régie immobilière.
7/ Tout autre actif que vous pourriez vendre aujourd’hui peut être considéré comme une liquidité potentielle qui augmente votre fortune. En tant que Mustachian, vous ne devriez rien avoir dans cette catégorie car vous n’encombrez pas votre vie avec du bazar inutile !
1/ Commençons par le premier prêt acceptable dans notre monde Mustachian : le prêt hypothécaire. Ce nombre doit contenir le montant que vous devez à la banque, y compris les intérêts.
2/ Votre carte de crédit doit également être pris en compte lorsque vous calculez votre fortune, car c’est de l’argent en moins que vous devrez payer avec votre facture du mois prochain.
Zone rouge ci-dessous. Faites attention !
3/ Des dettes de carte de crédit, ça parle à quelqu’un ? Il y a une énorme différence entre le point 2 et le point 3, car le 2ème représente de l’argent que vous utilisez et qui se trouve sur votre compte bancaire.
Alors que ce point-ci est une urgence qui doit être remboursée dès que possible en raison des énormes intérêts que vous payez chaque mois !
4/ Un prêt / leasing auto est également quelque chose à considérer car vous conduisez une voiture qui n’est pas votre propriété. Je n’en dirais pas plus sur ce point car c’est un non-sens en soi, et personne lisant ce blog n’en a un, alors pourquoi en parler plus longtemps ?
Et avant que vous me demandiez : non, votre voiture n’est pas un avoir ! C’est probablement ce qui se déprécie le plus sur Terre ces temps-ci !
5/ Tout autre prêt que vous essayez de cacher sous le tapis doit être pris en compte !
En tant que grand fan de YNAB, je me demandais si je devais prendre en compte mon fond d’urgence et aussi mes économies pour les dépenses prévues dans le calcul de ma fortune.
La réponse est simple : votre fortune représente tout votre argent à un instant T. Ce qui signifie que pour une fois, vous êtes autorisé à ne pas penser en mode “budget”, mais en mode “comptes bancaires”. Calculez la somme, et vous êtes bon !
Après avoir clarifié tous les points ci-dessus, j’ai additionné nos nombres et j’ai une grande nouvelle : nous avons dépassé les CHF 100'000 !!!
Ca fait tellement plaisir de voir où nous en sommes quelques années seulement après le début de notre chemin vers la retraite anticipée. J’espère que les prochaines centaines de milliers de CHF seront aussi faciles à accumuler !
Pour connaître le montant exact de notre patrimoine, je vous laisse vérifier cette page dédiée à notre fortune pour voir nos chiffres les plus récents.
Si vous vivez en Suisse, j’aimerais bien échanger à propos du calcul de la fortune car les gens ont tendance à avoir des opinions très différentes sur le sujet - principalement par rapport aux fonds de pension. Vous pouvez utiliser la section des commentaires ci-dessous pour expliquer comment vous calculez votre fortune.
Et au fait, je suis surpris de ne pas vous avoir encore vu sur la plus célèbre liste des fortunes sur Terre. Où êtes-vous caché ?
J’avais ce but initial que je m’étais fixé il y a longtemps, qui était de travailler à 80%.
Puis j’ai calculé quel serait mon salaire et la diminution serait trop importante pour diverses raisons, la principale étant notre chemin vers la retraite anticipée qui serait prolongé de quelques années.
Donc après avoir regardé avec Mme MP quel jour serait le mieux pour notre calendrier de famille, j’ai décidé de choisir le compromis du travail depuis la maison !
Informez vos collègues de quand vous êtes disponible
Pendant mes premiers jours de travail à domicile, je n’ai pas informé précisément mes collègues lorsque je serais disponible pendant la journée et par quel moyen. Le résultat : les gens étaient énervés parce qu’ils essayaient de me joindre et que je ne répondais que quelques heures plus tard.
Nous avons discuté de ce problème et depuis, j’ai mis en place un planning clair dans mon agenda Google indiquant quand et comment je suis accessible. Tout le monde est content car maintenant mes collègues savent quand me contacter, et je sais quand j’ai des intervalles de temps ininterrompus à disposition pour être concentré sur mon travail.
Informez vos clients que vous êtes disponible par courrier électronique et non par téléphone ces jours-ci
Si vous avez un poste qui nécessite des interactions clients, alors expliquez à ces derniers que vous êtes seulement joignable par courrier électronique ce jour de la semaine. Cela permettra d’éviter de la frustration. Si vous avez une bonne relation avec eux, vous pouvez même leur expliquer que vous avez la chance d’avoir une entreprise qui accepte le travail à domicile.
C’est ce que j’ai fait et j’ai été surpris que beaucoup de gens me disent que c’est top de pouvoir expérimenter cela, prendre plus de temps pour soi-même, sa famille, etc. Ils se pourrait même qu’ils soient un peu jaloux, mais quand même contents pour vous. Et ils se pourrait également qu’ils vous posent des questions sur la façon dont vous vous organisez, quelle est votre configuration à la maison, etc. Des échanges intéressants en perspective !
Communiquez clairement avec votre famille / enfants pour gérer leurs attentes
Lorsque vous êtes physiquement à la maison, il se peut qu’on s’attende à ce que vous vous occupiez de la vaisselle, fassiez la lessive, répondiez au téléphone s’il sonne, etc. Vous êtes à la maison après tout. Et cela ne vous prend que quelques minutes !
Vous devez être clair sur le fait que dans la phrase “travailler depuis la maison”, il y a aussi le mot “travail” !
La partie la plus difficile à gérer est principalement celle avec les enfants pour qu’ils comprennent que papa est à la maison mais ne peut pas jouer tout le temps avec eux…
J’ai trouvé un compromis qui est de définir une limite de temps d'1h durant ma journée où nous pouvons jouer ensemble, et ensuite ils doivent jouer ensemble par eux-mêmes. Je leur ai expliqué la règle et depuis, tout va (généralement) bien.
Finalement, comme avec beaucoup de choses dans la vie, tout est une question de communication et d’organisation.
Une fois que tout le monde s’est accoutumé à cela, le jour de travail depuis la maison devient une habitude et vous pouvez commencer à profiter de ses bons côtés.
Comme les Mustachians aiment dire, les meilleures choses dans la vie sont celles que vous ne pouvez pas acheter. Et le travail depuis la maison a de nombreux aspects sur lesquels vous ne pouvez pas coller un prix. Voici un avant-goût de la retraite anticipée !
Cela commence par ce sentiment de liberté lorsque vous vous réveillez plus tard que d’habitude. Le réveil sonne toujours tôt le matin (des enfants à l’école, ça parle à quelqu’un ?), mais vous vous sentez plus heureux que les quatre autres jours de la semaine sachant que vous allez éviter de devoir penduler.
En effet, au moment où vous pensez d’habitude à partir en vélo pour prendre le train, vous profitez encore d’un bon petit-déjeuner avec vos enfants !
Dans le cas où ils sont à l’école comme les miens, vous aurez le plaisir de les accompagner, et de revenir à la maison avec un grand sourire sur votre visage en vous rendant compte que vous venez d’utiliser votre temps inestimable pour la plus grande priorité de votre vie ! Le sourire devient encore plus grand lorsque vous pensez à la journée de travail qui vous attend : assis sur votre canapé confortable, avec un verre de jus d’orange frais et Spotify jouant une playlist de musique acoustique.
Un autre bon côté du travail à domicile : pas de perturbations comme des appels ou des collègues qui vous interrompent à votre bureau pour vous demander quelque chose à propos d’un projet. Seulement vous et votre concentration imperturbable. Vous pouvez planifier votre journée comme vous le souhaitez, et le respecter pour une fois !
Comme les choses se font plus rapidement depuis la maison, j’en profite également pour prendre des rendez-vous privés avec la banque ou d’autres sociétés similaires qui vous imposent généralement de prendre des heures de congés au vu de leurs horaires.
Je suis content (et chanceux) de pouvoir travailler depuis presque n’importe où grâce aux emails et à Slack !
Puis c’est l’heure du déjeuner (préparé la veille pour optimiser mon emploi du temps). Encore un moment inestimable que vous passez avec ceux que vous aimez le plus. Un sentiment incroyable !
Les enfants n’ont pour l’instant pas école l’après-midi mais ils font encore la sieste donc il y a une ambiance assez calme pour travailler.
Quand j’ai assez d’heures supplémentaires à récupérer, il y a deux choses que j’aime faire l’après-midi : la première étant de bloguer pendant que les enfants dorment. Aucun bruit sauf Spotify et le clavier de mon ordinateur. C’est pendant ces sessions d’écriture que j’ai le plus d’inspiration !
La deuxième chose est évidemment de faire une sieste alors que les enfants la font aussi ! Si ce n’est pas le summum du luxe, alors je ne sais pas ce que signifie ce mot !
Le cerise sur le gâteau vient avec la facture mensuelle de nounou ! Ce moment où vous avez l’impression que vous obtenez un rabais parce que vous avez la malchance de travailler depuis la maison et de pouvoir profiter de passer plus de temps avec vos enfants. Le gain est double : plus de temps et plus d’argent !!!
Même si ce n’est pas vraiment un jour de retraite par semaine, c’est vraiment un très bon avant-goût !
J’ai eu des problèmes au début car j’avais tendance à faire une sieste avec mes enfants trop facilement alors que les gens s’attendaient à ce que je sois disponible…
Il faut un certain temps d’adaptation à cette nouvelle façon de travailler. Pour moi, mais aussi pour mes collègues et ma famille.
J’ai commencé à optimiser le temps que je passe dans les transports en commun et au bureau afin de tirer parti de chaque minute passée à l’extérieur de la maison. De cette façon, je travaille un peu plus longtemps pendant les jours au bureau et un peu moins pendant mon jour à distance. Encore une fois, tout est une question d’organisation.
Les avantages énumérés ci-dessus sont presque tous intangibles à l’exception de la facture de maman de jour. Mais pour moi, il n’est pas possible de mettre un prix sur ces derniers car ils sont comme un morceau de liberté que je m’offre chaque semaine.
Avec du recul, je ne pense pas que je repasserais à une semaine de travail de cinq jours de sitôt !
Je garderais néanmoins le ratio du travail à domicile à un maximum de 40%, car je valorise beaucoup le travail en équipe et la collaboration.
C’est un objectif que je me suis fixé il y a longtemps et qui est possible dans mon entreprise. De plus, en Suisse, c’est une pratique courante de travailler à 40, 60 ou 80%. C’est totalement différent de la France où vous disposez de seulement deux options : temps partiel (50%) ou temps plein (100%).
Je garde donc à l’esprit cet objectif de travailler à 80% pour quand ça ne remettra plus en question nos plans de retraite anticipée et de liberté financière !
Jusque-là, ce sera travail depuis la maison !
Travaillez-vous à temps partiel ou depuis la maison ? Pour quelles raisons ? Est-ce ça a été dur à mettre en place et à s’y habituer ?
Dans le cas où vous pensez que c’est impossible pour votre type de travail, n’hésitez pas à poster un commentaire afin que nous puissions réfléchir ensemble à d’autres options. Des choses comme travailler à 100% sur quatre jours par exemple.
Il y a toujours des solutions alternatives si vous êtes prêt à changer votre routine !
Dans l’ensemble, février était similaire à janvier dernier avec pas mal de dépenses, bien qu’elles étaient de nature différente.
Le total des courses était très raisonnable après le gros plein qu’on avait fait le mois dernier.
Nous avons également revu nos meilleurs amis quand on est retournés dans notre ville natale, ce qui a amené son lot de dépenses de sorties en plus, mais c’était vraiment cool et ça valait bien son pesant d’or ! Certaines choses dans la vie n’ont pas de prix !
En raison du mauvais temps hivernal du mois de février ici en Suisse (pluvieux et froid vs. ensoleillé et enneigé comme nous l’espérions), les enfants sont tombés malades, ce qui a entraîné plusieurs visites chez le médecin.
Au niveau des dépenses pas très frugales, nous avons renouvelé notre set de vaisselle qui était cassé ici et là.
Nous avons aussi acheté un nouveau gadget : un chargeur d’iPhone pour la voiture car nous sommes souvent en route avec ces appareils “dévoreurs” de batterie… Le bon point avec cet achat est qu’il va nous aider à réduire nos futures dépenses pour nos vacances au Canada car nous ne louerons pas un GPS avec notre voiture, mais nous utiliserons notre iPhone avec une carte SIM prépayée bon marché achetée sur place.
J’ai également renouvelé mes chaussures car mes anciennes étaient vraiment usées.
Enfin, j’ai pris le temps de commander des livres sur Amazon pour acquérir de nouvelles connaissances, y compris celles nécessaires pour atteindre mes objectifs annuels !
Néanmoins, on est bien d’accord que ces explications ne sont en aucun cas des excuses pour nos dépenses totalement non-essentielles !
Comme avec la météo, la vie est venue avec son lot de mauvaises nouvelles (perte d’un être cher). Les funérailles ont augmenté de façon inattendue notre consommation d’essence mensuelle.
J’ai naturellement tendance à trouver des côtés positifs à chaque situation : pour ce point en particulier, cela m’a rappelé comment notre temps sur Terre est court et que nous devons profiter de tous nos proches aussi souvent que nous le pouvons - et oubliez un peu (ou entièrement en fait) nos notifications d’iPhone, d’emails du boulot, etc.
Nos frais de garde étaient un peu en dessous de la moyenne car j’ai pris quelques jours de congé pour profiter des enfants. C’était tellement cool ! J’adore rester à la maison, les emmener à l’école, bloguer pendant qu’ils font la sieste, jouer avec eux… Je me réjouis que le printemps et l’été reviennent pour qu’on puisse de nouveau jouer dehors plus souvent !
Enfin, je vais devoir analyser ma consommation téléphonique car j’ai tendance à payer plus que le forfait prévu de CHF 30/mois. Je soupçonne que mes derniers problèmes avec notre fournisseur d’accès à Internet et d’autres soucis avec notre régie immobilière soient les responsable de ces coûts inhabituels.
Encore une fois, si vous regardez attentivement notre historique de 2014, je peux vous dire avec fierté que nous avons atteint un nouveau record avec 61% de taux d’épargne !!! atteint un taux d’épargne correct de 46%.
Assez incroyable, mais j’ai vérifié YNAB (lien d’affiliation), et nous y voilà !
Mais ne vous y habituez pas, nous n’aurons malheureusement pas de 13ème salaire ni de bonus chaque mois…
Je pense que le mois prochain sera un retour à la normale avec un taux d’épargne autour de 30-40% - sauf si nous recevons des remboursements que nous attendons.
Qu’en est-il de vous ? À quoi ressemblait votre taux d’épargne le mois dernier ?
ERRATUM MIS À JOUR 04.04.2015
Du côté non-frugal de notre budget, nous avons été débités pour la réservation de nos vacances au Canada après avoir calculé le taux d’épargne de février. Cela a rendu notre soi-disant record de février 2015 caduque, malheureusement…
Une diminution du loyer est l’une des opportunités que vous pourriez rater si vous ne connaissez pas les régulations spécifiques suisses. Et vous pourriez perdre beaucoup d’argent au fil des ans !!!
La baisse doit être demandée par le locataire au propriétaire. Cela signifie que le propriétaire n’est pas forcé par la loi d’informer le locataire qu’une réduction de loyer est possible. Bienvenue en Suisse !!!
Lorsque vous possédez un bien immobilier, vous êtes libre de le louer, avec quelques règles sur la manière de fixer le montant. L’une de ces règles s’appelle le “taux hypothécaire de référence”. Depuis 2008, ce taux est unifié au niveau fédéral. Il est basé sur le taux hypothécaire moyen fourni par les banques.
Le but étant de suivre les fluctuations de la situation financière nationale. Lorsque le taux augmente, le loyer peut être augmenté. Lorsque le taux diminue, une baisse de loyer peut être demandée.
La Confédération Suisse révise ce taux à la fin de chaque trimestre.
Quand nous sommes arrivés en Suisse il y a quelques années, nous ne connaissions pas ce processus, et ce n’est qu’un an et demi plus tard que nous avons appris qu’il fallait en faire la demande nous-mêmes.
Malheureusement, vous ne pouvez pas demander à être remboursé rétroactivement, ce qui fait que nous avons perdu pas mal d’argent à cause de notre ignorance.
D’autre part, la surprise a été d’autant plus grande que nous sommes passés d’un ancien taux de référence de 3% à un nouveau taux de référence de 2%, ce qui correspond à une diminution de loyer de CHF 152 par mois.
Sur les dix prochaines années, cet argent investi va atteindre un montant de CHF 28'544 grâce à l’effet des intérêts composés !!!
Le truc cool avec cette astuce est que vous n’avez pas besoin de remplir des centaines de formulaires administratifs ni ne devez attendre deux ans pour recevoir votre argent.
Vous avez juste besoin d’écrire une lettre à votre régie immobilière et votre loyer sera diminué le mois suivant, c’est tout !
Un point à prendre en compte néanmoins est que le propriétaire peut contrer cette demande de diminution en augmentant vos charges s’il peut justifier qu’il a dorénavant plus de coûts à supporter.
Jusqu’à présent, dans mon quartier, nous avons tous demandé des diminutions d’année en année et nous n’avons eu qu’une augmentation en cinq ans - bien que je pense que le propriétaire nous l’aurait imposée même si on n’avait pas réclamé notre argent.
Vous pouvez utiliser le modèle de lettre de Comparis pour demander votre propre diminution (aussi disponible en allemand ici).
Une version anglaise est disponible ici.
MISE À JOUR 24.11.2023: l’outil de notification de Comparis ne semble plus exister… du coup, je te recommande de te mettre un rappel calendrier en mettant en titre de l’événement cette URL: https://www.bwo.admin.ch/bwo/fr/home/mietrecht/referenzzinssatz.html (site officiel de la Confédération).
Que diriez-vous de recevoir un e-mail automatique à chaque fois que le taux hypothécaire de référence diminue (ou augmente…) afin que vous puissiez demander à votre propriétaire de baisser votre loyer (ou être prêt pour une augmentation…) ?
Et bien c’est possible grâce à l’outil de notification automatique mis à disposition par Comparis. Entrez simplement votre adresse e-mail dans le formulaire et c’est tout bon !
Aussi, partagez avec nous votre propre expérience de demande de diminution de loyer - et si vous avez reçu une augmentation par la suite ou non.
]]>En supposant que vous êtes un nouveau lecteur, ou que vous êtes arrivé sur ce blog par hasard, je vais d’abord vous expliquer le sens de ces deux acronymes.
“YNAB” signifie en anglais “You Need A Budget” (ou “Vous avez besoin d’un budget” en français) et est un logiciel de finance personnelle pour gérer votre budget.
“MMM” signifie “Mr. Money Mustache” et est un blog (anglais) qui parle de vivre de manière frugale tout en mettant de l’argent de côté. Le terme “Mustachianisme” vient de cet auteur de ce que je sais.
Ces acronymes prêchent deux méthodologies qui sont très complémentaires.
Lorsqu’elles sont combinées ensemble, elles vous amènent vous, votre budget, et votre patrimoine à un niveau supérieur que vous n’osiez imaginer auparavant.
Si je compare notre situation avant d’utiliser cette recette secrète avec ce qui s’est passé l’année dernière, mes calculs me disent que nous avons économisé six fois plus d’argent qu’auparavent.
Ca semble magique, mais le meilleur dans tout ça c’est que vous pouvez aussi atteindre ce niveau.
Tout cela a commencé à cause d’un simple logiciel (y compris le blog que vous lisez) ! Venant du monde de l’informatique, je suis toujours étonné de voir comment la technologie peut amener des choses positives à notre monde !
YNAB (lien d’affiliation) est devenu une partie tellement essentielle et évidente pour notre famille que j’ai dû réfléchir à deux fois à pourquoi j’aime tellement cette application !!!
Je sais que c’est quelque chose dont je ne peux plus me passer mais analysons pourquoi tant de passion !
Je ne vais pas passer à travers les quatre étapes de leur méthodologie car cette vidéo d’introduction à YNAB l’explique beaucoup mieux que je ne le ferais.
Au lieu de cela, je vais me concentrer sur les avantages que ce logiciel et cette méthodologie nous ont apportés.
Auparavant, nous étions le genre de personnes qui vivait de salaire en salaire. Comme les salaires suisses permettent un mode de vie plus que correct, nous dépensions (presque) tout l’argent que nous gagnions.
Sortir pour dîner ? Allons-y ! Envie de ce nouveau Mac qui vient de sortir ? Il suffit de l’acheter, mon prochain salaire (suisse) pourra le payer en une seule fois ! Rendre visite à la famille à l’étranger le week-end prochain ? Faisons nos valises, remplissons le réservoir glouton de notre voiture, et allons-y !
Cela peut sembler être un mode de vie habituel pour certains, ou complètement surréaliste pour d’autres. À cette époque-là, c’était en tout cas notre façon de gérer nos finances.
Ce qui a changé avec YNAB, c’est qu’au début de chaque mois, chaque centime que nous gagnons reçoit une tâche spécifique à accomplir. Chaque. Centime.
De cette manière, nous prévoyons comment l’argent sort de notre poche, au lieu de le laisser être dépensé au hasard en fonction des événements, de la météo, etc.
Ce seul premier point nous a aidé à économiser beaucoup d’argent car vous ne voyez pas d’argent restant que vous pourriez dépenser. Tout est assigné à une fonction et cela supprime complètement la tentation d’utiliser de l’argent traînant sur votre compte !
Une fois que vous avez expérimenté ça, vous vous demandez pourquoi personne ne vous a enseigné ça à l’école plutôt que des algorithmes de maths fantaisistes et inutiles que vous n’utiliserez jamais !
Le deuxième truc génial, c’est que vous savez exactement où vous en êtes avec votre argent. Vous ne devez pas vous connecter à votre e-banking pour avoir le solde de votre compte privé, puis supprimer ce que vous pensez dépenser ce mois-ci pour les courses, pour l’anniversaire de votre mère, pour vos réparations de vélo, etc.
Comme chaque centime a sa propre catégorie, vous pouvez planifier à l’avance vos dépenses annuelles comme les factures d’assurance, ou aussi les cadeaux de Noël et d’anniversaire.
Grâce à cette catégorisation des dépenses, vous découvrez progressivement combien vous dépensez en moyenne pour chaque poste.
Et c’est là que la magie se produit : vous pouvez alors vous tourner vers votre avenir et faire des plans basés sur des données et des faits réels, plutôt que sur de simples hypothèses.
Quand je parle de plans, je parle de ces rêves de toute une vie qui sont maintenant accessibles car vous avez les données en main pour les planifier. Des choses comme l’achat de votre première maison, le remplacement de certaines choses importantes telles qu’une voiture (par une autre beaucoup plus frugale, mais d’occasion, n’est-ce pas), et même le graal qu’est l’indépendance financière !!!
Un tout nouveau monde est maintenant à portée de main.
Jusqu’à récemment, j’avais encore beaucoup (trop) de comptes bancaires comme c’est peut-être aussi le cas pour vous.
Une chose pour laquelle YNAB ne se vante pas pas assez est sa capacité de faire abstraction de n’importe quelle configuration bancaire complexe que vous pouvez avoir. Cela peut vous sembler fou, mais maintenant je vais sur mon e-banking environ deux fois par mois. Avant YNAB, c’était plutôt deux fois par semaine voire plus.
L’outil rend tout ça très simple: tous vos comptes sont centralisés en un seul endroit. Vous entrez vos revenus et dépenses au fur et à mesure qu’ils surviennent, et c’est tout !
Fini la prise de tête d’avoir plusieurs logins à se souvenir et plusieurs onglets de navigateur web ouverts en même temps, tout ça en en plus de votre calculatrice et d’une feuille de calcul physique ou numérique faite maison. Même si le faire à la vieille école est habituellement le meilleur moyen, croyez-moi, ce n’est pas le cas pour la gestion de vos finances personnelles avec YNAB !
L’avantage inhérent de ne pas aller souvent consulter votre banque en ligne est que vous ne voyez pas toute la réserve d’argent de votre fond d’urgence que vous avez amassée. Vous n’êtes donc pas tenté de l’utiliser !
OK, pour celui-ci, je ne vous demande pas de me croire sur parole parce que vous avez vraiment besoin de l’expérimenter pour comprendre que je dis vrai !
Je vous vois déjà en train de rire: “Mais bien sûr MP, t’es tellement drôle ! T’es vraiment sérieux quand tu dis que t’es excité et que tu prends plaisir à payer tes factures ?!? Genre vraiment ?”
Effectivement, cela peut sembler bizarre pour le premier venu.
Mais vous êtes simplement trop content lorsque vous voyez le solde de votre catégorie assurances/impôts/etc. qui fini pile à “CHF 0.00” ! C’est un mélange entre un sentiment de contrôle et de pouvoir sur votre propre argent.
Et ne vous inquiétez pas, ces réjouissances ne se produisent pas une ou deux fois par an seulement, mais plutôt plusieurs fois par mois lorsque vous voyez vos montants budgétisés se rapprocher de 0.
Faire son budget devient soudainement un jeu. Et lorsque vous commencez à le voir comme un jeu, vous voulez gagner. C’est le début de la fortune comme on dit.
“OK MP, tes soldes qui s’alignent parfaitement fonctionnent peut-être bien dans ton cas, mais qu’en est-il de nous qui ne sommes “que des humains” avec une vie remplie d’événements inattendus ?!?”
Merci pour la question, mais malheureusement, j’ai aussi une vie avec beaucoup de choses imprévues qui arrivent chaque mois. Ce ne serait pas amusant sans ça en fait.
Heureusement, YNAB a également été construit par des humains et est complètement flexible à cet égard.
Vous pouvez gérer ce cas en prenant l’argent manquant de la catégorie où il a eu dépassement depuis une autre catégorie où il reste du budget. Deux clics, c’est tout !!!
Grâce à ses applications Mac, PC, tablette, et mobile (iOS, Android et Windows Phone), vous pouvez rentrer vos dépenses partout où vous êtes. Tout est synchronisé et fonctionne parfaitement.
La partie où vous rentrez vos dépenses est honnêtement la plus pénible de toutes les étapes de budgétisation. Idéalement, j’aimerais que mes banques envoient toutes les dépenses que je fais directement dans ma base de données YNAB.
Mais je préfère voir cet inconvénient comme un moyen d’améliorer ma capacité à créer des habitudes. Après quelques semaines d’utilisation, c’est devenu un automatisme. Dès que je sors ma carte de crédit de mon portefeuille, je dégaine mon iPhone aussi.
Pour la petite histoire, j’ai découvert le blog de MMM peu de temps après avoir commencé à utiliser YNAB (lien d’affiliation).
J’ai trouvé que c’était une tellement bonne source d’informations sur la retraite anticipée que j’ai relevé le défi de lire chaque article afin de développer mes connaissances en matière de frugalité le plus rapidement possible. Cela m’a pris quelques mois si je me souviens bien, mais je vous recommande vraiment de faire de même car ça vous ouvrira les yeux sur différents aspects de ce style de vie.
Combiner ces deux acronymes est vraiment ce qui a mis mon argent sous stéroïdes !!!
Cet avantage est je pense le favori de ma femme qui a tendance à s’inquiéter dès que nous avons un problème d’argent.
La bonne nouvelle : elle ne s’est pas inquiétée à propos de nos finances depuis plus d’un an !
Grâce à MMM, nous avons analysé tout ce qui pourrait se passer de pire d’un point de vue monétaire, principalement en raison de nos assurances que nous avons abaissées au minimum. Ensuite, nous avons noté ce montant en tant qu’objectif dans YNAB, et nous avons commencé à construire notre réserve de sécurité.
Maintenant que nous sommes entièrement couverts depuis des mois, c’est assez incroyable à quel point on se fiche des factures ou événements inattendus. Un fer à repasser cassé, un week-end imprévu à l’étranger, un laptop cassé. Plus de soucis. On dort toujours sur nos deux oreilles, car on est prêts à faire face à ces problèmes potentiels !
De tous les articles de MMM, j’ai préféré ceux qui parlaient d’optimiser chaque ligne de votre liste de dépenses.
Étape par étape, une ligne YNAB après l’autre, nous avons réduit les choses suivantes :
L’année 2014 a été la première année entière où j’ai effectué le suivi de tous nos revenus, dépenses, et économies. C’était aussi la première année complète où nous avons pu apprécier le résultat total de toutes nos optimisations.
Après avoir fait mes calculs, je peux vous dire que nous avons mis de côté pas moins de CHF 37'000 en une seule année !!!
Et honnêtement, nous ne nous sentons pas restreints. Bien que nous ayons encore beaucoup de trucs à mettre en ordre, nous apprécions avoir moins de choses inutiles et vivre plus d’expériences (qui sont souvent gratuites).
Je pense vraiment que chaque pays de ce monde devrait fournir des cours obligatoires de finance personnelle afin que les enfants ne dépendent pas du hasard de (peut-être) découvrir un jour qu’il existe une autre façon de vivre que le consumérisme, l’endettement, ou encore de salaire en salaire.
Comme Mark Cuban l’a dit : “Bien que l’argent ne puisse pas acheter le bonheur, il peut certainement améliorer beaucoup d’aspects de la vie.”
Donc maintenant, si vous êtes intéressé par l’idée de devenir riche et de construire votre fortune, voici vos prochaines étapes :
Laissez-moi savoir via les commentaires ci-dessous ce que vous réussirez à réaliser ! Vous pouvez le faire !!!
YNAB et son fondateur Jesse sont une entreprise si incroyable qu’ils ont accepté de mettre en jeu une licence YNAB gratuite (d’une valeur de 60 $) pour l’un des lecteurs de MP !
Deux règles simples pour participer au jeu :
Le gagnant sera annoncé le 16 mars 2015, alors restez connectés ;)
MISE À JOUR 16.03.2015
Et le gagnant est… Aki !!!
Félicitations à toi pour la licence YNAB et le chocolat suisse !
Je te laisse m’envoyer tes coordonnées en privé afin que je puisse organiser l’envoi.
Dans l’ensemble, c’était un mois assez coûteux.
Les courses nous ont coûtés plus cher qu’en décembre, car nous avons dû faire un gros plein en revenant des vacances de Noël.
Nous avons également visité la belle ville de Lucerne ici en Suisse, où nous avons pu prendre le dîner et souper à l’extérieur. Cela va avec les des coûts d’essence inhabituels supplémentaires.
Comme nous étions là-bas, nous ne pouvions pas rater le musée le plus visité de Suisse : le Musée Suisse des Transports , que nous ne pouvons que vous recommander tellement on a passé un bon moment avec les enfants !
Dans l’ensemble, ce week-end familial était vraiment génial et a valu tous les cents que nous avons dépensés ! Qui a dit qu’être frugal empêchait de profiter de la vie ?
D’autre part, nous avons dû remplacer notre fer à repasser qui a décidé de nous lâcher en ce début d’année… Pas de chance, mais cette dépense inattendue a été couverte sans tracas financiers grâce à notre fond d’urgence.
Au niveau des frais annuels, nous n’avons reçu que notre facture de taxe auto. Ca nous a limite fait plaisir de la payer après que nous ayons pris la décision intelligente de passer d’un moteur V6 glouton à une Toyota Prius économe !. C’est tellement cool d’économiser 75% de cash grâce à ses faibles émissions de CO2 !
Notre taux d’épargne aurait pu être encore plus haut si nous n’avions pas payé deux mois d’impôts en une fois.
Laissez-moi vous expliquer pourquoi : en 2014, nous payions nos impôts le premier jour du mois (par ex. : le 01.11.2014) pour le mois précédent (par ex. octobre 2014). En 2015, nous voulions suivre de plus près la philosophie de YNAB en payant nos impôts du mois prochain (par ex. : janvier 2015) avec le salaire du mois précédent (par ex. : décembre 2014). Pour y arriver, il fallait qu’on paye deux tranches en un coup à un moment donné. Ce qui est maintenant chose faite !
Enfin, la dernière dépense inhabituelle était mon abonnement annuel de sport. Voyant la santé comme comme un investissement dans mon avenir, je n’ai eu aucun problème à payer cette facture !
En regardant notre historique de 2014, il semble que nous ayons réussi à établir un nouveau record avec 58% 59% de taux d’épargne !!! C’est top pour commencer 2015 dans un bon état d’esprit !
Je vais néanmoins modérer ces bonnes nouvelles car une grande partie de l’argent économisé est budgétisée dans YNAB (lien d’affiliation) pour nos vacances d’été. Cela signifie que le mois prochain, nos dépenses rééquilibreront notre moyenne annuelle de taux d’épargne.
Quoi qu’il en soit : “Champagne !” Personne ne sait ce qui se passera dans les prochains mois, et pour le moment, l’argent est encore sur notre compte !
Qu’en est-il de vous ? Quel taux d’épargne avez-vous atteint en janvier ?
]]>Non, je plaisante ! J’ai vérifié avec ma nouvelle banque (i.e. la BCV) et j’ai remarqué que leurs taux (1 euro = CHF 1.0260) semblaient corrects vis-à-vis du Forex (i.e. autour de CHF 0.99 environ).
Le premier point intéressant à noter ici est que la BCV offre de meilleurs taux de change si vous retirez l’argent directement via leurs bancomats au lieu de passer par leurs guichets. Je n’ai pas vérifié combien de pourcentage ils prennent en plus, mais cela doit être vrai car ils en font eux-mêmes de la pub sur leur application mobile.
Ensuite, je suis allé au bureau des CFF qui est connu pour fournir des services de change en devises étrangères.
Au-dessous de CHF 2'000, ils étaient à quelque chose comme 1 euro = CHF 1.04. Et au-dessus de CHF 2'000, le taux était abaissé à 1,0375 environ.
“Quoi ? Vraiment ? Les banques sont les moins chères cette fois ???” me demandais-je.
Après ça, je suis passé au Crédit Suisse et à l’UBS et leurs prix étaient équivalents à leur supposée meilleure qualité : 1 euro = CHF 1,05.
Ce n’est que quelques centimes de différence, mais pour les CHF 5'000 que je voulais échanger, en choisissant une porte au lieu de l’autre, je pouvais gagner environ 100 euros de plus - une nuit supplémentaire gratuite au Canada !!!
J’ai appris plus tard par des collègues que les banques cantonales suisses sont généralement les moins chères pour les taux de change - parmi toutes les banques.
Par chance, je passe souvent devant un petit bureau de change à proximité de la gare de Lausanne, et je me demandais ce qu’ils pouvaient proposer dans un si petit endroit qui ne paie pas de mine.
J’y suis entré le lendemain matin et j’ai demandé leur taux.
“Combien voulez-vous échanger?” a-t-il demandé.
“CHF 5000” ai-je dit.
“1 euro = CHF 1.005” m’a dit le gars derrière le comptoir.
“Pardon ? Vous êtes sûr ? Vous pouvez répéter ?” ai-je demandé.
“CHF 1.005” a-t-il confirmé.
“Deal !” lui ai-je dit.
Donc, pour faire court, en entrant par la bonne porte et en ne vous laissant pas attirer par les beaux bâtiments des banques suisses, vous pouvez économiser beaucoup d’argent.
Dans mon cas, je pense qu’environ deux nuits d’hôtel de notre prochain voyage à Vancouver sont déjà payées. Juste parce que j’ai choisi le bureau petit et moche au lieu de celui avec plein de faste.
Depuis que j’ai découvert le Mustachianisme, ce conseil s’est révélé vrai dans de nombreux cas : de notre abonnement Internet M-budget qui a l’air d’être de mauvaise qualité comparé à ce que Swisscom proposerait par exemple, à notre nouvelle voiture exceptionnelle qui ne fait pas le bruit d’un échappement de Ferrari, ni ne lui ressemble !
Et en fait, je pense vraiment qu’il y a plus de beauté dans ce que ces choses — parce que ce ne sont que des choses au final — sont en mesure de vous apporter par rapport à ce que vous investissez en elles.
Je vais m’arrêter ici niveau pensées philosophiques, bien que je serais très intéressé de savoir quelles expériences vous avez dans le monde du “retour sur investissement incroyable, même si pas très sexy” ?
Et aussi, plus en rapport avec le sujet, quel est le meilleur endroit pour échanger des devises dans votre propre canton / pays?
]]>J’ai pris le virus de bloguer depuis début 2014. Bien que j’adore écrire, j’ai eu du mal à trouver assez de temps pour ça jusqu’ici. Il y a toujours du boulot prioritaire à finir, les enfants avec qui jouer, des copains à voir, etc.
Afin de ne pas laisser la vie quotidienne avoir le dessus sur mon rhytme de publication, j’ai décidé que 2015 serait l’année où je mettrais en ligne un article par semaine. Je trouve qu’il n’y a rien de plus ennuyeux qu’un blog qui n’est mis à jour qu’une fois tous les deux mois. J’espère que vous apprécierez !
Je me mets cet objectif pour soutenir le premier ci-dessus. Il n’y a pas de meilleure manière de construire une nouvelle habitude que de la découper en petits bouts.
J’ai la chance d’utiliser les transports publics suisses chaque matin et soir (toujours à l’heure, quoi qu’il arrive) donc je m’engage à utiliser une partie de ce temps de déplacement pour prendre l’habitude d’écrire régulièrement !
Pour compléter la liste des choses manquantes sur ce blog, on pourrait ajouter l’abscence de flux RSS. Heureusement, le lecteur @pldrnt me l’a rappelé plus tôt cette année et du coup, j’ai déjà ajouté le flux RSS en haut à droite de chaque page du blog.
Voici le lien direct si vous n’y avez pas encore souscrit : https://www.mustachianpost.com/fr/feeds/all-fr.atom.xml.
Je souhaite que vous ayez une expérience de lecture aussi confortable que possible, c’est pourquoi je voudrais vous mettre à disposition un moyen de recevoir automatiquement par email chaque nouvel article Mustachian Post, ce afin que vous ne ratiez aucun de ces posts “Swiss Made” fraîchement publiés !
Etant quelqu’un de paresseux moi-même, je trouve cette manière de suivre un blog assez cool car comme ça j’utilise ma boîte mail comme une liste de lecture. Il faut juste faire attention à ne pas s’inscrire à trop d’endroits pour ne pas être spammé. J’espère que vous aimerez cette fonctionnalité une fois qu’elle sera en ligne !
Un truc cool que j’aime bien en tant que lecteur c’est d’avoir la possibilité de gagner quelque chose en tant que membre de la communauté d’un blog. Comme je suis maintenant un blogueur (ça fait bizarre d’écrire ça en fait), je voudrais donner cette opportunité comme d’autres me l’on donnée par le passé.
J’ai une idée qui est déjà validée par un sponsor et une autre qui est toujours en discussion. Restez connectés !
Et oui, comme je l’ai promis (rappelez-le moi si j’oublie), j’ajouterais une boîte de chocolat suisse avec le cadeau !
Juste pour que ce soit clair, ça ne sera pas quelque chose d’inutile ou de la publicité cachée. Uniquement quelque chose d’utile, de testé, et d’éprouvé par moi-même.
Des gens comme NMW connaissent mon souhait de voir la Liberté Financière / Retraite Anticipée décoller ici en Suisse. Je me suis dis que je pourrais me mettre un objectif de trouver (ou convaincre) au moins une personne parmi les 8 millions de citoyens suisses pour qu’il ou elle blogue à propos de ce sujet que j’apprécie tant.
Pendant que j’écrivais le brouillon de cet article, j’ai eu la chance de pouvoir marquer ce but comme réussi grâce à RetiredAt50 qui a lancé son blog (en anglais) à propos de retraite anticipée en Suisse le 2 janvier de cette année !!! Et en plus il vient de Suisse Romande aussi ! Je me réjouis d’échanger avec toi cher collègue !
Comme vous avez peut-être vu la page, je prévois d’écrire et de publier un ebook à propos de retraite anticipée en Suisse.
Je suis au tout début du processus et je peux vous dire que c’est l’objectif le plus ambitieux que je me suis mis pour 2015. On pourra le valider si le livre est suffisamment avancé pour être relu.
Comme je veux qu’il soit aussi complet que possible, j’ai peur de ne pas atteindre cet objectif ; mais au moins, cet annonce public me fera sûrement aller plus loin que si je n’avais rien dit !
Souhaitez-moi “Bonne chance” !
Et si on parlait d’argent et de chiffres maintenant ?
L’année passée, on a réussi à atteindre 34.5% de taux d’épargne en moyenne. Vous ne pouvez pas vous imaginer comme ce nombre nous fait plaisir sachant qu’on est partis d’environ 0% il y a un an et demi.
Mais on ne veut pas se reposer sur nos lauriers en 2015 ; c’est pour ça qu’on a décidés d’amener nos économies au niveau supérieur en essayant d’atteindre 40%.
Je suis très excité à l’idée de travailler sur cet objectif car on aura toutes les données pour l’année entière comparé à 2014 où il nous manquait le mois janvier.
Enfin ! De bons vieux nombres pour vous chers lecteurs mustachians !!!
Afin que nous puissions acheter notre premier chez-nous ici en Suisse en janvier 2017, il faudra qu’on atteigne CHF 122'000 d’économies au 31 décembre 2015.
Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessous, on a accumulé moins que ce qu’on aurait dû à ce jour.
L’année dernière on a mis de côté environ CHF 30'000. Si on veut être dans les clous en 2015 pour être de nouveau le long de la ligne rose, on doit économiser CHF 45'000 pendant les douze prochains mois. Ca peut sembler assez dur au premier abord mais de rapides calculs approximatifs montrent que c’est faisable :
Et voilà : CHF 45'000 !
Et ça, c’est sans tenir compte de la valeur de rachat de notre 3ème pilier qui augmente avec le temps.
De même, la valeur de notre 2ème pilier va augmenter avec l’argent qu’on a amassé en 2014.
J’ai hâte d’être le 31.12.2015 pour voir où on en est !!!
En Suisse, nous avons un système de retraite qui permet à tout un chacun d’avoir une prévoyance vieillesse privée. Le point positif avec cette dernière - versus d’investir cet argent dans des ETFs diversifiés - est que vous pouvez avoir des déductions d’impôts si vous choisissez ce moyen de mettre de l’argent de côté.
Chaque année, la contribution annuelle maximum pour le troisième pilier augmente doucement mais sûrement. En 2015, vous pouvez déduire jusqu’à CHF 6'768. Pour ce montant, vous recevez environ CHF 1'000 en retour !
Je vais me plonger plus en profondeur dans ce sujet pour un futur article mais je dois préciser quelque chose tout de suite : ne faites jamais la même erreur que moi en prenant votre 3ème pilier chez un assureur avec leur package d’assurance vie inutile ! Prenez-le chez une banque ou tout autre organisme financier, mais ne prenez jamais de 3ème pilier lié à une assurance vie.
Depuis quelques années, nous nous assurons de remplir nos deux 3ème piliers au maximum afin de maximiser nos déductions d’impôts. On va faire de même cette année encore.
Après ces objectifs financiers fun et faciles, continuous cette série avec des choses plus studieuses. Au travail, j’ai certaines fois des livres à lire que je mets dans mes objectifs annuels pour m’assurer que je les terminerais car j’ai vraiment du mal à me concentrer lorsqu’il s’agit de lecture. Je vais faire de même en 2015 sur ce blog !
Depuis que j’ai commencé à m’intéresser à la finance personnelle, j’ai toujours voulu lire quelque chose de plus complet sur le sujet plutôt que des séries d’articles de blog.
Dépendant de vos commentaires, je vais choisir l’un des deux livres pour 2015.
Qu’en pensez-vous ? Avec quel bouquin vais-je apprendre le plus ? Lequel des deux me conseilleriez-vous de lire en premier ? Si vous êtes suffisamment persuasif, je pourrais même accepter le challenge de lire les deux !
Une fois que j’aurais fini l’un des deux ouvrages, je vous laisserais savoir ce que j’en ai pensé via un article.
Je suis tombé sur ce bouquin sur le blog “Smart Passive Income” de Pat Flynn. J’aime beaucoup ce genre de lecture sur la productivité/priorisation qui rende votre vie meilleure, plus simple, et plus riche.
Comme pour le but précédent, je publierais mon avis sur ce livre une fois terminé. Restez connectés.
Comme pour l’objectif #12, j’ai découvert ce livre grâce au même article que Pat. “La productivité avant 8 heures du mat’” est un concept qui m’attire beaucoup. J’espère que ça m’aidera à maintenir le rhytme de publication de ce blog. La critique du bouquin suivra.
Depuis que j’ai quitté le secondaire où le sport était une activité obligatoire, mon rhytme d’entraînement sportif ressemblait à des actions en période de crise dont les courbes sont en dents de scie… Vous voyez ce que je veux dire ?
Depuis cette année (i.e. il y a trois semaines), j’ai décidé d’être régulier et de faire un entraînement une fois par semaine. Je l’écris en tant qu’objectif ici même si ça n’a rien à voir avec la finance, car comme ça vous pourrez me mettre la pression en me demandant où j’en suis avec ce but quand je vérifierais mes objectifs chaque trimestre ! Je compte sur vous pour ça !
Et ben, quelle longue liste ! J’espère que vous ne vous êtes pas endormis ? Je suis peut-être un peu dingue d’avoir planifié autant de challenges en même temps mais bon, “No risk no fun” comme on dit, n’est-ce pas ?
Je vais faire le suivi des mes objectifs sur cette page afin que vous puissiez voir mon évolution.
Qu’en est-il de vous ? Est-ce que vous avez pris de nouvelles résolutions pour l’année 2015 à venir ?!?
]]>Au cas où vous ne saviez pas comment j’ai alloué mes économies en 2014, voici un petit rappel :
ETF | ISIN | Symbole | Pourcentage du portefeuille |
---|---|---|---|
iShares Core CHF Corporate Bond (CH) | CH0226976816 | CHCORP | 50% |
iShares Swiss Domestic Government Bond 7-15 (CH) A | CH0016999861 | CSBGC0 | 20% |
iShares SMI (CH) A | CH0008899764 | CSSMI | 10% |
iShares MSCI World CHF Hedged UCITS ETF | IE00B8BVCK12 | IWDC | 20% |
Les pourcentages sont répartis de manière à ce que mon portefeuille soutienne mes objectifs et plus particulièrement celui d’acheter notre chez-nous dans environ deux ans.
Certains d’entre vous pourraient se demander pourquoi j’ai choisi des ETFs qui sont couverts contre la fluctuation des devises, puisqu’ils coûtent plus chers. Bizarre pour un blog soi-disant frugal, n’est-ce pas ?
En fait, il y a une bonne raison à cela : comme je vis en Suisse, qui a sa propre monnaie (i.e. le franc suisse, aka. CHF), et que je souhaite avoir un portefeuille diversifié pour ne pas avoir tout mon argent investi dans mon pays uniquement, je dois forcément investir dans des sociétés à l’étranger, ce qui signifie dans des monnaies étrangères.
Malheureusement, le marché des devises n’est pas ce qu’on peut appeler quelque chose de stable. Qui plus est durant la dernière décennie où le CHF a eu quelques soucis avec la Banque Nationale Suisse qui a dû introduire un taux plancher.
Comme je prévois de retirer tous mes investissements à court terme (i.e. dans moins de cinq ans), je dois avoir une protection sur ces économies. Je vais me défaire de cette “assurance” dès que nous aurons acheté notre appartement car après, nous allons investir sur le long terme, qui est un cas où la protection contre la fluctuation des devises n’apporte pas de sécurité supplémentaire. (une solution si vous ne comprenez vraiment rien à l’anglais, c’est d’utiliser Google Traduction pour vous aider)
Grâce à certains d’entre vous qui ont pris le temps de commenter mon article précédent sur le sujet, j’ai analysé d’autres options qui pourraient s’appliquer à ma situation.
Pourquoi ne pas acheter quelques “UBS ETF (CH) - SMI (CHF) (CHF) A-dis” (ISIN = CH0017142719) au lieu de celui que je possède actuellement, càd le “iShares SMI (CH) A (CH0008899764)"?
Ce bon point m’a permis de découvrir qu’UBS avait réduit ses TER il y a quelques mois (désolé mais je n’arrive pas à retrouver l’article que j’avais lu à ce sujet) et que presque tous leurs ETFs étaient maintenant moins coûteux que ceux d’iShares. Cet ETF d’UBS a par exemple un TER de 0.20% alors que mon iShares actuel est à 0.35%.
D’un autre côté, il y a trois raisons qui me forcent à rester avec iShares jusqu’à ce que nous achetions notre chez-nous :
Comme je prévois de retirer tout l’argent que j’ai investi dans les deux/trois années à venir, même une différence de TER de 0.15% n’est pas suffisante pour me faire changer de tracker du SMI car quand je vais avoir besoin de vendre, les trois points expliqués ci-dessous m’aideront à le faire rapidement et avec le moins de perte possible.
Comme toujours avec la bourse, tout dépend de votre situation. Une fois que nous aurons acheté notre appartement, je vais clairement aller vers l’ETF d’UBS pour mes investissements sur le long terme. Mais pour le moment, je reste avec iShares.
Et que pensez-vous du “iShares Core SPI (CH) (CH0237935652)" avec son TER très bas (0.10%) ?
Bien que son TER semble intéressant, la taille du fond n’est pas très grande — plus petite qu'1 milliard de CHF.
De ce que j’ai appris récemment par un ami qui travaille dans la finance, ces ETFs ont plus de chance d’être supprimés ou fusionnés, ce qui résulte en des frais pour le client final.
J’ai donc décidé de ne pas acheter cet ETF.
Un dernier pour la route qui pourrait vous permettre d’être exposé à plus de risques mais aussi à plus d’opportunités de faire de l’argent : “iShares Global High Yield Corp Bond CHF Hedged UCITS ETF (IE00B988C465)"?
Sur recommendation de mon ami qui est dans le domaine de la finance, cet ETF devrait rapporter de bons rendements avec un risque modéré.
Je souhaite essayer au moins un truc de nouveau en 2015 avec mon portefeuille et j’ai choisi cette “obligation pourrie” afin de voir comment elle se comporte durant l’année à venir.
Je vais néanmoins faire que son impact soit assez bas en ne lui allouant que 10% de mes économies.
Voilà à quoi va ressembler mon portefeuille pour l’année 2015 :
ETF | ISIN | Symbole | Pourcentage du portefeuille |
---|---|---|---|
iShares Core CHF Corporate Bond (CH) | CH0226976816 | CHCORP | 40% |
iShares Swiss Domestic Government Bond 7-15 (CH) A | CH0016999861 | CSBGC0 | 20% |
iShares Global High Yield Corp Bond CHF Hedged UCITS | IE00B988C465 | GHYC | 10% |
iShares SMI (CH) A | CH0008899764 | CSSMI | 10% |
iShares MSCI World CHF Hedged UCITS ETF | IE00B8BVCK12 | IWDC | 20% |
Il y a une année encore, je ne comprenais pas pourquoi il n’y avait pas une règle qui puisse convenir à tout le monde pour les investissement. Mais l’année passée a été remplie de lectures qui m’ont aidé à saisir le point le plus important : tout dépend quelle est votre situation et quels sont vos plans pour le futur.
Une fois que vous savez ça, le reste est assez facile à résoudre grâce à toutes les ressources disponibles en ligne.
De votre côté, quelle situation vous a amené à quel portefeuille pour 2015 ?
]]>Il est 01:48 et je n’arrive pas à croire que je suis toujours en train de taper sur mon clavier tard dans la nuit pour le même blog que j’avais créé un an en arrière !
Je suis vraiment fier car j’ai souvent démarré ou souhaité démarrer des blogs mais je n’ai jamais réussi à les garder sur le long terme.
J’ai en fait compris pourquoi : c’est parce que les précédents sujets que je traitais ne m’intéressaient/motivaient pas assez pour que j’en parle assez fréquemment.
Au cas où vous souhaitiez démarrer un blog, mon conseil serait de vous demander si vous souhaiterez toujours parler de ce sujet dans un an, cinq ans, ou même dix ans. Parce que vraiment, vous devez avoir des centaines d’idées d’articles en tête. Vous devez vous réveiller la nuit avec cette idée qui vous mettra en avant sur rockstarfinance.com. Vous devez ouvrir Things quand vous êtes aux toilettes pour écrire une todo afin d’améliorer l’expérience de lecture de vos visiteurs avec un nouvel outil pour faire des graphiques que vous venez de découvrir ! Je vais m’arrêter ici et garder Evernote et mes autres outils secrets de productivité et de blogueur pour un futur article !
La chose qui m’a fait débuter ce blog était de documenter la manière d’utiliser ses francs suisses quand on vit en Suisse et qu’on souhaite atteindre la retraite anticipée / indépendance financière. Je pense que vous avez compris qu’ici on parle de chocolat, montre de luxes, et de cette monnaie bizarre où on met le symbole avant les chiffres !
J’espère vraiment inspirer quelques personnes à commencer d’économiser leur argent pour atteindre la retraite anticipée / indépendance financière ici en Suisse !
Comme expliqué ci-dessus, je suis surpris (en bien) de pouvoir dire que je suis un blogueur. Pour de vrai. Et un qui a survécu à sa première année d’existence !!! Champagne ! Et longue vie à mustachianpost.com !
Bien que j’ai gardé ce blog en vie jusqu’ici, ce fut dur d’atteindre quinze articles en une année. Ca nous fait un peu plus d’un article par mois. Disons que ce n’est pas si pire pour un début et que j’ai préféré me concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité.
Je vais certainement augmenter cette moyenne avec la nouvelle année 2015 à venir !
J’entends déjà certains d’entre vous me dire qu’un objectif SMART ne peut pas être “presque réussi”. Et vous avez raison ! Mais je suis en fait surpris et fier de ce nombre, si bien que pour cette fois, je vais m’autoriser à avoir un but “presque atteint” !
Je n’aurais jamais pensé qu’une optimisation après l’autre puisse amener notre foyer à atteindre 35% de taux d’épargne en moyenne en 2014.
Croyez-moi, si j’ai pu le faire, c’est que vous le pouvez aussi !!!
Celui-là je ne peux pas le marquer comme “PRESQUE RÉUSSI” car actuellement il nous manque environ CHF 8'000 pour être dans les clous.
Regardez ci-dessous le chouette graphique que j’ai mis à jour récemment :
Si vous voulez économiser de l’argent pour un objectif spécifique, je ne peux que vous recommander la méthode d’accrocher un graphique à un endroit que vous ne pouvez pas rater. Quelque part comme votre salle de bain ou sur le frigo dans la cuisine. Je préfère personnellement la salle de bains parce que ça nous permet de garder ça secret par rapport aux gens qui nous rendent visite.
Oh que oui, c’est réussi !!! Un grand merci à Jesse de YNAB (lien d’affiliation) qui m’a aidé à rentrer dans le monde de l’investissement en février 2014 dernier.
Bien que Swissquote fasse un boulot de courtage correct (tout en prenant trop de frais dans mes économies), j’ai hâte de voir le nouveau service suisse de courtage en ligne MoneyVane lancer sa beta en Q1 2015 ! Je vous tiendrais au courant dès que c’est sorti !!!
Quand je me rappelle nos factures atteignant CHF 325 par mois, ça me fait rire (nerveusement)… Heureusement, nous avons appliqué des astuces simples (mais efficaces) à nos habitudes de communication qui nous ont aidés à réduire nos dépenses mensuelles à CHF 105 par mois !
Ce but était très intéressant car j’ai toujours rêver de prendre l’avion gratuitement comme ces “hackers” du voyage. Mon rêve a soudainement pris fin lorsque j’ai décortiqué les chiffres et réalisé que le rêve américain n’était pas applicable en Suisse…
Néanmoins, cette investigation m’a permis de réduire nos frais bancaires et de recevoir du cash en retour de nos dépenses - plutôt que ces points bonus stupides qu’on gagne d’habitude.
Pour celui-ci, j’ai clairement économisé de l’argent pendant le challenge de décembre mais je dois remercier ma femme pour l’aide qu’elle m’a apporté quand j’étais trop fatigué le soir pour cuisiner notre repas du lendemain.
Je dois absolument conserver cette habitude, et par dessus tout apprendre de nouvelles recettes parce que ma liste actuelle n’est pas la plus avancée qu’il soit !
Je ne me rappelle plus qui a dit qu’on devrait avoir le plus petit nombre de comptes bancaires pour garder ça simple et de ne pas perdre de temps à tous les gérer, et plutôt d’utiliser ce temps pour faire des choses plus intéressantes avec plus de valeur.
J’ai suivi ce conseil et ai profité de l’opportunité d’optimiser notre situation bancaire, pour au final profiter de beaucoup moins de frais.
Maintenant, nous n’avons qu’une seule banque et c’est beaucoup moins complexe. Plus de transferts entre ce compte épargne vers ce compte privé pour cette transaction ! On utilise YNAB pour budgéter chaque dépense dont l’argent est stocké à un seul endroit, facile !
Plus tôt cette année, j’ai aussi clôturé certains comptes que nous avions en France. Je les gardais simplement à cause de leurs bons taux d’intérêts. Mais c’était pénible de transférer cet argent, en attendant toujours le bon moment pour avoir le meilleur taux de conversion. Et depuis que j’ai appris à investir, je ne voulais pas que les “vrais” intérêts finissent dans la poche des banques !
Malgré plusieurs essais avec mon maigre nombre d’articles, aucun d’entre eux n’était prêt pour être mis en avant sur le Graal des sites de finance personnelle.
Je vais continuer d’améliorer mes compétences en écriture et d’apporter autant de valeur que possible à la communauté IF/RA pendant l’année à venir — tout en espérant secrètement voir un pic dans mon Google Analytics un matin !!!
Lancer un blog est la partie facile, mais cela devient plus compliqué quand vous essayez d’avoir des gens qui lisent ce que vous écrivez !
Mon premier focus a été Twitter et les forums de YNAB et de Mr. Money Mustache qui m’ont aidé à faire passer le mot que le mouvement Mustachian avait au moins un supporter ici en Suisse, et j’espère pas le dernier !
Pendant que nous parlons de ça, je remercie aussi tous mes abonnés qui ont atteint un nouveau record aujourd’hui avec 400 personnes souhaitant en savoir plus à propos d’indépendance financière et de retraite anticipée en Suisse ! Merci beaucoup, ça m’aide à rester motivé !!!
Bien que je ne sois pas un grand fan de Facebook moi-même, j’ai récemment essayé de créer une page pour vous notifier quand un article est publié. J’espère que ça pourra aider certains d’entre vous qui sont plus familiers avec ce type de média que moi !
Enfin, pour participer à la communauté IF, j’ai pris plaisir à commenter des articles intéressants venant de toute l’Europe comme le blog de NMW de Belgique, le blog de Weenie de Grande-Bretagne, et le blog de TFS de Grande-Bretagne aussi.
M’étant plongé de plus en plus dans le sujet LF/IF/RA, j’ai dû faire face à une dure réalité qui est que les tendances viennent d’abord des États-Unis… Et cela était aussi vrai pour la Liberté Financière.
Mais heureusement, l’Europe rattrape son retard et des douzaines de blogs ont vu le jour. C’est pourquoi j’ai décidé de leur dédier une page spécifique pour les retrouver plus facilement.
Si vous devriez y être présent mais que ce n’est pas encore le cas, merci de laisser un commentaire avec votre nom et l’URL de votre blog et je vous rajouterais directement !!!
Je hais les listes avec treize points seulement (merci la superstition), du coup j’ai choisi de rajouter ce but facile à atteindre. Je dis facile car quand j’ai découvert rockstarfinance.com, aucun autre blog en CHF n’était présent sur le site. J’avais donc juste à créer une page avec ma fortune et envoyer le lien.
D’ailleurs, j’ai une bonne nouvelle concernant ce sujet : notre foyer devrait atteindre les CHF 100'000 en 2015 !!! J’ai trop hâte d’y être ! Vous serez bien évidemment les premiers au courant ;)
Ouaouh, qu’est-ce que cet article est long !
J’espère que je ne vous ai pas perdu en cours de route. Merci d’avoir lu jusqu’ici et j’espère vous voir par ici durant cette année !!!
N’oubliez pas de me dire ce que vous avez réussi (ou pas) à accomplir en 2014 via les commentaires ci-dessous !
]]>Passons aux chiffres : de nouveau, nous n’avons eu que très peu de frais de garde grâce à la famille qui nous a rendu visite et qui s’est occupée de nos deux petits monstres — ou comment passer du temps en famille tout en construisant sa richesse ! Qui a dit qu’argent et budgets devaient rimer avec ennui et solitude.
L’autre source de revenu est arrivée via l’administration des impôts. J’adore cette période de fin d’année où toutes les factures que j’ai budgtées via YNAB (lien d’affiliation) sont payées en un clic via l’ebanking. C’est un pur plaisir (pour le geek que je suis) de voir le solde de chaque catégorie finir à CHF 0.00, et de commencer une excellente nouvelle année, avec aucune facture restante à payer ! Pas d’inquiétudes, pas de sueurs froides ; uniquement de la tranquilité d’esprit pour tout ce qui concerne les finances de notre foyer.
Grâce aux frais de garde des enfants et à nos investissements dans nos 3ème piliers, nous avons reçu en retour CHF 2'264.50 de déductions d’impôts qui nous ont aidé à finir de mettre de côté les CHF 10'000 de notre fond d’urgence. Juste à temps avant 2015, youpi !
Ces deux facteurs principaux ont élevé notre taux d’épargne au-dessus de la barrière psychologique des 50% pour la deuxième fois cette année ! Pour être précis, avec toutes nos rentrées d’argent en décembre, nous avons atteint 52% de taux d’épargne !
Rapide info concernant mon rapport de taux d’épargne de novembre 2014: je n’ai en fait pas atteint un record car le pourcentage gagnant (de 53%) avait été atteint plus tôt en juin 2014. J’ai regardé ma feuille de calcul trop rapidement la dernière fois…
Dans tous les cas, j’espère que vous avez déjà pu apprécier d’être de l’autre côté des 50% — c’est tellement bon comme feeling !!!
En parlant de vous, comment s’est déroulé décembre ? J’espère que vous avez passé de bons moments avec votre famille et amis pour Noël et le jour de l’an.
Est-ce que vous avez battu un record de taux d’épargne pour le dernier mois de 2014 ?
MISE À JOUR 14.06.2019
Et maintenant, c’est au tour de notre système bancaire. Bye bye la BCV ! Je te laisse découvrir notre nouveau choix de banque suisse dans cet article (inclus un code pour du “cash de bienvenue” spécialement pour les lecteurs MP).
Et voilà, nous avons finalement franchi le cap ! Tous nos comptes bancaires réunis en une seule banque avec des frais de gestion très bas ! Simplifiez tout en réduisant vos coûts ! Quel chouette motto !
Quand nous sommes arrivés en Suisse, j’ai demandé à un ami qui était né ici quelle banque nous devrions choisir. A l’époque, nous étions en 2009 juste après la grande crise impliquant des gros acteurs tels qu’UBS et Crédit Suisse.
Il m’avait expliqué que ces acteurs étaient suffisamment importants et qu’il ne fallait pas que je m’inquiète des nouvelles. Il m’avait aussi indiqué que les banques cantonales étaient un bon choix grâce à leur grand réseau partout en Suisse.
Au final, on avait décidé d’aller voir Crédit Suisse et la BCV (Banque Cantonale Vaudoise) mais on a d’abord été au Crédit Suisse et le feeling avec la conseillère fut très bon et rassurant, si bien qu’on a ouvert nos comptes directement là-bas. Pas besoin d’expliquer qu’à ce moment-là, je n’optimisais pas mes contrats, ni étais tombé dans la marmite du Mustachianisme.
Avance rapide jusque cinq ans plus tard : ayant optimisé une bonne partie de mes contrats (de l’assurance auto, en passant par notre consommation d’essence, ainsi que nos abonnements Internet et mobiles), je me suis ensuite concentré sur comment réduire ces satanés frais bancaires.
Avant le changement, ma femme et moi payions CHF 15/mois chacun, pour 2-3 comptes et deux cartes de crédit. Même avant de trouver notre nouvelle banque, je trouvais que c’était vraiment stupide d’avoir environ 7 comptes (incluant nos comptes joints) et pas moins de 5 cartes de crédit et 2 cartes de débit…
J’ai commencé à regardé sur Google et suis atteri sur comparis.ch, mais leurs comparatifs étaient trop complexes à lire. Puis je suis tombé sur le super site de la Fédération Romande des Consommateurs où j’ai trouvé deux fiches comparatives très intéressantes :
En résumé, en tant que “natifs du numériques”, notre choix devait se faire entre la BCV et PostFinance. Nous avons choisi la BCV car leur carte de débit semblait être mieux acceptée en dehors de la Suisse — même si nous devons la payer CHF 2.5 par mois.
Bien sûr nous ne payons aucun de leurs autres frais car nous sommes toujours au dessus du seuil de 10kCHF grâce à notre fond d’urgence.
Aussi, comme nous avions notre compte commun ouvert là-bas, cela a guidé en partie notre choix. Et après quelques échanges avec des amis étant chez PostFinance, il semblerait que leur nouvelle solution e-banking n’est pas si cool que ça à utiliser. Au moins celle de BCV est sans fioritures, et plutôt simple d’utilisation. Sans oublier que leur nouvelles apps mobile et tablette sont les meilleures sur le marché (beaucoup mieux que celles de Crédit Suisse ou UBS).
Au final, pour la situation de notre foyer, cela signifie que nous économisons CHF 300 par année. Et ce, seulement car nous avons changé de banque !!! Quelle optimisation pour bien commencer 2015 !
Au final nous n’avons maintenant plus que cinq comptes bancaires : chacun un compte privé et un d’épargne. Et un compte commun.
Je dois dire que nous pourrions très bien vivre sans les comptes épargnes comme nous utilisons YNAB (lien d’affiliation) et que toutes nos économies vont directement sur notre compte d’investissement. Mais ma femme n’est pas encore totalement familière avec ce petit logiciel…
On pourrait aussi discuter du fait qu’un couple pourrait vivre avec un seul compte pour tout le foyer mais cela ne correspond pas à notre mode de vie.
Bien que nous visions l’indépendance financière, nous voulons aussi garder notre propre indépendance financièrement.
Si vous avez regardé les documents de la FRC ci-dessus, vous aurez remarqué qu’ils ne concernent que les comptes bancaires. Mais ces gens ont aussi effectué la même chose avec ce document comparatif des cartes de crédit.
Comme j’avais découvert plus tôt cette année que voyager gratuitement ne fonctionne pas en Suisse, nous avons décidé d’aller avec la Cumulus MasterCard de Migros (lien d’affiliation) pour les deux raisons suivantes :
Nous avons donc trois cartes de crédit : une pour nos dépenses communes, une pour ma femme, et une pour moi-même. Cela nous permet de prévoir des cadeaux d’anniversaire et de Noël sans casser l’effet de surprise ;)
La carte pour nos dépenses communes est en fait celle que j’ai en plus de ma propre carte de crédit. Et ma femme a la sienne.
Nous avons lié toutes les cartes à notre unique compte commun Migros Cumulus afin d’avoir tout le cash en retour sur un seul compte.
Pour mémoire, on gagne environ CHF 165 par année de cash en retour + les frais annuels que nous ne payons plus.
J’aime beaucoup ce genre d’optimisations car elles sont tellement simples et faciles à mettre en place. Et une fois que c’est fait, vous économisez du cash régulièrement, et pas qu’une seule fois.
Je suis content que ces options frugales (et de qualité) existent en Suisse car normalement, nous ne sommes pas si chanceux — regardez l’exemple des télécoms.
Afin de faire un pied de nez aux banques, nous avons créé un fond dédié aux “Vacances” dans YNAB afin d’y voir grandir notre argent — et pas dans la poche de la banque !
Qu’en est-il de votre organisation ?
Quelle banque avez-vous choisi pour stocker votre argent ?
Et quid des cartes de crédit ?
Mon seul regret avec ce nouveau record est qu’on est toujours coincés avec Swissquote alors que notre argent pourrait fructifier encore plus vite avec MoneyVane.com. J’ai hâte de voir ce nouveau service aller en ligne !
Pour vous donner un avant-goût du prochain taux d’épargne de décembre : on a reçu les informations de remboursement de nos déductions d’impôts, et ça va sûrement nous aider à établir encore un nouveau record !
Je prévois de créer une page dédiée pour suivre l’évolution de mon taux d’épargne, avec un graphique afin que ce soit plus visuel. Je suis sûr que ça va me motiver encore plus, et j’espère inspirer quelque uns d’entre vous aussi.
Je vous laisserais savoir une fois que c’est en ligne !
Qu’en est-il de vous ? Est-ce que novembre était un bon ou un mauvais mois avec le Black Friday et les cadeaux de Noël ?
]]>Avant de débuter, vous vous demandez peut-être ce qu’est MoneyVane ?
En une phrase, c’est l’équivalent suisse de Betterment, le célèbre outil d’investissement US à bas coûts.
Si vous boursicotez en Suisse, vous êtes soit coincé avec une solution bancaire dispendieuse, ou vous êtes bloqué avec un service un peu moins cher comme Swissquote. Dans tous les cas, vous êtes coincés et payez trop de frais !!!
Heureusement, un gars nommé Bartosz Burclaf a eu le courage de s’attaquer à la jungle que sont les régulations bancaires suisses, lever des fonds, et être prêt à lancer tout bientôt le meilleur ami des Mustachians !
Comme c’en est un lui-même, il va vous révéler des infos exclusives sur le fonctionnement de son nouveau service en ligne.
Salut Bartosz ! Tu sais que tu es en train de réaliser mon propre rêve en faisant ce que je n’ai pas le temps de construire : un service comme Betterment en Suisse ! Félicitations et merci ! Quel beau cadeau de Noël tu nous fais !
Hello MP. Merci pour l’invitation.
En Europe (et spécialement en Suisse) ça n’est pas aussi simple que ça en a l’air. On a rencontré beaucoup de difficultés avec les régulations, le courtage externe, etc.
Je suis content néanmoins que grâce à des gens intéressés — comme toi — on peut continuer à aller de l’avant, donc merci :)
Voici ma première question. Ton projet aurait pu être le mien donc je suis sûr qu’il va décoller. Comme tu étais le premier, il ne me reste plus qu’à investir dans ton entreprise. Est-ce que je peux ? Quel est le prix d’entrée pour un investisseur ?
J’ai bien peur qu’il soit trop tard car nous sommes déjà en train de terminer le premier tour de financement. Le prix d’entrée est minimum 50kCHF. Mais si toi ou l’un des lecteurs souhaite investir, dites-le moi et on verra ce qu’on peut faire.
Merci. Je te laisserais savoir car j’ai d’autres priorités d’investissements pour le moment. Question suivante : dans ton dernier email, tu parlais d’une beta privée. C’est quoi les étapes et conditions pour y participer ?!?
Pour la beta privée, on va sûrement demander un investissement initial de 12k comme on dépend toujours d’un courtier externe :(
On peut accepter des investissements aussi bas que 5kCHF mais uniquement avec des profils plus agressifs car sinon les frais dévoreraient les gains.
Pour la version de production, on aura probablement une offre avec les premiers 15k gratuits, afin d’éviter ce fossé et vous pourrez débuter avec aussi peu que 5kCHF.
Dès que nous aurons prouvé que le marché est là, on va lancer une demande de license de gestion de titres (on va s’enregistrer avec une capitalisation bien plus haute), et dès lors on pourra supprimer tous les frais qui pour le moment nous sont imposés par le courtier.
Tu m’intéresses là. Tu veux dire que jusqu’à 15k, il n’y aura aucun frais — ou bien ?
Oui c’est l’idée — on travaille sur les montants, afin que cela fasse sens d’un point de vue business.
En plus de ça, comme on ne peut pas se permettre une énorme campagne marketing, on veut introduire un programme de recommandation permettant aux apporteurs d’affaire de ne pas payer de frais pour un autre 5k CHF additionnel pour chaque nouvelle recommandation amenée (qui financera son compte MoneyVane avec le montant minimum requis).
Ces frais gratuits pour 5k seront pour les deux utilisateurs, donc 5k pour la personne ayant fait la recommandation, et 5k pour la personne ouvrant un nouveau compte.
Pour donner un exemple : tu crées un compte avec 15k gérés gratuitement. Tu recommandes 3 amis. Au total, ça te fait 15k gérés gratuitement + 3*5k exemptés de frais grâce à tes recommandations = un total de 30k gérés gratuitement !!!
C’est génial. Je suis impatient de transférer mon argent de Swissquote à MoneyVane !!! Et merci pour les infos concernant le programme de recommandation ; j’avais oublié de te demander.
Ca a l’air incroyable ! Chers lecteurs, soyez prêts à avoir un lien de recommandation sur ce blog dès que le service sera en production ;)
Et qu’en est-il de la sécurité. Comme je vais te confier une bonne partie de mon argent, est-ce que tu pourrais nous donner plus de détails à propos de ce qui est écrit sur ton site : “Votre investissement est protégé jusqu’à hauteur de CHF 500'000.” Comment est-ce que cette protection fonctionne ? Assurance ?
C’est une garantie générique SiPC pour l’équivalent en cash qui sera sur ton compte.
Elle s’active en cas de faillite de la banque ou de fermeture du courtier.
Sache que sur ton compte il n’y aura qu’environ 5% d’actifs liquides. Le reste sera investi et t’appartient (tu as tous les certificats de propriété en ton nom).
Cette garantie ne te protège évidemment pas contre les baisses du marché etc.
Concernant notre mauvaise gestion, i.e. si notre système devait avoir un dysfonctionnement, on est en train de finaliser une assurance spécifique pour être couverts jusqu’à CHF 3M par incident.
Merci pour les clarifications. Je pense qu’on OK sur le point de la sécurité. Concernant le sujet du “stockage de mon argent”, peux-tu m’en dire un peu plus sur cette phrase : “Vos actifs sont déposés sur un compte enregistré à votre nom chez une banque dépositaire tierce.” Quelle est le nom de cette banque ?
On travaille avec Interactive Brokers à Zug. Ils coopèrent avec des centaines de banques dans le monde, mais ton compte sera stocké à Francfort à la CitiBank.
Ca marche. Revenons un moment sur comment tu investis l’argent de tes clients.
En lisant http://moneyvane.com/, tu dis des choses comme “On construit votre portfolio, on l’investit pour vous et notre plateforme s’assure que vos investissements sont correctement rééquilibrés et le plus économiques possible.” Peux-tu me confirmer que le “on” fait référence à une machine. Je veux dire, ce n’est pas une personne qui gère activement les investissements, correct ? Tout est passif, comme les Mustachians aiment tant ça ?
Tout est géré passivement — oui.
Tu les as rassurés, merci ! Bon, comment est-ce qu’on peut s’inscrire et commencer à investir ?
En gros, dès qu’on sera en production, tout ce que vous devrez faire pour commencer à investir sera de suivre ces 5 étapes :
Whoa, c’est simple ! Est-ce que je peux ajuster mon portfolio avec les ETFs que je souhaite ? Même si ce n’est pas aligné avec le portfolio que vous proposez ?
Pour le moment on ne propose pas cette fonctionnalité car on concentre nos efforts sur l’analyse et la construction d’une stratégie d’investissement avec les coûts les moins chers possible, ajustée en fonction du risque et économique fiscalement parlant — i.e. la Suisse a une législation très spécifique concernant les revenus de titres, donc c’est mieux de nous faire confiance pour ne pas trop perdre d’argent au moment de l’imposition.
Intéressant. Je suis impatient de recevoir l’email d’invitation à la beta privée !!!
Pendant qu’on attend tous la mise en production, peux-tu nous en dire plus à propos de ta société ?
J’ai commencé à travailler sur l’idée en novembre 2013, mais j’ai enregistré la société officiellement en avril cette année. On a 6 personnes qui travaillent en ce moment sur le projet. On a pour but de couvrir tout le marché suisse, donc n’ait pas peur, la Romandie en fera partie ;)
Merci Bartosz pour ton temps.
Tous les Mustachians suisses vérifient maintenant leurs emails toutes les heures pour voir si ils ont reçu l’invitation pour la beta privée !
Je m’assurerais de faire une review de MoneyVane une fois que je l’aurais utilisé.
Bonne chance pour le boulot restant avant le golive.
Merci, restons en contact une fois que nous serons en prod !
MISE À JOUR 08.12.2014
Dernière nouvelle de Bartosz aujourd’hui : la mise en production de moneyvane.com est planifiée pour début 2015 ! Je me réjouis !!!
Au final, on a terminé octobre avec un taux d’épargne de 26%. Ca reste quand même le double de ce que le foyer moyen suisse met de côté chaque mois.
Mais bon, est-ce qu’en tant que Mustachian on veut vraiment se mesurer à la moyenne Suisse ? Pas vraiment, on est d’accord !
Notre cible mensuelle est actuellement d’au moins 35%. On a la volonté d’augmenter de plus en plus ce nombre au fur et à mesure du temps. Une des règles simples qu’on suit pour nous aider à économiser plus est que toute future augmentation va directement dans notre compte d’investissement. Pas de discussion ni de nouveau calcul : une augmentation ? Champagne ! Puis on met en place un transfert automatique vers Swissquote (bientôt remplacé par MoneyVane j’espère) !
En regardant la situation à mi-novembre, le prochain rapport s’annonce très positif ! Mais attendons la fin du mois d’avoir les résultats finaux avant de jubiler ;)
Voilà ! Qu’en est-il de vous ? Quel taux avez-vous atteint en octobre ?!?
]]>Il y a plusieurs années, j’ai terminé mes études et suis rentré dans la vie professionnelle. Comme vous l’avez peut-être vécu (ou pas), après avoir été un étudiant, vous découvrez la vie active avec tous ses bons et mauvais côtés… Vous avez un salaire, vous apprenez et appliquez vos connaissances dans un job que vous aimez (si vous êtes chanceux), vous rencontrez de nouveaux collègues qui deviennent des amis avec le temps.
L’un des mauvais côtés est que vous passez d’une vie où l’argent est absent, à une vie où l’argent est abondant ! Et l’une des premières choses que vous avez tendance à faire est de dépenser cet argent pour expérimenter le bonheur de ne plus être restreint !
Quant à la nourriture, vous avez deux choix lorsque vous rentrez dans le monde professionnel.
Option 1/ Vous êtes un cuistot par nature et cuisiner n’est pas un problème car vous ne pouvez pas imaginer manger de McDo ni de pizzas industrielles. Ou vos parents vous ont bien éduqués à ce sujet et cuisiner est une activité ancrée dans vos habitudes. Donc vous continuez à cuisiner et à manger vos propres plats. Excellent.
Option 2/ Quand vous étiez étudiant, ça vous saoulait de vous faire à manger ou de manger chaque jour à la caféteria du campus, mais vous n’aviez pas le choix jusqu’ici à cause de l’argent. Puis vous voyez ce que ça fait que d’avoir un salaire, et payer ces petits lunchs chaque jour n’a l’air de rien. Dépensons cet argent à portée de main ! Il y aura la prochaine paie le mois prochain de toute façon !!! Ca vous parle, n’est-ce pas ?
Beaucoup de personnes vont finir avec l’option 2 car les cours de finance personnelle ne sont donnés dans aucune université ni quelconque autre grande école bien chère… C’est plutôt l’opposé en fait : on vous répète sans cesse que si vous voulez un bon train de vie, vous devez travailler dur pour avoir un haut salaire…sous-entendu que si vous avez besoin de tout cet argent, c’est que vous allez le dépenser !
Donc vous sortez de l’école. Vous savez comment gagner de l’argent. Mais aucun cours ne vous appris à dépenser cet argent judicieusement en fait…
Heureusement, votre nature humaine prend le dessus et vous fait dépenser chaque centime, aussi vite que vous les gagner ! Voire même encore plus vite…
Et vous faites face à quelque chose qui peut changer votre vie de manière très positive, ou très négative. Ce quelque chose s’appelle : habitude ! Vous vous habituez à être paresseux et ne préparez plus vos propres repas, vous sortez pour dîner avec les collègues le midi et avec des amis/femme/famille pour le souper, ou vous commandez et vous faites livrer.
Vous voyez où je veux en venir, n’est-ce pas ? ;)
Quand j’ai commencé à me plonger dans le sujet de la retraite anticipée/indépendance financière, j’étais entre les options 1 et 2. Je ne mangeais pas souvent au restaurant pour dîner, mais j’achetais quasiment tous les jours des plats à emporter pas chers, et pas très sains. Je dois admettre que j’en achète toujours de temps en temps car c’est tellement facile d’être fainéant !
Néanmoins, j’ai fais le calcul entre une personne qui sort manger dehors tous les midis au boulot, et une personne qui cuisine et apporte ses tupp’ pour dîner. Les chiffres sont incroyables ! Imaginez que vous puissiez gagner CHF 20 1 par 10 minutes. N’aimeriez-vous pas un tel job ? Si vous connaissez un travail avec un tel retour sur investissement, dites-le moi ! Je démissionne aujourd’hui !!!
Si vous n’êtes pas impressionné, prenons un peu plus de recul : ça fait CHF 400/mois, ou presque CHF 5'000/année !
Toujours sceptique ? Dans 10 ans, en cuisinant vos repas chaque jour, vous seriez CHF 80'000 plus riche (avec 8% d’intérêts composés).
Combinez ça avec un hack télécom et vous pourriez avoir suffisamment de cash pour acheter votre maison plus tôt que prévu.
C’est pas tentant ?!?
La solution est super simple ! Cuisinez vos propres repas. Chaque jour.
Ce qu’on fait c’est que généralement on prépare des portions plus importantes afin qu’il nous en reste pour tous les deux le lendemain. Ou sinon on cuisine deux plats en même temps : un pour le soir et l’autre pour le jour suivant. C’est tellement facile. Ca ne prend pas plus de temps que d’habitude. Et souvent c’est plus sain.
Et il y a deux autres effets de bord :
Donc je vous demande : qu’est-ce que vous attendez encore ?!?
Pour 10 minutes investies par jour, vous obtiendrez : des compétences culinaires pour le restant de votre vie, plus d’économies, et votre sex-appeal qui augmente comme jamais !!!
Que dites-vous d’arrêter de manger dehors chaque midi, et de commencer de cuisiner à la maison. Genre, dès demain !
Je vous propose de lancer le premier “Défi sur 30 jours” de ce blog afin qu’on construisent ensemble une nouvelle habitude. J’ajoute dans le tableau ci-dessous quiconque souhaite participer (demandez-moi via les commentaires).
Les règles :
Date | MP | Votre nom ici ? |
---|---|---|
10.11.2014 | x | |
11.11.2014 | Echoué 2 | |
12.11.2014 | x | |
13.11.2014 | x | |
14.11.2014 | x | |
17.11.2014 | x | |
18.11.2014 | x | |
19.11.2014 | x | |
20.11.2014 | Echoué 3 | |
21.11.2014 | x | |
24.11.2014 | x | |
25.11.2014 | x | |
26.11.2014 | x | |
27.11.2014 | x | |
28.11.2014 | x | |
01.12.2014 | x | |
02.12.2014 | x | |
03.12.2014 | x | |
04.12.2014 | x | |
05.12.2014 | x |
Je me réjouis qu’on deviennent plus riches ensemble !
Cela suppose une moyenne de CHF 25 par repas, auquel vous soustrayez CHF 5 pour le prix des ingrédients de votre repas. ↩︎
Une fondue suisse prévue depuis longtemps avec des collègues au top ! Ca valait le coup mais néanmoins, pas d’excuse, c’est raté pour cette fois ! ↩︎
Un lunch pour le boulot que j’ai dû payer. De nouveau une fondue suisse…donc ça valait le coup ;) ↩︎
Des mois en arrière, j’ai entendu parler de “travel hacking”, ou comment voyager gratuitement. Je savais que certaines cartes de crédit suisses viennent avec des programmes de fidélité pour récolter des Miles, mais après quelques investigations rapides, je suis arrivé à la conclusion qu’il serait dur de récolter autant de points que nécessaire en dépensant aussi peu par année ! Du coup je n’ai pas cherché plus loin.
J’ai repensé à ce sujet il y a deux semaines quand je suis retombé sur un article expliquant comment prendre l’avion gratuitement (au moins) une fois par année. J’ai donc décidé de creuser ce point pour de bon. Je veux aussi voyager gratuitement !!! Parmi tous les programmes de fidélité des banques suisses, il y en a un qui vous permet de récolter des Miles plus que d’autres : les cartes de crédit Miles & More. Comme vous pouvez le deviner, il s’agit d’un service du programme européen lui-même.
Une fois que vous êtes enregistré, vous recevez deux cartes : 1 MasterCard et 1 American Express.
Au moment où j’écris ces lignes, ils ont supprimé une offre intéressante qui s’est terminée fin octobre 2014 : ils doublaient les points de bienvenue et divisaient par deux leurs frais pour la première année.
Excepté les cadeaux de bienvenue, ils proposent trois types d’offres :
Classic
1 Mile pour chaque CHF 2 dépensés (avec votre MasterCard)
1.25 Miles pour chaque CHF 2 dépensés (avec votre American Express)
Bonus annuel de fidélité de 1'000 Miles
CHF 120/année (pour les deux cartes)
Gold
1 Mile pour chaque CHF 2 dépensés (avec votre MasterCard)
1.5 Miles pour chaque CHF 2 dépensés (avec votre American Express)
Bonus annuel de fidélité de 4'500 Miles
CHF 220/année (pour les deux cartes)
Platinum
1 Mile pour chaque CHF 2 CHF dépensés (avec votre MasterCard)
2 Miles pour chaque CHF 2 dépensés (avec votre American Express)
Bonus annuel de fidélité de 9'500 Miles
CHF 700/année (pour les deux cartes)
Comparé aux programmes des autres banques, c’est pas si mal. Le dernier exemple que j’ai en tête est le Crédit Suisse où vous recevez 0.6 Miles pour CHF 2 dépensés avec une MasterCard, et 1 Mile pour CHF 2 dépensés avec une American Express…
J’ai analysé presque toutes les offres et il semble que Miles & More offre le meilleur programme en Suisse — laissez-moi savoir via les commentaires si vous en avez trouvé un qui est mieux !
J’ai songé à prendre deux offres Gold et de n’utiliser que ces cartes durant toute l’année afin de maximiser l’accumulation de Miles sur un seul compte. “Amassons des Miles ! 30'000 grâce à une simple signature, et notre premier vol européen gratuit !”, je me disais…
Une chose que vous ne devriez jamais oublier est de faire un rapide calcul avant de vous laisser apâter par des campagnes marketing comme “Obtenez 30'000 Miles en deux minutes en signant en bas à droite !”
Avec notre passion pour le Canada, j’ai décidé d’analyser trois scénarios : un premier avec un vol européen pour Helsinki, un deuxième avec un vol pour Montréal, et un troisième avec un vol pour Vancouver.
Autre chose à prendre en compte avant de passer aux maths : on possède actuellement une carte de crédit distribuée par Migros qui s’appelle “Migros Cumulus-MasterCard”.
Elle a un programme de distribution de points avec lequel vous pouvez acheter tout ce qui vient de chez Migros ; c’est à dire quasiment quoi que ce soit vu qu’ils possèdent des grandes surfaces, des magasins d’électroniques, des magasins de sport, et même des stations d’essence.
Leurs conditions sont :
Passons aux maths en se basant sur CHF 33'000 de dépenses par année !
Afin d’être conservateur, je pars des hypothèses suivantes :
1er scénario avec la Cumulus MasterCard
2ème scénario avec les cartes de crédit Miles & More
Vols pour Helsinki pour deux personnes
Carte de crédit Cumulus
Gain via points Cumulus = CHF 165
Coûts des billets d’avion pour Helsinki = CHF 214 * 2 = CHF 428
Coûts totaux = CHF 263 (= 428 - 165)
Cartes de crédit Gold Miles & More
Deux offres Gold la première année = CHF 110 * 2 = CHF 220 (on les annulerait avant la fin de l’année)
Coûts des billets d’avion pour Helsinki = 1 vol gratuit (incluant les frais d’aéroport) + 1 billet à payer à CHF 214 = CHF 214
Coûts totaux = CHF 434 (= 110 + 110 + 214)
Vols pour Montréal pour deux personnes
Carte de crédit Cumulus
Gain via points Cumulus = CHF 165
Coûts des billets d’avion pour Montréal = CHF 570 * 2 = CHF 1'140
Coûts totaux = CHF 975 (= 1'140 - 165)
Cartes de crédit Gold Miles & More
Deux offres Gold la première année = CHF 110 * 2 = CHF 220
Coûts des billets d’avion pour Montréal = 1 vol gratuit + CHF 570 de frais d’aéroport + 1 billet à payer à CHF 570 = CHF 1'140
Coûts totaux = CHF 1'360 (= 110 + 110 + 570 + 570)
Vols pour Vancouver pour deux personnes
Carte de crédit Cumulus
Gain via points Cumulus = CHF 165
Coûts des billets d’avion pour Vancouver = 1050 * 2 = CHF 2'100
Coûts totaux = CHF 1'935 (= 2'100 - 165)
Cartes de crédit Gold Miles & More
Deux offres Gold la première année = CHF 110 * 2 = CHF 220
Coûts des billets d’avion pour Vancouver = 1 vol gratuit + CHF 550 de frais d’aéroport + 1 billet à payer à 1'050 = CHF 1'600
Total costs = CHF 1'820 (= 110 + 110 + 550 + 1'050)
Note : en ce moment, avec le programme Miles & More, vous pouvez payer les frais d’aéroport en échange de 18'000 Miles. Mais ce n’est valable que pour les vols européens…
Heureusement que j’ai pris le temps de faire mes propres calculs avant de souscrire à ces cartes de crédit ! Dans deux des trois scénarios, je devrais payer plus que normalement pour avoir des vols gratuits ! Le comble !
Aussi, un des inconvénients majeurs si vous choisissez de partir avec le programme Miles & More : vous devez prendre un vol de leur liste. C’est à dire que des fois (souvent ?), vous avez des vols qui durent plus de 16h avec les escales. Si vous avez une famille comme moi, c’est n’est pas pratique.
Vous pouvez faire vos propres calculs avec vos chiffres.
C’est clair que si vous n’êtes pas encore un Mustachian, ou que vous connaissez des moyens de payer votre loyer ou vos frais de garde d’enfants par carte de crédit, vous pourriez retirer un bénéfice substantiel de l’utilisation d’un tel programme de fidélité. Jusqu’ici, j’ai essayé de demander de changer de moyen de paiement avec ces services, mais ils n’acceptent pas les cartes de crédit.
Vous pouvez calculer combien de Miles vous avez besoin et aussi à combien s’élèvent les frais d’aéroport via le calculateur en ligne de Miles & More.
En se basant sur ces calculs, j’ai décidé de ne pas m’encombrer de ces nouvelles cartes de crédit, que je devrais annuler avant la première année, pour y re-souscrire ensuite. Nous sommes partis avec Cumulus-MasterCard à la place.
J’ai pris la mienne sans bénéficier d’offre de bienvenue… Ma femme a prise la sienne en octobre 2014 et à reçu 3'000 points Cumulus (environ CHF 15 avec un calcul conservateur).
Ce qu’ils offrent généralement sont ces 3'000 points Cumulus, mais de différentes manières. Tout au long de l’année, si vous vous faites recommander ou que vous recommander quelqu’un, chacun de vous reçoit 1'500 points Cumulus. Une ou deux fois par année, ils ont cette offre spéciale de bienvenue avec 3'000 points, donc continuez de surveiller leur site si vous n’avez pas encore pris la vôtre.
Vous pouvez utiliser mon lien de recommandation Cumulus Master-Card si l’offre des 3'000 points n’est pas active pour le moment.
Mais je n’ai pas encore dit mon dernier mot avec le programme des Miles — en tout cas pour cette année. Comme nous avions encore des Miles restants avec nos points au Crédit Suisse, on a regardé les offres spéciales Miles & More et j’ai trouvé un deal intéressant avec getAbstract (site sur lequel vous pouvez trouver des résumés de livres business). Je l’ai pris avec le budget de formation de mon employeur actuel et j’ai eu deux choses en échange : 1 année d’apprentissage et 15'000 Miles en plus.
La plupart de leurs offres marchent avec les réservations d’hôtel et de voiture de location. Je ne pense pas accumuler tant de Miles que ça une fois que j’aurais eu mon vol gratuit, car je ne veux pas dépenser juste pour avoir des Miles. Comme dit plus haut, vous ne recevez pas ces vols gratuitement. Vous payez dans tous les cas pour ça, d’une manière ou d’une autre…
Avec cette configuration, on s’en sort avec du cash en retour qu’on décide de comment utiliser, sur les vols qu’on veut. Malheureusement, on est bien loin de l’exemple des US où ça fait tout son sens de souscrire à des cartes de crédit pour voyager gratuitement. Ici, en Europe, les programmes de fidélité avec les Miles sont tout sauf intéressants, ni ne vous font économiser de l’argent…
Et vous, prévoyez-vous ou êtes-vous déjà entré dans le monde des cartes de crédit qui permettent de voyager gratuitement ? Comment gérez-vous vos programmes de fidélité ? Vous vous en fichez ? Vous en êtes accro ?
MISE À JOUR: jusqu’au 10.12.2014, vous pouvez recevoir 20'000 Miles de bienvenue pour une souscription à l’offre Classic : https://www.miles-and-more-cards.ch/en/credit-cards/classic/ — offre plutôt intéressante si vous voulez toujours vous lancer dans le monde du “travel hacking”.
]]>Il y a cinq ans, on revenait de six mois passés au Canada où on avait été choqués par les tarifs mobiles et Internet. Originaires de France, on était habitués aux abonnements tout-en-un (Internet + TV + appels téléphoniques gratuits) pour 30€, et à peu près la même chose pour nos abonnements mobiles.
Du coup quand on est arrivés en Suisse, les prix des télécoms ne nous ont pas trop surpris comme on avait été habitués au fait qu’ils pouvaient coûter chers.
C’est à ce moment-là qu’on a réalisé que la France était une exception et non pas la règle…
Suivre le mouvement sans réfléchir
Mobile — Au début, nous avons choisi nos abonnements de natel en fonction de nos besoins d’appels à l’international avec notre famille qui vit à l’étranger, et avons donc choisi Orange Suisse. Ma femme et moi avions chacun un abonnement à CHF 75 (bien qu’elle dépassait souvent les limites, et atteignait régulièrement les CHF 150/mois).
Offre combinée pour la maison — Concernant le package Internet + TV + ligne fixe, on avait pris le même que tout le monde : Swisscom. Le prix total était autour de CHF 100.
Ca, c’était la situation quand on est arrivés. Avant qu’on sache qu’il existait d’autres options. Et surtout avant que je mette au mustachianisme !
Coûts totaux télécoms de notre foyer = CHF 325/mois
La moustache grandit
Quatre ans plus tard, j’étais à fond dans l’optimisation de chacun de nos contrats.
Mobile — J’ai commencé à réaliser que je n’avais pas besoin d’un abonnement avec 4h pour les appels à l’international. 1h pour la Suisse était largement suffisant, combiné avec un peu de crédit Skype pour quand je voulais appeler la famille ou des amis n’ayant pas de logiciel de VoIP. En tout, mon nouveau contrat me coûtait CHF 35/mois.
Ma femme de son côté avait trouvé un abonnement Orange illimité vers l’international pour CHF 100/mois pour pouvoir continuer à appeler ses ami(e)s (il n’existe plus à ce jour et le nouveau qui le remplace est beaucoup plus cher).
Offre combinée pour la maison — Après avoir accepté le status quo de la cherté suisse pendant trop longtemps, j’ai trouvé une bonne alternative : Migros M-Budget. Pour CHF 59.80/mois, on pouvait avoir exactement le même package (incluant le service client et les câbles physiques de télécommunication de Swisscom) excepté peut-être moins de chaînes TV (que nous ne regardons pas de toute façon) et une box avec un design moins joli…
J’étais très content de pouvoir réduire nos dépenses de CHF 40/mois ! C’est à dire CHF 480/année en plus qui allaient directement sur notre compte d’investissement :)
Coûts totaux télécoms de notre foyer = CHF 195/mois
Après d’autres discussions et une analyse de nos anciennes factures, on a réalisé que la plupart des appels que passaient ma femme pourraient se faire depuis le réseau Wifi de la maison (grâce à des logiciels VoIP comme FaceTime, Skype, ou Viber).
Du coup elle est passée à un nouvel abonnement mensuel à CHF 50.
Coûts totaux télécoms de notre foyer = CHF 145/mois
Hackons le système !
Mobile et offre combinée pour la maison — Le futur plus radieux (qui pourrait être encore mieux, mais bon) se trouve dans les nouveaux tarifs d’Orange CH. Vous pouvez maintenant avoir des abonnements data réellement illimités sans restriction de bande passante après un certain cap, ni d’autres limitations cachées. Rien ! Illimité pour de vrai ! Tout ça pour CHF 35/mois comparé à leur offre actuelle à CHF 15/mois pour 1Go/mois que je possède.
Vous vous demandez comment ça va aider à diminuer nos dépenses ?
La réponse est que j’ai trouvé le Graal !!! Son nom : “Routeur 4G LTE D-Link DWR-921”!
Il va me permettre d’utiliser mon abo data 4G pour mon mobile et Internet à la maison. Tout ça pour “seulement” CHF 50/mois !!!
Etape 1 : Prendre un abonnement Orange Me
Pour préparer votre hack, vous devez prendre un abonnement “Orange Me”.
La bonne nouvelle c’est qu’il y Zattoo HD qui vient avec le “Unlimited Surf”, donc si vous voulez vraiment regarder la TV, vous pouvez ! Plus d’infos ici : Zattoo HD avec Orange.
Personnellement, je pense qu’on va bientôt s’inscrire à Netflix qui est enfin arrivé en Suisse. Mais c’est un autre sujet pour un futur article !
Etape 2 : Commander un routeur 4G LTE D-Link DWR-921 chez digitec.ch
Considérez ça comme la partie investissement de ce hack télécom. CHF 212 pour réduire vos dépenses mensuelles sur le long terme. Vous pouvez le commander ici : Routeur 4G LTE D-Link DWR-921.
Etape 3 : Insérez la seconde carte SIM dans le routeur, et profitez !
La magie de cet engin technologique est que vous pouvez y insérer une carte SIM. Ensuite, il utilise le réseau 4G d’Orange, et rend l’Internet disponible via du WiFi standard auquel vous pouvez vous connecter avec votre laptop. Aussi simple que ça !!! Naviguez sur Internet, téléchargez des fichiers, jouez à des jeux en ligne, regardez des séries en streaming, etc., comme si vous étiez sur une connexion ADSL suisse standard (et chère) !
Etape 4 : BONUS - Profitez d’une connexion plus rapide à la maison
Dans le cas où l’ADSL est lent comme on le vit à Yverdon-les-Bains, alors ce hack va changer votre vie !
La technologie du réseau 4G possède une bande passante entre l’ADSL standard et la fibre optique. Prenons notre cas comme exemple : nous sommes passés de 6Mo/sec de bande passante en téléchargement à 36Mo/sec. Et le téléversement de 0.5Mo/sec à 16Mo/sec !!! Si c’est pas cool ça ? Et en plus on paie moins pour ça maintenant !!!
Coûts totaux télécoms de notre foyer = CHF 100/mois
Résumé
La situation n’est toujours pas idéale comparé aux pays voisins comme la France. Mais je continue d’optimiser ! Je crois que c’est la principale leçon que j’ai apprise durant l’année dernière. J’aime bien repasser à travers tous nos contrats au moins une fois par année pour voir ce qu’il y a de nouveau sur le marché.
Jusqu’à maintenant, et seulement pour nos abonnements télécoms, on a réduit nos dépenses mensuelles de CHF 325 à CHF 100.
C’est CHF 2'700/an en plus dans notre compte d’investissement !!!
Et vous ? Quels hacks connaissez-vous en Suisse ? Je me réjouis de vous lire dans les commentaires ci-dessous.
MISE À JOUR 01.01.2015
J’ai pris beaucoup de retard avec mes todos concernant le blog ces derniers temps… Désolé !
Je devais faire cette mise à jour début décembre et je ne trouve le temps qu’aujourd’hui pour vous tenir au courant de ce qui s’est passé après cet article !
Quand je l’ai publié, j’étais en contact avec Orange Suisse pour avoir ma deuxième carte SIM et la mise à jour de mon abonnement pour de l’illimité. Cette période de discussion s’est étendue d’octobre à fin novembre 2014. Je n’ai pas vérifié précisément mais je me rappelle être devenu dingue avec les employés d’Orange pendant 7h de téléphone au total.
Pour faire court, ils ne peuvent pas mettre à jour un abonnement existant avec le “Duo Pack” aussi appelé “Multisurf”. Vous devez y souscrire lorsque vous renouvelez ou signez pour un nouveau contrat. C’est dû à un bug dans leur système informatique…
Leur dernière proposition en date : “Soyez patient monsieur, vous devriez pouvoir y souscrire dans quelques semaines ou mois…” Moi : “Vous vous moquez de moi ?!?”
Après avoir tenté de nombreuses négotiations avec eux, ils n’ont pas pu m’offrir une offre similaire comme je vous l’ai expliqué ci-dessus donc j’ai abandonné et je cherche une autre alternative.
Notre contrat avec Migros M-Budget se terminait à fin novembre 2014. Quelques jours avant la date de fin, voyant qu’Orange ne pouvait (voulait !) rien faire, j’ai rappelé M-Budget pour renouveler notre contrat. Je leur ai expliqué que j’avais trouvé une alternative moins chère et que je voulais voir s’ils pouvaient faire un geste commercial… Evidemment, ils peuvent toujours quand vous êtes prêt à résilier !
Voici ce que j’ai négocié :
Ce qui nous fait au final CHF 30 (abonnement Orange de ma femme) + CHF 30 (mon abo Orange) + CHF 45 (Migros M-Budget) = coûts totaux télécoms de notre foyer de CHF 105/mois.
C’est pas si pire, bien que le débit de notre connection Internet soit un peu trop lent à mon goût. Mais bon, par chance, on a aussi reçu un nouveau routeur M-Budget qui semble avoir amélioré ce point !
Je suis confus d’avoir posté ce hack avant de l’avoir testé complètement. Enfin, ça fonctionnait comme j’ai pu le vérifier avec le modem dual-SIM. Mais je n’ai pas pu tester pour vous si Orange fournissait vraiment de l’illimité comme ils le promettaient, même après des centaines de Go de téléchargés…
D’un autre côté, ça m’a rappelé de toujours négocier quelconque contrat auquel on peut souscrire — encore plus lorsque la période de fin approche !
Dernière chose : j’espère vraiment que cet article va bientôt devenir obsolète avec l’acquisition récente d’Orange Suisse par Xavier Niel, le boss de Free en France.
S’il ne réussit pas à abaisser les coûts mensuels d’un package tout-inclus à CHF 29 l’année prochaine, je m’assurerais de mettre à jour cet article avec de nouvelles expérimentations côté télécom — que ce soit avec un routeur dual-SIM ou quelconque autre bijou de technologie.
Si vous avez essayé le hack initial, merci de nous en dire plus via les commentaires ci-dessous ! Je suis très intéressé à savoir si Orange tient ses promesses ou non !
]]>Lire était une bonne chose, et j’ai appris beaucoup de trucs. Mais quand vous débutez dans le monde de l’investissement, l’étape la plus dure est de se lancer. Vous allez parcourir des tonnes d’articles qui vous donnent les meilleurs trucs et astuces du monde, en vous apportant parfois des conseils complètement opposés par rapport à ce que vous saviez auparavant, ce qui rend vos choix d’autant plus difficiles et vous empêche d’agir par peur de faire une erreur…
En tout cas c’était ma situation jusqu’à ce qu’une personne géniale me fasse une introduction digne de ce nom : Jesse Mecham, le fondateur de YNAB. Il a mis en place un cours gratuit de 10 jours via une newsletter qui commençait comme ça : “Quand vous voulez commencer à investir…” Pendant ce cours, j’ai appris tout ce que vous devez savoir excepté les termes financiers compliqués que les gens aiment car ils se sentent plus intelligents pendant les dîners mondains. Vous pouvez télécharger le cours complet ici (en anglais).
Je trouve que Jesse a réussi à insuffler les principes clés afin que vous puissiez vous lancer dans le grand bain qu’est la bourse : vous devez simplement commencer ! De quelconque manière que ce soit, peu importe le petit montant que vous pouvez mettre par mois, la première chose que vous devez apprendre est comment débuter !!!
Je ne vais pas essayer de résumer ce que Jesse a écrit car c’est déjà très condensé (on parle de moins de 10 pages). Je vais plutôt faire en sorte que vous soyez prêt à investir sur le marché suisse car ce dernier a quelques spécificités qui ne sont pas couvertes par les enseignements de Jesse dont le focus porte sur les US. Donc mon hypothèse pour le reste de cet article est que la monnaie dans laquelle vous souhaitez investir est le CHF principalement.
Soyez sûr d’avoir 2.5h devant vous, prenez une bonne tasse de café, asseyez-vous confortablement, détendez-vous, et…on y va !
Commençons par le commencement, nous devons définir deux variables importantes :
Quel est votre plan d’investissement ?
En d’autres termes, prévoyez-vous de retirer les montants investis pendant les cinq prochaines années ? Ou après cinq ans ?
Combien souhaitez-vous investir chaque mois ?
A partir d’aujourd’hui, pensez-vous mettre de côté CHF 50.- ? CHF 100.- ? Ou CHF 500.- ? Le choix vous revient ! Même si c’est un petit montant, le plus important est de le connaître et de commencer ! MAINTENANT !
Faisons une pause cinq minutes. Prenez une feuille, et écrivez les deux nombres en réponse aux questions ci-dessus. OK ? C’est fait ?
Alors nous sommes prêts.
Etape 1 : Lisez les 10 pages du PDF ci-dessus
Vous devez vraiment lire ce PDF maintenant ! Ca sera l’une des heures de votre vie avec le meilleur retour sur investissement. Une fois que c’est fait, revenez et continuez avec l’étape 2. Juste au cas où, je remets le lien PDF ici de nouveau (une solution si vous ne comprenez vraiment rien à l’anglais, c’est d’utiliser Google Traduction pour vous aider).
Etape 2 : Définissez votre ratio d’investissement
Assumons que vous ayez trente ans. Si votre plan est de retirer toutes vos économies dans moins de cinq ans (peu importe si c’est pour voyager autour du monde ou acheter votre première maison), alors vous allez devoir investir 30% de vos économies en actions (le nombre 30 vient de votre âge actuel), et les 70% restants en obligations pour sécuriser vos actifs.
Au contraire, si votre plan est d’investir sur le long terme (i.e. dix ans ou plus), alors vous aller devoir investir 70% en actions, et 30% en obligations. Les premières années, vous pourriez ne pas avoir un bon retour sur investissement, mais sur le long cours ce sera le plan le plus efficace.
OK, c’est top, vous avez défini votre ratio d’investissement. Passons aux choses concrètes avec l’étape 3 !
Etape 3 : Ouvrez un compte d’investissement
C’est l’un des points clés car c’est celui qui requiert que vous passiez à l’action. Si vous avez lu le PDF du cours ci-dessus, vous avez peut-être cherché Betterment sur Google. Malheureusement, à l’heure où j’écris ces lignes, ce service est toujours reservé uniquement au marché américain. D’un autre côté, mis à part l’expérience utilisateur exceptionnelle et la politique “0 frais” qu’ils pratiquent, la seule chose qu’ils font est d’investir votre argent…comme vous pourriez le faire vous-même ! Et c’est le but de l’article que vous lisez !
En Suisse, il se peut que vous ayez entendu parler d’une entreprise qui s’appelle Swissquote. C’est là où j’ai ouvert mon compte et je vous conseille de faire de même.
Allez simplement sur swissquote.ch et cliquez sur “Ouvrir un compte” :
Puis choisissez le type de compte “Trading” :
Cliquez sur “Ouvrir un compte Trading >”:
Cliquez sur “Non, je ne possède pas encore de compte bancaire” :
Remplissez le (long) formulaire :
Une fois que vous avez fini de remplir le formulaire, vous allez recevoir une carte par la poste qui vous permettra de vous authentifier sur le site. N’ayez pas peur de l’interface utilisateur compliquée pour le moment. Je vais vous guider avec des captures d’écran dans une minute.
Etape 4 : Mettez en place un transfert d’argent automatique de votre compte privé vers votre compte d’investissement
Récupérez votre tout nouvel IBAN Swissquote depuis ici :
Loguez-vous sur votre plateforme e-banking (Crédit Suisse, UBS, ou quel que soit la banque chez qui vous êtes) et mettez en place un ordre permanent afin que vous n’ayez plus à y penser. Le plus automatique c’est, le moins vous serez tenté d’utiliser cet argent pour quelque chose d’autre. Aussi, n’oubliez pas d’ajouter le transfert automatique et récurrent dans YNAB [2].
Etape 5 : Achetez vos premières actions et obligations, MAINTENANT
Une fois que vous avez reçu l’argent sur votre compte Swissquote, vous devriez le voir apparaître ici :
Mais d’abord, mon conseil sur quel portefeuille suisse adopter. Qu’importe votre ratio d’investissement, je vous recommanderais de vous concentrer sur ces 4 ETFs :
Assumons que votre premier investissement est de CHF 1'000, que vous avez trente ans, et que vous prévoyez de retirer votre argent investi dans plus de dix ans.
Vous allez donc acheter :
Regardez la capture d’écran ci-dessous pour savoir comment passer des ordres d’achat sur Swissquote :
Etape 6 : Champagne !!! Vous avez terminé !!!
Voilà, c’est tout ! Félicitations !!! Vous venez de rentrer dans le monde de Wall Street ala Leonardo Di Caprio !!! Est-ce que c’était difficile ? Non ? Allez-vous devenir riche sur le long terme ? Si vous avez suivi les 6 étapes ci-dessus, alors la réponse est certainement un grand OUI !
Un dernier conseil de pro : il y a des frais de transactions que Swissquote vous facture (environ CHF 12 pour les ETFs ci-dessus) pour chaque transaction que vous effectuez.
Par exemple, l’étape 5 représente quatre transactions, c’est à dire CHF 48 de frais.
Ce que je fais généralement c’est que j’achète un type d’ETF par mois afin de diminuer les frais. Et du coup mon ratio d’investissement est ré-équilibré tous les quatre mois.
Voilà, vous avez toutes les cartes en main pour commencer à construire votre richesse dès maintenant. Rappelez-vous que votre meilleur allié est votre jeunesse. Le plus tôt vous commencez, le plus riche vous serez au final.
Dites-moi via les commentaires ci-dessous si toutes les étapes sont décrites avec suffisamment de détails pour vous lancer.
Notes
[1] En fait, ces chiffres sont vrais pour de nombreux pays européens ou aux Etats-Unis. Mais pas pour la Suisse… Ici, le taux d’intérêt typique des comptes épargne est autour des 0.5%, et va jusqu’à 1% si vous avez suffisamment de cash à mettre dans ces banques suisses…
[2] YNAB est une “application de gestion de budget personnel construite autour de quatre règles simples pour vous aider à rapidement avoir le contrôle sur votre argent, à ne plus avoir de dettes, et à atteindre vos objectifs financiers !”
Je vais bientôt écrire un article expliquant pourquoi j’aime tant cette app ! Jusque-là, vous pouvez cliquer sur le lien suivant pour l’acheter maintenant avec un rabais de 6$.
C’est l’une des plus importantes leçons d’entreprenariat que j’ai apprise durant les dernières années : ne craignez pas de partager vos idées, elles ne vont pas être volées, et vous allez y gagner énormément grâce au retour concret des gens avec qui vous les partagez !
Commençons avec la première idée que j’ai eu alors que parcourais la page de Tesla pour son Fully Charged Tesla Model S Tour 2014.
Business Model Canvas #1
YNAB World Tour 2015, 365 jours pour éduquer les jeunes (et moins jeunes) à avoir leur argent sous contrôle
Partenaires clés
Activités clés
Ressources clés
Propositions de valeur
Relations clients
Canaux
Segments de clientèle
Structure de coût
Sources de revenus
Je me réjouis de lire vos retours constructifs via les commentaires ci-dessous.
Notes
]]>Un samedi matin comme tous les autres, je lisais et parcourais le web. Pendant que je regardais mon compte Twitter, j’ai atterri sur le site de YNAB et plus particulièrement sur les fonctionnalités de l’app mobile. Etant un développeur web à la base, j’ai eu l’idée de jouer avec l’URL pour voir si par chance il y avait une avant-première de l’app iPad…et OUI !!!
Vous pouvez voir les captures d’écran suivantes à l’URL:- https://www.youneedabudget.com/features/ipad. (MISE À JOUR: la page est maintenant supprimée. Soit parce que c’était une réelle erreur d’avoir cette page en production et qu’ils ne sont pas encore prêts à publier l’app iPad sur l’AppStore ; ou soit parce qu’ils sont sur le point de la publier bientôt et qu’ils veulent nous rendre dingues en écrivant des mises à jour d’article comme celle-ci !)
Ci-dessous les captures d’écran de la future app iPad YNAB :
]]>Deux objectifs principaux guident ma volonté d’avoir un style de vie Mustachian.
Objectif à court terme
Vivre en Suisse est une chance car c’est un pays dans lequel on se sent en sécurité. C’est facile d’y trouver un travail sans trop de difficultés. Nous sommes l’un des pays les plus innovants au monde avec des possibilités de formations respectables. Le pays a aussi une bonne réputation quant à son prétendu “style de vie” : les gens sont polis, il y a la nature partout autour de nous (le Jura, les Alpes, les lacs), et c’est très propre ! Sans oublier le chocolat, nos banques (heu, vraiment ?), et les manufactures horlogères ! Enfin, les salaires sont hauts comparés à la moyenne européenne.
Dépeindre la situation de la sorte pourrait donner envie aux Mustachians étrangers de déménager immédiatement en Suisse pour devenir riche rapidement. Ca serait un bon plan si on ne devait pas prendre en compte un dernier facteur : le coût de la vie ! Avoir de hauts salaires corrèle avec un coût de la vie élevé, malheureusement — mais croyez-moi, ça reste à votre avantage si vous appliquez un mode de vie frugal.
Le coût le plus important est lié à notre objectif à court terme : l’immobilier. Notre premier objectif financier est d’acheter un appartement/maison le plus vite possible. J’ai 28 ans et si on suit le graphique ci-dessous [1], on devrait atteindre ce but lorsque j’aurais 31 ans ; c’est le challenge en tout cas.
Au niveau des chiffres, ça veut dire qu’on aura accumulé CHF 160'000 jusque-là. Pour les lecteurs non-suisses : ce montant ne représente pas le montant total du bien de nos rêves — ça serait trop facile ! C’est juste le montant qui permet d’aller toquer à la porte d’une banque pour une hypothèque. 20% du prix total du bien immobilier pour être précis. Donc si vous êtes bon en maths, ça nous fait un appartement à CHF 800'000.
Ce que nous visons à ce prix n’est pourtant pas un château (parce que vous pourriez en acheter un en France avec tout cet argent), c’est pour un appartement de trois chambres et deux salles de bain d’environ 120m2 situé au centre-ville d’Yverdon-les-Bains. Je précise qu’on recherche plutôt du neuf/récent (vs. de l’ancien). D’abord parce qu’on aime la qualité des nouveaux matériaux qui sont plus efficaces et ont un meilleur look, et ensuite car je ne suis pas très manuel niveau construction et toute ma famille qui pourrait m’aider habite à 300kms…
De nouveau, d’une certaine manière c’est peu cher si vous comparez ça à des plus grandes villes comme Lausanne : là-bas, vous dépassez facilement les 1 million pour quelque chose d’équivalent ! Donc oui, la Suisse est dispendieuse pour ce qui est de l’immobilier — mais tout est relatif !
Voilà ce qu’il en est pour notre objectif à court terme : posséder notre propre chez-nous lorsque j’atteins les 31 ans avec environ CHF 160'000 d’accumulé !
Objectif à long terme
Ce but n’est rien d’autre que l’indépendance financière. Une telle cible requiert des montants qui deviennent plus conséquents, et un intervalle de temps beaucoup plus long — malheureusement…
Petit récapitulatif : on est une famille de 4 personnes. Un garçon et une fille qui vont avoir respectivement 4 et 2 ans à la fin de l’été, une épouse qui travaille à 60%, et moi-même toujours à 100% (je vise 80% mais c’est une autre histoire). Nous vivons une vie agréable et tranquille dans une petite ville au vert qui compte 30'000 habitants.
Financièrement, nous avons des dépenses similaires aux autres Mustachians excepté :
En enlevant les coûts de garde d’enfants pour être réaliste (j’espère bien qu’on n’aura plus ces dépenses une fois qu’ils auront 30 ans !), on reste à un niveau de dépenses d’environ CHF 50'000 par année.
Pour calculer le montant total de cash dont vous avez besoin pour partir à la retraite et ne plus devoir travailler pour de l’argent — en vivant sur les intérêts de vos investissements — vous pouvez utiliser plusieurs formules mathématiques mais le plus simple est de multiplier vos dépenses annuelles par 25 (grâce à la règle des 4% bien expliquée ici — en anglais).
Avec notre niveau de vie actuel, ça signifie qu’on aurait besoin de CHF 1'250'000 d’investis.
Maintenant, ce nombre part du principe que nous allons continuer à louer le même appartement, mais rappelez-vous, notre premier objectif est d’en avoir acheté un donc ces coûts devraient diminuer avec le temps.
Aussi, d’ici que nous soyons prêts pour la retraite anticipée, nous pourrions avoir déménagé à la campagne près d’Yverdon, ou au Canada, ou peut-être en France. Trois possibilités qui pourraient nous aider à réduire les coûts de logement, tout en nous rapprochant de la fin de la course interminable métro-boulot-dodo !
“Quel est ta date butoire pour la retraite anticipée ?!?” vous vous demandez !
Très bonne question !
Pour y répondre, j’ai d’abord besoin de vous révéler nos économies mensuelles… qui sont égales à plus ou moins CHF 3'000, dépendant du mois.
Cela signifie qu’on devrait pouvoir partir à la retraite dans environ 26 ans — en fait 29 ans comme nous devons prendre en compte la période de 3 ans pour atteindre notre premier objectif à court terme durant laquelle nous n’allons pas économiser pour cet objectif à long terme. C’est dans tous les cas mieux que l’âge officiel suisse de le retraite qui est actuellement à 65 ans.
Mais attendez ! L’hypothèse ci-dessus est vrai uniquement si :
C’est dur de prédire le futur quant aux augmentations de salaire, ou à la date à laquelle les bambins quitteront la maison et — le plus impactant — dans quel pays nous vivrons dans 20 ans… Mais à quelque chose prêt, le résultat est là : on devrait pouvoir quitter cette course métro-boulot-dodo dans 29 ans maximum.
Je me fixe moi-même l’année de mes 40 ans comme challenge personnel.
D’abord parce que je ne veux pas attendre d’avoir 57 ans, et ensuite car ça me motive à réduire et optimiser nos dépenses, et aussi à trouver d’autres sources de revenus pour augmenter nos économies.
Donc voilà, les objectifs financiers de MP sont révélés !
Avant, je vivais de salaire en salaire comme beaucoup de gens le font, mais du moment où j’ai eu un objectif clair de quoi faire avec mes économies, ça a été vraiment facile de mettre de l’argent de côté, et voir les courbes aller de plus en plus haut.
Qu’en est-il de vous ? Quels sont vos objectifs pécuniers ?
Je serais très intéressé d’en apprendre plus sur votre histoire via les commentaires ci-dessous !
Notes
[1] Ce genre de graphique visuel et concret est top pour vous aider à atteindre n’importe quel objectif, en l’ayant face à vous chaque jour. Je trouve ça beaucoup plus efficace que des graphiques sous forme digitale parce que c’est tangible au moins.
Ce que je cible est de toujours suivre la ligne rose (ou d’être au-dessus !) si on veut avoir notre chez-nous dans trois ans. C’est super motivant de voir la courbe noire qui essaye de se maintenir au niveau de la rose quand je mets à jour notre fortune chaque mois !
Si vous avez lu les blogposts précédents, vous avez remarqué que j’aime les voitures, et plus particulièrement celles avec des moteurs bien bruyants…
Mais en septembre l’année passée, j’ai franchi une étape et suis passé d’un bon vieux V6 de 200cv à une plus petite Toyota Prius 1.5L hybride.
Il faut admettre que ça ne s’est pas fait en un jour. J’ai eu besoin de me faire remettre plusieurs fois dans le droit chemin par MMM afin de prendre une décision rationnelle plutôt qu’émotionnelle.
J’ai la chance de vivre dans une jolie petite ville qui s’appelle Yverdon-les-Bains où on peut tout faire à pied ou en transports publics. La même chose pour le boulot : je peux y aller en train, grâce au réseau ferroviare suisse qui est génial et efficace. Du coup, avant notre switch, on utilisait notre voiture uniquement pour rendre visite à nos amis et famille, ici et là en Suisse et en France. Bien que c’était un pur plaisir de profiter du V6 sur les autoroutes françaises, ça n’était que quelques heures par mois. En revanche, l’argent que je devais débourser pour ces petits moments de fun s’envolait de mon porte-monnaie chaque minute qui passait : dépréciation de la valeur de la voiture, assurance auto, taxe auto, réparations, parking, etc.
J’ai regardé ce qui changerait d’un point de vue financier si on changeait pour une voiture hybride :
Au total, sans même prendre en compte le facteur dépréciation, ces calculs m’ont montré qu’on pouvait économiser CHF 210 par mois, en échange de 10 minutes de fun en moins par mois.
C’était mathématiquement clair.
On a décidé de faire le pas et d’acheter une Toyota Prius !
A l’époque, je n’avais aucune idée des prix sur le marché de l’hybride car j’étais plutôt du côté opposé niveau puissance moteur. Je savais que notre budget était d’environ CHF 10k maximum comme ma propre voiture valait autour des CHF 8-10k. Après une recherche comparative sur autoscout24.ch, j’ai vu que je pouvais avoir une Prius de 2006-2008, avec entre 80'000 et 100'000 kms [2]. J’en ai trouvé pas mal qui correspondaient à ce que je cherchais [3].
La prochaine étape était de vendre ma voiture.
C’était inenvisageable que je prenne un leasing ou un crédit (ayant déjà fait cette erreur par le passé — mais c’est une autre histoire) pour une voiture à ce prix. Malheureusement, même si le calculateur en ligne d’Eurotax annonçait que ma C5 valait encore CHF 7'000, j’ai dû faire face à la réalité du marché suisse : les marques de voiture françaises sont vues comme étant discount (dans le mauvais sens du terme), et les prix sont donc sous-évalués. Aussi, de nos jours, un moteur V6 en Europe n’est pas vraiment ce que les personnes recherchent, bien au contraire.
Mais j’avais un allié de taille durant cette vente : le temps !!! Je n’étais pas du tout stressé car je n’étais pas au bord de la banqueroute. J’ai donc patiemment envoyé des dizaines d’emails, et passé plusieurs coups de téléphone à des revendeurs Toyota, et aussi à d’autres marques qui vendaient des Prius d’occasion. Ca a duré environ trois mois. J’ai refusé des offres trop basses, telle une à CHF 2'500 à laquelle j’ai répondu “Non merci ! Tcho !”
Il faut rester patient, et ne pas abandonner !
Finalement, j’ai trouvé un garage Citroën pas trop loin de la maison (Monthey, à 84 kms d’Yverdon), qui m’a fait une proposition honnête pour ma voiture, et qui avait une Prius à vendre à un prix correct, incluant l’option GPS et quatre pneus hiver — important ici en Suisse ! C’est un revendeur qui estime ses prix de vente et d’achat en se basant sur Eurotax, en n’essayant pas d’arnaquer les gens. Après une petite négociation, nous avons conclu l’affaire et je suis rentré chez moi avec une voiture géniale !
Le truc marrant avec ce genre de voiture, c’est qu’on essaye toujours de battre ses propres records de consommation d’essence, et du coup je m’amuse encore plus qu’avec mon ancienne voiture. Sans compter le second bonus lorsque je vois mes dépenses baisser dans la catégorie “Voiture” dans YNAB (lien contenant une promotion sur le logiciel).
Qu’en est-il de vous ? Est-ce que vous avez récemment changé de voiture ? Est-ce que ça vous a rendu plus riche, et amené plus d’amusement dans votre vie ?
Notes
[1] Vous pouvez calculer le montant de votre taxe auto pour le canton de Vaud ici : https://www.vd.ch/themes/mobilite/automobile/taxe-sur-les-vehicules-automobiles/voitures-ou-vehicules-de-lt-3500-kg/. En googlant, vous pouvez facilement trouver les calculateurs en ligne des autres cantons.
[2] Mon père possédant un garage, j’étais plus habitué à acheter des voitures ayant entre 40'000 et 60'000 kms (selon ses conseils) car c’était autour de cette zone que la dépréciation était la plus grande, et que l’état de la voiture restait très bon comme ces véhicules sont généralement des première ou seconde main. Mais les Prius avec ce nombre de kilomètres était plutôt dans les CHF 12-14k, ce qui était hors-budget pour moi. Grâce à l’énorme base de données de connaissances d’Internet, j’ai appris que les Prius étaient l’un des modèles les plus fiables au monde, même avec tout leur système électrique et électronique très complexe. J’ai lu quelque part que les taxis l’adoraient car elle peut facilement aller au-delà des 500'000 kms tout en ne nécessitant que des changements de plaquettes de frein et de pneus de temps à autre.
[3] Mes principaux critères étaient : une couleur pas trop clinquante ni trop moche, un GPS, un revendeur pas trop loin de la maison pour ne pas perdre trop de temps et d’argent en allant voir et essayer la voiture (et aussi en cas de réclamation de réparation sous garantie), et finalement un revendeur professionnel pour ne pas avoir de mauvaises surprises et avoir une entité juridique garantissant la vente en cas de problème potentiel.
]]>Bref, je me rappelle que sur le chemin du retour à la maison, je lisais un article de MMM parlant de “s’auto-assurer et d’arrêter de payer des frais d’assurances inutiles”. J’ai tout de suite ouvert le calculateur en ligne de mon assureur.
À cette époque, je payais CHF 1'680 par année — grâce à l’âge respectable de ma chérie. C’était pour la Casco collision, c’est à dire que je pouvais faire l’imbécile au point de me planter dans un mur avec ma famille, et que ma berline serait remboursée ! Quel sentiment rassurant !
En Suisse, vous avez deux choix principaux [1] en terme d’assurance auto :
Si vous possédez une voiture à CHF 30-40k en leasing, vous avez meilleur intérêt — et dans tous les cas êtes forcés par la société de leasing — de prendre la Casco complète au cas où vous seriez la personne malchanceuse sur 24'500 qui provoque un accident (voir Comparis).
Mais entre vous et moi : VENDEZ CETTE VOITURE EN LEASING TOUT DE SUITE !!! Si vous ne pouvez pas la payer cash, alors ne l’achetez tout simplement pas !!!
Une meilleure (et moins stupide) raison d’être assuré entièrement serait de posséder une voiture à CHF 5-10k car vous n’avez pas le choix (vraiment ?!?), et n’avez pas les moyens de vous auto-assurer en cas d’accident.
Ce cas hypothétique ne serait néanmoins valide que durant six mois voire une année, jusqu’au moment où vous aurez un fond d’urgence bien rempli, n’est-ce pas ?!
Donc, après avoir lu cet article de MMM, j’ai discuté avec ma femme en lui demandant ce qu’elle pensait du fait qu’on conduise encore plus prudemment maintenant qu’on a les enfants (ergh… OK j’étais un de ces jeunes fous du volant quand j’étais plus jeune…)
Nous avons aussi vérifié ce que ça nous coûterait de racheter une voiture d’occassion suffisamment grande au cas où on provoquerait un accident : on tournait autour des CHF 5k, ce qui représentait un certain montant, mais un montant payable en quelques mois de salaires.
Au final, on a décidé de faire le grand saut et de passer de la Casco complète à la Casco partielle.
Nous sommes passés de CHF 1'680 à CHF 743 — une différence de CHF 940 par année.
Rapportez ça sur une échelle de 10 ans et les économies réalisées sont d’environ CHF 10'000 [2], juste en roulant prudemment et en refusant d’accepter la peur vendue par ces pubs que les sociétés d’assurances nous montrent chaque jour — et oui, ces gens aussi ont un département marketing !
Du coup, si vous ne savez pas quoi faire maintenant : cherchez une voiture d’occasion coûtant moins de CHF 10k sur des sites comme comparis.ch ou autoscout24.ch.
Puis assurez-la avec une assurance auto Casco partielle et conduisez de manière sécuritaire — tout en prenant votre vélo plus souvent que la voiture, ce qui réduira encore plus vos chances d’avoir un accident.
Et s’il vous plaît, n’achetez plus jamais une voiture en leasing. Ca devrait être interdit dans nos soi-disant “pays civilisés” !!!
Notes
[1] En fait il y a trois choix. Je détaillerais le troisième (i.e. couverture assurance responsabilité civile seulement) dans un autre article car je dois creuser le sujet et analyser les implications mathématiques avant de vous en parler plus en détails.
[2] C’est le résultat le plus pessimiste, qui impliquerait que vous seriez assez fou pour laisser cet argent dormir sous votre matelas au lieu de l’investir dans des fonds indiciels.
En explorant différentes possibilités de me faire un peu plus d’argent, je suis tombé sur une autre manière de réfléchir à cette problématique : commencer déjà à trouver des opportunités d’économies au lieu de chercher à rentrer toujours plus d’argent. Grâce au blog de Mr. Money Mustache (en anglais), j’ai complétement changé d’état d’esprit. Modifier ses habitudes de dépenses apporte tellement plus de bénéfices comme plus de richesse, plus de santé, plus de bonheur, que j’ai tendance à préférer cette manière de devenir plus riche que celle présentée dans le paragraphe précédent. Vous devriez vraiment essayer !
À l’époque, je possédais une Citroën C5 V6 qui était très agréable à conduire et suffisamment grande pour nos voyages en Europe. Pour les lecteurs non-européens pour qui Citroën n’est pas familier, cette marque est reconnue pour ses voitures très confortables (bien que plus très vrai depuis leurs derniers modèles).
Étant jeune et peu accoutumé à l’administration suisse, j’ai cru — avec trop de facilité — mon conseiller en assurances quand il m’a dit qu’une voiture à CHF 10'000 nécessitait une assurance casco complète comme je n’avais pas beaucoup de cash en réserve si je venais à planter ma bagnole dans un mur.
Avec le moteur V6 et l’assurance complète, la facture globale s’élevait à CHF 2'250.-/an — relire ce chiffre une année après me fait bondir !
J’ai payé ce montant pendant une année et demie, après quoi j’ai commencé à rechercher des possibilités de le réduire — comme je n’étais pas encore prêt à changer pour une voiture plus économique et moins puissante à l’époque (comme l’une de celles-ci — en anglais).
Lorsque j’étais en train d’analyser les concurrents de mon assureur, j’ai eu besoin de connaître tous les détails de mon contrat pour pouvoir comparer les différences entre les polices.
En me plongeant dans mes dossiers, j’ai remarqué que j’étais trop assuré comme beaucoup de gens. Pourquoi vous vous demandez ? À cause d’une toute petite — et inutile — case cochée pour la couverture de dommages de parking… sérieusement, qui se fait rayer sa voiture sur des places de parking en Suisse ?!? Résultat : case décochée et dejà quelques CHF d’économisé par année ! Suivant !
En comparant mon contrat avec celui de l’ancienne voiture de ma femme (que nous avons vendu après avoir réalisé à quel point il était stupide d’avoir deux voitures, spécialement en Suisse), je me suis rendu compte que ma moitié, étant âgée de deux ans et demi de plus que moi, avait plus de bonus. Heu, vraiment ?
Je suis retourné sur le calculateur en ligne de mon assureur, ai rentré les informations de mon véhicule, ai décoché la case d’assurance parking, et ai rentré les informations de ma femme — la date de naissance et d’obtention du permis de conduire étant les éléments décisifs pour le calcul du bonus.
Au total, on est passé de CHF 2'250.-/année à CHF 1'685.-/année !!! Oui oui, vous lisez bien, une baisse de CHF 565.- !
Et ce, juste pour avoir utilisé le pouvoir de l’âge respectable de ma femme — en mettant la voiture à son nom !
Et par un pur hasard, ce changement est survenu lorsque mon assureur offrait la vignette autoroute suisse pour tout renouvellement d’assurance en ligne, d’une valeur de CHF 40.
La leçon à retenir : si vous avez la chance d’être marié, qui plus est avec quelqu’un de plus âgé que vous, vérifiez la police de votre assurance auto. Ca pourrait vous rendre riche !
Ce conseil peut fonctionner dans de nombreux cas tels : les abonnements de natel, les comptes épargnes à taux avantageux, la location de voitures, certaines actions réservées à la gente féminine, etc.
Comme Mr. Money Mustache l’explique dans cet article (en anglais) : “exercez-vous à optimiser constamment tous les domaines de votre vie” ; ne pensez-pas que tout ce à quoi vous vous êtes inscrit il y a plusieurs mois ou années ne peut pas être changé, ou ne devrait pas l’être.
Avec tous les outils en ligne à disposition de nos jours, vous pouvez très facilement comparer, vous désinscrire et vous ré-inscrire ailleurs, et tout ça en quelques clics qui prennent quelques minutes.
Si vous venez d’arriver en Suisse, allez regarder le meilleur outil de comparaison : Comparis.
Note : si vous vivez en Suisse, au lieu d’optimiser votre contrat d’assurance auto, votre meilleure option serait plutôt de vendre votre voiture MAINTENANT et d’utiliser le réseau de transports publics qu’on a la chance d’avoir. Je publierais un article dédié à ce sujet, restez connectés.
]]>Je suis un suisse de presque 30 ans, travaillant dans l’IT. Je suis aussi le fier papa de deux enfants. Et un très heureux et chanceux mari.
Pourquoi je blogue ?
J’aime écrire en fait. J’aime encore plus ça quand c’est utile à quelqu’un.
Partant de ce point, je me suis dis que le sujet (voir paragraphe ci-dessous) discuté ici a le potentiel de changer la vie de tout un chacun. J’ai donc décidé de lancer ce blog pour y partager mon expérience.
Je blogue aussi pour moi-même afin de garder un historique de toutes les étapes au travers lesquelles je passe avec ce sujet.
À propos de quoi vais-je bloguer ?
Je vais parler d’argent !
Plus précisément, je vais bloguer à propos d’indépendance financière et le chemin que j’emprunte pour y arriver car j’ai pour objectif d’avoir ma vie auto-financée lorsque j’atteindrais mes 40 ans.
Je vais aussi couvrir le sujet du budget puisque c’est le moyen de suivre à quelle vitesse je m’approche de ma retraite anticipée.
Mes essais porteront aussi sur les trucs et astuces de la vie quotidienne ; j’y expliquerais comment je hack/j’ai hacké des parties de ma vie pour améliorer certains postes de dépenses, afin d’économiser plus d’argent.
Tous ces points auront en commun la Suisse comme c’est là où je vis. Et aussi parce que j’ai trouvé une grande quantité de blogs traitant de l’indépendance financière qui se focus sur les États-Unis — et des fois sur l’Europe. Mais définitivement trop peu qui parlent de CHF ;)
Comment pouvez-vous me joindre ?
Le meilleur moyen pour me contacter est via Twitter @mustachianpostf.
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