CHF 25 millions de fortune nette (partie 3/4)

Dernière mise à jour: April 08, 2022

Ton histoire share post
Featured Image

Voici donc la suite de notre interview avec Pasquale, ce Suisse qui approche de la cinquantaine avec une fortune nette d’environ CHF 25 millions de CHF. Aujourd’hui, on va lire les réponses aux questions des lecteurs du blog concernant ses techniques pour construire sa fortune, les impôts et caisse de pension, la psychologie et philosophie de l’argent, et enfin, ses erreurs de parcours et leçons apprises.


Techniques pour construire sa fortune

MP: “Tu as commencé avec combien dans la vie lors de ton passage à l’âge adulte (i.e. plus dépendant de tes parents)?”
Pasquale: Je suis arrivé à mes 20 ans avec CHF 40'000 d’économies tant qu’ouvrier maçon. J’économisais CHF 1'000 par mois depuis mon apprentissage. J’ai continué comme ça en vivant chez mes parents, ce qui m’a permis d’accumuler CHF 80'000 à 24 ans, et de les injecter dans mon entreprise de maçonnerie.

MP: “As-tu reçu un héritage qui a facilité ton accès au premier million? Si non, comment as-tu atteint ton premier million (via quelles activités, laps de temps que ça a pris)?”
Pasquale: Aucun héritage financier! Uniquement l’amour de ma famille (mes parents et ma soeur), ainsi que leur confiance. Et ça, ça vaut tout l’or du monde comme héritage, vraiment.

MP: “Peux-tu nous dire en combien de temps tu as atteint tes premiers 10k? 100k? 1M? 10M? 25M?”
Pasquale: Ouais c’est assez facile, car j’ai la mémoire des chiffres:

Mon premier million a résulté du fruit de mes mains via mon entreprise de maçonnerie que j’ai créée à 24 ans. J’ai pu obtenir CHF 200'000 par année de salaire sur 5 ans.

Et à ce jour, ma fortune peut se résumer de la sorte:

MP: “Par quoi as-tu commencé pour développer ta fortune? Autrement dit, quel a été l’élément déclencheur qui t’a mis sur la bonne voie pour devenir riche? Était-ce un livre, une personne inspirante en particulier (comme un mentor), une situation, un événement?”
Pasquale: Je dirais que ça a été certaines personnes que j’ai rencontrées dans le cadre de mon travail. J’ai toujours été naturellement attiré par les gens ayant 10-15 ans de plus que moi, que j’écoutais afin de tirer parti de leur expérience.
Et il y a aussi eu les bases éducatives de mon père.

MP: “Quand on a une fortune de CHF 25 millions, c’est relativement ‘facile’ de l’augmenter d'1 million par année. Mais quand on à une fortune de CHF 100'000, quelle est la clé pour la faire évoluer exponentiellement?
Pasquale: Le temps.

MP: “Tu as commencé à construire ta fortune il y a 26 ans. C’était avant le crash des dot com, avant le crash de 2008 — dans un monde différent, donc. Dans quelle mesure penses-tu que tes expériences sont applicables à quelqu’un qui commence aujourd’hui? Si tu devais recommencer sans aucun capital aujourd’hui, comment penses-tu que tu pourrais le faire?”
Pasquale: Aujourd’hui ça serait difficile, mais faisable. Et ça serait reproduisible en ayant du temps, en y allant petit pas après petit pas, en prenant le temps de capitaliser sur son expérience, en apprenant par la pratique, et en prenant des risques calculés. Il n’y pas de recette magique en immobilier.

Ah oui, et il faut se méfier des banquiers! Certains, c’est des vrais connards!

MP: “Donc si on copie ta méthode aujourd’hui, on peut espérer les mêmes gains dans 26 ans selon toi?”
Pasquale: Oui. Même si ça a été difficile, ça serait possible de suivre le même chemin si tu as la chance d’avoir un entourage qui te soutient (parents, époux.se), que tu es prêt à être au taquet dans ton job, et que tu as l’esprit libre (i.e. serein, sans maladie dans ta vie ou chez un de tes proches).
Par exemple, le moment de ma vie où la construction de ma fortune a été le plus difficile fut le moment de souffrance que fut ma séparation.

Pour moi, la stabilité sur le plan humain et familial est un élément clé de toute réussite financière.

Et, dans tous les domaines, un point important pour ton succès est d’apprendre à écarter les connards de ta vie (les personnes nocives à ton bien-être).

‌Pour moi, la stabilité sur le plan humain et familial est un élément clé de toute réussite financière.

MP: “Quel rôle la chance a joué ta la construction de ta fortune en Suisse? Est-ce que ta voie pourrait être la bonne si elle était répétée plusieurs fois?”
Pasquale: Je dirais que oui j’ai eu de la chance concernant la famille que j’ai eue et que j’ai construite. Ce fut et c’est toujours ma base. Concernant le business, je dirais que j’ai provoqué la chance en bossant beaucoup plus que les autres.

MP: “Quelles furent tes habitudes les plus importantes qui ont permis à ta fortune d’augmenter (et de continuer de le faire)?”
Pasquale: J’en ai trois: la patience, prendre le temps d’analyser, et ne pas me concentrer que sur le résultat. Mais la patience est de loin la vertu la plus importante dans les affaires. Et la prudence aussi.

MP: “Ergh, donc moi, j’ai 64 ans. Tu me conseillerais de faire quoi pour augmenter ma fortune?”
Pasquale: Ça dépend si t’as une famille ici. Si pas, alors je partirais de la Suisse pour avoir un train de vie plus élevé qu’ici en baissant tes dépenses de la vie quotidienne.
Et pour ce qui est de te lancer en immobilier, limite ça irait plus vite de te “mettre une balle”, car aucun banquier ne te suivra…

MP: “Faut-il mieux mettre ses efforts sur ce qu’on gagne, ou ce qu’on épargne?”
Pasquale: Les deux. Faut les deux. Et faut veiller à ne pas perdre ce que t’as acquis. Et il faut être économe, mais sans se priver.

'J'ai provoqué la chance en bossant beaucoup plus que les autres.'

'J'ai provoqué la chance en bossant beaucoup plus que les autres.'

MP: “Tu connais ton taux d’épargne, et comment il a évolué entre tes débuts et aujourd’hui?”
Pasquale: À mes débuts, j’économisais environ 5-10%. Et à ce jour, j’économise 70% de ce que je gagne. Il y a environ CHF 100'000 de revenus mensuels qui tombent, et je vis avec CHF 30'000 [note MP: par mois!]. Même si c’est énorme — et j’en suis conscient — la croissance de ma fortune nette fut exponentielle, car mes revenus ont augmenté plus que mon train de vie.

D’ailleurs, puisqu’on parle de mon niveau de vie actuel, je tiens à te dire que j’ai atteint la sérénité financière bien avant ce jour. Je dirais que c’était à partir de mes 35 ans lorsque ma maison était entièrement payée sans hypothèque, que j’avais quelques investissements immobiliers, et que ma famille était (et est toujours, par chance!) en bonne santé.

Aussi, je n’imagine pas mon train de vie augmenter indéfiniment en cramant toujours plus d’argent dans des grosses voitures (sauf si pour un investissement) ou voyages toujours plus luxueux. Mon père et ma mère m’ont toujours dit d’être humble, et de faire attention aux gens. Et grâce au foot, j’ai appris que c’est pas parce que tu gagnes 3-0 à la 88e minute que le match est gagné [sur un match de 90 minutes], et que le vent ne peut pas tourner… faut toujours être alerte, et ne jamais se relâcher (inclus pour les dépenses qui, même si hautes, sont sous contrôle).

MP: “Qu’est-ce qui est possible en 10 ans pour un homme de 40 ans avec deux enfants en bas âge? Comment procéderais-tu à ce stade si tu ne pouvais n’investir que CHF 1'000 par mois?”
Pasquale: Je dirais qu’avec ce montant d’économies mensuel, c’est trop tard pour se lancer en immobilier. Ce que je ferais si j’étais lui, c’est que je contracterais une assurance vie pour mes enfants afin qu’ils aient un “beau plus” quand ils commenceront dans la vie à l’âge adulte.

MP: “Et si tu commençais à planifier ta retraite uniquement aujourd’hui (sans grosse fortune donc), à ton âge — i.e. 49 ans, en sachant tout ce que tu a appris depuis l’âge de 23 ans, tu ferais quoi?”
Pasquale: Ergh, 49 ans, ça serait vraiment la date limite pour commencer en immobilier. Mais je me lancerais. Tout comme si toute ma fortune devait disparaître en une nuit, et qu’il ne me reste plus que CHF 100'000 sur mes CHF 25'000'000, alors je sais que je serais capable de rebondir grâce à ce capital et mon réseau. Je m’en sortirais.

MP: “Tu aurais un livre en particulier à me recommander pour construire ma fortune de zéro?”
Pasquale: “Père riche, père pauvre” de Robert T. Kiyosaki.

MP: “En accroissant ta richesse, tu as dû perdre de l’argent en cours de route, non? Si oui, pourrais-tu décrire cette partie de ton parcours — comment ça s’est produit, pourquoi, et comment tu as gardé ton calme quand c’est arrivé?”
Pasquale: Ben, en fait, non. L’immobilier est assez régulier pour ça si tu ne fais pas de choix hâtifs ou avec des risques inconsidérés.

Mais en y réfléchissant, effectivement, j’ai déjà eu perdu un peu d’argent. À chaque fois c’est quand j’ai fait confiance à des personnes bossant dans des grandes banques suisses, mais comme je dis toujours: “Il y a une opportunité dans chaque échec”. Et l’opportunité dans ces cas fut de comprendre qu’il y a plus de connards que je pensais. Et du coup, depuis, je gère mes affaires avec mes propres mains et ma propre tête.

‌Il y a une opportunité dans chaque échec.

MP: “Tu penses quoi des blogs comme celui du Mustachian Post qui promeuvent frugalité pour atteindre l’indépendance financière?”
Pasquale: Je suis partagé. Je trouve qu’il faut vivre sans privation, car sur le long terme, ça amène de la frustration et ça n’est jamais bon. C’est comme avec l’alimentation quand tu fais un régime, et que tu vois un copain manger une super bonne tarte, mais toi tu dis que tu ne peux pas — alors que ton cerveau lui n’est pas convaincu…

[Je lui explique en détail le concept de frugalité pour nous les Mustachians]

Après ton explication, je m’en rends effectivement compte que mon style de vie fut assez frugal, si on part du principe qu’un Mustachian ne se restreint pas sur les choses qui apportent de la vraie valeur à leur vie, mais coupe toutes les autres dépenses drastiquement sans aucun sentiment de sacrifice.

Impôts et caisse pension

MP: “Comment fonctionne la fiscalité en Suisse lorsque tu ne comptes que sur les revenus de tes investissements? Je suppose que tu n’es pas un trader professionnel, donc en théorie tu devrais payer 0 impôt (0 impôt sur les investissements, puisque c’est comme ça que ça marche en Suisse, et aucun impôt en général, puisque je suppose que tu n’as pas d’emploi)?”
Pasquale: Le système fiscal suisse est avantageux selon moi. Car oui je paie passablement d’impôts sur mes revenus locatifs (i.e. je suis dans la tranche la plus haute), mais en contrepartie on a un système global (routes, écoles, etc.) qui est sain et fonctionne bien.

MP: “Y a-t-il des choses à faire ou à ne pas faire, notamment en ce qui concerne les impôts et l’AVS / la caisse de pension? (l’AVS est obligatoire jusqu’à la retraite et, en cas d’inactivité, elle est proportionnelle à la fortune)”
Pasquale: Pour ma part, je suis salarié de mon entreprise et indépendant. Ce que je recommande à mon entourage est surtout de faire gaffe avec l’AVS pour les couples mariés qui arrivent à la retraite. En effet, la rente maximale d’un couple marié est 150%, et non pas 200% comme le voudrait la logique. C’est important de s’informer à ces sujets financiers le plus tôt dans sa vie auprès d’organismes indépendants comme VZ (ils ont des bureaux à Lausanne).

MP: “Quelconque astuce à partager afin d’optimiser sa fiscalité quand on est à ton niveau (choix du canton ou autre)?”
Pasquale: C’est difficile, car tu es taxé là où se trouve l’immeuble. Et comme je ne connais pas bien des régions comme Schwytz où la fiscalité y est plus avantageuse, je ne vais pas m’y aventurer juste pour les impôts. Du coup je me concentre sur ce que je peux optimiser, à savoir entretenir mon parc immobilier pour bénéficier de déductions fiscales, et par conséquent augmenter la valeur de mes biens sur le long terme.

MP: “T’as un conseil particulier à proposer concernant la gestion successorale de ta fortune, une fois que tu auras passé l’arme à gauche?”
Pasquale: “Il vaut mieux régler les choses à froid quand on est chaud, qu’à chaud quand on est froid.” C’est bien le seul conseil utile que j’ai reçu d’un banquier :) Donc mon conseil, c’est de régler tout ce qui est testament et mandat d’inaptitude (via l’aide d’un notaire de confiance si t’es pas à l’aise de leur faire toi-même).

Psychologie et philosophie

MP: “Actuellement, d’un point de vue plus psychologique, mènes-tu une vie discrète? Tes enfants/amis sont-ils au courant de ta richesse et de la façon dont tu vis en toute décontraction? As-tu peur des escrocs, des kidnappeurs ou d’autres personnes malsaines?”
Pasquale: Je suis plutôt à suivre le proverbe “Vivons heureux vivons cachés.”
Mes enfants savent presque tout de ma fortune, je leur explique tout. Si bien que lorsque ma fille n’avait que 6-7 ans, et qu’une copine lui a dit “T’as de la chance de vivre dans une belle maison comme ça!”, elle lui a rétorqué: “C’est pas de la chance, c’est juste que mon papa a beaucoup travaillé!” — ça me met les larmes aux yeux rien que d’y repenser. Je suis tellement fier d’avoir pu lui transmettre cet état d’esprit.

‌"C’est pas de la chance [qu’on a une si belle maison], c’est juste que mon papa a beaucoup travaillé!”

Concernant les jalousies par rapport à ma fortune, je n’ai pas trop peur des escrocs, mais je reste en alerte. Je fais difficilement confiance à un gars qui débarque dans ma vie du jour au lendemain. Mon instinct a eu 50 ans pour s’affûter, et je dirais que sur 100 personnes, je ne me suis trompé que 2 fois jusqu’ici.

Et pour ce qui des histoires de kidnapping, je sais que la réussite peut créer des jalousies, mais tant que je suis en Suisse je me sens en sécurité à cet égard.

MP: “As-tu réussi à garder tes relations amicales et familiales comme avant l’acquisition de ta richesse, ou certaines ont été perdues à cause de l’argent?”
Pasquale: Oui, j’ai gardé toutes mes relations. Ou en tout cas, si j’en ai perdu, c’est que ce n’était pas de bons amis… Mais c’est drôle ta question parce qu’il m’arrive régulièrement de demander à mes amis les plus proches: “Est-ce que j’ai changé?!”

MP: “As-tu peur de perdre ta fortune du jour au lendemain (crise boursière ou immobilière)?”
Pasquale: Nan, j’ai pas peur de ça. Ça m’embêterait quand même, mais je me dis que c’est pas si important que ça. J’ai beaucoup plus plus peur de perdre quelqu’un de ma famille, même si je m’attache à mes biens, car je les ai construits de mes mains.

MP: “Tu dirais que c’est quel trait de caractère ou personnalité qui te rendait différent de tous les autres au début de ton parcours?”
Pasquale: Encore une très bonne question de la part de tes lecteur.rice.s! Je dirais que c’est l’appréciation et le respect mutuel dans toutes mes relations. Si quelqu’un t’apprécie, tu auras de meilleurs résultats que si quelqu’un te craint. Je n’aime pas les personnes qui jouent avec la crainte, car de toute façon tôt ou tard elles recevront un couteau dans le dos.

L’autre axe auquel je pense en y réfléchissant, c’est la displine et le sérieux. Ma mère m’a toujours dit: “Sois poli avec les gens, salue les gens, soit respectueux, ne vole pas, etc.” Ce sont des bases qui me sont restées et ont transpiré à travers toutes mes actions professionnelles et personnelles.

MP: “On dit que l’argent rend heureux. Est ce que tes valeurs profondes ont évolué avec cette certitude matérielle?”
Pasquale: Alors clairement, on va pas se mentir, obtenir la sécurité économique en tant que père de famille t’amènes plus de sérénité. Mais, non, ça n’a pas changé mes valeurs profondes, bien que ce soit plus facile quand tu gagnes que quand tu perds.

Et oui, si c’était possible, j’échangerais mes CHF 25'000'000 contre quelque chose…

MP: “Qu’as-tu obtenu en construisant toute cette richesse? Le bonheur? La liberté? La sécurité? Sachant où tu en es maintenant, tu ferais quelque chose de différent? Échangerais-tu ta richesse contre quelque chose — si oui, quoi?”
Pasquale: Oui, ma fortune m’a apporté la liberté, et donc le bonheur. Et oui, si c’était possible, j’échangerais toute ma fortune contre quelque chose: de pouvoir vivre jusqu’à 120 ans avec les personnes que j’aime tous en bonne santé.

MP: “Tu penses t’arrêter de bosser un jour? Si oui, ça te fait peur? Si non, pourquoi, et tu continueras à faire quoi?”
Pasquale: J’espère avoir de l’ambition pour quelque chose jusqu’à mon dernier souffle, que mon moteur soit toujours enclenché pour jardiner ou toute autre activité même non liée à du business. Je souhaite que le jour où j’arrêterai de respirer, je me dise: “J’ai fait ce que j’ai aimé jusqu’au bout!”

MP: “Que considérerais-tu comme une bonne utilisation de tes 25 millions de francs suisses aujourd’hui?”
Pasquale: Ce serait de pouvoir offrir la sérénité à mes descendants. Et aussi de faire profiter mes amis, sans non plus les arroser. Car je n’aimerais pas me sentir supérieur à eux. Des fois, je me dis aussi que je pourrais me barrer au fin fond de l’Afrique avec CHF 500'000 en poche afin de changer la vie de quelques personnes — et le faire moi-même, sans passer par quelconque association pour être sûr que l’argent aille où il faut.

MP: “Pourquoi augmenter encore ta fortune nette? Pour quoi économises-tu? Quel est ton but dans la vie maintenant? Je pense que si je gagnais autant de revenus passifs, je dépenserais probablement presque tout pour de bonnes causes, et ne garderais que ce dont j’ai vraiment besoin. Qu’en penses-tu?”
Pasquale: Je ne fais aucune de mes activités actuelles pour augmenter ma fortune, car ce que j’ai aujourd’hui me suffit. Je fais ce que je fais i.e. immobilier en Suisse, car j’aime ça.

'Alors les gars, comment va-t-on faire pour la faire à l'envers à Pasquale ce coup-ci?!?'

'Alors les gars, comment va-t-on faire pour la faire à l'envers à Pasquale ce coup-ci?!?'

MP: “L’augmentation de ta richesse est-elle toujours un élément moteur ou un effet de bord de ce dont tu disposes aujourd’hui?”
Pasquale: Ça a toujours été un effet de bord, jamais un moteur.

MP: “D’un point de vue général sur la vie, tu dirais quoi au toi de 23 ans s’il était là devant toi aujourd’hui?”
Pasquale: Je lui dirais “Bravo Pasquale, faut rêver! Rêve, vas-y à fond, et ne gâche pas les instants. Fais ce que tu aimes À FOND, en t’amusant avec tes copains quand c’est le moment. Le temps passe tellement vite. Et à un certain âge, tu te dis “Pourquoi je l’ai pas fait?”

Sachant qu’à ce jour, je suis chanceux, car je ne regrette rien des 49 dernières années.

Erreurs de parcours, et leçons apprises

MP: “Quelles sont les 5 principales leçons tirées des plus grosses erreurs que tu as commises en cours de route?”
Pasquale: Il n’y en a qu’une, et c’est de savoir faire confiance aux bonnes personnes.

MP: “Pendant ta belle ascension, y’a sûrement eu des moments chauds où tu aurais pu déraper et te faire mal (financièrement, niveau relationnel, etc.) — as-tu 1-2 exemples flagrants à nous expliquer?”
Pasquale: Alors franchement, et sans paraître prétentieux, je te répondrais que non. J’ai toujours été un gars prudent, et j’ai fait mon bonhomme de chemin étape par étape.

MP: “Si tu devais refaire quelque chose dans ton parcours, qu’est-ce que tu changerais? Et plus spécifiquement dans ton début de parcours?”
Pasquale: Rien.

MP: “C’est quoi la plus grande idée fausse que tu aies eue? Par exemple, tu pensais peut-être que faire X ou Y serait une mauvaise chose, mais tu l’as quand même fait, et il s’est avéré que c’était une bonne chose au final.”
Pasquale: Investir mon argent via un intermédiaire. J’avais pourtant énormément confiance en cet intermédiaire, mais ça n’a pas suffi. La bonne chose à faire pour moi c’est d’investir mon argent moi-même.

MP: “C’est quoi ton plus gros ‘win’ dans ta vie?”
Pasquale: La relation avec mes enfants. Et si je dois être réducteur et répondre au niveau financier, alors je dirais la construction de mon premier immeuble avec mon pote!

Contenu de la partie 4/4

Dans le dernier chapitre de cette série des CHF 25 millions, je te présenterai les 14 leçons que je retire de cette interview avec Pasquale.


Crédits photos: Pexels (Kampus Production)

Livre 'Libre à 40 en Suisse' par Marc Pittet
4.57 (210)

Obtiens le livre

Tout le contenu de mon blog, structuré dans un guide unique.

Libère tes rêves >

Comme d'habitude, je n'écris et ne passe en revue que ce que j'utilise dans ma vie quotidienne ou ce en quoi j'ai confiance.

Merci de ta lecture!